Catégorie : Monde

  • Congo : Une année et six défis pour Félix Tshisekedi

    Un an après les élections du 31 décembre 2018, « Fatshi Béton » a multiplié les promesses. La population attend les résultats.

    Voici unan, à la veille d’élections qui avaient été déjà retardées de deux ans et que le Congo comptait financer sur ses fonds propres, à hauteur de 500 millions de dollars, tous les voyants étaient au rouge et les ambassades multipliaient les consignes de prudence. Le 31 décembre cependant, le pire ne s’est pas produit : la « machine à voter » coréenne a tourné à plein régime, les électeurs congolais se sont déplacés en masse et dès le soir des élections il apparaissait que le « dauphin » de Joseph Kabila, Emmanuel Shadary, ne serait pas élu.

    Trois semaines plus tard, la Cour Constitutionnelle rendait son verdict : Félix Tshisekedi était proclamé vainqueur même si Martin Fayulu, le « candidat unique » de l’opposition défendait sa victoire. A la tête de CaCh, Coalition pour le changement, le fils d’EtienneTshisekedi, opposant légendaire et obstiné, devenait le 5eme président de la République démocratique du Congo. La population, au lieu de se soulever, acceptait de donner sa chance à cethomme de 58 ans. Ayant passé une bonne partie de sa vie en exil, il incarnait soudain une notion jusqu’alors inconnue dans le turbulent Congo : une cohabitation « pacifique et civilisée » avec son prédécesseur Joseph Kabila, qui devenait ainsi le premier chef d’Etat congolais à quitter le pouvoir sans avoir été chassé ou assassiné.

    Ayant nommé au poste de directeur de cabinet Vital Kamerhe, un politicien chevronné qui avait accompagné les débuts de Joseph Kabila avant de passer à l’opposition, Félix Tshisekedi se mit en devoir de relever de multiples défis. Il tenta, à la fois, de répondre aux attentes de la population, de la communauté internationale, des pays voisins. Mais il veilla aussi à éviter le conflit avec un prédécesseur aguerri qui avait gardé la main sur plusieurs leviers du pouvoir : une majorité à l’Assemblée nationale et au Sénat capable de démettre le nouveau chef de l’Etat, le contrôle des forces armées et de sécurité, ainsi que des finances, et last but not least une coalition, les FCC (Forces congolaises pour le changement) composée de politiciens expérimentés ayant déjà en vue les élections de 2023.

    Pour conforter sa légitimité, le nouveau président se lança sur plusieurs terrains.

    1. La diplomatie. Multipliant les voyages, (et dépassant largement le budget prévu) Félix Tshisekedi s’employa à rassurer les pays voisins : le Rwanda, l’Angola, puis l’Ouganda, l’Afrique du Sud, le Congo Brazzaville, quitte à multiplier les gages économiques : la compagnie Rwandair dessert désormais le Congo, le pont reliant Kinshasa à Brazzaville sera construit, l’or du Congo est raffiné en Ouganda… L’offensive diplomatique se poursuivit aux Nations Unies, culmina avec un accueil triomphal à Bruxelles, très positif à Paris et Washington où, en matière de lutte anti terroriste, le président multiplia les promesses souhaitées par ses hôtes.

    2. L’Etat de droit. Le respect des libertés publiques, dont les droits de la presse, le retour des exilés (dont Moïse Katumbi) ,la libération des prisonniers politiques, l’autorisation des manifestations, représenteun acquis incontestable. Sur le plan politique, le nouveau président veilla, lien après lien, à se délier de l’emprise de Kabila et des siens: quoique issu du camp d’en face, son Premier Ministre Ilunga Ilunkamba apparaît comme un politicien expérimenté.Cependant, si la lutte contre la corruption a été décrétée, aucune sanction n’a encore été prise.

    3. L’armée et les forces de sécurité. Le domaine militaire demeure le fief de Joseph Kabila, et François Beya, l’un des hommes de confiance de ce dernier, assure la sécurité du nouveau président tandis que Christian De Schryver, proche de l’ancien chef de l’Etat gère toujours la flotte présidentielle. Le crash d’un avion de la suite présidentielle qui reliait Goma à Kinshasa a d’ailleurs suscité bien des questions…Au Kivu, en Ituri, l’armée mène des opérations d’envergure afin d’éradiquer les groupes armés d’origine étrangère (Hutus rwandais, opposants burundais, musulmans ADF venus d’Ouganda, de Somalie, du Kenya et s’entraînant dans les forêts congolaises). Au Nord et Sud Kivu, des succès militaires sont enregistrés mais en Ituri, les rebelles traqués ont répliqué en assassinant plus de 200 civils. Cependant, les forces armées demeurent une forteresse intouchable : des officiers de haut rang, frappés de sanctions internationales ou soupçonnés, en vrac, de trafics divers, de complicité avec l’ennemi, voire de massacres et crimes contre l’humanité sont toujours en poste, sans doute protégés par l’ex président et jouissent d’une impunité dénoncée par les défenseurs des droits de l’homme.

    4. Le peuple d’abord. Fidèle à son slogan de campagne, Félix Tshisekedi multiplie les promesses sur le plan social et il s’est engagé, le temps de son mandat, à sortir 20 millions de ses compatriotes de la pauvreté. Il promet d’améliorer le quotidien des militaires, lance à Kinshasa de grands travaux, les « saute mouton », viaducs censés fluidifier la circulation. C’est qu’il y a urgence : 73 % de la population vit toujours dans l’insécurité alimentaire, le taux de pauvreté est de 63%, et, dans le pays du barrage d’Inga, 10% de la population est alimentée en électricité. Mais le budget ne suit pas : avec 7 milliards de dollars, « Fatshi Béton »ainsi nommé à la suite de ses promesses de bâtisseur ne peut aller très loin. JokOga, analyste politique et financier constate que « les investisseurs ne concrétisent pas leurs promesses, comme s’ils attendaient encore, la Gécamines est embourbée dans les scandales… »Quant à la diaspora, qui multiplie les retours au pays, elle va, vient et regarde, mais sans se lancer dans de grands projets. Paralysée par les embouteillages, les inondations dues à la crue du fleuve et aux rivières encombrées d’immondices, Kinshasa est à l’image du pays, elle vibre d’espoir mais n’a pas encore vu le changement annoncé.

    5. La gratuité de l’enseignement primaire.

    Décréter, au milieu de l’été, à quelques semaines de la rentrée, que l’enseignement primaire serait gratuit et que les parents seraient désormais déchargés de « frais scolaires » pouvant osciller entre 300 et 400 dollars par an, voilà qui représentait un « coup politique » fumant, répondant parfaitement aux aspirations d’une majorité de Congolais privés d’enseignement gratuit depuis la moitié des années 80. La fréquentation scolaire explosa, mais…les enseignants du réseau catholique (80% des écoles) multiplièrent les grèves, redoutant de perdre leurs « sursalaires » ! Si la mesure de gratuité représente 26 millions de dollars par mois, il apparut assez vite que le gouvernement avait peut-être surestimé la générosité et la promptitude des bailleurs dont la Banque mondiale qui renâcla à débourser le milliard de dollars escompté. Quoique bien inspirée, la mesure, décidée sans planification préalable, risque de se fracasser sur les dures réalités congolaises.

    6. Le sablier du temps. Accédant au pouvoir Félix Tshisekedi s’était donné cent jours pour frapper les esprits et lancer ses réformes. Mais l’analyste Jean-Claude Mputu constate que le temps file vite : « le président, qui a multiplié les voyages, s’est surtout cantonné à la représentation, aux mesures d’annonce, sans diriger de réelles réunions de travail avec son cabinet. Or la première année est déjà « consommée », sans véritables résultats tangibles. Et avant la prochaine échéance, celle de 2023, la dernière année sera consacrée à la campagne, elle ne comptera donc pas. Restent trois ans pour convaincre et surtout pour réaliser… » Ce délai est d’autant plus court que tous les observateurs estiment que Joseph Kabila n’a pas renoncé à revenir au pouvoir : sa coalition des FCC demeure en ordre de marche, et lors de ses rares apparitions publiques il lui arrive d’être applaudi par ceux qui hier le conspuaient ! Si ses premiers mois au pouvoir ont permis au nouveau président de surprendre, de convaincre et de ranimer l’espoir, « Fatshi Béton » est désormais confronté au défi de réaliser, de construire. A nouveau, il y a urgence.

    Le carnet de Colette Braeckman, 28 déc 2019

    Tags : RDC, Congo, Félix Tshisekedi,

  • Lac Tchad : Une cinquantaine de pêcheurs égorgés par Boko Haram

    L’attaque a eu lieu le 22 décembre dans des zones enclavées fait qui a empêché les rescapé d’alerter les autorités rapidement.

    AA/Cameroun/Peter Kum

    Au moins 50 pêcheurs ont été égorgés par des terroristes de Boko Haram dans des villages camerounais et tchadiens sur les rives du lac Tchad, a appris Anadolu, samedi, de sources officielles camerounaises.

     » Le 22 décembre, des éléments de Boko Haram ont attaqué des villages sur les rives du lac Tchad où ils ont massacré une cinquantaine de personnes, tous des pêcheurs. Les corps flottant sur l’eau ont été retrouvés le 31 décembre », a indiqué à Anadolu le commandant du secteur 1 de la Force Mixte Multinationale de lutte contre Boko Haram, le Général Bouba Dobekréo.

