Catégorie : Moroccoleaks

  • Moroccoleaks : Délégation de l’ambassade UK à Rabat désire se rendre au Sahara Occidental

    M. Hugh Cleary, Deuxième Secrétaire, Chef de Mission Adjoint a.i. à l’Ambassade britannique à Rabat souhaite se rendre à El Aaiun du 2 au 4 septembre 2014. Il sera accompagné par M. Mark Bell, qui arrivera au Maroc en septembre 2014 pour prendre ses fonctions en tant que Deuxième Secrétaire Chargé des Affaires Politiques à l’Ambassade britannique. L’objet de la visite est de rencontrer des représentants des autorités et de la société civile.
    Ils veulent rencontrer le Wali d’El Aaiun ou l’un de ses représentants, le président du Conseil Municipal d’El Aaiun et un représentant de l’Agence du Sud à El Aaiun.
  • Moroccoleaks : Synthèses des courriers du 22 août 2014

    synthèse
       Boîte de réception 
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    Benomar Mouna
    Pièce jointe22 août 2014 19:33
    À : Mbarka Bouaida , « salahmezouar2013@gmail.com » , « mbarkabouaida@gmail.com »
    Cc : Mohammed sitri , Lotfi Bouchaara , Mohamed Methqal
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    Monsieur le Ministre, Madame la Ministre Déléguée
    Je vous prie de trouver, ci-après, la synthèse du courrier de ce jour.
    Haute considération,
    Mouna Benomar
    Note DACS : compte rendu de la réunion tenue le 20 Août courant sur la situation en Libye (document joint à ce mail)
    NY : transmission de documents relatifs à la question du Sahara : a) une note adressée par le DPKO à M. WWW, relative à ses discussions avec le Coordonnateur marocain au sujet  des questions en suspens liée à la MINURSO. La note indique que « les autorités marocaines n’ont pas été averties de l’entrée initiale de deux membres du personnel de Tindouf dans le Sahara occidental, avant leur arrivée à Casablanca » et rappelle « la pratique normale » indiquée dans le paragraphe 38 du Status of Mission Agreement stipulant que « la MINURSO informe les autorités marocaines de l’entrée initiale et le départ définitif du personnel des missions de/vers le Sahara occidental à l’avance ». b) une note adressée par le DPKO à WWW, relative à sa dernière réunion avec les représentants du polisario à Rabouni. Dans cette note, le DPKO « souligne la nécessité de faire des progrès rapides sur des corrections spécifiques sous la rubrique « statut juridique et égalité de traitement » en tandem avec la poursuite du dialogue sur le sujet. »
    NY : informe de la teneur des discussions entre notre Représentant Permanent adjoint et le DPR de la Russie, M. Illichev Petr. Les points clé de la rencontre : la Russie estime que le report de la Visite de SM le Roi à Moscou serait la résultante des sanctions imposées à ce pays par l’occident, notre Représentant adjoint a rectifié en indiquant que la visite de SM le Roi en Russie s’inscrit dans le cadre du dialogue stratégique avec ce pays et que son report est  tributaire à la finalisation de certains accords bilatéraux devant être signés à cette occasion. S’agissant de la question Nationale, le DPR russe a estimé que le bilan de la politique étrangère du Président Obama est quasi nul, et que son administration souhaite marquer son mandat par la résolution de conflits mineurs à l’instar de celui du Sahara ou de Chypre, d’où les pressions sur le Maroc et la Turquie afin de tenter de réaliser des avancées sur l’un ou l’autre conflit et décrocher une note positive à mettre à l’actif du Président Obama.  La position de la Russie est immuable sur cette question traitée sous le Chapitre IV.
    NY : suite à un entretien avec le Représentant Permanent d’Espagne, ce dernier a proposé d’organiser la réunion sur l’initiative maroco-espagnole relative à la médiation en Méditerranée , au courant de la semaine du 07 octobre 2014, au siège des Nations Unis. Il a également suggéré que cette rencontre soit tenue au niveau des Vices Ministres des Affaires Etrangères. Les instructions de Madame la Ministre sont sollicitées à ce sujet.
    Genève : informe de la décision collective des groupes Arabes, OCI et NAM, de soutenir  la demande de l’Irak pour la convocation d’une session spéciale du CDH sur « les violations massives des droits de l’Homme par l’organisation terroriste de l’Etat islamique en Irak et au Levant ». Les pays arabes membres du CDH ont tous exprimé leur soutien à la demande de l’Irak, à l’exception de l’Algérie, qui était absente à cette rencontre (le Représentant permanent algérien et son second étant hors de Genève). Sondé discrètement sur l’attitude algérienne, le second de la Mission d’Irak a indiqué que son Ambassadeur n’a pas compris le comportement de l’Algérie.
    Genève : informe que le Comité contre la torture est saisi d’une requête émanant de Mme Sahar Muhamad Hussein Ahmad concernant son époux M. Sayed Omar Salem Omar, de nationalité égyptienne, membre fondateur du Parti de la Justice et de la Liberté, aile politique du mouvement des « frères musulmans ». Il est actuellement détenu à la prison de Salé suite à l’exécution d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités égyptiennes.
    Le Comité contre la torture demande à notre pays de ne pas procéder à l’extradition de M. Omar et de fournir des renseignements et observations se rapportant à la recevabilité de ce cas. Dans le cas où notre pays souhaite contester la recevabilité de la requête, il est prié de le faire, au plus tard, avant le 20 octobre 2014.
    Nouakchott : nomination inattendue de M. Yahia Ould Hamdine au poste de Premier Ministre. Il occupait auparavant la fonction de Ministre de l’équipement et de transport.
    Bamako : informe de la prochaine visite au Maroc de M. Baba Akhib Haïdara,  Médiateur de la République du Mali entre les 06 et 13 septembre  2014. Il sera accompagné par deux de ses collaborateurs. Après sa visite à Rabat, ils se rendront à Marrakech pour tenir des rencontres avec les autorités municipales concernées par les manuscrits de Ahmed Baba de Tombouctou.
  • Moroccoleaks : Synthèse du courrier du 19 août 2014

