Catégorie : Monde

  • Comment Omar Bongo est devenu un acteur majeur de la Françafrique

    Le Gabon commémore ce samedi le dixième anniversaire de la disparition de son ancien président, Omar Bongo, qui a gouverné le pays pendant 42 ans. Entretien avec Antoine Glaser, auteur de plusieurs ouvrages sur les relations franco-africaines.
    Omar Bongo, mort le 8 juin 2009, était peu à peu devenu un interlocuteur majeur de Paris, en tant que dirigeant d’une ancienne colonie française riche en ressources pétrolières et l’un des chefs de file de la Françafrique.

    Retour sur cet allié essentiel et encombrant que fut Omar Bongo pour les gouvernements français successifs depuis les années 1960, avec le journaliste Antoine Glaser.

    RFI : Comment qualifieriez-vous les relations que la classe politique française a entretenues avec le Gabonais Omar Bongo ?

    Antoine Glaser : Je dirais qu’elles ont été à la fois essentielles et encombrantes. Essentielles car le Gabon est un pays important pour la France à cause de ses inépuisables ressources. En même temps encombrantes car les relations françaises avec ce pays dirigé depuis 50 ans par le clan Bongo incarnent les pesanteurs de ce qu’on a appelé la « Françafrique ».

    Quand Omar Bongo est arrivé au pouvoir à Libreville au milieu des années 1960, la France cherchait à compenser sa perte des ressources minières algériennes suite à l’indépendance de l’Algérie en 1962. Elle s’est donc tournée vers le Gabon, qu’on appelait à l’époque le « pays PUM » à cause de son sous-sol riche en pétrole, en uranium et en manganèse, trois ressources stratégiques pour un pays industrialisé comme la France.

    Intronisé à la tête du pays par Jacques Foccart, le « Monsieur Afrique » du général de Gaulle, Omar Bongo a indéniablement permis aux entreprises de l’hexagone de se tailler la part du lion dans les ressources gabonaises. La classe politique française a également bénéficié de ces ressources car le dispositif mis en place par Bongo a alimenté au passage les partis politiques français, toutes obédiences comprises. « Le pétrole gabonais arrose l’ensemble du jardin politique de France et de Navarre. Il n’y a pas une fleur qui soit restée à l’écart », m’a dit un homme d’affaires français à l’époque où le pétrole coulait à flots. Cette générosité d’Omar Bongo a été source des turpitudes qui caractérisent les liaisons françafricaines.

    Le général de Gaulle connaissait le potentiel en ressources minières du Gabon. Alors quand le premier président Léon M’Ba est tombé gravement malade en 1965, il lui fallait à la tête du pays quelqu’un en qui il pouvait avoir confiance. Omar Bongo, qui avait été élève officier de réserve dans l’armée de l’air française, affecté au renseignement, avait le profil idéal pour succéder au très loyal M’Ba qui agonisait dans un hôpital français, des suites d’un cancer. Bongo aurait eu même droit à un entretien avec le général en personne, à l’Élysée. Satisfait, le général l’a fait nommer vice-président suite à un habillage constitutionnel. À la mort de Léon M’Ba en novembre 1967, Bongo est devenu président du Gabon.

    Omar Bongo s’est révélé être un tacticien hors pair, oscillant entre clientélisme et poigne de fer sur le plan intérieur et loyauté et volontarisme par rapport à ses parrains de la Françafrique. D’où vient cette intelligence politique, alors que l’homme a commencé sa carrière comme fonctionnaire aux PTT ?

    Il avait occupé de nombreuses fonctions au sein du gouvernement avant d’accéder à la présidence. Il avait impressionné Jacques Foccart par sa mémoire prodigieuse et sa compréhension des enjeux historiques de la période postcoloniale. « Madré », « rusé », « charismatique » sont des termes qui reviennent dans la bouche des observateurs qui ont suivi de près son évolution. Sa grande qualité à mes yeux était d’avoir su gérer avec un égal savoir-faire ce que j’appelle « l’Afrique du jour » et « l’Afrique de la nuit ». Il a négocié avec ses parrains politiques et financiers à l’Élysée, sans devenir leur marionnette, et en même temps il a su s’entendre avec les réseaux ethniques dans son pays, sans le soutien desquels il aurait eu du mal à gouverner et se maintenir au pouvoir pendant quatre décennies.

    La première fois que je l’ai rencontré, j’étais jeune journaliste à La Lettre du Continent. Je venais de publier un article dénonçant les malversations au sein de son entourage, l’instrumentalisation des divisons ethniques du pays et les problèmes de la démocratie. Il m’a toute de suite mis à l’aise en me tutoyant. Il m’a ensuite reproché d’avoir écrit qu’il était issu de l’ethnie minoritaire batéké. « Pourquoi dis-tu que suis téké, je suis aussi obamba », m’a-t-il interpellé. L’homme savait composer avec les différents milieux et établir des ponts avec ceux qui ne partageaient pas ses valeurs ou ses références identitaires, contrairement à d’autres chefs d’État africains qui se laissent « bunkériser » dans leurs milieux.

    Si Omar Bongo est devenu grâce à sa longévité au pouvoir, un élément majeur de la Françafrique, le véritable parrain de ce dispositif en Afrique était le chef d’État ivoirien Houphouët-Boigny. Les deux hommes étaient-ils proches ?

    Je ne crois pas que les deux hommes aient entretenu des relations extrêmement fraternelles ou chaleureuses. Il y avait surtout entre eux une répartition des tâches pour l’opérationnalisation de la Françafrique. Comment définir la Françafrique, simplement ? Disons que c’était un système intégré de réseaux, actifs dans les domaines aussi divers que la vie politique, la linguistique, l’économique et le militaire. Houphouët-Boigny qui se considérait comme sa tête de pont politique, avait élaboré le concept dans une relation franco-africaine étroite. Avec Jacques Foccart, les deux hommes croyaient fermement à une communauté de destin entre la France et l’Afrique. Or, Foccart était à Paris et Houphouët à Abidjan, mais ils restaient en contact en s’entretenant par téléphone tous les mercredis.

    À l’intérieur de ce dispositif, le rôle d’Omar Bongo consistait à organiser et à accueillir dans son pays les opérations militaires secrètes menées par la France en Afrique. Par exemple, c’était bien au Gabon qu’étaient installés les mercenaires de Bob Denard. C’est du Gabon qu’ont décollé en 1967 les avions transportant des armes à destination des sécessionnistes du Biafra (Nigeria), soutenus entre autres par la France et la Côte d’Ivoire. C’est encore à partir du Gabon qu’a été lancée en 1976 une opération de déstabilisation manquée du Bénin sous Mathieu Kérékou. Pour dire simplement, Houphouët-Boigny était la tête pensante de la Françafrique et à Omar Bongo incombait la maîtrise d’œuvre. À lui aussi d’en assurer le financement, grâce à l’argent du pétrole.

    Le nom d’Omar Bongo reste associé à de nombreux scandales financiers et de malversations tels que l’affaire Elf qui a éclaté en 1994 suite à une enquête de la Commission des opérations boursières ou plus récemment l’affaire dite des « biens mal acquis ». Pourtant il n’a jamais été réellement inquiété par la justice française. Pourquoi ?

