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  • Maroc : Quand un WikiLeaks marocain déshabillait le Makhzen

    Le WikiLeaks marocain « déshabille » le Makhzen

    COMPLAISANCE AVEC ISRAËL, TRAFIC D’INFLUENCE, VERITABLES AGISSEMENTS AU SAHARA OCCIDENTAL…

    Walid AIT SAID

    Des transferts de fonds illégaux du clan Alaoui font également partie des révélations.

    Le «snowden» marocain a mis à nu les agissements du royaume qui est prêt à tout pour nuire à l’Algérie et continuer son processus de colonisation du Sahara occidental!

    Depuis le 3 octobre dernier, le Maroc a son WikiLeaks! En effet, «Chris_Coleman24» est un compte Twitter révélant des documents confidentiels, qui fait sensation sur le Web. Il vise, notamment, des responsables de la diplomatie marocaine et la Dged (les services de contre-espionnage marocain, Ndlr). Ce Julien Assange marocain révèle, documents à l’appui, les pratiques machiavéliques du Makhzen. Du trafic d’influence jusqu’à la complaisance avec Israël, rien n’arrête le royaume pour nuire à l’Algérie et continuer son processus de colonisation du Sahara occidental.

    «Chris_Coleman24» nous révèle par exemple, dans un document publié lundi dernier, la collaboration marocaine avec l’entité sioniste. Il publie des échanges d’e-mails entre des responsables marocains et israéliens sur une demande de survol de l’espace aérien marocain. Chose qui a naturellement été acceptée et cela afin de permettre à l’Etat sioniste d’espionner l’ennemi commun qui est… l’Algérie. Chose que confirme le Makhzen dans un tweet avec un faux compte. «Le Maroc doit collaborer avec Satan si nécessaire pour garantir ses intérêts supérieurs et neutraliser ses ennemis de l’Est», est-il posté par ce compte du Makhzen.

    Le WikiLeaks marocain révèle également la coopération existant entre la Dged (Direction générale des études et de la documentation) et les services secrets israéliens. Une délégation du Mossad serait venue au Maroc sur invitation de la Dged. En guise de preuve, Coleman a publié deux copies de passeports israéliens. Pour appuyer ces propos sur les liens intimes liant le Maroc et Israël, Chris Coleman, révèle l’information qui fait état d’un dépôt de plainte du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu contre tous les pays arabes…sauf le Maroc!

    Le trafic d’influence mené par le Maroc pour acheter des soutiens dans sa colonisation du Sahara occidental est également mis à nu. Tout en faisant part des états de crispation entre Rabat et l’ONU (et l’envoyé personnel de Ban Ki-moon, le médiateur de ce conflit, Christopher Ross), voire même de certaines tensions avec l’administration Obama, Coleman sort des correspondances bancaires et des fac-similés de pièces d’identités qui démontrent ce trafic d’influence. Certaines correspondances montrent que des responsables marocains ont soudoyé des diplomates et des journalistes étrangers, dont des Français, pour qu’ils défendent avec vigueur la position de Rabat concernant la question du Sahara occidental.

    La Dged a même monté de faux sites Internet d’information algériens. Il est aussi mis en lumière le financement du lobby pro-marocain aux Etats-Unis et en France tel que le think tank Global Intelligence Partners, qui est qualifié «d’arrière-boutique de la Dged». Ce compte tweeter démontre aussi comment le Maroc pille les ressources naturelles du peuple sahraoui et précise qu’il [le Maroc, ndlr] livre gracieusement des phosphates à plusieurs pays de la Caraïbe et du Pacifique en échange d’un soutien sur le dossier du Sahara occidental.

    Les malversations du ministre des Affaires étrangères marocains sont montrées noir sur blanc. Le secrétaire général du Rassemblement national des indépendants a «engagé la société McKinsey pour réaliser une étude destinée à relancer l’économie marocaine». Le cabinet de conseil américain emploie, selon Coleman, la fille du responsable de la diplomatie marocaine, ce qui permettrait «des versements de commission» pour une étude qui «coûtera certainement aux contribuables marocains des millions de dollars».

    Des transferts de fond illégaux du clan Alaoui font également partie des révélations. Tout comme les relais marocains à l’étranger, notamment en France. Un bâtonnier français exerçant à Paris est présenté comme l’avocat «particulier» du Makhzen. Il s’occuperait de toute la sale besogne du royaume… Les Marocains n’ont pas réagi officiellement à ces graves révélations, mis à part leur chef de la diplomatie qui est tombé dans son délire habituel, accusant Alger d’être à l’origine de ces fuites.

