Catégorie : Monde

  • Facebook travaille sur une machine qui peut lire dans les pensées

    Lors d’une récente entrevue avec le professeur Jonathan Zittrain, professeur du jury à l’Université Harvard, Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, a parlé de plusieurs sujets, mais la chose la plus surprenante de l’entrevue a été sa reconnaissance que Facebook travaille sur une machine qui peut « lire les pensées », rapporte Wired.

    Zuckerberg l’a appelé une nouvelle technologie qui relie le cerveau aux ordinateurs pour communiquer directement. L’appareil (sous la forme d’un bonnet de douche) sera capable de détecter l’activité neuronale et de la transmettre à des lunettes ou des casques (fabriqués par Oculus VR, qui fait partie de Facebook). Cela permettra aux utilisateurs de contrôler et de naviguer avec la réalité augmentée, sans avoir à parler ou à écrire. Concrètement, c’est la progression vers l’idée de « brain-mouse » dont Facebook a parlé en 2017, lors de sa F8 Developer Conference.

    M. Zuckerberg a expliqué les avantages potentiels de cette technologie lorsqu’il a annoncé la recherche de Facebook en 2017 :

    « Nos cerveaux produisent assez de données pour diffuser 4 films HD par seconde. Le problème, c’est que la meilleure façon de diffuser l’information dans le monde – la parole – ne peut transmettre qu’environ la même quantité de données qu’un modem des années 1980. Nous travaillons sur un système qui vous permettra de taper directement à partir de votre cerveau environ 5 fois plus vite que ce que vous pouvez taper sur votre téléphone aujourd’hui. A terme, nous voulons en faire une technologie portable qui puisse être fabriquée à l’échelle. Même un simple « oui/non » contribuerait à rendre des choses comme la réalité augmentée beaucoup plus naturelles. »

    Si vous utilisez Facebook, vous savez peut-être déjà que Facebook vous suit et stocke beaucoup d’informations sur vous. L’entreprise a perdu beaucoup de confiance parmi ses utilisateurs après des années de mauvaise presse et de rapports répétés de violations de la vie privée. Des millions d’Américains ont quitté le réseau social en 2018.

    Interrogé sur l’atteinte à la vie privée et les implications éthiques d’un tel appareil de lecture des pensées, M. Zuckerberg a déclaré que » ce serait probablement quelque chose que quelqu’un choisirait d’utiliser un produit « .

    Personne ne sait vraiment quand Facebook prévoit de dévoiler cet appareil. Mais l’entreprise devra s’efforcer de gagner la confiance des utilisateurs avant de lancer un tel vêtement de lecture de l’esprit.

    Traduit par Dr.Mo7oG

    DEZOID

    Source : No signal Found

    Tags : Facebook, Zuckerberg, cerveau, Jonathan Zittrain, Université Harvard, science,

  • Christophe Castaner accusé d’avoir couvert des agressions sexuelles au sein de la police nationale

    Monsieur le Ministre de l’Intérieur a été informé dès le 24 octobre 2018 des agissements du docteur FREY, qui a été placé en garde à vue et placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction d’exercer, pour agressions sexuelles sur des jeunes collègues.

    Monsieur le Ministre de l’Intérieur a choisi de défendre la hiérarchie en la personne du médecin inspecteur régionale, le docteur FREY.

    Il a fait le choix de laisser Monsieur Éric MORVAN, Directeur Général de la Police Nationale, qui lui aussi a couvert les agressions sexuelles de ce « médecin », envoyer notre secrétaire général Alexandre LANGLOIS en conseil de discipline le 20 février 2019, entre autres pour avoir dénoncer de telles pratiques.

    Il a laissé le docteur FREY envoyé Alexandre LANGLOIS au TGI de METZ le 28 février 2019, pour diffamation.

    Avec un tel management, qui couvrent tous les agissements délictueux de la hiérarchie policière, pas étonnant que nos collègues se suicident. Déjà 11 en 2019.

    Nous demandons une nouvelle fois la démission immédiate de Messieurs CASTANER et de Monsieur MORVAN.

    Nous espérons que Madame Marlène SCHIAPPA, Secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, nous soutiendra et ne fera pas passer des intérêts partisans avant la souffrance de nos collègues.

    «  Ne pas empêcher un crime quand on le peut, c’est l’ordonner soi-même. »Sénèque

    DOCTEUR, GUÉRISSEUR, ENFANT-ROI… LA HAUTE HIÉRARCHIE DE LA POLICE NATIONALE ?

    Dans la série Trône de Fer, la famille FREY est une famille de traître. Dans la Police Nationale cette famille est aussi présente par l’intermédiaire du médecin inspecteur régional du SGAMI EST : Christian FREY.

    Lui aussi est un traître au serment qu’il a prononcé, à savoir celui d’Hippocrate et il fait une nouvelle allégeance à la Police Nationale qui gère l’avancement de sa carrière, du moment qu’il est aux ordres. Il se plie à tous les caprices de l’administration pour « sanctionner » les personnels malades : humiliation, harcèlement, discrimination, chantage, menace, intimidation, etc.

    En ce moment, il prend ses ordres de Roose BOLTON, le « seigneur des sangsues », dans la réalité Monsieur le Directeur Départemental de la Sécurité Publique du Haut-Rhin, Monsieur Gérard MORENA, qui s’est autoproclamé « le guérisseur ». Aucun des deux surnoms n’est à but thérapeutique. Le but des deux personnages est de faire régner la terreur pour être craint et obéit. Monsieur le Directeur Gérard MORENA ne va pas écorcher vifs ses opposants, mais il va les détruire mentalement et physiquement, par un nom respect des textes en vigueurs dont il résulte des injonctions paradoxales, du harcèlement, de la discrimination, du chantage, des menaces, de l’intimidation, des violations du secret médical, etc. Lui aussi a trahi son serment de protéger les personnels sous ses ordres, pour satisfaire son égo personnel.

    Ces deux personnages peuvent continuer de sévir tranquillement, vu que l’enfant-roi capricieux Joffrey BARATHEON, dans la réalité Monsieur Éric MORVAN, Directeur Général de la Police Nationale, préfère se rendre complice en fermant les yeux, plutôt que nous recevoir à la suite de notre alerte, car nous avons froissé son ego en dénonçant les faux en écritures publiques et les détournements de fonds publics, qu’il couvrait et couvre toujours d’ailleurs, concernant les chiffres de la délinquance qui sont truqués.

    Pire, quand on veut protéger nos collègues plutôt que la hiérarchie, Monsieur le DGPN envoie la direction l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN), qui use de menace et intimidation sur notre carrière, en fabricant des « preuves. » D’ailleurs, depuis 2001, la Police n’a plus le droit d’enquêter légalement sur la Police. De vrais Peter BAELISH dans les méthodes.

    Comme on le voit le système est bien rôdé et notre administration est encore responsable cette année de plus 9 fois plus de morts dans nos rangs que les criminels, qui nous attaque. Hier encore, un de nos collègues CRS a mis fin à ses jours, en pleine rue dans les Hautes-Pyrénées. Et notre institution arrive même à truquer ce décompte macabre en excluant les personnels administratifs, techniques, scientifiques et ouvriers d’état, qui subissent le même management.

