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  • Belgique et Pays Bas payent le prix de leur insoumission à la volonté du royaume enchanté du Maroc

    Sous ordre du gouvernement, la justice française s’est rétractée, à plusieurs reprises, dans l’affaire de l’assassinat de Ben Barka pour ne pas irriter le pouvoir marocain. Allant plus loin encore, l’Assemblée nationale a approuvé en 2015 un nouveau protocole d’entraide judiciaire signé avec Rabat prévoyant que les plaintes déposées en France seront désormais « prioritairement » renvoyées vers Rabat ou clôturées.
    Le gouvernement espagnol ne rechigne pas devant les demandes d’extradition marocaines. Nous avons eu l’occasion de le voir dans l’affaire du belgo-marocain Ali Aarrass qui vient d’être libéré après 12 ans de prison au Maroc pour des faits de terrorisme qu’il a toujours niés et dont les aveux ont été obtenus sous la torture.
    Ce sont des faits qui ne risquent pas d’arriver en Belgique ou aux Pays Bas où la justice refuse est consciente qu’au Maroc les conditions d’une justice équitable ne sont pas réunies. Rabat n’a pas pardonné le refus des Pays Bas de lui livrer Saïd Chaou, un militant pour la République du Rif. A cela s’ajoute les dernières déclarations de ministre néerlandais Blok au sujet de la répression des rifains au Maroc.
    En arrêtant Abdelkader Belliraj, les autorités marocaines ont tenté de convaincre leurs homologues belges de la nécessité de faire confiance au Maroc dans la gestion des binationaux belgo-marocains dans le cadre de la lutte antiterroriste. Ils n’ont pas réussi, même après les attentats terroristes de 2016 que certains observateurs n’ont pas hésité à attribuer la responsabilité aux services secrets marocains.
    Les responsables marocains sont connus pour leur rancune. Aujourd’hui, ils veulent faire payer aux pouvoirs belge et hollandais leur insoumission à la volonté du régime marocain. Ils ont réussi à créer des problèmes entre leurs binationaux marocains et leur gouvernement. Les voilà en train de les accuser de les traiter comme des citoyens de deuxième degré suite à leur blocage au Maroc après la fermeture des frontières imposée par la pandémie.
    Tags : Maroc, Belgique, Pays Bas, binationaux, pandémie, coronavirus, covid-19, terrorisme, torture, justice, Abdelkader Belliraj, Aali Aarrass,
  • Maroc : $ 1 million pour acheter le silence de Michelle Bachelet

    Le Haut Commissariat des Nations Unies sa vante d’avoir reçu du Maroc une contribution de 1 million de dollars. Un fait qui n’est pas nouveau.
    En effet, depuis plusieurs années, Rabat offre, chaque année, ce montant dans le but de museler cette instance internationale au sujet de ses constantes violations des droits de l’homme au territoire non autonome du Sahara Occidental.
    Aujourd’hui, nous sommes devant un acte répétitif des scénarios précédents dans lesquels l’ONU, encore une fois, va a tourner le regard sur les abus du Maroc dans l’ancienne colonie espagnole.
    A l’instar de son prédécesseur, Mme Michelle Bachelet devra prouver sa reconnaissance en épargnant Rabat des critiques du HCDH et en vantant des progrès imaginaires dans le domaine des droits de l’homme, notamment dans une conjoncture où l’ambassadeur marocain Omar Hilale vient d’être nommé facilitateur du processus de renforcement des organes des Traités des droits de l’Homme. Omar Hilale, l’homme qui a été dénoncé par des rapports onusiens filtrés en raison de ses pratiques de corruption, en particulier au sein de l’instance dirigée actuellement par l’ancienne présidente chilienne.
    Lire aussi :  
    Tags : Maroc, Michelle Bachelet, Haut Commissariat des Droits de l’homme, ONU, Omar Hilale, corruption, 
  • Conflit entre le Maroc et l’Arabie saoudite

    Une escalade médiatique révèle l’existence d’un conflit larvé entre le Maroc et l’un de ses principaux alliés dans le conflit au Sahara occidental, l’Arabie saoudite.
    Malgré les efforts visant à dissimuler la tension qui caractérise les relations entre les deux pays, l’escalade médiatique actuelle déclenchée par la presse marocaine indique que les Saoudiens n’ont pas pardonné à leur allié marocain le fait de les avoir abandonnés dans le labyrinthe yéménite.
    En effet, la presse marocaine s’en est violemment pris à un journaliste saoudien très connu, Fahid Chamari, pour avoir posté sur YouTube une vidéo dans laquelle il dénigrait la stratégie basée sur le tourisme et l’émigration préconisée par certains pays, dont le Maroc.
    Selon la web Maghreb Intelligence, Chamari a qualifié les marocains de « fainéants vivant du tourisme qui n’est qu’une sous-activité économique » et que l’économie marocaine se basait sur les transferts des Marocains résidant à l’étranger dont une bonne partie provenaient de la « prostitution de ses femmes expatriées». « Pourquoi le Maroc ne bâtit pas son économie sur l’agriculture ou l’industrie au lieu de choses humiliantes pour ses citoyens comme le tourisme ou l’immigration ? ».
