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  • Des organisations argentines des droits humains appellent à la libération des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim

    Buenos Aires, 22/04/2010 (SPS) Le Nobel de la Paix, Adolfo Perez Esquivel, au coté de 14 organisations des droits de l’homme et des organisations sociales en Argentine, ont demandé jeudi la libération immédiate des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis 36 jours dans les prisons marocaines, appelant l’ONU à « la création d’un mécanisme de protection et de surveillance des droits humains au Sahara Occidental occupé par le Maroc. »
    « Nous exigeons la libération immédiate de tous les prisonniers politiques sahraouis et en particulier les défenseurs des droits humains en grève de la faim, dont six d’entre eux sont menacés d’être traduits devant un tribunal militaire marocain et d’être condamnés à mort, pour avoir effectué une visite des camps de réfugiés sahraouis en octobre dernier », a indiqué une déclaration signée par Adolfo Perez Esquivel et 14 organisations des droits humains et autres organisations sociales en Argentine.

    La déclaration appelle également à l’élargissement des prérogatives de la MINURSO à la protection des droits humains au Sahara occidental et à la levée de l’état de siège imposée au territoire, afin de « permettre l’accès des observateurs internationaux et la presse indépendante. « 

    Elle exhorte en outre l’ONU à user de tous les moyens en sa disposition, afin d’amener le Maroc à « honorer ses engagements pour la tenue du référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui ».

    Les signataires de la déclaration dénoncent le pillage des ressources naturelles du peuple sahraoui, principalement la pêche, les phosphates et autres minéraux qui sont « exploités illégalement par le Maroc avec l’Union européenne. »

    Ils ont enfin condamné l’existence du « mur marocain de la honte », qualifiant ce mur d’apartheid qui humilie depuis des décennies le peuple sahraoui et menace la population des territoires occupées et des camps de réfugiés, à travers d’énormes pertes humaines et matérielles. (SPS)
  • Sahara Occidental: la situation des droits de l’homme préoccupe l’ONU

    NEW YORK (Nations unies) – Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon s’est réuni vendredi à New York avec Mohamed Abdelaziz, le chef du Front Polisario, et a de nouveau exprimé sa préoccupation au sujet de violations présumées des droits de l’Homme au Sahara Occidental.
    M. Ban a également promis que l’ONU allait continuer d’exercer un rôle « actif et équitable » dans la recherche d’une solution au conflit qui oppose le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, au Maroc, qui a annexé ce territoire en 1975, rapporte l’Organisation dans un communiqué.
    Le secrétaire général « est toujours très préoccupé par les violations présumées des droits de l’Homme » et a souligné que son envoyé spécial Christopher Ross « continuera a travailler à promouvoir les droits des Sahraouis ».
    Le Maroc et le Front Polisario s’accusent mutuellement de violer les droits de l’Homme. M. Ban les a encouragés à s’engager sur la voie d’un dialogue constructif, sous l’égide du Haut-commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU.
    Il a également exprimé sa préoccupation quant au sort des réfugiés sahraouis. Il a appelé les deux parties à respecter leur accord sur l’extension d’un programme de visites familiales et à accélérer leurs consultations avec l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) sur son application.
    Le chef de l’ONU a félicité le Front Polisario pour avoir permis les visites familiales par voie terrestre. Il a souhaité la reprise des visites par voie aérienne.
    Le mandat de la Mission de l’ONU au Sahara (Minurso), qui expire à la fin du mois, devrait être étendu au 30 avril de l’année prochaine. Cette mission de l’ONU a été lancée en 1991.
    Le 12 avril dernier, M. Ban avait appelé le Conseil de sécurité à presser Rabat et le mouvement indépendantiste du Sahara occidental de négocier de bonne foi et sans conditions préliminaires sous les auspices de Christopher Ross.
    Quatre précédents rounds de négociations se sont tenus dans la banlieue de New York depuis juin 2007 mais n’ont pas résolu le conflit.
    Ennaharonline/ AFP
  • Ban Ki-moon promet l’autodétermination

