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  • L’Espagne pour l’élargissement du mandat de la MINURSO

    « Nous soutenons que les droits de l’homme fassent partie de ce mandat », a affirmé la première vice-présidente Fernandez De La Vega, à sa sortie d’une réunion avec le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, dans le siège de cette organisation.
    Le Conseil de Sécurité avait prévu jeudi renouveler pour un an le mandat de la Mission pour le Référendum du Sahara Occidental (Minurso), qui arrive à échéance à la fin de ce mois, mais il est divisé sur la demande du Front Polisario d’ajouter la supervision des droits de l’homme à ses fonctions. La France et le Roayume Uni s’affrontent sur l’inclusion des DH au mandat.
    A Rabat c’est une alerte rouge et l’ambassadeur marocain à New York ne dort plus la nuit. Selon une dépêche d’Inner City Press, la semaine dernière, on a vu l’Ambassadeur du Maroc rôdant autour du Conseil de sécurité, même si celle-ci était une réunion sur le Tchad. Pour justifier cela, ils indiquent à OLAF que c’esr parce que le Polisario a donné des chiffres exagérés sur le nombre de personnes dans les camps de réfugiés pour obtenir plus de rations alimentaires que nécessaire du Programme Alimentaire Mondial de L’ONU pour revendre ensuite les rations pour le profit.
    Un indice qui ne laisse jamais de doute sur l’état d’esprit des autorités marocaines, c’est lorsqu’ils annoncent le démantèlement d’un réseau terroriste. C’est leur dernière arme : le chantage à la communauté internationale. C’est aussi la preuve que le Maroc a perdu la bataille du Sahara.
  • Les mairies d’Alger centre et de Nanterre appellent l’ONU au respect des droits humains au Sahara occidental

    Alger, 26/04/2010 (SPS) Les maires d’Alger centre, Tayeb Zeitouni et de la ville de Nanterre (France), Patrick Jarry ont appelé le SG de l’ONU, Ban Ki-moon et les membres du conseil de sécurité pour le respect et l’application des résolutions de l’Assemblée générale des nations unies et du Conseil de sécurité préconisant l’organisation d’un référendum d’autodétermination, libre et régulier au Sahara occidental occupé par le Maroc depuis 35 ans.
    Les deux parties ont appelé à mettre fin aux violations des droit de l’Homme dans les territoires sahraouis sous occupation marocaine et à garantir la protection des biens et des personnes, ainsi que le libre accès à ces territoires par les médias et les observateurs indépendants, a indiqué une lettre conjointe dont une copie est parvenue à SPS.

    A cet égard, les deux parties ont réclamé la création d’un mécanisme onusien à travers l’élargissement du mandat de la Minurso à la protection et la surveillance des droits humains au Sahara occidental.

    Ils ont enfin rappelé au Conseil de sécurité la responsabilité qui lui incombe en vue de garantir la paix et la sécurité des peuples de la région dans le respect des résolutions pertinentes des Nations unies. (SPS)

  • Le conseil de sécurité sous la pression pour les droits de l’homme au Sahara Occidental

    WESTERN SAHARA CAMPAIGN
    Le conseil de sécurité sous la pression pour les droits de l’homme au Sahara Occidental
    Communiqué de presse – pour diffusion immédiate