    Néanmoins, le Makhzen tente d’attaquer Coleman sur son propre terrain c’est-à-dire la Toile en créant de faux comptes qui l’accusent de distiller de faux documents. Il tente de toucher à sa crédibilité. Toutefois, «Chris_Coleman24» a intelligemment prouvé la véracité de ces documents en publiant la base de données du personnel du ministère des Affaires étrangères. La liste de tous les fonctionnaires de ce ministère, diplomates, agents techniques et employés, etc., avec leurs noms, prénoms, date de naissance, état civil, nombre d’enfants, matricules, numéros de la carte d’identité nationale et date de recrutement, ont été rendus publics. Même des fonctionnaires, dont des ambassadeurs, partis en retraite, sont signalés. Une manière donc de répondre au Palais. Et de lui promettre que les révélations ne font que commencer… Affaire à suivre!

    L’Expression, 10 – 12 – 2014

    Tags : Maroc, Chris Coleman, Sahara Occidental, lobbying,

  • Maroc : Marie-Claire célèbre le 18ème anniversaire du mariage de Lalla Salma

    Salma Bennani, 18 ans après son mariage avec Mohamed VI

    La vie de Lalla Salma est pleine de clair-obscurs typiques d’une monarchie opaque comme celle du Maroc

    Marie Claire, 21/03/2020

    Ce samedi 21 mars marque le 18e anniversaire du mariage entre Mohamed VI, roi du Maroc, avec une jeune roturière nommée Salma Bennani, orpheline de mère, élevée sous la baguette de sa grand-mère, Fatima, dans la ville de Fès. Leur mariage a été une révolution, non seulement dans son pays, mais dans le monde arabe, en raison de nombreux ingrédients qui vont bien au-delà de la condition de la jeune femme.

    Le fait que l’élu était un roturier était un sujet de débat dans le royaume alaouite. La cour et les monarchistes les plus conservateurs n’ont pas compris que le jeune roi n’optait pas pour une femme de la famille traditionnelle, de la classe dirigeante et influente du pays. Une femme préparée pour le monde du travail occidental, mais pas pour occuper le trône avec un roi. Et la nouveauté y résidait également. Mohamed VI a accordé à son épouse un agenda et un statut qu’aucun autre consort marocain n’avait. Salma a cessé d’être l’une des femmes du roi – jusqu’à Hassan II, les rois du pays jouissaient d’un harem – pour être la princesse Lalla Salma du Maroc, avec le titre et le traitement d’altesse royale.

    Salma a vécu 10 ans de splendeur. En 2003, elle a donné naissance à son premier fils et héritier du trône, Moulay Hassan, et en 2007, la deuxième fille du couple, Lalla Khadija, est née, dont elle est très proche. Jusqu’en 2012, elle a été le visage vivant de la modernisation du pays, des réformes imposées sous le commandement de son mari. Avec son propre programme, Lalla Salma a ouvert des hôpitaux, des écoles, des ONG et est même allée jusqu’à représenter son mari à l’étranger lors de mariages, d’événements institutionnels et même dans des cérémonies d’investiture de présidents. Son style, respectant toujours les traditions de son pays, a été salué par les grands titres de la mode dans le monde. Tout semblait aller pour le mieux, jusqu’à ce que la presse se fasse l’écho des problèmes que le mariage avait traversés et de la cage dorée dans laquelle vivait la princesse.

    Ennemi numéro 1 de la cour

    La cour alaouite n’a jamais compris le choix de leur roi. Bien qu’au Maroc, les monarques soient vus et traités comme des dieux, représentants vivants d’Allah sur terre, nombreux sont ceux qui ont été contrariés par l’entrée de la roturière au palais de Rabat. Les sœurs du roi ne l’ont pas non plus accueillie. Dès le début de son mariage, Salma a dû naviguer dans des eaux hostiles. Elle était l’ennemi numéro un d’une cour de moins en moins influente, très opposée aux mesures occidentales prises dans le pays.

    De 2012 à 2017, le mariage n’a fait que survivre difficilement. Cela n’a pas empêché la princesse d’être isolée. Nombreuses sont les fois où elle alterna avec les reines d’Espagne, Sofia et Letizia, celles de Jordanie, Noor et Rania, ainsi que le reste des têtes royales d’Europe. C’était son dernier chant de cygne. En 2018, les Marocains se sont réveillés avec une photo de toute la famille royale à Paris, dans une chambre d’hôpital, faisant un Mohamed VI optimiste mais malade. Ils étaient tous là: enfants, sœurs … tout le monde sauf Salma.