    synthèse de ce jour
    Boîte de réception
    x
    Nassim Tourougui
    Pièces jointes 19 août (Il y a 4 jours)
    À Mbarka, moi, Lotfi, Mohammed, Mohamed
    Monsieur le Ministre, Madame la Ministre Déléguée,
    Je vous prie de trouver, ci-après, la synthèse des courriers de ce jour. HC. Nacim
    Consulat Tripoli : informe de « faits » survenus ce jour au consulat. Ce courrier est joint à ce mail.
    Note si Bouaazaoui : note sur la situation des ressortissants en libye du 18 aout. Ce courrier est joint à ce mail.
    NY : informe que le SG de l’OCI sollicite une Audience Royale, en marge de l’AG des NU.
    Bruxelles : informe que le MAE belge s’est enquis de la représentation marocaine à un événement commémoratif de la 1ère guerre mondiale (nieuport/ypres/28/10). L’ambassade signale que le MAE a fait référence à une lettre d’invitation adressée à Sa Majesté le Roi par le souverain belge.
    Lettre du vice-président du MCC : suite à la participation de Mme la Ministre Déléguée au sommet US-Africa, il exprime sa disponibilité à poursuivre le partenariat bilatéral et la coopération relative au renforcement de l’action du MCC vers l’afrique. Ce courrier est joint à ce mail.
    NY : informe du projet de rapport annuel du CS à l’AG pour la période du 1/8/2013-31/7/2014, notamment pour sa partie relative à la QN. La Mission signale que seuls US ont introduit des amendements qui ne correspondent pas avec la position marocaine. La mission propose une démarche. Ce courrier vous sera remis.
    NY : informe du contenu de la note de briefing des départements des affaires politiques et des opérations de maintien de la paix pour la période 30/7-5/8. La Mission indique que la note fait référence aux mesures prises par les FAR pour réduire les supposées violations de l’accord militaire n°1. L’ambassadeur signale que le changement de ton de la note dénote de la réussite de son approche lors de ses réunions avec ladsous, au cours desquelles il a insisté pour que les notes abordent de manière factuelle les faits en lien direct avec le rôle de la Minurso et ne se transforment pas en porte-parole des séparatistes.
    Paris : informe de la participation du Chef de gouvernement à la commémoration du 70ème anniversaire du débarquement en provence. A noter une rencontre à la demande de Valls qui a fait part de la grande estime qu’il porte à Sa Majesté le Roi, réitérer l’attachement français à la relation avec le Maroc et son engagement pour dépasser, par des mesures concrètes, les récents incidents. Il a exprimé la mobilisation de son gouvernement pour faire aboutir un amendement législatif à la convention d’entraide judiciaire pour éviter toute récurrence des faits et s’est dit conscient de la nécessité de clôturer les affaires judiciaires en cours, en précisant avoir discuté avec taubira de ce point. Il a exprimé « sa disponibilité à se rendre au Maroc dès que le moment serait jugé approprié pour tourner la page de cette période de turbulences et envisager l’organisation de la prochaine RHN ».
    Consulat Tunis : souligne la nécessité d’un contact ministériel pour augmenter la fréquence des vols entre le Maroc et la tunisie (3 avions au moins) afin de tenir compte de l’afflux des ressortissants marocains de libye. Le consulat souligne les contraintes du cadre juridique bilatéral dans le domaine aérien pour obtenir cette augmentation, suite à un entretien avec le directeur tunisien de l’aviation civile.
    Note direction des affaires globales : sollicite des instructions de M. le Ministre sur une demande qatari de co-parrainage par le Maroc d’un side event sur « la gestion durable des terres aux fins de l’adaptation, la résilience et la sécurité alimentaire », prévu à NY, le 22/9. La direction indique que cette rencontre, co-organisée par le Qatar et l’Allemagne, se tiendra en marge du sommet mondial sur les changements climatiques. Le Qatar propose que le Maroc co-sponsorise et co-préside cette rencontre en tant que représentant de l’Afrique. Le Qatar souhaite recueillir la réponse du Maroc pour permettre l’envoi d’invitations au nom des 3 pays. La direction signale que l’ambassadeur Hilale y a déjà donné une suite favorable et avance 5 arguments en faveur d’un parrainage marocain (reconnaissance du rôle du Maroc dans le continent africain, impact positif sur les relations bilatérales avec le Qatar, l’existence d’un cadre juridique de coopération en matière d’environnement avec le qatar, l’existence d’une stratégie probante au Maroc).
    Nairobi : informe qu’une délégation kenyane du MAE compte se rendre au Maroc, le 30/8, pour examiner les conditions d’installation de l’ambassade à rabat.
    Paris : sollicite la suite réservée à 2 invitations adressées par l’OCDE à M. le Ministre Boussaid et au PDG d’attijari pour participer au 15ème forum économique international sur l’afrique, prévu à Paris, les 6-7/10. Cette rencontre verra la participation du président sénégalais, de la présidente de la commission africaine, du président de la BAD…
  • Moroccoleaks : La MINURSO et le Front Polisario demandent des amendements de l’Accod militaire nº1

    Selon une note envoyée par Abderrazzak Laassel, Représentant Permanent Adjoint du Maroc à l’ONU datée du 15 août 2014, « MM. Edmont Mulet, Sous-Secrétaire Général pour les Opérations de Maintien de la Paix et M. Christopher Ross, ont été destinataires d’un courrier, daté du 13 aût 2014 émanant du Bureau de la MINURSO à Laayoune et portant sur des consultations qui seraient en cours entre les FAR, la MINURSO et le Polisario pour amender l’accord Militaire Nº1 ».
    « Le courrier de Laayoune, ajoute la note, rappore les amendements que chacune des parties souhaite introduire dans l’accord:
    Polisario:
    – Réduire a partie minée dans les zones proches de la ligne de défense,
    – Elimination de toutes les tranchées et enlèvements des équipements de Génie,
    – Réduire la zone tampon minée.
    MINURSO:
    – Liberté de mouvement dans les ports de Laayoune et Dakhla
    – Accès aux installations militaires,
    – Demande au Polisario de prioriser 10 à 15 zones pour le déminage humanitaire,
    – Assouplissement du dispositif d’obligations des parties.
    « Le DPKOserait en cours d’analyse de ces demandes pour émettre son avis sur la question », conclue la note.
  • Moroccoleaks : Propositions d’initiatives diplomatiques pour l’année 2015

