Catégorie : Monde

  • La sagesse de Geneviève, l’indécence de Macron

    Dans un entretien à Nice-Matin, M. Macron affirme que les mesures sécuritaires ont été mises « en œuvre avec professionnalisme et mesure à Nice ». Il se permet ensuite d’affirmer que notre camarade Geneviève « n’a pas été en contact avec les forces de l’ordre » pour finir par lui souhaiter « peut-être une forme de sagesse ».

    Nous savions déjà que la décence n’était pas son fort. Nous ne sommes donc pas particulièrement surprisˑeˑs de la teneur de ses propos. Mais nous tenons à préciser certaines choses au sujet de la « sagesse » de Geneviève :

    – pendant que M. Macron et son gouvernement détruisent l’éducation nationale à grand coup « d’école de la confiance », Geneviève continue à aller dans les établissements scolaires pour sensibiliser les élèves au commerce équitable.

    – pendant que M. Macron et son gouvernement refusent d’interdire le glyphosate, Geneviève se bat quotidiennement pour l’environnement et la transition écologique.

    – pendant que M. Macron et son gouvernement mènent une politique en faveur des plus riches, Geneviève défend inlassablement la justice sociale et le partage des richesses.

    – pendant que M. Macron et son gouvernement s’enfoncent dans l’autoritarisme et les attaques contre les libertés démocratiques, Geneviève manifeste pour défendre ces mêmes libertés.

    – pendant que M. Macron expulse des étrangers mineurs, Geneviève mobilise pour l’accueil des migrantˑeˑs.

    Que M. Macron garde son paternalisme et son mépris pour lui et qu’il en profite pour découvrir ce qu’est la décence. Geneviève n’a besoin de personne pour apprendre ce qu’est la sagesse. Elle pourrait par contre sans problème donner des leçons de sagesse à un pouvoir qui s’enfonce dans le cauchemar néolibéral et le vertige autoritaire.

    En vérité, en parlant de sagesse, Macron veut inciter Geneviève et nous toutes et tous à la résignation et l’acceptation de l’ordre établi.

    Face aux inégalités, aux injustices et aux discriminations, jamais de résignation et d’acceptation !

    Un autre monde est possible, un autre monde est nécessaire,

    voilà la sagesse, voilà ce que nous dit Geneviève !

    Nice, le lundi 25 mars 2019

    Source

    Tags : Macron, gilets jaunes, geneviève,

  • Gabon : attention au syndrome algérien !

    Le président du Gabon, Ali Bongo, est rentré, samedi dernier, dans son pays après près de cinq mois d’absence à la suite d’un accident cardiovasculaire (AVC) en Arabie saoudite puis une longue convalescence au Maroc.

    Son retour au bercail a été célébré en grande pompe par ses partisans et le Parti démocratique gabonais (PDG), sa formation politique. Le parti, qui faisait profil bas depuis l’annonce de la maladie d’Ali Bongo, a dû battre le rappel de ses troupes pour lui réserver un accueil digne de ce nom. Malgré cette forte mobilisation, le doute plane toujours dans les esprits de certains Gabonais. Pourquoi un tel accueil triomphal, alors que le chef de l’Etat est arrivé et reparti aussitôt, lors de ses deux derniers séjours au Gabon? L’on se souvient que le président Ali Bongo est rentré à Libreville où il a assisté à la prestation de serment du nouveau gouvernement, huit jours après une tentative de putsch, le 7 janvier 2019.

    La presse n’a pas pu accéder à la salle de prestation de serment et la cérémonie n’a pas été retransmise en direct dans les médias comme d’habitude. Cette situation continue de cristalliser le débat politique sur la vacance du pouvoir chez une partie des citoyens et dans les rangs de l’opposition gabonaise. Le président Bongo vient-il, cette fois encore, éteindre le débat en cours ? Dans un communiqué, le gouvernement estime que ce retour est la preuve manifeste du rétablissement total de la santé du chef de l’Etat. Si tel est le cas, il ne reste qu’aux Gabonais de lui souhaiter bon vent pour mener à terme son second mandat.