    Fidèle à notre habitude, nous allons lancer des actions pénales contre ces individus, qui semblent « vouloir se faire du flics ». Dans la série Ned STARK a une volonté de servir l’intérêt général et est confiant dans les institutions. Son honnêteté le conduit à la mort. Dans la Police Nationale les policiers de terrain sont des Ned STARK et notre institution cherche à se « débarrasser » par tous moyens, de ces personnels voulant faire leur boulot conformément aux textes en vigueur.

    A une époque où la Justice demande des expertises psychiatriques à Madame LE PEN et Monsieur BENALLA et où notre haute hiérarchie, avec l’appui de la médecine statutaire veut faire passer nos collègues qui demandent l’application de la Loi pour des fous, nous demandons à notre nouveau Ministre de l’Intérieur, Monsieur CASTANER de faire passer une expertise psychiatrique à Messieurs Christian FREY, Gérard MORENA et Éric MORVAN pour savoir si oui ou non ceux des « pervers narcissiques ».

    Comme mesure conservatoire nous demandons leur mise à pied immédiate, pour protéger la santé, voir la vie de nos collègues sous leurs ordres.

    Source : VIGIMI

    Tags : France, Macron, Police, Gilets Jaunes, suicides,

  • Un Algérien se fait passer pour un français et enceinte 14 filles en côte d’ivoire !

    De son vrai nom Sofiane Boudjelah, un Algérien de 27 ans qui a vécu en côte d’ivoire pendant 8 ans et dont par simple curiosité, ce dernier a constaté avec pertinence que les jeunes filles ivoiriennes comme toutes d’ailleurs en Afrique sub-saharienne avaient un faible pour les européens en général et les français en particulier.

    Ayant constaté cet intérêt trop élevé de celles-ci vis-à-vis des français et grâce a sa couleur de peau très similaire des français, Sofiane était conscient du fait que les filles ivoiriennes n’aiment pas trop les Arabes, se fait donc rapidement passer pour en français et en plus il se fera même appelé Luis Dupont pour mieux confirmer son originalité française.

    Comme sur les roulettes, le plan de Sofiane va fonctionner à merveille et ce dernier se fera le plaisir d’enceinter environ 14 jeunes filles ivoiriennes promettant à chacune d’elles de l’amener en France puisqu’il savait bien que c’était l’objectif principal de celles-ci.

    Le plan de Sofiane sera malheureusement découvert grâce à un cousin de l’une de ces filles qui connaissait très bien ce dernier et donc son origine Algérienne et par la suite après avoir su que son plan a été détecté, il prendra fuite et réussi tout de même à se réfugier dans son pays et les filles victimes de son plan n’auront que leurs yeux pour pleurer.

    Source

    Tags : Algérie, côte d’ivoire, France, visa, migration,

  • Le Gouvernement utilise peut être des armes chimiques contre le peuple et les policiers

    La Présidence et le Gouvernement nous font-ils utiliser à nouveau aujourd’hui des Armes Spéciales ou chimiques, des gaz, des marqueurs radioactifs, afin de contenir ou neutraliser des opposants ?

    Source : VIGIMI

    Y-a-t-il des munitions et/ou des agents chimiques ou autres contenus que l’on nous fait utiliser, qui sont dangereux pour la santé de nos collègues et pour les citoyens ?

    Pourquoi aucune information publique, aucune mise en garde publique sur les médias n’a été faite par les pouvoirs publics, en expliquant la dangerosité ?

    De nombreuses publications scientifiques sur l’agent CS (Orthochlorobenzylidenemalononitrile, agent chimique se présentant sous forme de cristaux) nous sont communiquées depuis quelques jours à notre demande, en réponse aux bien trop nombreux retours de collègues dont l’état de santé semble se dégrader radicalement de semaine en semaine (très gros problèmes ORL, broncho-pulmonaire, brûlures aux yeux, de peau, etc).

    Les services hospitaliers et d’urgence constatent les mêmes blessures et symptômes graves sur les personnes qui viennent les consulter, manifestants et passants ayant été soumis à des expositions plus ou moins longues de gaz de grenades lacrymogènes, grenades assourdissantes et lacrymogènes, aérosols lacrymogènes, etc.

    Source de l’article : Ezinarticles

    Les conclusions de ces études scientifiques réalisées et publiées par les plus hautes instances américaines et anglaises démontrent ce que nos responsables des armes spéciales, nos médecins militaires et politiques dans la confidence savent très bien, trop bien, depuis 1952. Si un agent comme le CS est annoncé pour avoir des effets lacrymogènes (agissant sur les tissus conjonctifs, les yeux), ils peuvent être utilisés à haute concentration (ou sur une longue durée) pour devenir suffocants, asphyxiant, létaux en créant des embolies pulmonaires et arrêts cardiaques.

    Dans ces publications, les expositions de 8 heures sont considérées comme de longues durées et très dangereuses, alors que nos collègues, comme les manifestants Gilets Jaunes, ont été exposées sur plus de 25 jours, des fois jusqu’à 10 heures par jour, soit 250 heures. A quelles conséquences devons-nous nous préparer à court, moyen et long terme ?

    Nous avons accès à des dossiers médicaux de soldats français ayant utilisés ces munitions sur 20 missions maximum de 1 à 4 heures et qui ont été gravement handicapés toute leur vie sur le plan respiratoire, leur poumons brûlée et nécrosés par les gaz qu’ils déployaient. Nous tenons à la disposition de nos collègues une jurisprudence permettant à ceux qui seraient dans la même situation aujourd’hui de faire valoir leurs droits.

    Nous fonctionnaires de Police, Force De l’Ordre et Gardien de la Paix, notre devoir, notre engagement, notre raison de vivre est de protéger la population et donc d’exercer notre droit de retrait et notre devoir d’information, si nous identifions une situation ou une dérive dangereuse pour notre avenir à tous.

    Selon les documents et les faits très graves que nous découvrons, les matériels dits « lacrymogènes » que l’on nous demande d’utiliser au cœur des tactiques des opérations de maintien de l’ordre sont très probablement potentiellement extrêmement dangereux, sources de lésions irréversibles, voir mortels, vue les durées d’exposition et les concentrations records auquel, nous forces de l’ordre ainsi que la grande majorité des manifestants et passants, qui ont été exposés à cet agent CS.

    De nombreuses questions doivent être immédiatement posées et nous exigeons des réponses immédiates.

    Qui assume l’utilisation de ces agents chimiques sous forme de gaz ? La Présidence de la République, notre Ministre, notre hiérarchie ?

    Les fabricants fournisseurs de ces munitions (bombes lacrymogènes à agent CS et solvants, grenades dites « lacrymogènes » à forte concentration, grenades lacrymogènes dites « de désencerclement », ou dites « assourdissantes et lacrymogènes », etc.), assument-ils aussi légalement les conséquences et l’indemnisation des blessés, handicapés, décès à venir ?

    Où et quand ces informations et cette formation incluant les mises en garde relatives aux les durées d’exposition et de concentration ont été communiquées à notre hiérarchie et nos collègues ?

    Pourquoi tous nos collègues n’ont pas de masque à gaz en dotation ?