    Ban Ki-moon promet à Mohamed Abdelaziz, de trouver une solution qui permettra « l’auto-détermination » des Sahraouis dont la situation des droits de l’homme marquée par de nombreuses violations commises par les forces d’occupation marocaines, l’inquiète.
    « Le secrétaire général s’est déclaré très inquiet des rapports de violations des droits de l’homme. Il a annoncé que son envoyé personnel, Christopher Ross et que le secrétariat de l’Onu, continueraient à œuvrer à la défense des droits humains des Sahraouis » annonce son service de presse. Comme pour se faire plus précis sur l’engagement de l’ONU à chercher une solution garantissant « l’autodétermination » des Sahraouis, Ban Ki-moon rappelle la « mission » de la Minurso qui est déployée au Sahara Occidental depuis 1991 à la faveur du Plan de règlement onusien qui devait aboutir à l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui … dans un délai d’un an au plus. Le secrétaire général de l’Onu qui a été « bombardé » de lettres de Mohamed Abdelaziz, le secrétaire général du Polisario, de communiqués des ONG qui défendent les droits de l’homme et de correspondances de parlementaires des cinq continents, aurait-il décidé de revoir sa position sur le dernier conflit colonial d’Afrique et de se souvenir que l’Onu considère ce territoire comme non-autonome depuis 1966, à l’approche de jeudi, date de la réunion du Conseil de sécurité pour la prolongation d’une année du mandat des 233 observateurs militaires et policiers de la Minurso ? Le secrétaire général du Polisario avait été « profondément déçu » par le dernier rapport au Conseil de sécurité du secrétaire général des Nations Unies sur le Sahara Occidental au point d’annoncer la révision par le Polisario de ses relations avec la Mission des Nations unies pour l’Organisation d’un Référendum d’autodétermination au Sahara Occidental (Minurso) qui a renié ses engagement après avoir prouvé « l’incapacité de l’ONU à faire face aux entraves marocaines et à honorer ses engagements vis-à-vis du peuple sahraoui ». Mohamed Abdelaziz qui a rappelé, vendredi à Ban Ki-moon, l’historique du problème du Sahara Occidental révisera t-il ses positions après l’ « engagement » du SG de l’ONU à respecter son « contrat » et à peser de tout son poids pour réactiver les visites familiales? « Seul le respect de la volonté démocratiquement exprimée du peuple sahraoui, à travers un référendum libre et régulier, est à même de mettre un terme au conflit » précise le Président insistant sur la nécessité d’inclure la question des droits de l’homme dans le mandat de la Minurso. Sept prisonniers politiques sahraouis croupissent dans la prison de Salé (Maroc) depuis plus de 6 mois sans jugement. Pour se faire entendre des autorités, ils mènent une grève de la faim illimitée depuis le 18 mars dernier. Comme 20 autres détenus dans une dizaine de prisons marocaines, ils exigent un « « un procès équitable et transparent ou leur libération immédiate.

    BOUKRINE

  • Abdelaziz à Ki-moon : l’ONU doit respecter scrupuleusement ses engagements dans la décolonisation du Sahara Occidental

