Catégorie : Monde

  • L’Ambassade des Etats-Unis Promeut l’Education des Filles aux Sciences et aux Arts

    L’initiative SHE’s GREAT BENIN est un projet pilote pour un programme beaucoup plus vaste prévu cet été

    COTONOU, Bénin, 16 mai 2019/ — Le Directeur des Affaires Publiques de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique près le Bénin, Kanishka Gangopadhyay, la Présidente Directrice Générale de l’organisation IREX, Kristin Lord, et la Ministre de l’Economie Numérique et de la Communication, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, ont lancé le programme SHE’s GREAT BENIN, le lundi 15 Avril 2019 dans les locaux de Sèmè City à Cotonou.

    SHE’s GREAT BENIN est une initiative de l’organisation américaine IREX, en collaboration avec l’Ambassade et Sèmè City, qui offre aux filles et jeunes femmes béninoises des compétences et des opportunités dans les domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie, de l’art et du dessin, et des mathématiques (STEAM). Le programme est financé par le Bureau du Département d’Etat chargé des questions relatives aux femmes au niveau mondial et vise à lutter contre la violence basée sur le genre et les pratiques culturelles néfastes, tout en renforçant le leadership et la prise de décisions chez les filles.

    SHE’s GREAT BENIN consistera en des camps STEAM pour permettre aux filles et garçons béninois de renforcer leurs connaissances des carrières STEAM et d’interagir avec des mentors dans des domaines connexes.

    Le Directeur des Affaires Publiques de l’Ambassade des Etats-Unis, Kanishka Gangopadhyay, a rappelé que l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Bénin, et le gouvernement américain dans son ensemble, se sont engagés à promouvoir la participation des femmes et des filles dans ces domaines essentiels au développement durable. « En formant des jeunes femmes dans ces domaines cruciaux, nous leur donnons les compétences nécessaires pour réussir à l’avenir, » at-il ajouté.

    La Présidente Directrice Générale de IREX, Kristin Lord, a salué l’implication du Ministère de l’Enseignement Secondaire et du Ministère de l’Economie Numérique et de la Communication, pour l’aboutissement du programme SHE’s GREAT BENIN. Madame Lord a ajouté que ce programme accompagne l’émergence d’une nouvelle génération de femmes talentueuses.

    La Ministre de l’Economie Numérique et de la Communication, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, a déclaré qu’il existe toujours un écart entre les hommes et les femmes dans les domaines des sciences et des technologies, même si cet écart a tendance à se réduire. « Changer les mentalités sur le rôle des femmes est donc indispensable pour augmenter le nombre de celles-ci dans les domaines scientifiques. C’est à cet effet que l’activité de ce jour me parait opportune, car elle permet aux élèves et enseignants que vous êtes de devenir des pionniers du programme de promotion des STEAM dans vos collèges respectifs, » a ajouté la Ministre en s’adressant aux participants.

    L’initiative SHE’s GREAT BENIN est un projet pilote pour un programme beaucoup plus vaste prévu cet été, et qui permettra de former encore plus de jeunes femmes et filles dans les domaines STEAM.

    Distribué par APO Group pour U.S. Embassy Cotonou – Benin.

    Tags : Afrique, femmes, Bénin She’s great Benin, travail, égalité des sexes,

  • RDC : manque de budget pour des enterrements sécurisés et dignes (ONU)

    Selon le site d’informations des Nations Unies, il ne resterait que deux semaines d’activités d’enterrement digne et sécurisé des personnes décédés par l’épidémie d’Ebola au Congo. Il y a un manque de 16 millions de dollars dans le financement de cette opération.

    Un partenaire de l’ONU, la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge prévient que les fonds dont elle dispose pour poursuivre des enterrements sécurisés et dignes ne couvrent encore que deux semaines, registrant un déficit de 16 millions de dollars et une augmentation des infections.

    Selon Le Monde, l’épidémie a laissé plus de 1100 morts, des centres de traitement de la maladie ont été attaqués et, l’ONU dénonce le « délire total » des rumeurs.

    Tags : Congo, RDC, Ebola, épidémie, enterrement,

  • Cette drôle de campagne européenne

    Il y a 34 listes en France, ça donne le tournis. Ces derniers jours, les panneaux électoraux ont été installés le long des futurs bureaux de vote.

    Bizarrement, les odieux propagandistes du mythe du « Grand Remplacement » ont eu le droit à leur liste, incarné par Renaud Camus.

