Catégorie : Mauritanie

  • Mauritanie : Incinération de quantités de drogue et de stupéfiants à Nouadhibou

    Les autorités judiciaires, administratives et sécuritaires de la wilaya de Dakhlet-Nouadhibou ont supervisé, jeudi après-midi, l’incinération de quantités de drogue et de stupéfiants.

    Il s’agit de 265 kg de de drogue et de 1038 bouteilles d’alcools en plus d’une quantité d’autres stupéfiants.

    Dans une déclaration à l’AMI, le procureur de la République auprès du tribunal de la wilaya de Dakhlet-Nouadhibou, M. Cheikh Mohamed Mahmoud Ould Yaha a indiqué que ces quantités incinérées avaient été saisies l’année dernière.

    Il a également signalé que la saisie de ces quantités prouve la vigilance des autorités judiciaires dans toutes leurs composantes (Gendarmerie, police, Groupement Général de la Sécurité des Routes, etc.).

    Le procureur de la République a remercié à cette occasion les autorités judiciaires pour ce travail excellent et pour la rapidité des procédures, comme il a remercié les autorités administratives et sécuritaires pour leurs efforts appréciables.

    AMI

    Tags : Mauritanie, Nouadhibou, drogue, incinération,

  • Mauritanie: Un leader de l’UPR s’abstient de parler d’Aziz dans une émission

    L’ex-député à l’assemblée nationale et l’un des leaders de l’UPR, Khalil Ould Tiyeb a annoncé lors de l’émission Parole politiques sur la Chaine privée El Wataniya, ce mardi 7 Janvier, à 22 heures, qu’il condamne les pratiques relatives aux facteurs suivants: le clientélisme, le tribalisme, la ségrégation dans le recrutement et dans les secteurs de l’administration. « J’invite les ministres et les responsables à la transparence dans la gestion des affaires publiques », a-t-il martelé.

    Ould Tiyeb a jugé de normale l’augmentation des indemnités des députés du fait qu’elle est relative au budget de l’assemblée nationale. Et s’agissant de l’augmentation des fonctionnaires, il a précisé qu’elle se fait suivant le budget et les recettes de l’Etat.

    Il a aussi souligné qu’il attire l’attention des membres du gouvernement de ne pas tomber dans les fautes déjà vécues. Selon Ould Tiyeb, il exhorte l’actuel président d’aller dans le sens des grandes lignes de son programme.

    A noter que durant l’émission, Ould Tiyeb s’est abstenu catégoriquement de parler du président sortant, M. Mohamed Ould Abdel Aziz après être apostrophé sur plusieurs questions posées par l’animateur sur divers points.

    Sur tous les thèmes de l’émission, l’invité s’est suffit de dire qu’il ne parle que du pouvoir actuel du fait qu’il l’accompagne dans sa politique et celle de son gouvernement.

    Source: Tawary

    tags : Mauritanie, UPR, Mohamed Ould Abdelaziz, Mohamed Ould Cheik El Ghazouani, Khalil Ould Tiyeb,

  • Mauritanie : Le Pdt de l’UPR clarifie la relation entre le parti au pouvoir et l’opposition

    Nous respectons au sein du parti au pouvoir toutes les forces de l’opposition, sans exception aucune et partageons avec elles les grandes questions nationales, malgré des divergences, quant aux objectifs des uns et des autres, a affirmé le président de l’Union Pour la République (UPR) au pouvoir, Sidi Mohamed Ould Taleb Omar.

    S’’exprimantt au cours d’une conférence de presse organisée à Nouakchott à l’hôtel Monotel, ce samedi 4 janvier courant, il a mis également en exergue l’esprit d’ouverture politique consacré par le président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani depuis son arrivée au pouvoir.

    Il fait allusion à ce propos aux audiences que le Chef de l’État avait accordées à plusieurs chefs et de leaders de partis de l’opposition, quelques jours après sa prise de fonction au palais présidentiel.

