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  • Procès de Marseille : Une affaire où le Makhzen risque de laisser des plumes

    Le tribunal correctionnel de Marseille a ouvert lundi 22 mai un procès contre un vaste réseau de narcotrafic opérant depuis le Maroc. Un procès appelé des « croisières de la cocaïne ».
    Les mis en cause, 35 au total, avaient formé ce réseau entre 2012 et 2014 pour transporter de la drogue lors de leurs croisières entre l’Italie, la France, le Maroc et le Brésil.
    Durant leurs escales au Royaume, ils achetaient du cannabis (450 dollars/kg) pour ensuite le vendre au Brésil (15.000 dollars/kg). Au retour, d’autres membres du réseau se procuraient de la cocaïne (9.000 dollars/kg) pour l’écouler en France (45.000 dollars/kg).
    Les « mules » se faisaient passer pour des touristes. Leur business aurait permis de générer 76.000 dollars par kilo de résine de cannabis, selon la justice française.
    Le voyage pouvait rapporter 10.000 euros par passeur.
    C’est l’affaire qui risque de secouer le palais du roi Mohammed VI. Le rôle de sa banque Attijariwafa dans cette affaire est confirmé. Un rôle déjà bien connu dans ses succursales de l’Afrique de l’Ouest où elle profite de la bienveillance des autorités africaines et où l’argent du cannabis coule avec facilité.
    Les nombreuses succursales de la banque du roi du Maroc permettent de blanchir l’argent de la drogue avec facilité.
    Pour rappel, selon des câbles confidentiels de la diplomatie américaine révélés par Wikileaks, des personnes de l’entourage se trouvaient à la tète du trafic de drogue provenant du Maroc.
    Source : Maroc Leaks
  • Lecture dans le projet de rapport du Rapporteur Spécial contre la torture sur sa mission au Maroc et au Sahara Occidental

    Objet : Lecture dans le projet de rapport du Rapporteur Spécial contre la torture sur sa mission au Maroc
                J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que M. Juan Mendez, Rapporteur Spécial contre la Torture, a adressé à la Mission Permanente du Royaume du Maroc à Genève, le projet de Rapport de sa mission qu’il a effectué, du 15 au 22 septembre 2012, dans notre pays et durant laquelle il a, notamment visité la ville de Laâyoune.
                Ce rapport, qui sera présenté, le 4 mars 2012, durant de la 22ème session du Conseil des Droits de l’homme, passe en revue le cadre juridique et la situation sur le terrain avant de formuler des conclusions et des recommandations aux autorités marocaines.
                Ce projet, qui a été adressé à la Délégation Interministérielle des Droits de l’homme pour recueillir les commentaires de tous les Départements concernés, appelle les observations et les commentaires, ci-après :
    1. Observations Générales
    A/ Aspects positifs
    • Le rapport est relativement neutre sur les aspects diplomatiques de la question nationale :
        • En titrant rapport « Mission au Maroc » avec un renvoi en bas de page qui explique qu’il a visité également « Laâyoune au Sahara occidental ».
        • En affirmant que sa visite « ne devrait pas être interprétée comme l’expression d’une quelconque opinion politique concernant le statut actuel ou futur du territoire non autonome du Sahara occidental ».
        • En se référant aux « populations sahraouies » et non pas au « peuple sahraoui » et en adoptant, en général, la terminologie et le langage juridique onusien.
        • En consacrant à la visite de Laâyoune une section dans le paragraphe relatif aux conditions de détention sans que cela apparaisse dans le sommaire.
        • En soumettant une recommandation sur le Sahara à la fin du Rapport sans la dissocier de l’ensemble des autres recommandations adressées à notre pays.
    • Le rapport met en exergue plusieurs aspects fondamentaux de l’engagement stratégique du Maroc en matière des droits de l’homme, notamment :
        • La visite consacre la volonté du Gouvernement « d’ouvrir le Maroc à un examen indépendant et objectif de sa situation des droits de l’homme » (résumé)
        •  Le Rapporteur spécial « perçoit l’émergence d’une culture des droits de l’homme et une volonté de la part de différentes autorités, notamment le Ministère des Affaires Etrangères et la Délégation Interministérielle des Droits de l’homme, de bâtir une culture institutionnelle qui permette d’interdire et de prévenir la torture et les mauvais traitements » (par. 11)
        • Le Rapporteur se félicite de l’adoption de la nouvelle Constitution qui est « un pas important vers le renforcement des droits de l’homme » (par. 68)
        • La création du Conseil National des Droits de l’homme (CNDH) est « une réalisation importante sur le plan institutionnel » (par. 70)
        • Le CNDH « a crée des mécanismes de surveillance de plus en plus efficaces pour de nombreuses violations des droits de l’homme, notamment la torture et les mauvais traitements. Ces mécanismes, qui sont effectifs dans toutes les régions, y compris au Sahara occidental, ont été mis en place après la création des sections régionales. Ils devraient être appuyés et améliorés et les autorités devraient respecté leurs conclusions et appliquer leurs recommandations » (par. 80)
    B/ Aspects problématiques
    • Sur le plan juridique, le rapporteur spécial note que :
        • La constitution marocaine ne définit pas la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ou l’atteinte à la dignité (par.8).