    Le hic, c’est que nombre de Gabonais affichent leur scepticisme quant à la capacité du chef de l’Etat à gouverner le pays. Ces derniers craignent le scénario algérien, où le président Abdelaziz Bouteflika a été frappé par une incapacité à conduire les affaires de son pays à la suite d’un AVC depuis 2013.

    L’Algérie est aujourd’hui dirigée par l’entourage du chef de l’Etat, qui est à la manœuvre pour se maintenir au pouvoir contre la volonté des Algériens. Ce débat vient pomper l’atmosphère politique au Gabon, qui a connu pour la deuxième fois de son histoire, un coup d’état.

    Même si ce putsch n’est pas arrivé à terme, c’est le signe d’un malaise, présenté par certains analystes comme la conséquence directe de la réélection contestée de Ali Bongo à la présidentielle de 2016, avec moins de 6 000 voix d’avance sur l’opposant Jean Ping.

    Un scrutin marqué par des accusations de fraudes et des manifestations violemment réprimées

    Le président du Gabon, Ali Bongo, est rentré, samedi dernier, dans son pays après près de cinq mois d’absence à la suite d’un accident cardiovasculaire (AVC) en Arabie saoudite puis une longue convalescence au Maroc.
    Son retour au bercail a été célébré en grande pompe par ses partisans et le Parti démocratique gabonais (PDG), sa formation politique. Le parti, qui faisait profil bas depuis l’annonce de la maladie d’Ali Bongo, a dû battre le rappel de ses troupes pour lui réserver un accueil digne de ce nom. Malgré cette forte mobilisation, le doute plane toujours dans les esprits de certains Gabonais. Pourquoi un tel accueil triomphal, alors que le chef de l’Etat est arrivé et reparti aussitôt, lors de ses deux derniers séjours au Gabon? L’on se souvient que le président Ali Bongo est rentré à Libreville où il a assisté à la prestation de serment du nouveau gouvernement, huit jours après une tentative de putsch, le 7 janvier 2019.
    La presse n’a pas pu accéder à la salle de prestation de serment et la cérémonie n’a pas été retransmise en direct dans les médias comme d’habitude. Cette situation continue de cristalliser le débat politique sur la vacance du pouvoir chez une partie des citoyens et dans les rangs de l’opposition gabonaise. Le président Bongo vient-il, cette fois encore, éteindre le débat en cours ? Dans un communiqué, le gouvernement estime que ce retour est la preuve manifeste du rétablissement total de la santé du chef de l’Etat. Si tel est le cas, il ne reste qu’aux Gabonais de lui souhaiter bon vent pour mener à terme son second mandat.
    Le hic, c’est que nombre de Gabonais affichent leur scepticisme quant à la capacité du chef de l’Etat à gouverner le pays. Ces derniers craignent le scénario algérien, où le
    président Abdelaziz Bouteflika a été frappé par une incapacité à conduire les affaires de son pays à la suite d’un AVC depuis 2013. L’Algérie est aujourd’hui dirigée par l’entourage du chef de l’Etat, qui est à la manœuvre pour se maintenir au pouvoir contre la volonté des Algériens. Ce débat vient pomper l’atmosphère politique au Gabon, qui a connu pour la deuxième fois de son histoire, un coup d’état. Même si ce putsch n’est pas arrivé à terme, c’est le signe d’un malaise, présenté par certains analystes comme la conséquence directe de la réélection contestée de Ali Bongo à la présidentielle de 2016, avec moins de 6 000 voix d’avance sur l’opposant Jean Ping. Un scrutin marqué par des accusations de fraudes et des manifestations violemment réprimées, durant lesquelles plusieurs personnes ont trouvé la mort. Le débat sur la vacance du pouvoir ne doit pas être un prétexte pour un retour à la violence, mais doit s’inscrire dans une démarche républicaine prévue par la loi fondamentale de chaque pays. Les dirigeants africains doivent se résoudre à appliquer les règles de la démocratie, même lorsqu’elles sont en leur défaveur.

