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  • Le parlement péruvien appelleà la décolonisation du Sahara occidental

    Lima, 23/04/2010 (SPS) Le parlement péruvien a appelé le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon à la décolonisation du Sahara occidental, exprimant leur préoccupation face à l’échec des Nations unies dans l’organisation du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, promis depuis 1991.
    « Nous exprimons notre préoccupation devant l’échec des Nations unies, jusqu’à ce jour, à organiser dans le Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, le référendum d’autodétermination promis par l’ONU et signé par les parties au conflit en 1991, avec les graves conséquences que représente cet échec devant l’instauration de la paix et la stabilité dans la région », ont écrit les signataires dans leur lettre, dont une copie est parvenue à SPS.

    Les congressistes se sont dits consternés par la persistance des violations systématiques des droits civils, politiques et économiques des Sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental, documentées à plusieurs reprises par des organisations internationales, comme le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Human Rights Watch, Amnesty et Fronte line.

    Ils ont également appelé à la création d’un mécanisme onusien pour la protection et la surveillance des droits humains au Sahara occidental au sein de la Minurso, l’arrêt du pillage illicite des ressources naturelles sahraouies et l’ouverture du territoire aux observateurs internationaux et à la presse indépendante.

    Les signataires de la lettre ont estimé que « seule une action forte et active pour une solution juste et durable au conflit du Sahara occidental, si souvent négligé et reporté, peut enfin permettre au peuple sahraoui et ceux de la région, de vivre en paix et éradiquer les derniers vestiges du colonialisme qui continuent d’exister dans notre monde et dont des peuples frères souffrent encore, comme le cas du peuple du Sahara occidental ».

    Des copies similaires de cette lettre ont été adressées au président du Conseil de sécurité, Yukio Takasu et à l’Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross. (SPS)
  • Des ONG autrichiennes mettent en garde contre "la détérioration" des droits de l’homme au Sahara occidental

    Vienne, 23/04/2010 (SPS) L’association autrichienne d’amitié avec le peuple sahraoui et l’organisation ‘Géza’ ont mis en garde contre la détérioration des droits de l’homme en l’absence d’un mécanisme et de protection des droits humains au Sahara occidental, appelant le Conseil de sécurité à l’élargissement des prérogatives de la Minurso à la protection des droits de l’homme, selon un communiqué conjoint publié jeudi à Vienne.
    « La situation des droits de l’homme au Sahara Occidental occupé du Maroc est de plus en plus inquiétante mettant à l’épreuve la crédibilité de l’Organisation des Nations Unies à l’épreuve », ont averti les deux ONG.

    Elles ont également condamné avec force les violations des droits humains au Sahara occidental et l’arrestation des sept militants sahraouis des droits de l’Homme après leur retour des camps de réfugiés sahraouis en octobre dernier, estimant la déportation forcée d’Aminetou Haidar vers Espagne, comme « le début d’une campagne acharnée pour réprimer toute les voix qui s’élèvent contre les thèses coloniales du Maroc ».

    Pour sa part, la présidente de l’association d’amitié avec le peuple sahraoui, Mme Karen Shella a précisé qu’en dépit de la persistance de violations graves des droits de l’homme par l’occupant marocain, « il devient absurde et totalement inacceptable que la MINURSO demeure la seule mission onusienne de maintien de la paix dans le monde qui n’est pas mandatée de surveiller la situation des droits de l’homme au Sahara occidental. « 

    « L’ONU doit remplir ses obligations jurid »L’ONU doit remplir ses obligations juridiques et morales en imposant au Maroc à respecter le droit international et les conventions des Nations Unies relatives aux droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental », conformément à la Cour de Justice internationale, a estimé la responsable autrichienne. (SPS)
  • Des ONG autrichiennes mettent en garde contre « la détérioration » des droits de l’homme au Sahara occidental

    Vienne, 23/04/2010 (SPS) L’association autrichienne d’amitié avec le peuple sahraoui et l’organisation ‘Géza’ ont mis en garde contre la détérioration des droits de l’homme en l’absence d’un mécanisme et de protection des droits humains au Sahara occidental, appelant le Conseil de sécurité à l’élargissement des prérogatives de la Minurso à la protection des droits de l’homme, selon un communiqué conjoint publié jeudi à Vienne.
    « La situation des droits de l’homme au Sahara Occidental occupé du Maroc est de plus en plus inquiétante mettant à l’épreuve la crédibilité de l’Organisation des Nations Unies à l’épreuve », ont averti les deux ONG.

    Elles ont également condamné avec force les violations des droits humains au Sahara occidental et l’arrestation des sept militants sahraouis des droits de l’Homme après leur retour des camps de réfugiés sahraouis en octobre dernier, estimant la déportation forcée d’Aminetou Haidar vers Espagne, comme « le début d’une campagne acharnée pour réprimer toute les voix qui s’élèvent contre les thèses coloniales du Maroc ».