        • Le code pénal ne couvre pas « la complicité ou le consentement exprès ou tacite d’un fonctionnaire chargé d’appliquer la loi ou d’un membre des forces de sécurité ou de toute autre personne agissant à titre officiel » dans la définition du crime de la torture (par.10).
        • Le code pénal ne « prévoit pas l’imprescriptibilité du crime de torture » (par.10)
    • Sur le plan de l’évaluation de la situation sur le terrain, il est à relever, notamment :
        • Le Rapporteur spécial « note avec une profonde préoccupation que la détention au secret a été pratiquée dans le passé et continue de l’être et qu’il y aurait encore des lieux de détention et d’interrogations secrets dans le pays »( par.18)
        • Le Rapporteur Spécial a reçu «  des  témoignages crédibles sur la pratique de la torture et des mauvais traitements dans la prison de Laâyoune, notamment les viols, les passages à tabac et la mise à l’isolement pendant plusieurs semaines, en particulier de détenus accusés de participation  aux activités en faveur de l’indépendance » (par.66)
        • Pour le Rapporteur, « Dans les affaires touchant la sûreté de l’Etat (terrorisme, appartenance à des mouvements islamistes ou appui à l’indépendance du Sahara) il y a une pratique ancrée de la torture au moment de l’arrestation et pendant la détention de la part de policiers, notamment d’agents de al Direction de la surveillance du territoire (DST) » (par. 72).
        • «  En ce qui concerne Laâyoune le Sahara occidental, le Rapporteur Spécial est arrivé à la conclusion que des tortures et des mauvais traitements ont été infligées au moment de l’arrestation, dans les postes de police et à la prison de Laâyoune. Il est également arrivé à la conclusion qu’il y avait un recours excessif  à la force pendant les manifestations pour l’indépendance du Sahara occidental, ainsi que des enlèvements et des …

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  • Compte rendu des entretiens d’El Othmani au sommet de l’OTAN à Chicago

    L’Ambassadeur de Sa Majesté le Roi
    A
    Monsieur le Ministre des Affaires étrangères
    et de la Coopération
    Destinataire Principal
    Cc :
    : Cab.1
    Cab.2 / Sg.4 
    Transmission : Urgent 
    Diffusion
    Référence :
    : Confidentiel
    M/L n° YB 590 en date du 09 janvier 2012
    M/L n° YB 021 en date du 20 janvier 2012
    M/L n° YB/169 en date du 07 mai 2012
    M/L n° YB/170 en date du 12 mai 2012 
    Objet : Participation de Monsieur le Ministre au Sommet de l’OTAN, Chicago, les 20 et 21 mai 2012.
    J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération s’est entretenu, en marge du sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’OTAN, avec les Ministres des Affaires Etrangères de la France, du Qatar, de la République Tchèque ainsi qu’avec le vice Ministre portugais des Affaires Etrangères et le Secrétaire Général Délégué de l’OTAN.
    Ces entretiens ont porté en particulier sur les relations bilatérales, la situation sécuritaire dans la région du sahel ainsi que sur les derniers développements de la question nationale.
    1- Rencontre avec le vice Ministre des Affaires Etrangères portugais :
    Les deux parties se sont félicitées de l’excellence des liens de coopération entre les deux pays ;
    Les deux Ministres ont souligné l’importance de renforcer la coopération dans le domaine économique pour qu’elle soit à l’image des relations politiques entre les deux pays. A cet égard, ils ont précisé que les conclusions de la Commission Mixte ainsi que du groupe d’impulsion économique détermineraient la nature des actions qui seraient menées ;
    Monsieur le Ministre a rappelé que la situation sécuritaire dans la région du Sahel est une source de préoccupation pour le Maroc. A cet effet, il a précisé que le Maroc s’est engagé à aider les pays de cette région afin qu’ils retrouvent leur stabilité et pour qu’ils luttent efficacement contre tous ces défis ;
    Il a souligné que le Maroc est convaincu que les organisations sous régionales, dont notamment la CEDAO, ainsi que les pays de la région sont les seuls capables d’apporter des réponses concrètes aux problèmes de cette région ;
    Le Maroc a proposé que le Portugal joue un rôle actif dans ce domaine à travers une coopération tripartite ;
    Pour sa part le Ministre portugais a indiqué que son pays partage les préoccupations du Maroc et envisage de renforcer davantage sa présence dans cette région et ce, à travers des actions humanitaires et d’appui techniques aux profits des pays de cette région ;
    S’agissant de la question nationale Monsieur le Ministre, et après avoir remercié le Portugal pour son soutien, a rappelé que le Maroc a proposé son initiative d’autonomie suite à une demande de la communauté internationale. Il a ajouté que, à cause de l’attitude des autres parties, peu de progrès ont été réalisés en précisant que la démarche de M. Ross s’est rapidement essoufflée et qu’elle n’est pas parvenue à dépasser la phase exploratoire faute de visibilité dans le processus. De même, M. le Ministre a souligné que M. Ross avait proposé au début de son mandat la tenue d’une ou deux réunions informelles pour préparer la négociation formelle et qu’il en a tenu neuf, sans aucune perspective de round formel. Il a indiqué, également, que le Maroc a été choqué par le contenu du dernier rapport du Secrétaire Général ainsi que par les déclarations publiques de Monsieur Ross qui vont à l’encontre des intérêts du Royaume, en ajoutant que toute la classe politique marocaine est irritée par les propos les et les agissements de M. Ross ;
    En réponse, le Ministre portugais a indiqué que la position de son pays concernant la question du Sahara est constante et que le Portugal apprécie à sa juste valeur l’initiative marocaine d’autonomie et la soutient. Il a ajouté que son pays est préoccupé par les dérives de Monsieur Ross.