    Cela a été interprété comme un divorce consommé ou en instance. Dès lors, celle qui était une jeune roturière ayant du pouvoir au palais a disparu de la vie publique et s’est retrouvée sans agenda. En 2019, après près de deux ans d’ostracisme, Salma est réapparue en visitant un marché aux puces avec sa fille, Lalla Khadija. L’année se terminerait par une déclaration du roi et de la princesse niant qu’il y ait eu un problème entre eux concernant la garde de leurs enfants, chose très étrange étant donné que le divorce n’a jamais été confirmé. Cependant, toutes les questions restent sans réponse: où vit la princesse, quel genre de vie elle mène et quel avenir l’attend en tant qu’ancienne épouse du roi qui continue de faire de l’opacité son mode de vie.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, princesse fantôme,

  • 1 réunion de la Commission Mixte Public/Privé de suivi de la mise en œuvre des accords signés et des projets lancés lors de la dernière Tournée Royale en Afrique

    Royaume du Maroc

    Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération

    Réunion du Mercredi 19 mars 2014

    COMPTE RENDU

    1ère réunion de la Commission Mixte Public/Privé de suivi de la mise en œuvre des accords signés et des projets lancés lors de la dernière Tournée Royale en Afrique

    -La liste des participants à cette réunion est jointe à ce compte-rendu.

    Suite aux Hautes Instructions données par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, à Monsieur Salaheddine Mezouar, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, lors de la dernière réunion du Conseil des Ministres tenue le vendredi 14 mars 2014 à Rabat, Monsieur le Ministre accompagné de Madame la Ministre Déléguée et des hauts responsables du Ministère, a présidé le 19 mars 2014, la première réunion de travail de la Commission Mixte Public/Privé de suivi de la mise en œuvre des accords signés et des projets lancés lors de la dernière tournée royale en Afrique :

    Après avoir remercié Madame et Messieurs les Ministres, ainsi que les Présidents et les Directeurs Généraux des institutions publiques et privées pour leur participation, Monsieur le Ministre a expliqué que cette réunion s’inscrit dans le cadre de la mise en application des Hautes Instructions Royales visant à :

    -assurer la mise en œuvre des accords signés et des projets lancés lors de la dernière Tournée Royale en Afrique ;

    -et identifier et élaborer de nouveaux projets de développement économique en Afrique.

    La mise en place de cette Commission où la participation est « Intuitu Personae » avec un dispositif de travail et de suivi adapté, a ajouté le Ministre, viendra renforcer l’approche prônée de Sa Majesté le Roi, en matière de coopération Sud-Sud, basée sur la solidarité agissante et la confiance mutuelle.

    Par la suite, Monsieur le Ministre a fait une présentation axée sur les points suivants :

    -Présentation des Hautes Instructions Royales ;

    -Synthèse des accords signés lors de la dernière Tournée Royale en Afrique ;

    -Présentation du dispositif de travail et de suivi mis en place ;

    -Prochaines étapes

    Dans ce cadre, Monsieur le Ministre a mis en avant le nombre important des 91 accords signés lors de la dernière Tournée Royale en Afrique.

    Il a aussi présenté de manière détaillé le dispositif de travail et de suivi mis en place pour cette Commission, qui se réunira sur une base mensuelle. Ce dispositif repose sur l’établissement d’un « Secrétariat de la Commission » au niveau du Ministère des Affaires Etrangères et des points focaux, à identifier dans les plus brefs délais, au niveau de chaque organisme membre de la Commission dont les Ministères, la CGEM et les Opérateurs Economiques membres de la Délégation de Haut Niveau présents lors de la dernière Tournée Royale en Afrique.

    Le « Secrétariat de la Commission » est composé des départements suivants au niveau du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération : -le Cabinet du Ministre des Affaires en la personne de M. Methqal ; -la Direction Afrique ; -la Direction des Affaires Juridiques et des Traités.

    Monsieur le Ministre Salaheddine Mezouar a également fait part, lors de sa présentation, des prochaines étapes à réaliser et qui sont les suivantes : -identification des points focaux auprès de chaque organisme membre de cette Commission ; -mise en œuvre des accords et des conventions signés lors de la dernière Tournée Royale ; -mise en place des Conseils d’Affaires et la présentation de leurs plans de travail ; -organisation du Forum Economique Mali-Maroc ; -proposition de nouvelles initiatives et de nouveaux projets sur l’Afrique.

    Intervenant au cours de cette réunion, Monsieur Aziz Rabbah, Ministre de l’Equipement, du Transport et de la Logistique, a fait savoir que son Département a mis en place une « Task Force » dédiée à l’Afrique depuis quelques mois pour suivre l’ensemble des actions liées à l’Afrique dans les secteurs relevant de son Département.

    S’agissant de la proposition de tenir des réunions mensuelles de cette Commission de suivi, le Ministre de l’Equipement, du Transport et de la Logistique, a estimé qu’une telle fréquence des réunions serait contraignante et a suggéré de tenir des réunions trimestrielles.

    Suite à cela, Monsieur le Ministre des Affaires et de la Coopération a précisé que le choix de cette périodicité mensuelle était dicté par l’obligation de produire un rapport trimestriel à la Haute Attention de Sa Majesté le Roi.