    Pourquoi les masque à gaz, pour ceux qui en ont, gênent-ils leur vision et leur mouvement sur le terrain, à tel point que de nombreux collègues ne les mettent pas ? D’ailleurs ces masques à gaz sont-ils appropriés au danger de l’agent CS ?

    Pourquoi nos collègues gendarmes sont-ils équipés de masques à gaz de dernière génération de type comme ceux des pompiers spécialisés en catastrophes industrielles et les militaires des régiments NRBC, mais pas nous ?

    Y a-t-il eu un protocole de protection et de décontamination communiqué par les fabricants et par l’Ecole Nationale de Police à nos collègues ?

    Y-a-t-il un ou des produits de décontaminations reconnus comme décontaminant le CS ? Dans ce cas pourquoi après 25 semaines, ni les fabricants ni les organismes de santé publics français (Hôpitaux, SAMU, SMUR, Pompiers, Ministère de la Santé, etc.) n’ont informé les citoyens français de l’existence de ces produits à utiliser en cas de problèmes de santé dus à l’exposition à l’agent CS ? Pourquoi aucun journaliste ni aucun media ne communique ces informations ?

    Est-ce que ces protocoles de protection et de décontamination figurent dans nos manuels de formation de la Police, comme c’est le cas dans les manuels d’instruction de l’Armée de Terre tel que le TTA 150 ?

    Pourquoi dans ces manuels (tel que TTA 150) voit-on encore des grenades indiquées comme lacrymogènes mais qui sont des armes de guerre interdites comme la grenade CND-CN2D modèle 1959, contenant 2 agents chimiques volontairement associés pour tuer ?

    Quelques milliers de soldats français ont eu à utiliser ces munitions CN, CND et CN2D mais ont eu aussi à utiliser d’autres munitions Armes Spéciales pour « neutraliser », les « Hors-la-loi », « rebelles », « séditieux » mais aussi les « musulmans » selon les documents qui nous sont remis. Les informations contenues dans ces archives sont plus que choquantes.

    Nous fait-ont utiliser ces munitions à notre insu ou les forces de l’ordre françaises peuvent-elles encore se voir ordonner d’utiliser ces munitions sur des citoyens français ?

    Sommes-nous soumis aux règles CGZ (Compagnie de Génie de Zone) et GAS (Groupements Armes Spéciales) déployées secrètement entre 1954 et 1962 en Algérie qui était alors un département français pour « traiter » par les armes chimiques à la demande des unités régulières (interdire, neutraliser, etc.) des sites et personnes hostiles au Pouvoir et ses représentants de l’époque dans des centaines de grottes et abris souterrains, mais aussi lors de très grosses manifestations urbaines (Oran et Alger) pour appuyer les Forces de l’Ordre traditionnelles et les militaires ?

    Les multiples informations scientifiques collectées relatives à la dangerosité certaine et prouvée de l’agent CS sous toutes ses formes (aérosol de cristaux de CS dilués dans un solvant lui aussi identifié comme dangereux, grenade à poudre de cristaux secs de CS, munition combinée explosif et poudre de CS, etc.) doivent être communiquées à nos collègues et aux citoyens afin que chacun prenne ses responsabilités et puisse aussi vite que possible procéder aux examens qui s’imposent.

    Si l’on ajoute le nombre de nos collègues à celui des citoyens qui ont été exposés à ces gaz dans toute la France depuis novembre 2018, cela représente plus de 200,000 citoyens ce qui peut représenter une véritable catastrophe sanitaire.

    Nous demandons que soient clarifiées nos devoirs et nos responsabilités concernant l’usage de ces munitions et nos droits en matière de santé, de soin, de suivi médical régulier, de reconnaissance d’invalidité éventuelle et d’indemnisation.

    « C’est de plus en plus à la mode, en ce moment, d’utiliser des produits chimiques sur les gens qui expriment une opinion. A mon avis cela montre qu’on est dépassé par les événements dans la police et que les personnes pouvant traiter la racine du problème ne le veulent pas et préfèrent gazer les gens pour les calmer un peu. Le gaz CS n’est pas censé être utilisé pour ça. Il n’est pas fait pour résoudre les problèmes ou calmer les gens. » Kamran LOGHMAN le 29 novembre 2011

    Source : VIGIMI

    Tags: Gilets Jaunes, France, Macron, armes chimiques,

  • Gabon : A Libreville, panique en raison de la santé d’Ali Bongo

    Au Gabon, l’état de santé du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a fini de créer une situation de panique à Libreville.

    L’état de santé du président Ali Bongo est source de panique à la capitale du Gabon, Libreville en raison de l’absence de nouvelles du Chef de l’État.

    Sans nouvelles de lui, les les Gabonaises et les Gabonais ne cachent plus leur souci à propos du destin du pays géré par la dynastie Bongo depuis voilà près de 60 ans.

    Le pays est gouverné en mode automatique depuis que le leader gabonais est tombé le 24 octobre 2019 victime d’un accident vasculaire cérébral en Arabie Saoudite et qui l’a poussé à rester à l’étranger depuis plus de cinq mois à cause du manque de structures sanitaires dans un des derniers vestiges de la Françafrique.

    Certes, dans le but de calmer les esprits révoltés par cette situation absurde, Bongo a fait semblant de retourner au pays le 23 mars 2019. A peine une dizaine de jours après, Ali Bongo, de nouveau par la malaldie, a quitté son pays à destination de Londres, pour se soigner.

    Mais à Londres, on annonce qu’il se trouve à Amsterdam, aux Pays-Bas. Mais à ce jour, aucune information officielle n’a été donnée en rapport avec Ali Bongo. Ce qui a fini par créer la panique, notamment à Libreville.

    Une grande partie de l’opinion politique gabonaise exigent l’application du principa de la vacance du pouvoir. A leur tête l’opposant Jean Ping qui réclame la victoire dans les dernières élections présidentielles. Selon plusieurs sources, Brice Laccruche Alihanga, directeur de Cabinet d’Ali Bongo, semble profiter de sa popularité auprès de la population gabonaise pour afficher son ambition de prétendre à la haute magistrature de Gabon.

    Le patron de l’AJEV, un mouvement qui a su rassembler les jeunes de ce pays d’Afrique Centrale, chez qui un nouveau vent d’espoir est né à travers des actions menées, le tout compilé dans un ouvrage, « L’or Jeune », nouveau guide du jeune Gabonais, qui a convaincu plus d’un, au point qu’Ali Bongo jette son dévolu sur son auteur, semble aujourd’hui enveloppé dans la peau du loup à faire abattre par le palais de Libreville qui, selon toute vraisemblance, abrite des… faucons, qui, pris de panique en l’absence d’Ali Bongo, et pour des calculs politiciens, semblent prêts à tout pour le pouvoir.

    Aujourd’hui, Brice Laccruche Alihanga est accusé de lorgner le fauteuil d’Ali Bongo, procédé classique pour liquider tout proche de chef d’Etat. Selon toute vraisemblance, le Directeur de cabinet d’Ali Bongo dérange. Mais qui? Question que devra résoudre le palais de Libreville. Car, force est de reconnaître qu’autour d’Ali Bongo, peu ont un solide programme, notamment envers les jeunes, comme c’est le cas du Dircab qui a fait ses preuves en offrant une lueur d’espoir aux jeunes de son pays à qui il tente de montrer la voie.