    Rabat, 5 août 2014
    A
    Monsieur le Secrétaire Général
    – MAEC-
    Objet :Propositions d’initiatives diplomatiques pour l’année 2015.
    Réf. :V/L N°5375 du juillet 2014.
    Suite à votre envoi cité en référence, j’ai l’honneur de soumettre à votre appréciation les réflexions et les propositions suivantes à réaliser au cours l’année prochaine:
    Propositions à caractère général :
    Tout d’abord, il faudrait consolider, renforcer et promouvoir les relations bilatérales avec les pays européens, à travers la régularité des :
    • Réunions de Haut Niveau (prévues annuellement avec nos principaux partenaires : France, Espagne, Portugal, Turquie, Russie et Belgique) ;
    • Consultations Politiques (Ministre, Ministre Déléguée, Secrétaire Général et Directoire) ;
    • Commissions Mixtes de coopération (pilotées par le Ministère avec la participation les départements ministériels concernés) ;
    • Echange de visites : au niveau des différents responsables des départements ministériels, des parlementaires et des acteurs économiques.
    Propositions par zone géographique
    Europe :
    • Organiser des conférences dans les capitales européennes pour promouvoir la Marque Maroc ou Label Maroc ;
    • Créer des Forums parlementaires avec tous les pays membres de l’UE ;
    Encourager les contacts et les échanges entre la société civile marocaine et les sociétés civiles des pays européennes ;
    • Organiser des séminaires dans certains pays d’Europe pour faire connaître la nouvelle politique migratoire du Maroc et les efforts déployés par notre pays en la matière;
    • Développer des consultations bilatérales au niveau du Directoire avec les Balkans et les autres pays qui offrent peu d’occasions pour des échanges des visites des MAE comme les pays Baltes. Ces rencontres bilatérales rassureraient ces pays sur l’intérêt du Maroc vis-à-vis de ces partenaires euro-méditerranéens; notamment dans le domaine de la diplomatie économique;
    • Organiser des missions successives à caractère multisectorielle dans les pays Nordiques, les Balkans et les pays Baltes, dans une période d’un mois, (Par exemple : commencer par des journées culturelles, suivies d’une mission commerciale d’hommes d’affaires ciblées, suivie d’une délégation parlementaire, suivie d’une exposition vente des produits d’artisanat marocain…etc. Ces missions pourraient être enrichies par conférences débat, séminaires, participation à un think tank et rencontres B to B entre opérateurs économiques;
    • Envisager la formation d’un Groupe d’Amitié parlementaire marocain unique avec l’ensemble des Balkans ou la création d’un Forum parlementaire avec les Balkans ;
    • Envisager la possibilité de création d’un Conseil d’Affaires unique au niveau de la CGEM pour l’ensemble des Balkans dans l’objectif de développer et de renforcer les relations économiques et commerciales entre le Maroc et ces petits pays ;
    • Encourager les institutions chargées des Foires et des Salons Spécialisés au Maroc à établir des Accords de partenariat avec leurs homologues en Europe dans l’objectif d’optimiser les coûts et d’assurer une forte participation d’entreprises marocaines et vice-versa ;
    • Promouvoir des missions ou activités commerciales groupées, afin de dépasser la dispersion des moyens ;
    • Conclure un accord de collaboration entre le Ministère et le Département du tourisme (ONMT) pour la promotion du tourisme et le Label Maroc en Europe à travers les services de nos Ambassades et Consulats Généraux ;
    • Conclure un accord de collaboration entre le Ministère et le Département du Commerce Extérieur pour la promotion des produis du Maroc en Europe à travers les services de nos Ambassades et Consulats Généraux ;
    • Conclure un accord de collaboration entre le Ministère et la Maison de l’Artisan pour la promotion des produis d’artisanat et du terroir en Europe à travers les services de nos Ambassades et Consulats Généraux ; 
    • Envisager la possibilité de formation des Imams des pays européens ayant une forte communauté marocaine, en collaboration avec leurs autorités compétentes ;
    Afrique :
    • Envisager la possibilité d’institutionnaliser un Forum Maroc-Afrique Subsaharienne, à organiser chaque deux ans ;
    • Envisager la possibilité de créer une zone de libre échange avec les pays de l’Afrique Subsaharienne amis du Maroc ;
    • Revoir le statut de l’AMCI de manière à ce qu’elle devient une agence modèle de coopération internationale au développement dans l’Afrique, et orientée, au début, vers l’Afrique dans la perspective d’étendre ses actions aux continents Latino-Américain et Asiatique ;
    Propositions par pays :
    Espagne :
    • Organiser un Forum civil avec la participation des organisations non gouvernementales, les acteurs associatifs, les associations des jeunes, les syndicats, la jeunesse des partis politiques et les associations d’étudiants des deux pays, etc.
    • Organiser des conférences dans des universités espagnoles sur des thématiques variées (legs culturel, histoire commune, migration, droits de l’homme, plan d’autonome comme solution à la question du Sahara, coopération décentralisée, relations économiques et commerciales, terrorisme, sécurité et coopération policière ;
    • Organiser l’année du Maroc en Espagne, en consacrant une semaine ou dix jours pour chaque communauté autonome espagnole (le moment est propice, les relations sont au beau fixe depuis janvier 2012, la majorité des régions autonomes sont dirigées par le Parti Populaire (PP) ;
    • Envisager la constitution des Comités sectoriels mixtes comprenant des institutions publiques et privées dans des domaines prometteurs d’intérêt commun au niveau bilatéral et pour développer également la coopération tripartite vers l’Afrique;
    • Organiser une conférence internationale sur l’Alliance des Civilisations en collaboration avec l’Espagne et, éventuellement, la Turquie ;
    • Inviter les experts du prestigieux Think tank espagnol « Real Instituto Elcano » qui ont préparé le rapport « Vers une rénovation stratégique de la politique extérieure espagnole », dans le cadre d’un débat ouvert, pour expliquer leur point de vue sur la question nationale, notamment que le rapport suggère que « l’Espagne pourrait adopter une position proactive pour envisager une solution d’autonomie, véritable et garantie » et appelle Madrid à « soutenir ce plan d’autonomie qui répond, une fois les conditions réunies, aux aspirations du Maroc et du Front Polisario ».
    • Renforcer les Consulats Généraux par l’affectation d’un cadre (de préférence Conseiller politique) qui aura comme tâche principale le contact avec le parlement régional et la société civile;
    France :
    • Suggérer la mise en place d’un groupe de réflexion sur l’adaptation des instruments de partenariat à la nouvelle donne et aux ambitions des deux pays ;
    • Encourager des partenariats entre les instances et structures constitutionnelles, telles que le Conseil économique, social et environnemental ; le Conseil National des droits de l’homme ; le Conseil de la Concurrence….etc avec leurs homologues françaises ;
    • Constitution des Comités sectoriels mixtes comprenant des institutions publics et privés dans des domaines prometteurs au niveau bilatéral et pour développer également la coopération tripartite vers l’Afrique;
    • Organiser des Assises Territoriales entre les autorités locales et régionales des deux pays dans la perspective de la mise en marche de la régionalisation avancée;
    Italie :
    • Conclure un Accord de Partenariat Stratégique avec l’Italie, qui prévoit des Réunions de Haut Niveau coprésidées par les deux chefs de Gouvernement ;
    • Prévoir l’organisation d’un Forum parlementaire à l’instar de ceux créés avec l’Espagne et la France.
