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  • Des eurodéputés de la Gauche européenne réaffirment le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui

    Madrid, 1604/2010.- Des eurodéputés du groupe Gauche Unitaire Europe-Gauche vert Nordique (GUE/NGL) ont réaffirmé le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et appelé à la surveillance et la protection, par l’ONU, des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc.
    « Le Maroc a profité de l’inertie de la communauté internationale, de l’indifférence et la complicité de certains gouvernements pour intensifier sa politique de répression contre les sahraouis dans les territoires occupés, qui manifestent pacifiquement et qui sont victimes de détentions, d’enlèvements, de tortures et de disparitions », soulignent les parlementaires européens dans une lettre adressée au Ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, dont le pays assure la présidence tournante de l’UE.
    La lettre a été remise au ministère espagnol des AE par une délégation de ce groupe parlementaire européen, conduite par l’eurodéputé de la Gauche Unie (IU), Willy Meyer, au terme d’une rencontre tenue à Madrid sur « La politique européenne de voisinage : le « statut avancé » UE-Maroc et le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui ».
    Dans leur missive, ils ont rappelé notamment, que depuis le retrait de l’Espagne en 1975, le Sahara occidental a était « occupé illégalement » par le Maroc, comme confirmé par les nombreuses résolutions des Nations Unies, et affirmé qu’aucun pays du monde « ne reconnaît » la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
    Dans ce sens, les eurodéputés ont appelé à la mise en œuvre de la résolution 1817 du Conseil de Sécurité de l’ONU pour parvenir à une « solution juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ».
    Devant la grave situation dans les territoires sahraouis occupés, marquée par les violations systématiques des droits de l’homme, ils ont demandé à Moratinos en tant que ministre de la Présidence espagnole de l’UE « d’exiger au Maroc la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis, la fin de la répression et le respect des libertés fondamentales, d’opinion, d’expression, d’association et de manifestation dans ces territoires, ainsi que la reconnaissance des associations sahraouies des droits de l’homme ».
    Enfin, ils ont souligné que « le moment est venu pour que l’ONU harmonise la mission de la MINURSO avec les celles des autres missions de maintien de la paix déployées dans le monde, et de s’assurer qu’elle inclut l’observation et les rapports réguliers sur les violations des droits de l’homme ». (SPS)
  • Les prisonniers politiques sahraouis se trouvent dans un état de santé « grave » (comité de suivi)

    Territoires libérés du Sahara Occidental, 16/04/2010.- Le comité de suivi de la situation des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines a qualifié dans un rapport l’état de santé des grévistes de la faim de grave, indique jeudi un communiqué parvenu à SPS.
    Les grévistes entament leur 29e jour de grève de la faim à la prison de Salé, ajoute le comité, appelant la communauté internationale à « intervenir en urgence pour sauver la vie de ces prisonniers politiques d’une mort imminente et éviter une catastrophe humaine ».
    La plupart des grévistes souffrent d’insuffisance fonctionnelle rénale, de difficulté respiratoire, d’hypotension tandis que d’autres éprouvent des douleurs aiguës au niveau de l’estomac et du cœur.
    Par ailleurs les prisonniers politiques sahraouis dans la prison de Tiznit (Maroc) se trouvent dans un « état critique » à leur 27eme jour de grève de la faim.
    Dans les prisons de Taroudant, Ben Slimane et Kenitra, les prisonniers politiques sahraouis poursuivent pour leur 11ème jour de grève de la faim, alors que leur état de santé se détériore du jour au jour dans une totale ignorance de la part des autorités pénitentiaires.
    Au moins 57 prisonniers politiques sahraouis se trouvent encore dans les prisons marocaines, dont 38 en grève de la faim illimitée depuis plus de quatre semaines, rappelle-t-on. (SPS)
  • L’Université de Leipzig accueille un séminaire sur les droits de l’homme au Sahara Occidental