    New York (Nations unies), 24/04/2010 (SPS) Le Président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a rappelé, vendredi à New York, au Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, que le problème du Sahara Occidental est un problème de décolonisation devant être réglé conformément à la doctrine de l’ONU en la matière, a-t-on appris de source proche de la délégation présidentielle sahraouie en visite à l’ONU.
    « Le problème du Sahara occidental est un problème de décolonisation et c’est sur cette base qu’en 1990 le Conseil de sécurité a crée la Minurso en vue de l’établissement d’un cessez-le-feu et la tenue d’un référendum d’autodétermination pour permettre au peuple sahraoui de choisir entre l’indépendance ou l’intégration au Maroc », a précisé M. Abdelaziz à son interlocuteur au cours d’un entretien entre les deux hommes, a-t-on indiqué.
    Il a souligné, « avec force, que ce sont là les termes du contrat nous unissant avec l’ONU et qu’il appartient à cette dernière de les respecter scrupuleusement », a martelé le Chef de l’Etat sahraoui au cours de cette conversation qui se déroule à la veille de l’adoption par le Conseil de sécurité d’une nouvelle résolution sur le Sahara Occidental, prévu avant le 30 avril prochain.
    M. Abdelaziz a en outre ajouté que « seul le respect de la volonté démocratiquement exprimée du peuple sahraoui, à travers un référendum libre et régulier, est à même de mettre un terme au conflit », a précisé la même source.
    Le Président a par ailleurs soulevé la question des « violations » par le Maroc des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, rappelant « la nécessité d’inclure cette question dans le mandat de la MINURSO ».
    Il a enfin sollicité l’intervention du Secrétaire général de l’ONU pour « sauver la vie des 38 détenus politiques sahraouis en grève de la faim depuis plusieurs semaines » en exigeant du Maroc leur « libération ou de leur garantir un jugement équitable et transparent ».
    Le Président Mohamed Abdelaziz est accompagné d’une délégation comprenant MM. Mahfoud Ali Beiba, président du parlement sahraoui, Mhamed Khadad, coordinateur du Front Polisario avec la MINURSO, Boukhari Ahmed et Moulud Said, respectivement représentant à New York et à Washington et Abdati Breica, conseiller à la présidence.
    La rencontre entre les deux parties tenue au siège de l’ONU à New York, s’est déroulée en présence du secrétaire général adjoint en charge des Affaires politiques, B. Lynn Pascoe, de l’Envoyé personnel pour le Sahara occidental, Christopher Ross, du Chef de cabinet du Secrétaire général Vijay Nambiar, , de son Conseiller spécial et d’autres collaborateurs.
    Le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique. Il est considéré comme territoire non-autonome par l’Onu depuis 1966. Le Maroc et le Front Polisario ont engagé depuis juin 2007 des négociations directes, sous l’égide de l’Onu, sans aboutir à un avancée réelle.
    Le but de ces négociations, défini par le Conseil de sécurité, est de parvenir à une solution politique au conflit au Sahara occidental, qui respecte le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. (SPS)
  • L’intergroupe parlementaire européen accule Rabat

    Le président de l’Intergroupe «Paix pour le Sahara occidental» du Parlement européen, l’eurodéputé Norbert Neuser, a exprimé jeudi sa «profonde préoccupation» devant la situation des prisonniers politiques sahraouis des territoires occupées du Sahara occidental en grève de la faim illimités gans les geôles marocaines. «La situation des prisonniers politiques devient inquiétante, après cinq semaines de grève de la faim» a –t-il soutenu. Et de s’adresser à Rabat en lui indiquant que «le Maroc doit agir maintenant : leur assurer un procès civil équitable ou les libérer ! Nous ne pouvons pas accepter cette détention sans fin et illégale par un proche voisin de l’UE», soutient l’eurodéputé du Groupe progressiste des socialistes et démocrates. Ceci en référence au statut avancé du Maroc accordé par l’Union européenne. Il a signalé, en outre dans un communiqué transmis à la presse, le fait que les membres de l’Intergroupe ont également réussi à mettre la question d’une résolution d’urgence à l’ordre du jour du Parlement européen à Strasbourg. «Elle aurait été débattue et votée aujourd’hui (jeudi NDLR) en séance plénière, s’il n’y avait pas eu des problèmes de perturbation des vols aériens cette semaine, ce qui a causé le report de tous les votes prévus lors de la session plénière à Strasbourg», est-il convaincu. Aussi, pour cet eurodéputé, «Même si nous n’avons pas formellement voté sur l’urgence de la situation des militants sahraouis détenus cette semaine», il est tout a fait évident pour ce parlementaire européen que «le message est clair : le Parlement européen exhorte le Maroc à libérer les prisonniers politiques maintenant!». Agence
  • Sahara occidental : Les grévistes de la faim dans un état critique