    Monsieur Moulay Hafid El Alamy, Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Economie Numérique a mis en exergue l’intérêt suscité par la dernière visite royale en Afrique. Si du côté africain, on suit les actions entreprises par le Maroc avec grand intérêt, du côté européen, en revanche, les résultats de la dernière visite royale sont plutôt perçus avec beaucoup d’interrogations en attendant de voir des résultats concrets.

    Tout en se félicitant de la mise en place de cette Commission Mixte Public-Privé, qui aura pour mission, non seulement le suivi de la mise en œuvre des accords signés, mais également la préparation de nouveaux projets, Monsieur Moulay Hafid El Alamy a estimé que l’identification des dysfonctionnements et des obstacles éventuels représente l’une des missions primordiales qui devraient être remplies par cette commission nouvellement créée.

    De son côté, Monsieur Abdelkader Amara, Ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, s’est également félicité de la mise en place de cette Commission Public-Privé et a émis le souhait qu’elle puisse produire un bilan détaillé sur les actions sectorielles et économiques réalisées par le Maroc dans plusieurs pays africains, afin de tirer des enseignements utiles pour des actions futures. Monsieur Amara a par ailleurs mis l’accent sur la nécessité du partage des expériences entre les entreprises déjà implantées et celles qui souhaitent le faire à l’avenir.

    Pour sa part Madame Meriem Bensalah, Présidente de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) a confirmé que le Forum Economique Maroc-Mali, initialement prévu au cours du mois d’avril prochain, aura lieu les 14 et 15 mai 2014 et a annoncé la participation de la CGEM à un Forum Economique organisé le 05 mai 2014 au Nigeria.

    D’ailleurs, elle a saisit cette occasion pour appeler les opérateurs économiques de cette Commission à y prendre part.

    La Présidente de la CGEM a également informé les membres de cette Commission de la création de « CGEM international » qui aura pour vocation de regrouper les Conseils d’Affaires créés par la CGEM en partenariat avec les organisations patronales étrangères. « CGEM international » sera dotée d’un plan d’action qui sera mis en place en synergie avec les priorités diplomatiques et économiques définies par le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération. Dans le cadre de ses nouvelles orientations, a-t-elle ajouté, la CGEM a décidé de renforcer son appui aux petites et moyennes entreprises qui bénéficieront d’un accompagnement dans leurs activités à l’étranger.

    De son côté, Monsieur Driss Benhima, Président Directeur Général de Royal Air Maroc a estimé que les expériences des entreprises marocaines en Afrique n’ont pas toujours été couronnées de succès et que par conséquent, les entreprises marocaines attirées par le marché africain, devraient agir avec prudence pour ne pas reproduire les échecs précédents. Il a appelé à ce qu’un partage d’expériences dans le cadre de cette Commission soit présent.

    Pour sa part, Monsieur Abderrafie Zouiten, Directeur Général de l’Office National Marocain du Tourisme, a proposé de confier à la Commission Mixte Public-Privé, une mission de veille et de suivi des actions entreprises par d’autres pays en Afrique, tel que la France, la Turquie, le Japon, la Chine etc. Il a également mis en relief la nécessité d’avoir des indications sur la valeur des échanges économiques entre le Maroc et les pays de l’Afrique subsaharienne et surtout de fixer un objectif chiffré à atteindre dans les prochaines années.

    Au terme de cette réunion, Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération a marqué son accord au sujet des propositions émises en matière de veille économique, ainsi que celles ayant trait au soutien apporté aux opérateurs économiques marocains souhaitant s’implanter en Afrique. Il a également exhorté les participants à avoir une approche positive face aux difficultés. Il a aussi insisté sur la nécessité d’avancer en équipe, le travail de groupe est à privilégier avec une forte solidarité entre les opérateurs, avant de mettre l’accent sur la régularité mensuelle des réunions de la Commission Mixte Public-Privé, qui devra présenter un rapport trimestriel à Sa Majesté le Roi, sur l’état d’avancement de ses travaux. Monsieur le Ministre a par ailleurs estimé que la création de cette nouvelle structure permettra au Maroc d’atteindre les objectifs suivants :

    -Développement d’une approche beaucoup plus appropriée des différents projets sectoriels du Maroc en Afrique ;

    -Identification du potentiel des entreprises marocaines opérant en Afrique ; – Développement de l’expertise de notre pays dans ses futures actions économiques à l’étranger.

    Avant de clôturer cette réunion, Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération a annoncé la date de la prochaine réunion de cette Commission qui aura lieu le :

    Mardi 22 Avril 2014 à 10h00 au Siège du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, à Rabat.