    Pour ce site connu pour être proche des cercles du pouvoir au Maroc, «cette sortie sans précédent dans les annales des relations maroco-saoudiennes démontre, si besoin est, que les relations entre les deux monarchies, longtemps amies, semblent avoir atteint un point de non-retour. Le royaume wahhabite, dont l’économie dépend exclusivement de la rente pétrolière et du tourisme religieux (grand et petit pèlerinages), est aujourd’hui empêtré dans une crise violente crise économique, notamment à cause de la baisse vertigineuse des prix du pétrole et des choix déraisonnables de Mohamed Bin Salmane, l’homme fort du pays».
    En réalité, la déclaration de Chamari était beaucoup plus grave. Selon lui, les marocains se vantent d’avoir attiré 12 millions de touristes qui leur pissent dessus pour 8 milliards de dollars. Cela veut dire que chaque touriste dépense 1.000 $. Un bilan qui n’en vaut pas la peine. 8 milliards de dollars par an n’est rien pour un pays qui peut investir dans l’industrie, la technologie et l’agriculture. Aujourd’hui, tous les hôtels et auberges affichent un vide total où il n’y a que des corbeaux. Plus personne ne vient. Ils pensent d’une manière très étrange. Ce sont des peuples qui sont basés sur la paresse. Ils sont assis là en attendant que les touristes viennent investir dans leur terre. Ils envoient leurs femmes se prostituer à l’étranger et profitent de leurs transferts, qui atteignent désormais 60 milliards de dollars par an. L’économie du pays est basée sur les transferts de la prostitution. Un scandale! Je conseille ces peuples, dit-il, de mettre fin à cette situation car les projets basés sur le tourisme sont des projets voués à l’échec et portent atteinte à la dignité du peuple.
    Des propos qui ont mis le Makhzen dans tous ses états.
    Tags: Maroc, Arabie Saoudite, Yémen, Fahid Chamari,
  • La Palestine oubliée

    Des travailleurs palestiniens sans défense face au Covid-19 ...
    A l’heure de la lutte mondiale contre l’épidémie du Codiv-19, la question palestinienne est mise sous le boisseau. Presque personne n’en parle et surtout pas dans les grands médias. Pourtant, l’occupant israélien ne fait pas du tout cas de la pandémie dans son entreprise d’expansion et d’expropriation illégale de terres palestiniennes. Jusqu’à l’heure où ces lignes s’écrivent, des hommes, des femmes et des enfants continuent de payer de leurs vies une politique raciste, soutenue par l’hyper puissance américaine. Et plus grave encore, des exactions sans nom et un plan de déploiement des colonies, tout à fait inacceptable, assortis d’une violation caractérisée du droit international est systématiquement perpétrée sous le regard impuissant de toute la planète. Et pour cause, les démarches du président palestinien, Mahmoud Abbas, n’ont pas fait changer les choses. La pandémie du Covid-19 est, en réalité, un voile qui permet à la conscience des politiciens d’être apaisée. Face à ce énième épisode d’agression israélienne sur les palestiniens, les gouvernements des grandes puissances montrent toute leur petitesse.
    Quant à l’opinion publique internationale qui manifestait sa réprobation dans un passé récent, est depuis plus d’un mois, placée en confinement et ne peut formuler son soutien aux palestiniens, ni même pas lui faire parvenir de l’aide pour tenir le coup en ce mois de Ramadhan.
    Se taire sur ce genre d’actes, disons le mot, barbares, au 21e siècle, amène à admettre que l’humanité tourne en rond. Et l’affreux silence médiatique qui entoure Ghaza agressée, est la plus mauvaise leçon d’histoire que l’humanité donne aux générations montantes. En fait, la guerre contre des femmes et des enfants est la plus hideuse image que l’on puisse donner de soi. A plus forte raison, lorsque l’agresseur profite d’une crise sanitaire mondiale pour perpétrer ses crimes contre le droit inaliénable des palestiniens à vivre sur leurs terres. Les israéliens marquent d’une pierre noire un nouvel épisode de leur prétendue «démocratie» qui se nourrit du sang des autres.
    L’humanité, pour ce qui la concerne, a certes gagné pas mal de batailles, contre l’apartheid, la colonisation, l’esclavage, mais ne semble visiblement pas de taille d’en finir avec l’une des agressions qui concentre en elle, racisme, colonisation et même une forme d’esclavage. Ce n’est pas le dernier déni de justice qu’on inflige à des hommes et des femmes qui n’aspirent qu’à vivre en paix, mais c’est celui qui illustre tout le chemin qui reste à accomplir pour parvenir à une humanité véritable.
    Par Nabil G.