    Par Rym Boukhalfa
    Les détenus politiques sahraouis qui observent une grève de la fin dans les prisons marocaines depuis le 18 mars dernier seraient dans un état critique. « Ils risquent même de perdre la vie », selon leurs avocats qui ont appelé tous les concernés par ce dossier à « intervenir d’urgence » pour sauver la vie des grévistes.
    Le collectif de ces avocats demande aux autorités marocaines de les libérer immédiatement ou de les traduire rapidement devant un tribunal et exhorte l’opinion publique, les médias et les organisations des droits de l’Homme à «suivre de près» la situation des six détenus politiques dans la prison de Salé qui suscite une véritable solidarité à l’étranger. Les députés européens de l’ALDE, Vajgl Ivo et Barandica Izaskun Bilbao, le parti politique espagnol, Union Progrès et Démocratie (UPD) et le président de l’Intergroupe «Paix pour le Sahara occidental» du Parlement européen, Norbert Neuser, ont estimé que la situation des grévistes est dramatique et doit se régler sans délai. «Le Maroc doit agir maintenant.
    Nous ne pouvons pas accepter cette détention sans fin et illégale par un proche voisin à l’UE», a déclaré l’eurodéputé du Groupe progressiste des socialistes et démocrates (S&D). Ces députés ont jugé que les Nations unies doivent s’impliquer davantage dans le règlement du conflit sahraoui en «exerçant des pressions sur le gouvernement marocain afin de l’amener à respecter la lettre et l’esprit» des résolutions onusiennes. Mme Rosa Diez, porte-parole de l’UPD a déclaré que «l’Onu se doit, dans un délai raisonnable et préétabli, d’imposer de manière coercitive la tenue d’un référendum d’autodétermination du Sahara occidental, en recourant aux moyens de pression légitime de la force, conformément à la Charte des Nations unies», dans le cas où le Maroc continue de bloquer la solution du conflit. Ces responsables ont relevé la nécessité d’inclure le volet des droits de l’Homme dans les prérogatives de la Minurso et une évaluation «régulièrement» la situation de ces droits dans les territoires occupés. Selon le dernier rapport du Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’Homme (CODESA), 17 détenus politiques dont trois étudiants ont observé une grève de la faim de 5 à 62 jours, durant l’année 2009.
    HORIZONS 
  • N’autre vision Ban l’Alaouite

    Tamek et ses compagnons sont en prison depuis octobre dernier parce qu’ils ont commis un crime impardonnable aux yeux du trône : ils ont rendu visite aux leurs à Tindouf, après une séparation forcée de 35 ans
    Par M. Z. (mohamed_zaaf@yahooo.fr )
    Contrairement à la grève de la faim d’Aminatou Haïder à la fin de l’année 2009, où Ban Ki-moon était contraint à suivre le mouvement international qui a aidé l’activiste sahraouie à faire valoir ses droits face au roi, le secrétaire général de l’ONU se fait cette fois alaouite. Il se rattrape ! Ban se fait ainsi sourd-muet sur l’action du groupe Tamek et de ceux qui s’y sont joints. L’élan qu’il affichait il y a quatre mois a complètement disparu chez l’homme. Pourtant, l’action de Tamek est la même que celle de Haïder, bien que les conséquences soient plus injustes, plus révoltantes. Tamek et ses compagnons sont en prison depuis octobre dernier parce qu’ils ont commis un crime impardonnable aux yeux du trône : ils ont rendu visite aux leurs à Tindouf, après une séparation forcée de 35 ans. Une détention injuste qui n’a servi à rien puisque d’autres Sahraouis se rendent en groupes dans les camps de refugiés de la Hamada… sans se retrouver en geôle. Peut-être les places manquent-elles dans les bagnes d’un roi qui, depuis, marque sa préférence pour les «comités d’accueil», d’un coût politique moins désastreux. En tout cas, Ban Ki-moon ne bouge pas ! D’autant que les plaintes sahraouies et la protestation des ONG et des forces politiques, qui s’élèvent aux quatre coins du monde face aux atteintes des droits humains au Sahara occidental, sont généralement boycottées par les médias du «monde libre». Les seules atteintes tues d’ailleurs. Le makhzen se retrouve en meilleure posture qu’Israël et peut donc y aller. Même si l’on est à quelques jours à peine du traitement de la question du Sahara occidental par le Conseil de sécurité. Un Conseil d’ores et déjà invité à prolonger de toute une année cette fois encore le mandat de la Minurso, alors que les prorogations se faisaient à coups de semestres auparavant. On repousse le problème d’une année en comptant sur la «bonne foi» des protagonistes, alors que le produit a déserté l’ONU elle-même. Comment peut-on parler encore de bonne foi quand le rapport du secrétaire général de l’ONU escamote lamentablement les droits humains au Sahara occidental et porte ainsi un coup fatal à la confiance. Pourtant, en avril 2009, l’idée de garantir les droits de l’homme ne s’était heurtée qu’à un seul véto, celui… de la «capitale des droits de l’homme». 
  •  »Le mur de la honte », un documentaire projeté jeudi au cours du 13ème Festival du cinéma espagnol de Malaga