    L’homme était devenu intouchable à cause de son influence politique. Il a utilisé l’argent du pétrole pour acheter l’amitié et les silences des puissants. Il s’agissait de financements occultes dont les bénéficiaires étaient les partis politiques français. Pendant longtemps, c’était principalement le RPR et les gaullistes qui ont été les récipiendaires de cette manne gabonaises. À partir de l’arrivée de François Mitterrand au pouvoir en 1981, la gauche a eu droit également à des valises remplies de billets de banque. On raconte que le pouvoir socialiste lui aurait témoigné sa gratitude en renvoyant à sa demande le ministre de la coopération Jean-Pierre Cot, dès 1982. Bongo accusait le cabinet du ministre d’avoir transmis des dossiers compromettant le concernant au journaliste Pierre Péan. Le livre commis par ce dernier Affaires africaines (Fayard) comporte des pages particulièrement critiques dénonçant l’alliance des politiques, des pétroliers et des barbouzes au sommet de l’État gabonais.

    En 2008, le président gabonais reviendra à la charge, cette fois avec son homologue Nicolas Sarkozy. Il l’obligera à se séparer de son secrétaire d’État à la coopération, Jean-Marie Bockel, qu’Omar Bongo soupçonnait d’avoir transmis des informations confidentielles sur son patrimoine immobilier et mobilier au juge d’instruction chargé d’instruire le dossier sur les biens mal acquis par le clan Bongo. Nicolas Sarkozy s’empressera d’éteindre la colère du président Bongo en envoyant à Libreville Alain Joyandet, son nouveau ministre, pour le faire adouber par le président Bongo. C’était une véritable humiliation pour Paris qui donnait l’impression de venir faire allégéance à Omar Bongo.

    La Françafrique dont Omar Bongo fut l’un des principaux artisans, a-t-elle survécu à sa disparition en 2009 ?

    Non, ce système d’interdépendance entre les Français et les Africains correspond à une période de l’histoire où, à la faveur de la Guerre froide, Paris avait une très grande marge de manœuvre en Afrique, notamment dans ses anciennes colonies. La Françafrique, c’était la cooptation par Paris des élites francophones et francophiles à des positions de pouvoir en échange de l’accès à des matières premières stratégiques dont la France avait besoin, notamment le pétrole et l’uranium. La Guerre froide était une période particulièrement favorable à ce système de fonctionnement en réseaux mis en place par Jacques Foccart et que Houphouët-Boigny et Omar Bongo ont contrôlé à leur avantage. Or, la période de la Guerre froide terminée, ce système s’est rapidement effondré. Le fait qu’en 2009, Omar Bongo aille se faire soigner dans une clinique à Barcelone – où il meurt le 8 juin – plutôt que de venir à Paris, est bien la preuve de sa défiance à l’égard de la France. La Françafrique est désormais une notion désuète, car l’Afrique s’est mondialisée.

    Nos chers espions en Afrique, par Antoine Glaser. Fayard, 2018, 232 pages, 19 euros.

    Source : RFI

    Tags : Afrique, Gabon, françafrique, Antoine Glaser, Omar Bongo,

  • UA: le Conseil de paix et de sécurité suspend la participation du Soudan à ses activités

    ADDIS-ABEBA – Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) a annoncé jeudi sa décision de suspendre la participation du Soudan à toutes les activités de l’UA jusqu’à la création effective d’une autorité de transition dirigée par des civils.

    Il a décidé de « suspendre, avec effet immédiat, la participation de la République du Soudan à toutes les activités de l’UA jusqu’à la création effective d’une Autorité de transition dirigée par des civils, seule solution pour permettre au Soudan de sortir de la crise actuelle », peut-on lire dans le communiqué de l’UA.

    « Si le Conseil militaire de transition échoue à transmettre le pouvoir à une Autorité de transition dirigée par des civils, le Conseil imposera automatiquement, sans autre délai, des mesures punitives aux personnes et entités entravant la création de l’Autorité de transition dirigée par des civils », ajoute le communiqué.

    Le gouvernement soudanais a déclaré jeudi que 46 personnes avaient été tuées lors de la dispersion d’un sit-in devant le quartier général de l’armée, dans la capitale de Khartoum. L’opposition, quant à elle, a estimé que plus de 100 personnes auraient trouvé la mort.

    Depuis le 6 avril, des milliers de manifestants organisent un sit-in devant le quartier général de l’armée.

    Tags : Soudan, Union africaine, conseil de paix, UA,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 6 juin 2019

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Farhan Haq, Porte-parole adjoint de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Visite du Secrétaire général en Fédération de Russie

    Le Secrétaire général a fait aujourd’hui une déclaration au Forum économique international de Saint-Pétersbourg dans laquelle il a attiré l’attention sur la nécessité de mettre en œuvre les objectifs de développement durable et de réaliser le Programme 2030. Il a noté plusieurs obstacles à la réalisation de ces objectifs dont le ralentissement de la croissance économique et les différends commerciaux.

    Le Secrétaire général a souligné la nécessité de fournir une éducation pour mieux préparer les gens aux emplois du futur, ajoutant que nous devons fonder les choses sur la formation permanente et créer une nouvelle génération de protections sociales pour les gens, nombreux, qui ont du mal à s’adapter. Le Secrétaire général a ajouté que les changements climatiques sont une grave menace qui pèse sur nous et qui limite considérablement notre faculté à réaliser les objectifs de développement durable.

    M. António Guterres a quitté Saint-Pétersbourg pour Moscou, où il doit s’entretenir demain avec le Président Vladimir Putin avant de revenir à New York, ce week-end.

    Madagascar

    La Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence, Mme Ursula Mueller, a terminé sa visite de trois jours à Madagascar, non sans appeler à une action urgente contre les changements climatiques et à un investissement accru pour aider le pays à répondre aux besoins humanitaires aigus et à leurs causes sous-jacentes.

    Mme Mueller a noté que les manifestations climatiques extrêmes sont devenues plus fréquentes et plus intenses à Madagascar; les populations vulnérables payant déjà le coût des changements climatiques.

    Ces 20 dernières années, Madagascar a été frappé par 35 cyclones, 8 inondations et 5 périodes de grave sécheresse, soit trois fois plus que les deux dernières décennies.

    Le pays est en proie à l’insécurité alimentaire et à l’éruption de maladies avec 1,3 million de personnes en insécurité alimentaire grave. L’épidémie de rougeole, qui s’est déclarée en septembre dernier, se poursuit; plus de 1 200 personnes, principalement des enfants, ayant déjà perdu la vie.

    Libye

    L’ONU a reçu des informations selon lesquelles l’hôpital de campagne du district de Tripoli, Al-Swani, aurait été victime d’un bombardement, blessant un médecin et deux membres du personnel. Les détails de l’accident sont encore à vérifier.

    Deux autres ambulances ont été frappées cette semaine, dont une a été complètement détruites mais sans faire de victime.

    Depuis le début des hostilités en avril, on compte parmi les professionnels de la santé,6 morts et 10 blessés. Seize ambulances ont été endommagées ou détruites et trois centres de santé ont été complètement évacués.

    Le taux élevé de ce type d’incidents est une source de grande préoccupation. Le personnel humanitaire ne cesse d’appeler les parties au respect des obligations du droit international humanitaire. Le personnel médical, qui s’emploie à aider les victimes, doit être respecté et protégé en toutes circonstances tout comme les infrastructures de santé et les ambulances.

    Corne de l’Afrique

    Le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, a débloqué hier une somme de 45 millions de dollars du Fonds central pour les interventions d’urgence (CERF) pour aider les populations en Somalie, en Éthiopie et au Kenya confrontées à des pénuries alimentaires après une autre saison à faibles pluies ou de sécheresse.