    « Les assaillants ont utilisé des couteaux et des machettes pour éviter d’attirer l’attention des soldats avec des armes à feu » , a-t-il précisé.

    Joint au téléphone par Anadolu, le maire de Darak dans le département du Logone et Chari (Extrême-Nord), Ali Ramat, a indiqué que « les assaillants sont arrivés à bord de pirogues à moteur semblables à celles qu’utilisent généralement les commerçants qui achètent souvent leur poissons ».

    Fait qui explique que les pêcheurs ne se sont guère méfié pensant qu’il s’agissait de leurs acheteurs habituels, a-t-il ajouté.

    Et de poursuivre que les assaillants ont égorgé au moins 50 pêcheurs dont 19 Camerounais tués dans les localités camerounaises de Darak et de Kofia,

    Les autres victimes sont de nationalités tchadiennes et nigérianes, tuées dans l’île de Daba Lamy dans le territoire tchadien, a-t-il ajouté.

    L’attaque a eu lieu le dimanche 22 décembre, mais la zone étant très isolée et les lignes téléphoniques n’y fonctionnant quasiment plus, les rescapés ont dû attendre une semaine pour rejoindre les villes de Darak et Kousseri dans l’Extrême-Nord pour lancer l’alerte, selon le gouverneur de la région, Bakari Midjiyawa.

    L’insurrection de Boko Haram, née au Nigeria, a fait des milliers de morts depuis 2009. Le groupe a propagé ses violences au Niger, au Tchad et au Cameroun voisins, où des cellules locales ont vu le jour. (Anadolou)

    Tags : Tchad, Boko Haram, terrorisme,

  • Printemps arabe et commerce d’armement

    Ce hors-série de Renseignor est consacré à l’armement des groupes impliqués dans ce que l’on a pris l’habitude d’appeler le printemps arabe. Deux exemples ont été choisis : La Syrie et la Libye.

    Les différentes forces en présence ont chacune leurs filières d’approvisionnement. Ainsi c’est principalement la Russie qui arme Damas, alors que l’Armée syrienne libre et ses alliés du moment reçoivent leur armement par des voies un rien moins officielles. Mais posséder des armes
    ne suffit pas à renverser un gouvernement solidement établi. Il est donc nécessaire d’instruire les insurgés. Cela se ferait dans des camps hébergés par certains des voisins de Damas, mais également par des forces spéciales étrangères déployées plus ou moins secrètement en Syrie.

    C’était déjà le cas en Libye, l’année dernière, où de nombreux membres des forces spéciales qataries se trouvaient aux côtés de l’insurrection orchestrée par le CNT.

    L’exemple libyen devrait peut-être faire réfléchir les pays qui soutiennent les insurgés syriens. Bien que libérée de son dictateur et de ses proches, la Libye n’a pas vraiment retrouvé sa sérénité et encore moins son unité. Des affrontements armés y sont encore fréquents, notamment dans le sud, entre tribus rivales. Les plus pessimistes évoquent même une partition de la Syrie en trois États fédéraux.

    De plus n’oublions pas que les armes fournies, notamment par la France, ne sont pas toutes restées en Libye, loin s’en faut. Certaines sont allées directement dans les mains de groupes affiliées à Al-Qaïda au Maghreb islamique, alors que d’autres, conservées par des mercenaires africains ayant soutenu Kadhafi, ont servi la rébellion touareg. Cela a été lourd de conséquences. Il suffit pour s’en persuader d’observer la situation qui prévaut dans le nord du Mali.

                                                                                                                   Alain Charret.

    Des négociations secrètes entre des Libyens et des émissaires de l’opposition syrienne se seraient tenues à Istanbul…

    Selon Al-Watan Libya, pro CNT, une source fiable confirme qu’il y a eu des négociations, sous le  parrainage de la Turquie, entre des rebelles syriens et les Libyens dirigés par Abdelhakim Belhadj, pour la livraison d’armes aux rebelles de la Syrie et pour les aider à renverser le régime de Bachar Al-Assad.

    Par ailleurs, le journal Telegraph annonce que les rebelles de la Syrie ont tenu des pourparlers secrets avec les nouvelles autorités libyennes pour sécuriser l’envoi d’armes et d’argent, afin de contrer le régime du président Bachar Al-Assad. Le journal ajoute : « Lors de la réunion tenue à Istanbul, les Syriens ont demandé de l’aide aux représentants libyens qui vont leur offrir des armes et des volontaires ». Le journal cite d’une source libyenne : « Il est prévu d’envoyer des armes et peut-être des combattants libyens en Syrie. Il y a une intervention militaire en route. Dans quelques semaines, nous allons voir cela ».

    (La voix de la République islamique d’Iran, le 29-11-2011)

    Selon Ria Novosti, le Qatar serait impliqué dans la fourniture d’armes et de munitions à la rébellion syrienne…

    L’agence officielle russe Novosti a rapporté, citant des sources diplomatiques, que certains services de renseignement tentent de fournir des armes aux formations armées illégales qui opèrent à l’intérieur de la Syrie et de les entraîner, signalant que le Qatar est l’un des plus actifs pays dans ce domaine. « Les Qataris, en particulier, jouent le rôle principal dans la planification du transfert d’armes et de munitions de la Libye à la Turquie, pour les fournir aux membres de la soi-disant Armée syrienne libre. Ils œuvrent également pour lui accorder un soutien financier par le biais du Conseil national de transition libyen » ajoutent ces sources.

    (La voix de la République islamique d’Iran, le 03-12-2011)

    Le Qatar et l’Arabie saoudite financeraient clandestinement l’achat d’armes destinées aux opposants syriens…

    Le quotidien britannique The Times a dévoilé que le Qatar et l’Arabie saoudite ont clandestinement accepté de financer l’opposition syrienne, afin d’acheter des armes. Citant ce qu’il a appelé « un dissident syrien », The Times a fait savoir que l’accord secret entre le Qatar, l’Arabie saoudite et des
    personnalités de l’opposition syrienne, avait eu lieu au terme de la dernière réunion, au Caire, des ministres arabes des Affaires étrangères. Le quotidien britannique a poursuivi que ledit dissident avait dit que l’Arabie saoudite n’épargne aucune aide et que la Turquie est aussi impliquée dans les événements en Syrie. Notons que The Times n’est pas le seul à avoir parlé de la conspiration des pays du golfe Persique contre la Syrie. Des rapports de renseignement cités par le quotidien Al-Manar paraissant à Al-Qods, ont révélé que les États-Unis, Israël et la France avaient transformé des parties des territoires turcs et libanais en camps pour regrouper, recruter et entraîner des mercenaires et des terroristes, sous la supervision des équipes sécuritaires et de renseignement du Qatar, de l’Arabie saoudite, d’Israël, de la France et de la Turquie. Les rapports ont aussi dévoilé que les parties participant à la conspiration contre la Syrie avaient cherché à attiser le terrorisme sur la scène syrienne, précisant que la réussite de la Syrie à faire face à la conspiration signifie l’effondrement des plans américano-sionistes dans la région. Ils ont affirmé que les plans conduits par le Qatar ne visent pas seulement la Syrie. Nombre de pays de la région sont visés par la conspiration qatarie qui entraîne des cellules terroristes pour exécuter des assassinats dans des pays arabes, précisent les rapports.

    (La voix de la république islamique d’Iran, le 28-01-2012)

    Des armes destinées à l’insurrection syrienne transiteraient par le nord du Liban…

    Le représentant permanent de la Syrie auprès des Nations-Unies, Bachar Al-Jaafari, a annoncé que certains groupes politiques libanais avaient fourni des armes aux groupes terroristes syriens. « Selon les experts et les observateurs, les armes et les munitions sont acheminées vers la Syrie via les pays frontaliers, dont les frontières du nord du Liban, par le mouvement du 14 mars, a fait état Reuters citant le représentant permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bachar Al-Jaafari, avant d’ajouter que jusqu’à présent plusieurs cargaisons chargées d’armes et d’explosifs avaient été découvertes par les forces syriennes. Bachar Al-Jaafari a envoyé une lettre à Ban Ki-moon pour exprimer la vive protestation de son pays contre le trafic d’armes à destination des groupes terroristes opérant en Syrie.

    (La voix de la République islamique d’Iran, le 28-03-2012)

    Au Liban, arrestation de deux individus soupçonnés de trafic d’armes à destination de la Syrie…

    La justice libanaise a ordonné l’arrestation de deux personnes accusées de trafic d’armes. Ces deux personnes trafiquaient des armes, via la région d’Ersal, à destination de la Syrie. L’armée libanaise a mené, ces derniers jours, une vaste opération pour dénicher des trafiquants à l’origine d’un vaste trafic à destination de la Syrie.

    (La voix de la République islamique d’Iran, le 08-02-2012)

    Un trafic d’armes destinées aux insurgés syriens démantelé par les services de renseignement libanais…

    La Direction des renseignements de l’armée libanaise vient de déjouer un trafic d’armes de Beyrouth vers la Syrie. La transaction aurait concerné un millier d’armes, M-16 et Kalachnikov notamment, qui devaient être convoyés par bateau de Beyrouth vers la Syrie. Les agents militaires ont également découvert une cache d’armes et de la cocaïne. Une source sécuritaire a rapporté au quotidien As-Safir que trois Libanais, impliqués dans un trafic d’armes vers la Syrie, ont été récemment arrêtés et une enquête est actuellement en cours sur les accusés qui appartiennent au courant du 14 mars. Il a ajouté qu’il ne s’agit pas de leur première tentative, tout en soulignant que le cerveau de cette opération de trafic d’armes court toujours.