    Portugal :
    • Prévoir l’organisation d’un Forum parlementaire à l’instar de ceux créés avec l’Espagne et la France.
    Turquie :
    • Développer des consultations politiques bilatérales au niveau du Directoire ;
    • Créer un Forum parlementaire, à l’instar de ce qui existe entre la Turquie et l’Italie et entre la Turquie et la Russie ;
    • Envisager la création des Comités sectoriels mixtes comprenant des institutions publics et privés dans des domaines prometteurs, dans l’objectif de renforcer les relations économiques et commerciales entre les deux pays ;
    • Organisation des manifestations conjointes en Europe pour lutter contre l’islamophobie, partant du fait que les deux pays sont des terres de paix et de rencontres avec un patrimoine culturel et civilisationnel considérable en commun ;
    • Examiner avec la Turquie la possibilité de mettre en place un Centre commun de Dialogue des Civilisations, avec des annexes au Maroc et en Turquie, pour jouer un rôle de premier plan à ce niveau en raison de leur position stratégique dans la carte du monde islamique ;
    • Organiser l’année du Maroc en Turquie ou vice-versa ;
    • Envisager l’adhésion du Maroc, en qualité de membre observateur, à l’Assemblée Parlementaire des Pays Turcophones (TURKPA), dont le siège se trouve à Bakou ;
    Allemagne :
    • Inviter le Ministre allemand des affaires étrangères, M. Frank-Walter Steinmeier à effectuer une visite de travail au Maroc avant la fin de l’année en cours pour tenir des consultations politiques et procéder au lancement de ce nouveau mécanisme bilatéral ;
    • Procéder à la création d’un comité de pilotage pour l’identification et le suivi des projets relatifs à la coopération tripartite (Maroc-Allemagne-Afrique). Il sera composé des représentants des Directions Afrique et Affaires européennes, de l’AMCI et de l’Ambassade d’Allemagne à Rabat avec ses différents services concernés (GIZ et KFW) ;
    • Organiser un Forum d’Affaires. M. Steinmeier s’était engagé à être accompagné lors de cette visite d’une délégation économique
    • Préparer un mémorandum de coopération entre les académies diplomatiques en vue de sa signature lors de cette visite.
    • Procéder à la création d’un groupe d’impulsion économique.
    • Prévoir l’organisation d’un Forum parlementaire à l’instar de ceux créés avec l’Espagne et la France.
    • Instaurer un cadre de dialogue et de concertation entre les responsables des dossiers multilatéraux au sein des deux Ministères des Affaires étrangères et au sein de nos missions diplomatiques multilatérales (New-York, Genève, Vienne) en vue de se concerter sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun et de lancer des initiatives au sein des instances onusiennes.
    • Prévoir l’organisation d’un séminaire en faveur des pays de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique Centrale pour explorer des actions conjointes (Maroc Allemagne) dans la région en Afrique, liées notamment au développement économique et humain.
    Russie :
    • Prévoir l’organisation d’un Forum parlementaire à l’instar de ceux créés avec l’Espagne et la France.
    Pays nordiques :
    La société civile dans les pays nordiques est particulièrement forte et influente sur la scène politique nationale et internationale. Les gouvernements de ces pays subissent des pressions de la société civile, des ONG, des parlementaires, des partis politiques et surtout la jeunesse de ces partis, qui sont particulièrement sensibles aux thèses des séparatistes, d’où la nécessité de mener des actions pour faire connaître les avancées du Maroc en général et la situation dans nos provinces du sud en particulier, relativement peu connus dans ces pays:
    • Organiser des visites de travail de membres du CNDH, de l’AMDH et du DIDH dans ces pays pour les sensibiliser sur la situation des droits de l’Homme au Maroc, et notamment dans nos provinces du Sud / Organiser des Conférences, séminaires et expositions sur le développement dans nos provinces du sud ;
    • Renforcer les relations entre les institutions parlementaires des deux pays, à travers des échanges de visites et d’expériences, à différents niveaux (Présidence, Groupe d’amitié, Commissions etc.) ;
    • Renforcer les relations entre les partis politiques, surtout la jeunesse, en organisant des visites des deux côtés ;
    • Mettre en place des mécanismes pour tisser des contacts entre les associations et ONGs des deux pays notamment celles qui œuvrent dans les domaines des droits de l’Homme, et de la promotion de la condition de la femme, de manière à renforcer la compréhension mutuelle ;
    • Initier une coopération entre les institutions marocaines et leurs homologues norvégiennes dans le domaine de la bonne gouvernance et des droits de l’Homme, notamment l’Instance Centrale de Prévention de la Corruption, pour bénéficier de l’expertise des institutions nordiques dans ces domaines ;
    • Organiser une caravane composée exclusivement de femmes (parlementaires, entrepreneurs, dans le domaine associatif…), pour souligner le rôle important que joue la femme marocaine dans notre société, et les droits dont elle jouit ;
    • Développer les contacts entre les journalistes et acteurs de l’information marocains avec ceux des pays nordiques, sachant que les médias de ces pays sont particulièrement sensibles aux thèses des séparatistes ;
    • Etablir des Commissions Mixtes avec ces pays dans des domaines ciblés, à l’instar de la commission consulaire entre le Maroc et la Norvège ;
    • Créer des Conseils d’Affaires avec la Norvège, la Finlande et le Danemark, pour développer les échanges commerciaux et identifier les opportunités d’investissements au Maroc, à l’instar du Conseil d’Affaires avec la Suède ;
    • Mettre en place une stratégie de communication bien structurée, destinée à l’ensemble des pays nordiques ;
    • Envisager la possibilité de formation au Maroc des Imams de ces pays.
    Finlande :
    • Envisager l’adhésion du Maroc en tant que membre observateur dans le Conseil de l’Arctique aura un impact positif sur les relations maroco-finlandaises ;
    • Organiser un séminaire sur le thème de « l’initiative marocaine d’autonomie pour les provinces du Sud » en collaboration avec l’Institut Ahtisari pour la Paix et les autorités de la province autonome de d’Aland. L’objectif est de mettre en exergue la similitude entre le modèle d’autonomie des îles d’Aland qui a permis de régler ce différend territorial entre la Suède et la Finlande ;
    • Organiser un séminaire sur le dialogue des civilisations, thématique à laquelle les dirigeants, finlandais accordent un intérêt majeur. 
    BENELUX :
    1. Pays-Bas :
    – Instituer un mécanisme de « consultations politiques » Maroc-Pays Bas prévoyant des visites régulières notamment au niveau des Secrétaires Généraux.
    – Création d’un Conseil d’Affaires Maroc-Pays Bas pour identifier de nouveaux secteurs de coopération.
    – Organiser des conférences, colloques, séminaires, avec la participation de représentants du CNDH, de l’Instance Centrale de Prévention de la Corruption, et de représentants de la société civile marocaine pour sensibiliser les médias et la société civile néerlandaise sur la question du Sahara, la situation des droits de l’Homme et les réformes que connaît notre pays.
    1. Luxembourg :
    • Renforcer les échanges économiques entre le Maroc et le Luxembourg qui restent dérisoires à travers l’échange de visites entre les hommes d’affaires et les représentants des Chambres de commerce des deux pays, notamment en envoyant des missions économiques pour explorer les opportunités d’affaires et d’investissements offertes par le Maroc.
    Europe Centrale :