    Sans surprise, LREM refait son chantage au FN malgré ses prises de positions factuellement xénophobes à l’encontre des migrants.

    Bizarrement, la droite tient sa place autour de Bellamy, le jeune bourgeois ultra-conservateur auquel même Estrosi a fini par se rallier.

    Sans surprise, à gauche, chacun y va de ses petites piques contre ses plus proches voisins. A ce petit jeu là, les candidats insoumis sont plus économes ou avares en vacheries. Manon Aubry suit son chemin, merci à elle.

    Bizarrement, l’UDI fait chambre à part (qui ça ?).

    Sans surprise, les médias ont peu parlé d’Europe; LREM a peu parlé d’Europe et caché son programme. le RN a braillé contre l’Europe mais caché son effroyable et inefficace bilan.

    Bizarrement, EELV fait des clins d’oeil à l’électorat macroniste (« écologie pragmatique », « rapprochement des régimes des fonctionnaires et du privé ») et les macronistes font des clins d’oeil appuyés aux sympathisants écolos en verdissant leur discours. Et Le PS moribonds veut chiper la place de EELV, mais ses alliés européens voudraient adhérer au même groupe que les macronistes (vous avez compris ?).

    Sans surprise, la campagne insoumise a été calme, argumentée avec un programme plus détaillée et dévoilée plus tôt que les autres principaux partis. Mais parlez de programme en pleine campagne… qui donc s’en soucie ?

    Source : Les coulisses de Juan, 16 mai 2019

    Tags : France, élections européennes, Sarkozy, Macron, LREM, EELV, PS, UDI, FN, gauche, droite,

  • Gabon : Mais de quoi parlez-vous loesque vous appelez à la négociation?

    Et comme ça, aujourd’hui on veut nous parler de dialogue ou de négociation avec les criminels notoires !?!

    Ceux-là même qui à chaque élection présidentielle, trichent pour se maintenir au pouvoir mais bien plus, tuent impunément nos frères et sœurs, nos enfants, violent nos droits, emprisonnent et commettent des forfaits inimaginables …

    Pire encore pour des supposés bantous, n’ont même pas accordé à nos morts des sépultures décentes préférant des charniers comme s’ils avaient à faire à des animaux !

    Ces démons-là car c’est comme cela qu’il faut les nommer, ont érigé la mendicité comme système pour soumettre les consciences et maintenir le peuple dans une forme d’obéissance pour ne pas dire de servitude.

    Ce régime use à chaque fois des mêmes stratagèmes qui consistent à acheter la paix et la concorde après avoir massacré et commis l’infamie.

    Et aujourd’hui on nous dit que c’est nous résistants qui entretenons le clivage et l’intolérance entre les gabonais.

    Les hommes qui composent le régime des Bongo-pdg ne résument pas tout le peuple gabonais.

    Notre préoccupation n’est pas tant les relations entre gabonais que la question du pouvoir usurpé et la justice qui doit être rendue contre ceux-là qui s’y maintiennent coûte que coûte.

    La question ici n’est pas seulement politique avec sa perspective partisane mais bien plus, elle relève du paradigme citoyen et patriotique qui commande à tous un sursaut. C’est le peuple qui majoritairement s’érige contre ce régime et pas une confrontation entre hommes politiques.

    C’est le régime dictatorial incarné par le système des Bongo-pdg qui est l’objet de notre cible. Ce sont les hommes qui composent ce régime et le régime lui-même qui doivent quitter le pouvoir et c’est contre eux, auteurs de tant de malheurs pour le Gabon que nous nous érigeons en tant que Résistance.

    Comment négocier pour faire la paix avec ceux qui depuis commettent régulièrement des massacres et les crimes rituels et qui ne sont jamais jugés?

    Nous sommes en résistance contre l’infamie, contre ceux qui ont mis le pays à terre et qui maintiennent le peuple gabonais dans la misère et la pauvreté.

    Nous sommes en résistance contre ceux qui considèrent le Gabon comme le royaume des Bongo-pdg et qui piétinent la dignité du peuple gabonais.

    Nous sommes en résistance pour que justice soit rendue à tous les morts et à toutes les personnes dont les droits ont été et sont toujours violés.

    Nous sommes en résistance parce que trop c’est trop, la dignité du peuple a été trop longtemps bafouée.

    Nous sommes en résistance pour que ce régime qui depuis 52 ans écrase et sommet le peuple tombe, qu’il quitte le pouvoir détenu illégitimement parce qu’il n’est pas issu de la souveraineté du peuple gabonais.