    Source : Centre Essahraa

    tags : Mauritanie, Mohamed Ould Abdelaziz, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, UPR,

  • Mauritanie : Aziz, de la Perte à la Perdition

    La récente sortie médiatique de l’ancien président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz nous a offert le spectacle pathétique d’un narcissique mégalomane empêtré dans ses propres contradictions et en proie à une indéfinissable propension à l’autodestruction. Et la malédiction l’a poussé à révéler « on air » son propre naufrage. Pour quelqu’un qui proclamait à l’envi « ne pas être fait pour perdre », le voilà qui revient nous annoncer sa perdition.

    Nous saisissons cette occasion pour rappeler que l’arrivée au pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz a été marquée par la consécration utopique ; et la confiance inébranlable de l’imaginaire se nourrissait d’intérêts concrets. Depuis, Aziz et utopie ont été des termes corrélés, voire synonymes. Et l’aventure mauritanienne de l’utopie en a été d’autant plus accidentée. Mais bientôt, nous avions découvert que l’utopie n’a pas tenu ses promesses et que son insertion dans son programme l’a arraché à ses références conceptuelles. En outre, il ne nous avait pas fallu longtemps pour établir une distinction raisonnable entre la possibilité de l’utopie et l’impossibilité des chimères. Quoique les plus pessimistes parmi nous n’ont même jamais cru au tracé de cette ligne de démarcation.

    A ses ambitions utopiques se sont attachées des considérations économiques, sociales et politiques. L’utopie a été le moteur de l’histoire de ces dernières années dans la mesure où elle a dégagé des horizons inattendus ou tout simplement un sentiment diffus et paralysant qui s’est contenté d’alimenter notre complaisance vis-à-vis de nous-mêmes. Aujourd’hui, nous payons péniblement le prix exorbitant de notre confiance en l’avenir et les perspectives se sont croisées.

    Avec Aziz, nous avions si bien gonflé notre ego et suralimenté notre imaginaire social que nous nous sommes ensuite croisés les bras : nous étions si convaincus d’être un pays du futur que nous avons oublié d’être un pays du présent. L’incontournable mauvaise conscience ne s’est pas refusé à être le masque illustré de l’utopie.

    Je conçois que pour certains l’utopie est un mode de programmation gouvernementale efficace ; mais quand le pouvoir de Aziz nous a fait ingurgiter ce concept compact qui promettait d’être totalisant, il s’était vite révélé totalitaire. Et dans l’effritement de cette totalité, l’utopie a laissé se déséquilibrer notre futur. Mais à ce moment-là, la multitude ne savait pas que la fragilité de l’utopie réside dans la supposition d’une préséance du futur sur le présent.

    Au cours de la décennie écoulée, le pays a connu toutes les contradictions possibles en matière de Politique, Economie et Société. Cette période célébrée en tant qu’ère de la démocratie et des libertés a été celle durant laquelle se sont cristallisés les ressentiments identitaires, s’est développé le clientélisme politico-affairiste sur fond de népotisme et de néo-tribalisme, le tout accompagné d’une dissolution des mœurs sans précédent dans notre histoire.

    L’apologie du médiocre et de l’incompétence étalée au grand jour se convertissait en une course effrénée et frénétique pour l’enrichissement illicite, le détournement sans vergogne des deniers publics et le gaspillage des ressources naturelles.

    Par ailleurs, il est ahurissant de voir comment le pouvoir en place réagissait face aux problèmes sociaux qui surgissaient ça et là et qui – phénomène extraordinaire – gagnaient exponentiellement en amplitude tant par la réaction ou l’inaction du gouvernement que par leur propre effet boule de neige. A chaque évènement de ce type, le pouvoir y voyait la « main » de l’opposition. Soit. Mais cela ne soustrayait rien au bien-fondé ou à la légitimité de la cause revendiquée. En tout état de cause, une telle réaction obsidionale avait – à tout le moins – le propre d’occulter les réalités profondes qui sous-tendaient de telles revendications ou de tels évènements pour n’en retenir que le superflu.