    Lundi 26 Avril
    · D’éminents grévistes de la faim du Sahara Occidental s’approchent de la mort
    · Le chef de l’ONU Ban Ki-Moon est très préoccupé de la situation des droits de l’homme sur le territoire
    Alors que les discussions sur le rôle de l’ONU au Sahara Occidental vont s’intensifier en début de semaine, la France et les autres états membres du Conseil de Sécurité sont soumis à une pression accrue pour que soit assurée la surveillance internationale des droits de l’homme au Sahara Occidental – le seul pays en Afrique toujours en attente de l’achèvement de son processus de décolonisation.
    Six éminents prisonniers politiques Sahraouis en sont maintenant dans leur cinquième semaine de grève de la faim pour protester contre leur détention illégale sans inculpation, et ils ont déclenché une vague de grève de la faim parmi les autres prisonniers politiques Sahraouis dans les prisons marocaines.
    La mission de l’ONU au Sahara Occidental, connu comme la MINURSO, est la seule mission de maintien de la paix Onusienne à opérer sans le mandat de surveillance des droits de l’homme. Le Maroc, qui occupe illégalement le Sahara Occidental depuis 1975, qui proteste contre la surveillance des droits de l’homme, a récemment intensifié ses attaques contre les défenseurs Sahraouis des droits de l’homme qui militent en faveur d’un référendum sur l’indépendance du Sahara Occidental. L’année dernière, la France, l’alliée clé du Maroc au Conseil de Sécurité, a bloqué la forte poussée des membres du Conseil pour la mise en place de la surveillance par l’ONU des droits de l’homme au Sahara Occidental.
    Après sa rencontre vendredi avec Mohamed Abdelaziz, le chef du Front POLISARIO, le mouvement d’indépendance du Sahara Occidental, le chef de l’ONU Ban Ki-Moon, a dit être « très préoccupé » par les violations des droits de l’homme au Sahara Occidental. Il a affirmé que son équipe et son envoyé personnel pour le Sahara Occidental, l’ancien ambassadeur américain Christopher Ross, « continueront à travailler pour la promotion des droits de l’homme des Sahraouis ». Une confrontation est prévue plus tard dans la semaine lors de la prochaine rencontre du Conseil de Sécurité destinée à examiner le mandat de la présence de l’ONU, notamment la possibilité du mécanisme sur le droits de l’homme. Suite aux récentes escalades Marocaines, des membres du Conseil de Sécurité de plus en plus nombreux ont exprimé leurs inquiétudes sur les droits de l’homme au Sahara Occidental, mais il leur faudra surmonter la perspective d’un veto français sur la question.
    Les diplomates du Conseil de Sécurité ont reçu des courriers d’Amnesty International, de Human Rights Watch, de plus de 100 ONG, parlementaires et célébrités, appelant tous à la surveillance par l’ONU des droits de l’homme au Sahara Occidental. Le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU a lui-même recommandé cette surveillance dans son rapport en attente de publication de 2006.
    NOTES
    Pour nous contacter la Western Sahara Campaign + 44 (0)7931 260420
    www.wsahara.org.uk

    Une interview peut être facilitée avec un membre de la famille d’un des grévistes de la faim (anglophone)
    Le Sahara Occidental est occupé par le Maroc depuis 1975. Le droit international et toutes les précédentes résolutions du conseil de sécurité et de l’assemblée générale de l’ONU reconnaissent le droit à l’autodétermination pour le peuple du Sahara Occidental, mais l’ONU n’a toujours pas honoré son mandat d’organiser, superviser et proclamer les résultats du référendum sur l’indépendance du Sahara Occidental.
     
  • Un syndicat portugais réclame la libération des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim

    Lisbonne (Portugal), 26/04/2010 (SPS) Le syndicat national des professeurs portugais a appelé samedi, à la libération des prisonniers politiques sahraouis en grève illimitée de la faim dans les prisons marocaines, à l’issue de son dixième congrès qui s’est tenu du 23 au 24 avril à Lisbonne, a-t-on indiqué de la représentation du Front Polisario au Portugal.
    Plus de 800 délégués présents à ce congrès ont approuvé une motion réclamant à permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance, dénonçant les violations marocaines des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental

    Les participants ont appelé la communauté internationale à « intervenir d’urgence » pour sauver la vie des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim dans les prisons marocaines depuis le 18 mars dernier, pour réclamer un procès équitable ou être libérés sans condition.

    Le congrès a été assisté par une délégation sahraouie composée du SG de l’Union générale des travailleurs sahraouis (UGTSARIO), Cheikh Mohammed Lehbib, du chargé des relations extérieures de cette organisation, Laabada Kazizaa, d’un représentant du ministère de l’Education et du représentant du Front Polisario au Portugal, Edda Hmeim.

    D’autre part, 29 parlementaires portugais avaient appelé à la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim dans les prisons du Maroc, déplorant la persistance des violations des droits de l’homme commises par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara Occidental, rappelle-t-on.