    Nous avons essayé à plusieurs reprises la voie du suffrage universel pour faire tomber ce régime sans y parvenir et aujourd’hui plus que jamais déterminés, nous sommes entrés en insurrection et ce n’est pas une chimère.

    Nous allons faire ce qui n’a jamais été fait afin d’obtenir ce qui n’a jamais été obtenu.

    Ce régime des Bongo-pdg doit tomber et il va tomber !

    Il n’est pas question de le maintenir en place en lui substituant d’autres hommes…

    Vox populi, vox Dei. Seule compte la souveraineté du peuple gabonais !

    Notre défi est la construction d’un Gabon nouveau auquel nous aspirons et espérons fermement et la chute de ce régime dictatorial est un préalable.

    «Quelque soit la durée de la nuit, le jour finit par poindre …» Nous savons que L’Aurore s’est levée au Gabon…

    Les filles et les fils du Gabon considèrent qu’il est temps de relever l’honneur de notre Mère Patrie.

    Pour nous résistants, c’est «le Gabon d’abord, la Patrie avant tout !»

    «Le Gabon nouveau, nous y croyons fermement !»

    Paul Éric

    Source : La Voix du Gabon

    Tags : Gabon, Ali Bongo Ondimba, françafrique, clan, dictature,

  • Quai d’Orsay – Point de presse de la porte-parole : Soudan (16 mai 2019)

    Elle demande que toute la lumière soit faite sur ces violences et exactions, dont les auteurs devront être poursuivis en justice

    PARIS, France, 16 mai 2019/ — La France est préoccupée par l’évolution de la situation au Soudan et condamne les violences des derniers jours à Khartoum, qui ont fait plusieurs morts et un grand nombre de blessés parmi les manifestants. Elle appelle toutes les parties à la retenue. Elle demande que toute la lumière soit faite sur ces violences et exactions, dont les auteurs devront être poursuivis en justice.

    La France appelle les parties soudanaises à reprendre sans délai les négociations afin de mettre en place un gouvernement civil de transition capable d’apaiser les tensions et d’apporter des réponses concrètes aux aspirations légitimes de la population. Les progrès récents dans les négociations entre le Conseil militaire de transition (CMT) et les Forces de la déclaration pour la liberté et le changement (FDLC) vont dans la bonne direction et doivent être poursuivis.

    La France forme le vœu que les autorités soudanaises comme l’opposition sauront prendre leurs responsabilités afin de préserver le caractère pacifique de la transition et ouvrir une nouvelle page de l’histoire du Soudan. Nous assurons tous les Soudanais que la France se tient à leurs côtés dans cette phase exigeante.

    Distribué par APO Group pour Ministère des Affaires Etrangères de la République Française.

    SOURCE

    Ministère des Affaires Etrangères de la République Française

    Tags : Soudan, France, printemps arabe, Ministère des Affaires Etrangères de la République Française,

  • Point de presse téléphonique sur les défis de la criminalité et de la corruption en Afrique avec Heather Merritt, sous-secrétaire d’État adjointe des États-Unis

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    Africa Regional Media Hub

    COMMUNIQUE DE PRESSE

    Point de presse téléphonique sur les défis de la criminalité et de la corruption en Afrique avec Heather Merritt, sous-secrétaire d’État adjointe des États-Unis

    Mme Merritt y parlera du dialogue stratégique bilatéral avec le Kenya, de son récent déplacement en république démocratique du Congo et des programmes de l’INL en matière de criminalité et de corruption en Afrique
    WASHINGTON D.C., États-Unis d’Amérique, 16 mai 2019/ — Le 23 mai 2019 Point de presse téléphonique sur les défis de la criminalité et de la corruption en Afrique avec Heather Merritt, sous-secrétaire d’État adjointe des États-Unis.

    ÉVÉNEMENT:

    Veuillez vous joindre à nous le 23 mai 2019 à 12h00 TU pour un point de presse téléphonique avec Heather Merritt, sous-secrétaire d’État adjointe pour le bureau des Affaires internationales de stupéfiants et de répression (Bureau of International Narcotics and Law Enforcement Affairs ou INL). Mme Merritt y parlera du dialogue stratégique bilatéral avec le Kenya, de son récent déplacement en république démocratique du Congo et des programmes de l’INL en matière de criminalité et de corruption en Afrique.

