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  • Des journalistes d’Echos du nord arrêtés collectivement par la police gabonaise Tweet

    La presse gabonaise indépendante désormais dans le collimateur du régime d’Ali Bongo. Ce matin aux alentours de 8h, plusieurs agents de police attribués aux services spéciaux de la présidence gabonaise ont pris d’assaut les locaux librevillois de l’hebdomadaire Echos du nord. Armés et sans préciser la raison de leur intervention, ils auraient embarqué toute âme s’y trouvant.
    Tout le personnel de l’immeuble aurait été mis aux arrêts incluant journalistes, techniciens de surface et veilleur. Ils auraient été embarqués contre leur gré et sans sommation dans des véhicules appartenant aux services de la présidence gabonaise. Selon un témoin, les agents auraient confisqués le matériel et mis hors d’usage plusieurs téléphones portables des journalistes.
    Selon Jonas Moulenda, directeur de la rédaction du journal Fait divers qui partage les locaux avec l’hebdomadaire du groupe Nord Editions, le pouvoir gabonais aurait été courroucé par récent article qui aurait largement déplu au roi du Maroc, Mohamed VI, en séjour dernièrement en terre gabonaise.
    Si le mobile officiel de ces arrestations en cascade n’est toujours pas connu, il ne fait aucun doute que le régime gabonais englué dans une crise de légitimité sortie de la dernière présidentielle, n’a jamais apprécié les écrits de nos confrères.
  • A l’ONU, le Maroc est requis de libérer Abdelkader Belliraj et de lui accorder réparation

    Dans son avis daté de fin octobre 2016, dont Le Desk a obtenu copie, le Groupe de travail sur la détention arbitraire recommande au royaume de procéder à la libération d’Abdelkader Belliraj, condamné en 2009 à la prison à vie pour « atteinte à la sûreté de l’Etat » et « constitution de groupe terroriste ».
    Le Groupe de travail sur la détention arbitraire dépendant du Haut commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme à Genève a établi un document daté le 28 octobre faisant acte de l’avis adopté cet été sur le cas d’Abdelkader Belliraj, détenu au Maroc depuis 2008 pour faits de terrorisme. Celui-ci indique que « l’arrestation et la détention continue (de Belliraj) sont arbitraires (…) et que le gouvernement du royaume du Maroc a l’obligation d’y mettre fin et d’accorder à la victime une réparation appropriée ».
    Dans cet avis du 23 août 2016, dont Le Desk a obtenu copie du draft confidentiel, et dont les conclusions seront mentionnées dans le rapport du Groupe de travail au Conseil des Droits de l’Homme, une source présentée comme « hautement crédible » a transmis des informations de première main sur les conditions d’arrestation sur la voie publique à Marrakech en janvier 2008 par des civils ne disposant pas de mandats, son transport les yeux bandés vers un lieu inconnu identifié comme étant une caserne militaire, sa détention secrète pendant 28 jours, ainsi que les mauvais traitements qu’il y aurait subis.
  • Sahara Occidental : Danger des mines suite aux inondations

    Les fortes inondations qui ont connu les territoires occupés du Sahara Occidental ont déterré des milliers de mines anti-personnelles semées le long du mur de défense marocain dont la longueur dépasse les 2700 km.
    L’armée de libération sahraouie a été mobilisée afin de détecter et neutraliser les mines qui ont arrachées et traînées par les eaux lors des derniers orages.
    Pour rappel, les mines antipersonnel sont interdites par la communauté internationale. Le Maroc refuse de détruire son mur de défense pour continuer à imposer le fait accopli de son ocupation du Sahara Occidental
  • Maroc. La mobilisation se poursuit. Mohammed VI tente d’étouffer la contestation

    Cinq jours après la mort de Mouhcine Fikri broyé par une benne à ordures à la suite d’un contrôle de marchandises le vendredi 28 octobre, la colère est toujours là. Des milliers de personnes défilaient encore dans la rue mardi 1er novembre. Le roi du Maroc, Mohammed VI, face à l’intensification des mobilisations, aux sentiments de révolte et d’indignation qui s’expriment cherche à temporiser. Il a fait ouvrir une enquête « minutieuse et approfondie » et a envoyé le premier ministre auprès de la famille de la victime pour présenter ses condoléances. L’affaire a conduit à l’arrestation de onze personnes : policiers, éboueurs, responsable de la pêche. Depuis deux jours, les annonces se succèdent sur l’avancée de l’enquête et le parquet a insisté sur le fait que les premiers éléments indiqueraient qu’il s’agit d’un accident. Mais la mort de Mouhcine Fikri dans la région du Rif, qui connaît un important taux chômage hors saison, déclenche et révèle, comme fin 2010 en Tunisie suite à l’immolation de Mohammed Bouazizi, les contradictions profondes qui traversent la société marocaine ; la misère, l’injustice, la corruption qui sont le quotidien et la source de la révolte de milliers de marocains.