    Ouest Tribune, 26 avr 2020
    Tags : Palestine, covid-19, coronavirus,
  • Frédérique Ries, la nouvelle conquête du Maroc

    C’est une question posée par Frédérique Ries, députée européenne libérale francophone du MR qui a attiré la foudre des sahraouis. Une question écrite qui semble lui avoir été sifflée à l’oreille par les diplomates marocains très actifs dans l’espace européen à Bruxelles.
    La question n’aurait pas été étonnante si elle n’était pas posée par un ancienne journaliste censée bien connaître le sujet. Elle tourne autour de la situation sanitaire dans les camps des réfugiés sahraouis qui se trouvent dans la ville algérienne de Tindouf, situation qu’elle qualifie de déplorable.
    Cette initiative porte les empreintes de sa collègue du MR, Latifa Ait Baala dont les accointances avec les services secrets marocains ont été plus que prouvées par le hacker Chris Coleman. Celle-là même qui a essayé de manipuler Louis Michel en vue de le pousser à parrainer la projection dans les enceintes du Parlement Européen, d’un film co-réalisé par Ait Baala et son époux Hassan El Bouharouti et financé par la DGED, le service marocain d’intelligence extérieur et dans le but était de présenter comme un mouvement terroriste activant dans la région du Sahel.
    Ayant certainement pris la mesure de la gravité de cette nouvelle manipulation, après la mobilisation de ses collègues parlementaires, qui ont saisi le président du Parlement européen pour attirer son attention sur «l’irresponsabilité» que constitue une telle action de «propagande» qui «n’a pas sa place» au sein de l’hémicycle européen, Louis Michel a préféré sécher cette rencontre laissant le sale boulot à Aymeric Chauprade, un élu du Front National, présenté comme un spécialiste en géopolitique, et le directeur du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ).
    Tags : Maroc, Belgique, MR, Latifa Aït Baala, Louis Michel, Frédérique Ries, Hassan El Bouharouti,
  • Le Maroc actionne ses mercenaires contre l’Algérie

    IL SE VOILE LA FACE SUR LA MAL-VIE ÉPROUVANTE AU MAROC : Le Makhzen actionne ses mercenaires contre l’Algérie
    Dans un long pamphlet se basant sur une supposée analyse des indicateurs de la situation économico-financière actuelle de notre pays, le Makhzen, par le billais de son relais médiatique le360.ma, mise sur une crise économique qui précipiterait l’Algérie dans le gouffre.
    Ainsi, sa plume mercenaire s’est intéressée, aussi surprenant qu’elle peut l’être, au dernier Conseil des ministres algérien, lors duquel le président de la République a décidé d’une batterie de mesures allant dans le double défi de surpasser les aléas du marché pétrolier que de contrer l’épidémie du Covid-19 en Algérie.
    Dans cette tribune, l’auteur a tablé sur une déroute économique dans notre pays, oublieux que le Maroc fait face à une situation sociale éprouvante pour son peuple. Et comme à chaque fois le Makhzen se détourne de cette réalité amère et place son viseur sur l’Algérie.
    Au lieu de s’intéresser à l’Algérie qui se suffit largement de ses autorités pour sortir des difficultés financières qu’elle partage par ailleurs avec tous les pays, notamment ceux du cartel de l’Opep, le Makhzen fera mieux de se focaliser sur la mal-vie dans son pays dont les fléaux sociaux pullulent chaque ville et village. C’est dans cette dynamique justement que l’Algérie vise à s’affranchir de la rente pétrolière, où rien que le secteur agricole national a rapporté 30 milliards USD en 2019.
    Et ce ne sont surtout pas les exemples de cette déchéance sociale au Maroc qui fera oublier le malaise dans lequel s’est retrouvée Rabat face à des responsabilités qu’elle a toujours tenté, en vain, de maquiller.
    Aux dernières nouvelles, ce ne sont pas la police et l’armée algériennes qui pourchassent leurs propres citoyens et commerçants pour n’avoir pas respecté les mesures de confinement imposées par la pandémie du Coronavirus. C’est en effet le monde entier qui a vu défiler des vidéos de la descente punitive opérées par les corps de sécurité marocains contre les commerçants et autre citoyens lambda qui n’auraient pas répondu à l’appel du confinement.
    Qu’en est-il des phénomènes de banditisme et de voyoutisme où les malfrats marocains sévissent de jour, au vu et au su de tout le monde, pour délester les gens de tous ce qu’ils ont comme objets de valeur. Et lorsqu’ils y résistent, les malheureux citoyens sont massacrés au couteau de boucher.
    Les exemples n’en finissent pas. Le plus vieux métier du monde ; la prostitution, aussi bien masculine que féminine, devenue même un fondement de la société, se pratique en famille, de jour comme de nuit, devant le silence des autorités marocaines face à un phénomène auquel elles assistent impuissantes. Des pratiques révolues aussi, comme la sorcellerie, qui est devenue un référent social des plus anodins, dans le pays, dirigé par un souverain se prétendant descendant du prophète (Amir El Moueminine).
