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Les pays africains réaffirment leur attachement à l’acte constitutif de l’UA
Les pays africains participant au 4e sommet Afrique-Monde arabe, dont les travaux se sont ouverts, hier, à Malabo (Guinée équatoriale), ont réaffirmé leur attachement à l’acte constitutif de l’Union africaine.Les ministres des Affaires étrangères des pays de l’Union africaine (UA) ont réaffirmé cet engagement suite à la décision du Maroc de conditionner sa participation par son refus de siéger aux côtés de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), membre à part entière et fondateur de l’organisation panafricaine, à ce sommet. Cette demande marocaine a été « catégoriquement » rejetée par les pays africains qui ont insisté sur le respect de l’acte constitutif de l’UA. Huit pays ont annoncé leur retrait des travaux du sommet après la participation d’une délégation du Front du Polisario. Il s’agit du Maroc, de l’Arabie saoudite, de Bahreïn, du Qatar, des Emirats arabes unis, de la Jordanie, du Yémen et de la Somalie. Les ministres des Affaires étrangères des pays de l’Union africaine ont par cette position réaffirmé leur engagement et leur soutien à la cause sahraouie, rappelant par la même occasion que la RASD est un membre à part entière et fondateur de l’UA. L’Union africaine, qui a insisté sur la participation de la RASD aux travaux du sommet, a toujours soutenu le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. La RASD a adhéré en 1982 à l’organisation de l’Union africaine (OUA). Le Maroc s’en est retiré en 1984. Pour rappel, le Maroc a formulé en septembre 2016 une demande d’adhésion à l’UA, dont la RASD est membre fondateur, cette demande doit être compatible avec l’acte constitutif de l’organisation panafricaine et le plein respect des frontières héritées de l’ère coloniale, avait indiqué récemment le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed-Salem Ould-Salek.« Si le Maroc souhaite l’adhésion à l’Union africaine, il doit se conformer aux résolutions de l’Union africaine et de l’ONU concernant le Sahara occidental », a-t-il ajouté. La commission de l’UA a rappelé récemment que l’acte constitutif de l’Union ne contient pas de disposition relative à l’expulsion d’un membre quelconque de l’Union. En effet, l’article 29 de l’acte constitutif de l’Union fixant les conditions de l’adhésion stipule qu’un pays qui veut adhérer à l’UA doit faire une demande qui doit être remise au président de la commission de l’UA. Si cette demande reçoit l’accord de 28 pays (majorité simple), ce pays est admis, « mais sans condition ».Dans ce sens, la 41e Conférence européenne de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco), tenue vendredi et samedi dans la ville espagnole Vilanova, a félicité l’Union africaine pour sa contribution essentielle à la résolution du conflit du Sahara occidental et dénoncé les tentatives inacceptables du Maroc qui par son projet d’intégration à l’Union africaine veut tout simplement « parasiter cette organisation continentale sans en respecter les critères internes contenus dans la charte et l’acte constitutif de l’Union africaine ». Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a représenté l’Algérie aux travaux du sommet de deux jours, aux côtés des dirigeants des pays arabes et africains. -
Dépit marocain à Malabo
Le Maroc et neuf pays arabes se sont retirés du 4ème sommet afro-arabe prévu mercredi et jeudi à Malabo en Guinée équatoriale. La cause de leur retrait en a été la présence à ce rendez-vous d’une délégation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Toutefois si après son esclandre de Malabo il peut se prévaloir de la solidarité des Etats arabes qui ont imité son geste, il ne peut aucunement prétendre à celle des Etats africains présents au sommet qui, à la seule exception du versatile Soudan totalement dépendant des subsides des pétromonarchies, sont restes de marbre devant son retrait.Aucun pays africain, pas même l’un de ceux qui ont pétitionné pour son retour à l’Union africaine, n’a emboîté le pas au Maroc. Au constat de l’altitude des Etats africains, le Maroc va devoir envisager que son retour au sein de l’organisation panafricaine n’a pas l’évidence que lui attribue sa propagande en mettant en exergue « l’indéfectible » soutien africain dont bénéficie le Royaume. S’il a voulu tester à Malabo ce soutien pour voir s’il irait jusqu’à s’en prendre à la présence d’une délégation sahraouie au sommet afro-arabe, le Maroc en a été pour ses frais et risque de l’être encore à celui de l’Union africaine en janvier prochain qui devra statuer sur sa demande de réintégration dans l’organisation.