    CONTEXTE :

    L’INL veille à la sécurité des Américains par la lutte contre la criminalité, les drogues illicites et l’instabilité à l’étranger. Nous faisons progresser ces priorités par l’engagement et l’assistance diplomatiques pour renforcer les entités du secteur du maintien de l’ordre et de la justice pénale afin que les partenaires et les alliés gèrent plus efficacement les menaces transnationales dans leur pays avant qu’elles atteignent les frontières des États-Unis. En quelques mots, nous veillons à la sécurité par la justice. La mission principale de l’INL est de :

    Favoriser la stabilité, l’état de droit, les droits humains et la démocratie,
    Promouvoir la croissance économique sur les marchés étrangers, et faire en sorte que les entreprises américaines y puissent lutter à armes égales,
    Soutenir nos partenaires des forces de l’ordre, et
    Faire en sorte qu’il soit plus difficile de se livrer à des activités relevant de la criminalité internationale, du terrorisme, et du commerce illicite.

    La sous-secrétaire adjointe Mme Merritt supervise les activités de l’INL en RDC et dans le reste de l’Afrique sur la voie de ces objectifs par : l’assistance aux partenaires africains dans le cadre de la lutte contre le crime organisé transnational, le trafic de drogue et le terrorisme ; la facilitation des opérations de stabilisation post-conflit et de la réforme du secteur de la sécurité ; le renforcement des systèmes de justice criminelle de sorte à les responsabiliser vis-à-vis du public et à garantir le respect des droits de l’homme ; et la promotion de la coopération régionale.

    DÉTAILS :

    Intervenante : Heather Merritt, sous-secrétaire d’État adjointe pour le bureau des Affaires internationales de stupéfiants et de répression

    Date : 23 mai 2019

    Heure : 12h TU/14h00 Afrique du Sud

    * Veuillez utiliser le convertisseur de fuseau horaire afin de calculer l’heure du début de l’événement dans votre fuseau horaire.

    Langue : Anglais. Un service d’interprétation en français et portugais sera disponible.

    Règles de base : « On the record », les déclarations sont officielles.

    Confirmation de la participation

    (RSVP) : Confirmez votre participation via Eventbrite.

    Twitter : Suivez la conversation à #AFHubPress pour l’appel. Suivez-nous sur @AfricaMediaHub et @StateINL.

    LOGISTIQUE :

    · Les participants devront se connecter à la téléconférence 10 à 15 minutes avant son début.

    · L’opérateur demandera aux journalistes qui se connectent à titre individuel de donner leur nom, celui de leur organe de presse ainsi que leur localisation. Il demandera aux ambassades leur nom et leur localisation.

    · Le modérateur assurera la répartition du temps de parole entre les appelants connectés pour les questions-réponses. Les journalistes participant à l’appel en conférence en anglais uniquement seront invités à appuyer sur les touches « * » et « 1 » de leur téléphone pour figurer sur la file d’attente de questions. Nous demandons aux journalistes de bien vouloir limiter leur intervention à une seule question et d’indiquer à quel intervenant elle s’adresse.

    · Ils peuvent également poser leurs questions par courrier électronique à afmediahub@state.gov avant l’appel.

    BIOGRAPHIE :

    Heather Merritt a été officiellement nommée sous-secrétaire d’État adjointe au Bureau des affaires internationales de stupéfiants et de répression (INL) en octobre 2018 après avoir exercé des fonctions intérimaires depuis novembre 2017. À ce titre, elle supervise le bureau des programmes Afrique et Moyen-Orient de l’INL et le bureau chargé de l’assistance et des partenariats en matière de justice pénale. Auparavant, elle était directrice du bureau des programmes Afrique et Moyen-Orient de l’INL, qui met en œuvre des programmes d’assistance étrangère dans plus de trente pays partenaires de l’Afrique et du Moyen-Orient, pour les aider à développer de manière durable leurs institutions du secteur de la justice pénale et de la sécurité civile.

    Mme Merritt est titulaire d’une maîtrise en stratégie des ressources nationales de la Dwight D. Eisenhower School of National Security and Resource Strategy de la National Defense University à Washington.

    Madame Merritt a été cheffe de mission adjointe à l’ambassade des États-Unis à Luanda, en Angola, de 2012 à 2015 et a exercé les fonctions de chargée d’affaires par intérim pendant un an dans le cadre de cette affectation. Elle a également occupé le poste de responsable du bureau politique/économique de l’ambassade des États-Unis de Gaborone, au Botswana et de responsable du bureau politique adjointe à l’ambassade des États-Unis d’Abuja, au Nigéria. Elle avait auparavant occupé des fonctions diplomatiques au Zimbabwe et au Mexique et travaillé à Washington au sein du bureau de la Colombie au Bureau des affaires des Amériques. Elle a rejoint le département d’État en 1998.