    Cécile Manchette
    « Ecoute makhzen (palais royal), on n’humilie pas le peuple du Rif ! »
    Mouhcine Fikri, âgé d’une trentaine d’années, est décédé dans d’atroces circonstances vendredi soir à Al-Hoceima. C’est suite à la publication d’une vidéo qui montre le jeune homme broyé par une benne à ordures que des manifestations ont été organisées dans le pays ainsi qu’une marche réunissant des milliers de personnes pour ses funérailles. Ce vendredi 28 octobre, l’homme transportait plusieurs caisses d’espadons dont la pêche est actuellement interdite. C’est à la suite d’un contrôle sur sa marchandise et après qu’il ait tenté de sauver ses poissons que les policiers auraient reçu l’ordre de les lui confisquer et pris la décision d’en détruire une partie. Mouhcine aurait alors tenté de récupérer la marchandise ou de s’opposer à sa destruction en s’asseyant sur la benne à ordures, avant d’être happé par le mécanisme de la machine… mais pourquoi avoir décidé de détruire la marchandise ? Qui a donné l’ordre et qui a mis en route la benne à ordures ?
    Ce qui s’est exprimé dans les rues marocaines depuis quelques jours, c’est la colère contre l’injustice, les abus de pouvoirs, la corruption, l’affairisme ainsi que les conditions de vie et de travail de plus en plus difficiles. Qu’est-ce qui a fait descendre ces milliers de personnes dans la rue ? La conviction pour beaucoup que les autorités, l’administration, la police ont encore une fois abusé de leur pouvoir, de leur autorité, et exécuté un homme. A Al-Hoceima, les manifestants scandaient « Criminels, assassins, terroristes » ou encore « Ecoute makhzen (palais royal), on n’humilie pas le peuple du Rif ! ».
    Des coupables tout désignés pour la population et les manifestants. Ce sont ces « rumeurs » que le roi Mohammed VI a rapidement tenté de faire taire, ou de tempérer, en demandant au ministre de l’intérieur, Mohammed Hassad de se rendre chez la famille pour lui « présenter les condoléances et la compassion du souverain ». Parallèlement, l’enquête fera en sorte « que des poursuites soient engagées contre quiconque dont la responsabilité serait établie dans cet incident ». M. Hassad a alors promis que « toutes les défaillances » de la part de la police « seront sévèrement sanctionnées par la justice ». Ce sont onze personnes qui ont depuis été présentées à la justice le mardi 1er novembre « pour faux en écriture publique et homicide involontaire ». Huit d’entre elles ont été placées en détention préventive. Parmi elles figurent « deux agents d’autorité, le délégué de la pêche maritime, le chef de service de la délégation de la pêche maritime et le médecin chef du service de la médecine vétérinaire ».La machine judiciaire est donc en route. Et les conclusions préliminaires rapportent plusieurs infractions de la part de ces responsables. Une mise en route hâtive de la machine judiciaire lancée par le roi et le gouvernement qui savent bien ce que de telles affaires peuvent déclencher : de l’indignation jusqu’à la révolte dans une région où les jeunes sont fortement frappés par le chômage et ne supportent plus l’injustice, les abus de pouvoir, l’arbitraire, la répression.