    2- Rencontre avec M. Laurent Fabius
    Le Ministre français s’est félicité de l’excellence des relations et de la convergence des points de vue entre les deux pays ;
    Il a souligné que la situation dans le Sahel est une source d’inquiétude pour son pays en indiquant que l’ « Algérie ne fait rien pour arranger les choses ». De même, il a remercié le Maroc pour son rôle et pour le soutien qu’il apporte aux pays de cette même région ;
    Par ailleurs, Monsieur le Ministre a donné un bref rappel des derniers développements concernant la question nationale et notamment les derniers contacts qu’il a eus avec le SG de l’ONU ainsi qu’un résumé des agissements et des déclarations de Monsieur Ross. Il a ajouté que le Maroc est très satisfait du soutien qu’apporte la France à son initiative d’autonomie.
    En réponse Monsieur Fabius a indiqué que la position de la France restera inchangée et qu’elle soutiendra toujours le Maroc dans ce dossier. Il a ajouté que le SG de l’ONU lui a parlé de la décision du Maroc de refuser de coopérer avec Monsieur Ross en soulignant que le SG de l’ONU « a pris ça contre lui ».
    Par ailleurs M. Fabius a rappelé que le Maroc est un exemple pour les autres pays de la région et qu’il a connu son printemps arabe depuis des années, en soulignant que « au Maroc les choses vont dans le bon sens »
    Pour sa part Monsieur le Ministre a mis en exergue la fragilité de la situation dans le région du Sahel et a plaidé pour une coopération renforcée incluant tous les pays de la région mais également d’autres pays tels que la France et ce, à travers une coopération triangulaire. Toutefois, Monsieur le Ministre a souligné que les organisations sous régionales africaines devraient être les premiers acteurs dans cette région.
    3- Rencontre avec le Ministre tchèque des affaires étrangères 
    Les deux parties se sont félicitées de l’état des relations politiques entre les deux pays en soulignant la nécessité de renforcer la coopération économique pour qu’elle aille de paire avec le dialogue politique ;
    A cet égard, les deux parties ont proposé de créer un Conseil d’Affaire maroco-tchèque et d’explorer toutes les possibilités de coopération dans le domaine touristique et industriel y compris la conclusion des arrangements légaux appropriés ;
    Le Ministre tchèque a rappelé la disposition de son pays à examiner toute proposition qui serait de nature à renforcer la coopération entre les deux pays ;
    Monsieur le Ministre a précisé que le Maroc pourra, le cas échéant, porter la voie de la république tchèque au Conseil de Sécurité et défendra ces idées et ses propositions ;
    En outre, les deux parties ont souligné que les problèmes de la région de la Méditerranée et du Sahel ne pourraient être réglés que par le dialogue et la concertation politique;
    Par ailleurs, Monsieur le Ministre a invité son homologue tchèque à se rendre au Maroc et a accepté l’invitation à se rendre à Prague.
    4- rencontre avec le Ministre d’Etat aux Affaires Etrangères qatari :
    Monsieur le Ministre a remercié le Qatar pour son soutien au sein du CCG, de l’ONU ainsi que d’autres organisations régionales ;
    Monsieur le Ministre a donné un bref aperçu de la situation sécuritaire et humanitaire dans la région du Sahel et a rappelé que le Maroc n’aménage aucun effort pour aider les pays de cette région à faire face aux différents défis socio-économique. A cet égard, Monsieur le Ministre a proposé à son homologue d’examiner la possibilité de développer une coopération tripartite (Maroc Qatar, pays du Sahel) en indiquant que cette coopération pourrait faire l’objet d’un accord cadre définissant les mécanismes, les outils et les modalités de son mise en œuvre. En outre, Monsieur le Ministre a proposé de conclure un accord de coopération entre l’AMCI et l’Agence de Coopération Internationale Qatarie pour faire bénéficier les étudiants africains ayant fait le choix de poursuivre leurs études au Maroc de bourses qataries.