    La plus grande part des fonds, soit 30 millions de dollars, ira à la Somalie où 2,2 millions de personnes risquent une insécurité alimentaire aigüe d’ici au mois de septembre, ce qui représente 40% de plus qu’au mois de janvier.

    M. Lowcock a rappelé que l’on prévoyait que la Somalie aurait une saison des pluies moyennes cette année, mais il se trouve qu’elle subit la saison la plus sèche depuis presque quatre décennies.

    Avec une sécheresse qui devient un phénomène météorologique récurrent dans la Corne de l’Afrique, le Coordonnateur des secours d’urgence ne cesse d’appeler à une action rapide plus systématique, y compris la libération des fonds, en fonction des alertes rapides.

    Iraq

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) se dit préoccupé par l’impact qu’auraient sur les moyens de subsistance les dizaines de fermes incendiées. Près de 50 cas d’incendie volontaire ont été signalés depuis le mois de mai, surtout à Salah al-Din, à Ninive, à Kirkouk et à Diyala.

    Dans le district de Sinjar, à Ninive, des milliers d’hectares de blé ont été incendiés cette semaine, détruisant la principale source de revenus de plusieurs centaines de familles rentrées chez elles après avoir fui Daech. C’est d’ailleurs ce groupe qui a revendiqué certains des incendies volontaires.

    Les autorités ont du mal à éteindre le feu à cause de l’étendue de la catastrophe, des vents forts et de la canicule.

    MST

    Dans un nouveau rapport, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) signale plus d’un million de nouveaux cas de maladies sexuellement transmissibles (MST) curables parmi les 15-49 ans.

    Ceci porte à plus de 347 millions le nombre des nouveaux cas par an de quatre infections, à savoir, la chlamydia, la gonorrhée, la trichomonase et la syphilis.

    En moyenne, 1 personne sur 25 dans le monde a au moins une de ces quatre infections, selon les derniers chiffres, alors que certaines sont atteintes de plusieurs d’entre elles en même temps.

    L’OMS se dit préoccupée par le manque de progrès dans la lutte contre ces infections et souligne que les chiffres doivent sonner l’alarme pour un effort concerté visant à ce que tout le monde ait accès à la prévention et au traitement.

    Indice des prix des produits alimentaires

    L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a publié aujourd’hui son indice des prix des produits alimentaires qui montre que les prix ont augmenté pour le cinquième mois consécutif principalement à cause de la hausse du prix du fromage et du maïs.

    La hausse des prix a été causée par les inondations et les fortes pluies aux États-Unis, lesquelles ont affecté la production de maïs alors que la sécheresse en Océanie a affecté la production de fromage.

    L’Index était de 172, quatre points au mois de mai, soit une haus(La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Farhan Haq, Porte-parole adjoint de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Visite du Secrétaire général en Fédération de Russie

    Le Secrétaire général a fait aujourd’hui une déclaration au Forum économique international de Saint-Pétersbourg dans laquelle il a attiré l’attention sur la nécessité de mettre en œuvre les objectifs de développement durable et de réaliser le Programme 2030. Il a noté plusieurs obstacles à la réalisation de ces objectifs dont le ralentissement de la croissance économique et les différends commerciaux.

    Le Secrétaire général a souligné la nécessité de fournir une éducation pour mieux préparer les gens aux emplois du futur, ajoutant que nous devons fonder les choses sur la formation permanente et créer une nouvelle génération de protections sociales pour les gens, nombreux, qui ont du mal à s’adapter. Le Secrétaire général a ajouté que les changements climatiques sont une grave menace qui pèse sur nous et qui limite considérablement notre faculté à réaliser les objectifs de développement durable.

    M. António Guterres a quitté Saint-Pétersbourg pour Moscou, où il doit s’entretenir demain avec le Président Vladimir Putin avant de revenir à New York, ce week-end.

    Madagascar

    La Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence, Mme Ursula Mueller, a terminé sa visite de trois jours à Madagascar, non sans appeler à une action urgente contre les changements climatiques et à un investissement accru pour aider le pays à répondre aux besoins humanitaires aigus et à leurs causes sous-jacentes.

    Mme Mueller a noté que les manifestations climatiques extrêmes sont devenues plus fréquentes et plus intenses à Madagascar; les populations vulnérables payant déjà le coût des changements climatiques.

    Ces 20 dernières années, Madagascar a été frappé par 35 cyclones, 8 inondations et 5 périodes de grave sécheresse, soit trois fois plus que les deux dernières décennies.

    Le pays est en proie à l’insécurité alimentaire et à l’éruption de maladies avec 1,3 million de personnes en insécurité alimentaire grave. L’épidémie de rougeole, qui s’est déclarée en septembre dernier, se poursuit; plus de 1 200 personnes, principalement des enfants, ayant déjà perdu la vie.

    Libye

    L’ONU a reçu des informations selon lesquelles l’hôpital de campagne du district de Tripoli, Al-Swani, aurait été victime d’un bombardement, blessant un médecin et deux membres du personnel. Les détails de l’accident sont encore à vérifier.

    Deux autres ambulances ont été frappées cette semaine, dont une a été complètement détruites mais sans faire de victime.

    Depuis le début des hostilités en avril, on compte parmi les professionnels de la santé,6 morts et 10 blessés. Seize ambulances ont été endommagées ou détruites et trois centres de santé ont été complètement évacués.

    Le taux élevé de ce type d’incidents est une source de grande préoccupation. Le personnel humanitaire ne cesse d’appeler les parties au respect des obligations du droit international humanitaire. Le personnel médical, qui s’emploie à aider les victimes, doit être respecté et protégé en toutes circonstances tout comme les infrastructures de santé et les ambulances.

    Corne de l’Afrique

    Le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, a débloqué hier une somme de 45 millions de dollars du Fonds central pour les interventions d’urgence (CERF) pour aider les populations en Somalie, en Éthiopie et au Kenya confrontées à des pénuries alimentaires après une autre saison à faibles pluies ou de sécheresse.

    La plus grande part des fonds, soit 30 millions de dollars, ira à la Somalie où 2,2 millions de personnes risquent une insécurité alimentaire aigüe d’ici au mois de septembre, ce qui représente 40% de plus qu’au mois de janvier.

    M. Lowcock a rappelé que l’on prévoyait que la Somalie aurait une saison des pluies moyennes cette année, mais il se trouve qu’elle subit la saison la plus sèche depuis presque quatre décennies.

    Avec une sécheresse qui devient un phénomène météorologique récurrent dans la Corne de l’Afrique, le Coordonnateur des secours d’urgence ne cesse d’appeler à une action rapide plus systématique, y compris la libération des fonds, en fonction des alertes rapides.

    Iraq

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) se dit préoccupé par l’impact qu’auraient sur les moyens de subsistance les dizaines de fermes incendiées. Près de 50 cas d’incendie volontaire ont été signalés depuis le mois de mai, surtout à Salah al-Din, à Ninive, à Kirkouk et à Diyala.

    Dans le district de Sinjar, à Ninive, des milliers d’hectares de blé ont été incendiés cette semaine, détruisant la principale source de revenus de plusieurs centaines de familles rentrées chez elles après avoir fui Daech. C’est d’ailleurs ce groupe qui a revendiqué certains des incendies volontaires.

    Les autorités ont du mal à éteindre le feu à cause de l’étendue de la catastrophe, des vents forts et de la canicule.

    MST

    Dans un nouveau rapport, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) signale plus d’un million de nouveaux cas de maladies sexuellement transmissibles (MST) curables parmi les 15-49 ans.