    Pour sa part, la présidente de l’association d’amitié avec le peuple sahraoui, Mme Karen Shella a précisé qu’en dépit de la persistance de violations graves des droits de l’homme par l’occupant marocain, « il devient absurde et totalement inacceptable que la MINURSO demeure la seule mission onusienne de maintien de la paix dans le monde qui n’est pas mandatée de surveiller la situation des droits de l’homme au Sahara occidental. « 

    « L’ONU doit remplir ses obligations jurid »L’ONU doit remplir ses obligations juridiques et morales en imposant au Maroc à respecter le droit international et les conventions des Nations Unies relatives aux droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental », conformément à la Cour de Justice internationale, a estimé la responsable autrichienne. (SPS)
  • L’opposition de la France à la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental "est une honte pour l’Europe" (parlementaire autrichienne)

    Vienne, 23/04/2010 (SPS) La parlementaire autrichienne, du parti socialiste d’Autriche, Mme Petra Bayer a qualifié jeudi, dans un communiqué publié par l’agence de presse autrichienne, « de honte pour l’Europe », l’opposition de la France au sein du Conseil de sécurité à inclure la protection et la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental dans les compétences de la Minurso.
    Mme Bayer a appelé la ministre des Affaires étrangères de son pays en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, à « exercer davantage de pression au sein du Conseil de sécurité, afin d’inclure la protection et la surveillance des droits de l’homme dans les fonctions de la Mission des Nations unies au Sahara occidental (MINURSO).

    Mme Bayer, qui est également membre de la Commission des droits de l’homme auprès du parlement national de l’Autriche, a appelé à la libération immédiate des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim, notant que  » la répression contre le peuple du Sahara occidental s’est accrue ces derniers temps de manière significative ».

    Elle a en outre lancé un appelé à la communauté internationale afin d’exercer des pressions sur le Maroc pour qu’il se conforme à la légitimité internationale et respecte les droits de l’homme au Sahara occidental.

    « La communauté internationale et l’Autriche en particulier, en tant que membre du Conseil de sécurité des Nations unies est appelée instamment à mettre fin immédiatement à l’occupation marocaine du Sahara occidental et d’user tous les moyens en sa disposition pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination sous l’égide de l’ONU, reporté à plusieurs reprises », a souligné la parlementaire autrichienne. (SPS)
  • L’opposition de la France à la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental « est une honte pour l’Europe » (parlementaire autrichienne)

    Vienne, 23/04/2010 (SPS) La parlementaire autrichienne, du parti socialiste d’Autriche, Mme Petra Bayer a qualifié jeudi, dans un communiqué publié par l’agence de presse autrichienne, « de honte pour l’Europe », l’opposition de la France au sein du Conseil de sécurité à inclure la protection et la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental dans les compétences de la Minurso.
    Mme Bayer a appelé la ministre des Affaires étrangères de son pays en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, à « exercer davantage de pression au sein du Conseil de sécurité, afin d’inclure la protection et la surveillance des droits de l’homme dans les fonctions de la Mission des Nations unies au Sahara occidental (MINURSO).

    Mme Bayer, qui est également membre de la Commission des droits de l’homme auprès du parlement national de l’Autriche, a appelé à la libération immédiate des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim, notant que  » la répression contre le peuple du Sahara occidental s’est accrue ces derniers temps de manière significative ».

    Elle a en outre lancé un appelé à la communauté internationale afin d’exercer des pressions sur le Maroc pour qu’il se conforme à la légitimité internationale et respecte les droits de l’homme au Sahara occidental.

    « La communauté internationale et l’Autriche en particulier, en tant que membre du Conseil de sécurité des Nations unies est appelée instamment à mettre fin immédiatement à l’occupation marocaine du Sahara occidental et d’user tous les moyens en sa disposition pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination sous l’égide de l’ONU, reporté à plusieurs reprises », a souligné la parlementaire autrichienne. (SPS)
  • Le MRAP appelle la France à  »cesser sa politique de complaisance à l’égard du Maroc »

    Paris, 23/04/2010 (SPS) Le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) a appelé vendredi le gouvernement français à « cesser sa politique de complaisance à l’égard du Maroc » et à mettre en œuvre la résolution 1871 du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara occidental.
    « Le gouvernement français doit cesser sa politique de complaisance à l’égard du Maroc. L’UE doit agir, avant qu’il ne soit trop tard, pour la libération des prisonniers politiques sahraouis, l’arrêt de la répression et le respect des droits de l’homme » au Sahara occidental, a souligné le MRAP dans un communiqué.

    L’ONG française s’est dite « préoccupée » par la situation des six défenseurs sahraouis des droits de l’homme, détenus sans jugement depuis le 8 octobre 2009 à la prison de Salé au Maroc et qui observent une grève de la faim depuis plus de 30 jours.