    Distribué par APO Group pour Africa Regional Media Hub.

    SOURCE

    Africa Regional Media Hub

    Tags : Afrique, Heather Merritt, Criminalité, corruption, trafic, drogue, Kenya, Congo, RDC, stupéfiants, narcotrafic,

  • Le point de bascule : les Gilets jaunes sont en train de gagner, et ensuite ?

    Le week-end dernier [samedi 27 avril, NdT], l’Acte XXIII a marqué un tournant décisif dans la bataille que se livrent les Gilets jaunes et l’État français depuis cinq mois. L’incendie de Notre-Dame a mis en lumière un changement stratégique de l’opinion publique qui s’est produit au cours de l’hiver, et toutes les évolutions sont à l’avantage des Gilets jaunes. Tandis que les glaciaux mois d’hiver et leur grisaille menaçante nous ont seulement permis d’apercevoir deux parties égales s’affrontant dans la semi-obscurité, l’avènement du printemps et sa lumière claire révèle comment les Gilets rassemblent des forces de réserves dans toute la France, et comment, maintenant, ils progressent lentement à Paris aussi. Le spectacle de la police française cernant Notre-Dame et refusant son accès à sa propre population illustre d’ailleurs de façon frappante ce que l’État cherche à nier. Après tout, ce genre de monuments est l’incarnation par laquelle les États démontrent leur lien avec la population, leur légitimité et leur puissance.

    L’État néo-libéral est en cours d’effondrement et Macron sera son agneau sacrificiel. À ce rythme, il pourra s’estimer chanceux de tenir encore deux mois. Son traitement maladroit de l’incendie de Notre-Dame a scandalisé et enragé de nouvelles parties de la population française. En effet, tout au long des cinq mois de protestation, et malgré la muraille permanente de propagande médiatique, les sondages d’opinion ne cessent de montrer une sympathie et un soutien indéfectibles envers les Gilets jaunes.

    Dans la vive lumière du printemps, il est clair que la stratégie hivernale de Macron, constituée par le Grand débat national, n’a montré aucun accomplissement de la part du gouvernement et, ce qui est peut-être encore plus révélateur, a révélé l’incapacité de Macron d’évoluer ou de changer de cap. Un fonctionnaire anonyme aurait déclaré : « Mitterrand leur a accordé une semaine de congé supplémentaire, mais Macron n’arrive à rien ». À ce qu’il semble, il est tout simplement incapable, sous quelque forme que ce soit, de communiquer avec les GJs et le peuple français. Ses discours répétés, ses insultes décontractées et son manque d’empathie, en font l’un des meilleurs outils de recrutement des GJs.

    Ses récentes prises de parole poursuivent cette tendance. Sa promesse de reconstruire la cathédrale en cinq ans a été accueillie avec mépris (« Ce n’est pas une ligne de chemin de fer », a fait remarquer un commentateur), tandis que son appel aux dons à l’échelle planétaire, un geste typique de cabotin, a irrité et agacé les traditionalistes. En effet, comme on l’a largement rapporté, son soutien aux dons de plusieurs milliardaires, a simplement fourni davantage de bâtons pour que les GJs le battent, lui et l’État.

    Même son discours à grand spectacle a été annulé au moment où la cathédrale a brûlé. Et quel a alors été le point central de son discours ? Un gel des fermetures d’hôpitaux et d’écoles, l’indexation des retraites sur l’inflation et la fermeture de l’ENA, cette école qui produit l’élite politique et civile du pays. Tous ces points, et en particulier le dernier, ont été considérés comme tardifs et totalement hors de propos. Car aucun n’apporte quelque chose à mettre sur la table de repas ou n’aide les gens à tenir jusqu’à la fin du mois sans argent. Comme je l’ai noté dans des articles précédents, c’est du Macron typique, et cela révèle simplement comment son autorité personnelle est en train de s’évanouir, et assez étrangement, à quel point ses mots ne pèsent plus sur le débat.