    A Al-Hoceima, « le Makhzen (pouvoir royal) tue »
    Le nom de la ville d’Al-Hoceima ne nous est pas inconnu. En effet, en février 2011 lorsque les « révoltes arabes » ont gagné le Maroc, Al-Hoceima a été un des points névralgiques de la contestation portée par le « mouvement du 20 février ». A Al-Hoceima, une histoire reste encore dans les esprits ; celle de la mort de cinq manifestants, dont les cadavres avaient été retrouvés dans une agence bancaire. Cinq jeunes portés disparus après 20h, le soir d’une manifestation, et qui ont été retrouvés calcinés. A l’époque, les circonstances de leurs décès sont restées très mystérieuses. Les habitants et les familles, persuadés qu’il s’agissait de meurtres policiers, avaient alors manifesté scandant « le makhzen (palais royal) tue ». En effet, plusieurs sources allaient à l’encontre de la version officielle selon laquelle ces cinq manifestants seraient morts dans l’incendie provoqué par des émeutiers, indiquant plutôt que la DGST (direction générale de la surveillance du territoire) aurait commis une « bavure ».
    Pour compléter le portrait, Al-Hoceima, située sur la côte, dans la région du Rif, au nord du pays, a fait l’objet durant les deux dernières décennies d’importants investissements de la part du royaume pour transformer Al-Hoceima en une jolie ville côtière et touristique. Pourtant, nombreux sont les projets immobiliers qui traînent. De plus, quand la période estivale et les afflux de touristes prennent fin, l’économie basée sur la pêche et le tourisme vacille et les jeunes de la région connaissent un fort taux de chômage. Dans ces conditions économiques difficiles, pour un pays avec une importante population jeune, les habitants, galèrent tant bien que mal pour vivre ou survivre.
    Dans ce contexte extrêmement tendu, cinq ans après les velléités révolutionnaires qui avaient ébranlé son régime, Mohammed VI tente par tous les moyens d’étouffer la contestation, en promettant une enquête à la fois rapide et intransigeante pour punir les fautifs sans pour autant remettre en cause l’institution policière dans son ensemble. Car même si la police est corrompue jusqu’à la moëlle, l’exécutif marocain a besoin de son bras armé pour maintenir le régime. Mais la mort de Mouhcine Fikri a mis en lumière l’absurdité d’une société et d’un système dans lesquels on peut perdre la vie, broyé par une benne à ordures, pour essayer de subvenir à ses besoins. Un système maintenu notamment grâce à une administration, un système judiciaire, une police, qui ont tous les droits. C’est cette réalité et ce quotidien là que les marocains ont reconnus dans la mort de Mouhcine Fikri, et combattent aujourd’hui dans la rue.
  • Les réfugiés sahraouis menacés par une réduction des rations alimentaires, prévient l’ONU

    2 novembre 2016 – Trois agences humanitaires des Nations Unies opérant en Algérie ont demandé mercredi aux bailleurs de fonds de continuer leur soutien aux réfugiés du Sahara occidental, en avertissant que le manque de fonds risque d’entraîner une réduction des rations alimentaires.
    « Depuis plus de 40 ans, les réfugiés sahraouis vivent dans des conditions extrêmement difficiles dans le désert du Sahara dans le sud-ouest de l’Algérie. Logés dans cinq camps proches de la ville de Tindouf, ils restent fortement tributaires de l’aide humanitaire extérieure », ont déclaré le Programme alimentaire mondial (PAM), le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) dans un communiqué de presse conjoint.
    Le PAM représente la principale source de nourriture dans les camps. Les agences de l’ONU ont averti que l’arrêt ou la réduction de cette assistance aurait un impact grave sur la sécurité alimentaire et l’état nutritionnel des réfugiés, en particulier les jeunes enfants, les femmes enceintes et allaitantes, les personnes âgées et les malades.
    « Lors du [Sommet de l’ONU qui] a récemment adopté la Déclaration de New York, les États se sont engagés à fournir un financement humanitaire supplémentaire et prévisible et un soutien au développement pour les réfugiés », a dit le Représentant du HCR en Algérie, Hamdi Bukhari.
    « Nous en avons vraiment besoin pour nos activités humanitaires en faveur des Sahraouis », a-t-il souligné, ajoutant que le sous-financement chronique affecte la santé, le logement, la nourriture et l’eau.
    En juin de l’année dernière, les trois agences avaient déjà tiré la sonnette d’alarme au sujet du manque de financement pour la nourriture.