    Il y a surtout, et par-delà tout, la drogue dont les seuls champs de production de cannabis cultivés par le Roi, peuvent alimenter tout le « marché » mondial, avec, en prime, un « quota » important à livrer à son voisin algérien.
    Farid Guellil
    Tags : Maroc, Algérie, Makhzen, presse, attaques médiatiques, propagande, 
  • L’image du Maroc dans la presse et les sites web canariens

    En général, la presse canarienne est une presse libre dont le comportement envers notre pays n’est pas différent à celui qu’elle a envers le gouvernement central ou le gouvernement canarien Cependant, le problème du Sahara continue à être la pierre angulaire des relations entre notre pays et les Iles Canaries pour des raisons que personne n’ignore et il y a lieu de signaler qu’il a toujours existé un courant de sympathie des moyens de communication canariens et la société canarienne envers les Sahraouis et-ce, depuis le début du conflit en 1975.
    Les Canariens ayant pêché le long de nos côtes depuis le XVII ème siècle et pendant la colonisation, avaient été les seuls à profiter des richesses de nos provinces du Sud. La perte de ce bénéfice a laissé tout un secteur de la population canarienne avec un profond traumatisme et des préjudices qui persistent jusqu’à nos jours et dont certains moyens de communication se font écho. Cependant, grâce au travail diplomatique constant et tenace de ce Poste Consulaire, la situation a changé ; ainsi les journalistes les plus importants et les intellectuels qui publient de temps à autre des articles de fonds concernant nos provinces du Sud, écrivent la plupart du temps des articles objectifs, voire même brillants à ce sujet, tels que par exemple Angel Tristàn Pimienta, l’un des plus importants journalistes canariens qui a même écrit dans l’un de ses articles que « les moyens de communication canariens qui écrivent contre le Maroc, le font poussés par le tic colonialiste ». il y a lieu de signaler que certains chroniqueurs, journalistes et intellectuels canariens approuvent la volonté du Maroc de récupérer les provinces du sud et sa politique de développement et de croissance économique miss en place dans ces provinces.
    Le problème est qu’aux Iles Canaries beaucoup de journalistes sont très proches des idéaux des partis de gauche (IU, les Verts, les Syndicats, etc..) ou bien, certains sont même très proches des courants séparatistes tels que les journalistes de la Radio San Borondon, qui sont les porte-étendards du séparatisme canarien.
    Les moments les plus compliqués vécus par la diplomatie marocaine aux Iles Canaries avec la presse canarienne ont été :
    a) L’affaire Aminatou Haidar
    b) L’interdiction d’entrée au Maroc pour le Député du Parlement Européen Willy Meyer et les trois journalistes canariens qui l’accompagnaient à Laâyoune afin de visiter le camp de Gdeim Izik
    c) Les jours postérieurs au démantèlement du camp de Gdeim Izik, pendant lesquels le Consulat Général du Royaume à Las Palmas a dû supporter les agressions verbales envers nos institutions, des actes de vandalisme contre le siège du Consulat (attaques avec des pierres et des bâtons, des inscriptions sur les murs et les vitres de ce Poste Consulaire, allant même jusqu’à endommager la voiture officielle avec des inscriptions, des coups et des bosses et des graffitis représentant le drapeau du polisario fait avec un objet pointu. Les exaltés ont même essayé d’agresser le Chef du Poste en personne et-ce, malgré la présence de la police espagnole.
    Tags : Maroc, Espagne, Îles Canaries, Sahara Occidental, Aminatou Haidar, presse canarienne, Gdeim Izik,
  • Mauritanie : un espace au nord de Nouakchott pour accueillir les routiers marocains

    Suite aux mesures prises par les autorités du pays pour se prémunir contre le nouveau Coronavirus, les autorités mauritaniennes ont installé au nord de la ville de Nouakchott un espace pour accueillir les routiers marocains transportant des marchandises en provenance du Maroc.

    Selon M. Mahfoud Ould Beyah, chargé de mission au ministère mauritanien du Commerce et du Tourisme, le nouvel espaceest assez grand et équipé de toutes les installations nécessaires pour assurer le confort de ces chauffeurs.
    D’après l’ambassadeur du Maroc à Nouakchott, le nombre des camions qui arrivent quotidiennement du Maroc est estimé entre 50 et 70 pour approvisionner le marché mauritanien notamment en légumes et fruits.
    Tags : Maroc, Mauritanie, covid-19, coronavirus, pandémie, routiers, importation, 
  • Le pétrole termine en hausse pour la 3e séance de suite

    Petrol station prices set to increase this weekend - Experts warn ...Le prix du panier de quatorze pétroles bruts (ORB), qui sert de référence à l’OPEP s’est établi en fin de la semaine à 15,23 dollars, selon les données de l’Organisation publiées sur son site web.
    Ce panier de référence de pétrole brut de l’OPEP introduit en 2005, a chuté à 12,22 dollars mercredi après avoir débuté la semaine à 14,19 dollars.
