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  • Le Gouvernement sahraoui appelle l’ONU à sauver la vie de grévistes de la faim sahraouis

    Chahid El Hafed (camps de réfugiés sahraouis), 27/04/2010 (SPS) Le Conseil des ministres de la RASD a appelé mardi les Nations unies à « intervenir d’urgence » pour sauver la vie des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim dans les prisons marocaines, réitérant sa demande d’élargir les prérogatives de la MINURSO à la surveillance et la déclaration sur les droits de l’homme au Sahara occidental.
    Le Conseil a appelé la communauté internationale à exercer des pressions sur le Maroc pour mettre fin à ses violations continues des droits de l’Homme contre les civils sahraouis, le pillage des ressources naturelles et le respect des droits de l’homme au Sahara occidental, selon une déclaration sanctionnant une réunion du conseil des ministres tenue mardi au siège de la Présidence de la République, parvenue à SPS.

    Le Conseil a passé en revue les derniers développements de la question du Sahara occidental et le bilan de la rencontre qui a réuni vendredi dernier une délégation sahraouie conduite par le président de la République, Mohamed Abdelaziz et une délégation onusienne dirigée par le Secrétaire général des ntaions unies, M. Ban Ki-moon à New York.

    Le Conseil a réitéré la position de la partie sahraouie basée sur son attachement au cadre juridique fixé par la légitimité internationale et les accords signés par les parties sous les auspices de l’ONU et ratifié par le Conseil de sécurité de l’ONU depuis 1991 pour la décolonisation du Sahara occidental, à travers un référendum libre, juste et équitable devant permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance.

    Le Conseil a salué le mouvement national et international de solidarité avec l’intifada de l’indépendance et avec les prisonniers politiques sahraouis, notamment les grévistes de la faim.

    Le Conseil a examiné les préparatifs en cours pour l’organisation du Festival international du cinéma au Sahara occidental qui se tiendra à la wilaya de Dakhla, à la fin du mois d’avril et début du mois de mai. (SPS)
  • Visite à une association de famille de détenus sahraouis

