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  • Maroc : Les invisibles et les oubliées

    Une enquête, des femmes en situation précaire, des enfants mariées selon la coutume ou par contrat, des femmes livrées aux familles des époux, « Elles y sont exploitées, martyrisées, violées… », le mariage de mineures permis par la Moudawana – Code du statut personnel marocain, les personnes prostituées considérées comme des criminelles et des débauchées (mais pas leurs « honorables » clients), l’abandon scolaire, « la scolarisation des filles n’est toujours pas un acquis dans ce Maroc de 2015 »…
    Sommaire :
    1.- Les ouvrières clandestines de Mibladen
    2.- Les torturées de Ksar Sountate
    3.- La double peine des femmes Ninja de Berkane
    4.- Les femmes prêtées de Kalaat Sraghna
    5.- Les sans-papiers de l’Atlas
    6.- Les barmettate de Casablanca
    7.- Violences envers les femmes : tour d’horizon
    8.- Victimes de la traite dans le Golfe
  • La Marche Verte a été coorganisée par Hassan II, Juan Carlos et Henry Kissinger (CIA)

    La CIA vient de rendre publics des documents sur le conflit du Sahara occidental, confirmant la coordination de l’ancien monarque espagnol Juan Carlos alors prince avec le roi Hassan II et les États-Unis au sujet de la Marche verte, et comment Juan Carlos est devenu une source d’informations pour Washington.
    Les documents publiés par certains journaux espagnols soulignent comment les États-Unis craignaient des développements géopolitiques dans le sud de l’Europe après l’effondrement de certaines dictatures militaires telles que le Portugal et la Grèce et que seule l’Espagne restait, mais tout indique que le régime du général Francisco Franco s’est effondré et comment l’Espagne passerait à la démocratie, ce qui signifie que le Pentagone Il pourrait perdre la péninsule ibérique en tant que point de passage et base d’avions et de navires de guerre en route vers le Moyen-Orient, que ce soit pour soutenir Israël ou pour se positionner pendant la guerre froide.
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Juan Carlos, Espagne
  • Révélation: Moustapha Niasse échangeait avec un agent secret étranger lors de la Présidentielle 2012

    Le Sénégal et le Maroc sont liés par des relations d’amitié et de coopération qui datent des années d’indépendance, saluées de part et d’autre. Les deux pays ne ratent jamais l’occasion de réitérer l’excellence du partenariat fécond qui alimente leurs relations bilatérales. Mais De Gaulle avait appris au monde que «les pays n’ont pas d’ami, ils n’ont que des intérêts». Et le Maroc ne semble pas déroger à cette règle. En effet, des informations publiées par le site d’informations moroccomail.fr laissent entendre que Rabat s’est immiscé dans le déroulement de l’élection présidentielle sénégalaise de 2012.
    Dans sa publication, le média pro République arabe sahraouie démocratique (Rasd) fait état d’un échange par courrier confidentiel entre l’actuel président de l’Assemblée nationale du Sénégal Moustapha Niasse et l’ex-agent des services secrets marocains, Abdelmalek Alaoui. Selon moroccomail.fr, un courrier confidentiel des services secrets marocains, la DGED (la Direction Générale des Études et de la Documentation est un service de renseignements et de contre-espionnage au Maroc), révèle que Moustapha Niasse, alors candidat, échangeait avec Abdelmalek Alaoui des informations sur le déroulement de l’élection présidentielle de 2012 au Sénégal. A l’époque, écrit le site, Abdelmalek Alaoui présidait une société de conseil qui assurait la veille médiatique à la DGED. Dans la discussion que le moroccomail.fr n’a pas hésité à mettre en ligne, Moustapha Niasse qui écrivait sous le mail ‘’moustapha…@….com, envoyait à Abdelmalek Alaoui à l’adresse a.alaoui@global-intel.com, le lundi 27 février 2012 à 11:39, un mail avec comme objet «point de la situation».
    Tags : Maroc, Sénégal, Sahara Occidental, Mooustapha Niasse, 
  • Analyse du Mouvement du 20 février au Maroc