    Plus de 50 prisonniers politiques sahraouis dont 38 se trouvent dans un état critique de la santé en raison de la grève illimitée de la faim qu’ils mènent depuis plus de cinq semaines, alors que les autorités marocaines persistent dans une totale indifférence à faire la sourde oreille à leurs revendications légitimes. (SPS)
  • Des organisations mauritaniennes appellent à sauver la vie des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim

    Nouakchott, 26/04/2010 (SPS) Le réseau national mauritanien des organisations des droits de l’homme a appelé dimanche, à Nouakchott, à sauver la vie des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim dans les prisons marocaines, dans un communiqué publié sur son site.
    Le réseau a condamné les violations graves des droits de l’homme commises par le Maroc contre les citoyens sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental, en particulier les militants des droits de l’homme.

    Il a également exhorté les autorités marocaines à respecter les droits de l’homme au Sahara occidental, critiquant le silence de la communauté internationale devant les violations perpétrées par le Maroc dans la partie occupée du territoire.

    Les organisations mauritaniennes ont appelé à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines, exprimant leur disposition à œuvrer pour faire pression sur le Maroc pour l’amener à se conformer à la légalité internationale et à respecter les droits de l’homme au Sahara occidental.

    Plus d’une cinquantaine de prisonniers politiques sahraouis croupissent dans les prisons marocaines, dont 38 sont en grève illimitée de la faim depuis plus de six semaines, réclamant d’être jugés de manière juste et équitable ou d’être libérés immédiatement et sans condition. (SPS)
  • Fin de la grève de la faim des six prisonniers politiques de la prison de Salé.

    Les six prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis 40 jours au Maroc, ont l’intention de mettre fin à leur protestation dans les prochaines heures, selon une dépêche publiée par ABC.
    Le journal espagnol a appris la nouvelle par des sources proches des prisonniers de Salé.
    Cette décision serait le premier pas d’un accord signé avec les tortionnaires de Rabat.
    Il n’est pas impossible que les six prisonniers soient libérés et leur procès soit parqué comme ce fut le cas du procès de Nadia Tassine.
    Le groupe est intégré par Ali Salem Tamek, Brahim Dahane, Ahmed Naciri, Yahdih Ettarouzzi, Rachid Sghayer et celui qui s’est joint à la proposition plus tard Saleh Lebaihi. Une femme, Dejga Lachgar, a été mise en liberté conditionnelle il y a quelques semaines par des problèmes de santé. 
    Source : ABC 
  • La défaite de la monarchie alaouite

    A force de lire la presse du Makhzen et de regarder les deux chaînes de télévision les plus ridicules du monde (La1, Almaghribia et 2-M) les citoyens marocains se mettent à rêver en plein jour et les yeux ouverts. Le Maroc est le plus avancé en ceci en cela, le plus fort, le plus démocratique.
    En ce qui concerne le Sahara Occidental, le Maroc a annihilé le Polisario, tous ses dirigents ont regagné le Maroc, les camps de réfugiés ont été anéantis par la peste aviare et la majorité ont regagné la « mère-patrie ». Même les décisions de l’ONU et du Conseil de Sécurité sont travesties pour envoyer des éloges au palais royal. Et quand les choses vont très mal, on reporte tous les problèmes au pays voisin, l’Algérie, pour ne pas avouer que les sahraouis ne veulent ni du Maroc ni de son roi.
    Les sahraouis, de leur côté, toujours sereins et confiants en la justesse de leur cause, une cause qui n’a pas été inventée pour éloigner l’armée du nid royal.
    Le peuple sahraoui a fait preuve d’élan de lutte et d’une capacité de résistance qui ont provoqué le déclin et le pourrissement du régime génocidaire de Rabat. Celui-ci, plus il voit le déclin, plus il vire vers la cruauté et la sauvagerie de la répression, l’arme lâche d’un régime lâche qui n’hésite pas à utiliser d’étendards comme « intégrité territoriale », « atteinte aux sacralités »…pour s’acharner contre un peuple sans défense dont le seul crime est de revendiquer ses droits légitimes.
    Ban ki-moon vient de se prononcer clairement pour l’autodétermination du peuple sahraoui et il a donné des garanties au président Mohamed Abdelaziz. Pour être plus claire, il a rappelé que le sigle MINURSO veut dire « Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara Occidental ». Les Nations Unies ont pris du temps à comprendre que le Maroc refuse de collaborer. La communauté internationale veut mettre fin à ce conflit qui dure depuis35 ans.
    Le peuple sahraoui a gagné, parce qu’il aura son autodétermination.