    Selon la déclaration conjointe publiée mercredi, le PAM fait face à un déficit de financement de 10 millions de dollars pour les six prochains mois.
    Alors que le PAM a été obligé de suspendre une partie de son assistance en octobre, les rations risquent d’être réduites de moitié en novembre.
    Le Représentent du PAM, Romain Sirois, a indiqué que des mesures de réduction des coûts, comme le remplacement de certains produits par des produits moins chers, ont jusqu’à présent permis au PAM d’allouer des ressources pour couvrir les besoins, mais il a souligné que si de nouveaux fonds ne sont pas disponibles bientôt, le PAM sera forcé de réduire les rations alimentaires.
  • Bofetón de Corell a los proyectos eólicos de Marruecos

    El antiguo Asesor Jurídico de las NNUU, Hans Corell, que en 2002 redactó un importante dictamen para el Consejo de Seguridad de las NNUU sobre los recursos del Sahara Occidental, dice que Siemens está pisando terreno pantanoso al construir parques eólicos en el Sahara Occidental.
    Western Sahara Resource Watch ha lanzado hoy el informe Energía para el Expolio – Lo que Marruecos y Siemens esconden en la COP22, Marrakech. El diario danés de tirada nacional, Information, dio cobertura al informe.
    El periódico ha recibido fuertes declaraciones tanto del antiguo Asesor Jurídico de las NNUU como del antiguo Comandante en jefe de la misión de la ONU en el territorio.
    “Si se utiliza el territorio del Sahara Occidental para beneficio de Marruecos y para empresas extranjeras sin consultar adecuadamente a los saharauis o sin asegurarse de que ellos son los que aprovecharán la energía eólica, esto se hará en violación del derecho internacional y de los principios de las NNUU sobre negocios responsables”, dejó dicho en la portada de Information el sueco Hans Corell, antiguo Asesor Jurídico de las NNUU.
    La Embajada marroquí en Dinamarca no respondió a preguntas sobre ese tema, pero envió una declaración general al periódico, diciendo que la participación en las elecciones marroquíes en el Sahara es alta, tanto a nivel local como parlamentario, y que había varios representantes de la región en el parlamento marroquí. “Las cifras hablan por sí mismas, y contestan al requisito de Hans Corell en cuanto al consentimiento de la población local”, escribió la embajada al periódico.
    Corell, sin embargo, disiente, diciendo que la invasión por Marruecos del Sahara Occidental, y el desplazamiento de sus propios ciudadanos al territorio podría estar violando el artículo 49 de la IV Convención de Ginebra, y que la participación en las elecciones no dice nada sobre cuántos de los votantes son colonos.
    Un responsable de prensa de Siemens explicó al periódico lo mismo que ya había dicho a WSRW, que “los parques eólicos no explotan los recursos de una forma permanente, y que de ninguna manera merman los recursos existentes”.
    El informe de WSRW había documentado que, irónicamente, Siemens había proporcionado a la industria marroquí del fosfato el 95% de la energía que necesita. Siemens no contestó al periódico repetidas preguntas sobre si había buscado el consentimiento de los saharauis. WSRW lleva años intentando obtener una respuesta a la misma pregunta.
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  • Pour soutenir sa politique d’occupation au Sahara occidental : Le Maroc a donné 28 millions de dollars à Hillary Clinton

    Les manœuvres marocaines pour obtenir le soutien américain à sa politique d’occupation du Sahara occidental ont éclaboussé, une nouvelle fois, l’ex- secrétaire d’Etat et candidate démocrate à l’élection présidentielle américaine, Hillary Clinton, accusée d’avoir bénéficié de dons d’un montant total de 28 millions de dollars du royaume chérifien pour sa fondation.
    Selon le site d’information américain The Daily Caller qui a révélé ce nouveau scandale, Hillary Clinton a concédé « deux énormes faveurs » au Maroc en contrepartie de cette donation financière pour sa fondation, alors qu’elle était à la tête du Département d’Etat américain. 
    Ce site d’information assure que la candidate démocrate à l’élection présidentielle a usé des pouvoirs que lui conférait son poste de secrétaire d’Etat américain pour alléger les restrictions sur l’octroi d’aides étrangères au Maroc qui a pu bénéficier, ainsi, de fonds américains utilisés par la suite pour intensifier l’exploitation des ressources naturelles, notamment le phosphate, dans les territoires occupés du Sahara occidental. 