    Tags : Gabon, Ali Bongo, Jean Ping, Brice Laccruche Alihanga,

  • Les écouteurs sans fil émettent des radiations directement dans votre cerveau

    Selon un biochimiste, les écouteurs sans fil pourraient émettre des radiations directement dans votre cerveau et nuire à votre santé.

    Biochemist warns wireless headphones pump radiation into brains and causes cancer

    Selon Jerry Phillips, professeur de biochimie à l’Université du Colorado à Colorado Spring, il existe des preuves qui » indiquent que toutes les technologies fonctionnant aux radiofréquences peuvent poser des problèmes pour la santé humaine et le développement.

    Il était l’un des 250 signataires d’une pétition adressée à l’ONU appelant à la » protection » contre les radiations émises par les appareils électroniques.

    De nombreuses publications scientifiques récentes ont montré que les CEM affectent les organismes vivants à des niveaux bien inférieurs à la plupart des directives internationales et nationales « , indique la pétition.

    Les effets comprennent l’augmentation du risque de cancer, le stress cellulaire, l’augmentation des radicaux libres nocifs, les dommages génétiques, les changements structurels et fonctionnels du système reproducteur, les déficits d’apprentissage et de mémoire, les troubles neurologiques et les impacts négatifs sur le bien-être général des humains.

    Les dommages vont bien au-delà de l’espèce humaine, car il y a de plus en plus de preuves d’effets nocifs sur la vie végétale et animale.

    La pétition se poursuit : Les divers organismes qui établissent les normes de sécurité n’ont pas réussi à imposer des lignes directrices suffisantes pour protéger le grand public, en particulier les enfants qui sont plus vulnérables aux effets des CEM « , ont-ils écrit. En ne prenant aucune mesure, l’OMS ne remplit pas son rôle d’agence internationale de santé publique de premier plan ».

    Apple fabrique des écouteurs sans fil qui s’adaptent dans l’oreille appelée AirPods, tandis que Samsung fabrique des appareils similaires appelés Galaxy Buds.

    L’an dernier, Apple a vendu 28 millions de paires d’écouteurs. L’année précédente, ils en avaient vendu 16 millions de paires.

    Traduit par Dr.Mo7oG

    NEWSPUNCH

    No Signal Found, 1er mai 2019

    Tags : portable, GSM, téléphone, 5G, ondes, cerveau,

  • Décolonisation: le Séminaire régional pour les Caraïbes se déroulera du 2 au 4 mai à la Grenade

    La Grenade accueillera, du 2 au 4 mai, le Séminaire régional pour les Caraïbes du Comité spécial de la décolonisation qui est consacré, cette année, à l’accélération de la mise en œuvre de la troisième Décennie internationale de l’élimination du colonialisme (2011-2020).

    À l’aune des récents développements dans les Caraïbes, le Pacifique, et d’autres régions, la tenue du séminaire sera l’occasion de faire le point sur la situation dans les 17 territoires non autonomes qui relèvent du Comité spécial, notamment en ce qui concerne l’appui qui leur est accordé par les systèmes de l’ONU et d’autres organisations.

    Les conclusions et recommandations du Séminaire seront ensuite étudiées par le Comité spécial au mois de juin, lors de sa session de fond, puis transmises à l’Assemblée générale.

    L’intitulé complet du thème du Séminaire régional pour les Caraïbes est: « Mise en œuvre de la troisième Décennie internationale de l’élimination du colonialisme: accélérer la décolonisation grâce à un engagement renouvelé et à l’adoption de mesures pragmatiques ».

    Il se déroulera sous les auspices du Comité spécial et sera présidé par la Présidente de celui-ci, Mme Keisha Aniya McGuire, Représentante permanente de la Grenade.

    Parmi les participants qui ont été invités au Séminaire, il faut citer le Bureau et les membres des groupes régionaux du Comité spécial, les États Membres, notamment les puissances administrantes, ainsi que des représentants de territoires non autonomes, de la société civile, d’ONG et des experts.

    Communément appelé « Comité spécial des Vingt-Quatre », cet organe porte officiellement le nom de Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux.

    En tout, le Comité compte 29 membres, à savoir Antigua-et-Barbuda, la Bolivie, le Chili, la Chine, la Côte d’Ivoire, Cuba, la Dominique, l’Équateur, l’Éthiopie, la Fédération de Russie, les Fidji, la Grenade, l’Inde, l’Indonésie, l’Iraq, le Mali, le Nicaragua, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la République arabe syrienne, la République du Congo, la République islamique d’Iran, la République-Unie de Tanzanie, Sainte-Lucie, Saint-Kitts-et-Nevis, Saint-Vincent-et-les Grenadines, la Sierra Leone, le Timor-Leste, la Tunisie et le Venezuela (République bolivarienne du Venezuela).

    Les 17 territoires qui relèvent du Comité spécial sont: Anguilla, les Bermudes, Gibraltar, Guam, les îles Caïmanes, les îles Falkland (Malvinas)*, les îles Turques et Caïques, les îles Vierges américaines, les îles Vierges britanniques, Montserrat, la Nouvelle-Calédonie, Pitcairn, la Polynésie française, le Sahara occidental, Sainte-Hélène, les Samoa américaines et les Tokélaou.

    Les documents de travail du Secrétariat sur chacun des territoires non autonomes sont disponibles sur le site Internet des Nations Unies consacré à la décolonisation: http://www.un.org/fr/decolonization/.

    La Grenade a déjà accueilli le Séminaire régional à trois reprises: du 9 au 11 mai 2018, du 22 au 24 mai 2007 et du 17 au 19 juin 1992.

    ___________________

    * La souveraineté sur les îles Falkland (Malvinas) fait l’objet d’un différend entre le Gouvernement de l’Argentine et le Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord (voir ST/CS/SER.A/42).

    Tags : Décolonisation, Décennie internationale de l’élimination du colonialisme, colonialisme, territoires non autonomes,

  • Gabon : Ali Bongo – il y a t-il un pilote aux commandes, Ou est Ali ?

    Des rumeurs les plus folles ont circulé des suite de l’accident cérébrale qu’a eu le président le président du Gabon Ali Ben Bongo Ondimba , depuis le sommet économique de RYAD , le Davos des arabes.

    On l’a d’abord désigné pour mort et que le corps serait transporté en Angleterre. Le gouvernement Gabonais dans la cacophonie et les erreurs de communications n’a fait qu’amplifier la rumeur. Finalement c’est un communiqué de la présidence qui finira par un peu décrisper la situation des semaines après.

    Qu’à cela ne tienne, le précédent sur le décès caché de feu le président El Hadj Omar Bongo, père de Ali en Espagne ; toujours par la présidence de la République était vivace dans la conscience collective du peuple Gabonais.

    Dans la foulée l’opposant Gabonais Jean Pig , ancien baron du Parti Démocratique Gabonais PDG, un ayant longtemps été le collaborateur et le gendre de l’ancien président feu, El Hadj Omar Bongo Ondimba, beau-frère de l’actuelle président Ali Ben Bongo, va faire une sortie médiatique ‘’ un discours à la nation ‘’ se proclamant être le président de tous les Gabonais et appelant le peuple Gabonais au pardon et à l’unité autour de sa personne.