    Ceci porte à plus de 347 millions le nombre des nouveaux cas par an de quatre infections, à savoir, la chlamydia, la gonorrhée, la trichomonase et la syphilis.

    En moyenne, 1 personne sur 25 dans le monde a au moins une de ces quatre infections, selon les derniers chiffres, alors que certaines sont atteintes de plusieurs d’entre elles en même temps.

    L’OMS se dit préoccupée par le manque de progrès dans la lutte contre ces infections et souligne que les chiffres doivent sonner l’alarme pour un effort concerté visant à ce que tout le monde ait accès à la prévention et au traitement.

    Indice des prix des produits alimentaires

    L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a publié aujourd’hui son indice des prix des produits alimentaires qui montre que les prix ont augmenté pour le cinquième mois consécutif principalement à cause de la hausse du prix du fromage et du maïs.

    La hausse des prix a été causée par les inondations et les fortes pluies aux États-Unis, lesquelles ont affecté la production de maïs alors que la sécheresse en Océanie a affecté la production de fromage.

    L’Index était de 172, quatre points au mois de mai, soit une hausse de 1,2% par rapport au mois d’avril.

    Contributions

    Saint-Vincent-et-les Grenadines a payé la totalité de sa contribution au budget ordinaire, faisant monter le tableau d’honneur à 103 États Membres.

    se de 1,2% par rapport au mois d’avril.

    Contributions

    Saint-Vincent-et-les Grenadines a payé la totalité de sa contribution au budget ordinaire, faisant monter le tableau d’honneur à 103 États Membres.

    UN PRESS

  • France : Benkirane poursuivi pour diffamation envers Mustafa Adib

    Coup de tonnerre à Paris. La Cour d’appel de Paris renvoie l’ancien chef du gouvernement marocain Abdelillah Benkiran devant une cour de justice française afin qu’il soit jugé (après audition) pour diffamation envers l’ancien capitaine et dissident marocain Mustapha Adib.

    La Cour d’appel casse ainsi une première ordonnance de non-lieu.

    Résumé. Pour faire plaisir au Palais royal, qui suit de très près les mouvements d’Adib, comme nous avons pu le constater dans les papiers « Chris Coleman », Benkiran avait cru bon, le 24/6/2014, de publier sur le site officiel du gouvernement un communiqué traitant l’ancien militaire de « repris de justice notoire ».

    La veille, le 23/6/2014, Adib avait fait irruption à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce de Paris pour tenter de remettre au général Abdelaziz Bennani, inspecteur général des FAR et commandant de la zone Sud (décédé depuis), une orchidée et un mot d’injures.

    Contrairement à ce qu’avait alors avancé la presse marocaine, Adib n’avait pas pu mener à bien son expédition parce qu’il n’avait pu s’approcher du général Bennani.
    Il ne l’avait pas non plus insulté, selon une vidéo publiée par « Demain online ».

    Cette réalité des faits, n’avait pas empêché Benkiran d’injurier Adib dans une inusuelle diatribe peu habituelle pour un chef de gouvernement, en le traitant de « repris de justice notoire ».

    Mais voilà, la Cour d’appel de Paris vient de conclure qu’Adib n’est pas un « repris de justice » et encore moins un « repris de justice notoire » et que les propos proférés par Abdelillah Benkiran sont constitutifs d’un délit de diffamation.

    Résultat : Pour la première fois de l’histoire du Maroc un chef de gouvernement va être jugé pour diffamation en France.

    Nous avons les gouvernants que nous méritons.

    Source : Ali Lmrabet

    Tags : Maroc, Mustafa Adib, Benkirane, France, diffamation,

  • MALI : REPRISE EN MAIN DE BARKHANE

    par Michel LHOMME

    Une dizaine de jihadistes ont été tués ou capturés dans la région du Gourma (centre-est du Mali), frontalière du Burkina Faso, au cours d’une opération aéroterrestre menée vendredi par les militaires français de la force Barkhane, a annoncé mercredi l’état-major.

    L’armée française a parallèlement mené du 20 mai au 3 juin « une opération d’ampleur » avec l’armée burkinabè dans le nord du Burkina Faso, à la frontière avec le Gourma malien, selon la même source.

    Le 31 mai, après avoir observé « un mouvement suspect d’une quinzaine d’individus au nord de Ndaki, dans le Gourma », région-sanctuaire de plusieurs groupes armés, l’armée française a lancé une opération « rassemblant la composante aérienne, les groupes commandos et le groupement tactique aérocombat de la force Barkhane ».

    Après une frappe aérienne conduite par des Mirage 2000, des commandos ont été déposés par hélicoptère. « Une dizaine de terroristes a été mise hors de combat », et « une quantité importante de ressources a été saisie, dont plusieurs motos et de l’armement individuel ».

    Parmi les groupes actifs dans la zone de Ndaki figurent l’Etat islamique au grand Sahara (EIGS) et Ansaroul Islam, accusé de semer la terreur dans le nord du Burkina Faso. En parallèle, 450 militaires de la force française Barkhane ont mené fin mai, pendant près de deux semaines, une opération conjointe « majeure » avec les militaires burkinabè dans le nord du Burkina.

    D’après tous ces communiqués du Ministère de la Défense que nous relayons, cet engagement commun était « une première depuis la signature de l’accord de décembre 2018 » conclu entre Paris et Ouagadougou, prévoyant des interventions militaires françaises au Burkina en soutien des efforts de lutte antiterroriste du gouvernement.

    Après une série d’opérations militaires concentrées pendant un an et demi dans le Liptako, dans le nord-est du Mali, la force française Barkhane a récemment étendu son champ d’action de l’autre côté du fleuve Niger, dans la zone adjacente du Gourma, frontalière du Burkina Faso, le nord du Burkina étant en proie depuis 2015 à une spirale de violences dont les autorités semblent incapables d’enrayer la propagation.

    Rappelons que dans la nuit du 9 au 10 mai, les forces spéciales françaises avaient libéré quatre otages – deux Français en voyage de noce homosexuel (!), une Américaine et une Sud-coréenne – dans le nord du Burkina et que lors de cette opération deux militaires français deux commandos de la marine avaient été tués.

    Source : Metainfos

    Tags : Mali, Barkhane, terrorisme, France,

  • Le marché entre la France et les USA au sujet de la succession au Gabon

    Chers lecteurs, nous avons soumis à nos contacts, la lecture de la visite effectuée par les ambassadeurs Français et Américains, à Marie Madeleine Mborantsuo, la Présidente de la Cour Constitutionnelle Gabonaise. Voici leur avis.

    1. Cette visite était la démonstration qu’en ce qui concerne leurs politiques africaines, la France et les USA ont résolument fait un marché de s’entraider dans leur pré-carrés respectifs.

    2. La France a aidé les USA en Lybie, et les USA ont aidé la France au Mali. La France pille l’Afrique Centrale francophone, quand les USA font de même avec la région des grands lacs par Rwanda interposé.

    3. La France permet aux USA de s’installer militairement au Cameroun et au Gabon en faisant des manœuvre periodiques avec les forces de ces pays ; réponse les USA demandent à leur poulains Rwandais et Ougandais de normaliser leurs relations avec la France. C’est du donnant donnant.

    4. Mais pourquoi ces ambassadeurs ont-ils rendu visite à Mborantsuo ? Parce que pour ces pays, dans l’état actuel des choses, le Gabon marche bien pour leurs intérêts et ils voudraient que tout continue dans le même sens. Pour ces ambassades, Mborantsuo est la garante légale de l’ordre établi tel qu’ils le conçoivent au Gabon et cette dame a besoin de leur aide et soutien pour accoucher d’un autre régime dans la continuité de ce que nous connaissons depuis 1967.