    Le Ministre Qatari a souligné la disposition de son pays à coopérer avec le Maroc dans ce domaine en précisant que la délégation qatarie, qui s’est rendue au Maroc récemment, examine toutes les possibilités de coopérations offertes et soumettra, à l’approbation du Maroc, dans un avenir très proche, une feuille de route définissant les principaux projets qui pourraient être menés par les deux parties ;
    Par ailleurs, le Ministre du Qatar a rappelé que son pays s’est engagé, dans le cadre du CCG, à octroyer une aide financière importante au Maroc. Il a ajouté que les services concernés de son Ministère sont sur le point de finaliser les modalités pratiques relatives à l’octroi de cette aide financière :
    Abordant la question syrienne, les deux parties ont rappelé leur condamnation de la violence et leur volonté commune d’aider le peuple syrien. De même, ils ont souligné que le plan Annan ne saurait aboutir sans l’appui de la communauté internationale. A cet égard, le Ministre qatari a indiqué que le régime de Bachar se prépare pour attaquer le nord du Liban sous prétexte de combattre les terroristes. Par ailleurs, le Ministre qatari à invité le Maroc a participé à une réunion qui aura lieu, au niveau des hauts fonctionnaires, à Doha et qui sera consacrée à l’examen de la situation en Syrie.
    5- rencontre avec le Secrétaire Général Délégué de l’OTAN
    Les deux parties se sont félicitées de l’excellence de la coopération entre le Maroc et l’OTAN tant sur le plan politique que pratique ;
    Le responsable de l’OTAN a souligné le rôle « moteur » du Maroc au sein du DM ainsi que ses différentes contributions aux opérations menées par l’OTAN. Il a souligné également que, malgré ses contraintes, le Maroc a apporté un soutien politique important à l’opération de l’OTAN en Libye. En outre, il a indiqué que le Maroc est désormais « un partenaires stratégique majeur de l’Alliance » et que sa participation à la réunion OTAN+13 témoigne de l’importance qu’accorde l’OTAN à ses relations avec le Royaume.
    Pour sa part, Monsieur le Ministre a rappelé toute l’importance que le Royaume du Maroc attache à ses relations avec l’OTAN, aussi bien sur le plan bilatéral que dans le cadre du Dialogue Méditerranéen en ajoutant que la coopération se développe selon une vision stratégique ;
    A cet égard, Monsieur le Ministre a souligné que le Maroc a proposé un projet de déclaration politique pour le renforcement du DM et se réjouit de constater que le projet marocain a reçu un large soutien de la part des pays alliés et des pays partenaires. A cet effet, il a remercié de le DSG pour le soutien apporté par l’OTAN à l’initiative marocaine dans le cadre de la déclaration du Sommet de Chicago
    Par ailleurs, les deux parties ont évoqué brièvement la situation en Egypte, en Libye et au Sahel.
    Source : Maroc Leaks
    Tags: maroc, OTAN
  • Comment le Makhzen arnaque les fils du Rif

    Après 50 ans de travail, au lieu de se reposer et profiter de sa retraite, il faut qu’il mène ce dernier combat de sa vie pour essayer d’obtenir justice.

    Lui c’est OULAD LHADJ Omar, marocain né à Tifarouine, un douar rattaché la commune de Bni Bouayache, préfecture d’Al Hoceima (Maroc).
    Il a émigré en France en 1970. Cela fait donc 47 ans. Il a creusé sa propre tombe près du Consulat du Maroc à Orléans.
    » C’est un moyen extrême qu’il a trouvé pour finalement essayer de faire entendre sa voix », explique son fils Bilal. « Bien sûr, ajoute-t-il, avant d’en arriver là, nous avons tenté plusieurs démarches. Nous avons envoyé des courriers au ministère de la Justice, au ministère des MRE, au Chef du Gouvernement de l’époque. Donc la décision de la Cour Suprême a eu lieu le 31 mars 2016. C’est à ce moment-là que mon père a décidé de faire cette grêve de la faim. A ce moment-là, il y a eu un discours de Sa Majesté le roi qui finalement sauvait ce probème-là. On s’est dit on va retarder un petit peu notre démarche à cause de l’espoir suscité par ce discours et essayer d’alerter les insitutions une nouvelle fois pour faire entendre notre voix. Malheureusement, sans aucun retour ».
    Monsieur Oulhadj a acheté un lopin de terre avec sa maison près de l’aéroport de Boukhalef (Tanger). En 2003, les responsables de l’aéroport sont venus le voir pour lui informer que l’aéroport allait avoir besoin de cette propriété. Il leur a exprimé son accord. Seulement, ils ont acquéri la propriété avec un prix dérisoire. Alors que le prix du marché oscille entre 2000 et 3000 DH le mètre carré, l’aéroport l’a acheté à 140 DH.