    (La voix de la République islamique d’Iran, le 10-08-2011)

    L’Arabie saoudite et le Qatar abriteraient des bases d’entraînement pour des mercenaires agissant en Syrie…

    Des bases militaires ont été édifiées depuis un an en Arabie saoudite, au Qatar et en Turquie, pour entraîner des mercenaires arabes et musulmans et les envoyer en Syrie. C’est l’agence arabophone irakienne Nakheel News qui a publié cette information, sur la foi d’un rapport du département du
    Proche-Orient affilié à un service de renseignement d’un pays européen, dont elle n’a pas précisé la nationalité. Ces mercenaires sont entraînés par des militaires israéliens, américains et turcs, et perçoivent des salaires astronomiques. Le rapport cite qu’il existe aussi des stations conçues pour
    transférer des armes en Syrie, via des trafiquants d’armes travaillant, entre autres, pour la société de sécurité américaine Blackwater et dont le siège se trouve à Abou Dhabi, et dont les dirigeants jouissent d’immunité judiciaire. L’une de ces stations se trouve au Liban, et en particulier dans les régions qui sont sous le contrôle du chef du Courant du futur, Saad Hariri, et des forces libanaises de Samir Geagea.

    (La voix de la République islamique d’Iran, le 17-11-2011)

    Les rebelles syriens utiliseraient des roquettes antichars de fabrication israélienne…

    Selon Yediot Aharonot, Israël équipe les rebelles syriens de roquettes antichars. C’est Burhan Ghalyoun, le chef du CNS qui aurait demandé à Israël de fournir aux rebelles ces roquettes qui sont utilisées à Homs et à Idleb face aux troupes syriennes.

    (La voix de la République islamique d’Iran, le 09-02-2012)

    Des armes américaines et israéliennes saisies par les forces de sécurité syriennes…

    Des armes Made in USA et israéliennes ont été découvertes dans différentes régions syriennes, a fait état le ministère syrien de l’Intérieur. « Les forces syriennes ont découvert et saisi, lors d’opérations dans différentes régions du pays dont à Douma, Harsta et Saqba, des armes fabriquées aux États-Unis et en Israël » a annoncé le ministère syrien de l’Intérieur dans un communiqué cité par la chaîne Al-Manar. Lors de ces opérations, des terroristes ont également été tués ou arrêtés, toujours d’après le communiqué du ministère syrien.

    (La voix de la République islamique d’Iran, le 31-01-2012)

    Du matériel militaire saoudien destiné à l’Armée syrienne libre…

    Selon un diplomate arabe du matériel militaire saoudien serait en route pour la Jordanie afin d’équiper l’Armée syrienne libre. Une information qui est démentie par Amman.
    (Médi-1, le 18-03-2012)

    L’ambassade de France à Damas soupçonnée d’être impliquée dans l’importation de mini-bombes magnétiques…

    Selon des sources bien informées, quelques 700 kilogrammes de mini-bombes magnétiques destinées à tuer des personnalités politiques et religieuses syriennes ont été importées via l’ambassade française à Damas.
    (La voix de la République islamique d’Iran, le 09-03-2012)

    Moscou n’entend pas cesser ses livraisons d’armes à la Syrie…

    La Russie poursuivra ses livraisons d’armes à la Syrie en conformité avec les normes internationales et les engagements bilatéraux a annoncé, jeudi, aux journalistes, à Moscou, le vice-ministre russe de la Défense, Anatoli Antonov. « À l’heure actuelle, il n’existe aucune restriction concernant nos livraisons, nous devons remplir nos obligations et nous le ferons. Nous ne violons aucun de nos engagements internationaux » a déclaré M. Antonov. Face à la contestation populaire meurtrière qui se poursuit en Syrie depuis mars dernier, plusieurs pays occidentaux proposent de décréter un embargo international sur les livraisons d’armes à Damas, mais la Russie s’oppose à cette mesure. La Syrie est le principal importateur d’armes russes dans la région. Actuellement la Russie exécute le contrat portant sur la livraison à Damas de systèmes de défense côtière Bastion dotés de missiles antinavires Yakhont. Le quotidien russe Kommersant a en outre rapporté que Moscou et Damas avaient signé un contrat sur la livraison de 36 avions d’entraînement et de combat Yakovlev Yak-130. Selon le journal, le montant du contrat s’élève à environ 550 millions de dollars.

    (La voix de la République islamique d’Iran, le 02-02-2012)

    Damas serait en passe d’acheter 36 avions de combat à la Russie…

    La Syrie pourrait acheter à la Russie 36 avions militaires. C’est ce que croit savoir ce matin la presse russe et ce alors que le régime de Damas fait l’objet de sanctions internationales.
    (Médi-1, le 23-01-2012)

    La Syrie va acheter à la Russie 36 avions militaires d’entraînement Yak-130 alors que le régime syrien fait l’objet de sanctions internationales en raison de la répression d’un mouvement de contestation sans précédent, écrit lundi le quotidien russe Kommersant. « Moscou et Damas ont signé un nouveau contrat sur la livraison de 36 avions d’entraînement Yak-130 qui prendra effet dès que la Syrie aura versé une avance » a indiqué le journal citant une source proche de l’agence publique russe d’exportation d’armements Rosoboronexport. Le montant du contrat s’élève à environ 550 millions de dollars, a précisé cette source. Rosoboronexport s’est refusé à tout commentaire.
    (La voix de la République islamique d’Iran, le 23-01-2012)

    Moscou compte fournir à la Syrie 36 avions militaires d’entraînement, une transaction évaluée à 550 millions de dollars. C’est ce qu’indique le quotidien russe Kommersant qui précise que le contrat a été signé le mois dernier et que le transfert de ces avions commencera dès qu’aura été effectuée une première avance de fonds.

    (Kol Israël, le 23-01-2012)

    Des containers destinés à la Syrie contiendraient des composants utilisés pour la fabrication de missiles…

    L’Agence internationale de l’énergie atomique a demandé à la Turquie de lui remettre toutes les informations sur les matériaux découverts dans quatre containers envoyés par l’Iran en Syrie. Selon certaines informations en provenance de Turquie, les containers avaient été retenus à un poste
    frontalier turc et étaient chargés de produits destinés à la fabrication de missiles balistiques pouvant porter des ogives chimiques.

    (Kol Israël, le 20-01-2012)

    Selon l’ONU, Téhéran aurait exporté illégalement des armes conventionnelles en Syrie…

    Selon un rapport des Nations unies, l’Iran a illégalement expédié en Syrie des armes conventionnelles en violation d’un embargo onusien. Mais les sanctions internationales sont parvenues en grande partie à ralentir les programmes nucléaire et de missiles balistiques de Téhéran.

    (La voix de l’Amérique, le 12-05-2011)

    Un navire russe transportant des armes ferait route vers la Syrie…

    Washington s’inquiète du soutien apporté par des puissances étrangères au régime syrien. Un navire russe chargé d’armes est en route vers la Syrie alors qu’un haut gradé iranien était ce mois-ci à Damas.

    (Radio Vatican, le 14-01-2012)

    Les États-Unis sont préoccupés par l’arrivée, jeudi, d’un navire russe qui transporterait des munitions en Syrie, a déclaré vendredi la porte-parole du département d’État américain, Victoria Nuland, citée par Ria Novosti. « Nous avons exprimé notre inquiétude à la Russie et à Chypre, qui a été le dernier à accueillir le navire. Nous cherchons à obtenir plus d’informations sur la cargaison du navire. Nous avons contacté le ministère russe des Affaires étrangères. Ces questions ne relèvent pas du ministère des Affaires étrangères, ils doivent mener une enquête, avant de nous répondre. Nous attendons une réponse » a indiqué Mme Nuland lors d’un point presse. Selon les autorités chypriotes, le navire Chariot battant pavillon de Saint-Vincent-et-les-Grenadines et appartenant à la société maritime russe Westberg Ltd de Saint-Pétersbourg, transporte des armes et des munitions. Il a été arraisonné, puis relâché, lors d’une escale de réapprovisionnement à Limassol.

    (La voix de la République islamique d’Iran, le 14-01-2012)

    Moscou poursuit ses livraisons d’armes à la Syrie…

    « La Russie ne suspend pas ses livraisons d’armes en Syrie prévues par des contrats conclus auparavant » a déclaré dimanche Viatcheslav Dzirkaln, directeur adjoint du Service fédéral russe pour la coopération militaire et technique. « Du moment qu’il n’y a pas d’embargo sur les livraisons d’armes en Syrie, la Russie s’acquitte de tous ses engagements découlant des contrats qui avaient été conclus précédemment » a indiqué à l’agence RIA Novosti le responsable russe, lors d’une conférence de presse dans le cadre du 12e salon aérospatial de Dubaï.

    (La voix de la République islamique d’Iran, le 14-11-2011)

    Téhéran rejette formellement les allégations l’accusant de fournir des armes à la Syrie…

    Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, a estimé mardi que les accusations de la France sur l’envoi d’armes en Syrie étaient sans preuve et sans fondement. Les déclarations des responsables français sont inexactes. Malheureusement, régulièrement on assiste à des prises de positions politiques sans preuve et sans fondement de la part de responsables de certains pays européens et cette fois de responsables français, a déclaré M. Mehmanparast, lors de son point de presse hebdomadaire.