    Et surtout, Macron est coupable d’être l’un de ces gens intelligents – stupides de la classe moyenne 1, le genre dont le néo-libéralisme adore nous pourvoir sous toutes sortes de formes : administrateurs ; rédacteurs en chef pantouflant dans des médias officiels ; chefs d’administrations ; conseillers ; politiciens, etc. Il est brillant, il présente bien, il a de l’ambition, il peut parler sans s’arrêter sur des sujets pendant des heures mais en fait, pour toutes ces raisons, chacun de ses discours ne fait que jeter de l’huile sur les flammes. S’ajoute son incapacité à transmettre la moindre empathie et son manque apparent de compréhension pour ce qui concerne à la fois la politique et l’histoire nationale : l’ensemble révèle qu’il n’est qu’un messager des riches et des puissants. Encore une fois, aucun de ces points n’échappe à la population française.

    De toute évidence, Macron préfère de loin les sommets internationaux aux rencontres avec son propre peuple et, en vérité, ses rêves d’avenir, qui sont tout ce qu’il a, sont aussi banals que ceux de Marinetti.

    Tout cela est devenu une évidence au cours du Grand débat national. Il était présenté comme un moment d’écoute mais les photos montrent que Macron n’était pas venu pour écouter : il était venu pour faire la leçon, et les manches retroussées de sa chemise le faisaient ressembler à un galopin inexpérimenté et sans profondeur. Comme chef de l’État, ça ne fonctionne pas, et personne ne peut croire que le peuple français s’est fait embobiner par une telle absurdité.

    Donc, Macron est fini et il sera bientôt parti, mais une question reste : où se dirige cette révolte à partir de maintenant ? Car la manière dont le départ de Macron aura lieu, combien de temps il prendra et qui le remplacera, déterminera l’étape suivante. Malheureusement, dans le contexte de l’État français néo-libéral, la destitution de Macron n’apportera aucune solution. D’abord parce que, dans l’immédiat, il n’existe aucun candidat alternatif acceptable aux yeux des GJs au sein des cercles dirigeants. Deuxièmement, parce qu’il est de plus en plus évident que le néo-libéralisme, en tant que forme de gouvernance, ne peut réussir que dans un contexte de crédit abondant. Avec la hausse des prix immobiliers (non comptés dans l’inflation…), c’est sa seule méthode pour générer de la richesse parmi toutes les classes sociales. Tout simplement, les dirigeants ne veulent pas ou ne peuvent rien donner au peuple.

    La destitution du Préfet de police de Paris ainsi que les appels du gouvernement à une plus grande violence policière et à la multiplication des armes de répression ne font que confirmer l’impasse dans laquelle l’État néo-libéral et sa classe bureaucratique sont empêtrés. Cette impasse nous déprime et nous réprime tous, mais aussi, dans le contexte dogmatique actuel, elle est impossible à dépasser. Car violence et exclusion sont tout ce que l’État contemporain laisse derrière lui.

    Et les Gilets jaunes dans tout ça ? Eh bien, ils sont partout présents. Chaque semaine, Facebook regorge de soirées en ligne, où les films, les discussions et l’apprentissage sont abondants. Quand ils ne manifestent pas, ils discutent. 2. Et, malgré le travail quotidien, il n’y a aucun signe que le peuple de France abandonne le mouvement. Il y a encore des gens sur le rond-point près de chez moi, chaque week-end, comme ils sont venus chaque week-end de ce qui a été un hiver froid et désolé, et ils sont une petite partie de ce qui se passe sur vingt autres ronds-points occupés dans le Gers et à travers toute la France. Récemment, les gens du groupe qui occupe mon rond-point ont distribué un dépliant expliquant qu’il leur était difficile de continuer chaque week-end et que d’autres devaient venir les aider. Selon les sections locales, cela a provoqué un afflux de nouvelles recrues. « Nous le faisons pour vous » est leur slogan quand ils tendent leurs tracts aux automobilistes qui semblent presque tous amicaux et attentifs. C’est tout à fait normal : tous sont riverains.

    Certains commentateurs libéraux persistent à présenter les GJs comme des Oliver Twist mendiants, réclamant une place à la table de leurs maîtres. Ces mêmes commentateurs aiment évoquer une révolte de la périphérie contre le centre. J’ai déjà éclairci ce point dans mes articles précédents : c’est l’inverse qui est la vérité. En effet les GJs démontrent de hauts niveaux de conscience politique. Visiblement, leur enthousiasme pour les débats sur la violence, sur le socialisme et sur leurs revendications est sans fin. Même après cinq mois, ces débats sont encore gérés en ligne avec tolérance et en respectant la diversité des opinions.

    De plus, d’un point de vue stratégique, les Gilets ont déjà montré leur capacité à stopper les activités dans toutes les grandes villes françaises. À Toulouse, Marseille, Bordeaux, Lyon, on a vu de grandes manifestations persistantes combinées à des vagues d’arrestations massives.