    Fatigué, lassé, démoralisé, M. Oulhadj a opté pour les gros moyens.
    Source : Maroc Leaks
  • L’ONU refroidit l’excitation marocaine

    Quelques jours seulement après le scandale provoqué par le Maroc et la dimension fortement exagérée, que ses responsables ont voulu donner à une scène où ils se sont placés comme des victimes, l’ONU s’est prononcée par la voix de son porte-parole qui vient de qualifier ce qui s’est passé aux Caraïbes comme une « perturbation qui n’a pas nécessité l’intervention de la sécurité ». C’est clair, net et précis. 
    La tentative de diversion marocaine qui avait pour but de faire échouer une réunion de la Commission de décolonisation de l’ONU consacrée au Sahara Occidental n’a pas atteint le résultat escompté par ses instigateurs. Stéphane Dujarric a évoqué une « simple altercation », démentant implicitement la version avancée par le Maroc qui s’est empressé d’accuser l’Algérie de comportement indigne aux traditions diplomatiques. 
    « Nous sommes conscients qu’il y a eu une perturbation à cette réunion du comité des 24. Nous espérons que les personnes concernées puissent résoudre les problèmes survenus et nous souhaitons certainement que les prochaines réunions du Comité des 24 se déroulent pacifiquement », a notamment déclaré le porte-parole de l’ONU, lors d’un point de presse consacré à l’incident qui a eu lieu à Saint-Vincent et les Grenadines. « L’incident a été résolu, et nous souhaitons que toutes les réunions futures seront menées avec le décorum approprié », a-t-il tenu à souligner. 
    Ainsi, et à l’inverse des allégations marocaines, l’ONU ne fait aucune référence à un accrochage, à des blessures ou une intervention des services de sécurité comme cela a été rapporté par des médias à la solde du Makhzen. N’eussent été les principes de neutralité selon lesquels elle agit lorsque son intervention est sollicitée en cas de litige, l’ONU aurait eu à prononcer un autre genre de discours et accusé nommément le Maroc de vouloir entraver le bon déroulement d’une réunion où il a enregistré une cuisante défaite diplomatique. L’Algérie avait qualifié les accusations marocaines de « piètre mise en scène », et l’organisation onusienne, en insistant sur le fait qu’il s’agissait d’une « simple altercation », a certainement voulu éviter d’enfoncer davantage les représentants du Makhzen habitués à ce genre de comportements scandaleux. 
    Dans toute l’histoire de l’occupation à travers le monde, le colonisateur a toujours agi de la sorte, en multipliant les entraves et les obstacles en tous genres afin de faire reculer la vérité qu’il refuse d’admettre. La France coloniale a usé de ce stratagème pendant les dernières années de la guerre d’Algérie. Les Portugais l’ont pratiqué en Angola. Et les exemples sont nombreux. Le Maroc ne fait donc que perpétuer un état d’esprit de dominateur qui refuse de reconnaitre que la roue de l’histoire tourne. 
    En 2016, le président de la séance du Comité des 24 a dû recourir à la brigade spéciale de sécurité pour maitriser un représentant marocain en pleine hystérie au moment ou un délégué du Front Polisario prenait la parole.
    Mohamed M
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  • Incident à Saint-Vincent-et-les Grenadines: L’ONU dément la version marocaine

    par Moncef Wafi
    «Une perturbation» du débat qui n’a pas «impliqué l’intervention de la sécurité», c’est par ces termes que l’ONU a clos, pour sa part, l’incident survenu lors du séminaire du Comité des Nations unies sur la décolonisation, qui s’est tenu à Saint-Vincent-et-les Grenadines, du 16 au 18 mai 2017. Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, répondant à une question sur les accusations marocaines, relayées par l’AFP, a indiqué que l’Organisation est consciente «qu’il y a eu une perturbation à cette réunion du Comité des 24» et a rappelé l’espoir de voir «les personnes concernées» résoudre «les problèmes survenus». Il évoquera, à ce propos, «une courte altercation» ne nécessitant pas l’intervention des agents de sécurité, mettant à mal, ainsi, la version marocaine qui prétendait une agression physique de Mohamed Ali El Khamlichi, le numéro deux de l’ambassade du Maroc à Sainte-Lucie, perpétrée par le directeur général du MAE algérien. 
    La version marocaine avance qu’«au cours de la réunion, Soufiane Mimouni a agressé physiquement l’adjoint de notre ambassadeur à Sainte-Lucie (…). Notre diplomate a dû partir à l’hôpital, la réunion a été interrompue, une plainte a été déposée». Le porte-parole de Guterres a précisé que «ce n’était pas une longue altercation ou quelque chose de ce genre. C’était une perturbation parmi des gens, ce qui semble avoir été résolu depuis». Dujarric a aussi souhaité que toutes les réunions futures soient menées avec le protocole approprié. Rappelons qu’au lendemain de la convocation du Chargé d’affaires de l’ambassade d’Algérie à Rabat, l’ambassadeur du royaume du Maroc, Lahcène Adlekhalek, a été convoqué au ministère des Affaires étrangères où il a été reçu par le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, qui lui a fait part des «vives protestations» de l’Algérie suite au «harcèlement» de la part de membres de la délégation marocaine, dont a été victime une jeune diplomate, membre de la délégation algérienne présente à Saint-Vincent-et-les Grenadines. 