    (La voix de la République islamique d’Iran, le 17-01-2012)

    Les autorités américaines seraient en possession d’informations faisant état d’un transfert d’armes syriennes au Hezbollah…

    L’ambassadeur des États-Unis à Damas, Robert Ford, a déclaré que Washington est toujours préoccupé des relations entre la Syrie et le Hezbollah. Le gouvernement américain est en possession d’informations faisant état d’un transfert d’armes et de matériels militaires syriens au Hezbollah, a-t-il indiqué.

    (Kol Israël, le 09-05-2011)

    L’exemple libyen

    Selon Washington, un navire transportant des armes pour les forces de Kadhafi aurait accosté dans un port algérien…

    Le département d’État américain demande aux autorités algériennes d’enquêter au sujet de l’accostage récemment dans le port de Jijel d’un navire transportant des armes destinées aux forces du colonel Kadhafi. Des armes qui auraient ensuite transité par voie terrestre jusqu’en Libye. Depuis le début du conflit, ce n’est pas la première fois qu’Alger est ainsi pointé du doigt. Mais l’Algérie dément avec fermeté. Hier, le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères a dénoncé des manœuvres destinées à mettre la pression sur son pays.

    (Médi-1, le 24-07-2011)

    L’armement destiné aux insurgés libyens transite par la Tunisie…

    « Les insurgés libyens reçoivent via la Tunisie des armements de contrebande pour lutter contre le régime Kadhafi », a annoncé la BBC. Selon des données, les livraisons de mitraillettes et de lance-grenades sont effectuées régulièrement via la frontière avec la Tunisie. Plus tôt, les représentants de l’opposition libyenne avaient demandé à l’OTAN d’effectuer les livraisons officielles de l’équipement militaire via le territoire de la Tunisie. Cependant la fourniture d’armes aux insurgés est illégale parce qu’elle contredit la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.

    (La voix de la Russie, le 13-06-2011)

    Des armes belges auraient été livrées aux rebelles libyens après le début de l’intervention de l’OTAN…

    Au terme d’une enquête menée notamment en Libye, Le Vif et L’Express révèlent, dans leur édition de cette semaine, que les rebelles de Benghazi ont reçu des armes belges après le début de l’intervention militaire de l’OTAN, le 19 mars, en violation d’une interprétation stricte de l’embargo sur les armes à destination de la Libye imposé par la résolution 1970 du Conseil de sécurité du 26 février 2011. D’après les témoignages recueillis par l’envoyé spécial du Vif, l’armement provenait du Qatar. Mais ces livraisons posent aussi question sur le rôle de la Belgique dans le commerce d’armes à destination des pays du golfe Persique. Première hypothèse : le Qatar a pu décider de réexporter les FN FAL livrés aux rebelles sans en informer la Belgique, ce qu’il a déjà fait avec du matériel suisse, par exemple.

    Seconde hypothèse : le Qatar a pu demander et obtenir l’autorisation de la Belgique. Les autorités belges compétentes rejettent cette dernière possibilité, sans toutefois pouvoir définitivement se dédouaner, problème de confidentialité.

    (La voix de la République islamique d’Iran, le 08-03-2012)

    Des armes turques auraient été livrées à la Libye à bord d’avions des forces aériennes qataries…

    Les avions C-17 des forces aériennes qataries ont transporté les armements offerts par la Turquie au ministère libyen de l’Intérieur, au cours de deux vols, de la Turquie à Misrata. Ce transfert a été effectué sur demande du comité international des amis de la Libye, qui avait tenu, en octobre dernier, une réunion à Doha, au cours de laquelle il avait mis l’accent sur le soutien au nouveau gouvernement libyen et aux efforts sécuritaires déployés par l’OTAN, un rôle décisif dans le renversement du régime Kadhafi.

    (La voix de la République islamique d’Iran, le 11-01-2012)

    Deux navires, transportant des armes destinées aux insurgés, interceptés au large de la capitale libyenne…

    Les rebelles libyens bénéficient toujours de l’aide internationale. Le régime annonce avoir intercepté, hier, à une trentaine de kilomètres de la capitale, Tripoli, deux bateaux transportant des armes venues du Qatar et destinées à la rébellion.

    (Médi-1, le 05-07-2011)

    Des interrogations après qu’un avion libyen ait décollé de Moldavie avec une cargaison d’armes…

    Le parlement moldave a tenu, mercredi, une audience à huis clos sur le cas d’un avion libyen arrivé à Chisinau de Benghazi, le 12 septembre, et reparti avec un chargement d’armes, dans une direction inconnue. « Le ministre moldave de la Défense, Vitali Marinutsa, a reconnu que les munitions et le
    matériel militaire des arsenaux moldaves étaient vendus à l’Arménie », écrit vendredi le quotidien Nezavissimaïa gazeta. Viorel Cibotaru, expert du Centre pour le contrôle démocratique des forces armées de Genève, a confirmé cette information, en soulignant que la transaction scandaleuse n’avait pas eu lieu sans intermédiaires.

    (La voix de la République islamique d’Iran, le 24-09-2011)

    Selon un quotidien canadien, la Chine aurait offert de grandes quantités d’armes à Kadhafi…

    L’information est révélée par le Globe and Mail canadien. Selon le quotidien, la Chine aurait offert de grosses quantités d’armes au colonel Kadhafi, malgré l’embargo de l’ONU. Ces contrats auraient été passés notamment entre l’Algérie et la Libye voisine. Le journal cite des documents retrouvés sur le terrain. Il l’assure, les compagnies d’armement chinoises contrôlées par l’État étaient prêtes à vendre des armes au régime, en toute discrétion. De hauts responsables libyens auraient aussi fait le voyage pour Pékin et le document recommande aussi que les contrats soient établis avec l’Algérie ou l’Afrique du Sud avec lesquels la Chine a déjà travaillé. Reste toutefois à savoir si ces équipements ont effectivement été livrés. Mais selon un dirigeant du CNT, le document divulgué explique la présence de nouvelles armes sur le terrain.

    (Médi-1, le 05-09-2011)

    La Chine a confirmé que des entreprises appartenant à l’État ont offert de vendre des armes au gouvernement libyen dans les dernières semaines du régime de Moammar Kadhafi, mais Pékin affirme qu’aucune vente n’a été effectuée. Dimanche, le New York Times et d’autres médias ont mentionné que 3 compagnies chinoises d’armement avaient proposé de vendre pour 200 millions de dollars d’armes à des responsables de la sécurité du gouvernement Kadhafi. Les termes de cette offre ont été découverts dans des documents trouvés à Tripoli, la capitale libyenne, précisent les médias. Selon les documents, les firmes chinoises ont tenté de vendre des armes, notamment des lance-roquettes et des missiles portables sol-air. Il y serait apparemment mentionné que la livraison pourrait s’effectuer via des pays tiers en Afrique. Une réunion de ventes s’est tenue à Pékin à la mi-juillet, alors que le régime du colonel Kadhafi était au bord de l’effondrement. Cette rencontre a donc eu lieu après l’adoption en février d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, comportant un embargo sur les ventes d’armements à la Libye. Jiang Yu, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a admis que des entreprises chinoises avaient contacté des officiels du gouvernement Kadhafi. Cependant, le gouvernement chinois n’était pas conscient de ces tentatives et aucun contrat n’a été conclu, a-t-elle affirmé.

    (Radio Japon international, le 06-09-2011)

    Une société allemande soupçonnée d’avoir fourni des armes aux forces libyennes en violation de l’embargo…

    La justice allemande enquête sur de possibles ventes d’armes illégales au défunt dictateur Moammar Kadhafi, qu’aurait effectué la firme allemande Heckler & Koch, selon deux journaux allemands, dimanche. Le parquet de Stuttgart enquête sur une éventuelle livraison illégale à la Libye de plusieurs centaines de modèles du fusil d’assaut G36, celui dont l’armée allemande est équipée. Lors de la conquête de Tripoli, les rebelles libyens ont retrouvé de nombreux fusils d’assaut de ce type dans la résidence du dictateur tué jeudi à Syrte. Or, en raison d’un embargo sur les ventes d’armes, les troupes fidèles à Kadhafi n’auraient pas dû se trouver en possession de ces fusils.

    (La voix de la République islamique d’Iran, le 24-10-2011)

    Les armes destinées aux insurgés libyens détournées au profit de groupes terroristes

    Des organisations terroristes auraient commandé des missiles sol-air à des trafiquants d’armes libyens…

    Des responsables des services de sécurité égyptiens mettent en garde contre l’augmentation du trafic d’armes, en provenance de la Libye, à destination du Sinaï et de la bande de Gaza. Un trafic qui s’est considérablement renforcé depuis la chute du régime de Moammar Kadhafi. Le Washington Post rapporte que des missiles de type sol-air ont été saisis par les services de sécurité égyptiens alors qu’ils étaient en route pour le Sinaï. Un ancien officier supérieur des services de renseignement égyptiens estime que les organisations terroristes palestiniennes de Gaza ont commandé ces missiles
    à des trafiquants d’armes libyens.

    (Kol Israël, le 14-10-2011)

    Selon Claude Guéant, l’armement destiné aux insurgés libyens à déjà transité en partie jusqu’au Sahel…

    Le ministre français de l’Intérieur, Claude Guéant, met en garde contre le renforcement de l’arsenal des groupes terroristes qui sévissent au Sahel se réclamant d’Al-Qaïda. Selon lui, l’armement destiné aux combattants libyens a déjà transité en partie jusqu’au Sahel.