    Il comprend le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djen(Congo), Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale),Rabi light (Gabon), Iran Heavy (Iran),Basra Light (Irak), Kuwait Export ( Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Mery (Venezuela)”.
    Vendredi, les prix de l’or noir ont terminé en légère hausse. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin s’est apprécié de 0,51%, ou 11 cents, pour finir à 21,44 dollars.
    A New York, le prix du baril américain de WTI pour juin a gagné 2,7%, ou 44 cents, pour clôturer à 16,94 dollars.
    Les cours ont ainsi terminé en hausse pour la troisième séance de suite, après s’être effondrés en début de semaine.
    Sur la semaine, le Brent a plongé de 24% et le WTI de 32%. Le baril de WTI pour livraison en mai a notamment terminé lundi à -37,63 dollars, les investisseurs en étant réduits à payer les acheteurs pour écouler leur brut faute de trouver des espaces où stocker les fûts.
    Le Koweït, cinquième producteur de l’OPEP a commencé à réduire sa production de pétrole avant l’entrée en vigueur de l’accord convenu récemment par les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés prévu pour le 1er mai, a rapporté l’Organisation sur son site web .
    « Dr Khaled Ali Al-Fadhel, ministre du pétrole du Koweït, ministre de l’électricité et de l’eau et président du Conseil d’administration de la Kuwait Petroleum Corporation (KPC), a confirmé que l’Etat du Koweït a commencé à ajuster sa production de pétrole dans le cadre de son engagement en la Déclaration de coopération pour soutenir la stabilité du marché mondial du pétrole », a rapporté la même source.
    Le 12 avril, les participants à la 10eme réunion ministérielle extraordinaire de l’Opep+ , tenue par vidéoconférence, ont convenu une baisse de leur production globale de pétrole brut de 9,7 mb/j, à compter du 1er mai 2020, pour une période initiale de deux mois qui se termine le 30 juin 2020.
    Pour la période suivante de 6 mois, qui débutera du 1er juillet 2020 au 31 décembre 2020, l’ajustement total convenu sera de 7,7 Mb/ j. Cette baisse sera suivie d’un ajustement de 5,8 mb/j pour une période de 16 mois, allant du 1er janvier 2021 au 30 avril 2022.
    L’extension de cet accord sera réexaminée en décembre 2021.
    Echouroukonline, 25 avr 2020
    Tags : Algérie, pétrole, prix, Brent, OPEP, 
  • Cinquantenaire et Françafrique

    ANALYSE - Le cauchemar français en Afrique - II : Nouveau colonialisme«Des centaines de milliards détournés en 50 ans »
    Le pire est à venir
    Les pays d’Afrique francophone regardent, depuis peu, dans le rétroviseur des indépendances acquises dans les années 1960 ou, plutôt, octroyées sur un plateau d’argent tout de même ensanglanté après la seconde grande Guerre mondiale qui a vu la défaite militaire des puissances coloniales au premier rang desquelles se trouvent la France du Maréchal PETAIN et l’Angleterre du Winston CHURCHILL. C’est d’ailleurs ce dernier qui a négocié avec le président américain, ROOSEVELT, la fameuse Charte de l’Atlantique qui oblige les empires coloniaux à libérer les peuples jadis sous leur domination. C’est ce message que Charles De GAULE a été chargé par CHURCHILL de venir faire passer auprès des gouverneurs coloniaux d’Afrique, à Brazzaville, en 1944 : après la guerre, plus rien ne sera jamais comme avant ; il faut donc se préparer à une nouvelle forme de relation avec les pays et les peuples d’Afrique.
    Mais, contrairement à l’Angleterre, la France n’a pas joué franc jeu : elle est partie en 1960 pour mieux rester 50 ans plus tard par le biais de la Françafrique dont le mode opératoire est un paternalisme de mauvaise saison sous le couvert d’un humanisme éclairé qui vise toujours à exploiter, de manière plus sournoise, les Etats africains avec la complicité bienveillante des élites locales abonnées à la courbette et au béni-oui-oui. Les rares dirigeants ou chefs d’Etat récalcitrants étant écrasés comme des punaises qui empêchaient ou qui empêchent encore de tourner en rond.
    Aussi, célébrer le cinquantenaire de ces pseudo-indépendances est-il une grave insulte aux peuples africains dignes et fiers de leur histoire et de leur être profond dont l’aspiration à l’autodétermination ne s’est jamais démentie au fil du temps, y compris sous la domination coloniale, à travers le combat multiforme des fils d’Afrique qui ne sont jamais sortis de l’Histoire malgré la réécriture de celle-ci par le président SARKOZY qui se prend à Dakar pour le Hegel des temps modernes.