    The Daily Caller explique, à ce titre, que les restrictions imposées par la communauté internationale au Maroc sont fondées sur l’occupation militaire du Sahara occidental, rappelant que l’ONU et la Cour internationale de justice (CIJ) ont exigé du Maroc de se retirer de ces territoires et de cesser d’exploiter ses richesses naturelles. 
    La manne financière prodigieuse marocaine aurait inciter en 2011 Hillary Clinton, alors secrétaire d’Etat américaine, à « comploter » avec la directrice de l’agence américaine de protection de l’environnement, Lisa Jackson, pour la fermeture de la société américaine chargée de l’exploitation de la plus grande mine de phosphate aux Etats-Unis, la Mosaic Compagny, rapporte ce site. 
    «La fermeture de cette société aurait grandement profité à l’Office chérifien des phosphates (OCP)», un organisme spécialisé dans l’exploitation des ressources minérales du Sahara occidental, et directement géré par la famille royale marocaine, a-t-il déploré. 
    The Daily Caller soutient, à ce titre, que le roi Mohamed VI a fait don de 15 millions de dollars à la Fondation Clinton via l’OCP. Les liens étroits qu’entretenaient Hillary Clinton et Lisa Jackson ont été révélés au grand jour, en 2013, lorsque cette dernière a rejoint le conseil d’administration de la Fondation Clinton après son départ de l’agence qu’elle dirigeait jusque-là. 
    Pour illustrer le lobbying massif exercé par le Maroc sur les Clinton afin de s’assurer de leur soutien politique et justifier la poursuite de l’occupation du Sahara occidental, The Daily Caller a rappelé comment l’ex-première dame des Etats-Unis a obtenu également un don de 12 millions de dollars de la part du roi du Maroc Mohammed VI. 
    Dénonçant l’appui apporté par Hillary Clinton à la politique d’occupation marocaine au Sahara occidental, le site américain d’information souligne que ce territoire est inscrit sur la liste onusienne des territoires non autonomes et que «les Etats-Unis ont exclu expressément le Sahara occidental de l’aide bilatérale pour ne pas légitimer la présence marocaine sur ce territoire».
  • Le Maroc aurait versé 28 millions de dollars à la Clinton Foundation en échange de faveurs nuisibles aux intérêts économiques américains

    La deuxième faveur qui a mérité des largesses du royaume marocain à Hillary Clinton a été sa décision de lever des restrictions imposées par le gouvernement américain à l’aide étrangère au Maroc. Ces restrictions avaient été imposées après l’occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc en 1974. La levée des restrictions permet à des fonds américains d’être utilisés au Sahara occidental où opère le producteur de phosphate marocain OCP.
    Le Daily Caller vient de révéler deux faveurs concédées au Maroc par Hillary Clinton et ses proches durant son mandat comme Secrétaire d’État des États-Unis (01/2009 – 02/2013).
    La première de ces faveurs visait à faire fermer une mine de phosphate de la Floride (officiellement pour des raisons environnementales) après des pressions marocaines en ce sens. La firme Mosaic Company opère la plus grosse mine de phosphate aux États-Unis et sa fermeture aurait directement accru le pouvoir de négociation de l’Office chérifien du phosphate (OCP), l’important producteur marocain, auprès des acheteurs de cette matière première. Le phosphate est une composante importante des engrais chimiques utilisée en agriculture. En 2011, c’est Lisa Jackson, alors chef de l’Agence américaine de protection de l’environnement qui a essayé de faire fermer la mine de Floride. Ses liens avec les Clintons ont été rendus publics en 2013 quand elle s’est jointe au conseil de direction de la Clinton Foundation. Wikileaks a révélé que Jackson est également une proche de John Podesta / Today, le responsable de la campagne d’Hillary Clinton à la présidence.
    La deuxième faveur qui a mérité des largesses du royaume marocain à Hillary Clinton a été sa décision de lever des restrictions imposées par le gouvernement américain à l’aide étrangère au Maroc. Ces restrictions avaient été imposées après l’occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc en 1974. La levée des restrictions permet à des fonds américains d’être utilisés au Sahara occidental où opère le producteur de phosphate marocain OCP.