    Parallèlement, des centres régionaux plus modestes comme Tarbes, dans le Sud-ouest, continuent d’accueillir leurs propres manifestations hebdomadaires, et cela se reproduit dans des villes semblables partout en France. Ajoutez une rage contre les forces de l’ordre, en particulier la Police nationale, et un sentiment d’unité et de détermination parmi les GJs. Évidemment, la plupart de ces traits échappent à l’élite urbaine et aux médias officiels, préoccupés par les dénombrements de manifestants et les forces de l’ordre déployées. Pourtant, même à Paris, il y a des preuves indiscutables d’un soutien croissant au mouvement, les gens étant de plus en plus prêts à sortir pour manifester, et à exprimer leur sympathie dans les interviews des médias.

    Cela rétrécit considérablement la marge de manœuvre de l’État. Car pour résumer, sa main invisible est devenue visible. Et on l’a clairement vue quand le gouvernement, dans une tentative brève et brutale, a cherché à accuser les GJs de l’incendie de Notre-Dame. Ces accusations hystériques se sont rapidement tues.

    Lentement, doucement, cette bataille se transforme pour l’État néo-libéral en une lutte à mort. Nous pouvons donc, au cours des prochains mois, nous attendre à ce que le gouvernement aggrave sa violence de sa réponse aux manifestations, se lance dans des arrestations à domicile, filtre davantage d’itinéraires ferroviaires et de monuments parisiens et finalement mène diverses opérations sous faux drapeau, de manière à diviser le mouvement et à faire germer un conflit inter-communautaire.

    Du côté des GJs, le sentiment qu’ils sont en train de vaincre ne fera qu’accroître leur détermination. Si je peux me permettre une prédiction, cela finira par davantage de manifestations, peut-être en décidant de sortir du cadre du week-end, ainsi qu’à des blocages, plus vastes et plus longs, des chemins de fer et des autoroutes. Le mot français pour « demonstration » est manifestation. C’est un mot adéquat dans ce cas, parce que dans tous les sens et dans toutes leurs actions les GJs manifestent leur unité, leur vision pour la France et leur implication dans cette vision.

    La dernière semaine a été une semaine propice pour ceux qui croient que le néo-libéralisme est un piège, incapable de fournir la partie la plus importante d’une vie sensée, ou tout simplement de prendre en compte la sophistication croissante de la sphère sociale et la prise de conscience des citoyens. La panacée simpliste du néolibéralisme est incapable de faire face aux énormes problèmes auxquels nous sommes confrontés en tant qu’espèce : cette vérité simple devient progressivement évidente.

    En fin de compte, cette semaine, les Gilets jaunes et l’Extinction Rebellion à Londres, 3 ont montré que, malgré la surveillance massive, la violence d’une police militarisée et l’appareil de propagande d’État, les populations développent en ce moment de nouvelles méthodes et de nouvelles visions capables de surmonter ces obstacles et qu’enfin, après cette interminable décennie de stagnation, elles nous feront progresser de manière positive, ouverte et efficace.

    David Studdert

    Par David Studdert − Le 29 avril 2019 − Source Off-Guardian.org

    Source: Le Saker Francophone

    Tags : France, Macron, gilets jaunes,

  • Coopération Niger-France dans le domaine de la justice

    NIAMEY, Niger, 14 mai 2019/ — Un expert français du ministère de la Justice français a mené au Niger une mission de soutien à la budgétisation des politiques publiques (programmation et exécution).

    Invité par le ministère de la Justice nigérien, M. Maxime De Blasi, administrateur civil, membre de l’Inspection générale de la Justice, a mené, pendant deux semaines, des entretiens avec l’ensemble des directeurs d’administration centrale du ministère de la Justice, des visites dans les juridictions (cour d’appel, tribunaux de grande instance, tribunal d’instance) et une maison d’arrêt, ainsi qu’avec des responsables du ministère des Finances, soit au total une trentaine de personnes rencontrées.

    L’expert français a fait des recommandations visant à permettre de renforcer la crédibilité de la programmation et de l’exécution du budget du ministère de la Justice. La qualité et la réactivité de l’appui diversifié de la France en vue de renforcer la justice au Niger a été mise en avant, au cours d’un entretien de restitution, par le ministre nigérien de la Justice, M. Marou Amadou, qui a exprimé toute sa satisfaction pour les efforts déployés jusqu’à présent dans ce domaine.