    Mais, pour que les 50 prochaines années ne ressemblent pas au folklore du cinquantenaire passé, il faudrait couper le cordon ombilical d’avec la Françafrique et toutes les autres formes de néocolonialisme pour forger un nouveau type de relations d’Etat à Etat et de peuples à peuples, dans une logique de partenariat fécond dans tous les secteurs de la vie où la règle est le gagnant-gagnant dans le respect de l’autre et la dignité d’être humain. Le préalable à cette renaissance africaine étant la critique et l’autocritique des Africains eux-mêmes. 
    C’est du moins l’analyse froide et sans complaisance d’un Malien de la diaspora, M. Fatogoma OUATTARA, que nous vous proposons ci-dessous : 
    La nouvelle Françafrique : j’enrage.
    (Le néocolonialisme français)
    Les indépendances de la plupart des ex-colonies de la métropole française furent un « magnifique lever de soleil » (expression hégélienne sous ma plume) fêté solennellement par tous les africains de tous âges dans un enthousiasme délirant, une émotion sublime, une ferveur lyrique.
    Les âmes avisées ne sont pas sans savoir que ce pan de l’histoire, pas plus que l’Histoire elle même n’est pas le fruit du hasard mais obéit à un dessein déterminé par des contingences particulières.
    La France très affaiblie au sortir de la deuxième guerre mondiale, les vastes mouvements de décolonisation dans le tiers-monde et leur radicalisation , les mouvements de reconnaissance des cultures indigènes pilotées par la négritude, le désir de liberté et d’égalité portés par les élites africaines formées en Europe, la naissance du nationalisme, et la brutalité et l’injustice inhérentes à la nature même de la colonisation , la démystification de l’invincibilité des puissances coloniales, la Charte de l’Atlantique -pionnière de l’ONU – exprimant le droit de chaque peuple de choisir la forme de gouvernement sous laquelle il doit vivre, la sympathie viscérale des Américains et des Soviétiques aux idées de liberté et d’indépendance se sont conjugués et ont achevé d’asséner un coup de massue mortel à la colonisation. En clair, nos indépendances « négociées » ou « acquises au prix de guerres meurtrières» ne furent pas un cadeau du Général de Gaulle.
    Un demi siècle après, pendant que bon nombre de pays africains s’apprêtent à solenniser le cinquantenaire de leur accession à « l’indépendance» avec , comble de l’ironie, l’onction pateline des épigones du Général de Gaulle, nous en sommes à nous poser la question sur le rôle et l’attitude des plus perfides du maître Patelin (référence à l’hypocrisie insinuante de la France avocaillon des peuples africains brimées) d’hier et d’aujourd’hui dans le jeu de méli-mélo politique qui est celui de notre Afrique francophone au sud du Sahara.
    Nous nous attellerons , souffrez-en mes chers lecteurs, dans un souci d’efficacité pédagogique, à entreprendre une tentative de définition de la Françafrique qui est un système machiavélique de dépendance radicale habilement mis en place par la France pour exploiter les ressources humaines, minières, énergétiques et naturelles de l’Afrique avec la complicité de certains africains .
    La fortune et la beauté sémantique du vocable apparaissent avec François –Xavier Verschave, qui a consacré une somme impressionnante de documents sur le sujet, et qui définit ex cathedra la Françafrique comme « un iceberg ». Vous avez la face de dessus, la partie émergée de l’iceberg : la France meilleure amie de l’Afrique, patrie des droits de l’homme, etc. Et puis ensuite, vous avez 90% de la relation qui est immergée : l’ensemble des mécanismes de maintien de la domination française en Afrique avec des alliés africains [… .] une infime minorité des français qui, aidés au plus haut niveau de l’état, pillent les richesses des ex-colonies françaises en Afrique, en utilisant l’argent public et ce au mépris de millions de vies humaines.
    C’est le plus long scandale de la République française. De nombreux politiciens et partis politiques, de hauts cadres et actionnaires de multinationales françaises (TotalFinaElf, Bolloré, Bouygues…), certains militaires, les dictateurs et leur entourage, les marchands d’armes : en bref, ce sont des réseaux bien organisés qui disposent de nombreux relais dans les medias. Des centaines de milliards détournés en 50 ans. »
    En somme, l’objet de notre entreprise consiste à toucher du doigt le caractère moralement répugnant et machiavélique de la relation française d’avec l’Afrique et la perpétuation inacceptable de cette même politique grossière saupoudrée de sournoiserie par les héritiers de De Gaulle.
    Après un demi siècle « d’indépendance » pour les pays jadis sous tutelle française, force est de constater avec tristesse que la cellule africaine de l’Elysée, ingénieuse trouvaille de Jacques Foccart fonctionne très à ravir, et a de beaux jours devant elle. Au-delà du paternalisme, de la compassion voire de la fourberie françaises, c’est toute notre capacité réelle à nous assumer et à nous gouverner qui se trouve être mise en question.
    Le courage et la témérité des apôtres de la négritude et autres chantres des mouvements culturels leur auraient permis de greffer le combat culturel et politique autour de la revendication de l’héritage noir en vue de résoudre l’équation thématique de la dimension culturelle qui, associée au paradigme politique devaient inéluctablement conduire à notre vrai développement , notre vrai indépendance. Au regard du comportement de certains leaders politiques à s’acoquiner avec la France, on est en droit de se demander si l’Afrique a pu véritablement se défaire de ce complexe d’infériorité qu’elle a intériorisé depuis des lustres.