    Avant qu’elle ne lance sa campagne à la présidence des États-Unis, Hillary Clinton avait commencé des négociations avec le roi du Maroc pour monnayer sa présence à une assemblée annuelle de la Clinton Global Initiative liée à la Clinton Foundation à Marrakech (Maroc). En échange d’une rencontre privée avec Hillary Clinton qui devait avoir lieu en mai 2015, le roi avait accepté de verser 12 millions de dollars. Après le déclenchement de sa campagne à la présidence en avril 2015, les proches conseillers d’Hillary Clinton lui déconseillèrent d’aller au Maroc pour éviter les apparences de conflits d’intérêt. En mai 2015, Bill Clinton et leur fille Chelsea remplacèrent Hillary Clinton à l’assemblée de Marrakech.
    L’appui de ressortissants marocains installés au Québec à la position du Maroc contre l’autonomie du Sahara occidental
    Dans un article récent consacré en partie au rôle joué par la militante islamiste marocaine Hajar Jerroumi auprès de l’Institut du Nouveau Monde, Point de Bascule s’est attardé à l’offensive qu’elle et d’autres expatriés marocains ont menée au Québec pour appuyer le gouvernement marocain dans sa condamnation du secrétaire-général des Nations-Unies après qu’il ait critiqué l’occupation du Sahara occidental par le Maroc. Le Maroc tire un revenu substantiel de l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occupé.
    M Télé (18 mars 2016) : VIDÉO Des ressortissants marocains au Canada protestent contre les références de Ban Ki-Moon à «l’occupation» du Sahara occidental par le Maroc / WebArchiveArchive.Today (Participation d’Abdelghani Dades, Hassan Bendehmane et Hajar Jerroumi)
    Point de Bascule (23 août 2016) : Hajar Jerroumi, agente de projets à l’Institut du Nouveau Monde et Haroun Bouazzi invité comme ‘mentor’ pour ‘guider’ les participants à son École d’été 2016 (Une portion de l’article est consacrée à la campagne menée par des ressortissants marocains au Canada [dont Hajar Jerroumi] contre le secrétaire-général des Nations Unies qui conteste l’occupation du Sahara occidental par le Maroc.)
    Lectures complémentaires
    Point de Bascule : FICHE Maroc
  • Mort de Mouhcine Fikri au Maroc : l’ONU préoccupée

    Plusieurs milliers de personnes ont manifesté encore à Al-Hoceima, dans le nord du Maroc, lundi soir, pour protester contre la mort tragique de Mouhcine Fikri, vendeur de poisson broyé par le mécanisme d’un camion-benne alors qu’il tentait de sauver sa marchandise saisie.
    «Les protestations étaient organisées au niveau de la place Mohammed-VI», a rapporté le magazine marocain TelQuel mardi, expliquant que «la manifestation qui a débuté à 17 h par des collégiens et des lycéens a grossi au fil des heures, à la faveur de l’arrivée d’autres manifestants, essentiellement des jeunes». «Beaucoup de manifestants scandaient des slogans contre la corruption et la prévarication. Beaucoup de slogans sont en rifain. Des manifestants ont choisi aussi de défiler avec des bougies pour rendre hommage à la mémoire de Mouhcine Fikri», selon la même source. Plusieurs milliers de manifestants ont défilé également de l’avenue Abdelkrim-Khattabi, en passant par l’avenue Hassan-II, puis l’avenue Mohammed-V avant de revenir à la place Mohammed-VI, épicentre des protestations.
    Des appels à une «enquête transparente»
    Munis de portraits du «héros du Rif», Abdelkrim Khattabi, ils ont scandé plusieurs slogans : «Mouhcine sois tranquille, nous poursuivrons la lutte», «Marche pacifique, pas de pierre, ni d’arme blanche», et ce pour souligner le caractère pacifique de leur mouvement de protestation. Le comité d’organisation de la manifestation a appelé à une «enquête transparente» concernant l’affaire Mouhcine et aussi à ce que «tous les responsables de sa mort soient punis».