    Six prisonniers en grève de la faim

    Une rencontre a été organisée, lundi dernier, entre la presse et le président de l’Association des familles des prisonniers sahraouis, M. Omar Abdeslam, dans les camps de réfugiés, et ce dans le cadre de la 7e édition du Festival international du cinéma sahraoui dont le coup d’envoi sera donné demain à Dakhla.
    Les locaux de l’Association des familles des prisonniers sahraouis regorgent de témoignages immortels sur la souffrance de ce peuple, meurtri par l’oppression marocaine. Des centaines de photographies, de documents et de graffitis décorent les murs de cette modeste bâtisse pour que nul n’oublie ce que subissent les militants et citoyens du Sahara occidental.
    Nous pouvons ainsi contempler, non sans émotion, des images cinglantes de prisonniers torturés, blessés dans leur corps et dans leur dignité par une barbarie inqualifiable. Ces photos témoignent d’une tragédie humaine qui est loin de connaître le bout du tunnel. Les portraits d’Aminatou Haïdar et de tant d’autres suppliciés d’une cause juste, trônent sur ces murs avec, sur leurs visages l’éclatante, expression d’une volonté inébranlable de poursuivre un combat sans merci pour la liberté.
    Les images ne sont pas les seules à nous renseigner sur la noblesse et la justice de la cause sahraouie.
    M. Omar Abdeslam, président de l’Association des familles des prisonniers détenus depuis des mois, voire des années, dans les geôles marocaines, nous offre également un aperçu sur le calvaire vécu par un peuple qui n’aspire qu’à reconquérir ses terres. Notre interlocuteur saisit l’occasion pour remercier vivement la presse algérienne qui n’a eu de cesse de soutenir la cause sahraouie et de dénoncer les abus commis par le Maroc. C’est aussi grâce aux ONG internationales, précise-t-il, qu’on «arrive à faire connaître au monde entier ce qui se passe dans les territoires occupés et dans les prisons marocaines».
    M. Omar est revenu notamment sur les conditions inhumaines dans lesquelles sont détenus des centaines de prisonniers ainsi que sur les méthodes sauvages dont usent les autorités marocaines pour étouffer les revendications sahraouies : kidnappings, séquestrations abusives, tortures et procès expéditifs sont les maîtres mots de la politique de répression menée par le Maroc. L’association, présidée par notre hôte, lutte donc pour faire toute la lumière sur les disparitions, qui atteignent aujourd’hui le nombre de 150, sur les conditions d’incarcération, et ce afin de parvenir à libérer tous les militants des droits de l’homme croulant dans les prisons marocaines.
    A ce propos, M. Abdeslam Omar clame son désappointement face au silence de l’ONU, de l’Union européenne, de la France et de l’Espagne.
    Cette dernière est, selon lui, «historiquement responsable de la situation actuelle que vit le Sahara occidental». Et d’ajouter : «Le secrétaire général des Nations unies,
    M. Ban Ki-moon, n’a fait jusqu’à maintenant que promettre de faire respecter aux Marocains les résolutions onusiennes. Nous exigeons de lui beaucoup plus de fermeté pour ce qui est de sauver la vie de nos prisonniers».
    Car il s’agit là de vies en danger, vu les conditions alarmantes dans lesquelles sont détenues ces victimes, notamment les six prisonniers sahraouis en grève de la faim depuis 41 jours.
    «Nous ne cessons de réclamer la libération de ces prisonniers, qui risquent de trépasser d’un moment à l’autre car leurs geôliers ne remuent pas le petit doigt pour les assister médicalement».
    M. Omar Abdeslam a conclu son intervention en exprimant son bon espoir que les gouvernements européens, notamment espagnol et français, se décident enfin à mettre la pression sur les autorités marocaines pour que justice soit faite.
    De notre envoyée spéciale au Sahara occidental, Sarah Haïdar
    Le Jeune Indépendant

  • N’autre vision : Madrid se distingue de Paris

    M. Z. (mohamed_zaaf@yahoo.fr)
    La question du Sahara occidental devrait être examinée demain jeudi au Conseil de sécurité qui devrait approuver la proposition de M. Ban Ki-moon de proroger d’une année le mandat de la MINURSO au Sahara occidental. Une prorogation qui arrange les seules affaires de Rabat, mais à laquelle personne ne devrait s’opposer. Sauf que la tendance qui se fait lourde aujourd’hui dans le souk des nations veut que la MINURSO puisse, à l’instar des autres forces onusiennes de par le monde, mériter son salaire. Des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent en effet pour réclamer un élargissement des prérogatives de la Mission de façon à lui permettre d’assurer la protection des populations civiles dans les territoires occupés et de mettre ainsi fin à la cruauté répressive de l’occupant marocain. Petit à petit, tout le monde finit par se rallier à l’idée. Sauf Paris, la capitale ambiguë qui défend jusqu’à l’ingérence les droits de l’homme en Iran mais protège, à coups de veto, leur violation au Sahara occidental où la France officielle se plaît à faire l’avocat du diable et se place une autre fois du mauvais côté. L’attitude de Paris concernant le Sahara occidental est une « honte pour l’Europe », jugeait d’ailleurs la parlementaire autrichienne, du Parti socialiste, Mme Petra Bayer, dans son communiqué de jeudi dernier. « Nos positions se basent toujours sur la défense des droits de l’homme », soulignait hier la première vice-présidente espagnole Mme Maria Theresa Fernandez De La Vega. Dans une déclaration à la presse à l’issue de son entretien avec Ban Ki-moon à New York, elle confirma d’ailleurs que son pays appuyait l’élargissement des prérogatives de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme. Un sujet que M. Ban Ki-moon avait, contrairement à M. Christopher Ross, son envoyé personnel, choisi d’omettre dans son rapport avant de se ressaisir pour dire ses inquiétudes sur les brutalités contre les civils sahraouis. Mis à part les tortionnaires marocains et leurs protecteurs français, tout le monde semble aujourd’hui d’accord sur la nécessaire protection des populations sous occupation. Paris trouvera-t-il cette fois encore de la gloire à défendre l’indéfendable ?
  • Les ripostes rancunières des responsables marocains