A l’évidence, l’offensive diplomatique menée par le roi Mohamed VI en personne visant à convaincre les Etats africains qu’un retour du Maroc au sein de l’union continentale implique le retrait de la RASD n’a pas atteint son objectif et l’incident de Malabo en est une éclairante preuve. Il a en effet permis de constater que les plus zélés défenseurs du retour du Royaume au sein de l’Union n’ont pas franchi le pas consistant à approuver en s’y solidarisant sa protestation contre la présence de la RASD au sommet afro-arabe de Malabo.
Mohamed VI et la diplomatie marocaine se retrouvent dans une mauvaise passe en persistant à conditionner le retour de leur pays au sein de l’organisation panafricaine par l’exclusion de la RASD. Leur passe d’armes à Malabo leur a en effet démontré qu’en cas où la demande marocaine formulée pour ce retour obtient une réponse (à laquelle rien ne s’oppose), il va leur falloir néanmoins se résigner à siéger en présence de la représentation de la RASD dont les Etats africains ne veulent nullement l’exclusion. Ou faire le deuil de la réintégration du Maroc pour laquelle ils ont fait grand tapage diplomatico-médiatique.
Quand le roi Mohamed VI a annoncé le souhait de son pays de réintégrer la famille africaine donnant ainsi à penser qu’il rompt avec l’attitude de mépris hautain qu’affichait son père à l’égard de l’organisation politique continentale, nous avions écrit qu’en mettant le préalable à ce souhait que les Etats africains retirent leur reconnaissance à la RASD, il cherche en fait à provoquer leur division dont il espère la neutralisation de l’Union africaine coupable à ses yeux de contrecarrer la prétention marocaine de faire accepter l’occupation du Sahara occidental en tant que fait accompli s’imposant à tous. Il persiste et signe sur cette voie comme le prouve l’attitude des représentants marocains au sommet de Malabo. La réaction africaine à cette attitude vaut démonstration que le continent n’est pas dupe des intentions du monarque marocain et de ses diplomates.
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MALABO : Le fracassant retrait du Maroc
Un sommet qui bégaie dès l’entame, ce n’est vraiment pas bon signe. A Malabo en Guinée Equatoriale, le royaume chérifien a fait entendre sa colère contre la présence du front Polisario au Sommet afro-arabe. Son coup d’éclat est aussitôt suivi par sept autres pays du Golfe persique. De gros argentiers comme l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis.Un clash politique exprimé dans un virulent communiqué pour dénoncer ce que les Marocains appellent : «la présence de l’emblème d’une identité fantoche dans la salle des réunions ». Cette présence révolte le Maroc et le pousse à se retirer avec fracas.Une attitude, pour le moins surprenante, de la part d’un pays dont l’offensive diplomatique et la percée économique, surtout dans les pays au sud du Sahara, est des plus étonnantes. Cette désinvolture politique complique absolument le retour annoncé du royaume chérifien au sein de la grande famille africaine, qu’elle avait boudée, justement à cause du… Front Polisario.Si le Maroc, dans ce cas de figure a certainement le droit en sa faveur, car à Malabo, il ne s’agit point d’un sommet de l’Union Africaine, mais bien d’un rendez-vous arabo-africain, où le ‘’sésame’’ est bien l’appartenance au concert des Nations unies décidée en 2013; mais le Royaume chérifien a cédant à l’ire, perd un peu de sa prestance diplomatique, et un peu de sa raison. En partant avec les gros bailleurs du sommet, les Marocains compromettent réellement l’issue heureuse d’une rencontre qui s’annonçait sous de bons auspices.La négociation était-elle impossible ? Tout compromis était-il porteur des germes de la compromission en ce qui concerne le dossier sahraoui ?On le sait depuis toujours les Marocains sont extrêmement fébriles sur le cas du Polisario, mais on avait qu’un vent de ‘’real politik’’ soufflait sur cette affaire, depuis que le Maroc a clairement annoncé sa volonté de revenir au milieu de ses frères dans la grande Union Africaine. L’on avait tout objectivement cru que le Maroc avait opté pour de nouvelles stratégies dissuasives, ou la gestion de l’espace et du temps serait les maîtres-mots.Mais cette sortie fracassante marocaine du sommet afro-arabe vient nous rappeler que les choses sont autrement plus compliquées…Maria de BABIA -
L’UA pousse le Maroc à montrer son vrai visage