    5. L’Afrique est la dernière frontière économique et politique du monde. Qui conquiert l’Afrique est assuré de dominer le monde. La France et les USA travaillent de concert pour s’assurer des parts du lion. Si cela doit se faire en sacrifiant les libertés fondamentales des Africains, ils n’en ont que cure. C’est la real politik. Le triomphe du réalisme sur le sentimentalisme.

    6. Depuis la fin des élections de 2016, il est clair que la France, les USA et l’Union Européenne aient choisi de faire rempiler Ali Bongo et de passer l’éponge sur ses crimes antidémocratiques.

    7. Avec les incursions de la Russie et de la Chine en Afrique Centrale si riche, les USA et la France ne peuvent risquer leur contrôle de ces régions au nom de la démocratie. Au contraire, y installer des dictatures est un modèle qui a toujours marché pour eux en Afrique en général et au Gabon en particulier.

    Chers lecteurs, d’après nos sources, la démocratie au Gabon n’est même pas le cadet des soucis de la France et des USA pour notre pays, mais plutôt le benjamin. Le plus important pour eux est que les matières premières sortent à des conditions qui leur sont très favorables ; et pour garantir cela, rien de tel que d’y installer une dictature qui leur devra tout. Cela marche depuis 1967 avec les Bongo. La France gère plus de 500 milliards d’euros d’argents appartenant à l’Afrique francophone dans son économie. La même France n’a jusqu’ici qu’accorde à la même Afrique francophone seulement 10 milliards d’euros en aide au développement. Faite le calcul : qui profite de qui ?

    La question fondamentale est : « que faisons-nous pour changer cet état de fait ?

    Quand vous répondrez à cette question, vous vous rapprocherez des solutions et comprendrez pourquoi des gens comme Mborantsuo sont placées à la manœuvre en Afrique francophone.

    Nous ne devons rien lâcher !

    Source : Le Gabon Enervant

    Tags : Gabon, Ali Bongo Ondimba, France, Etats-Unis,

  • La Fondation Merck rencontre la Première Dame de Guinée pour planifier le lancement de leurs programmes dans le pays

    La Fondation Merck formera des médecins dans les domaines du Cancer, du Diabète et de la Fertilité
    CONAKRY, Guinée, 7 juin 2019/ — La Fondation Merck (www.Merck-Foundation.com) lancera ses programmes en partenariat avec la Première Dame de Guinée, en collaboration avec le Ministère de la Santé et le Ministère de l’Information et de la Communication ; La Fondation Merck formera des médecins dans les domaines du Cancer, du Diabète et de la Fertilité pour renforcer les capacités de soins de santé dans le pays ; La Fondation Merck organise une « Formation des Journalistes sur la Santé » et lance un appel à candidatures pour le Prix de Reconnaissance des Médias « Merck Plus Qu’une Mère »

    La Fondation Merck, la branche philanthropique de Merck KGaA Allemagne, a rencontré La Première Dame de Guinée pour planifier le lancement de ses programmes et initiatives dans le pays. La réunion a eu lieu entre La Première Dame de Guinée, S.E. Madame DJENE CONDE et le Dr Rasha Kelej, CEO Merck Foundation.

    La Première Dame de Guinée, S.E. Madame DJENE CONDE et Ambassadrice de Merck Plus Qu’une Mère a soulignée : « La Guinée est prête à accueillir les programmes de la Fondation Merck. Ces programmes vont être très bénéfiques pour notre peuple et pour son bien-être social et économique. La Fondation Merck nous aidera à renforcer les capacités en matière de soins de santé et à briser la stigmatisation liée à l’infertilité dans le pays. »

    La Fondation Merck a nommé La Première Dame de Guinée en tant qu’Ambassadrice de Merck Plus Qu’une Mère en 2017.

    Dr. Rasha Kelej, PDG de la Fondation Merck et présidente de Merck Plus qu’une mère, a déclaré : « Je suis heureuse de travailler en étroite collaboration avec Son Excellence La Première Dame de Guinée. Nous reconnaissons ses grands efforts en tant qu’Ambassadrice de « Merck Plus Qu’une Mère » pour autonomiser les femmes infertiles du pays. Avec le lancement de nos programmes, nous soulignerons notre partenariat à long terme visant à renforcer les capacités en matière de soins de santé et à former des médecins dans les domaines de prise en charge du Cancer, de la Fertilité et du Diabète. »

    La Fondation Merck travaillera en étroite collaboration avec le Bureau de La Première Dame pour soutenir la création du tout premier centre public de FIV dans le pays en fournissant des conseils techniques et une formation au personnel médical et paramédical.

    La Fondation Merck prévoit également d’introduire d’autres initiatives uniques dans le pays afin d’obtenir le changement de culture souhaité en ce qui concerne la stigmatisation liée à l’infertilité.

    « Quelques initiatives incluent l’annonce du Prix de Reconnaissance des Médias ‘Merck Plus Qu’une Mère’ et une Formation des Journalistes sur la Santé en partenariat avec La Première Dame de Guinée, en collaboration avec le Ministère de la Santé et le Ministère de la Communication et de l’Information. Créer des chansons et des films en partenariat avec des artistes locaux afin de lutter contre la stigmatisation liée à l’infertilité et d’éduquer la population de tout le pays. En outre, faire en sorte que l’industrie de la mode transmette à la communauté le message de briser la stigmatisation des femmes infertiles dans la vie quotidienne au travers le Prix de la Mode ‘Merck Plus Qu’une Mère’ », a expliqué le Dr. Rasha Kelej.

    « Une autre initiative innovante consiste à lancer une histoire de dessins animés inspirant destiné aux enfants afin de responsabiliser nos garçons au primaire, de développer un véritable respect pour les femmes et de leur enseigner les valeurs familiales d’amour et de respect, ainsi que peu de faits sur l’infertilité, la prévention et comment s’affecte les hommes et les femmes également », a ajouté le Dr. Rasha Kelej.

    La Fondation Merck a fourni une formation clinique sur la spécialité de la fertilité au cours des deux dernières années et poursuivra ce programme en partenariat avec le ministère de la Santé afin d’améliorer l’accès à des soins de qualité et équitables pour la fertilité dans le pays.

    La Fondation Merck continuera également à inscrire les médecins Guinéens dans le cadre de leur programme de bourses d’études en oncologie d’une durée de deux ans et de programme de Master en tant que contribution à l’amélioration des soins du cancer dans le pays.

    La Fondation Merck continuera également à inscrire les médecins pour son projet « Diabetes Blue Points ».

    Distribué par APO Group pour Merck Foundation.

  • Rapport de situation sur le mouvement Gilets Jaunes. Acte XXIX

    Par le Saker Francophone − Le 4 juin 2019

    Comme nous le pressentions depuis début mai, le tournant que prend le mouvement Gilets Jaunes se confirme. Le nombre de manifestants diminue progressivement, de samedi en samedi, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un noyau dur de quelques milliers de Gjs pour continuer à sporadiquement jouer la mouche du coche du gouvernement Macron. Nombre insuffisant pour vraiment menacer le gouvernement mais encore suffisant pour que Macron n’oublie pas leur slogan : « on est là, Macron ne nous veut pas mais on est là ».