    La marche s’est déroulée sans heurts, selon les médias locaux qui indiquent que les organisateurs ont appelé les manifestants à revenir le vendredi pour poursuivre le mouvement de protestation. La veille, des milliers de personnes ont participé à son enterrement, puis se sont rassemblées dans la soirée dans le centre d’Al-Hoceima, cité côtière d’environ 55 000 habitants. Des manifestations de moindre ampleur ont eu lieu dans plusieurs autres villes du Rif, mais aussi à Casablanca (ouest), Marrakech (centre-ouest) et Rabat, aux cris de «Nous sommes tous Mouhcine».
    L’ONU préoccupée par la situation
    Au cours de son point de presse quotidien, le porte-parole de Ban Ki-moon, Stéphane Dujarric, a indiqué que l’ONU suit la situation de près au Maroc, où une vague de contestations s’est propagée dans tout le pays après la mort tragique du vendeur de poisson. «Nous surveillons évidemment la situation», a-t-il dit. Dujarric s’est abstenu cependant d’établir des similitudes entre ce drame et l’événement rappelant le décès en 2010 de Mohamed Bouazizi, un vendeur de fruits qui s’était immolé par le feu en Tunisie, qui a été à l’origine des manifestations pro-démocratie du «printemps arabe».
    Les manifestations se poursuivent dans tout le pays pour dénoncer la «hogra» et l’arbitraire à une semaine de l’ouverture à Marrakech de la Conférence sur le climat, la COP 22, et à laquelle devrait prendre part le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, mettant sous pression les autorités marocaines qui tentent d’éteindre le feu qui couve dans tout le pays.
    Dujarric a rappelé à ce titre que la visite du chef de l’ONU au Maroc sera axée sur les activités de la COP 22, en indiquant que l’ONU annoncera prochainement les rencontres bilatérales entre Ban Ki-moon et les responsables marocains, prévues en marge de cette conférence.
    R. I.

  • «Libé» vole au secours du roi en détournant les regards vers l’Algérie «aux abois»

    Alors même que tous les projecteurs sont braqués sur le Maroc, où des centaines de milliers de Marocains manifestent contre le régime de la famille alaouite suite à la mort tragique d’un pauvre vendeur de poissons humilié par la police corrompue de Mohammed VI, le journal socialiste Libération se fend d’un article nauséabond sur l’Algérie. Le quotidien français, en chute libre depuis de longues années et maintenu en vie grâce aux aides directes – argent du contribuable français – servies par le gouvernement, décrit une Algérie au bord du gouffre et prédit une explosion sociale imminente. Habitués aux coups fourrés de ce journal, fer de lance du «qui tue qui» durant les années de feu et de sang qui ont déchiré l’Algérie dans les années 1990, les Algériens savent que le «reportage» de Libération obéit à ce même travail de sape qui fonde la doctrine même de cette machine à bourrage de crâne.
    Il est difficile, connaissant les pratiques saugrenues de Libération, de ne pas voir un lien direct entre la situation explosive qui règne actuellement dans le département français d’outre-mer qu’est le Maroc et l’apocalypse promise chez nous par ce média dont les responsables éditoriaux – dont certains émargent à la caserne Mortier, tels les ineffables Florence Aubenas et José Garçon – ont, depuis longtemps, montré leur éloignement total de la déontologie et de l’éthique journalistique. C’est, en effet, ce même journal qui, par ses écrits fétides, couvrait les crimes ignobles des groupes terroristes qu’il imputait à l’armée algérienne, dans le cadre d’une campagne insidieuse téléguidée à partir de l’Elysée, alors occupé par un certain François Mitterrand.
    La manœuvre de Libération est néanmoins frivole et improductive, et ses tentatives de brouiller la vue de l’opinion publique française en la distrayant de la colère des Marocains contre leur roi protégé par la France sont inintelligentes. Car ce qu’il se passe chez nos voisins de l’Ouest est loin d’être une simple réaction ponctuelle et limitée à la mort d’un vendeur brimé, broyé par une benne à ordures. C’est toute la souillure d’une monarchie prédatrice qui a fait d’un pays peuplé par près de quarante millions d’âmes un bien familial hérité de père en fils que le peuple marocain veut laver.
    Puisse-t-il enfin se libérer du joug de la monarchie moyenâgeuse et du rabaissant baisemain qui le force à courber l’échine et l’empêche de relever la tête !
    M. Aït Amara