    Tags : France, Niger, Justice, coopération,

  • Alexandre Benalla, Mossad, pédophilie et services secrets marocains

    L’affaire Benalla : Le régime (néo-féodal) marocain derrière!

    Lahcen BENHALIA de son vrai nom, sujet Marocain qui ferait partie du corps des » moukhabarates » (services secrets marocains) nous interpelle (si ces faits sont établis) dans le sens suivant : COMMENT ? Un petit espion minable a t-il pu monter si haut dans l’organigramme de la République ? Quel est le message que le régime dictatorial marocain veut faire passer à Champs éllisé ?

    Si on réfléchit bien : nous savons que le Maroc est devenu le lieu de « tous les excès et toutes les folies » du Gotha de la politique, du spectacle et des affaires…Rappelons l’interview du ministre Luc FERRY qui déclarait devant les caméras qu’un ex-ministre s’était fait « poisser » à Marrakech en compagnie d’adolescents mineurs (il s’agissait de Jack LANG).

    Le gouvernement français se prévaut et se vante de son appartenance à la franc-maçonnerie ! Hors, plus grand monde n’ignore de nos jours le lien entre haute franc-maçonnerie et pédophilie !

    Et si le roi prédateur MOHAMMED VI du Maroc s’était « amusé » à constituer des « dossiers secrets » avec preuves à l’appui, sur les frasques plus ou moins avouables des irréprochables « hommes d’état de France??? ».Quel moyen de pression imparable ce serait !

    Ce ne serait pas ça le message ? : « Vous êtes tellement pervers, pourris et corrompus, et nous en avons les preuves, que nous pouvons faire tout ce que nous voulons chez vous et PERSONNE n’osera bouger le petit doigt. « Vous êtes tellement tous mouillés » dans ces sales affaires que cela engendrerait un cataclysme politique dont vous ne vous remettriez pas…».

    Et si un SCANDALE PÉDOPHILE de grande envergure était derrière tout ça ?

    Depuis le début, je pressentais que le MOSSAD était derrière tout ça, et puis, j’ai découvert qu’il y avait aussi le Maroc (vendu à Israël) directement impliqué !

    Le niveau élevé « d’amateurisme » révélé par cette affaire m’a déstabilisé, c’est pour cela que je suppute en toile de fond une sordide histoire de «mœurs».

    La morale de cette affaire est de mettre au grand jour l’état de déliquescence et d’effondrement de la présidence française, dont, encore une fois, l’inexpérience et l’amateurisme clairement affichés sont une véritable gifle infligée chaque jour au peuple de ce pays…

    J’ai HONTE A LA France.

    Orilio Leaks

    Tags : France, Macron, Benalla, Maroc, pédophilie, services secrets, Mossad,

  • L’ambassadeur du Canada au Congo souligne le potentiel touristique de la RDC

    L’ambassadeur du Canada en République Démocratique du Congo, Nicolas Simard, a souligné le caracter exceptionnel du potentiel touristique de la RDC.

    « Premiers rayons de soleil à quelques kilomètres de la source du fleuve #Congo, près de #Kolwezi. Un grand pélican nous a souhaité karibu au #Katebi Lodge, sur le chemin du retour vers Lubumbashi. Le potentiel touristique de cette région et de la RDC est vraiment exceptionnel! », indique le diplomate canadien dans un tweet publié jeudi dernier.

    Des observateurs ont indiqué qu’il «faut seulement la paix dans ce pays pour que tous ces coins soient ouverts au tourisme et offrir du travail aux locaux et ainsi redresser notre économie ».

    « Le Katebi Lodge, le Grand Karavia à Lubumbashi sont de véritables havres de paix, des vues époustouflantes sur les dorures du fleuve Congo qui n’ont rien à envier aux plus grands sites touristiques. Les opérateurs éco doivent vraiment développer ce potentiel et drainer des emplois majeurs! », ont-ils précisé.

    La République démocratique du Congo compte environ 964 sites touristiques répertoriés par le ministère du Tourisme sur l’ensemble du territoire national, dont 585 sites naturels, 108 historiques, 195 socioculturels et 76 industriels, indique un document du ministère de Tourisme dont une copie est parvenue lundi à l’ACP.

    Parmi les 964 sites, 400 n’ont plus des voies d’accès et d’autres se trouvent dans des contrées insécurisées, précise la même source qui cite le secrétariat général au Tourisme.

    Tags : Congo, RDC, tourisme, Katebi Lodge, Grand Karavia, Lubumbashi,