    Suite à son « exclusion » par Alger des réunions des pays du Sahel
    Le Maroc organise des manœuvres militaires avec l’armée US
    Des manœuvres militaires entre l’armée royale du Maroc et des unités de l’armée américaine débuteront, aujourd’hui, à travers trois régions marocaines, en collaboration avec les marines et les forces de l’armée royale marocaine. Selon les observateurs, ces manœuvres sont considérées comme une réaction contre l’Algérie, qui a abrité plusieurs réunions des pays du Sahel, et à laquelle Rabat n’a pas été invitée.

    Selon un communiqué rendu publique par l’ambassade US à Rabat, « ces manœuvres militaires seront dispensées sous plusieurs formes de formation militaire, ajoutant que les exercices militaires portent sur l’utilisation des armes à feu, les opérations de maintien de la paix et l’approvisionnement an l’air des avions en kérosène.
    Selon les médias marocains, les manœuvres militaires américano-marocaines, qui commenceront, aujourd’hui, s’étalant pour une durée de 2 mois, à travers trois régions marocaines, en l’occurrence Tantan, Kenitra et Troudent, constituent une riposte à l’Algérie, ajoutant qu’elles coïncident avec la montée d’un cran des accusations entre les hauts responsables des deux pays sur fond du conflit du Sahara Occidental.
    Dans ce sens, les autorités marocaines ont qualifié ces manœuvres auxquelles prendront part 850 marines US de « pari stratégique, sécuritaire et militaire pour le Maroc dans la région de l’Afrique de l’ouest ».
    Selon les observateurs, à travers ces manœuvres le Maroc vise l’affaiblissement des tentatives de l’Algérie, en s’appuyant sur ses relations avec l’Alliance de l’Atlantique Nord et l’Africom, ce qui est considérée comme une réponse à l’Algérie qui l’aurait exclu de ses initiatives relatives à la sécurité dans les pays du Sahel.
    EL KHABAR


  • AQMI continue à jouer le jeu du Makhzen

    Des menaces contre l’Afrique du Sud : AQMI continue à faire le jeu du Makhzen
    Certains services d’intelligence marocaine ont lancé une consigne : lier le Front Polisario avec le terrorisme pour « justifier » l’annexion du Sahara Occidental par le Maroc. Le problème est qu’AQMI ne favorise pas les intérêts du Sahara Occidentzal… mais il joue le jeu du Makhzen marocain. La dernière preuve ? Les menaces contre… l’Afrique du Sud! Quelqu’un pourrait se demander qu’est-ce que la présumée « Al Qaida » du magreb islamique cherche en menaçant un pays comme l’Afrique du Sud qui n’a jamais attaqué l’Islam et qui défend la cause palestinienne. Mais la menace d’AQMI semble plus facile de connaître quand on ontroduit la nouvelle variante : l’Afrique du Sud est un État qui reconnaît la République Sahraouie (RASD) et elle lui fournit un soutien politique important.
    I. AQMI, UN GROUPE TERRORISTE D’ORIGINE OBSCURE, ACCUSÉE D’ÊTRE INSTRUMENTALISEE PAR LE MAROC