    Abdoulaye
    BALBONE

    Source: Sidwaya, 25 mars 2019

    , durant lesquelles plusieurs personnes ont trouvé la mort.

    Le débat sur la vacance du pouvoir ne doit pas être un prétexte pour un retour à la violence, mais doit s’inscrire dans une démarche républicaine prévue par la loi fondamentale de chaque pays.

    Les dirigeants africains doivent se résoudre à appliquer les règles de la démocratie, même lorsqu’elles sont en leur défaveur.

    Abdoulaye
    BALBONE

    Source: Sidwaya, 25 mars 2019

  • Tchad : Idriss Déby demande à l’Elysée d’intervenir pour évacuer l’ambassade tchadienne à Paris occupée par des opposants

    Le président Idriss Déby vient de demander au Quai d’Orsay d’ordonner l’évacuation sans ménagement de sa représentation à Paris, qu’il considère « d’illégal » ainsi que la judiciarisation des occupants afin de dissuader d’autres activistes, a rapporté un activiste politique tchadien.

    L’ambassade du Tchad en France a été assiégé mardi par des militants tchadiens résidents en France.

    L’ambassade a été prise d’assaut tôt ce matin pour, entre autres

    • protester contre le refus du dialogue politique réclamé par l’opposition et la société civile qui souhaite une issue pacifique de la crise politique qui a tant duré.
    • Départ sans conditions de l’armée française du Tchad
    • la libération des rebelles arrêtés lors du bombardement français sur une colonne de l’UFR
    • un dialogue inclusif regroupant toutes les forces vivent du Tchad ( opposition pacifique, oppositions armées, les diasporas, et le gouvernement).

    Selon des activistez tchadiens, l’ambassadeur aurait pris la fuite.

    Tags : Tchad, Idriss Déby, rébellion, françafrique,

  • Gabon: Communiqué “d’Appel à Agir”

    Communiqué de presse

    En première réaction à l’arrivée de Monsieur Ali Bongo

    Nous n’avons jamais demandé une preuve de vie. Nous avons demandé la constatation de la vacance du pouvoir. Nous avons affirmé qu’Ali Bongo n’est plus en capacité d’assumer les charges inhérentes à la fonction de président de la République.

    Les images de son arrivée renforcent notre conviction. Chacun a pu constater qu’il ne s’est pas exprimé. Or, après une si longue absence, sa prise de parole est fortement attendue. Le peuple gabonais est en droit d’exiger des clarifications. Ce mutisme entretenu pose la question de ses réelles capacités cognitives.

    Ceux qui ont déćidé du retour d’Ali Bongo voulaient éteindre la projection du 31 mars. Mal leur en a pris parce que, à l’évidence, Ali Bongo est sérieusement diminué. Il n’est donc plus le maître du jeu institutionnel.

    En conséquence, nous réitérons notre demande de constatation de la vacation du pouvoir. Parce que nous sommes légalistes et républicains, nous saisissons les instances compétentes pour exiger une expertise médicale. Dès lundi, nous déposeront une demande en référé devant le président du tribunal. Nous saisissons aussi la Cour Constitutionnelle pour exiger la mise en oeuvre de l’article 92 de sa loi organique.

    Pour le Gabon, agissons !

    Source

    Tags : Gabon, Ali Bongo, françafrique,

  • Gabon : Ali Bongo, rentrera-t-il en catimini comme la fois précédente ?

    Il paraît que le président gabonais rentre au Gabon après une absence de plusieurs mois suite à un AVC qui fut d’abord présenté comme une insignifiante fatigue légère.