    Sans acrimonie cependant, je vous invite à admettre que la crise systémique que connait aujourd’hui la Mauritanie n’est guère le fait exclusif de l’avènement du pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz ni de sa gestion du pays – fut-elle erratique et empreinte d’improvisation – mais elle est le résultat de l’échec de toutes les politiques de développement initiées et conduites par tous les pouvoirs qui se sont succédés à la tête de notre pays depuis son accession à l’indépendance. Et le pouvoir de Aziz n’en était que l’avatar. Il n’était qu’à entendre le discours aporétique que son pouvoir nous a servi avec un flegme et une assurance tels que cela dissimulait mal l’entropie qui caractérisait le système et dont la panacée autosuggérée n’était rien moins qu’une procrastination devenue chez nous une seconde nature.

    Il n’est jamais trop tard de cesser les discours de célébration et de commencer à révéler les effets pervers de l’utopie. Ainsi, l’une des tâches urgentes est de restaurer le futur ; notre futur à la confiscation duquel nous avons assisté à travers l’expansion fulgurante de la précarité en plus de l’état de tension sociale redevenu extrêmement prégnant. Sans trop s’encombrer l’esprit de préjugés et a fortiori de fantasmes, l’opportunité nous est encore offerte de redresser la barre et de changer de cap avec sérénité, apaisement et surtout clairvoyance.

    L’avènement d’une Mauritanie unie, réconciliée et prospère ne se réalisera qu’en rompant définitivement avec cette façon de gouverner héritée des temps anciens.

    Pour ce faire, il nous faudra une nouvelle manière de penser, de voir et d’agir. C’est si vague, si vaste que c’en est tout un programme.

    Hassana Mbeirick

    Source

    Tags : Mauritanie, Mohamed Ould Abdelaziz, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, UPR,

  • Crisis silenciosa entre Mauritania y Marruecos

    En 2017, Marruecos provocó la crisis del Gargarat con el fin de desalojar al Frente Polisario de la zona conocida con el nombre de « Kandahar » que separa el territorio saharaui de Mauritania. Si el Polisario no hubiera reaccionado enérgicamente, los marroquíes habrían embestido los territorios liberados saharauis.

    En su maniobra, esperaba contar con el apoyo de las autoridades mauritanas, pero éstas, fieles al principio de neutralidad en el conflicto del Sáhara Occidental, se mantuvierdon al margen. Desde entonces, Rabat quiere hacerles pagar su posición cerrando el paso en el puesto fronterizo de Gargarat bajo pretexto de que son elementos saharauis que bloquean el paso para protestar contra el desempleo.

    Desde hace unos meses, el cierre de esta frontera es frecuente con las repercusiones correspondientes sobre los cargamentos de pescado que vienen de Mauritania con destino a Andalucía. Esto, probablemente, obligará los españoles a coger la decisión de descargar en el puerto de Dajla en lugar de Nuadibu.

    De esta manera, Marruecos logra matar dos pájaros de un solo tiro. Por una parte, castiga a los mauritanos por su independencia política y por otra, crear empleo fomentando la actividad portuaria en el puerto de Dajla. Rabat también sueña con crear un conflicto entre saharauis y mauritanos acusando a los primeros de estar detrás de esta crisis.

    Tags : Marruecos, Mauritania, España, pescado, Sahara Occidental, Gargarat, Dajla, Nouadhibou,

  • Mauritanie : Abdallahi Ould Mohamedy voyage aux frais de la DGED marocaine

    La presse française s’est fait écho, dans les derniers jours, d’un fonctionnaire français recruté par les services secrets marocains. Il s’agit d’un agent de la police aux frontières (PAF) de l’aéroport d’Orly (Val-de-Marne) qui a été interpelé le 29 mai 2017 pour filtration de documents confidentiels sur des fichiers « S ». En échange, la DGED marocains lui offrait de l’argent liquide et des voyages au Maroc tous frais payés. Des avantages dont profite aussi le mauritanien Abdallah Mohamdy, le patron du groupe Sahara Media.