    Finalement ce sont les images d’un Ali Ben Bongo en plein conversation avec le Roi du Maroc à Rabat qui finira par calmer les gens. En prime nous avons eu droit à un Président en train de soulever son verre pour prendre ce qui semblait être du lait, afin de rassurer l’opinion nationale quant à ‘’ sa capacité physique et mentale à diriger le Gabon ‘’.

    Depuis de l’eau a coulé sous le pont, il y a eu une tentative de coup d’état orchestrée par certains éléments de la garde Républicaine, qui a échouée et dont les circonstances restent encore à élucider.

    Ali ben Bongo ferra finalement une entrée triomphale dans son pays, avec un comité d’accueil bien organisé pour le recevoir. Malheureusement, si cette dernière opération de communication qui avait pour but de rassurer les Gabonais a mis en relief un président ’’Zombie’’ qui visiblement souffre de séquelles graves des suites à son accident.

    Lorsque l’on sait qu’il est très rare qu’une personne qui a été victime d’un AVC avec hémorragie cérébrale puisse recouvrir à cent pour cent ses facultés. Le bon sens et l’humanisme voudrait que l’on aide ce pauvre Monsieur à avoir un repos mérité en lui retirant la charge trop lourde que représente l’exercice de la fonction présidentielle. Le Gabon est un état de droit avec des institutions solides, il regorge suffisamment de cadres qui peuvent assurer son bon fonctionnement, il a suffisamment démontré qu’il est capable d’organiser des élections présidentielles et de se choisir un nouveau président. L’architecture juridique existe pour pallier à cette situation inédite. Hélas, le malade Ali Ben Bongo est devenu l’objet d’une bataille politique et des intrigues de palais. Comme le cadavre de Alexandre le Grand, il fait l’objet d’une bataille rangée et d’une guerre de clan. Qui contrôle le patient contrôle le pouvoir comme le fit jadis Ptolémé.

    Les dernières rumeurs font état de son évacuation en Arabie Saoudite, d’une escale en Espagne le vol étant trop lourd à supporter pour sa santé et aujourd’hui on parle d’Angleterre et la Norvège.

    Ce qui nous emmène à nous poser la question suivante : il y va-t-il un pilote qui dirige le Gabon ?

    Il est temps que ceux qui prennent en otage le patient Ali ben Bongo et par ricochet l’avenir de tout un pays se décident à laisser ce pauvre Monsieur de se reposer en paix et de profiter du repos et d’être entouré de l’affection des siens. Il y a une vie après la présidence, le président Kabila et bien d’autres l’ont prouvé. Tout homme peut tomber malade, or Ali est un homme donc….

    Source : CERBAC : Cercle d’Etude et de Réflexion sur le Bassin du Congo

    Tags : Gabon, Ali Bongo Ondimba, Omar Bongo Ondimba, Jean Ping, AVC,

  • « Le Maghreb sous la croix gammée » de Bill Cran et Karin Davison

    La chaîne franco-allemande Arte a diffusé Le Maghreb sous la croix gammée (In search of… the Arabian Schindler, Gesucht wird der arabische Schindler), documentaire de Bill Cran et Karin Davison. Menée par Robert Satloff, cette « enquête historique » du Proche-Orient en France et aux Etats-Unis « rend justice aux « Justes » oubliés du monde arabe ». Ce film intéressant montre aussi les persécutions antisémites visant les Juifs d’Afrique du Nord, en particulier le travail forcé dans des camps et la déportation en Europe. Des faits que beaucoup ignorent. Comme le livre de Robert Satloff dont il s’inspire, ce documentaire souffre cependant de graves lacunes historiques. Le 25 avril 2019, de 20 h 30 à 22 h, le Cercle Bernard Lazare (CBL) proposera la conférence « Les musulmans et la machine de guerre nazie » par David Motadel, professeur à Sciences-Po, d’après son livre éponyme publié aux éditions la Découverte.

    Le 11 septembre 2001, Robert Satloff, directeur exécutif du Washington Institute for Near East Policy (WINEP) un think tank (institut de recherche) américain expert en politique étrangère et sur le Moyen-Orient, et Juif américain, avait rendez-vous au Rockfeller Center.

    D’une des fenêtres de cet immeuble, il a vu les attentats islamistes contre les Twin Towers, la fumée, les cendres. « Très vite, les images d’Auschwitz se sont superposées » dans son esprit, « la fumée, les cendres ».

    Robert Satloff s’interroge sur la glorification, le déni et la « relativisation » de la Shoah dans les mondes musulman et arabe. « Pour combattre l’ignorance, il amorce un dialogue avec des Arabes pour les sensibiliser à l’Holocauste. Comment s’y prendre ? Le problème est qu’il s’agit d’une histoire éloignée : des fascistes européens ont tué des juifs européens ».

    C’est par une question que Robert Satloff répond : « Y a-t-il eu des Justes arabes ? »

    A la recherche d’un « Oscar Schindler arabe »
    Vingt mille Justes parmi les Nations sont recensés par Mémorial Yad Vashem à Jérusalem, dont environ 60 sont musulmans (des Bosniaques et Albanais, un Turc).

    Pourquoi aucun nom arabe ne figure-t-il dans cette liste des Justes ? Cette question taraude Robert Satloff qui, avec équipe de documentaristes, de journalistes et de chercheurs dans 11 pays, part en quête d’« Arabes ayant sauvé des Juifs » en ayant la conviction que s’il existe « un Oscar Schindler Arabe, peut-être les Arabes auraient-ils une autre approche de l’Holocauste?»

    Au terme de cinq ans de recherches, Robert Satloff, qui a vécu dans le royaume chérifien lorsque cinq attentats islamistes ont visé majoritairement des cibles juives à Casablanca, publie en 2007 le livre Among the Righteous, Lost stories from the Holocaust’s Long Reach into Arab Lands (Parmi les Justes).

    Un ouvrage évoquant les persécutions des juifs d’Afrique du Nord – protectorats français du Maroc et de Tunisie, départements français d’Algérie – lors de la Seconde Guerre mondiale et le comportement des Arabes dans ces pays : de la collaboration avec les Nazis à la protection de juifs persécutés, via l’indifférence. Un livre qui espère amorcer un nouveau dialogue entre juifs et Arabes.

    Composé d’interviews passionnantes de témoins et d’historiens, ainsi que de visites sur les lieux mêmes de camps de travail forcé et de caches de juifs – ce qui est inédit -, ce documentaire documenté en est largement inspiré en se focalisant sur ces trois seuls pays ; l’histoire des juifs de Libye fait l’objet d’une allusion (camp de Giado) et celle d’Egypte ignorée.

    Plus de 100 camps de concentration

    « La plupart des camps de concentration au Maroc ne furent pas construits par les Nazis. Avant l’occupation du Maghreb par les Allemands, le régime de Vichy avait installé plusieurs dizaines au Maroc et en Algérie. Les fascistes italiens construisirent eux aussi des camps, comme le terrible camp de Giado en Libye où plus de Juifs furent tués que partout ailleurs en Afrique du Nord… Plus d’une centaine de camps » ont été édifiés dans les pays arabes. A deux reprises, le film de Michael Curtis Casablanca (1942) fait allusion aux camps de concentration au Maroc.