    Ali Bongo, qui pour beaucoup de gabonais fait désormais partie du passé peu glorieux du pays, selon la presse internationale, semble être en forme pour prendre à nouveau les gouvernails de ce bateau en dérive.

    La question d’or est : rentrera-t-il en cachette comme la dernière fois sans les procédures protocolaires dues à un chef d’État ?

    En tout cas, il devra traverser avec succès une dure épreuve. Celle de faire croire en sa capacité de continuer à diriger le pays.

    A l’Elysée, on retient le souffle pendant qu’on suit les événements dans un des derniers vestiges de la françafrique.

    Tags : Gabon, Ali Bongo, Ondimba, AVC, retour,

  • Emmanuel Macron, le vertige autoritaire

    Comme le souligne François BONNET dans un article de Mediapart publié le jeudi 21 mars  » Emmanuel Macron, le vertige autoritaire  » ,

     » La décision de mobiliser la troupe, samedi, pour endiguer les manifestations à Paris est sans précédent depuis les grandes grèves de 1947-48. Année après année, le mouvement social est un peu plus criminalisé et les libertés bafouées. Homme sans limites et sans mémoire, le chef de l’État franchit un nouveau pas. »

    L’auteur soulignant :

     » Le pouvoir a ainsi choisi de s’inscrire dans cette histoire particulière de répression sanglante des mouvements sociaux. L’armée n’a jamais été appelée à intervenir dans de telles situations depuis les grandes grèves de 1947-1948.

    Les communistes venaient de quitter le gouvernement, la guerre froide était engagée, et le gouvernement de la jeune IVe République décida de pourchasser l’« ennemi intérieur ». C’est un socialiste, Jules Moch, alors ministre de l’intérieur, qui envoya les troupes pour mater les mineurs. Il mobilise 60 000 CRS et soldats pour imposer aux 15 000 grévistes la reprise du travail.

    L’armée occupe les puits de mine. Bilan : plus de trois mille licenciements, six morts et de nombreux blessés (lire l’étude des Cahiers d’histoire sociale). »

    Voie et mise en scène dangereuse.

    Et comme le souligne sur un autre registre Michaël Fœssel dans le grand entretien de France inter ce matin il y a une forme de parallélisme entre les années 30 et la période actuelle.

    Notamment dans ce qui nous occupe ici, après les conquis du Front populaire, la pause décrétée par Léon Blum, la réaction de la revanche sociale sous le gouvernement Daladier et la substitution des réponses identitaires (fascistes, anti-communistes) à la question sociale, aux exigences démocratiques et de justice.

    Contrairement au positionnement dont il se réclame ( les libéraux ouverts contre les nationalistes) le pouvoir actuel dans les faits se situe et s’apparente aux forces réactionnaires, tenant du maintien du pouvoir de l’oligarchie et de ses privilèges et progressivement s’engage dans la voie autoritaire.

    Par refus de classe d’accepter de satisfaire les revendications populaires !

    Ce dernier samedi il a laissé se déployer les violences urbaines pour mieux se présenter à présent comme le garant de l’ordre public et tenter d’isoler et discréditer les Gilets jaunes et le mouvement social.

    Pour nous la réponse est dans l’immédiat dans le développement des luttes sociales, leurs convergences, l’union des forces populaires, le blocage des contre-réformes qu’il persiste bien sûr à vouloir appliquer !

    Source :  Front Syndical de Classe, 22 mars 2019

    Tags : France, Macron, Gilets Jaunes, armée, répression,

  • Sahel : le Conseil de sécurité en mission au Mali et au Burkina Faso

    Une délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies a entamé vendredi une mission de trois jours au Mali et au Burkina Faso.

    La délégation, conduite par la France qui préside le Conseil de sécurité en mars, l’Allemagne et la Côte d’Ivoire, est arrivée vendredi à Bamako, la capitale malienne.