    « Mouvement du 20 février » Premier essai pour un encadrement idéologique et politique
    L’apparition du mouvement du 20 février est le résultat objectif des développements de la lutte des classes dans notre pays. Ce mouvement est le produit des contradictions de classe qui régissent le développement de la société marocaine à l’instant présent, et ce sont deux principaux facteurs qui ont contribués de façon directe à l’émergence de cet instant historique :
    L’intensité des contradictions de classe entre le peuple et la coalition de classe dominante après l’offensive de celle-ci contre les classes laborieuses au niveau économique, politique, et idéologique, d’une part ; et la résistance populaire caractérisé par son amplitude de classe et géographique pendant cette dernière décennie d’autre part. Cette même attaque est le reflet de la crise des régimes néo colonialistes, et parmi eux le régime établi au Maroc. Cette même crise n’est que le résultat direct de la crise suffocante où s’embourbe l’impérialisme international.
    La forte influence des deux glorieux soulèvements du peuple tunisien et égyptien produite sur la conscience des militant(e)s et l’ensemble des masses, ce qui a aidé au développement d’une humeur (disposition) militante avancée a contribué de façon directe au lancement de cette dynamique combative au Maroc.
    Ce mouvement 20 février comme mouvement émergé du cœur des contradictions de classe dans notre pays et comme résultat d’un certain niveau d’aiguisement des contradictions de classe, ce mouvement est transpercé objectivement par les intérêts de toute les classes qui subissent la domination de la coalition de classe dominante formée essentiellement par la bourgeoisie bureaucratique et compradore et les propriétaires fonciers.
    Si nous nous basons sur la réalité concrète de ce jeune mouvement, nous pouvons montrer la forme et le contenu de la présence de ces classes au sein du mouvement à condition de se conformer à la méthode de l’analyse scientifique. D’ailleurs la tâche assumée par cet article est d’essayer de montrer les formes et le contenu de la présence de ces classes au sein du Mouvement 20 février.
    Vu les développements et les regroupements au sein du mouvement 20 février, nous pouvons observer la présence de la bourgeoisie « monopolistique », cette bourgeoisie qui s’est développée à la marge de la bourgeoisie compradore et bureaucratique, elle a une expansion économique dans divers domaines, tel que l’immobilier, la confection, l’industrie agro-alimentaire… Le développement économique de cette classe s’est heurté aux intérêts de la bourgeoisie compradore et bureaucratique puisque cette dernière domine l’appareil de l’Etat et le secteur « publique » qui l’exploite, non seulement pour l’accumulation de son capital, mais aussi pour affaiblir ses concurrents. Ce qui a crée de nombreuses difficultés pour cette classe qui scandent les slogans de la bourgeoisie libérale comme « la concurrence loyale », et « non au cumul de la richesse et du pouvoir », « laisser faire, laisser passer » dans une offensive directe contre tous ce que représente les institutions économiques de « la famille royale » et ses proches. Cette classe, qui représente la bourgeoisie libérale au sein du mouvement, est une classe présente et active dans le mouvement du 20 février, elle lutte pour ses intérêts et répandent son idéologie et sa culture. La revendication « d’une monarchie parlementaire » est son slogan politique officiel au sein du mouvement ; et c’est ce slogan qui représente pour elle l’horizon du mouvement et son but final.
    Quant aux porte paroles et représentants de cette classe au sein du mouvement du 20 février sont quelques groupes financés directement par quelques grands capitalistes comme Miloud Chaabi, Karim Tazi, Samir Abdelmoula, Ayouch…et aussi l’USFP et quelques courants au sein du PSU (Parti Socialiste Unifié) et le parti d’avant-garde.
    Tags : maroc, Mouvement 20 février, lutte, despotisme, corruption, nepotisme, Hirak, Rif,
  • Espagne : conflit entre le Maroc et Carrefour

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    Juillet 2014. Le supermarché Carrefour à Majorque expose des produits marocains sous étiquette de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD). L’ambassadeur marocain s’insurge et sollicite rencontrer le Directeur du centre commercial. Les détails de la rencontre sont exposés dans une lettre envoyé au ministère marocain des affaires étrangères. Voici son contenu :

    Consulado General de Marruecos
    Palma de Mayorca
    Nº555/2014
    Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération
    Objet : Produits marocains exposés sous drapeau du « Polisario » / Démarche aurpès du Directeur du Centre commercial à Majorque
    J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que j’ai entrepris, aujourd’hui, une démarche auprès du Directeur du Centre Commercial « Carrefour » à Majorque, M. José García Minguz, au sujet de l’exposition de produits marocains, sous le dessin du drapeau de la prétendue « rasd ».
  • Le Maroc quémande la réouverture des frontières auprès d’un sénateur démocrate américain