L’Union Africaine a poussé le Maroc à montrer ses vraies intentions derrière la demande d’adhésion à l’organisation panafricaine.A Malabo, en se retirant du sommet arabo-africain et en incitant ses alliés arabes à faire de même, le Maroc a dévoilé ses plans visant à diviser l’Afrique, en mettant ses alliés africains devant le choix difficile de boycotter ou assister aux travaux du sommet.Il ne s’agit pas, comme le prétend le roi Mohamed VI, de prendre part au développement de l’Afrique, mais bel bien d’obtenir au mieux l’exclusion du Sahara occidental de cette organisation, ou, au pire, de pulvériser l’Union africaine et de diviser l’Afrique, entre les pro et anti indépendance du Sahara occidental.Rabat a réussi à faire passer les riches pays du Golfe du soutien passif au soutien actif dans ses ambitions de s’approprier définitivement le Sahara Occidental et de ce fait réduire l’importance du sommet de Malabo en le trasformant en une rencontre afroafricaine, mais les conséquences de ce retrait sont très négatives pour le Maroc. Les africains savent maintenant qu’ils doivent prendre leurs précautions face aux plans de déstabilisation du royaume alaouite. -
« Mankeur Ndiaye Est Indigne De Diriger Notre Diplomatie », Par Mamadou Sy Tounkara
A lire le câble, daté du 1e août 2014, de l’ambassadeur du Maroc au Sénégal à son ministre de tutelle pour accéder à la « demande personnelle » de Mankeur Ndiaye, notre ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, une conclusion s’impose : nos autorités ne nous représentent pas dignement et nous vendent à vil prix. Mankeur Ndiaye quémande personnellement trois billets pour La Mecque « pour ses proches » à son homologue marocain. Le câble précise que le ministre sénégalais avait reçu la même chose l’année précédente, « en mains propres ».On comprend mieux pourquoi les Marocains sont en terre conquise au Sénégal, nous vendant nombre de produits, s’installant dans la banque, les assurances, les BTP, les médias (ils ont acquis Africa 7) sans aucune réciprocité pour le peuple, juste en octroyant des miettes à nos autorités (la fondation de l’épouse du chef de l’Etat a reçu 655 millions FCFA du Marocain qui construit la Cité de l’Emergence). -
Plan d’action proposé par l’ambassadeur du Maroc à Madagascar (12 mars 2014)
Mohamed Amar, ancien ambassadeur du Maroc à Antananarivo, aujourd’hui accusé de détournement d’aides humanitaires destinées aux malgaches, se vante, dans une lettre envoyée le 12 mars 2014 à son ministre, d’être derrière l’ouverture de l’ambassade marocaine à Antananarivo.(…) « devant lacharnement des Africains du Sud et des Algériens pour porter atteinte à notre intégrité territoriale et à nos intérêts nationaux dans les pays de l’Océan Indien et face à leurs dernières et graves tentatives de redonner aux séparatistes le statut et la représentation qu’ils ont perdu à Madagascar et à Maurice depuis que j’ai eu l’honneur et le privil’ege d’ouvrir notre Ambassade à Antananarivo, je me suis permis de préparer un plan d’action susceptible d’endiguer le mal et de mettre sur pieds une stratégie gagnante, stratégie qui s’articulerait autour des propositions suivantes: » (Voir l’image ci-jointe) ou télécharger le document ici)Source : Diaspora-saharaui.com -
Moroccoleaks : Rapport de mission du MAE marocain à Antananarivo
A l’occasion de la visite du roi Mohammed VI à Madagascar, Diaspora Saharaui publie des documents confidentiels du Ministère marocain des Affaires Etrangères sur les relations entre Rabat et Antananarivo. Pour commencer, voici un compte-rendu de la visite de Salaheddine Mezouar à Madagascar pour assister à la cérémonie d’investiture du président Malgache le 25 janvier 2014.Royaume du MarocMinistère des Affaires Etrangèreset de la CoopérationDirection des Affaires AfricainesDG/7/3/Div1 / Y.SLRapport de la mission de Monsieur le Ministre à AntananarivoMadagascar, 24 et 25 janvier 2014La délégation marocaine conduite par M. Salaheddine Mezouar, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération du Royaume du Maroc a effectué une mission à Antananarivo, les 24 et 25 janvier 2014, à Antananarivo (Madagascar).I- Maroc-Madagascar :Monsieur le Ministre a pris part à la cérémonie d’investiture de M. HeryRajaonarimampianina Président de Madagascar, le 25 février 2014. Il a été reçu en audience par le Chef d’Etat Malgache, quelques minutes seulement après son investiture.Lors de l’audience, M. Mezouar a saisi cette occasion pour :– remettre au Président de Madagascar le Message Royal de félicitations suite à son élection à la magistrature suprême ;– annoncer la prochaine Grande Visite à Madagascar ;– mettre l’accent sur la volonté du Royaume du Maroc de consolider