    (Médi-1, le 04-05-2011)

    Selon le New York Times, les armes parachutées par la France aux insurgés libyens auraient été détournées…

    La rumeur courait depuis quelques jours : les armes que la France dit avoir parachutées début juin aux rebelles libyens du Djebel Nefoussa n’apparaîtraient nulle part sur le champ de bataille. Elles auraient disparu. Or voilà que le New York Times publie une enquête qui accrédite cette rumeur. L’envoyé spécial du quotidien américain écrit ceci : « Au cours des deux semaines d’interviews avec des combattants, aucun n’a dit qu’il avait vu les fusils et les mitraillettes que la France dit avoir livrés aux rebelles au printemps. Chaque homme dit que son fusil a été pris sur le champ de bataille. Beaucoup se demandent qui, parmi leurs leaders, a gardé ou détourné ces armes ».

    (La voix de la République islamique d’Iran, le 23-07-2011)

    Les organisations terroristes pourraient profiter du chaos libyen pour se procurer des lance-missiles…

    Selon les déclarations faites à la presse jeudi par la porte-parole du département d’État des États-Unis, Victoria Nuland, les réserves de matériel chimique et nucléaire libyen seraient en sécurité, mais la possibilité existe de voir des lance-missiles portatifs antiaériens transportés hors du pays.
    L’administration du colonel Kadhafi aurait mené un programme nucléaire jusqu’en 2003. Elle s’est également constituée une réserve d’armes chimiques. D’après Mme Nuland, les États-Unis ont localisé les lieux de stockage du matériel d’armement chimique et du Yellowcake, une forme d’uranium concentré, dont disposait le régime et ce matériel serait en sécurité. Toutefois elle a fait part des inquiétudes de son administration concernant les lance-missiles portatifs. La porte-parole a affirmé que les États-Unis travaillaient avec le Conseil national de transition et les pays voisins de la Libye, afin de s’assurer que les armes en question ne tombent pas entre de mauvaises mains. De nombreux pays ont renforcé leurs contrôles relatifs au commerce de lance-missiles, craignant que les organisations terroristes profitent du chaos actuel en Libye pour acquérir des armements avec lesquels elles pourraient s’en prendre à des avions civils. (Radio Japon international, le 26-08-2011)

    Renseignor N° 718, 22 avril 2012

    Tags : Libye, Sahel, terrorisme, Syrie, France, armes,

  • Iran: Washington a franchi la ligne rouge et recevra une réponse ferme

    Le porte-parole du gouvernement iranien, Ali Rabei, a déclaré que Soleimani est un symbole de la force de son pays qui revendique son droit à le venger.

    AA / Ankara / Ahmet Dursun

    Le porte-parole du gouvernement iranien, Ali Rabei, a déclaré, vendredi à la télévision d’État, au sujet du meurtre du commandant de la « Force al-Quds » des Gardiens de la révolution, Qassem Soleimani, lors d’un raid américain, que les États-Unis avaient franchi la ligne rouge et qu’ils recevraient bientôt une réponse ferme.

    Rabiei a ajouté que Soleimani est un symbole de la force de son pays qui revendique son droit à le venger pour protéger sa dignité et se défendre.

    Il a souligné que les États-Unis, en ciblant la sécurité nationale de l’Iran, recevront une dure leçon dont Trump et tous les présidents américains se souviendront.

    Après les prières du vendredi, de nombreuses villes iraniennes ont été le théâtre de manifestations condamnant l’assassinat de Soleimani, lors d’un bombardement américain sur la route de l’aéroport de Bagdad.

    Les manifestants ont scandé des slogans contre les États-Unis et Israël.

    Le département américain de la Défense a confirmé, vendredi, la « neutralisation » de Soleimani à Bagdad, sur ordre du président Donald Trump.

    Le communiqué du Pentagone a accusé Soleimani de planifier des attaques contre des diplomates et des employés américains en Irak et dans la région.

    La frappe américaine visait à « dissuader les futurs plans d’attaque iraniens», selon le communiqué du Pentagone, qui a promis que les États-Unis « continueront de prendre toutes les mesures pour protéger leurs citoyens et leurs intérêts dans le monde ». (Anadolou)

    Tags : Iran, Etats-Unis, Donald Trump,

  • « La jeune moabite », de Gabriel Matzneff

    Première chronique sur Gabriel Matzneff

    Aujourd’hui ma chronique est consacrée au nouveau tome du journal intime de Gabriel Matzneff La jeune Moabite. Les années 2013-2016 sont couvertes par ce volume. Son activité de diariste, débutée en 1953, compose ses fameux Carnets Noirs même si le tome présent est parfois directement tapuscrit sur un ordinateur Apple au détriment de la tradition des carnets de Moleskine. L’ouvrage se termine le 12 août 2016 date anniversaire des quatre-vingts ans de l’auteur. Nul doute que depuis il poursuit la prise de notes quasi quotidienne.

    Gabriel Matzneff est un écrivain sulfureux, libertin, marginal, ostracisé et mis au pilori de la société. A la fois romancier, essayiste, épistolier et diariste il fait de sa vie son œuvre et utilise la langue française de façon merveilleuse pour la sublimer. Lire Gabriel Matzneff ne signifie pas nécessairement adhérer à ses convictions et ses penchants. Ceci est vrai de tout écrivain mais dans son cas le préciser en introduction s’avère recommandé.

    En effet, ses livres mettent l’accent sur sa vie amoureuse et charnelle et son attrait pour les très jeunes filles contribue à le rendre infréquentable et à le tenir à l’écart de la vie culturelle et littéraire française. C’est le quatorzième tome de son journal intime qui paraît à présent. A ce jour, la période 1989-2006 dort dans les caves de chez Gallimard et devrait être publiée post mortem. Ce choix éditorial suscite des interrogations.

    En attendant, Matzneff est toujours vif et jouisseur malgré les aléas de la vie. C’est un homme heureux et préoccupé de l’approche de la mort. Il est ainsi attentif avant chaque voyage en avion à anticiper un éventuel accident et à garder ses affaires en ordre, à confier à des proches les dernières versions dactylographiées de ses œuvres. Parmi les journaux déjà disponibles je conseille la lecture de Mes amours décomposés, La passion Francesca et La prunelle de mes yeux. Côté romans, nul doute qu’Ivre du vin perdu correspond à un summum de décadence et incarne le matznévisme dans toute sa splendeur. Nous n’irons plus au Luxembourg et Harrison Plaza sont des œuvres moins scandaleuses mais caractéristiques des thèmes favoris de l’auteur.

    La jeune Moabite c’est le surnom, en référence à Victor Hugo, qu’il donne à sa tendre amante. Il ressent pour elle une nouvelle passion, un désir merveilleux, il souhaite vivre un amour apaisé. Sans doute en raison de la peur du procès il ne la nomme pas, elle sera juste désignée par ces signes ***. Ils ont plus de soixante ans d’écart d’âge et pourtant ils vont s’aimer. Après qu’elle l’a interpellé dans la rue à Strasbourg, ils nouent conversation, l’adolescente est fascinée par l’écrivain qu’elle a reconnu.

    Lors de son inscription à la Sorbonne elle le contacte, le rejoint dans sa garçonnière proche le quartier latin, lui offre un baiser fougueux avant de faire l’amour avec lui. Ils se verront plusieurs fois pour de tendres et passionnés câlins. Il l’aime et il est persuadé, que c’est réciproque, pourtant, leur histoire ne parvient pas à s’inscrire dans la durée.

    Dans sa lettre de rupture elle lui annonce paradoxalement qu’elle ne peut se passer de lui. Mais force est d’admettre que le lien entre Gabriel Matzneff et ***, même s’il est au centre de ce journal n’en constitue que la portion congrue. Plus que cette jeune fille ce sont ses nombreuses ex amantes qui peuplent les pages de ces carnets et qui partagent le quotidien ou les pensées du presque octogénaire. Diane, Véronique, Anastasia, Aouatife, Vanessa, Marie-Elisabeth parmi tant d’autres ces filles devenues femmes accompagnent Matzneff. Certaines demeurent présentes et attachées à lui, tandis que d’autres n’ont pas supporté le cocufiage dont elles ont été victimes, demeurent jalouses ou simplement renient leurs histoires de jeunesse.

    L’amant est désormais moins flamboyant. Il passe beaucoup moins de temps au plume avec de jeunes personnes du sexe qu’auparavant. Sa santé est vacillante, l’âge fait son œuvre, inexorable. Le journal insiste sur les séjours à l’hôpital, les visites chez le médecin et les analyses sanguines dans les laboratoires. Cancer, problème cardiaque et souci pulmonaire sont les compagnons du vieil homme diminué. Cependant, en dépit des alertes, il reste vif et ne renonce pas. Gabriel Matzneff reste d’ailleurs très attaché à la diététique et aux soins corporels. Il fait chaque année des cures et des jeûnes afin de demeurer svelte et séduisant. Il est cependant épicurien et ne résiste pas à une bonne bouteille de vin et à de pantagruéliques repas au restaurant où il se tape la cloche avec ses fidèles amis. Les pages du journal intime recensent à la fois la composition des menus, des plaisirs gustatifs et des rencontres amicales régulières.

