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  • Fin du scénario « éco-colonislialiste » : Desertec déserte l’Afrique

    «Une nation dont le peuple est incapable de concevoir l’avenir est condamnée à périr.»
    Miyamoto Musashi, un samouraï du XVIe siècle:
    Un scoop s’il en est! Desertec qui devait amener les lumières à la région Mena (Afrique du Nord,Moyen-Orient) a décidé de jeter l’éponge en abandonnant ce projet pharaonique qualifié pour certains d’un retour du colonialisme sous couvert d’éco-économie avec ce fameux slogan trompeur winn-winn. Nous allons dans ce qui suit expliquer ce qui a conduit ce consortium à arrêter l’aventure de l’électricité saharienne sans que des signes avant-coureurs ne soient apparus, si ce n’est peut-être le retrait de la multinationale Siemens du groupe en novembre dernier.
    Qu’est-ce que Desertec? (Desertec International Initiative)
    C’est une initiative au départ typiquement allemande qui avait pour objectif de couvrir les besoins de ce pays à l’horizon 2050. Ces besoins remontaient dans la stratégie initiale à 15% que l’Allemagne se devait d’importer de deux sources possibles: soit de la Finlande à partir de l’électricité d’origine hydraulique, soit à partir du «Sud» à partir du renouvelable (solaire et éolien) du Sahara. Le scénario DP 2050, suppose un bouleversement du mix énergétique actuel des pays concernés.
    L’Europe, pour sa part, s’etait fixé comme objectif, une part de 20% des énergies renouvelables dans son mix énergétique d’ici 2020, dans le cadre du paquet énergie-climat.
    Desertec représente la vision d’un approvisionnement énergétique durable dans les déserts du monde entier. DII compte toujours des partisans, dont le conglomérat allemand RWE, qui souhaite étendre son secteur de l’énergie renouvelable. Au Maroc, le pays maghrébin qui soutient le plus Desertec, RWE négocie actuellement avec des partenaires afin de créer une coalition, la première étape d’un projet de construction de centrales photovoltaïques et d’éoliennes de 50 MW dans le royaume.(1)
    Le Royaume du Maroc bénéficiaire de l’expertise de Desertec

    Il y a trois semaines nous avons pris connaissance de la Déclaration Paul Van So P-DG de DII sur le lancement de la construction d’une centrale solaire à Ouarzazate: «Nous sommes ravis d’assister au lancement de la construction de la première usine de 160 MW de l’énergie solaire… Cet événement marque un jalon important non seulement dans le développement du plan solaire marocain ambitieux, mais aussi dans sa transition du concept à la réalité, le développement d’actifs de production d’énergie renouvelable à l’échelle des services publics dans la région Mena» Dans ce cadre une étude de stratégie énergétique prévoit que d’ici 2050, la demande marocaine en électricité domestique pourrait atteindre 130 t Wh. En plus d’une forte dépendance aux énergies fossiles, le Royaume importe 20% de sa consommation d’électricité. Selon l’étude de DII, les différents projets vont créer une croissance interne et de nouveaux postes d’emploi.
  • Ouverture lundi à Pau du sommet du G5 Sahel

    Le président de la Commission européenne Charles Michel, le président de la Commission de l’UA (Union africaine) Moussa Faki Mahamat ainsi que le secrétaire général de l’ONU Antonio Gutteres seront également présents pour participer aux discussions.
    Lassaad Ben Ahmed | 12.01.2020
    AA / France / Fawzia Azzouz
    Le président français Emmanuel Macron réunira lundi à Pau (sud-ouest), les dirigeants des pays du G5 Sahel pour évoquer la coopération sécuritaire dans la région, à un moment où la présence française dans le Sahel africain est très contestée.
    Le sommet regroupera le Président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, le Président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, le Président de la République du Niger, Mahamadou Issoufou, le Président de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Ghazouani et le Président de la République du Tchad, Idriss Déby Itno.
    Tags : Sahel, G-5, France, Barkhane, 
  • Wikileaks: la France au top de l’espionnage industriel