    • Créer un Conseil d’Affaires, notamment avec la Hongrie, la Tchéquie, la Slovaquie, la Slovénie, la Croatie, la Serbie et la Macédoine, en ciblant des secteurs clés d’intérêt commun pour chaque pays.
  • Moroccoleaks : Lettre de Hervé Ladsous sur les accusations du Maroc contre le DPKO et la MINURSO

    Excellence,
    Je fais référence à notre réunion du 28 Juillet 2014 durant laquelle vous avez fait état de la perception de partialité ressentie par votre Gouvernement à l’égard du Secrétariat des Nations Unies, mettant particulièrement en cause des membres du Département des opérations de maintien de la paix (DOMP) et de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara Occidental (MINURSO). Comme je vous l’ai indiqué lors de notre échange, et compte tenu de la gravité de ces accusations, j’ai
    requis un examen méticuleux de la documentation afférente, ainsi qu’une concertation approfondie avec les agentes concernés.
    Les conclusions de cet examen ont confirmé que toutes les allégations sont sans fondement, y compris celles concernant Mme Bolduc, représentante spéciale du Secrétaire général récemment désignée.
    Mme Bolduc m’a du reste fait part de son entière disponibilité pour vous rencontrer, à votre convenance, avant son entrée en fonctions en septembre. 
    Je souhaiterais assurer le Gouvernement du Royaume du Maroc que le DOMP ainsi que la MINURSO continueront à travailler à la mise en oeuvre du mandat de la mission avec intégrité et professionnalisme, en s’appuyant, sans nul doute, sur la coopération constructive des autorités
    marocaines à cette fin.
    Veuillez accepter, Excellence, les assurances de ma plus haute considération.
    Secrétaire général adjoint
    pour les opérations de maintien de la paix
    Hervé Ladsous
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  • Moroccoleaks : Tagma propose de réactiver la CEN-SAD pour contrecarrer le leadership algérien dans la lutte contre le terrorisme

    Du 04 au 06 août 2014 se sont déroulés les travaux de la première édition du Sommet Etats-Unis – Afrique. Pendant trois jours, une cinquantaine chefs d’Etats et de gouvernements ont été reçus par Barack Obama pour parler surtout affaires, sécurité et gouvernance.
    Le 5 août 2014, dans le panel sur la sécurité au Sahel et au Maghreb, le Maroc tente de se faire accepter dans les réunions sur le Sahel sous le slogan du « refus des démarches d’exclusion ».
    Dans un email envoyé le même jour, Ouali Tagma de Washington, rapporte que « sur le volet sécuritaire néanmoins participants africains ont reconnu le leadership de l’Algérie dans la zone », alors que « sur le volet religieux reconnaissent le leadership du Maroc ».
    « MD algérien a déclaré que l’argent du trafic du Kif finance le terrorisme ainsi que le trafic de la cocaïne et les rançons payés par l’occident. Les pays du Sahel n’ont pas remis en cause ces déclarations ni l’hégémonie de l’Algérie. D’où nécessite réactiver Censad », conclu Tagma.
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  • Moroccoleaks : Lettre de Laurent Fabius à l’occasion de la fête du Trône (30 juillet 2014)