    Dans ce blog on a parlé, dans plusieurs articles de l’origine obscure de « AQMI » et des accusations d’instrumentalisation par le Maroc du terrorisme islamiste.
    Rappel:
    1) « Al Qaida au Maghreb Islamique : généalogie d’un mensonge » (31-XII-2008)
    Dans cet article j’ai continué une ligne d’investigation déjà tracée dans un autre travail en 2005 (« Le terrorisme et l’islamisme comme instruments de la politique marocaine ») et je faisais écho de quelques déclarations de l’un des leaders du terrorisme islamiste en Algérie des débuts des années 90 (Abdelhaq Layada) qui avouait le soutien du Maroc au Groupe Islamique Armé (GIA) qui a dévasté l’Algérie.
    2) « Le Mali accuse l’appellée « Al Qaida  » du Maghreb d’avoir des soutiens au Maroc : l’Espagne interpellée » (1-VI-2009)
    Dans cet article je reprenais quelques déclarations d’un membre des services secrets maliens selon lesquelles « Il est évident que les groupes islamistes bénéficient de certains soutients au Maroc »
    3) « Sommet d’Alger contre le terrorisme au Sahel : des soupçons sur la relation AQMI-Maroc »
    Dans cet article je rappelais la façon étrange dans laquelle AQMI est née en 2007 et signalais létrange contradiction du groupe AQMI, d’un côté, qui menace l’OTAN et, d’un autre côté, elle a commis des attentats dans tous les Etats du Maghreb, à l’exception du Maroc, premier collaborateur de l’OTAN….
    II. LES SERVICES SECRETS DU MAROC ESSAIENT D’IMPLIQUER LE FRONT POLISARIO DANS LE TERRORISME
    Depuis quelques années, la stratégie des services secrets du Maroc est très claire : essayer de lier, à tout prix, le Front Polisario avec le terrorisme.
    Mais comme le Front Polisario ne fait pas d’activités terroristes … il devient nécessaire d’inventer cette liaison.
    1) Première calomnie : la tentative de lier le Front Polisario avec l’attentat de Lemgheity.
    Comme je l’ai rappelé ici, à peine quelques jours après l’attentat de Lemgheity en Mauritanie (4-VI-2005)), le Majzén lança la rumeur que le Polisario avait collaboré dans cet attentat.
    L’hebdomadaire critique marocain Le Journal Hebdomadaire a démonté cette calomnie.
    Résultat ?
    Le majzén a fermé Le Journal Hebdomadaire.
    2) Deuxième calomnie : la tentative de lier le Front Polisario avec la séquestration de cooperants Espagnols en Mauritanie.
    La séquestration des cooperants en Mauritanie a eu lieu alors qu’en Espagne la société civile était mobilisée pour empêcher la déportation d’Aminatu Haidar, pactisée de manière conjointe par les gouvernements espagnol et marocain.
    Peu de temps après, le 1 décembre 2009 un média espagnol proche du Makhzen (« El Imparcial ») suggéra que le Front Polisario était impliqué et que les cooperants avaient été portés au territoire libéré du Sahara Occidental, sous contrôle de la RASD.
    Dans ce blog on a dénoncé tout cela.
    Maintenant tout le monde sait que cela n’était pas vrai.
    Plus tard, le 12 avril 2010, un autre média proche du Makhzen (le journal ABC) disait qu’il y a un individu, supposé être lié à la séquestration qui apparemment « a fait partie de l’organigramme du Front Polisario » et tout parce qu’il se faisait nommer « Omar le Sahraoui ». L’agence officielle de presse marocaine, MAP, sous les ordres des services secrets du Makhzen a été chargée de diffuser, quelques heures après, cette supposée « révélation ».
    De nouveau la calomnie a été démentie, autant par le Front Polisario moyennant une rectification publiée par ABC (18-IV-2010)), comme par l’individu même dans une interview accordée à la presse mauritanienne dans laquelle, AVANT QU’ABC ne publie son « information » (le 7 avril, en somme) il était déjà clair que l’individu n’était pas sahraoui.
    III. MAIS LES FAITS SONT IRREVOCABLES : CONVERGENCE D’INTÉRÊTS AQMI-MAROC