    « Les autorités marocaines les ont arrêtés à leur retour d’une visite à leurs familles dans les campements de réfugiés sahraouis. Ils demandent soit à être jugés, soit leur libération », rappelle le MRAP.

    L’organisation a estimé qu’ »il y a urgence à mettre en œuvre la résolution 1871 du Conseil de sécurité de l’ONU pour +une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental+, seule solution pour mettre fin à ce conflit ». (SPS)

  • La commission des droits de l’homme au Sénat italien appelle à la libération des sept militants sahraouis

    Rome, 22/04/2010 (SPS) Le président de la Commission des droits de l’homme du Sénat de italien, Pietro Marcenaro a appelé jeudi le ministre des Affaires étrangères, Franco Frattini, à intervenir afin de prendre toutes les mesures possibles pour que les sept militants sahraouis écroués dans la prison de Salé (Maroc) depuis octobre dernier, puissent revenir dans « le plus bref délai » chez leurs familles, a-t-on appris de source proche de la représentation du Front Polisario.
    « Je vous demande à intervenir comme dans le cas d’Aminetou Haidar, par tous les moyens en votre disposition, afin de permettre un retour prompt des sept activistes sahraouis des droits humains chez leurs familles », a écrit M. Pietro Marcenaro dans sa lettre au ministre des AE, selon la même source, citant un communiqué de la dite commission.
    Dans cette situation, la présence d’observateurs internationaux est importante pour la « reprise des négociations entre le Front Polisario et le Maroc en vue de parvenir à une solution au conflit du Sahara occidental conformément aux résolutions onusiennes », a-t-il ajouté.
    M. Marcenaro a en outre, demandé « d’urgence à prendre toutes les mesures nécessaires pour l’élargissement des prérogatives de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) à la protection et le contrôle des droits de l’homme ».
    Auparavant le président de la commission des droits de l’homme du sénat italien, Pietro Marcenaro avait reçu le militant sahraoui et défenseur des droits humains, Ennaâma Asfari et le représentant du Front Polisario à Rome, Mih Oumar, qui lui ont exprimé leur préoccupation de l’état de santé des sept défenseurs des droits de l’homme, en grève de la faim plus de 36 jours, conclut le communiqué. (SPS)
  • Le Timor de l’Est appelle l’ONU à la protection des droits de l’homme au Sahara occidental (MAE)

    Dili, 21/04/2010 (SPS) Le ministre des AE du Timor de l’Est, Zacarias Albano da Costa, a appelé mercredi le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, à la protection des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental et à faire pression sur le Maroc pour qu’il accepte la tenue sans plus tarder d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, comme ce qui s’est produit au Timor oriental.
    Dans une lettre adressée à Ban Ki-moon, le ministre des AE timorais a rappelé que le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a conclut dans son rapport durant sa visite au Sahara occidental en 2006, que toutes les violations des droits humains au Sahara Occidental, « sont le résultat de la non application du droit ‘à l’autodétermination du peuple sahraoui ».

    « Les Nations Unies doivent exercer des pressions sur le Maroc afin de se conformer aux résolutions onusiennes appelant à permettre, sans plus tarder, au peuple sahraoui de se prononcer sur son avenir par la voie d’un référendum juste, libre, transparent et démocratique, à l’instar de ce qui s’est déroulé au Timor oriental dans des circonstances similaires », a déclaré le ministre timorais dans sa lettre dont une copie est parvenue à SPS.

    Le ministre a également demandé l’ONU de créer un mécanisme pour assurer la protection des droits de l’homme au Sahara occidental, dans l’attente de la tenue du référendum d’autodétermination, ou inclure cette tâche dans les compétences de la mission des Nations unies présente sur le terrain depuis 1991 pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO).

    Le chef de la diplomatie timoraise a souligné que son pays suit avec un grand intérêt la situation des droits de l’homme au Sahara occidental, mettant l’accent particulièrement sur la déportation de l’activiste des droits humains, Aminetou Haidar vers Lanzarote et l’arrestation en octobre dernier de sept militants des droits de l’homme, menacés d’être traduits devant une cour martiale marocaine.

    A cet égard, M. Da Costa s’est dit « préoccupé » par le sort des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis cinq semaines dans les prisons marocaine et dont leur vie se trouve « en danger », a-t-il averti.