    Selon les documents révélés par le hacker Chris Coleman, la DGED était sollicitée par ses collaborateurs en vue d’obtenir des tickets d’avions pour se déplacer au Maroc et ailleurs aux frais des services de Yassine Mansouri.

    Le 18 juin 2011, Ould Mohamdy s’est fait offrir un billet Rabat-Paris-Madrid-Casablanca réservée par Mourad Rhoul en personne, le directeur du cabinet de Yassine Mansouri, le directeur général de la DGED.

    Le nom de Abdallah Ould Mohamdy figure dans toutes les listes des relais de la DGED chargés de diffuser la propagande du Makhzen, y compris les attaques visant à diaboliser le Front Polisario et l’accuser d’organisation terroriste.

    Il a été nommé administrateur de l’agence de presse APA en guise de couverture pour justifier les paiements qu’il reçoit de la DGED.

    Tags : Mauritanie, Maroc, DGED, Abdallahi ould Mohamedy, hacker chris coleman, marocleaks,

  • Maroc : Quand le peuple voit avec les yeux du Makhzen

    « Dans ce monde de traîtres, rien n’est vrai ni faux, tout dépend de la couleur du verre avec lequel on regarde”. C’est une réflexion très sage de l’écrivain y penseur espagnol Ramón de Campoamor (1817-1901).

    Tous les êtres humains sont irrémédiablement dominés par la subjectivité et cette circonstance nous rend faillibles dans toute observation. Tout critère, toute conclusion, tout verdict est toujours empreint de cette subjectivité avec laquelle nous vivons, avec laquelle nous observons, avec laquelle nous pensons.Toutes nos idées et tous nos jugements sont filtrés, conditionnés par notre perspective particulière, par la couleur du verre avec lequel nous regardons.

    Le peuple marocain est un bel exemple de cette vérité. Il ne voit ses voisins qu’avec les verres de son régime despotique. Il porte dans ses gênes la haine que son Makhzen éprouve envers l’Algérie, le Sahara Occidental, la Mauritanie…et même l’Espagne à cause de la solidarité du peuple espagnol avec la lutte du peuple sahraoui.

    Le plus étrange dans cette histoire est que même ceux qui se disent opposants au régime et démocrates s’alignent avec ceux qui ont vu le roi du Maroc sur la Lune. Dans le fond de leur pensée, ils rêvent de verser de l’acide sur les sahraouis dont le nationalisme est perçu comme une création de l’Algérie et le Front Polisario comme une marionette de leur voisin de l’Est.

    Malgré la répression sauvage qui s’abat sur eux, il n’hésite pas à soutenir leur régime dans sa politique sanguinaire pratiquée au Sahara Occidental, malgré que le Maroc n’a jamais tiré une balle pour la libération du territoire sahraoui du joug colonialiste. Le Sahara Occidental est marocain parce que la chaîne 2M le veut ainsi. Parce que la presse jaune a façonné ainsi leur pensée.

    La France soutient la monarchie marocaine contre la volonté du peuple marocain. Cela n’empêche pas ce peuple d’être de son soutien au Maroc dans le conflit du Sahara Occidental. Simplement parce que, à l’instar de leur régime sanguinaire, ils rêvent d’anéantir leurs voisins qu’ils méprisent et dont ils se sentent supérieurs alors que la grande majorité des marocains vivent dans une misère qui obligent leurs femmes à aller se prostituer partout dans le monde. Ce qui n’est pas le cas des pays voisins parce que leur niveau de vie est nettement meilleur que celui du royaume du tourisme sexuel. Cette réalité, ils sont incapables de la voir, parce qu’ils regardent avec les yeux du Makhzen.

    Au debut de la crise algérienne, elle a focalisé l’attention des marocains. Non pas par solidarité avec le peuple algérien, ni par des sentiments démocratiques. Tout simplement parce qu’ils rêvent de voir en Algérie un régime qui lâcherait les sahraouis et leur livrerait dans un plateau d’or à son boucher, un qualificati qui peut être appliqué autant au régime marocain qu’à son peuple. Ce qui, évidemment, n’est qu’un rêve. Ils peuvent toujours rêver, puisque c’est gratuit et à la portée de tout le monde. Maintenant ils sont déçus parce qu’ils voient que l’Algérie n’a pas basculé dans l’anarchie parce que, contrairement au marocain, le peuple algérien est un peuple cultivé, politisé et conscient.