    Parallèlement est en train de prendre forme une formidable et toute nouvelle expérience politique en France, que les Gjs nomment eux-mêmes une « démocratie participative ». Les Français désireux de se réapproprier l’initiative politico-sociale sont en train de le faire sans attendre l’aide ni l’autorisation de quiconque et encore moins du gouvernement. Des initiatives au niveau des villages et communes, des campagnes de promotion auprès du public, des groupes de discussion sur le thème du Grand débat et la mise au point du RIC, des assemblées constituantes et autres initiatives sociales telles que les Jardins du Nous fleurissent partout en France en ce printemps 2019. De même au niveau médiatique, avec Gj magazine, des sites de convergence comme la Ligne Jaune et mêmes des télés comme TVGJ. Toutes ces initiatives permettent aux Français de reprendre espoir en un avenir qu’ils pourront forger eux-mêmes. Un véritable Printemps français est en train de se dérouler loin des micros et des caméras grand public qui préfèrent ne pas montrer de telles initiatives aux moutons qui dorment encore, car cela pourraient les réveiller. Bien sûr, dans de telles conditions, ces fleurs printanières mettront plusieurs années à se transformer en fruits. Mais je ne doute pas qu’elles y parviennent, la motivation est trop forte. Donnons leur juste le temps de mûrir dans l’ombre.

    Nous estimons donc que nos Rapport de situation du mouvement des Gilets jaunes n’ont plus beaucoup d’intérêt car nous n’en sommes plus à une phase d’observation passive maintenant mais de participation active à l’une ou plusieurs de ces initiatives de renouveau politique. Pour les infos spécifiques au mouvement je vous renvoie aux différents médias et autre comptes Facebook/twitter/telegram Gjs.

    Voici donc le dernier Rapport de situation Gj du Saker Francophone.

    La vie des Gjs

    Brigitte Sebbah, chercheuse en sciences sociales à l’université Paul Sabatier de Toulouse le confirme « le mouvement ne s’essouffle pas, il se transforme».

    Le compte Twitter de Gilets Jaunes Magazine est suspendu. Ils ne savent pas pourquoi.

    Nouvelle initiative de style Gj, Les Jardins du Nous. « Un Jardinier du Nous est une personne qui cultive la coopération dans un ou plusieurs collectifs (ex : association, habitat partagé, entreprise, collectivité, etc.) auxquels il ou elle participe. Il ou elle partage le fruit de ses expériences avec ses pairs pour apprendre ensemble, créer des communs pédagogiques et soutenir la transition démocratique. ». Une des dernières initiatives de l’Université du Nous qui « existe pour m’apprendre à coopérer et contribuer avec tous les acteurs volontaires à une transition sociétale. ». Voici leur site internet.

    Vidéo de l’Appel du citoyen pour une Sortie démocratique du Grand débat, un nouveau collectif comme il en fleurit tant en ce printemps jaune.

    Pour vous donner un avant goût de ce qu’est une assemblée constituante en voici une vue de l’intérieur.

    L’acte XXIX

    9 500 manifestants dans toute la France selon le gouvernement, 23 600 pour le Nombre Jaune et 40 000 selon le syndicat France-Police en colère.

    Le nombre de manifestants baisse encore pour cet acte, un bon 20 à 30% de baisse par rapport à l’acte XXVIII, et entérine la fin proche des grands « rassemblements du samedi ». Comme le constate Eric Drouet « ce genre de mobilisation ne dérange plus personne et donc n’aboutira plus à rien ». Pour autant, « les Gilets jaunes vont faire d’autres types d’actions. Que je trouve très bien en plus », poursuit-il, évoquant notamment des blocages de raffineries ou des péages gratuits.

    Face à cette baisse, les intellectuels du mouvement, comme Francois Boulo, se demandent « que faire maintenant ? »

    Les Gilets jaunes ont organisé ce dimanche 2 juin une « marche des mutilés » à Paris qui a rassemblé les manifestants blessés par les forces de l’ordre.

    Pas une victoire pour autant pour Macron
    Après Castaner et son « attaque de la Salpêtrière », C’est Schiappa qui est prise en flagrant délit de fausses accusations. Devant les télés du pays elle raconte qu’une quarantaine de Gjs ont fait preuve « d’une extrême violence et ont proféré des menaces de mort » devant son domicile en pleine nuit. Un moment plus tard, une vidéo de la scène, tournée par un des manifestants, est publiée sur les réseaux. Elle montre un groupe de manifestants chantant et criant des slogans. Pas de menaces de mort ni de violences. Cette vidéo faisant un buzz sur les réseaux, elle sera vite censurée. De plus Schiappa menace de porter plainte pour atteinte à la vie privée si quelqu’un la diffuse. Bref, encore une bavure vite couverte. Pourtant, même le rapport de police dément sa version des faits.

    « Beaucoup de choses ont été réalisées depuis le début du mouvement. Aujourd’hui, je considère que ces manifestations n’ont plus lieu d’être », a déclaré dans ce contexte Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, invitée du Grand rendez-vous d’Europe 1. « Il n’y a plus de débouché politique » au mouvement, a-t-elle souligné. Au moment où les initiatives politiques Gjs fleurissent, on ne peut que constater l’éternel aveuglement de ce gouvernement.

    Et pour ceux qui doutent encore de l’état d’esprit régnant au sein de LREM, voici la déclaration d’un nouvel eurodéputé de ce parti : « Un maire qui sera réélu sans l’apport de La République en marche et du Modem sera un ennemi du président », a déclaré de manière radicale le nouvel eurodéputé de La République en marche, Gilles Boyer, le 30 mai sur Europe 1.

    La température monte entre le gouvernement et la police depuis que le procureur de Paris a annoncé que « des policiers seront envoyés en correctionnelle ». Du coup le 1er ministre cherche à calmer le jeu en déclarant : « J’ai toute confiance dans les policiers et gendarmes de ce pays […]. Nous savons qu’ils ont employé la force de manière proportionnée dans la plupart des cas ».

    Il semble qu’une « culture du bradage des biens collectifs » se soit installée en France. « L’ancien procureur général de la Cour des comptes Gilles Johanet a envoyé le 14 mai 2019 une lettre aux ministres de la Culture et des Affaires étrangères dans laquelle il signalait des irrégularités et le caractère financièrement préjudiciable de l’accord de 2018, a annoncé Le Canard Enchaîné, en possession de ce texte intitulé « Contrat de licence entre le Louvre et le gouvernement des Émirats arabes unis … Ce contrat, qui lèse manifestement les intérêts financiers du Louvre, n’a pas été soumis à l’approbation préalable du conseil d’administration ce qui constitue une irrégularité au regard des règles internes de l’établissement, cite le média. »

    Une justice accélérée pour les Gjs et au ralenti pour la police
    Les défauts d’une procédure expéditive. Les groupe de Gjs ayant défoncé le portail d’un ministère ont vu leur procès annulé pour faute de procédure, les plaignants n’ayant pas pu avoir accès à leur avocat suffisamment tôt.

    « Condamné à 4 mois de prison ferme aménageable pour être l’organisateur de la manifestation de Strasbourg le 27 avril 2019. Preuve : avoir relayé l’annonce de l’évènement sur mon Facebook. Le procureur de la république m’ayant considéré comme une personne dangereuse je suis aussi condamné à 6 mois d’interdiction de manifester !! ». Pourtant, je me souviens que le Conseil constitutionnel avait censuré l’interdiction administrative de manifester.