    M. Fabius « regrette » les difficultés qu’ont connues les relations bilatérales et met en avant les efforts de la France pour trouver une solution dans le cadre du respect « des relations constitutionnelles et des obligations internationales de nos deux pays ».
    Il rappelle l’attachement de la France à la « relation singulière avec le Maroc, qui a été et sera toujours un partenaire essentiel » et a émis le souhait de voir « l’amitié sincère entre les deux permettre de laisser au plus vite ces tensions derrière nous ».
    Il souligne que c’est dans cet esprit que le Président de la République française a renouvelé son invitation pour recevoir le Roi Mohammed VI en France « afin de marquer solennellement la poursuite du partenariat d’exception entre nos deux pays ».
    Pour rappel, les relations entre le Maroc et la France se sont déteriorés suite à la convocation d’Abdellatif Hammouchi, le chef de la police marocaine, par la justice française en raison d’une plainte de l’ONG française « Action des chrétiens pour l’abolition de la torture » (ACAT) contre le chef de la DGST. 
    L’ONG avait profité d’un voyage de Abdellatif Hammouchi à Paris, dans le cadre d’une rencontre du ministre marocain de l’Intérieur Mohamed Hassad avec ses homologues européens, pour demander aux autorités françaises de l’entendre au sujet de faits présumés de tortures envers des citoyens Adil Lamtalsi, Zakaria Moumni et Ennaâma Asfari.
    Une convocation a été transmise par la police française à la résidence de l’ambassadeur du Maroc, à Neuilly, la justice française cherchant à auditionner Abdellatif Hammouchi. Pour manifester son mécontentement, le Maroc a convoqué l’ambassadeur de France à Rabat, Charles Fries et suspendu quelques jours plus tard la coopération judiciaire avec la France.
  • Moroccoleaks : Ambassade du Maroc à Lima : Planification des actions à mener au titre de l’année 2015

    Lima, le 01 aout 2014

    Référence : /2014
    Pour attribution :SG/4
    Pour Information : DG7/6
    Transmission : Cryptée
    Diffusion :Restreinte
    Réf :SMES SG/4 crypté nº 584
    Objet :Planification des actions à mener au titre de l’année 2015
    Faisant suite à votre correspondance citée en référence, j’ai l’honneur de vous faire parvenir, ci-dessous, un ensemble d’actions que cette Ambassade propose de mettre en œuvre durant l’année 2015, dans les domaines politique, économique, culturel et communicationnel.
    L’idée matrice qui a servi à l’élaboration de cette action répond à deux requis essentiels, à savoir :
    • La défense de notre Cause Nationale
    • Le renforcement de la coopération bilatérale multisectorielle sur la base d’une action diplomatique proactive
    La planification des activités à entreprendre pour l’année 2015 repose par ailleurs sur les acquis des réalisations menées par l’Ambassade grâce à l’exécution des derniers Contrats Programmes conclus avec le Département.
    Les échanges constants de visites de haut niveau réalisées sur initiative de cette Mission ont permis de faire fructifier le dialogue politique, et partant conforter l’image et la voix du Maroc auprès de nombreux centres de pouvoir au Pérou.
    L’un des moments forts de cette dynamique a été constitué par la visite historique de M. le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération (accompagné d’une importante délégation) à Lima à l’occasion de la célébration du 50èmeanniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, événement qui a été placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi.
    La teneur des contacts tenus par M. le Ministre et le nombre d’accords signés à cette occasion ont permis d’inscrire les relations entre le Maroc et le Pérou dans une logique de partenariat.
    Ce sont donc de tels acquis qui serviront de soubassement et seront travaillé en vue d’un résultat optimal, dans les volets suivants :
    • Volet Politique
    La poursuite d’un dialogue politique régulier avec les autorités péruviennes revêt une importance particulière dans le contexte actuel, marqué par l’arrivée de la gauche au pouvoir.
    L’objectif de cette démarche sera, dans la perspective de l’échéance présidentielle de juillet 2016, d’empêcher toute reconnaissance de la fantomatique rasd par le gouvernement péruvien et le Congrès de la République, en maintenant l’attitude de ceux-ci à «une neutralité positive », s’inscrivant dans le droit fil des efforts déployés par le Secrétaire General de l’ONU et de son Envoyé Spécial dans ce dossier.
    • Volet économique
    Dans le domaine économique d’importants efforts doivent être déployés en 2015 pour dynamiser les relations entre les deux pays, conformément aux engagements tenus entre M. le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération et son homologue péruvienne, le 23 juin 2014 à l’occasion de sa visite officielle au Pérou.
    Avec un volume de 60 millions USD en 2013, les échanges commerciaux restent en deçà des potentialités réelles des deux pays. L’objectifsera donc d’asseoir les relations bilatérales sur des bases plus étroites grâce à des intérêts concrets et réduire ainsi l’influence de l’Algérie, qui, en recul sur le terrain politique et médiatique, ne cesse de jouer la carte économique en se positionnant comme le seul pays d’Afrique du Nord à effectuer des investissements au Pérou.
    L’Alliance du Pacifique (au sein de laquelle le Maroc est membre observateur) constituera aussi un cadre régional propice pour développer les échanges commerciaux, grâce à l’appui du Pérou, membre actif au sein de cette structure. Le sujet a d’ailleurs été évoqué par M. le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération avec plusieurs de ses interlocuteurs à l’occasion de la visite officielle effectuée à Lima en juin 2014.
    • Volet culturel
    Cette Ambassade compte organiser en 2015 plusieurs manifestations culturelles tel que cela a été fait jusqu’à présent, et ce en vue de mieux faire connaitre notre pays, diffuser notre patrimoine culturel riche et diversifié, garantir la présence du Maroc dans les espaces de culture et de débat, et en conséquence contrecarrer les actions de propagande séparatistes qui visent de plus en plus les milieux culturels et universitaire.
    • Volet Communication
    • L’Ambassade a déployé ces dernières années une large campagne de communication particulièrement auprès des mass-médias péruviens, tant de la presse écrite que télévisée et radiale.
    De nombreux articles de presse, interviews, reportages, suppléments sur tous les aspects de notre pays et notamment de notre Cause Nationale ont été publiés dans les meilleurs supports. Ceux ci permettent d’assurer une présence renforcée du Maroc sur le champ médiatique péruvien et régional, à même de contrecarrer tout activisme médiatique des séparatistes et de leurs relais au Pérou. Les actions menées méritent d’être poursuivie en 2015, afin de maintenir et renforcer la présence et l’image du Maroc au sein de la société péruvienne.
    Observations :
    • Pragmatisme, réalisme et sens de la pratique sont donc les principales considérations qui ont présidé à l’élaboration de cette planification d’actions pour l’année 2015. Le but fixé étant de privilégier, conformément aux requis d’une diplomatie active et préventive, des actions en fonction du réel des relations, des intérêts existants et s’assigner des objectifs concrets, réalisables dans les dates proposées.
    • L’étroite dynamique que suscitera la mise en œuvre de ces actions permettra aux différentes composantes de la société péruvienne d’avoir une perception extrêmement positive du Maroc, et contrer de la sorte l’action des séparatistes en empêchant toute possible reconnaissance de la fantomatique rasd.
    • Il convient de souligner que ces actions ne sont pas figées et seront enrichies au cours des prochains mois, tenant compte : i) de la synthèse qui sera réalisée au terme de l’exécution du Contrat Programme au titre de l’année 2014 ii) l’évolution des relations bilatérales des relations entre les deux pays et les impératifs de la donne internationale.
    Haute Considération