    Ce journal est principalement rédigé à Paris et en Italie, à Rome, Venise, Naples et Trieste. Le temps défunt des séjours réguliers à Manille et Bangkok est évoqué au rang des souvenirs doucereux. L’auteur est réputé pour ses chroniques dans lesquelles il défend ses opinions politiques et sociétales souvent iconoclastes. Il est très difficile de le situer, c’est avant tout un homme libre qui affirme ses choix et les assume. Réactionnaire, il déplore le développement et la démocratisation du tourisme. Il écrit ainsi : « non, ce n’est pas Venise que je gourmande ; c’est ce qu’ont fait les Vénitiens de leur ville. Venise devrait être interdite aux ploucs comme le mont Athos est interdit aux femmes. »

    Persuadé de son talent et de sa supériorité vis-à-vis du vulgum pecus il est parfois méprisant et hautain. Parmi ses thèmes de prédilection la fréquentation des églises et la pratique religieuse sont toujours omniprésentes. Ses amis et les dîners avec eux se retrouvent dans ces pages, notamment au restaurant le Bouledogue. L’exercice du journal intime tenu sur une telle durée comprend forcément des redites et des répétitions. Mais cela met en exergue la cohérence d’une personne, la persévérance dans ses idées forces. Au fil des pages le lecteur pioche des pépites, découvre des mots peu usités, jouit des subjonctifs passés, c’est un véritable plaisir littéraire.

    Source : Culture tout azimut, 20 ai 2018

    Tags : Gabriel Matzneff, litérature, La jeune Moabite, pédophilie, mineurs,

  • France : Exception

    Annoncée il y a quelques semaines par le gouvernement français comme la réforme de retraite la plus équitable et universelle en date, la réforme des retraites présentée par le Premier ministre fait de plus en plus la part belle aux exceptions.

    Des exceptions qui justement devaient être gommées mais qui aujourd’hui apparaissent comme autant des défaites du gouvernement d’Emmanuel Macron, incapable de rester ferme sur les changements décidés.

    En effet, face à la contestation, et conformément au cap fixé par Édouard Philippe, le gouvernement a accepté de réaliser plusieurs aménagements de sa réforme des retraites. «On a toujours dit qu’un système universel, ce n’est pas un système uniforme», avait notamment déclaré le Premier ministre.

    Des concessions ont déjà été faites par l’exécutif à différents corps de métier.

    Du côté de la SNCF, le gouvernement a repoussé l’entrée des cheminots dans le nouveau système, qui concernera les personnes nées à partir de 1985 pour les conducteurs au statut, contre 1975, pour une bonne partie de la population, et celles nées à partir de 1980 pour les sédentaires au statut.

    L’âge de départ sera par ailleurs «remonté très progressivement en tenant compte de la durée passée au statut», selon Jean-Pierre Farandou, patron de la SNCF.

    Pour les salariés de la RATP, un calcul des droits acquis fin 2024 sur les six derniers mois avec un coefficient avantageux est proposé et des discussions sur la pénibilité doivent avoir lieu. Pour autant, ces propositions n’ont pas suffi à amadouer la majorité des syndicats, privant Macron de la trêve de Noël appelée de ses vœux.

    Les gendarmes, pompiers, surveillants pénitentiaires ou contrôleurs aériens ont rapidement vu confirmer leur droit à des départs anticipés à 57, voire 52 ans, au titre de leurs «fonctions dangereuses», les policiers se sont mobilisés de leur côté pour obtenir des garanties de l’exécutif.

    «Dès lors qu’ils occupent des fonctions régaliennes de protection de la population et compte tenu des dangers auxquels ils sont exposés, les policiers continueront à bénéficier des dérogations à l’âge de départ à la retraite», a assuré le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner. Soit la possibilité d’ouverture des droits à 52 ans et un départ à la retraite à 57 ans.

    Face à une mobilisation d’ampleur dans l’éducation, le gouvernement a promis de revaloriser les salaires des enseignants, opposés au calcul de leur retraite sur l’ensemble de leur carrière, contre les six derniers mois actuellement. Le niveau des pensions doit être «sanctuarisé» et les revalorisations nécessaires mises en place progressivement à partir de 2021.

    Les syndicats, qui manquent d’éléments concrets, seront reçus par le ministre de l’Éducation nationale la semaine du 13 janvier. Du côté du personnel soignant, en étendant aux fonctionnaires le «compte pénibilité»,
    réservé aux salariés du privé, et en prenant mieux en compte le travail de nuit, 20 à 30 % des infirmières et aides-soignantes pourront partir avant 62 ans, et, au mieux, à 60 ans, assure l’exécutif.

    Ainsi, plus les jours passent et plus la liste des «concessions» et des «exceptions» s’allonge, ôtant à cette réforme sa prétention première d’universalité devant mettre tous les travailleurs français sous le même régime. C’est ainsi un nouveau coup manqué pour Macron qui voit durant son mandat se dérouler la grève la plus longue de l’histoire en France, une grève dont on ne voit par ailleurs toujours pas le bout et qui finit par émailler la fermeté présentée d’abord par le gouvernement.

    Le jour d’Algérie, 31 déc 2019

    Tags : France, Gilets Jaunes, réforme des retraites, SNCF, RATP, transports publics,

  • Le terrorisme d’ou vient il ?

    Nous ne voyons que ce qu’ils veulent bien nous montrer pour nous manipuler. La presse est devenue dans tous les pays du monde un instrument au service du pouvoir auquel elle participe et qui la paie grassement.

    Ce pouvoir développe des stratégies et leur donne une orientation qu’il ne divulgue pas, mais à laquelle il donne une autre image qu’il confie à la presse pour la rendre plausible. Hitler à ouvert la voie dans le domaine de la désinformation, ils le critiquent mais le copient à n’en plus pouvoir et perfectionnent son oeuvre dans tous les domaines. Ils appellent cela la civilisation et ce qui en sort est combattu Ils sont aussi dictateurs que lui sinon plus.

    Les sanctions contre la Russie ne sont que de la provocation. On veut continuer sur la lancée de la guerre froide pour affaiblir cette Russie sortie indemne de la chute de l’Urss et qui tend à la remplacer si l’occident ne fait rien. Le problème n’est pas le communisme, mais le gain de puissance. L’occident doit rester le seul puissant et généraliser sa culture que la Russie ne partage pas totalement. Depuis la guerrre d’Afghanistan, on en cesse de lui chercher des noises. Il y a il est vrai le pétrole et le gaz en mer Caspienne, mais ça ça ne doit pas être trop souvent dit. Il n’y a que les blogs comme le mien, qui peuvent le dire, encore….avant d’être bloqués s’ils deviennent trop connus.

    Les trois jeunes sionistes à la base de l’agression de Gaza ont téléphoné à la police pour l’informer de leur kidnapping. Mais personne n’a entendu cette vérité, car elle aurait permis de déterminer qui les les a réellement enlevés et pourquoi. Mais on en voulait aux palestiniens, puisqu’ils allaient trouver une entente entre eux ce qui dérangeait Israel. Pas impossible que ce soit le Mossad qui ait trucidé ses propres ressortissants pour en accabler le Hamas.

    La suite on la connaît. Plus de 2000 palestiniens tués, en majorité des enfants, des femmes et des vieillards. Bien sûr, tous ceux qui peuvent porter des armes ne vont aps se laisser faire sans riposter, ce qui est depuis la nuit des temps un droit à l’autodéfense, mais qu’on appelle ici terrorisme islamique. Mais pourquoi islamique ?

    Les « négociations » qui se déroulent en Égypte de Sissi visent à couvrir l’insuffisance d’Israël qui n’a pu avancer de beaucoup à Gaza en raison, de la résistance. Le tollé mondial soulevé par son aviation, ses mortiers, ses chars, ses canons, ses missiles engendrait des risques pour les dirigeants. Dans les pourparlers, Israël veut obtenir par l’Égypte ce qu’elle n’a pu obtenir sur le terrain. La reddition des combattants et la destruction de leurs armes. Ils ont dit qu’ils préféraient mourir et leur population est d’accord pour mourir avec eux. Il n’y a pour Israel qu’a préparer des fours crématoires. Comme les combattants palestiniens refusent, israel reprend le pilonage pour les forcer à la reddition quitte à tuer toute la population de gaza. A l’heure actuelle près de 400 enfants ont été tués sa compter ceux qui sont blessé plus ou moins gravement, puisqu’au total il y a dix mille blessés et deux mille morts en majeure partie des femmes, des enfants et des vieillards.

    J’ai posé une question plus haut, Pourquoi le terrorisme est dit islamique, quelle en est la signification ?

    Le terrorisme islamique a été une invention des USA et de la presse qui lui est subordonnée. Lorsqu’en 2001 le Mossad travaillait en URSS, il a découvert le réseau CIA qui allait abattre les tours, le FBI qui a arrêté les agents du Mossad, qui furent relâchés lorsqu’ils ,se présentèrent, fut informé par eux de ce que faisaient les « terroristes ». Mais rien ne fut fait jusqu’à la collision des avions avec les tours. Je voudrais quant à moi qu’on m’explique physiquement, comment un avion qui explose en haut d’une tour la fait s’écrouler jusqu’en bas et qu’elle descende en fumée sans toucher aux autres bâtiments, sans s’incliner sous l’effet de la gravité. Qu’on m’explique aussi pourquoi les 3000 ou 4000 juifs qui travaillaient dans ces tours n’y étaient pas ce jour là. L’effondrement des tours fut l’œuvre d’experts qui ne peuvent travailler sans être vus et donc ce ne peut être des terroristes.