    Par ailleurs, le MAE du Timor oriental avait auparavant reçu l’ambassadeur de la RASD auprès du Timor oriental, Kamal Fadel, dont sa mission a pris fin mardi. Le diplomate sahraoui a informé son interlocuteur des derniers développements de la question du Sahara occidental. (SPS)
  • APPEL À TOUS LES GRÉVISTES DE LA FAIM DU MONDE

    appel /alerte des avocats des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim illimité à Salé,communiqué par APSO,21/4/2010

    Avis : avant de vous mettre en grève de la faim illimitée pour exiger le respect de vos justes droits, assurez vous de la présence d’un médecin, d’un avocat, de journalistes…
    Quand la règle journalistique du mort au kilomètre s’applique, alors vous obtiendrez, avec un peu de persévérance, le soutien international.
    Mais si vous êtes isolés et sans soins, si votre cause est oubliée, sacrifiée malgré toutes les évidences de votre bon droit pour diverses sombres raisons, la pression internationale sur vos tortionnaires se fera attendre.
    Surtout lorsque contre toute logique, le tortionnaire a pour meilleur soutien hypocrite la France.
    Et plus encore quand en France les médias frileux ou dociles et corrompus aboient sans résistance en écho de la voix de leur maître.
    ujourd’hui les jours s’égrènent impitoyablement pour les prisonniers politiques Sahraouis en grève de la faim dans les geôles marocaines.

    35 jours de protestations aux limites des forces physiques, mais dans la détermination infinie des hommes du désert.
    Des dizaines de prisonniers politiques Sahraouis mettent en jeu leur vie, contre les conditions de leur incarcération, contre l’occupation de leur pays, le Sahara Occidental par son voisin le Maroc, contre la couardise de la communauté internationale qui ne soutient pas ses propres décisions par les outils de leur mise en application.
    Ils mettent leur vie en jeu pour la vie, pour la liberté, pour le respect des règles internationales établies, pour leur loyauté universelle.
    35 jours de silence des médias français. Silence sur les faits, silence sur les appels et protestations des amis des Sahraouis, silence sur la déclaration en préparation au parlement européen appelant le Maroc à cesser cette torture.
    35 jours de silence sur l’aberration de la présence de civils Sahraouis sous régime juridique militaire, « traîtres » à la nation Marocaine, le colonisateur, après leur visite à leurs compatriotes qui survivent dans les camps de réfugiés de l’autre côté du mur de la honte qui coupe le Sahara Occidental en deux.
    Quelle réaction peuvent avoir les médias à la lecture de cela ? C’est au choix. Réaction positive ou boycott de l’information. Mais 35 jours de silence ne sont-ils pas à l’évidence un boycott ?

     

  • Les services secrets marocains très actifs à Tindouf

    15 chômeurs de Tindouf subornés par des promesses de logement et de travail
    Par Samer Riadh/Zineb A.
    Dans la wilaya de Tindouf les discussions tournent autour du sort de jeunes algériens pauvres et chômeurs de la wilaya et de ses régions limitrophes à qui l’on a fait miroiter un poste de travail, le logement et la résidence à El-Ayoun, capitale du Sahara Occidental occupé par le Maroc. Ces jeunes ont en fait été enrôlés par les services secrets marocains qui leur imposent une formation et un entrainement militaires durant six mois avant de leur accorder les avantages proposés.
    Selon les informations d’Echorouk et l’opinion des familles des jeunes qui ont été abusés, les services secrets marocains ciblent une certaine tranche de jeunes faciles à duper d’autant plus qu’ils vivent une situation difficile, sans logement et sans travail.
    Les marocains se présentent dans la région comme étant des hommes d’affaires ou des contrebandiers pouvant procurer une vie décente pour quiconque voudrait vivre à El-Ayoun et ne laissent tomber le masque qu’une fois leurs victimes arrivées à destination. Là ils leur imposent un entrainement militaire de six mois avant de concrétiser leurs propositions, justifiant leur conduite par la situation belliqueuse dans la région avec le front Polisario.
    Mais le dessein inavoué à cette stratégie marocaine est l’embrigadement d’algériens qui affronteront leurs frères sahraouis et pourquoi pas ? espionner pour les services secrets marocains. Des parties se sont assuré qu’un des objectifs serait d’utiliser les photos et les certificats de ces jeunes à des fins politiques en prétendant que des algériens ne croient pas au droit d’autodétermination du peuple sahraoui, ce droit qui fait l’unanimité parmi le peuple et l’état algériens.
    A Tindouf, les citoyens ont décidé de récupérer leur progéniture en la contactant et lui ordonnant de rentrer au bercail pour ne pas rester aux mains des marocains.
    Cette stratégie menée et exécutée par les services secrets marocains n’est pas unique, car il existe des liens solides entre les organisations terroristes actives du nord malien et quelques régions de la Maurétanie avec les autorités marocaines. Ces rapports ont fait du Makhzen, l’intermédiaire et le mandataire par excellence dans les cas de kidnapping comme lors de l’affaire de l’otage français libéré sous la pression française et l’intercession marocaine avec les terroristes du Sahel, affaire rapportée précédemment par Echorouk.
    Echourouk-online