    Maroc : Congrès /Entretien avec le Sénateur Démocrate, Ben Cardin.
    Congrès /Entretien avec le Sénateur Démocrate, Ben Cardin.
    De : fouad kadmiri
    À : rachadbouhlal@yahoo.com
    J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que j’ai eu un entretien, le 07 mars courant, avec le Sénateur Démocrate (Maryland), Benjamin L. Cardin, membre influent de la Commission des Affaires Etrangères du Sénat. De confession juive, le Sénateur Cardin est connu pour ses positions favorables au Maroc et compte parmi les amis de notre pays au sein du Sénat américain.
    Après l’avoir remercié pour son soutien continu au Maroc, j’ai informé le Sénateur de la restauration de la Synagogue « Slat El Fassiyine » à Fès et dont l’inauguration a été marquée par le message adressé par Sa Majesté le Roi et lu par le Chef du Gouvernement. Le Sénateur m’a fait part de son admiration pour la singularité reconnue du Maroc en matière de tolérance confessionnelle et de dialogue entre les religions et les cultures.
    Aussi, j’ai rappelé au Sénateur les relations historiques excellentes et le partenariat stratégique unissant les Etats-Unis et le Maroc. J’ai également mis en exergue le processus de réformes structurelles engagé par notre pays sous la conduite de Sa Majesté Le Roi, que Dieu L’Assiste, depuis plus d’une décennie.
    Pour sa part, le Sénateur Cardin s’est félicité des atouts que représente le Maroc en termes de processus de réformes et de développement humain et qui font de lui un havre de stabilité dans une région assujettie à des menaces globales et à des transitions incertaines.
    Eu égard au portfolio du Sénateur Cardin en tant que membre de la Commission des Affaires Etrangères, je l’ai briefé sur la situation au Mali et plus largement sur la situation dans la région du sahel, tout en mettant l’accent sur les mises en garde que le Maroc n’a cessé d’émettre depuis des années au sujet des multiples menaces globales auxquelles cette région du monde se trouve confrontée.
    Partant de la conjoncture régionale, j’ai soulevé la Question Nationale en faisant comprendre au Sénateur que ce qui se passe dans la région plaide en faveur de la résolution de ce conflit artificiel et ce, pour couper court aux risques de balkanisation que court la région par la création d’entités faibles qui deviennent à leurs tours sources d’instabilité.

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  • Sahara occidental :L’UE oblige le Maroc d’indiquer l’origine des produits

    La Commission européenne a affirmé que tous les produits importés vers l’Union européenne, y compris ceux originaires du Sahara occidental, occupé par le Maroc, doivent respecter la législation pertinente, y compris l’obligation de fournir des informations exactes, et non trompeuses, sur le pays d’origine ou de provenance de ces produits.
    En réponse à la question de l’eurodéputée, Heidi Hautala, du groupe des Verts/Allaince libre européenne, l’agence sahraouie SPS a indiqué jeudi dernier que Janusz Wojciechowski, au nom de la Commission européenne, a souligné que le Maroc est dans l’obligation d’indiquer «l’origine des produits», originaires du Sahara occidental exportés vers l’UE. «Règlement d’exécution (UE) n 543/2011 de la Commission, qui définit les modalités d’application du règlement (CE) n1234/2007 du Conseil en ce qui concerne les secteurs des fruits et légumes et des fruits et les légumes transformés, établissent les critères qui doivent être remplis pour commercialiser ces produits», a déclaré Janusz, soulignant que «tous les produits importés, y compris ceux originaires du Sahara occidental, doivent respecter la législation pertinente, y compris l’obligation de fournir des informations exactes, et non trompeur, sur le pays d’origine ou de provenance de ces produits, qui dans ce cas doit être Sahara occidental».
    La Cour de justice de l’UE a affirmé, à trois reprises, que le Sahara occidental est un territoire séparé et distinct qui ne peut être inclus dans les accords UE-Maroc, sauf si le peuple du Sahara occidental donne explicitement son consentement. «La Commission a indiqué que le Maroc est l’un des pays dans lesquels la Commission a approuvé les contrôles de conformité. Les autorités marocaines sont chargées d’effectuer les contrôles conformément aux normes de commercialisation des fruits et légumes frais sous leur surveillance et de celles des autorités et sont responsables des contacts avec l’Union Européenne», a indiqué le responsable européen.
    Depuis plus de 40 ans, le Maroc pille des ressources naturelles du territoire sahraoui occupé et sans le consentement du peuple sahraoui. Pendant des décennies, l’UE a non seulement ignoré le conflit, mais l’a également alimenté par des accords qui ne profitent qu’au Maroc, tout en se limitant à prêter attention aux efforts de résolution du conflit entrepris par l’ONU, selon plusieurs organisations.
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Union Européenne, étiquetage, 
  • Fiche sur le profil économique de la Guinée Conakry