    « Un vrai réseau de camps traverse le Sahara. Les détenus sont essentiellement des Juifs d’Europe centrale réfugiés pour échapper aux nazis et déportés là ». Un film de propagande montre ces travailleurs forcés construire une voie de chemin de fer.

    Les « camps du désert ont été parmi les pires de la Seconde Guerre mondiale ». Ils étaient « dirigés de main de fer » et leurs « gardiens étaient indifférents au sort des prisonniers », constate l’historien de la Shoah, Sir Martin Gilbert.

    Le commandant du camp accueillait ainsi les nouveaux internés : « Vous êtes tous venus pour mourir. Mon travail est de faire en sorte que vous mouriez tous ici et je fais bien mon travail ». Les travailleurs forcés mouraient de faim, de torture, de dysenterie, de choléra, de piqures de scorpion et de serpent…

    A la différence du Maroc et de l’Algérie, la Tunisie a été occupée par les Nazis de novembre 1942 à mai 1943. Là, le SS colonel Walter Rauff, « un des inventeurs des camions à gaz en Europe de l’Est », organisa la rafle des juifs priant à la synagogue de Tunis, le 9 décembre 2002. Direction : les camps de travail forcé.

    Si certains Arabes sont indifférents devant les persécutions des juifs, deux Tunisiens se souviennent d’Arabes disant « Jüden, vous allez être égorgés » ou « Tape avec la pelle, Shalom ! Shalom signifie juif ». D’autres Tunisiens s’engagent dans l’armée allemande ou sont recrutés pour garder les camps d’internement de juifs.

    De rares Justes parmi les nations arabes

    Le documentaire se focalise sur trois musulmans ayant sauvé des juifs. En 1943, plusieurs dizaines de juifs parviennent à s’échapper d’un de ces camps et sont cachés par un fonctionnaire retraité, Si Ali Sakkat. Joseph Nacache échappe à une rafle grâce à Hamza Abdul Jalil, propriétaire d’un hammam, qui le prévient. Avec simplicité, le fils de ce sauveur explique le geste de son père : « Juif, ou chrétien ou musulman, c’est un humain ». Les familles Boukris et Uzan sont cachées à Mahdia (Tunisie) dans une propriété de l’architecte Khaled Abdul Wahab.

    En Algérie, « des décrets musulmans interdisent aux musulmans d’administrer les propriétés confisquées aux juifs ». Ils seront respectés.

    Pourquoi cette histoire d’Ali Sakat est-elle tombée dans l’oubli ? Pour des raisons politiques : il est « dangereux d’avoir aidé des juifs dans de nombreux pays arabes ». La famille Sakat serait-elle favorable à la pose d’une plaque rendant hommage à l’acte salvateur ? Un peu gêné, le petit-fils prévoit que certains seront pour, d’autres contre : « Beaucoup de Tunisiens ont de la sympathie pour le peuple palestinien quand ils le voient souffrir, etc. etc. »

    Une histoire tragique méconnue

    On peut regretter et s’étonner que le travail remarquable accompli par Robert Satloff – enregistrements vidéo des souvenirs des témoins – n’ait pas été réalisé par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

    Rendre hommage aux Justes musulmans est justifié. Rechercher un « Oscar Schindler » Arabe ? C’est étrange : cet industriel allemand était ambigu ; il n’est pas Aristides de Sousa Mendes, consul général du Portugal à Bordeaux qui, désobéissant à sa hiérarchie, a donné des visas d’entrée au Portugal à 30 000 réfugiés, dont 10 000 juifs. Et c’est ignorer la distinction entre Arabe et Amazigh (Berbère).

    Des questions demeurent : quels étaient les liens entre Khaled Abdul Wahab et les officiers nazis ? Des relations d’affaires ? Khaled Abdul Wahab devait-il maintenir ses contacts avec les officiers allemands pour mener à bien sa protection des deux familles juives dont les adultes semble-t-il travaillaient dans sa propriété ?

    On voit une photo inédite où Français et Algériens font le salut nazi. Mais les liens entre nationalistes arabes et nazis ainsi que la fascination de masses arabes pour le Führer Hitler sont souvent minorés ou occultés. Il aurait aussi été utile de rappeler l’engagement de 150 000 à 300 000 musulmans dans les rangs des forces de l’Axe, la réception favorable de la propagande nazie dans le monde arabe, etc.

    Sur l’application en Afrique du Nord des statuts des juifs du régime de Vichy, ce documentaire demeure souvent trop vague. Ainsi, il allègue : « Malgré les pressions de Vichy, Mohammed V au Maroc réussit à protéger les juifs marocains ». Cependant, la caméra s’attarde sur Le Journal du Maroc évoquant les discriminations visant les Juifs français, étrangers et marocains édictées au Maroc par quatre dahirs (décrets royaux). Pourquoi ne pas citer et montrer ces dahirs marocains et les décrets beylicaux tunisiens antisémites ? Pourquoi ne voit-on pas Robert Satloff consulter les archives des protectorats français à Nantes (France) ? Pour ne pas écorner les mythes de la protection courageuse de souverains musulmans ?

    La réalité du pouvoir appartient au Résident général, c’est-à-dire à la France. Quant aux statuts des Juifs de Vichy d’octobre 1940 et de juin 1941, le Sultan du Maroc les appliquera à la lettre. Il ne s’oppose à aucune mesure prévue par ces deux statuts. Il n’y a que dans le volet économique qu’il tente légèrement de protéger la communauté juive du Maroc. Cette intervention n’est pas désintéressée, car elle sert surtout les intérêts économiques du Makhzen (gouvernement du Sultan). Sur l’essentiel, le Sultan Mohammed n’a pas protégé les Juifs puisqu’il a même promulgué les statuts des Juifs en Dahir (décret) chérifien.

    Au Maroc, « le Sultan Mohammed entend faire savoir aux autorités de Vichy qu’il reste le maître du pays. S’il y a persécution ou protection, il estime que c’est à lui à en décider. Le message est les suivant : les Juifs sont ses sujets et non pas ceux de Vichy. A travers les Juifs, le Sultan Mohammed réclame sa part d’autonomie vis-à-vis du gouvernement de Vichy. Les Juifs sont des pions parmi d’autres dans le rapport de force entre le Makhzen et Vichy », a déclaré l’historien Georges Bensoussan qui prouve que la prétendue opposition du sultan au port de l’étoile jaune par les Juifs est un mythe.