    Tags : Maroc, Sahara Occidentl, Algérie, peuple sahraoui, Mauritanie,

  • Un diplomate américain explique pourquoi le Maroc s’oppose à un référendum au Sahara Occidental

    Dans un télégramme envoyé le 17 août 2009, le Charge d’Affaires de l’ambassade américain à Rabat, Robert P. Jackson, souligne que le Maroc ne fait pas confiance aux votants qui sont originaires de la région de Guelmim et Tan-Tan et qui ont été enregistrés dans les listes électorales.

    Le diplomate américain rappelle que « depuis que le roi Hassan II a lancé la Marche Verte en 1975, la question du Sahara Occidental a été intimement liée à la stabilité du trône et du Maroc lui-même, en raison des « tentatives de coup d’État » et de sa « guerre contre la gauche » . Il a. ajoute-t-il « utilisé le Sahara Occidental pour renforcer le nationalisme et garer son armée loin dans le désert ».

    Ensuite, il précise que « après avoir pris le contrôle du Sahara Occidental, le Maroc a essayé d’influencer tout vote en favorisant l’immigration par ses nationaux, qui représentent maintenant plus de la moitié des quelque 385.000 résidents du territoire. Peut-être la moitié des immigrants, cependant, étaient eux-mêmes sahraouis, originaires de régions situées juste au nord de la ligne de démarcation qui abritait également certains des Sahraouis les plus nationalistes. Dans un référendum qui pourrait inclure l’indépendance, ils ne sont pas considérés par le gouvernement comme des électeurs fiables, expliquant en partie la réticence du gouvernement marocain au vote ».

    Jackson ajoute, dans un commentaire, que « curieusement, nous ne connaissons aucun défenseur de l’indépendance qui ait déjà revendiqué les territoires sahraouis au Maroc, en Algérie ou en Mauritanie dans le cadre d’une patrie nationale, bien que certains membres du CORCAS aient tenté sans succès d’inclure les parties marocaines (les territoires sahraouis sous occupation marocaine, ndlr) dans la région autonome, au moment où elle a été proposée pour la première fois. L’absence d’un nationalisme plus vaste, avec la guerre du Polisario dans les années 1970 contre la Mauritanie — le seul Etat saharien au monde — suggère que le conflit est moins nationaliste que géopolitique, lié à un conflit beaucoup plus ancien entre l’Algérie et le Maroc, et ne favorise guère la création d’un État indépendant ».

    L’argument du diplomate américain rejette en block la thèse de la prétendue intégrité territoriale brandie par les marocains en vue de justifier leur agression contre les sahraouis. Hassan II a envahi le Sahara Occidental parce qu’il voyait son régime en danger avec la présence d’un Etat sahraoui indépenant proche de l’Algérie.

    Jackson propose de résoudre le problème des réfugiés sahraouis en leur octroyant la nationalité espagnole et leur permettant d’émigrer . « Compte tenu, dit-il, de la faible population en jeu, l’Espagne, en octroyant la nationalité espagnole, avec la possibilité de migrer vers l’Espagne, ses îles Canaries voisines ou ailleurs en Europe, est significatif et, même dans un temps plus opportun, la réinstallation pourrait être un moyen simple de régler le sort des réfugiés ».

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Hassan II, Marche Verte, Algérie, Guerre Froide, Mauritanie,

  • Maroc : les mauritaniens découvrent le vrai visage des marocains

    Le Maroc est une destination très fréquentée par les mauritaniens. Casablanca est devenue La Mecque plusieurs classes sociales mauritaniennes. En premier rang, les commerçants. Ils y trouvent tout genre de trafic et de marchandises de contrefaçon. Grâce à la corruption (appellée « graissage » en Mauritanie), ces commerçants peuvent introduire leurs produits sans les dédouaner.