    Source : Maroc Leaks, 21 mars 2020

    Tags : Maroc, Union Africaine, UA, Afrique,

  • Réalisations et perspectives des relations Maroc- Afrique depuis la tenue de la réunion de la commission mixte public-privé, le 19 mars 2014

    – Afrique Centrale

    Les perspectives de développement des relations avec les pays constituant cette région restent prometteuses malgré les difficultés politiques et sécuritaires.

    Un effort particulier est à maintenir envers notre allié stratégique dans le région, le Gabon, dont des actions de coopération concrètes vont être réalisées rapidement (ex : envoi d’experts du tourisme durant le mois de mai).
    Au Congo, la cérémonie de pose de la première pierre du projet de construction d’une cimenterie de la CIMAF a eu lieu, le 23 mars 2014.
    Le Sao Tomé et Principe, pays pauvre de la région et en proie à des tensions politiques. Pour maintenir sa position positive sur la question nationale et évaluer le potentiel de partenariat, une invitation à la ministre des affaires étrangères pour une visite au Maroc et la tenue, à cette occasion, de la première session de la Commission mixte , a été lancée.
    La tenue de la sixième session de la Grande Commission Mixte de coopération Royaume du Maroc/République de Guinée Equatoriale devra avoir lieu bientôt ,suite à la réunion préparatoire de ladite commission tenue à Malabo, du 09 au 11 janvier 2014, pour booster le partenariat économique avec ce pays prometteur de la région où il y a une forte présence des entreprises marocaines.
    En Centrafrique, la situation sécuritaire reste très préoccupante, mais le déploiement en septembre 2014 d’une opération de maintien de la paix de l’ONU qui sera également appuyée par les présents à Bangui, pourra stabiliser le pays et ouvrira des perspectives de partenariat avec ce pays en reconstruction qui bénéficie d’une assistance humanitaire marocaine importante .
    Par contre en République Démocratique du Congo, l’opération menée par les Nations Unies a réunifié sous l’autorité de l’Etat, plus de 80% du vaste territoire de ce pays qui regorge de ressources naturelles (mines et hydroélectriques). Les Casques bleus marocains continuent de jouer un rôle important dans les opérations de traque menées contre les rebelles.

    – Afrique Australe

    Une campagne féroce des adversaires du Maroc est menée dans cette région et plus particulièrement vers les pays de l’Océan indien.

    Pour insuffler une nouvelle dynamique aux relations avec ces pays, une invitation a été adressée au Ministre des Affaires Etrangères de Maurice. Des secteurs économiques d’intérêt mutuel comme les pêches, le tourisme, les énergies renouvelables et les nouvelles technologies de l’information pourront constituer l’ossature d’un partenariat fructueux avec ce pays.

    Une relance de la coopération technique avec les Seychelles est également en chantier. Une invitation a été adressée à la Ministre de la Santé de ce pays pour effectuer une visite de travail au Maroc.

    Par ailleurs, et en raison de la crise politique qu’a connue Madagascar, le Maroc avait suspendu toutes les actions de coopération avec ce pays. L’élection du nouveau Président malgache et la désignation, le 11 avril 2014, d’un Premier Ministre ont scellé le retour à l’ordre constitutionnel. Cette avancée permettra de développer davantage le partenariat économique pour le hisser au niveau des liens historiques d’amitié. Un plan d’action a été mis en place pour amorcer cette coopération.

    Le plus grand et influent pays de cette région, l’Afrique du Sud n’a pas changé sa position hostile envers notre pays et les prochaines élections qui seront organisées le 07 mai 2014, ne risquent pas de changer cette donne même si l’ANC pourrait se retrouver obligé de partager le pouvoir dans le cadre d’un gouvernement de coalition.

    Les autres pays de l’Afrique australe demeurent dépendants de l’Afrique du Sud, puissance économique et politique au sein de la SADC et encore plus forte, après avoir occupé le poste de Président de la Commission de l’Union Africaine.

    Source : Maroc Leaks

  • Maroc-France : Relations Bilatérales

    La France est le premier partenaire du Royaume du Maroc à tous points de vue, et dans le sens bilatéral et au sein de l’Union Européenne. La visite officielle du président de la République française, M. François Hollande, les 3-4 avril 2013, à la tête d’une délégation fournie d’une soixantaine de personnes dont 40 chefs d’entreprises conforte le sceau d’exception de la relation maroco-française. Une trentaine de textes d’accords et de conventions ont été signés à cette occasion, notamment dans les domaines de l’enseignement et de la formation professionnelle pour les cadres et les nouveaux métiers à valeur ajoutée pour le Maroc.
    Partenariat Institutionnel