    « David B. qui habite à Vaas (72) a déposé plainte contre des violences policières commises lors d’une manifestation au Mans, il a été placé en garde à vue ce mardi 28 mai. Son épouse Vanina explique qu’ils ont été molestés et gazés par les policiers et qu’ils ont déposé une plainte chacun sans avoir eu de nouvelles ! Le mari qui devait être auditionné a été placé en garde à vue hier. Nos confrères d’Actu.fr qui ont contacté le procureur pour en savoir plus sur cette affaire ont essuyé un refus de communication de la part du parquet ! ».

    Bon tComme nous le pressentions depuis début mai, le tournant que prend le mouvement Gilets Jaunes se confirme. Le nombre de manifestants diminue progressivement, de samedi en samedi, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un noyau dur de quelques milliers de Gjs pour continuer à sporadiquement jouer la mouche du coche du gouvernement Macron. Nombre insuffisant pour vraiment menacer le gouvernement mais encore suffisant pour que Macron n’oublie pas leur slogan : « on est là, Macron ne nous veut pas mais on est là ».

    Parallèlement est en train de prendre forme une formidable et toute nouvelle expérience politique en France, que les Gjs nomment eux-mêmes une « démocratie participative ». Les Français désireux de se réapproprier l’initiative politico-sociale sont en train de le faire sans attendre l’aide ni l’autorisation de quiconque et encore moins du gouvernement. Des initiatives au niveau des villages et communes, des campagnes de promotion auprès du public, des groupes de discussion sur le thème du Grand débat et la mise au point du RIC, des assemblées constituantes et autres initiatives sociales telles que les Jardins du Nous fleurissent partout en France en ce printemps 2019. De même au niveau médiatique, avec Gj magazine, des sites de convergence comme la Ligne Jaune et mêmes des télés comme TVGJ. Toutes ces initiatives permettent aux Français de reprendre espoir en un avenir qu’ils pourront forger eux-mêmes. Un véritable Printemps français est en train de se dérouler loin des micros et des caméras grand public qui préfèrent ne pas montrer de telles initiatives aux moutons qui dorment encore, car cela pourraient les réveiller. Bien sûr, dans de telles conditions, ces fleurs printanières mettront plusieurs années à se transformer en fruits. Mais je ne doute pas qu’elles y parviennent, la motivation est trop forte. Donnons leur juste le temps de mûrir dans l’ombre.

    Nous estimons donc que nos Rapport de situation du mouvement des Gilets jaunes n’ont plus beaucoup d’intérêt car nous n’en sommes plus à une phase d’observation passive maintenant mais de participation active à l’une ou plusieurs de ces initiatives de renouveau politique. Pour les infos spécifiques au mouvement je vous renvoie aux différents médias et autre comptes Facebook/twitter/telegram Gjs.

    Voici donc le dernier Rapport de situation Gj du Saker Francophone.

    La vie des Gjs
    Brigitte Sebbah, chercheuse en sciences sociales à l’université Paul Sabatier de Toulouse le confirme « le mouvement ne s’essouffle pas, il se transforme ».

    Le compte Twitter de Gilets Jaunes Magazine est suspendu. Ils ne savent pas pourquoi.

    Nouvelle initiative de style Gj, Les Jardins du Nous. « Un Jardinier du Nous est une personne qui cultive la coopération dans un ou plusieurs collectifs (ex : association, habitat partagé, entreprise, collectivité, etc.) auxquels il ou elle participe. Il ou elle partage le fruit de ses expériences avec ses pairs pour apprendre ensemble, créer des communs pédagogiques et soutenir la transition démocratique. ». Une des dernières initiatives de l’Université du Nous qui « existe pour m’apprendre à coopérer et contribuer avec tous les acteurs volontaires à une transition sociétale. ». Voici leur site internet.

    Vidéo de l’Appel du citoyen pour une Sortie démocratique du Grand débat, un nouveau collectif comme il en fleurit tant en ce printemps jaune.

    Pour vous donner un avant goût de ce qu’est une assemblée constituante en voici une vue de l’intérieur.

    L’acte XXIX
    9 500 manifestants dans toute la France selon le gouvernement, 23 600 pour le Nombre Jaune et 40 000 selon le syndicat France-Police en colère.

    Le nombre de manifestants baisse encore pour cet acte, un bon 20 à 30% de baisse par rapport à l’acte XXVIII, et entérine la fin proche des grands « rassemblements du samedi ». Comme le constate Eric Drouet « ce genre de mobilisation ne dérange plus personne et donc n’aboutira plus à rien ». Pour autant, « les Gilets jaunes vont faire d’autres types d’actions. Que je trouve très bien en plus », poursuit-il, évoquant notamment des blocages de raffineries ou des péages gratuits.

    Face à cette baisse, les intellectuels du mouvement, comme Francois Boulo, se demandent « que faire maintenant ? »

    Les Gilets jaunes ont organisé ce dimanche 2 juin une « marche des mutilés » à Paris qui a rassemblé les manifestants blessés par les forces de l’ordre.

    Pas une victoire pour autant pour Macron
    Après Castaner et son « attaque de la Salpêtrière », C’est Schiappa qui est prise en flagrant délit de fausses accusations. Devant les télés du pays elle raconte qu’une quarantaine de Gjs ont fait preuve « d’une extrême violence et ont proféré des menaces de mort » devant son domicile en pleine nuit. Un moment plus tard, une vidéo de la scène, tournée par un des manifestants, est publiée sur les réseaux. Elle montre un groupe de manifestants chantant et criant des slogans. Pas de menaces de mort ni de violences. Cette vidéo faisant un buzz sur les réseaux, elle sera vite censurée. De plus Schiappa menace de porter plainte pour atteinte à la vie privée si quelqu’un la diffuse. Bref, encore une bavure vite couverte. Pourtant, même le rapport de police dément sa version des faits.

    « Beaucoup de choses ont été réalisées depuis le début du mouvement. Aujourd’hui, je considère que ces manifestations n’ont plus lieu d’être », a déclaré dans ce contexte Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, invitée du Grand rendez-vous d’Europe 1. « Il n’y a plus de débouché politique » au mouvement, a-t-elle souligné. Au moment où les initiatives politiques Gjs fleurissent, on ne peut que constater l’éternel aveuglement de ce gouvernement.

    Et pour ceux qui doutent encore de l’état d’esprit régnant au sein de LREM, voici la déclaration d’un nouvel eurodéputé de ce parti : « Un maire qui sera réélu sans l’apport de La République en marche et du Modem sera un ennemi du président », a déclaré de manière radicale le nouvel eurodéputé de La République en marche, Gilles Boyer, le 30 mai sur Europe 1.

    La température monte entre le gouvernement et la police depuis que le procureur de Paris a annoncé que « des policiers seront envoyés en correctionnelle ». Du coup le 1er ministre cherche à calmer le jeu en déclarant : « J’ai toute confiance dans les policiers et gendarmes de ce pays […]. Nous savons qu’ils ont employé la force de manière proportionnée dans la plupart des cas ».

    Il semble qu’une « culture du bradage des biens collectifs » se soit installée en France. « L’ancien procureur général de la Cour des comptes Gilles Johanet a envoyé le 14 mai 2019 une lettre aux ministres de la Culture et des Affaires étrangères dans laquelle il signalait des irrégularités et le caractère financièrement préjudiciable de l’accord de 2018, a annoncé Le Canard Enchaîné, en possession de ce texte intitulé « Contrat de licence entre le Louvre et le gouvernement des Émirats arabes unis … Ce contrat, qui lèse manifestement les intérêts financiers du Louvre, n’a pas été soumis à l’approbation préalable du conseil d’administration ce qui constitue une irrégularité au regard des règles internes de l’établissement, cite le média. »

    Une justice accélérée pour les Gjs et au ralenti pour la police
    Les défauts d’une procédure expéditive. Les groupe de Gjs ayant défoncé le portail d’un ministère ont vu leur procès annulé pour faute de procédure, les plaignants n’ayant pas pu avoir accès à leur avocat suffisamment tôt.