    La France, plus encore que la Chine et la Russie, est le pays le plus actif en matière d’espionnage industriel chez ses alliés européens, rapporte mardi le journal norvégien Aftenposten sur la foi de télégrammes diplomatiques obtenus par WikiLeaks.
    « L’espionnage français est tellement étendu que les dégâts (qu’il provoque, Ndlr) pour l’économie allemande, dans leur totalité, sont plus importants que les dégâts provoqués par la Chine ou la Russie », selon une note non-datée de l’ambassade des Etats-Unis à Berlin.
    Aftenposten, qui a obtenu par un moyen non connu en décembre la totalité des 250.000 documents diplomatiques de WikiLeaks, reproduit aussi, en norvégien, les propos en ce sens du patron d’un groupe allemand cité par une note de l’ambassade.
    « La France est l’empire du Mal en ce qui concerne le vol de technologies, et l’Allemagne le sait », aurait déclaré en octobre 2009 Berry Smutny, directeur général du petit fabricant allemand de satellites OHB Technology.
  • WikiLeaks- Sahara Occidental : La fausse neutralité de Ben Ali

    Et un autre pavé dans la mare jeté par WikiLeaks !
    Le président tunisien, Zine El Abidine Ben Ali, accuse les Algériens d’être «responsables de l’actuelle impasse» dans laquelle se trouve le dossier du Sahara occidental. Le président a fait ces confidences au sous-secrétaire d’Etat américain, David Welch, à l’aune d’une rencontre à Tunis entre les deux hommes, en date du 28 février 2008.
    Jugement amplement partagé par M. Welch, qui estime d’ailleurs que ce contentieux bloquait tout progrès dans la région du Maghreb. Le diplomate américain rétorque même que les Algériens «se doivent d’accepter l’idée qu’il n’y aura jamais d’Etat indépendant au Sahara occidental». M. Ben Ali finit par répondre que le problème est complexe et que sa résolution prendrait plusieurs années. «Le dossier ne pourra pas être réglé par le biais du Conseil de sécurité de l’ONU», a ajouté le président tunisien.
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Wikileaks, front Polisario, Tunisie, Ben Ali,
  • Maroc : Note a/s Lettres Royales du 30 mars a.s AL QODS

    Note a.s Lettres Royales du 30 mars a.s AL QODS
    Sa Majesté Le Roi a adressé des Lettres Royales aux chefs d’Etats des cinq pays membres permanents du Conseil de Sécurité et à plusieurs autres Hautes personnalités au sujet d’Al Qods.
    Cette démarche diplomatique riche par ses dimensions et ses significations requiert un accompagnement médiatique et communicationnel permettant de la mettre en valeur et renforcer sa portée.
    1 Les Lettres Royales s’inscrivent dans un cadre global et pérenne
    Les présentes Lettres Royales participent de l’intérêt et des initiatives conduits par Sa Majesté Le Roi en sa qualité que Président du Comité al Qods qui consistent dans le soutien infaillible et permanent à la cause palestinienne.
    Le soutien historique porté par le Maroc à la ville sainte d’Al Qods (depuis le Règne de Feu Hassan II) a été renforcé et renouvelé par S.M Le Roi Mohammed VI qui a additionné à cette attention une empreinte de proximité et d’humanité à travers un soutien direct aux populations de la ville.
    2 Une démarche inspirée par une philosophie humaniste
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    Tags : Maroc, Mohammed VI, monarchie marocaine, lettres royales, Palestine, Al Qods,