    En mars 2000, Sa Majesté le Roi Mohammed VI avait plaidé en faveur d’un « partenariat novateur et visionnaire » entre le Maroc et la France, sur le plan pratique et stratégique prenant en considération l’essor développementiste du Maroc. La refonte de la coopération bilatérale maroco-française a été opérée, le 25 juillet 2003, avec la signature de la Convention de Partenariat pour la Coopération Culturelle et le Développement. Cet Instrument de partenariat associe à sa mise en œuvre, opérateurs économiques et sociaux, collectivités territoriales, représentants de la société civile, ainsi que les communautés marocaine en France et française au Maroc. En rénovant la base juridique de leur partenariat, le Maroc et la France ont également mis en place un cadre institutionnel plus efficient reposant sur :
    • la Réunion de Haut Niveau (tous les deux ans)
    • le Club des Chefs d’Entreprises Maroc-France
    • le Conseil d’Orientation et de Pilotage du Partenariat
    • les Comités sectoriels et thématiques
    • le Forum du Partenariat

    La 11ème Réunion de Haut Niveau, tenue le 13 décembre 2012 à Rabat, sous le thème « Maroc-France : Un partenariat d’exception au service de la jeunesse », a donné priorité à l’enseignement supérieur et à la formation professionnelle ; deux chantiers structurants de la société marocaine.

    Coopération économique : la France demeure le 1er partenaire du Maroc ; les échanges commerciaux ayant atteint près de 89 milliards de DH. La France est le 1er investisseur étranger au Maroc, avec 6,52 milliards de DH. Environ 750 filiales d’entreprises françaises sont installées au Maroc. La plupart des grands groupes industriels stratégiques français sont présents au Maroc (34 entreprises du CAC 40). Ces géants français détiennent des positions stratégiques dans des secteurs-clés de l’économie marocaine : les télécoms, la banque, l’assurance, le tourisme, la distribution, et récemment les transports et les mines. Le partenariat maroco-français est orienté vers la mise en place de projets structurants dans les domaines de l’infrastructure, l’éducation et la formation. Les projets phares du Partenariat Public-Privé entre les deux pays sont : l’usine Renault de Tanger et la LGV Tanger-Casablanca. Les PME françaises sont, elles, de plus en plus actives sur le territoire marocain.

    Coopération financière : la France est le 1er créancier du Maroc, avec 28 milliards de DH de dette publique; soit 14,29 % de l’encours de la dette extérieure publique du Maroc. Le Maroc est le premier pays bénéficiaire de l’appui financier de l’Agence Française de Développement (AFD), avec 30 milliards de DH entre 1992 et 2012 ; soit l’équivalent de l’appui financier de la Banque Africaine de Développement. L’AFD est le 1er bailleur international de l’Agence Nationale des Ports, et le 1er bailleur bilatéral du Plan Solaire Marocain.

    Coopération décentralisée : le Maroc est l’un des premiers partenaires de « l’Association des Régions de France », avec onze accords de coopération décentralisée, signés entre des Régions françaises et des Régions marocaines. La coopération décentralisée maroco-française s’est dotée, depuis juin 2011, d’un nouvel instrument de soutien financier piloté conjointement par les deux pays. Ce dispositif, adopté pour la période (2011-2013) est doté de 2,5 millions d’euros (1,2 millions d’euros du côté français et 10 millions de DH du côté marocain).

    Coopération culturelle : la France compte 28 établissements d’éducation au Maroc, qui accueillent environ 22.000 élèves (1er réseau scolaire français à l’étranger).

    Dimension humaine :

    • 800.000 Marocains résident en France (hors les binationaux).

    • 32.000 étudiants marocains son établis en France (1er contingent d’étudiants étrangers).

    • 100.000 français résident au Maroc, dont 45.000 de façon permanente.

    Source : Maroc Leaks, 21 mars 2020

    Tags : Maroc, France, relations bilatérales,

  • Le Maroc utilise les lois pour faire taire la dissidence – Groupes de défense des droits

    Reuters, 9 janvier 2020

    RABAT (Reuters) – Le Maroc utilise de plus en plus la détention pour arrêter la dissidence politique sur les médias sociaux, a déclaré jeudi un comité de militants locaux des droits de l’homme, citant une vague d’arrestations et de procès ces derniers mois.

    Les tribunaux ont condamné une douzaine de personnes à des peines de prison pouvant aller jusqu’à quatre ans pour des accusations qui ont insulté des institutions constitutionnelles ou des fonctionnaires et incité à des manifestations, a-t-il déclaré dans un communiqué.

    Les personnes arrêtées sont des journalistes, des militants, une star du rap et deux lycéens, a indiqué le comité.

    « Les procès sont vindicatifs et utilisent le pouvoir judiciaire pour régler des comptes politiques avec des critiques et des opposants qui ont exprimé des opinions audacieuses pour découvrir des aspects de la corruption », indique le communiqué.

    Le comité a été formé en réponse à l’arrestation du mois dernier d’Omar Radi, journaliste et activiste, pour un Tweet critiquant un juge qui avait emprisonné des manifestants. Son procès est prévu pour mars.