    Le développement des peuples d’Afrique ne saurait exclusivement se mesurer à l’aune de leurs réalisations matérielles mais à leurs capacités de réalisation de leurs «conscience-en -soi et de leur raison».
    Nous, africains continuerons à être à la traîne si nous échouons à l’accomplissement de notre conscience d’hommes libres et égaux des autres dont l’aspiration est un combat de quête de dignité , de liberté, d’indépendance , de justice, et de mieux vivre. C’est un impératif catégorique et hypothétique –pour parler un langage purement kantien-pour les africains du XXIème siècle de cesser de se comporter en enfants de chœur à qui on raconte des histoires de fées et de lutins.
    Le rapport France-Afrique n’est pas l’expression d’un quelconque altruisme défendant la démocratie et les peuples brimés mais une espèce de «monstre froid» au service des intérêts égoïstes de la France. Mieux, un abominable système monté pour inféoder les africains et les offrir pieds et poings liés à la France.
    Un double besoin pressant de passer au bistouri les imperfections de cet odieux système et de couper tout lien ombilical avec cette France, qui n’est pas celle de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, qui n’est pas celle du Siècle des lumières s’impose.
    Disons non à cette France-marionnettiste qui manœuvrerait des Présidents pantins à partir de l’Elysée pour nous offrir une Afrique de la pauvreté, de la famine, de la malnutrition, de la misère, de la dette, des guerres incessantes, des coups d’Etat, des assassinats politiques, de génocide qu’elle regarderait avec commisération, qu’elle aiderait avec générosité.
    Comme la réponse du berger à la bergère, disons à cette France qui dit ne pouvoir accueillir toute les misères du monde que l’Afrique n’en est pas sa vache laitière. Faisons de ce siècle celui de la lumière de notre maturité, de notre volonté farouche à refuser le monde noir, crasseux et verruqueux que la France, néocolonialiste, veut nous dicter.
    Il est inadmissible que le commerce de la France d’avec l’Afrique soit un rapport figé de conquérant, de triomphateur face aux vaincus, aux lésés en ce XXIème siècle.
    Qu’on ne se méprenne pas sur le sens du ballet diplomatique exécuté par Jacques Toubon et Bernard Kouchner un peu partout sur le continent.
    J’enrage devant l’outrecuidance des propos de Jacques Toubon, chef d’orchestre de «l’année de l’Afrique en France» qui a eu le toupet de déclarer à Lomé que «Les anciennes colonies françaises d’Afrique sont devenues indépendantes grâce aux mouvements de décolonisation décidés par le général de Gaulle».
    J’enrage devant ces propos d’une fourberie révoltante d’Houphouët Boigny qui déclarait en 1959 : « Il y’a en Afrique et à Madagascar des peuples colonisés qui ont préféré l’indépendance dans la coopération , dans l’amitié et dans la fraternité à l’indépendance dans la haine qu’ont choisi bien d’autres» .
    J’enrage devant cet autre boniment non moins hypocrite de Léopold Sédar Senghor : « Le Général est un bon père de famille c’est pourquoi il a accepté l’accession du Mali (entendez la Fédération du Mali) à l’indépendance. Et notre voie est différente de celle de la Guinée, nous aurions pu au terme de l’article 86 de la Constitution procéder à un référendum et sortir de la Communauté. Le geste n’a pas été très amical vis à vis de la France…»
    J’enrage de voir le Burkina Faso devenir un funeste sanctuaire de la Françafrique. Blaise Compaoré, arrivé au pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat, se trouve être aujourd’hui curieusement le chouchou de la France, supposée parangon des droits de l’homme et de la démocratie, qui s’ingénie à lui forger un visage angélique. Arrivé au pouvoir à la suite d’une impardonnable fratricide opérée le 15 Octobre 1987, nous ne l’avons pas oublié. Blaise Compaoré affublé du titre de «médiateur doublé de sage», affiche tristement à son tableau de chasse la liquidation de ses opposants politiques, des journalistes «turbulents», de collaborateurs suspicieux, d’étudiants trépidants. En sus, absence de bruit autour de son rôle dans les abominables guerres civiles libérienne et Sierra léonaise. Au regard du profil de l’homme, je souffre d’une douleur aiguë de le voir, sous l’impulsion de la France, jouer les médiateurs dans les crises togolaise, ivoirienne, guinéenne …. J’enrage de voir la France appliquer le système de deux poids, deux mesures en Afrique selon ses intérêts.