    PJ :Planing des actions au titre de l’année 2015


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  • Moroccoleaks : Démarches du Polisario auprès du Département des Affaires Juridiques des Nations Unies.

    A
    Monsieur le Secrétaire Général
    – Maec –
    Objet : Question nationale / Démarches du Polisario auprès des Département des Affaires Juridiques des Nations Unies. 
    Vous avez bien voulu solliciter l’avis de cette Direction concernant les éléments d’information transmis par la Mission Permanente du Maroc auprès des Nations Unies à New York, et faisant état de discussions engagées par le Polisario le Département des Affaires juridiques des Nations Unies, au sujet de certains aspects légaux liés à la Question Nationale.
    Lesdites discussions semblent avoir été initiées depuis un certains temps et donné lieu à des actions concrètes de la part du Secrétariat sur certaines questions, et sur l’ouverture de discussions (toujours en cours) sur d’autres. Le Maroc ne peut rester passif face à ces évolutions. Ci-après les observations préliminaires de cette Direction en la matière :
    1. Les 6 questions objets des démarches du Polisario soulèvent 3 thématiques, interconnectées politiquement mais différenciables juridiquement. 
    La thématique du statut du territoire. Cette thématique se trouve interpellée, directement, à travers les questions de l’exploitation des ressources naturelles, de la désignation géographique et de la représentation cartographique du territoire. De manière plus dangereuse, le statut du territoire est interpellé, indirectement, à travers le faux problème de l’apposition de tampons du Polisario sur les documents de voyage des visiteurs à l’Est du mur (y compris la Minurso) ; mesure qui – si elle est reconnue par l’Onu – consacrerait une partition de jure du territoire en deux parties de chaque côté du mur, là où la distinction actuelle n’est que politique et ne se base que le fait accompli (non définitif) de la présence du Polisario à l’Est du mur. 
    La thématique du statut des « parties » vis-à-vis du territoire. A cet égard, il est manifeste que le Polisario – en faisant la démonstration de son « effectivité exclusive » à l’Est du mur – cherche à se donner un statut territorial, là où il n’a actuellement qu’u statut politique (et militaire). Ipso facto, il tend à brider les compétences légalement reconnues au Maroc sur le territoire, notamment celles découlant du Sofa de 1999 et concernant l’entrée, le séjour et le départ des membres de la Minurso du territoire. Ainsi, l’enjeu – dont le Secrétariat des Nations Unies ne semble retenir que l’aspect technique et symbolique – est en réalité de nature à modifier fondamentalement les termes politiques et juridiques mêmes du conflit. Derrière l’idée de « statut égal / traitement égal », se profile l’objectif inhérent à la théorie des « territoires libérés », et qui n’est autre que de faire passer le Polisario de la situation d’un mouvement flottant en exile, à une situation où son implantation territoriale serait non seulement un fait accompli, mais aussi une réalité politique légalement reconnue. Or, en termes juridiques, ceci revient à créer un « changement fondamental de situation » au sens du Droit international (rebus sic stantibus), qui est de nature à justifier et à autoriser un ajustement du cadre juridique régissant les multiples aspects du différend. 
    La thématique du statut du Polisario auprès des Nations unis. A cet égard, l’enjeu manifeste du Polisario est de se prévaloir de la « nouvelle situation sur le terrain » pour revendiquer un statut lui permettant une légitimité et une liberté d’action plus importantes à l’Onu. Ceci n’est pas sans rappeler l’intérêt dont le Polisario avait fait montre en 2007-2008, pour un statut d’Observateur à l’Onu. Dans le même ordre d’idée, l’on se rappelle de la tentative de l’ancien Représentant Spécial du SG, l’italien Francesco Bastagli (dont les affinités pro-Polisario sont depuis sortie au grand jour), de faire admettre au Département des Opérations de Maintien de la Paix l’idée de la conclusion d’un Mémorandum d’entente avec le Polisario, sous prétexte de gérer les activités de la Minurso à l’Est du Mur. 
    2. La demande du Polisario d’apposer son tampon sur les passeports des membres de la Minurso en mission à l’Est du mur n’a aucun fondement juridique. 
    Les règles régissant l’entrée et les déplacements des membres de la Minurso dans la Zone de mission, sont contenues dans l’Accord Sofa conclu entre le Maroc et les Nations Unies le 11 février 1999 à New York. L’Accord militaire n°.1 conclu séparément par le Maroc et le Polisario avec la Minurso, contient également certaines dispositions pertinentes. 
    L’examen de ces Accords permet de conclure que, non seulement aucune de leurs dispositions ne justifie ni n’autorise l’exigence du Polisario, mais aussi que l’esprit et la lettre desdits Accords s’y oppose purement et simplement. 