    Cependant, un porte-parole du gouvernement, Hassan Abyaba, a déclaré qu’il n’y avait pas de campagne contre la liberté d’expression et que la police et les tribunaux appliquaient les lois nationales.

    « Tout citoyen qui commet un crime sera puni par la loi », a-t-il déclaré jeudi lors d’une conférence de presse hebdomadaire.

    Le Maroc a pour la plupart évité la tourmente des soulèvements arabes de 2011, répondant aux protestations par des réformes visant à céder certains des pouvoirs du roi Mohammed VI à un gouvernement élu, bien qu’il reste l’autorité ultime.

    Les protestations contre les problèmes économiques et sociaux sont courantes, et il y a eu de nombreuses manifestations dans la région montagneuse du nord du Rif en 2016 et 2017, et dans la ville minière de Jerrada.

    Le comité a noté une tendance: l’utilisation plus courante du code pénal pour juger les affaires de liberté d’expression au lieu du code de publication plus clément, qui ne prévoit aucune peine d’emprisonnement depuis une réforme en 2016.

    « La répression d’État reste la même malgré les réformes », a déclaré Ahmed Benchemsi de Human Rights Watch, qui ne fait pas partie du comité qui a publié la déclaration de jeudi.

    Le jour où Radi a été arrêté, Mohamed Sekkaki, qui a un public populaire sur YouTube, a été condamné à quatre ans pour avoir insulté le roi.
    Le mois dernier, une cour d’appel a confirmé les peines de prison avec sursis pour quatre journalistes qui enquêtaient sur des fonds de pension.
    En novembre, le rappeur Mohamed Mounir, connu sous le nom de Gnawi, a été emprisonné pendant un an pour avoir insulté la police dans une vidéo sur les réseaux sociaux.

    Reuters

    Tags : Maroc, droits de l’homme, répression, Makhzen,

  • Eléments pour la réunion sur la stratégie du Maroc en Afrique

    Tagma, 4 août 2014
    Maroc/Afrique ( éléments pour la réunion de Lundi)
    La politique africaine du Maroc a connu un net et important changement qualitatif depuis l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au trône . L’Afrique est aujourd’hui au centre des priorités de la politique étrangère du Maroc.
    Cette vision s’articule autour des axes ci après :
    1/ Paix et Sécurité : les pays africains dans leur ensemble font face a des menaces d’ordre sécuritaire qui visent leur déstabilisation . Certaines de ces menaces relèvent de ce qui est déjà connu : conflits territoriaux- Conflits d’ordre interne- lutte pour le pouvoir …
    D’autres sont nouvelles pour l’Afrique et sont les plus porteuses de périls : Boko Haram – Al Qaïda – Al Shabab. Trafics de drogue et d’armes – Traite des humains ….etc
    Les pays africains sont démunis face a ces nouvelles menaces transnationales.
    Les défis qui pèsent sur la sécurité et la stabilité des pays africains sont aussi une menace pour tous les autres pays .
    Le Maroc en tant que pôle de paix et de stabilité dans la région a entrepris d’apporter son aide aux pays amis qui font face a ces menaces.
    Sur le plan purement sécuritaire : Aide a la formation des forces de sécurité – Echange de renseignements – Coopération entre les services de sécurité . Initiatives pour organiser la Coopération sous régionale et internationale pour juguler ces menaces….

    Tags : Maroc, Afrique, Union Africaine, Sahara Occidental,
     
  • L’affaire «Marocleaks», connaissez-vous ?

    L’affaire «Marocleaks», connaissez-vous ? Il s’agit seulement du cas (dénoncé le 1er décembre 2014 et donc poursuivi pour diffamation – par le site d’informations en ligne français «Arrêt sur images» ; site qui avait repris et analysé des informations diffusées par un «corbeau marocain» ) de journalistes français très, très proches du pouvoir marocain : José Garçon (de «Libération», que les Algériens connaissent très bien, tout particulièrement pour ses positions anti-régime durant la décennie noire), Mireille Duteil (ancienne du «Point»… et collaboratrice de «l’Observateur du Maroc», que les Algériens des années 80 connaissaient très bien et,elle aussi, toujours bien accueillie… d’autant qu’elle est ou était l’épouse d’un haut fonctionnaire français ), Dominique Lagarde («L’Express») et Vincent Hervouet («Lci»)… Ils auraient été «achetés» pour produire des articles favorables au Maroc, soutenant la colonisation du Sahara Occidental.

    Il est certain que le lobbyisme déployé, depuis toujours, par le Maroc est «infatigable et tentateur»… et payant, en tout cas auprès de bien des journaux et de journalistes (et d’hommes politiques) français, entre autres.