  • Le CODESA appelle à une "intervention urgente" pour sauver la vie des détenus sahraouis

    Chahid El Hafed, 25/04/2010 (SPS) Le Collectif des défenseurs des droits de l’homme sahraouis (CODESA) a appelé dimanche la communauté internationale à une « intervention urgente » pour sauver la vie des détenus sahraouis en grève de la faim dans la prison marocaine de Salé depuis le 18 mars dernier.
    Le CODESA a affirmé sa solidarité avec les prisonniers d’opinion sahraouis en grève de la faim dans la prison de Salé et dont l’état de santé s’est « gravement détériorée » en l’absence de soins médicaux.

    Le Collectif a par ailleurs appelé à un « procès équitable » des détenus et la libération immédiate « sans condition » de tous les prisonniers sahraouis détenus dans les prisons marocaines. Le CODESA a invité les organisations internationales des droits de l’Homme à « exercer des pressions » sur le Maroc pour qu’il accède aux revendications légitimes des détenus sahraouis en lui (le Maroc) imputant l’entière responsabilité du danger qu’ils encourent.

    Plus de 50 détenus politiques sahraouis croupissent dans les prisons marocaines dont 38 observent une grève de la faim illimitée et dont l’état de santé se détériore devant un mépris total des autorités d’occupation marocaines quant à leurs revendications légitimes.

    A cet effet, le comité de suivi de la situation des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim dans la prison marocaine de Salé, a mis en garde contre une « catastrophe humanitaire » après 39 jours de grève.

    Dans un communiqué, le comité a condamné l’indifférence des autorités marocaines face aux revendications légitimes des prisonniers sahraouis qui souffrent de plusieurs maladies en raison du mépris affiché par l’administration pénitentiaire devant leur revendication d’un procès juste ou d’une libération sans condition.

    Par ailleurs, l’état de santé des détenus sahraouis en grève de la faim à la prison de Boulemharez (Marrakech) s’est « gravement détérioré » en l’absence de soins médicaux. En guise de solidarité, le détenu politique sahraoui Yahia Mohamed El Hafed Ieza a observé une grève de la faim de 48 heures dans la prison d’Ait Melloul où il purge une peine de 15 ans pour ses positions en faveur de la cause sahraouie et du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.(SPS)
  • Maroc : Attaque contre le palais royal

    Panique à Tétouan (Maroc) En début de semaine, un homme barbu d’une trentaine d’années a attaqué le palais royal de la ville, armé d’un sabre. L’assaillant a été maîtrisé par les forces de sécurité après avoir blessé deux policiers en poste devant la résidence royale. Jeudi 15 avril, l’un d’entre eux (A.Y., originaire de Marrakech) est décédé. Son collègue se trouve toujours en soins intensifs. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’homme au sabre souffre de troubles mentaux. Il a quitté l’hôpital psychiatrique en janvier 2010.
    Tel quel
  • 38e jour de grève de la faim pour les prisonniers saharaouis

    Les prisonniers politiques sahraouis incarcérés dans la prison de Salé, au Maroc, ont été arrêtés en octobre 2009 à leur retour d’une visite à leur famille dans les campements de réfugiés Sahraouis et pour cette raison. Certains parmi eux sont des défenseurs des droits de l’homme internationalement reconnus. Détenus sans raison, maltraités, torturés, sans procès ni jugement, à l’encontre de toutes conventions internationales, ils ont commencé la grève de la faim de protestation le 18 mars. Des dizaines d’autres prisonniers politiques sahraouis dans la prison de El Aaiun au Sahara Occidental et dans les prisons Taroudant, Tiznit, Ben Sliman, Kénitra et Marakech au Maroc, sont ensuite entrés en grève de la faim illimitée en solidarité, et pour protester contre les mêmes traitements inhumains. Leurs états de santé après 37 jours de grève de la faim sont des plus alarmants et leurs souffrances à la mesure de leur opiniâtreté et leur certitude de la justesse de leur revendication. Les organisations saharouies de solidarité et de défense des droits de l’homme ont appelé les prisonniers à suspendre leur grève et à préserver leur vie.