    « Condamné à 4 mois de prison ferme aménageable pour être l’organisateur de la manifestation de Strasbourg le 27 avril 2019. Preuve : avoir relayé l’annonce de l’évènement sur mon Facebook. Le procureur de la république m’ayant considéré comme une personne dangereuse je suis aussi condamné à 6 mois d’interdiction de manifester !! ». Pourtant, je me souviens que le Conseil constitutionnel avait censuré l’interdiction administrative de manifester.

    « David B. qui habite à Vaas (72) a déposé plainte contre des violences policières commises lors d’une manifestation au Mans, il a été placé en garde à vue ce mardi 28 mai. Son épouse Vanina explique qu’ils ont été molestés et gazés par les policiers et qu’ils ont déposé une plainte chacun sans avoir eu de nouvelles ! Le mari qui devait être auditionné a été placé en garde à vue hier. Nos confrères d’Actu.fr qui ont contacté le procureur pour en savoir plus sur cette affaire ont essuyé un refus de communication de la part du parquet ! ».

    Bon travail politique à tous.

    Le Saker Francophone

    ravail politique à tous.

    Le Saker Francophone

    Tags : France, Macron, Emmanuel Macron, Brigitte Macron, gilets jaunes,

  • Arrestation du président de la CAF à Paris

    Le président de la Confédération africaine de football (CAF) Ahmad Ahmad a été interpellé ce jeudi matin dans un hôtel à Paris, où il séjournait pour assister au congrès de la FIFA.

    Ahmad Ahmad a été interpellé ce jeudi matin vers 8h30 à l’hôtel de Berri, à Paris, pour être entendu par les services de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), selon le journal Jeune Afrique.

    Cette interpellation serait liée au contrat rompu unilatéralement par la CAF avec l’équipementier allemand Puma pour s’engager avec la société Technical Steel, basée à La Seyne-sur-Mer (France), selon la même source.

    Une signature de contrat qui, selon l’ex-secrétaire général de l’instance continentale Amr Fahmy, aurait été favorisée par la proximité entre Ahmad Ahmad et un des dirigeants de l’entreprise française, et dont le surcoût atteindrait 830 000 dollars (739 000 euros). « Toutes les décisions ont été prises de manière collégiale » et « transparente », s’était défendu mi-avril le patron du foot africain.

    CAF: Ahmad Ahmad répond aux accusations de corruption et de harcèlement sexuel

    L’arrestation intervient alors qu’Ahmad Ahmad se trouvait à Paris pour assister au congrès de la FIFA, qui a abouti à la réélection du président Gianni Infantino.

    Rappelons que la Confédération africaine de football (CAF) était au centre d’un scandale sans précédent suite à l’arrêt du match retour de la finale de la Ligue des Champions d’Afrique entre l’Espérance Sportive de Tunis (EST) et le WA Casablanca.

    Un arrêt provoqué par la non-validation du but égalisateur du WAC en raison d’un problème lié à l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR).

    Au cœur de la polémique, la CAF a décidé mercredi soir de faire rejouer le match dans un pays neutre et demandé au vainqueur (ES Tunis) de rendre le trophée et les médailles décernées aux joueurs et au staff technique.

    Cette décision n’a pas été du goût des Tunisiens qui ont annoncé leur intention de saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS).

    A quelques jours du coup d’envoi de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des Nations qu’abrite l’Égypte, l’Instance de football africain vient d’être secoué par un autre scandale pour lequel son président, le Malgache Ahmad Ahmad a été arrêté ce jeudi à Paris.

    Echourouk ONline

    Tags : CAF, Ahmad Ahmad, football, Tribunal arbitral du sport, corruption,

  • DHL étend sa plateforme d’e-commerce à de nouveaux marchés africains suite à son succès initial

    La plateforme a été déployée dans neuf autres pays d’Afrique subsaharienne

    LE CAP, Afrique du Sud, 6 juin 2019/ — DHL Africa eShop a enregistré un croissance impressionnante au cours des sept premières semaines ; La plateforme a été déployée dans neuf autres pays d’Afrique subsaharienne ; Une demande croissante de services de détail en ligne contribue à encourager la croissance.

    Suite au succès de l’application DHL Africa eShop (www.Africa-eShop.DHL) dans 11 pays d’Afrique subsaharienne, DHL Express a annoncé que sa plateforme novatrice mobile et bureautique vient d’être déployée dans 9 nouveaux pays du continent.

    Hennie Heymans, PDG de DHL Express pour l’Afrique subsaharienne, affirme avoir relevé une croissance impressionnante de l’utilisation de l’application DHL Africa eShop, depuis sa mise à en ligne en Afrique du Sud, au Nigéria, au Kenya, à l’île Maurice, au Ghana, au Sénégal, au Rwanda, au Malawi, au Botswana, en Sierra Leone et en Ouganda en avril dernier.

    “L’adoption et l’utilisation de cette plateforme au cours des sept dernières semaines ont été incroyables, marquées par une croissance exponentielle du nombre d’abonnés et de commandes physiques. Sur la base de cette croissance rapide et du retour d’information positif que nous avons reçu du marché, DHL Express a décidé de passer au plus vite à la phase suivante de son déploiement. La plateforme est désormais opérationnelle pour les consommateurs résidant au Cameroun, en République Démocratique du Congo, en Côte d’Ivoire, au Gabon, en Gambie, à Madagascar, au Mozambique, en Tanzanie et en Zambie.”

    L’application DHL Africa eShop permet aux consommateurs africains d’effectuer leurs achats directement auprès de plus de 200 détaillants basés aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, et de faire livrer leurs achats à leur domicile par DHL Express. Cette solution a été développée en partenariat avec Link Commerce – une division de Mall for Africa.

    M. Heymans fait remarquer que la demande de services de détail de calibre mondial est en hausse en Afrique. “Comme l’indique un rapport du McKinsey Global Institute, l’Afrique possède un marché de consommation de classe moyenne à forte croissance, qui adopte l’Internet à un rythme effarant. On prévoit que d’ici 2025, la pénétration du marché de l’Internet atteigne approximativement 50% pour le continent africain, avec environ 360 millions de smartphones en circulation. L’application DHL Africa eShop fournit la solution idéale qui permet aux consommateurs africains d’accéder aux marques mondiales.

    L’application DHL Africa eShop offre aux consommateurs africains un accès sans précédent aux détaillants internationaux sur une plateforme facile à utiliser, très pratique et rapide. Elle permet également à de nombreuses marques mondiales d’établir des liens avec le marché captif africain – des marchés souvent été négligés, pour avoir été perçus comme hautement complexes et incertains.

    “En qualité de chef de file mondial de la logistique express, DHL est bien placé pour mettre en relation les consommateurs africains et ces marques mondiales passionnantes. Nous nous engageons à encourager la croissance de l’e-commerce sur le continent sur tous les fronts. Nous travaillons avec des milliers de marques d’e-commerce en Afrique, que nous aidons à atteindre une clientèle mondiale. Désormais, grâce à notre DHL Africa eShop, nous relions également les consommateurs africains aux marques mondiales,” conclut M. Heymans.

    Distribué par APO Group pour Deutsche Post DHL.

    Tags : DHL, Africa, afrique, transports, colis,