    « Le Sahel est une priorité de tout premier plan de la présidence française du Conseil de sécurité », avait déclaré François Delattre, l’Ambassadeur de France à l’ONU dans une vidéo diffusée jeudi par la mission française avant le début de la mission qui « vise à soutenir les pays de la région pour surmonter les défis auxquels ils font face et pour les aider à saisir les opportunités qui s’offrent à eux ».

    La délégation commence sa visite au Sahel par le Mali. « L’étape de Bamako est absolument fondamentale », a déclaré M. Delattre à son arrivée dans la capitale malienne, soulignant qu’il s’agit de la quatrième visite du Conseil de sécurité au Mali depuis 2013.

    Au Mali, la priorité du Conseil est d’accélérer la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation signé en 2015 entre le gouvernement malien et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).

    Au cours de leur mission au Mali, les membres de la délégation du Conseil de sécurité rencontreront les autorités maliennes et les différentes parties signataires de l’Accord, les acteurs internationaux et nationaux, ainsi que les partenaires de la MINUSMA et de l’Etat malien, a précisé sur Twitter la mission onusienne dans le pays.

    La visite du Conseil de sécurité au Mali revêt une importance cruciale à quelques mois du renouvellement du mandat de la MINUSMA, a pour sa part souligné Kakou Houadja Léon Adom, l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire à l’ONU, au premier jour de la mission. « Il était bon que nous venions nous-même toucher du doigt les réalités et voir dans quelle direction nous pouvons orienter le plaidoyer que nous pouvons faire pour obtenir que tout se passe comme nous le souhaitons », a dit le diplomate ivoirien.

    « Le Mali est un pays très important et la MINUSMA est l’une des plus grandes opérations des Nations Unies », a de son côté déclaré Christoph Heugsen, l’Ambassadeur d’Allemagne à l’ONU dont le pays s’apprête à prendre la présidence du Conseil de sécurité début d’avril. M. Heugsen a rappelé que la contribution allemande à la MINUSMA est la plus importante consentie par Berlin à une mission de maintien de la paix.

    Le 29 mars, le Conseil de sécurité se réunira au niveau ministériel en présence du Premier ministre malien et des chefs des diplomaties française et allemande pour décider de « l’avenir de l’accompagnement international du processus de paix malien et sur le futur de la MINUSMA », a précisé M. Delattre.

    Après le Mali, la délégation du Conseil de sécurité se rendra au Burkina Faso. Une visite qui vise à soutenir le pays alors qu’il fait face à des menaces sécuritaires et à l’aider dans son développement.

    Dans les deux pays, le Conseil soulignera son appui au G5 Sahel et à sa Force conjointe « dont l’opérationnalisation est prioritaire », a souligné M. Delattre. « L’objectif est de renforcer l’efficacité des outils mis en place par le Conseil de sécurité pour soutenir cette Force et son action contre le terrorisme au Sahel », a-t-il dit.

    Tags : Sahel, ONU, Conseil de Sécurité,

  • Accord UE-USA : La reprise des négociations commerciales rejetée par le Parlement européen

    Explication de vote sur le rejet de la résolution du Parlement européen le 14 mars 2019 sur la reprise des négociations commerciales entre l’Union européenne et les États-Unis

    En 2016, une large mobilisation citoyenne mais surtout l’élection de Donald Trump ont enterré le partenariat transatlantique avec les Etats-Unis.

    Mais les négociations autour d’un accord commercial moins ambitieux ont repris. Les USA souhaitent importer des bien agricoles et abolir certaines mesures phytosanitaires. Les dirigeants européens eux souhaitent pouvoir exporter des biens industriels et accéder aux marchés publics américains. Pour obtenir des concessions, Donald Trump fait pression en augmentant les taxes sur l’acier européen.

    http://www.eurocitoyenne.fr/content/accord-ue-usa-la-reprise-des-negociations-commerciales-rejetee-par-le-parlement-europeenConcrètement le risque est donc que l’Europe abaisse ses standards alimentaires pour continuer à exporter des voitures allemandes.