    En effet, contrairement aux Accords militaires – qui sont conclus de manière triangulaire entre la Minurso d’un côté et le Maroc et le Polisario de l’autre côté, le Sofa, lui, est conclu exclusivement avec le Maroc. Il ne reconnait que l’autorité du Gouvernement marocain et en fait l’interlocuteur unique et exclusif de la Minurso, notamment en matière de facilitation de l’entrée et de la sortie des membres de la Minurso dans la Zone de mission. 
    De même, le Sofa appréhende la Zone de mission comme un tout indivisible. Son §.1 (b) définit la Zone de mission comme étant « le territoire du Sahara occidental et les emplacements désignés au Maroc nécessaire à la conduite des activités de la Minurso ». Il en découle que la partie à l’Est du mur n’est pas une « zone de mission distincte » (comme le voudrait le Polisario), ni même une subdivision de la Zone de mission. Elle n’est autre qu’une une partie indifférenciée de la Zone de mission, où le Sofa doit s’appliquer intégralement. 
    En matière de mobilité des membres de la Minurso, le §.38 du Sofa distingue deux situations : 
    Les déplacements à l’intérieur de la Zone de mission ne nécessitent que des documents d’identités délivrés par la Minurso ; 
    Les sorties et entrée dans la Zone de mission, nécessitent que les membres de la Minurso disposent de passeports individuels ou collectifs en cours de validité, accompagnés d’un ordre de mission délivré par les Nations Unies. 
    Il en découle que les déplacements membres de la Minurso entre l’Ouest et l’Est du mur constituent des déplacements « dans la zone de mission ». A ce titre, ils ne peuvent être soumis à un régime dérogatoire à celui prévu par le Sofa (§.38). 
    3. L’Onu est fondée et outillée pour faire preuve de fermeté à l’égard du chantage du Polisario 
    L’attitude passive, hésitante et excessivement conciliante de l’Onu à l’égard de la demande du Polisario, est difficile à comprendre. Devant la limpidité des dispositions du Sofa, l’Onu est parfaitement fondée – et même tenue – de rejeter purement et simplement la demande du Polisario d’imposer ses tampons sur les passeports des membres de la Minurso. 
    Ceci d’autant plus que le Polisario n’a aucun argument juridique valable à faire valoir à l’appui de sa demande. Au mieux, il peut restreindre les activités et déplacements des membres de la Minurso dans la partie à l’Est du mur, en guise de rétorsion. 
    Une telle action du Polisario revient à imposer une restriction indue et injustifiée aux déplacements des membres de la Minurso, et donc à compromettre leur liberté de mouvement. En plus d’être un chantage auquel les Nations Unies n’ont pas intérêt à céder, l’attitude du Polisario recèle un risque de compromettre le Sofa et, par delà, de mettre en danger l’intégrité du mandat de la Minurso. Le Polisario se rendrait, alors, coupable d’une violation caractérisée de l’Accord militaire n°.1. 
    En effet, l’article 4 de l’Accord militaire n°.1 dispose que « les observateurs militaires ont totale liberté de mouvement/d’action pour mener à bien les tâches […] dans la zone de responsabilité de la Minurso, et tout restriction à cette liberté de mouvement et d’action constitue une violation. […] Toute attitude ou action visant à intimider les observateurs militaires constitue une violation ». 
    4. Conclusion et recommandations 
    Il est clair que la volonté du Polisario d’apposer son tampon sur les documents de voyage des membres de la Minurso, n’a aucun fondement juridique. 
    Le Polisario ne peut imposer sa volonté au mépris des instruments juridiques applicables, conclus entre le Maroc et l’Onu. 
    Les Nations Unies ne peuvent céder au chantage du Polisario, sans compromettre ces instruments juridiques et, à travers eux, l’intégrité de leur mandat. 
    Le Maroc gagnerait à faire preuve de fermeté à l’égard des Nations Unies, car c’est à eux que revient la responsabilité de préserver l’intégrité desdits instruments juridiques, et qui sont juridiquement outillés à cet effet. 
    Toute tentative du Polisario d’empêcher ou de restreindre les déplacements des membres de la Minurso dans une partie quelconque de la Zone de mission, où même de les intimider pour les dissuader de s’y rendre, constitue une violation de l’Accord militaire n°.1. 
    La Minurso peut exiger du Polisario de renoncer à toute volonté de restreindre ses activités, sous peine d’activation de la « procédure en cas de violation », telle que prévue par l’article 5 de l’Accord Militaire n°.1. Cette procédure prévoit, en première étape, un avertissement écrit et, en deuxième étape, une action diplomatique entreprise par les Nations Unies. Cette action diplomatique peut prendre la forme d’une intervention du SG ou du Conseil de Sécurité. Faut-il rappeler que la pratique du Conseil de Sécurité révèle une fermeté particulière à l’égard de toute partie responsable de restrictions graves aux activités des Opérations de Maintien de la Paix ou mettant en danger la sécurité de leur membres. 
    Le Maroc gagnerait à entreprendre, avec diligence, les démarches appropriées auprès du Secrétariat, pour le pousser dans ce sens, et prévenir un arrangement qui se ferait au détriment de ses intérêts.