    Le 3 octobre 2014, le compte Twitter de celui qu’on présente comme le «Snowden» marocain révèle des documents présentés comme confidentiels, visant notamment des responsables de la diplomatie marocaine et la DGED (Direction générale des études et de la documentation), les services de renseignement marocains, notamment sur le dossier sensible du Sahara occidental.

    Si dans un premier temps, le gouvernement marocain s’est contenté, du bout des lèvres, de démentir ce flux d’informations en provenance d’un compte dont le propriétaire reste encore inconnu, il est passé à la contre-offensive, ce jeudi, en accusant, comme à son habitude, l’Algérie d’être derrière cette «campagne enragée».

    Ainsi, et hormis la ministre déléguée aux Affaires étrangères, M’barka Bouaïda, qui a accusé des «éléments pro-Polisario» d’être derrière la divulgation de ces centaines de documents de la diplomatie marocaine et aussi des courriels où apparaissent des think tanks, des sociétés de relations publiques, des journalistes, marocains et étrangers, et des collaborateurs de la DGED, avec l’appui de l’Algérie, aucune partie officielle marocaine n’avait réagi. Il n’y a eu, par ailleurs, aucun démenti de l’authenticité des câbles.

    Salaheddine Mezouar, le chef de la diplomatie marocaine à l’époque, a été cité par ces révélations. Il y est accusé de «trafic d’influence», car il aurait «engagé la société McKinsey pour réaliser une étude destinée à relancer l’économie marocaine». Le cabinet de conseil américain emploie, selon Coleman, la fille du responsable de la diplomatie marocaine, ce qui permettrait «des versements de commissions».

    Tags : Maroc, Makhzen, wikileaks marocain, marocleaks, chris coleman, diplomatie marocaine, lobbying,

  • Ephéméride / Maroc  : Il y a 5 ans, Lalla Salma présidait une réunion du Conseil d’administration de sa Fondation

    Il y a 5 ans, le 20 mars 2015 plus précisément, la princesse Lalla Salma occupait la page de la presse locale à l’occasion de la réunion à Rabat, sous sa présidence, du Conseil d’administration de la Fondation Lalla Salma pour la prévention et le traitement des cancers.

    Il y a lieu de se poser des question sur le sort de cette fondation depuis la disparition de sa fondatrice, l’ancienne épouse du roi du Maroc.

    En effet, depuis décembre 2017, celle qui est désormais connue comme la « princesse fantôme » n’a plus été vue publiquement.

    Quelques semaines après sa disparition, elle a été la cible d’une virulente attaque de la part d’un blog proche du pouvoir qui l’a qualifiée de : « Arrogante », « dédaigneuse et méprisante », « colérique et agressif », ou bien « teintée d’un ego démesuré et d’un souci disproportionné pour l’apparence et l’image ».

    L’éclatement du conflit de l’Emir d’Abou Dhabi avec son épouse, la princesse Haya, sœur du roi de Jordanie, a poussé les autorités marocaines à simuler un voyage en Grèce de Lalla Salma avec son fils Moulay Hassan. L’absence de photos caractérisera toutes les prétendues apparitions de Salma Bennani, de son nom de jeune fille.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, Makhzen,

  • Maroc : l’AMDH alerte sur les marocains bloqués à l’étranger par la fermeture des frontières

    COVDI-19 : L’AMDH/IDF alerte sur la situation des Marocains-e-s bloqué-e-s à l’étranger suite à la fermeture des frontières

    Depuis le jeudi 12 mars plusieurs ressortissant-e-s marocain-e-s se sont retrouvé-e-s bloqué-e-s dans des aéroports, dans la rue ou aux frontière terrestres dans différents pays.

    Les consulats et ambassades auraient été injoignables dans un premier temps, puis auraient commencé à établir des listes de personnes pour les faire rapatrier.

    Aujourd’hui, soit une semaine après, des personnes sont toujours bloquées, se retrouvant dans la rue, sans ressources, avec visa qui expire. Plusieurs rassemblements ont eu lieu devant les ambassades et consulats du Maroc, notamment à Paris (France) et à Algésiras (Espagne). Ces personnes se retrouvent démunies, impuissantes face a une situation inédite et exposées au risque de propagation du virus.

    Les autorités consulaires doivent prendre immédiatement leur responsabilité dans la protection des ressortissant-e-s marocain-e-s. Ainsi, nous demandons à ce que :

    – Les ressortissant-e-s marocain-e-s concerné-e-s soient rapatrié-e-s au plus vite et dans les meilleures conditions ;

    – Des mesures de protection sanitaire soient prises pour les protéger et protéger leur entourage ;

    – Une prise en charge rapide soit faire jusqu’à leur retour au Maroc ;

    – Des cellules de crise soient mises en place par le ministère des affaires étrangères et les ambassades pour gérer cette situation.

    L’AMDH-Paris/IDF
    Paris, le 19 mars 2020

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