    Malaga (Espagne), 23/04/2010 (SPS) Le 13ème Festival du cinéma espagnol de Malaga, le deuxième en Espagne de part son importance, a comPté avec la projection, jeudi à Malaga, du documentaire, »El Jidar  » (mur en arabe), oeuvre des espagnols Fernando Rivas et Léon Jimenez, et des producteurs Airon Sixty, SL, le Magazine d’observation et de D & P de l’audiovisuel, a constaté SPS.
    Le court-métrage se veut une dénonciation de ce rempart militaire, le plus long ouvrage (2700 Kms ) construit par l’homme dans le monde dans les temps modernes, après la muraille de Chine, qui balafre le Sahara Occidental et son peuple depuis des décennies et qui sème la mort au quotidien par les millions de mines qui l’entourent, selon les producteurs.
    « Au nom du Front POLISARIO et du peuple sahraoui, je voudrais exprimer notre gratitude et notre reconnaissance aux producteurs de ce documentaire ayant uni leurs caméras et leurs sons à nos voix pour dénoncer le mur de la honte qui reflète la politique d’extermination menée par le Maroc contre la population sahraouie », a déclaré à SPS, le représentant du Polisario en Andalousie, Abidine Bouchraya.
    Actuellement, le mur est maintenu par le Maroc avec un coût financier très important et gardé par 150.000 soldats. Il est très dangereux pour l’existence autour de lui d’environ 4 millions de mines terrestres.
    Ce « crime contre l’Humanité », selon les termes des Sahraouis, a été érigé en six étapes depuis le début des années 1980, pour tenter de stopper les attaques de l’armée de libération populaire sahraouie (ALPS). Il est équipé de 240 batteries d’artillerie lourde derrière plus 20.000 kms de barbelés et quelque 6 millions de mines antipersonnel, selon les estimations de l’ALPS.
    Des dizaines de radars de longue et moyenne portée, soutenus par une aviation militaire et des milliers de chars et de blindés, surveillent tout déplacement sur des dizaines de Kms en profondeur.
    Les mines de ce rempart militaire ont fait un millier de morts et des milliers de blessés parmi les civils sahraouis depuis le début du conflit du Sahara Occidental, le 31 octobre 1975, estime le Front Polisario. (SPS)

  • L’ONU engagé dans une solution garantissant "l’autodétermination" des Sahraouis (Ban Ki-moon)

    NewYork (Nations unies), 24/04/2010 (SPS) Le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a déclaré que l’ONU demeure engagé dans une solution garantissant « l’autodétermination » des Sahraouis et que la Minurso est déployé au Sahara Occidental dans ce cadre précis, au cours d’un entretien, vendredi à New York, avec le Président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a indiqué à SPS une source proche de la délégation présidentielle.
    « M. Ban Ki –moon et les Nations Unies restent engagés en faveur d’une solution mutuellement acceptée qui garantit le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », a précisé la même source.

    Le Secrétaire général des Nations unies a aussi rappelé que la MINURSO est engagée pour « l’application de son mandat » au Sahara occidental, où elle a été déployée en 1991 à la faveur du Plan de règlement onusien devant aboutir à l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, dans un délai d’un an au plus, a-t-on ajouté.

    La rencontre entre les deux parties tenue au siège de l’ONU à New York, s’est déroulée en présence du secrétaire général adjoint en charge des Affaires politiques, B. Lynn Pascoe, de l’Envoyé personnel pour le Sahara occidental, Christopher Ross, du Chef de cabinet du Secrétaire général Vijay Nambiar, , de son Conseiller spécial et d’autres collaborateurs.