    Cependant, les faits sont solides. Et, constamment, les faits avalisent la convergence d’intérêts entre le groupe obscur AQMI et la stratégie du Maroc.
    Nous trouvons la dernière preuve dans les menaces d’AQMI contre l’Afrique du Sud. La nouvelle n’a pas eu écho dans la presse espagnole. ABC en a fait allusion (10-IV-2010)) : « Al-Qaida menace avec un meurtre lors du match Angleterre-EU du Mondial de football ».
    La question est : et pourquoi la nommée « Al Qaida » du Maghreb islamique … menace les équipes de football de l’Angleterre et des USA … en Afrique du Sud! ?
    La réponse est très simple si nous faisons attention à deux données :
    1) L’Afrique du Sud a obtenu en 2004 l’organisation du Mondial de Football 2010 … en battant la candidature du Maroc! La candidature marocaine a été soutenue par un éminent membre du lobby pro-marocain en Espagne, Felipe González.
    2) L’Afrique du Sud a reconnu en 2004 la RASD en provoquant au Maroc l’un de ses plus grands échecs diplomatiques.
    IV. CONCLUSION.
    Que c’est clair que « AQMI » n’a rien à voir avec le Front Polisario.
    Que les intérêts de « AQMI » ont l’habitude d’être convergents avec ceux du Maroc, c’est aussi clair.
    À partir de là nous pouvons deviner quels intérêts servent ceux qui persistent à vouloir lier AQMI au Front Polisario.
    Cela est très clair. 
    Carlos Ruiz Miguel, Professeur à l’Université de Saint-Jacques de Compostèle
    Traduction non-officielle de Diaspora Saharaui
  • Nouvelle défaite politique du colonisateur marocain

    Selon le journal ABC.es, les six sahraouis détenus à la prison de Salé ont annoncé hier la fin de leur grève de la faim entamée depuis le 18 mars pour protester contre leur situation.
    Le tribunal militaire va devoir attendre longtemps avant de voir accompli son désir de les juger pour « haute trahison ».

    Selon le même journal, le même scénario que celui d’Aminatou haidar. Rabat a fait une autre bêtise et la pression de la communauté internationale, préoccupée par la santé des prisonniers sahraouis, s’est accentué contre le royaume alaouite,.

    Les prisonniers politiques pourront continuer leur combat pour les droits de l’homme et l’autodétermination au Sahara Occidental. « Nous poursuivront la lutte pacifique pour l’autodétermination », a déclaré Brahim Dahan qui a perdu 13 kg de son poids.

    Dans les coulisses du Conseil de Sécurité, le combat se livre pour le mandat de la MINURSO. La vice-présidente espagnole, De La Vega, a défendu l’idée d’élargir son mandat pour surveiller les droits de l’homme.

    Comme d’habitude, le seul pays qui soutient la position du Maroc contre l’élargissement de la MINURSO est la France, le « berceau des droits de l’homme, de la démocratie, etc… »
  • Le président de la République préside un séminaire des cadres politiques du Front Polisario

    Chahid El Hafed, 26/04/2010 (SPS) Le Président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, a présidé lundi à la présidence, un séminaire des cadres politiques du Front Polisario, afin de discuter des préparatifs pour l’organisation des élections municipales et régionales afin d’élire les responsables de l’orientation politique du Front Polisario qui se tiendra en mai prochain.
    La séance a été assistée par les membres du secrétariat national du Front Polisario, du gouvernement de la RASD, du Parlement, de l’état major de l’armée sahraouie, des organisations nationales juvéniles et féminines, des travailleurs ainsi que des représentants de l’orientation politique au niveau nationale, locale et de la communauté sahraouie à l’étranger.
    Ces élections interviennent dans le cadre de la mise en œuvre des décisions du douzième congrès du Front Polisario, tenu en décembre 2007 à Tifariti dans les territoires libérés, appelant à séparer le système politique de l’administratif, a indiqué le président de la république.
    Il a, à cette occasion, réaffirmé la détermination du peuple sahraoui à atteindre ses objectifs nationaux à la liberté et à l’indépendance sous la direction du Front Polisario, en tant que seul représentant légitime du peuple sahraoui.
    Le président de la République a salué le rôle de l’intifada que mènent les Sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental, au sud du Maroc et dans les universités du Maroc, malgré l’état de siège militaire et médiatique, le mur de la honte, la répression, ce qui a-t-il dit « démontre la détermination du peuple sahraoui à imposer l’indépendance de son pays ».
    Il a enfin rendu un hommage particulier aux prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis plus d’un mois dans les prisons marocaines, appelant les organisations internationales des droits de l’Homme à “intervenir pour sauver la vie de ces prisonniers, dont l’Etat marocain assume l’entière responsabilité des dangers qui peuvent survenir à ces personnes ». (SPS)
  • Aminatou Haider nominée par l’ONG Front line pour recevoir le prix des droits de l’homme de l’année 2009