davantage les excellentes relations entre les deux pays amis ;– réitérer la disponibilité de notre pays d’accompagner Madagascar dans ses efforts de développement et de création de partenariats économiques innovants et fructueux au bénéfice des peuples des deux pays.Dans sa réponse, M. Hery Rajaonarimampianina a mis en exergue les points ci-après :– L’honneur qui est fait à la présidence et au peuple malgache d’être les hôtes de la Grande Visite ;– Les liens historiques profonds entre les deux pays ;– Les malgaches sont convaincu de l’engagement du Royaume Maroc à leur côtés pour sortir de la crise ;– Ayant exercé en tant que Gouverneur à la BAD, le Président malgache a suivi avec un grand intérêt les grands projets de développement au Maroc ;– Il a, à cet effet, émis le souhait de pouvoir visiter le Maroc pour prendreconnaissance de visu des grands progrès accomplis par le Royaume du Maroc sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi, dans les domines suivants : Energie Solaire, Infrastructures, Habitat Social, Agriculture, Tourisme ;– Le Président Malgache a émis le souhait que les deux pays puissent rehausser leur coopération économique à la hauteur des opportunités qu’offrent les deux pays, notamment dans le secteur bancaire.II- Coopération du Maroc avec la sous-régionale Océan Indien Occidental d’AfriqueLa Sous-région de l’Océan Indien Occidental d’Afrique a été fortement représentée à Madagascar à l’occasion de l’investiture. Et pour cause, la Commission de l’Océan Indien1 (COI) a joué un rôle considérable dans la médiation ayant mené à la réussite des élections présidentielles et ce, malgré la réticence de quelques Etats membres de la Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC), et leur tête l’Afrique du Sud.La structure actuelle de la COI ne prévoit pas de statuts particuliers « Membre Associé » ou « Membre Observateur ». Ce point fera l’objet de discussions approfondies au cours du mois d’avril et juillet 2014 à l’occasion de la tenue respectivement de la réunion ministérielle et du sommet de la COI. L’Espagne, les Maldives, et le Sri Lanka ont approché -
Opération antidrogue d’Europol : de hauts responsables militaires marocains impliqués
Voilà une affaire qui risque de compromettre les relations déjà chaotiques entre l’Union européenne et le Maroc. L’opération antidrogue, menée la semaine dernière au large des côtes de la ville de Dakhla par la marine espagnole pour le compte d’Europol et sabordée sciemment par le Maroc, connaît de nouveaux développements (lire notre article du 17 novembre 2016).Selon des sources crédibles proches des services en charge de la lutte antidrogue (Interpol et renseignements espagnols), l’intervention de la marine marocaine n’avait pas pour but de se faire de la publicité sur le dos d’Europol, mais plutôt d’empêcher l’arrestation d’une partie du cartel maroco-sud-américain qui organise l’acheminement de la drogue depuis le Panama jusqu’à l’Europe via le Sahara Occidental occupé illégalement par le Maroc. Pourquoi ? Nos sources nous apprennent ainsi qu’«averti de l’opération espagnole par une taupe et de peur de voir les boss marocains de ce réseau criminel – parmi lequel figurent de hauts responsables de l’armée du Makhzen – se faire démasquer, il a été décidé en haut lieu d’intervenir pour éviter un scandale international». Par «haut lieu», il faut bien évidemment comprendre l’état-major de l’armée marocaine ou carrément le roi Mohammed VI.Cette sombre affaire aux allures d’un film de trafic drogue, dans lequel se mêle pouvoir, argent, meurtre et corruption, confirme que non seulement le Maroc est devenu une importante plaque tournante du trafic de cocaïne vers l’Europe, le Maghreb et le Moyen-Orient, mais que les acteurs derrière ce trafic bénéficient aussi du soutien actif de l’Administration marocaine. Du moins d’une partie. L’information n’étonne pas puisque de nombreuses sources (ce n’est désormais plus un secret pour personne) soutiennent que de hauts responsables marocains perçoivent déjà de confortables royalties sur le cannabis produit localement.Le Maroc est, depuis de longues années, le premier producteur mondial de résine de cannabis. La seule vente de cette drogue rapporte autant sinon plus que le tourisme. Outre les pays voisins, principalement l’Algérie, le Maroc fournit l’Europe en résine de cannabis via l’Espagne. D’après le dernier rapport de l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS), plus de deux tiers de la quantité totale de résine de cannabis saisie en Europe l’ont été sur le