    Le Président Mohamed Abdelaziz est accompagné d’une délégation comprenant MM. Mahfoud Ali Beiba, président du parlement sahraoui, Mhamed Khadad, coordinateur du Front Polisario avec la MINURSO, Boukhari Ahmed et Moulud Said, respectivement représentant à New York et à Washington et Abdati Breica, conseiller à la présidence.

    M. Abdelaziz, avait exprimé récemment sa « profonde déception » du dernier rapport sur les récents développements au Sahara Occidental du SG de l’ONU, soumis au Conseil de sécurité, estimant qu’il traduit « l’incapacité de l’ONU à faire face aux entraves marocaines et à honorer ses engagements vis-à-vis du peuple sahraoui ».

    A cet égard, le Gouvernement sahraoui a décidé de « réviser » ses relations avec la Mission des Nations unies pour l’Organisation d’un Référendum d’autodétermination au Sahara Occidental (Minurso), pour avoir renié ses engagements, rappelle-t-on.

    Le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique. Il est considéré comme territoire non-autonome par l’Onu depuis 1966. Le Maroc et le Front Polisario ont engagé depuis juin 2007 des négociations directes, sous l’égide de l’Onu, sans aboutir à un avancée réelle.

    Le but de ces négociations, défini par le Conseil de sécurité, est de parvenir à une solution politique au conflit au Sahara occidental, qui respecte le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. (SPS)
  • L’ONU engagé dans une solution garantissant « l’autodétermination » des Sahraouis (Ban Ki-moon)

    NewYork (Nations unies), 24/04/2010 (SPS) Le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a déclaré que l’ONU demeure engagé dans une solution garantissant « l’autodétermination » des Sahraouis et que la Minurso est déployé au Sahara Occidental dans ce cadre précis, au cours d’un entretien, vendredi à New York, avec le Président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a indiqué à SPS une source proche de la délégation présidentielle.
    « M. Ban Ki –moon et les Nations Unies restent engagés en faveur d’une solution mutuellement acceptée qui garantit le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », a précisé la même source.

    Le Secrétaire général des Nations unies a aussi rappelé que la MINURSO est engagée pour « l’application de son mandat » au Sahara occidental, où elle a été déployée en 1991 à la faveur du Plan de règlement onusien devant aboutir à l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, dans un délai d’un an au plus, a-t-on ajouté.

    La rencontre entre les deux parties tenue au siège de l’ONU à New York, s’est déroulée en présence du secrétaire général adjoint en charge des Affaires politiques, B. Lynn Pascoe, de l’Envoyé personnel pour le Sahara occidental, Christopher Ross, du Chef de cabinet du Secrétaire général Vijay Nambiar, , de son Conseiller spécial et d’autres collaborateurs.

    Le Président Mohamed Abdelaziz est accompagné d’une délégation comprenant MM. Mahfoud Ali Beiba, président du parlement sahraoui, Mhamed Khadad, coordinateur du Front Polisario avec la MINURSO, Boukhari Ahmed et Moulud Said, respectivement représentant à New York et à Washington et Abdati Breica, conseiller à la présidence.

    M. Abdelaziz, avait exprimé récemment sa « profonde déception » du dernier rapport sur les récents développements au Sahara Occidental du SG de l’ONU, soumis au Conseil de sécurité, estimant qu’il traduit « l’incapacité de l’ONU à faire face aux entraves marocaines et à honorer ses engagements vis-à-vis du peuple sahraoui ».

    A cet égard, le Gouvernement sahraoui a décidé de « réviser » ses relations avec la Mission des Nations unies pour l’Organisation d’un Référendum d’autodétermination au Sahara Occidental (Minurso), pour avoir renié ses engagements, rappelle-t-on.

    Le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique. Il est considéré comme territoire non-autonome par l’Onu depuis 1966. Le Maroc et le Front Polisario ont engagé depuis juin 2007 des négociations directes, sous l’égide de l’Onu, sans aboutir à un avancée réelle.

    Le but de ces négociations, défini par le Conseil de sécurité, est de parvenir à une solution politique au conflit au Sahara occidental, qui respecte le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. (SPS)