  • Maroc : Le Roi prédateur est un séisme pour le palais royal

    Interview de Catherine Graciet par Bernard Strainchamps ( 1 avril 2012)
    Mohammed VI, roi du Maroc, est désormais le premier banquier, le premier assureur, le premier entrepreneur de bâtiments de son pays. Entretien avec Catherine Graciet co-auteure du document Le roi prédateur.
    Quelle est la genèse de ce livre ? Pourquoi avoir travaillé à deux journalistes sur ce sujet ?
    Eric Laurent et moi-même travaillons depuis longtemps sur le Maroc mais avec des expériences et des parcours différents. En 1993, Eric Laurent a longuement interviewé Hassan II pour un livre intitulé Mémoires d’un roi puis a gardé un contact privilégié avec le monarque jusqu’à sa mort, en 1999. Il a donc connu le palais royal et la Cour de l’intérieur. C’est rare pour un journaliste français. Mon parcours est très différent. De 2004 à 2007, j’ai travaillé comme journaliste d’investigation pour Le Journal hebdomadaire, un titre phare de la presse indépendante marocaine que les autorités ont fermé en 2009 pour lui clouer le bec. J’ai notamment passé un an au Maroc, à Casablanca, où j’ai multiplié les reportages et les enquêtes pour Le Journal hebdomadaire, tout en assumant les correspondances pour Radio Canada International et le quotidien Sud-Ouest. Pendant cette période, j’ai écrit avec le journaliste Nicolas Beau un premier livre sur le Maroc, intitulé Quand le Maroc sera islamiste (ed. La Découverte, 2006). Nous y traitons la question de l’islamisme politique mais aussi la corruption des autorités. Puis je suis rentrée en France à la fin 2007 pour rejoindre le site internet Bakchich dont j’ai géré le service Monde jusqu’en 2010, tout en ayant un œil sur le Maroc. Connaissant Eric Laurent depuis longtemps, l’idée d’unir nos forces, nos contacts et nos deux parcours sur le Maroc s’est imposée petit à petit. Au début, nous avions pensé travailler sur les relations franco-marocaines puis, au retour d’un premier voyage au Maroc, en juillet 2011, il nous est apparu évident que LE sujet à traiter était la prédation économique pratiquée par le roi Mohammed VI.
    Vous décrivez les étapes successives de la mise en place d’un système de prédation de l’économie marocaine au service du roi. Comment écrire un document avec des témoins qui sont obligés de rester dans l’anonymat ?
    Nous avons volontairement préservé l’anonymat de certaines de nos sources parce que c’était la condition sine qua non pour qu’elles parlent. Qu’elles soient au cœur du Palais ou qu’il s’agisse de diplomates étrangers ou d’hommes d’affaires, ces sources auraient eu beaucoup à perdre si leur anonymat était révélé ! Licenciement, harcèlement judiciaire ou fiscal, intimidations en tous genres… Les services secrets marocains savent très bien s’y prendre avec leurs ressortissants quand il s’agit d’essayer de faire taire quelqu’un. Il ne faut pas oublier qu’au Maroc, la personne du roi n’est plus considérée comme “sacrée” depuis peu mais reste “inviolable”. On peut aller en prison pour critiquer Sa Majesté ! Un peu comme si ceux qui critiquent Nicolas Sarkozy étaient embastillés ou poursuivis en justice. Travailler avec ces sources requiert donc une très grande prudence (pas d’échanges par mail ni de longues conversations téléphoniques…) mais aussi le fait de “croiser” les informations qu’elles nous communiquent avec plusieurs autres sources, pour s’assurer qu’elles ne sont pas en train de nous manipuler. Nous avons été particulièrement vigilants sur ce point. Il y a d’ailleurs des informations sensibles que nous n’avons pas publiées faute de pouvoir les confirmer avec une certitude de 100 %. Il faut aussi rendre hommage à toute une génération de journalistes marocains qui, malgré les intimidations, ont enquêté sur des sujets extrêmement sensibles comme la corruption ou l’argent de la monarchie.
    Tags : Maroc, Mohammed VI, le roi prédateur, Catherine Graciet, Eric Laurent,
  • Guerre secrète des renseignements marocains contre l’Algérie: modus operandi pour exploiter les journalistes et les officiers déserteurs