territoire espagnol.Dans le cas du trafic de cocaïne, il est confirmé maintenant que la réception de cette drogue dure se fait au Sahara sous administration militaire. Le Makhzen a commis une grave erreur en s’attribuant en plus le beau rôle. Et ça ne passe pas auprès des pontes de l’armée espagnole ni de certains responsables d’Interpol. Des développements de cette affaire sont donc forcément attendus, surtout que la presse espagnole en fait déjà ses choux gras. Le roi Mohammed VI, qui passe son temps à ravaler la façade lézardée de son royaume en pleine décrépitude à coups de millions de dollars, aura bien du mal cette fois à cacher le fait que son royaume est pourri jusqu’à l’os et qu’il constitue une grave menace pour la sécurité de la région.Khider Cherifhttp://www.algeriepatriotique.com/article/op%C3%A9ration-antidrogue-d%E2%80%99europol-de-hauts-responsables-militaires-marocains-impliqu%C3%A9s -
COP22 : Mohammed VI fait preuve de ses talents de roi voyou
Mardi 15 novembre, le roi du Maroc a fait un geste qui illustre la vulgarité de ses manières et le manque de diplomatie et d’élégance en accueillant le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, avec le regard tourné ailleurs.Incroyable mais vrai, Mohammed VI s’est limité à lui serrer la main sans le regarder.Robert Mugabe, après avoir constaté le comportement de voyou de son amphitryon, n’a pas attendu la fin des travaux de la conférence de Marrakech pour quitter le Maroc.M. Mugabe a été snobé par Mohammed VI parce qu’il est un homme de principes et ne succombe pas au bakchiche que le Maroc distribue ici et là en Afrique pour acheter un soutien à ses ambitions expansionnistes sur le Sahara Occidental.Ce comportement est un point commun que le roi du Maroc partage avec son grand ami, l’autre voyou de la France, Nicolas Sarkozy. -
Maroc : Mohammed VI, de la COP 22 au forcing pour l’UA
Du Sommet mondial climat à l’Union africaine ! A Marrakech, le souverain marocain a réuni hier une trentaine de chefs d’Etat africains pour «coordonner» les positions des pays du continent sur la question du réchauffement climatique.Il s’agit de trouver les moyens politiques et les voies diplomatiques pour les faire parler d’une même voix. Il s’agit entre autres de relancer les pays développés, qui sont les grands pollueurs de la planète, afin qu’ils honorent leurs engagements en soutien financier et technique. Les pays avancés ont en effet promis de mobiliser 100 milliards de dollars d’ici à 2020 au bénéfice des pays en voie de développement.Les pays africains, comme ceux du Sud, militent pour l’adoption rapide et générale de l’Accord de Paris sur le Climat ratifié en 2015 par la CO21. Ils défendent une approche globale de la question du climat et de la lutte contre le réchauffement et revendiquent également une part de décision dans la mise en oeuvre de l’Accord.Au-delà de la question climatique, le Maroc poursuit depuis plusieurs années une politique de déploiement sur le terrain africain. Cette politique centrée sur l’Afrique de l’Ouest par l’investissement économique et financier tend aujourd’hui à gagner les pays anglophones du continent. Pour les mêmes raisons d’investissement, mais aussi pour des questions géopolitiques, notamment celles concernant le dossier du Sahara occidental.Des observateurs expliquent à ce sujet que le royaume chérifien désire se rapprocher des dirigeants africains actuels, et accélérer ainsi le processus d’intégration au sein de l’Union africaine qu’il a quittée il y a trente-deux ans, en 1984, après la reconnaissance de l’Union, l’OUA à l’époque, de la souveraineté du Sahara occidental et de la RASD. Mohammed VI a multiplié ces derniers mois les tournées diplomatiques sur le continent. Il revient d’un long périple au Rwanda et en Tanzanie, et devrait se rendre à Addis Abeba après la COP22. L’objectif affiché est de rallier le maximum de soutien à son dossier d’adhésion ( Rabat parle de réintégration alors que les statuts de l’Union africaine ont changé au tout début des années 2000 lors du Sommet de Lomé). Ce dossier sera examiné, rappelle-t-on, par la nouvelle présidence de la commission exécutive de l’UA en janvier prochain à Adis Abeba.Ce retour au sein de l’Union panafricaine, qui doit être acté par un vote, a été annoncé à la mi-juillet par Mohammed VI. Il signifierait pour Rabat un gain diplomatique et stratégique considérable au bout duquel il aura à saper les efforts menés par les indépendantistes sahraouis sur la scène africaine et les succès qu’ils y ont engrangés depuis plus de trente ans. A suivre.