    Le communisme ne permettait pas l’exploitation éhontée de l’homme par l’homme. Il posait des règles morales quant à la propriété et à permis d’assinir quelque peu le système capitaliste en introduisant la lutte, qui autorisa les congés de fin de semaine et annuels outre la diminution du temps de travail. . Le combat contre le communisme qui se trouvait être un danger pour le capital financier, se devait d’être mené et la participation de tous était à l’ordre du jour. On le présente comme un démon et les gens finissent par avaler la pilule et jusqu’à maintenant, elle reste dans le gosier.
    Une fois le terrorisme vaincu, les états unis n’avaient plus d’ennemi pour mobiliser leur peuple et justifier les mesures gouvernementales qu’ils prenaient et qui généraient d’un côté des riches monopolistiques et des pauvres au delà de la pauvreté.

    L’islam dérangeait les plans des riches par ses aspects de lutte contre la richesse excessive, contre le riba, qui est le fait de louer l’argent entre autres ou de réaliser des bénéfices disproportionnés par rapport au risque pris ou de ne pas être juste dans le partage de la richesse produite avec le travailleur.

    L’ennemi tout trouvé pour eux fut l’islam et on décréta la lutte contre lui avant même le 11 septembre.

    Mohamed J.

    Source

    Tags : Terrorisme, Daech, Etat islamique, ISIS, Daesh,

  • Carlos Ghosn disposait d’un double de son passeport français

    TOKYO (Reuters) – Les autorités japonaises permettaient à Carlos Ghosn de disposer d’un double de son passeport français dans un boîtier verrouillé alors qu’il était placé en résidence surveillée, rapporte jeudi la chaîne de télévision publique NHK, apportant un éclairage sur la manière dont l’ex-patron star a réussi à quitter le Japon.

    Les procureurs menaient jeudi une perquisition au domicile de Carlos Ghosn à Tokyo, a indiqué par ailleurs NHK, trois jours après que le patron déchu de Nissan et Renault est parvenu à s’enfuir au Liban alors qu’il était assigné à résidence dans l’attente de son procès en 2020.

    Deux membres de l’entourage de Carlos Ghosn ont dit mercredi à Reuters que l’ancien patron star de l’alliance Renault-Nissan avait été aidé dans sa fuite par une société privée.

    Dans un bref communiqué rendu public mardi, Carlos Ghosn a justifié sa fuite par le traitement qui lui était réservé et a dénoncé une justice japonaise “partiale”.

    Les autorités japonaises n’ont pas officiellement commenté jusqu’à présent la fuite de l’ancien président de Nissan, qu’elles accusent de malversations financières lorsqu’il était à la tête du constructeur japonais. Carlos Ghosn clame son innocence et dénonce un complot visant à l’évincer de Nissan.

    Des représentants à Beyrouth ont fait savoir que Carlos Ghosn, qui possède les nationalités française, libanaise et brésilienne, était entré légalement au Liban muni d’un passeport français.

    Cependant l’un des avocats japonais de l’homme d’affaires a déclaré qu’ils disposaient des trois passeports (français, libanais et brésilien) de leur client, conformément aux termes de son placement en résidence surveillée à Tokyo en avril dernier.

    Il apparaît toutefois que Carlos Ghosn s’était vu délivrer un passeport français de rechange, a rapporté NHK en citant des sources non identifiées, et qu’il en disposait dans les mois qui ont précédé sa fuite.

    D’après la télévision publique japonaise, citant ces sources, l’ancien patron de Nissan était “tenu” d’être muni d’un passeport depuis mai dernier, sans donner plus de détails.

    Au Japon, les ressortissants étrangers doivent se déplacer en permanence munis de leur passeport ou d’une pièce d’identité délivrée par un gouvernement.

    Les avocats de Carlos Ghosn conservaient la clé permettant d’ouvrir le boîtier dans lequel se trouvait le double du passeport français de leur client, a déclaré NHK.

    Aucun commentaire n’a pu être obtenu dans l’immédiat auprès du cabinet de l’avocat de Carlos Ghosn.

    Reuters, 2 jan 2020

    Tags : Carlos Ghosn, renault, Japon, Liban, Turquie, France, évasion,

  • Evasion de Carlos Ghosn : Sept gardes à vue à Istanbul

    Turquie: Sept gardes à vue à Istanbul dans l’affaire de l’évasion de Carlos Ghosn

    AA – Istanbul

    La police turque a interpellé, à Istanbul, sept personnes suspectées d’avoir aidé Carlos Ghosn, ancien patron de Renault-Nissan, à fuir au Liban.

    Ghosn était en détention provisoire à domicile au Japon, où il est sujet à plusieurs affaires de corruptions liées à la période où il dirigeait le groupe Renault-Nissan.

    Le 30 décembre 2019, il s’est échappé de son domicile à Osaka et est arrivé à l’aéroport Ataturk d’Istanbul de manière illégale, avant de rejoindre le Liban, pays dont il est originaire.

    Suite à cela, la police turque a ouvert une enquête.

    Ainsi, 7 personnes, dont 4 pilotes de la compagnie aérienne privée qui a transporté Ghosn, 2 membres du personnel au sol et le directeur d’une société privée de transport de marchandises, ont été placées en garde à vue. (Anadolou)

    Tags : Carlos Ghosn, Japon, évasion, Renault-Nissan, Liban, Turquie, Istanboul,

  • Swissleaks, HSBC, Hollande et Mohamed VI

    Décidément le « chef de guerre » de la Françafrique n’a pas de chance. Au moment où il célébrait la réconciliation de la France avec le Maroc sur fond d’une longue brouille diplomatique de près d’un an – Paris avait eu le malheur d’arrêter un officiel marocain accusé de tortures et d’enregistrer un dépôt de plaintes en France contre de hauts dignitaires marocains pour les mêmes motifs – Le Monde révélait que le roi chérifien, Mohammed VI, avait déposer sur les comptes suisses de la banque britannique HSBC des millions d’euros. En effet, d’après Le Monde, « entre l’automne 2006 et le 31 mars 2007, soit la période couverte par les listings que le quotidien français a pu consulter, « le montant maximal enregistré sur ce compte était de 7,9 millions d’euros ». Or, il est en principe illégal, pour des Marocains résidant au Maroc, de détenir un compte bancaire à l’étranger.

    Sauf si on est le roi, apparemment. Selon Forbes, Mohamed VI dispose d’une fortune de près de 2 milliards d’euros. Et les méthodes d’évasion fiscale ne surprendront pas grand monde au Maroc même si il est de bon ton de ne pas aborder ce genre de sujet pour éviter le passage par la case prison.

    En Françafrique, c’est une méthode usuelle et l’évasion fiscale passe par les pays au largesse fiscale dont la Suisse, le Luxembourg, et…Monaco. Ainsi les Trabelsi sous la dynastie Ben Ali, en fuite au Canada, possédait plus de 26 millions de dollars chez HSBC en Suisse. Par contre concernant le blanchiment d’argent à Monaco, on assiste à une certaine retenue dans le P.A.F. même si le sujet a été traité dans la presse hexagonale (voir plus bas). Allez savoir pourquoi ?

    Souvenons-nous de l’affaire de la « lessiveuse africaine » :

    Le Monde.fr | 16.05.2013

    Par Mathilde Damgé 

    L’ »affaire » ressort jeudi 16 mai dans les médias, avec un article dans Libération. Le quotidien décrit « le vaste système de blanchiment d’argent venu d’Afrique » mis en place par BNP Parisbas Wealth Management Monaco, filiale de la banque dans la Principauté. Auparavant, l’agence Reuters et le Canard enchaîné avaient déjà levé une partie du voile dans cette affaire. En avril dernier, ils relayaient les informations détenues dans un document interne révélant que BNP Paribas n’avait pas exercé suffisamment de contrôles sur les transactions de clients basés en Afrique et sur ses activités de banque privée à Monaco. Jeudi, le procureur de Monaco, Jean-Pierre Dreno, joint par téléphone, reconnaît avoir reçu un signalement concernant des soupçons de réseau de chèques blanchis en Afrique et encaissés à Monaco.

    Concrètement de quoi s’agit-il ? Des touristes français étaient incités à régler leurs achats en chèques, et donc en euros, dans plusieurs pays africains (Madagascar, le Gabon, le Burkina Faso, le Sénégal et la Côte d’Ivoire) sans indiquer l’ordre. Un chèque sans ordre était revendu par le commerçant qui l’avait reçu à quelqu’un désireux de blanchir des revenus peu avouables. Cette personne payait un peu plus cher que la valeur du chèque, indiquée par le touriste en monnaie locale.

    Puis elle confiait ensuite ce chèque, toujours non attribué, à une troisième personne titulaire d’un compte monégasque BNP Paribas, qui inscrivait enfin son nom sur la ligne bénéficiaire. Lui qui était devenu le porteur du chèque versait alors l’équivalent de sa valeur en euros au « blanchisseur », moins, probablement, une petite commission pour ses services.

    COUP DOUBLE POUR LES TRAFIQUANTS

    Coup double pour les trafiquants : sortir de l’argent d’un pays où les réserves de change sont contrôlées, tout en dissimulant des revenus. Libération rapporte les confidences d’un ancien salarié (par ailleurs en procès avec la banque, aux prud’hommes de Monaco, où il conteste son licenciement). « Tous les jours, on recevait des dizaines d’enveloppes Fedex », raconte-t-il.

    « Les assistantes du service Afrique se plaignaient de n’avoir à faire que cela. » Car le système aurait fonctionné à plein régime, un « apporteur d’affaires » malgache ayant ainsi déposé 284 chèques pour un montant de 10,2 millions d’euros, entre 2008 et 2011. L’argent aurait ensuite été transféré sur d’autres comptes en Chine, en Belgique et en Suisse.