    Par Anouar Malek
    «Les renseignements marocains s’emploient souvent à recruter des militaires afin de s’en servir pour critiquer l’Algérie et faire l’apologie du Maroc dont elle ferait la première victime de la politique algérienne».
    «Certaines personnes à qui j’ai eu affaire et qui se sont avérées plus tard être en mission de renseignements, m’ont dit que les témoignages des officiers déserteurs constituent la plus grande menace qui pèse sur le régime algérien. C’est pour cette raison que le Maroc œuvre à utiliser ces militaires pour atteindre ses objectifs et montrer à la communauté internationale que l’Algérie est le principal acteur du conflit au Sahara Occidental».
    «Comme je l’ai déjà mentionné, les renseignements marocains se tournent vers les journalistes qui sont leur trait d’union avec ces pseudos témoins. A travers eux, les médias marocains font passer des messages en rapport avec la question sahraouie et le Front Polisario. De par mes contacts avec ceux qui ont publié ou à qui on a publié des livres, je me suis rendu compte qu’ils avaient été au préalable contactés par les renseignements marocains, de façon directe via des maghrébins établis à l’étranger, ou au moyen des journalistes et correspondants qui sont au service du Makhzen».
    «Je ne ferai pas la promotion de ces officiers en citant leurs noms, mais je précise qu’en plus de leurs témoignages qui appuient les accusations de l’internationale Socialiste, le Makhzen attend d’eux des informations et des positions affichées publiquement sur de prétendues relations liant le Front Polisario aux renseignements algériens, ainsi que des témoignages sur des questions où le Maroc est impliqué, comme le trafic de drogue en Algérie, les cellules terroristes dormantes et les prisons dans les camps de Tindouf». «Des sources de Paris m’ont par ailleurs affirmé que les renseignements marocains ont proposé à quelques officiers de travailler secrètement pour eux, de manière à ce que les renseignements français et algériens n’en apprennent rien. Leur but est de les inciter et de les aider à déserter, de découvrir les coulisses des investissements étrangers en Algérie ainsi que les relations entre l’Etat et certains investisseurs arabes».
    «Said Messalha, un investisseur palestinien qui a la nationalité israélienne, était directeur général de la société algero-turque du fer à Annaba. Il avait fui l’Algérie pour échapper aux impôts. Je lui ai parlé et il m’a affirmé que lorsqu’il avait été arrêté à Rabat, les renseignements marocains avaient fait pression sur lui pour le recruter, et le voyant hésitant, ils l’ont remis à l’Algérie en raison du mandat d’arrêt international dont il faisait l’objet pour une évasion fiscale qui a dépassé 170 milliards de centimes. Après sa libération, il a à nouveau rejoint Rabat et les renseignements marocains l’ont aidé à transférer très facilement l’argent qu’il avait pris avec lui d’Algérie et à rallier Israël. Quand je lui ai demandé pourquoi ce service, il m’a répondu qu’il avait payé un pot-de-vin, en plus de certaines informations qu’il a fournies au sujet de l’investissement en Algérie. Il leur a aussi promis de collaborer avec eux contre l’Algérie».
    Tags : Algérie, Maroc, Front Polisario, Sahara occidental, DGED, services secrets,
  • Sahara Occidental : la mauvaise intox de Rabat

    Le cyber-activiste @Chris_coleman24 est apparu sur la toile le 2 octobre 2014. Ses premières publications ont visé le sujet névralgique au Maroc : la question du Sahara occidental, dénommée «Question Nationale» dans les documents secrets de la diplomatie marocaine. Un sujet sensible au point que la question est gérée par la centrale de la Dged, le service d’espionnage extérieur marocain.
    Coleman et ceux qui se trouvent derrière lui ont voulu frapper là où ça fait mal au Maroc, affirmer la colonisation du Sahara occidental par le Maroc étant le but principal de la diplomatie chérifienne et ainsi devenir une puissance régionale incontournable grâce à ses nombreuses ressources naturelles qui attirent le convoitise de la France, allié principal du Maroc dans ce conflit qui dure depuis bientôt 40 ans. Un soutien qui n’est pas pour les beaux yeux de Mohammed VI ni de ses sujets, mais pour les matières premières dont regorge le sous-sol du Sahara occidental.
    Suite à l’incident du patron de la Dgst, El Hammouchi qui a failli être interrogé par la justice française, Rabat a voulu exprimer son mécontentement en suspendant la coopération sécuritaire avec la France. Une décision qui leur a été fatale, puisque le 2 octobre 2014, un mystérieux hacker a dévoilé des documents d’une extrême gravité. Ses publications ont été arrêtées le 28 janvier 2015 coïncidant avec l’annonce de la normalisation des relations entre la France et le Maroc.
    Tags : Sahara occidental, Maroc, hacker, chris coleman, documents confidentiels, wikileaks marocain, diplomatie marocaine,
  • Sahara Occidental : De l’abandon du PSOE à la présence d’Unidas Podemos au gouvernement espagnol