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    Royaume du Maroc
    Ministère des Affaires Etrangères
    et de la Coopération
    Direction de la Promotion
    et de la Coopération Economiques
    N°DG9.2 …………….. DPE/1/TM
    مديرية التنمية و التعاون الاقتصادي
    Fiche
    sur le profil économique de la Guinée
    Introduction : 
    L’économie guinéenne repose essentiellement sur le secteur agricole, qui fait vivre la moitié de la population, et sur le secteur minier qui génère 70% des revenus du pays. La Guinée détient près de la moitié des réserves mondiales de bauxite.
    La croissance économique a connu une baisse, enregistrant un taux de 2,9% en 2013, en raison de la baisse de la production du secteur minier, la mise en retard du programme de réformes structurelles du Gouvernement et du fait de la situation sociopolitique difficile. Selon le FMI, un taux de croissance de près de 5,2% est prévu en 2014.
    La priorité du gouvernement en 2014 vise à augmenter les investissements publics, poursuivre le programme de réformes structurelles pour supporter une croissance diversifiée et inclusive et préparer l’économie à un possible essor minier, améliorer le climat des affaires en clarifiant le cadre institutionnel des agences et ministères en charge de la promotion des investissements, réduire l’incertitude sur l’environnement légal, promouvoir de nouveaux investissements et la mise en œuvre d’un code des marchés publics.
    Le pays affiche une situation sanitaire et sociale inquiétante. Le chômage est un problème préoccupant qui touche particulièrement les jeunes. Plus de 55% de la population vit sous le seuil de pauvreté.
    Principaux indicateurs économiques de la Guinée: 
    2010
    2011
    2012
    2013
    2014(e)
    PIB (MM USD)
    4,93
    5,12
    5,63
    6,54
    7,09
    PIB (croissance annuelle en %, prix constant)
    1,9
    3,9
    3,9
    2,9
    5,2
    PIB par habitant (USD)
    477
    484
    519
    588
    622
    Endettement de l’Etat (en % du PIB)
    99,6
    77,8
    35,4
    36,9
    36,8
    Taux d’inflation (%)
    15,5
    21,4
    15,2
    12,7
    8,6
    Source : FMI
  • Le roi du Maroc et son petit faible pour les bars gays d’Amsterdam

    Le petit faible du roi du Maroc pour les bars gays d’Amsterdam est un sujet largement traité par la presse des Pays Bas, notamment depuis que le souverain marocain a surpris tout le monde avec une visite éclair aux bars LGBT de la capitale hollandaise. 
    Selon le site IUVMPRESS, les autorités néerlandaises ont découvert le cortège royal grâce aux nombreux paparazzis et le bruit des voitures qui accompagnaient le souverain marocain lorsqu’il a débarqué dans la plus ancienne discothèque gay du centre-ville d’Amsterdam, le Spijker Bar. Pour des raisons de sécurité, il était absolument vital de connaître les intentions du roi Mohammed VI afin que son séjour se déroule dans les meilleures conditions, surtout qu’il est connu pour sa générosité à l’étranger. 
  • Erdogan: "La présence de la Turquie en Libye a permis d’équilibrer l’équation"

    – Le Président turc expliqué que la Turquie s’est opposée lors de la Conférence de Berlin à un rôle de « coordinateur de l’UE » en Libye alors que l’ONU est engagée dans ce processus.

    Mehmet Tosun,Tuncay Çakmak |20.01.2020
    AA – Ankara
    Le Président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a expliqué que l’intervention de la Turquie auprès du Gouvernement d’Entente Nationale en Libye a permis d’équilibrer l’équation dans ce pays et ainsi de renforcer les espoirs de paix.
    Le Chef de l’Etat turc a répondu aux questions des journalistes, dans la nuit de dimanche à lundi, dans l’avion qui le ramenait de Berlin où il a participé à la conférence sur la Libye.
    Il a commenté les conclusions de cette conférence qui avait pour but de consolider le cessez-le-feu pur permettre une reprise du processus politique pour une solution à la crise libyenne.
    Il a rappelé qu’une déclaration finale contenant 55 points a été adoptée par les pays participants.
    Pour Erdogan, l’essentiel de ces conclusions est le fait qu’une feuille de route sous l’égide des Nations Unies a été établie.
    « Si le cessez-le-feu pour lequel nous avons lancé un appel avec Poutine est respecté, le chemin pour une solution politique sera ouvert », a-t-il estimé.