    MISSION MALGACHE

    « Pour ouvrir une information, explique Jean-Pierre Dreno, il me faudrait ce fameux rapport interne. Les informations qui nous on été communiquées par l’ancien salarié ont apporté assez peu d’éléments de preuve. Je fonde plus d’espoir sur une enquête de police. »

    Le document en question, un audit interne, transmis à la direction de la banque française en octobre 2011, et qui s’est concentré sur les opérations en lien avec Madagascar, révèle que la filiale monégasque du groupe, BNP Paribas Wealth Management, a accepté d’encaisser plusieurs milliers de chèques en euros émis à Madagascar entre 2008 et 2011, sans vérifier leur origine.

    « Ces opérations irrégulières portaient sur des petits montants unitaires. L’examen des flux effectués par la banque a permis d’identifier une augmentation du nombre de ces opérations, a attiré l’attention du management local de BNP Paribas et a suscité une mission de l’inspection générale de la banque », a déclaré ensuite à Reuters une porte-parole de BNP dans un courrier électronique.

    « Cette mission, qui a pris fin en octobre 2011, a conclu à l’existence d’opérations susceptibles d’être en infraction avec la réglementation du pays de domicile des clients et en conséquence, les quelques dizaines de comptes concernés ont été fermés et les mesures nécessaires ont été prises pour renforcer les contrôles et éviter que ce type d’irrégularités se reproduise », ajoute-t-elle.

    NOUVEAU COUP DUR POUR LA BANQUE

    Certes, l’enquête risque de buter sur le fait que la fraude au contrôle des changes dans les pays africains concernés n’est pas une infraction en Europe. Certes, l’infraction sous-jacente au blanchiment (escroquerie, trafic de stupéfiants…) risque d’être difficile à prouver. Certes, il faudra compter avec les difficultés habituelles des demandes d’entraide judiciaire, en particulier avec des pays qui n’adhèrent pas à la convention contre les drogues et le blanchiment de l’ONU (l’UNODC, Office des Nations unies contre la drogue et le crime)…

    Mais le combat de la principauté n’est pas anodin : « Il y a des prises de guerre qui peuvent être intéressantes, on parle de millions d’euros », confie Jean-Pierre Dreno. Car, quand les sommes gelées sont saisies par la justice, elles sont partagées entre les pays parties prenantes, souvent moitié-moitié.

    Victoire pas seulement financière, mais aussi symbolique, dans un contexte de lutte contre les paradis fiscaux, ce que Monaco se défend d’être depuis que le Rocher a officiellement pris l’engagement de mettre en œuvre les principes de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en matière de transparence et d’échange effectif de renseignements en 2009.

    Dans cette affaire, la banque se défend aujourd’hui en expliquant : « Les pratiques identifiées concernaient des comptes de clients de différents pays africains. Ces comptes étaient liés à une activité commerciale réelle (hôteliers, commerçants…) et pouvaient recevoir des remises de chèques pour faciliter les achats sur place de touristes ou d’expatriés français sans compte dans les banques locales. »

    Quant à savoir si de telles pratiques pourraient toucher d’autres branches de gestion de fortune de BNP Paribas Wealth Management, la banque répond : « Nos procédures en la matière ont été renforcées. »

    C’est un nouveau coup dur pour la banque après l’affaire Luxumbrella, qui avait montré une volonté de dissimulation et d’optimisation fiscale, à tout le moins ; le produit de défiscalisation Luxumbrella a depuis cessé d’être commercialisé.

    Début avril, la banque avait ensuite dû ensuite affronter les révélations Offshore Leaks et la mise au jour que BNP Paribas et Crédit agricole avaient supervisé la création de sociétés offshore dans des paradis fiscaux à la fin des années 1990 et dans les années 2000.

    Onde de chèques à BNP Monaco

    Libération – 15 mai 2013

    Par Nicolas Cori

    La filiale monégasque de la première banque de France aurait mis au point un vaste système de blanchiment d’argent venu d’Afrique. L’affaire, révélée par l’ONG Sherpa, embarrasse le groupe.

    L’évasion fiscale, cela ne concerne pas que les pays riches. En Afrique, les fraudeurs font sortir des milliards de devises du continent. Et, pour les aider, il y a les banques. Ainsi, BNP Paribas Wealth Management Monaco, filiale monégasque de la première banque française, est soupçonnée de blanchiment d’évasion fiscale et de fraude au contrôle des changes au détriment d’au moins quatre pays africains : Madagascar, Gabon, Sénégal, Burkina Faso. Selon Jean Merckaert, de l’association Sherpa, qui a révélé l’affaire et saisi la justice monégasque, « cela pourrait concerner des dizaines, voire plus d’une centaine de millions d’euros ». Un ancien salarié, licencié pour avoir alerté sa hiérarchie sur ces pratiques, conteste aujourd’hui son éviction devant les prud’hommes de Monaco. L’affaire gêne la banque, qui se targue d’être irréprochable en matière éthique.

    Grain de sable. « La lessiveuse africaine », c’est ainsi qu’est surnommé par certains salariés le système astucieux mis en place par BNP Paribas Monaco au début des années 2000. Pour fonctionner, il nécessite la collaboration involontaire de touristes français en voyage en Afrique. Au lieu d’avoir à régler en francs CFA leurs nuits d’hôtel, on leur propose de payer en euros avec leur carnet de chèques, en laissant le nom du bénéficiaire en blanc. Un trafic se met en place : les chèques sont revendus à des compatriotes disposant d’un compte en banque à BNP Paribas Monaco, endossés par ces derniers, et envoyés par courrier à leur banque, qui les encaisse. Pour les participants au trafic, l’intérêt est double : sortir illégalement de l’argent d’Afrique, alors que le contrôle des changes impose de passer par des bureaux de change agréés, et cacher au fisc ses véritables bénéfices commerciaux. Les autorités bancaires françaises, qui gèrent les compensations entre la France et Monaco, n’y voient que du feu : de l’extérieur, les chèques ont l’air de traduire des opérations effectuées en Europe, pas en Afrique.

    Jusqu’en 2011, la « lessiveuse » tourne parfaitement. Au centre du dispositif, les commerciaux de la cellule Afrique de BNP Paribas Monaco, qui se partagent le continent. Pour démarcher de nouveaux clients, ils comptent sur les « apporteurs d’affaires », des hommes d’affaires locaux chargés de faire les rabatteurs. Certains se voient confier le soin de centraliser les chèques. Ainsi, selon un document interne de BNP Paribas, un apporteur d’affaires malgache dépose, entre 2008 et 2011, 284 chèques pour un montant de 10,2 millions d’euros. Et ce n’est pas le client le plus prolifique. A Monaco, on s’organise pour traiter l’afflux de chèques. « Tous les jours, on recevait des dizaines d’enveloppes Fedex, raconte un ancien salarié. Les assistantes du service Afrique se plaignaient de n’avoir à faire que cela. »

    Pendant des années, la pratique prospère, avec la bénédiction de la direction locale. Ainsi, en 2009, le responsable de la cellule Afrique et le chargé de Madagascar sont débauchés par KBL Monaco (la filiale d’une banque privée belge) pour monter une structure équivalente. En réaction, Dominique Roy, directeur général de BNP Paribas Monaco, se déplace à Madagascar pour convaincre les clients de ne pas changer de banque. Pas de chance, en 2011, un grain de sable met à bas ce beau système. Un salarié en bisbille avec sa hiérarchie (qui lui reproche de ne pas être assez rentable et l’a mis au placard) alerte la direction sur la conformité du trafic de chèques. Une mission d’inspection est envoyée à Monaco. Son rapport, datant d’octobre 2011, ne peut que constater l’évidence : « La mission a relevé un nombre important de remises de chèques en provenance de pays africains. Il apparaît que la banque ne maîtrise pas totalement l’arrière-plan économique d’opérations susceptibles d’être en infraction avec la réglementation du pays de domicile des clients. » Et d’ajouter que cela « génère des risques élevés pour la banque en raison de l’inadaptation du dispositif de conformité ». Décision est prise de tout arrêter, mais personne n’est sanctionné. A l’exception du lanceur d’alerte, qui se voit licencier pour « insuffisance de résultat » et « indiscipline ».

    Ménage. Interrogée, la banque reconnaît les faits, mais les minimise. Il s’agissait de « faciliter les achats sur place de touristes ou d’expatriés français sans compte dans les banques locales », explique-t-elle, tout en reconnaissant que, suite au rapport, il a été mis fin à cette pratique « en 2011 et 2012 ». Mais cette histoire inquiète. Fin avril, suite aux révélations de Sherpa, le responsable du Wealth Management de la banque, Vincent Lecomte, s’est rendu à Monaco. Sa mission : s’assurer que le ménage a été bien fait dans les comptes Afrique si la justice s’intéresse de près à l’affaire. Pour l’instant, BNP Paribas peut compter sur la légendaire clémence monégasque. Informé des faits par Sherpa il y a un mois, le parquet de la principauté est resté inactif. « Des investigations vont être menées, assurait hier le procureur général Jean-Pierre Dreno. Mais, au stade actuel, il n’est pas question de saisir un juge d’instruction. »

    Sam La Touche, 9 fév 2015

    Tags : Maroc, François Hollande, HSBC, Swissleaks, off shore, paradis fiscaux,