    Décembre sahraoui : de l’abandon du PSOE à la présence d’Unidas Podemos au gouvernement espagnol
    Le gouvernement de coalition PSOE-Unidas Podemos ouvre un scénario sans précédent en ce qui concerne la position de l’Espagne sur le problème du Sahara Occidental occupé par le Maroc.
    Le PSOE n’a pas la défense de la cause sahraouie à son programme, et celle-ci ne figure pas dans l’accord de coalition.
    Unidas Podemos défend le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et plaide pour la reconnaissance de la RASD.
    Le Parti socialiste ouvrier espagnol, avec à sa tête son secrétaire général, Pedro Sanchez, a ouvertement abandonné la cause sahraouie en décembre 2019 et a poursuivi sa démarche de ne pas s’opposer au régime marocain, qui occupe militairement le Sahara occidental et refuse de réaliser le référendum d’autodétermination qu’il avait convenu avec le Front POLISARIO en 1991.
    L’abandon de la cause sahraouie par le PSOE coïncide avec la formation d’un gouvernement de coalition avec Unidas Podemos, un parti qui soutient l’autodétermination du peuple sahraoui et prône la reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
    L’organisation dirigée par Pablo Iglesias, qui sera vice-président du nouvel exécutif, a spécifié dans son programme électoral que si elle se retrouvait gouvernement, elle mettrait en œuvre l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) sur les ressources naturelles du Sahara occidental, ouvrant ainsi un scénario sans précédent en ce qui concerne la position du gouvernement espagnol sur le Sahara occidental.
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Espagne, PSOE, Podemos, Unidas Podemos, Pedro Sanchez, gobierno español,
  • Compte rendu des travaux du 27ème Sommet ordinaire de la CEDEAO (Yamoussoukro, 27-28 février 2013)

    Note à l’attention de M. le Ministre.
    Objet : Compte rendu des travaux du 27ème Sommet ordinaire de la CEDEAO (Yamoussoukro, 27-28 février 2013).
    J’ai l’honneur de porter à la connaissance de M. le Ministre que la 42ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO s’est déroulée à Yamoussoukro les 27 et 28 février 2013, précédée par une réunion ministérielle, le 25 février 2013 à Abidjan.
    La cérémonie d’ouverture a été marquée par les discours du Président de la CEDEAO, M. Alassane Ouattara, du Président de la Commission de la CEDEAO, M. Kadré Ouedraogo, le Représentant du Secrétaire Général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et du Représentant de la Commission de l’Union africaine. Seuls le Royaume du Maroc et le Tchad ont intervenu en tant que pays invites, parmi l’Egypte, l’Algérie, l’UE, la France, l’Italie, la Guinée Equatoriale, la Grande Bretagne, les Etats Unis, le Burundi et la Mauritanie, et bien que ces deux derniers aient été représentés par leur Président respectif.
    Les travaux ont essentiellement porte sur deux points: la crise malienne et la situation en Guinée Bissau.
    S agissant du Mali, le débat s est articule selon deux axes, l’un politique, l’autre opérationnel de l’intervention armée. Sur le volet politique, les Chefs d’ Etat et de Gouvernement ont appelé à un dialogue inclusif ainsi qu’à la mise en œuvre rapide de la feuille de route récemment présentée par le Gouvernement de Transition, afin de tenir des élections, au plus tard, en juillet 2013. Concernant l’aspect opérationnel, tous les pays ont loue l’intervention française, recommande le maintien de ses troupes et salue la solidarité du Tchad a travers sa contribution en effectifs importants. Cependant et malgré l’accord tacite du Mali pour la transformation de cette intervention en force de maintien de la paix (lettre du 20 février 2013 adressée au Secrétaire General de l ONU), certaines parties comme le Niger, ont fortement insiste sur la nécessité préalable de pacifier les régions septentrionales du Mali.
    Le débat sur la Guinée Bissau s est caractérisé des échanges francs et directs sur cette question qui demeure en suspens et au centre des préoccupations de la CEDEAO, depuis l interruption du processus électoral dans ce pays.
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    Tags : Maroc, CEDEAO, Afrique, CEN-SAD, Union Africaine, UA,