    Autant les déclarations incendiaires de Thomas Sankara à l’endroit du néocolonialisme français ont dérangé l’Elysée, autant les envolées pétroleuses (référence à ces femmes énergiques de la Commune de Paris en 1871) de Dadis Camara ont empêché la France de sombrer dans un sommeil hanté par le spectre d’un trublion qu’il fallait ostraciser à tout prix. Loin de moi l’idée de soutenir que Dadis était un saint. Seulement le désir de mettre en exergue l’importance de la Guinée en tant qu’enjeu d’un véritable combat géopolitique entre les puissances –courtisans sous-tend mon argumentation. Que Dieu préserve la Guinée et ses richesses fabuleuses des rapaces néo-colonialistes!
    Il est grandement temps pour l’Afrique de sortir de sa torpeur et de faire preuve de maturité en prenant notre destin en main. La carte mondiale est entrain de se dessiner sensiblement sous nos yeux, et la présence de l’Afrique dans le gotha des grands pays du monde s’accommoderait mal de sa naïveté angélique à se laisser emmailloter par la France ou n’importe quel autre pays néo-colonialiste des temps nouveaux. Et particulièrement de la France, cette ancienne puissance en quête de prospérité et de paradis perdus, une puissance coloniale qui a échoué en l’espace de plus d’un demi siècle à faire sa prise de conscience et dépasser l’image de la France sans empire. Et Hegel ne s’était pas trop trompé en disant que les peuples inférieurs sont ceux-là qui échouent à la réalisation de la conscience de soi. La France faisant malheureusement partie de ceux- là, veut compenser sa petitesse en exploitant l’Afrique dont la richesse réside dans sa population qui avoisinera les 4 milliards d’habitants d’ici la fin de ce siècle (foi de démographe) et ses ressources naturelles et minières.
    C’est ajouter l’insulte grave à l’injure que d’associer cette même France à la célébration des cinquantenaires. Peut être le pire est à venir.
    Subirons-nous l’affront d’entendre les louanges dithyrambiques à l’endroit de la France lors des discours de nos chefs d’Etat-troubadours ? Qu’ils se souviennent de ce que disait Corneille dans le Cid : « Les affronts à l’honneur ne se réparent point ». Qu’on veuille bien nous laisser notre honneur qui est étymologiquement ce dont nous pouvons être légitimement fiers et qui constitue notre dignité d’homme.
    Allons-nous assister au spectacle insultant d’une procession des troupes africaines sur les Champs- Elysées le 14 juillet de cette année ? J’en éprouve de l’irritation et je m’insurge.
    J’enrage de voir cette France dévergondée qui, me semble-t-il, ressemble étrangement à un déprédateur sexuel qui, après avoir satisfait sa libido, reste sur les lieux de son crime pour violer sa victime de plus belle.
    Cette France, « bienfaisante », « commissionnaire » de la morale chrétienne, qui a peiné à justifier son rôle on ne peut plus brumeux dans le meurtre politique de Sylvanus Olympio , premier président élu du Togo, de Félix Mounié, opposant camerounais ; les fraudes électorales avec l’avénénement de la démocratie dans les années 1990; le soutien et le financement de régimes crapuleux au Congo Brazza de Denis Sassou Nguesso, au Gabon de Bongo, au Tchad de Diby, au Cameroun de Biya, en Côte d’ivoire de Boigny, au Burkina de Compaoré, en Mauritanie de Maaouya Ould Taya, en Centrafrique du fameux Jean Bedel Bokassa……. , le génocide rwandais (la France a soutenu les génocidaires sur toute la ligne )…
    La responsabilité de Bob Denard, de l’ambassade de France, des réseaux d’influence et des services secrets français dans les coups fourrés auxquelles il a été donné à notre continent de voir pendant plus de quatre décades ne sont pas de nature à disculper la France de son complexe de culpabilité.
    L’histoire de l’Afrique ne saurait se faire sans les africains. Aucun changement du statuquo ne saurait être le fruit d’une génération spontanée mais d’un investissement actif de nos consciences, de nos volontés incompressibles de nous extraire des mailles du filet savamment tissé par nos maîtres d’hier en vue de bâtir un monde nouveau, à l’avenant de nos rêves, nos espérances et aspirations profondes pour une Afrique libre, indépendante et prospère. Notre combat éternel de refus à l’ingérence dans nos affaires, à l’exploitation de nos ressources minières et énergétiques, à la division, à régler nos différends, à nous imposer une façon de faire la politique, ne saurait et ne devrait s’apparenter au mythe de Sisyphe, expression défaitiste de nos efforts.
    L’histoire de notre continent a, le plus souvent été écrite par les vainqueurs d’hier bien que Nicolas Sarkozy qui a un sens certain de l’excentricité ait affirmé dans son fameux discours de Dakar que : « l’homme africain n’est pas entré dans l’histoire». Il nous appartient, mieux c’est un devoir catégorique de la réécrire, de lui imprimer une nouvelle direction –le sens du progrès-, une force motrice, une nouvelle dynamique à la mesure de nos aspirations profondes et réelles. Nous entendons dans ce siècle, affronter les autres nations en inter pares et non en éternels assistés.
    M. Fatogoma OUATTARA
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