    Le communiqué du MAE rappelait que «ces provocations contre la diplomate algérienne ont amené les autorités de Saint-Vincent-et-les Grenadines à lui assurer une protection personnelle rapprochée». Dans sa réponse aux accusations marocaines qualifiées de «pièce de théâtre de bas étage», «mise en scène abracadabrante» et version «archi-fausse», Abdelaziz Benali Cherif, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, avait également abordé cette question en précisant que ce sont des diplomates marocains qui ont agressé verbalement une diplomate algérienne prenant part avec trois de ses collègues à la réunion du Comité onusien sur la décolonisation. 
    Il expliquera qu’en face de la douzaine de diplomates marocains, «nous n’avions que 4 des nôtres, dont une femme qui a été continuellement agressée durant son séjour». Lors de son entrevue avec le diplomate marocain, Messahel lui a signifié le caractère «inacceptable d’un tel comportement contraire aux règles élémentaires de bienséance et attentant à la courtoisie et aux us et coutumes diplomatiques». Le ministre algérien a balayé les allégations marocaines sur la prétendue agression, insistant sur les éléments d’information relatifs à ce «fâcheux incident» en possession de la partie algérienne et vérifiables autant auprès des organisateurs que des participants au séminaire. Ces informations confirment les «agissements des membres de la délégation marocaine, en ajoutant que les détails de ces faits ont été portés à la connaissance du secrétaire général de l’ONU».
  • La guerre des sables n’aura pas lieu

    Salim Metref Publié dans Le Quotidien d’Oran le 24 – 05 – 2017
    En 1963, alors que l’Algérie pansait encore ses blessures, sortait d’un éprouvant combat libérateur et faisait ses premiers pas titubants d’une jeune république indépendante en renaissance, le régime marocain osait une incursion militaire en Algérie et infligeait à notre peuple une nouvelle épreuve, vite contenue par des soldats algériens, après celle éprouvante imposée par la longue nuit coloniale. 
    Ce tragique événement que nous rappelons ici avec douleur, malgré les meilleurs sentiments qui nous animent à l’égard du peuple frère marocain, nous le faisons pour dire que l’animosité du régime marocain, supposée se déployer à l’égard du régime algérien, est en réalité perçue et à juste titre par notre peuple comme une aversion maladive ancienne pour l’Algérie et ne saurait en aucun cas se justifier par un quelconque contexte géopolitique régional particulier qui impacterait les relations algéro-marocaines.
    Probablement inspiré par les conseils de stratèges politiques et militaires français et israéliens, le régime marocain ne cesse de solliciter les pires stratagèmes, et les ruses les plus farfelues, parfois les plus indignes aussi comme cet emblème algérien arraché au dessus d’une représentation officielle de notre pays au Maroc, pour mettre en œuvre de sombres scénarios portant atteinte à la réputation de l’Algérie et de ses symboles sur le plan international. Même notre patrimoine immatériel et culturel n’est pas épargné et subit lui aussi les assauts du régime marocain qui se les approprie illégitimement et honteusement voulant sans doute démontrer ainsi à la communauté internationale que nous sommes un peuple sans passé et sans mémoire.
    La coupe est à présent pleine et l’exaspération commence à se faire sentir même chez les franges les plus sereines de notre peuple, notamment celles acquises à l’idée que ce qui unit est plus grand que ce qui divise.
    Ces provocations récurrentes à l’égard de l’Algérie qui frisent parfois l’hystérie ne pourront hélas pas évacuer un contexte interne à ce royaume sans doute difficile et porteur de menaces d’instabilité potentielle. Mais qu’on se le dise, l’Algérie de 2017 n’est pas celle de 1963 et depuis, beaucoup de choses ont changé.
    Et sans doute comme beaucoup de compatriotes, je rêvais de revisiter cet été ce Maroc qui nous est si proche et en même temps si lointain, revoir Fès et Tanger et oser pourquoi pas une incursion amicale à Marrakech. Je ne le ferai pas. Je n’irai pas non plus découvrir la Tunisie que je ne suis jamais allé visiter, car là-bas aussi des propos inamicaux à l’égard de notre pays et de notre peuple sont parfois dits par des personnes mal intentionnées, de surcroît en situation de responsabilité et qui ont la mémoire courte. Je n’irai nulle part. Je resterai en Algérie. Et cela, c’est mon choix ! 
  • Journée d’échange et de formation sur le Sahara occidental

    9h – 17h30
    Vous n’avez jamais entendu parler du Sahara occidental ? Vous connaissez la situation mais souhaitez en savoir plus ? Vous souhaitez rencontrer des experts sur le sujet ?