    Et d’ajouter : le sultan du Maroc « ne fait preuve d’aucune détermination à défendre les Juifs : il ne rencontre les dirigeants de la communauté juive qu’une seule fois et en privé, au printemps 1942, pour leur dire qu’à titre personnel, il désapprouve les mesures de Vichy. En revanche, à titre officiel et publiquement, il ne prend aucune mesure en faveur des Juifs. Pire, il traduit les statuts des Juifs en Dahir chérifien ! Le port de l’étoile jaune est une mesure allemande qui n’a jamais été d’application en Zone libre, c’est-à-dire sur l’ensemble du territoire français placé sous l’autorité du gouvernement de Vichy. Et le Maroc (comme l’Algérie) faisait partie de la Zone libre… Les 150.000 Français vivant au Maroc sont violemment antisémites. L’administration française est littéralement gangrénée par l’antisémitisme. Quotidiennement, elle apporte la preuve de son antisémitisme dans la façon dont elle traite les Juifs. Ainsi, le gouvernement de Vichy n’accorde aux Juifs que 50% des ressources alimentaires qu’il attribue aux musulmans. Dans ce contexte particulier, l’attitude du Sultan du Maroc -qui reçoit notamment les dirigeants de la communauté juive en audience privée pour leur témoigner de sa solidarité- fait le tour de tous les mellahs (quartiers juifs) du Maroc. En comparant son attitude avec celle des autorités françaises, il n’a aucune difficulté à apparaître comme un sauveur magnanime… Le départ des Juifs du Maroc constitue une blessure, car il marque l’échec de l’intégration des Juifs à leur Etat nouvellement indépendant, tout comme il montre à quel point le nationalisme marocain est fermé et fondé sur l’islam. Les Marocains ont donc intérêt à présenter le passé comme une coexistence heureuse perturbée et sapée par le développement du sionisme, la création de l’Etat d’Israël et le départ des Juifs qu’ils considèrent comme une manipulation des sionistes ».

    De plus, quels sont les droits et les statuts en France de ces travailleurs forcés, Juifs et non Juifs ? Les sites des camps semblent délabrés, en voie d’effacement. Signe du désintérêt ou du refoulement des dirigeants de ces pays pour ce pan de leur histoire ? Souci de cacher « que la Shoah n’est pas qu’une affaire européenne ayant visé les seuls juifs européens ». Alors que les camps en France métropolitaine font l’objet d’attentions, ceux d’Afrique du Nord risquent de disparaître sans volonté des autorités politiques et des responsables Juifs français ou nord-africains. Pourquoi ?

    Quant à Joseph Scemla et ses deux fils, Gilbert et Jean, ils ont été guillotinés en Allemagne, après avoir été dénoncés par le Tunisien Hassen ben Hamouda El Ferdjani, qui voulait s’emparer de leurs biens. Ce dernier a certes été condamné à mort à la Libération. Mais sa peine a été commuée en travaux forcés à perpétuité. Et, ce traître cupide a été libéré peu après l’indépendance de la Tunisie, après avoir purgé dix ans de prison. Et non les 14 ans indiqués dans le film.

    Si ce documentaire évoque la vie difficile des juifs sous joug musulman, il ne nomme pas la dhimmitude, ce statut inférieur, cruel et déshumanisant des non-musulmans en « terre d’islam » induit par le jihad. Et Robert Satloff ajoute, sans preuve : « Il est sûr qu’au cours des derniers millénaires, si on est juif, il valait mieux naître dans un pays musulman que dans un pays chrétien ». Rappelons que si l’histoire juive remonte à 5770 ans, Mahomet, prophète de l’islam est né en 570 après Jésus-Christ, et l’islam a donc moins de 1 500 ans. Au début du XXe siècle, les pays où la situation des juifs était la plus épouvantable étaient la Russie tsariste et le Maroc.

    Les images de cette synagogue vide à Mahdia sur laquelle veille pieusement le dernier juif, de ce vestige d’une communauté juive jadis nombreuse sont bouleversantes. L’« exode oublié » – exil généralement contraint de près d’un million de juifs des pays arabes, d’Iran et de Turquie des années 1940 aux années 1970 – est attribué en partie à la « fondation » de l’Etat d’Israël. Mais d’une part, il s’agit de sa recréation, et surtout cet exode a été causé par le refus de ces pays, et pas seulement des nationalistes arabes, de l’Etat juif sur sa terre biblique, en Eretz Israël.

    Curieusement, ce film occulte les similarités entre le processus de discriminations, de marginalisation, d’exclusion des nazis ou du régime de Vichy et celui de cet exil.

    Etrangement, Robert Satloff interviewe le président Shimon Peres et le ministre Sylvain Shalom sans souligner le rôle du grand mufti de Jérusalem Mohammed Amin al-Husseini dans la Shoah ni les menaces de destruction du Yichouv (ensemble des juifs vivant dans la Palestine mandataire, en Eretz Israël).

    Robert Satloff espère que nommer des Justes Arabes constitue « un premier jalon pour un nouveau dialogue entre juifs et Arabes ».

    Avec toutes ses qualités, ce documentaire prouve que relater une Shoah plus ou moins « arabiquement ou islamiquement correcte », ne pas dire toute l’histoire avec ses pans plus ou moins sombres, opter pour un dialogue judéo-musulman sans « apurer les contentieux » (Shmuel Trigano) induit, même involontairement, des amalgames anti-israéliens : ainsi, un spectateur musulman a quitté la réunion où l’on débattait du film en alléguant un parallèle diffamatoire entre la Shoah et « l’Holocauste des Palestiniens ». Des diatribes anti-israéliennes s’étaient déjà produites lors de la conférence de lancement du projet Aladin.

    « Certains Arabes ont fait des choix personnels, pour le meilleur et pour le pire. Même à l’époque des nazis, ils ont fait un choix… Jusqu’à présent, la Shoah a toujours été vue du côté des juifs européens. Les souffrances des juifs européens ont occulté celles des communautés d’Afrique du Nord », conclut avec pertinence Robert Satloff.

    Il est regrettable qu’aucune photo de ces Arabes au comportement louable ou des témoins Juifs ne figure parmi les visuels libres de droits pour la presse. De plus, ce documentaire a été diffusé à deux seules reprises, à 21 h 25 et à 5 h du matin. Dommage ! Les faits qu’il rappelle demeurent ignorés du grand public en France.

    A l’Institut Universitaire Elie Wiesel, les 12 mai, 26 mai et 2 juin 2015 à 17 h, Ariel Danan, docteur en histoire, directeur-adjoint de la Bibliothèque de l’AIU et responsable de la Médiathèque Alliance Baron Edmond de Rothschild. Secrétaire général de la Commission française des Archives juives et vice-président de la Société d’Histoire des Juifs de Tunisie et d’Afrique du Nord, enseigna l’Histoire des Juifs d’Afrique du Nord pendant la Seconde Guerre mondiale : « Ce cycle aura pour objectif de découvrir un aspect souvent méconnu de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah, qui, pendant longtemps, n’a pas retenu l’attention des historiens. Les Juifs d’Afrique du Nord ne sont en effet pas restés à l’abri de la Shoah : les lois antisémites de Vichy y ont été appliquées (avec une sévérité particulière en Algérie) : recensement des individus et des biens, exclusions professionnelles et scolaires, pillages etc. Le débarquement anglo-américain de novembre 1942 change la donne : en Tunisie, occupée par les troupes allemandes contraintes de reculer face à l’avance alliée, les Juifs de Tunisie subissent six mois d’horreur : spoliations, travail forcé, assassinats, sévices, ainsi que quelques déportations quelques jours avant la libération du pays. En Algérie et au Maroc (puis six mois après en Tunisie), malgré la reconquête alliée, une nouvelle ère pleine de difficultés et de remises en cause s’ouvre pour les Juifs qui subissent de graves difficultés économiques, un antisémitisme – quelquefois virulent – bien présent au sein des populations locales et du pouvoir colonial qui n’a pas été épuré. Si la période de la Seconde Guerre mondiale a été infiniment moins dramatique pour les Juifs d’Afrique du Nord que d’Europe, elle porte en son sein les germes du départ des Juifs des trois pays. La première leçon 1 a pour titre « Les Juifs d’Afrique du Nord sous le régime de Vichy ((juillet 1940 – novembre 1942) », la deuxième leçon « Les Juifs de Tunisie face aux Nazis (novembre 1942-mai 1943) » et la troisième leçon « Les Juifs d’Afrique du Nord face à de nouveaux défis (1942-1945) ». Ce cours fait partie du nouveau champ thématique « Visages de Sepharad : l’Orient, la Méditerranée, l’Afrique du Nord ».