    DUBLIN – La militante sahraouie des droits de l’homme, Aminatou Haider, a été nominée par l’ONG irlandaise Front line pour recevoir le prix des droits de l’homme de l’année 2009. Front line qui a choisi sur son site Internet Mme Haidar parmi cinq militants des droits de l’homme représentant l’Inde, le Sahara occidental, le Zimbabwe, l’Afghanistan et le Mexique, annoncera le nom du lauréat de ce prix lors d’une cérémonie prévue en Irlande, a indiqué mardi l’Agence de presse sahraouie (SPS). Le prix de Front line est décerné chaque année à un défenseur des droits de l’homme à travers le monde, a souligné la même source, précisant que les cinq militants choisis pour ce prix ont été sélectionnés parmi des milliers de défenseurs des droits de l’homme qui risquent quotidiennement leurs vies pour la défense des droits de l’homme. 
  • Appel de l’APC d’Alger-centre et de la mairie de Nanterre à l’Onu pour garantir la paix et la sécurité au peuple sahraoui

    Alger, 26/04/2010 (SPS) L’Assemblée populaire communale (APC) d’Alger-centre et la mairie de Nanterre (France) ont signé conjointement une lettre, lundi à Alger, adressée au secrétaire général et au Conseil de sécurité de l’Onu pour garantir la paix et la sécurité au peuple sahraoui dans le respect des résolutions pertinentes des Nations unies.
    La signature du document au siège du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) par le président de l’APC d’Alger-centre, M. Tayeb Zitouni et le maire de la ville de Nanterre, M. Patrick Jarry, intervient à la veille de la réunion du Conseil de sécurité sur la question de décolonisation.

    « Constatant que le Maroc demeure insensible aux appels de la communauté internationale et poursuit toujours sa politique d’occupation, d’exploitation illégale des richesses et de répression dans les territoires du Sahara occidental qu’il occupe », les maires d’Alger-centre et de Nanterre ont « décidé de saisir par écrit et en toute responsabilité le SG de l’Onu et les membres du Conseil de sécurité ».

    Les signataires du document ont rappelé la « responsabilité » incombant au Conseil de sécurité pour garantir la paix et la sécurité des peuples de la région dans le respect des résolutions pertinentes des Nations unies.

    Il est demandé aussi à l’Onu d’agir pour amener le Maroc à se conformer aux décisions de la légalité internationale sur la question de la décolonisation ainsi qu’au respect et l’application « stricte » des résolutions de l’assemblée générale de l’Onu, préconisant l’organisation d’un référendum d’autodétermination « libre et régulier au Sahara occidental ».

    Ce document appelle aussi à mettre un terme aux violations des droits de l’homme dans les territoires occupés par le Maroc, la protection des biens et des personnes de même que la garantie du libre accès aux territoires sahraouis pour les médias et les observateurs internationaux.

    Le président de l’APC d’Alger-centre a indiqué dans une déclaration à la presse, à l’issue de la signature de ce document, que « cette lettre est l’émanation de la société civile et des citoyens des deux communes ».