    L’ACAT organise pour vous une journée d’échange et de formation pour comprendre les enjeux sahraouis !
    Le Sahara occidental est considéré par les Nations unies comme un territoire non autonome, occupé par le Maroc. Une occupation illégale qui dure depuis plus de 40 ans. Loin de jouir de son droit à l’autodétermination, le peuple sahraoui subit quotidiennement des violations graves de ses libertés fondamentales et du droit international humanitaire.
    Au programme de la journée :
    9h Accueil et introduction
    9h30 Découvrez le Sahara Occidental en jouant !
    10h45 Projection-débat autour du film « Dis leur que j’existe »
    14h30 Conférence sur les violations graves du droit international sur le territoire sahraoui et informations sur le procès de Gdeim Izik
    17h30 Fin de la journée
    https://paris.demosphere.eu/rv/55457
  • La Macronie entre Israël et en même temps le makhzen marocain

    Source : Coups de dent, 16/05/2017

    La victoire éclatante de Macron et la perspective alléchante d’être élu-es (ou réélu-es) comme député-es a suscité un véritable raz-de-marée de candidat-es à la mangeoire. 
    La République en Marche apparaît ainsi comme une magnifique coalition arc-en-ciel de tou-tes les opportunistes de la galaxie politicienne gauloise. La Macronie, c’est comme la Samaritaine à l’ère de WhatsApp : on y trouve de tout. Y a du centriste, du socialiste, du communiste, de l’écologiste, du gaullisto-nationaliste, du républicain et même de l’indigène de la République. Bref, la startup macronienne opère une recomposition, pour en finir avec ces horribles archaïsmes que sont la gauche et la droite. Tous ensemble, tous ensemble à la mangeoire !
    Bien sûr, il y a quelques couacs dans cette success story.
    Premier couac : deux des candidats investis par la startup ont été suspendus à la demande du CRIF et de la LICRA . Ils ont tenu des propos antisionistes et/ou antisémites. Le premier, Christian Gerin, producteur de télévision, avait émis quelques gazouillis (tweets) en faveur du mouvement BDS . Et Macron avait été clair, dès son voyage au Liban en février dernier : Honni soit qui appelle au boycott d’Israël. Le malheureux Gerin a eu beau protester qu’il n’était ni antisémite ni même antisioniste. Rien à faire. Allez, dehors. La seconde, Haouaria Hadj Chikh, ex-communiste marseillaise, ci-devant indigène de la République, ci-devant guériniste (Guérini, ex-patron marseillais des socialistes, inculpé pour association de malfaiteurs en 2011), candidate malheureuse du Front de Gauche à de précédentes élections, a eu le malheur de participer à des manifestations de protestation contre la guerre israélienne contre Gaza en 2008-2009. Donc, elle soutient le Hamas, donc elle est antisémite. Donc, elle dégage. Le CRIF a demandé la suspension d’une troisième investiture, celle de William Tchamaha en Seine-Maritime, mais apparemment sans succès
    Le deuxième couac est encore plus pittoresque et vient du Maroc. Le Comité En Marche local a été indigné par l’investiture de Leila Aïchi comme candidate pour la 9èmecirconscription des Français de l’étranger et a annoncé qu’il ne ferait pas campagne pour elle. Les comités sénégalais, tunisien et ivoirien ont emboîte le pas à leurs collègues marocains. Mais pour l’instant, l’investiture n’a pas été suspendue par les têtes pensantes parisiennes de la startup. C’est que la belle Leila est une grosse pointure : à 47 ans, cette avocate spécialisée dans les questions d’environnement, a eu le temps de passer successivement par Europe écologie Les Verts, un soutien à la droitière Valérie Pécresse et le MODEM de François Bayrou. Elle fait partie des 10 sénateurs centristes qui ont apporté leur soutien à Macron. Que lui reprochent donc les startupeurs macroniens ? Ben voyons, elle soutient les Sahraouis ! Impossible donc de soutenir une candidate d’origine algérienne qui nie la marocanité du Sahara occidental ! Le Maroc fournissant le tiers des 150 000 électeurs inscrits dans la circonscription, elle risque donc de ne pas être élue. Mais les jeunes loups – formés en France – qui ont créé le comité marocain d’En Marche, s’en fichent comme de Vercingétorix. Leur projet est marocco-marocain et ils ont vu dans la macronitude une chance de créer leur propre startup électoraliste en vue des prochaines échéances électorales au Maroc. Et on a beau vouloir « refonder, rénover, désarchaïser » la politique marocaine, on ne va quand même pas se mettre le makhzen à dos en frayant avec des partisans du « séparatisme » sahraoui !