    Outre le risque sanitaire et industriel, je suis opposée à un accord de libre échange alors que les Etats-Unis n’appliquent pas l’accord de Paris sur le climat. On ne peut plus continuer « business as usual » sans prendre en compte l’urgence climatique dès qu’il s’agit d’intérêts économiques.

    La résolution sur la reprise des négociations commerciales qui nous était soumise n’a pas trouvé de majorité. Cela ne signifie pas que l’accord est enterré mais plutôt que le Parlement n’a pas été capable de trancher clairement une position. La balle est donc désormais dans le camp du Conseil.

    Il est donc trop tôt pour crier victoire mais ce vote démontre une grande perplexité du Parlement. La mobilisation doit continuer.

    Lien vers le texte adopté

    Source : Eurocitoyenne

    Tags : Union Européenne, UE, Etats-Unis, accord commercial,

  • Le Gabon dans moins de 30 ans

    D’après les rapports d’experts, en maintenant le niveau de production actuel et en l’absence de découvertes majeures, il n’y aura plus de pétrole au #Gabon dans moins de 30 ans.

    À ce jour, aucune tentative d’exploration en offshore n’a trouvé de la réserve commerciale de pétrole (Total, Shell, Eni, Petronas et Rapsol)

    Or, à ce jour, la survie du Gabon dépend à 40% du pétrole.

    Nous étions condamnés à réussir la diversification de l’économie.

    On était déjà en retard, mais depuis 2009 c’est la chute libre sans parachute.
    Non seulement la diversification est un échec, mais en plus le régime en place a accéléré la mort du Gabon en multipliant les détournements de fonds et autres crimes de toutes sortes. A cela s’ajoute une dette exorbitante qui renforce notre condamnation à mort.

    Le plan de ce régime en place depuis 2009 semble donc clairement être la destruction totale du Gabon.

    Quels troubles psychiatriques peuvent expliquer une telle ingéniosité à détruire un pays ?

    De quoi ces personnes veulent-elles se venger ?

    Honte aux opportunistes de tous bords qui jouent avec la vie de 2 millions de personnes. Honte à ces pères et mères de familles qui participent à détruire l’avenir de leurs propres enfants juste pour satisfaire leurs complexes et leurs petits plaisirs personnels.

    Honte à ceux qui regardent ailleurs pendant qu’on les mène à l’abbatoir. Honte à ceux qui croient tromper les autres en jouant double jeu.

    Heureusement il y a toujours eu et il y aura toujours des gens qui s’opposent à vos plans machiavéliques. Nous serons de plus en plus nombreux et de mieux en mieux organisés. Nous ne vous laisserons pas faire, quoiqu’il en coûte…

    Références :

    – Woodmackenzie

    – Energy Information Admninistration

    S. ZENG

    Source : Gabon Voice

    Tags : Gabon, Ali Bongo Ondimba, ABO, Pétrole,

  • Gabon : C’est le même procédé qu’avec AMO…

    Souvenez vous qu’on avait annoncé plusieurs fois le retour d’AMO au Gabon quand il était rongé par un mal terrible qui avait finalement eu raison de lui.

    N’espérez même plus voir Ali Bongo au pouvoir et il ne sert à rien d’ annoncer à chaque fois son retour imminent aux commandes du pays.

    Tous ceux qui ont comploté contre lui subirons coup pour coup ce qu’il a lui-meme enduré.Il est resté longtemps absent du pays et c’est le même processus qui rattrape Maixent Accrombessi et maintenant Ali Bongo.

    Il y aura une vacance de pouvoir que vous le voulez ou non car la fin de règne d’Ali Bongo est déjà acté.

    Pierre Ntoum

    Source : Gabon Voice

    Tags : Gabon, Ali Bongo Ondimba,