    Beaucoup de femmes et d’homosexuels mauritaniens se rendent au Maroc en quête d’argent facile moyennant la pratique de la prostitution.

    En raison de cela, le Maroc est un pays très apprécié par les citoyens mauritaniens. Cependant, ils commencent à découvrir le vrai visage des marocains qui est celui du mépris envers tous les voisins, en particulier ceux appartenant aux pays qui, pour Allal El Fassi, faisaient partie du dénommé Grand Maroc.

    Le « tcharmil » qui a envahi la rue marocaine est aussi palpable dans la mentalité des fonctionnaires du royaume alaouite. Dans la rue, on trouve des bandes armées d’énormes épées qui sément la terreur des passants, dans les bureaux et autres institutions marocaines vous avez droit à un marocain grossier dont la bouche ne sort que les gros mots et qui n’a aucun respect pour l’autre.

    Cette réalité vient d’être découverte par les voyageurs mauritaniens. Les autorités de l’aéroport de Casablanca ont invité les clients mauritaniens de la RAM à passer la nuit dans un local qu’ils ont qualifé de « taudi » après l’annulation de leur vol.

    En effet, le vol AT511 à destination de Nouakchott, initialement prévu le lundi 22 avril 2019 à 22h40 a été annoncé avec un retard de 1h de temps puis de 2h de temps.

    “Les agents de RAM avaient d’abord déserté la salle d’embarquement F2 avant de revenir pour annoncer aux passagers remontés que le vol est annulé. Et la RAM choisit d’installer les Mauritaniens dans une salle qui ressemble plus à un taudis qu’un lieu d’hébergement. Une quinzaine de passagers mauritaniens a d’ailleurs refusé l’offre d’hébergement indigne et a préféré passer la nuit dans la salle d’embarquement”, a précisé un passager dans une déclaration relayée par l’agence Al-Akhbar.

    Tags : Mauritanie, Maroc, commerce, prostitution, RAM, retard, vol,

  • Mauritanie – Présidentielles 2019 : tant de bruits pour rien !

    Les élections présidentielles en Mauritanie, commencent toujours avant l’ application du décret invitant les électeurs aux urnes ! Pour la énième fois, on voit les partis d’opposition quitter leurs formations pour y revenir deux jours après ! Les conciliabules continuent dans la rue entre chefs de partis et il y a eu déjà tant de bruits pour rien…

    On voit Ould Boubaacar claquer la porte de Tawassoul , après avoir tapé à leur porte des mois durant ! Ceux qui le fuyaient hier, lui font la cour aujourd’hui, parce qu’il sent du pétro gaz Qatari !

    Monsieur Ghazouani aussi ramasse beaucoup d’électeurs –mirage, donc les choses semblent se préciser principalement, et on semble s’acheminer vers un duel Ghazouani Sidi Mohamed Ould Boubacar ! Nous aurons donc une transposition en Mauritanie des conflits opposant les pays du golf, sachant que Ghazouani est soutenu par les émirats arabes qui lui ont déjà livré de la logistique !

    Ould Maouloud quant à lui , il ne semble pas avoir de chance du tout malgré son contrat politique avec plusieurs partis sans bases réelles , donc partis peshmergas !

    Quant aux figurants comme Biram et les FLAM , ils sont bruyants certes mais leurs extrémismes les privent d’ électeurs sérieux sur lesquels on peut compter ! Cette fois ci, Biram n’aura que les voix de Samouri Ould Byé , un HAPNOL radical déjà contesté ! En tout cas, la campagne elle-même viole la constitution parce qu’elle a déjà commencé avant la convocation du collège électoral, et chacun cherche des voix qui ne semblent pas pressées pour s’ annoncer , parce que l’argent, n ‘ est pas encore en campagne ! (A suivre)

    Source : Lakbar Tebgue Vidar, 21 mars 2019

    Tags : Mauritanie, Présidentielles 2019, Mohamed Ould Abdelaziz, Mohamed Ould El Ghazouani, FLAM, Tawassoul OUld Boubakar,