    En partenariat avec l’Institut Ben Zvi, Jérusalem, Israël, le numéro 205 d’octobre 2016 de La Revue d’Histoire de la Shoah est consacré aux Juifs d’Orient face au nazisme et à la Shoah (1930-1945). Les « communautés juives dispersées du Maroc à l’Irak, de l’Égypte au Yémen, sont bien informées des vicissitudes d’un judaïsme européen qui est alors, de loin, majoritaire. Dès l’avènement des nazis au pouvoir, elles organisent avec plus ou moins de succès le boycott des produits allemands, au risque de se couper des autorités locales comme des mouvements nationalistes arabes. Mais cette solidarité éprouve rapidement ses limites, a fortiori quand la guerre se déclenche en Europe. Pour les communautés juives du monde arabe, le nazisme et la guerre constituent un tournant majeur. En 1945, leur avenir sur leur terre natale semble moins assuré que jamais ».
    « Seul périodique européen consacré à l’histoire de la destruction des Juifs d’Europe, et première revue d’histoire sur le sujet, cette publication est essentielle pour tout étudiant ou chercheur travaillant sur cette césure de l’histoire. Elle entend donner un aperçu des chantiers actuels de l’historiographie du judéocide. La Revue d’histoire de la Shoah ouvre également son champ d’étude aux autres tragédies du siècle : le génocide des Tutsis au Rwanda, celui des Arméniens de l’Empire ottoman et le massacre des Tziganes ». Pourquoi ne pas évoquer aussi celles des Grecs pontiques, des Assyriens, etc. ?

    Le 20 juin 2018 à 20 h, la Médiathèque Alliance-Baron Edmond de Rothschild de l’Alliance israélite universelle (AIU) proposa la conférence « Les juifs d’Afrique du Nord pendant la Seconde Guerre mondiale : nouvelles perspectives », avec Haïm Saadoun. « Si l’histoire des juifs d’Afrique du Nord durant la Seconde Guerre mondiale est longtemps restée méconnue, elle est aujourd’hui devenue un sujet de recherches important en France, en Israël et en Afrique du Nord. Haïm Saadoun, spécialiste de cette période, Professeur à l’université ouverte d’Israël, apportera un éclairage nouveau sur des questions telles que l’application de la législation antisémite de Vichy en Algérie et au Maroc, sur la vie quotidienne des juifs de Tunisie durant l’occupation nazie, sur la condition des juifs de Libye ou encore sur la résistance juive en Afrique du Nord. »

    Le 25 avril 2019, de 20 h 30 à 22 h, le Cercle Bernard Lazare (CBL) proposera la conférence « Les musulmans et la machine de guerre nazie » par David Motadel, professeur à Sciences-Po, d’après son livre éponyme publié aux éditions la Découverte. « Au plus fort de la Seconde Guerre mondiale, après les premiers revers militaires subis en Union soviétique et l’enlisement dans des territoires abritant de nombreux musulmans – l’Afrique du Nord, le Caucase, les Balkans et la Crimée –, les dirigeants nazis ont cédé à une sorte d’urgence stratégique. Ainsi ont-ils mis de côté certains de leurs préjugés racistes et tenté d’instrumentaliser l’« islam » – religion que Hitler et Himmler, notamment, admiraient car ils la jugeaient « autoritaire », « fanatique » et « conquérante » – pour en faire une force politique ralliée à leur cause. Les musulmans sont donc devenus la cible d’une propagande acharnée et sophistiquée, quoique totalement ignorante des cultures et contextes régionaux. Mais en postulant l’unité du monde musulman, en manipulant les textes sacrés ou en tentant de faire passer Hitler pour une figure centrale de l’eschatologie islamique, la machine de guerre nazie a fabriqué de toutes pièces un islam imaginaire… Fondé sur des sources inédites issues de quatorze pays, ce livre démonte avec précision la thèse d’une proximité idéologique entre nazis et musulmans à l’égard des juifs. Si des dizaines de milliers de soldats musulmans se sont effectivement enrôlés dans la Wehrmacht et la SS, ils l’ont presque toujours fait pour échapper à une misère plus grande encore, aux menaces de la violence nazie, ou pour se venger de leurs anciens oppresseurs. »

    Robert Satloff, Among the Righteous, Lost stories from the Holocaust’s Long Reach into Arab Lands. Public Affairs, 2007. 251 pages. ISBN : 1586483994
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    Le Maghreb sous la croix gammée de Bill Cran et Karin Davison

    MacNeil/Lehrer Productions et Robert Satloff, MedienKontor, WDR pour ARTE, France, Allemagne, Maroc, 52 minutes, 2010

    Diffusions sur Arte le 2 juin 2010 à 21 h 25 et le 6 juin 2010 à 5 h

    Source : Véronique Shemla

    Tags : Shoah, Holocauste, juifs, nazis, fascisme, Robert Satloff, ARTE,

  • Koweït : une chercheuse veut « guérir » l’homosexualité avec un suppositoire

    Selon elle, l’homosexualité serait une maladie transmise par le viol et due au développement d’un « ver anal ».
    On a une gagnante. Elle s’appelle Mariam Al-Sohel et elle pense avoir trouvé un remède « scientifique » à l’homosexualité. Le 25 mars dernier, cette dernière était invitée à la télévision koweïtienne, sur la chaîne Scope TV, et elle déclarait :

    « J’ai découvert des suppositoires thérapeutiques qui freinent les envies sexuelles des garçons du troisième genre, ainsi que du quatrième genre, c’est-à-dire les lesbiennes masculines. »

    Mariam Al-Sohel explique donc que l’homosexualité serait due à un ver anal. Elle annonce donc avoir créé des suppositoires capables d’ »exterminer » ce ver, précisant, très sérieusement : « ce n’est que de la science, il n’y a pas à avoir honte ». Et celle-ci d’expliquer, en agitant face à la caméra les fameux suppositoires :

    « Les désirs sexuels se développent quand une personne est agressée sexuellement, ils persistent ensuite à cause d’un ver anal qui se développe et se nourrit de sperme. […]

    Donc j’ai créé des suppositoires, qui peuvent être utilisés par certaines personnes dans certains contextes. Ils guérissent ces désirs en exterminant le ver qui se nourrit de sperme. »

    Voilà, voilà.

    Tags : homosexualité, gay, LGBT,