    « Nous avons décidé de lancer cet appel au SG de l’Onu car nous avons constaté qu’à la veille de chaque événement coïncidant avec la présentation de son rapport à l’AG de l’Onu, il (le SG de l’Onu) ignore la question des droits de l’homme », a indiqué M. Zitouni, ajoutant que « le peuple sahraoui a besoin de soutien et de protection contre les dépassements des autorités marocaines ».

    De son côté, M. Jarry a réitéré l’appel de la ville de Nanterre « pour un accord dans le cadre des Nations unies afin de permettre au peuple sahraoui de jouir de ses droits ».

    S’exprimant sur le rapport présenté aux Nations unies sur la situation des droits de l’homme, il a fait observer que « l’Onu doit prendre en compte la voix du peuple sahraoui ».

    Le maire de la ville de Nanterre qui se rendra ce mardi dans les camps de réfugiés sahraouis, a qualifié sa visite de « message de solidarité » avec le peuple sahraoui.

    M. Jarry a rappelé en outre que la ville de Nanterre est connue pour ses actions de soutien et de solidarité avec les mouvements de libération, comme elle l’avait fait pour l’Algérie, le Vietnam et la Palestine, affirmant qu’elle continuera dans cette voie avec le peuple sahraoui.

    La ville de Nanterre accueille, chaque année, des enfants sahraouis pour des colonies de vacances et a organisé en 2003 la conférence internationale de la Coordination européenne de soutien au peuple sahraoui (EUCOCO). (SPS)
  • « La réouverture des frontières est une question de souveraineté »

    Belkhadem qualifie les relations Algéro-marocaines « d’ordinaires »
    « La réouverture des frontières est une question de souveraineté »
    Le secrétaire général du FLN, M. Abdelaziz Belkhadem, a qualifié les relations entre le Maroc et l’Algérie de « ni exceptionnelles ni détériorées, mais plutôt ordinaires ». Les hauts responsables marocains « ne savent pas ce qu’ils veulent au juste », ajoute-t-il, faisant allusion à la position marocaine accusant l’Algérie d’être responsable de l’arrêt du processus de règlement du conflit du Sahara Occidental.
    Lors d’une conférence de presse tenue, hier, au siège du FLN, consacrée pour la présentation des résultats de la réunion du comité central, issu du 9e Congrès du parti, M. Belkhadem a affirmé que « les relations entre les deux voisins sont normales, alors qu’elles devraient être meilleures ». « Nos frères au Maroc sont engagés dans des négociations avec le Front Polisario, le représentant officiel des sahraouis et au même temps, ils accusent l’Algérie d’être derrière l’échec du processus de règlement du conflit ; ils ne savant pas ce qu’ils veulent au juste », soutient-il.
    En ce qui concerne la fermeture des frontières entre les deux pays et la revendication du Maroc de leur réouverture, le secrétaire général du FLN a déclaré : « cette question relève de la souveraineté de l’Algérie ». Ceci dit que l’opposition de l’Algérie à la réouverture des frontières est une question de souveraineté».
    Sur un autre plan, M. Belkhadem a présenté aux journalistes les nouveaux membres du bureau politique. Répondant à une question portant sur des éventuelles réserves de la part du ministère de l’Intérieur sur la liste des membres du bureau politique du FLN, le même interlocuteur a indiqué que « si l’un des membres a des antécédents judiciaires ou bien impliqué dans des crimes d’atteinte à la pudeur, il doit être exclu, mais s’il a été condamné suite à un accident de la circulation, nous refusons qu’il soit exclu pour cette raison ».
    En ce qui concerne un éventuel remaniement ministériel, M. Belkhadem a appelé les journalistes à « faire la différence entre la rumeur et l’information ». « Le remaniement devrait venir, tôt ou tard, à chacun son tour ! », a-t-il conclu.
    EL KHABAR