    Algérie, France, maroc, Sahara Occidental
  • Une taupe marocaine à l’UA

    Des documents confidentiels révèlent comment le Maroc a tenté d’infiltrer et de manipuler l’Union africaine
    Finalement, le retour (à moitié) du Maroc dans les rangs de l’UA (Union africaine), à l’époque OUA (Organisation de l’Union africaine), dont il avait claqué la porte depuis 32 longues années, ne s’est pas opéré sans arrière-pensées, ni manoeuvres de coulisses d’une gravité extrême. Ces documents, dont des échanges de mails entre des cadres du ministère des Affaires étrangères, révèlent enfin le pot aux roses.
    Le Maroc vient d’adhérer l’Union Africaine. Une décision qui fait qu’il reconnait de facto la RASD (République Arabe Sahraouie Démocratique), étant donné qu’elle en est membre et que Rabat avait pris la décision d’en claquer la porte pour protester contre cette reconnaissance. Etait-il normal, dès lors, que le Maroc se tirât une balle dans le pied en rejoignant l’UA ? Des documents confidentiels de 2013 et 2014 révèlent enfin que le Maroc préparait ce retour en coulisses depuis des années, qu’il compte plusieurs complices parmi les pays membres et qu’il n’hésite jamais à m ettre la main à la poche pour s’assurer du soutien des pays indécis.
    C’est ainsi qu’un document de juin 2014 indique que les ambassadeurs du Sénégal et de Côte d’Ivoire étaient à cette époque les informateurs attitrés du Maroc. Le cadre qui a rédigé le rapport y indique que » ces entretiens (avec lesdits ambassadeurs) ont permis de savoir que le projet de l’ordre du jour adopté par le comité des représentants permanents ne comporte pas de point concernant la question du Sahara. » Il n’en ajoute pas moins, trahissant ainsi la fragilité de la position marocaine vis-à-vis de l’Afrique concernant sa politique coloniale, que, » malgré cela, il n’y a aucune certitude qu’un rapport distinct concernant le Sahara prévu par la décision de janvier 2013 ne soit présenté par le conseil de paix et de sécurité (CPS) qui est une instance à composition restreinte et dont le commissaire est M. Chergui, un Algérien qui a succédé à Lamamra. C’est un risque toujours d’actualité «.
    Et pour expliciter comme il se doit le peu de cas, voire le mépris, que voue le Maroc à ses pairs du continent, le même document, ironique, ajoute que » le CPS pourrait être utilisé pour éviter un débat au sein du COREP, puisqu’il fait rapport directement à la conférence des chefs d’Etats. En effet, la matrice de la décision de janvier mentionne le CPS comme étant l’organe responsable de sa mise en oeuvre alors que la décision mandate la présidente de la commission. Le recours à cette manoeuvre de contournement pour escamoter le débat serait non conforme du point de vue procédural, puisque la décision stipule que le rapport sur le Sahara doit être présenté au conseil exécutif (donc, au Corep) par la présidente de la commission. Cependant, l’UA n’étant pas spécialement connue pour son orthodoxie en matière de respect de procédures (Sic !), il n’est pas exclu que le CPS soit utilisé pour atteindre les objectifs qui ne peuvent l’être autrement… « .
    Dans un autre document, daté de juin 2014, on découvre de la manière la plus claire et explicite qui soit comment le Maroc utilise le chantage économique pour acheter la voix du Tchad. Le document cite un ministre tchadien qui se serait exprimé en ces termes : » Il est vrai que le Maroc qui commence à montrer un intérêt économique réel pour le Tchad « … Le même ministre, chef de la diplomatie tchadienne à l’époque (rien que ça !), va encore plus loin (pour qui connait la géographie et l’histoire de la région, il est facile de saisir la nature et la gravité du propos) en ajoutant que » nous étions par le passé pris en otage par l’Algérie et par la Libye qui nous guettaient. Aujourd’hui, nous avons une plus grande marge pour agir sur ce genre de question « .
    Durant la même période, un autre document énumère les pays qui soutiendraient la politique marocaine ou ceux qui sont contre, au demeurant, largement majoritaires. C’est donc en vue d’effectuer un travail de lobbying, quitte à faire voler en éclat l’UA, que le Maroc tente aujourd’hui en réintégrant les rangs. Preuve en est un mail daté de juin 2014, adressé au chef de la diplomatie marocaine, lui-même, Salah Mezouar, où on découvre même son adresse mail, il est fait état de » travail de lobbying « . Celui-ci, relatif au sommet Afrique-Europe, a consisté à empêché que les pays du continent noir n’imposent à ce sommet les membres de l’UA, et donc de la RASD, au détriment du Maroc. Au lieu de quoi, Rabat, avec ses manipulations, a imposé les Etats africains, donc, le Maroc au lieu de la RASD, non encore reconnu en tant qu’Etat par l’ONU.
    A la lumière de ces graves révélations, on se rend compte que l’UA vient d’admettre en son sein une dangereuse taupe, une vipère qui n’hésite jamais à mordre pour faire très mal, voire tuer ! Méfiance !
    Sahara Occidental, Maroc, Union Africaine, UA, Sénégal, Côte d’Ivoire
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