    L’Université de Leipzig a accueilli, jeudi, un séminaire public sur l’état des droits de l’homme au Sahara Occidental avec la participation de nombreux étudiants et animé par des médecins en présence du représentant du Front Polisario dans la région de Saxe, Mohamed Abba Dkhil.
    Parmi les médecins assistant au colloque prganisé par l’Association de droits de l’homme de la ville, le docteur Cutter Thomas, de l’Université de Leipzig, le docteur D.Hikakreker de l’Université de Berlinn Sand Kilro de l’Université de Brême et de Paris.
    Les discussions ont été également suivies par de nombreux étudiants et représentants de la société civile d’Allemagne.
    Après les interventions des conférenciers, la parole a été donnée au diplomate sahraoui qui a apporté des informations sur les derniers développements dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc, en insistant sur la gravité de la situation des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim.
    A la fin du séminaire, l’association a déclaré son intention de suivre la situation des droits de l’homme au Sahara Occidental et d’organiser une journée d’étude sur le sujet.

  • Cinq ONG suédoise appellent leur gouvernement à user de son pouvoir pour mettre fin à la situation des prisonniers politiques sahraouis

    Stockholm, 16/04/2010 (SPS) Cinq organisations non gouvernementales suédoises, SweFOR, Commission internationale de juristes (section suédoise), Sahara action, Centre Olof Palme et Emmaüs, ont adressé jeudi une lettre à la ministre de la Culture, Lena Adelsohn Roth, appelant leur gouvernement à « user de son pouvoir pour garantir aux prisonniers de conscience sahraouis des jugements équitables ou la libération immédiate. »
    Sept prisonniers politiques sahraouis croupissent dans la prison de Salé (Maroc) depuis plus de 6 mois sans jugement et mènent une grève de la faim illimitée à partir du 18 mars dernier pour exiger « un procès équitable ou leur libération immédiate », ont rappelé les ONG, citant parmi ces militants, Brahim Dahan, qui avait obtenu en novembre dernier le prix Per Anger.
    Les sept militants sont des personnes qui jouent un « dominant » dans la lutte pour le respect et la protection des droits de l’homme, afin de mettre fin « aux violations et les souffrances dont sont victimes la population sahraouie vivant sous l’occupation marocaine, ont elles ajouté.
    « Nous attendons du gouvernement d’utiliser tous les canaux à travers l’UE ou bilatéralement pour assurer le respect des droits de l’homme au Maroc, dans les territoires occupés du Sahara occidental et que les paroles soient suivies par des actes », a conclut la lettre.
    Des copies similaires de cette lettre ont été adressées au Ministère suédois des affaires étrangères et au Forum pour l’histoire vive, selon le représentant du Front Polisario en Suède, Brahim Mokhtar. (SPS)

  • Il met sur le même plan le pays colonisateur et le peuple colonisé. Quand Ban Ki-Moon ignore le droit international

    Le secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, a présenté le 6 avril 2010 son rapport sur le Sahara occidental qui servira de base à la résolution que le Conseil de sécurité doit adopter le 30 avril. Il prend acte de l’absence de résultat des négociations entre le Maroc et le Front Polisario mais sans proposer les moyens pour amener le Maroc à mettre un terme à ses manœuvres d’obstruction et à respecter le droit international.
    Il appelle à la poursuite des négociations pour aboutir  » à l’autodétermination du peuple sahraoui  » en faisant référence à une  » solution politique mutuellement acceptable « , mais n’annonce pas l’organisation du référendum qui permettrait au peuple sahraoui de choisir librement entre l’indépendance, l’autonomie ou le rattachement au Maroc. Le rapport ne dit pas un mot sur l’exploitation illégale des ressources naturelles du Sahara occidental par le Maroc. Le rôle du secrétaire général ne devrait-il pas être de faire respecter le droit international fondé sur le droit des peuples (en l’occurrence le peuple sahraoui) à disposer d’eux-mêmes et de tout mettre en oeuvre pour achever le processus de décolonisation ?
    Ce rapport affiche un mépris de la situation de plus en plus critique des droits de l’homme dans les territoires occupés. Il renvoie dos à dos le pays colonisateur et le peuple colonisé.
    C’est intolérable ! Il ne fait aucun cas d’une récente proposition de son envoyé spécial, Christopher Ross, ni du rapport de la délégation du Haut-commissariat des Nations unies pour les droits de l’homme, ni des nombreux appels lancés par des associations internationales des droits de l’homme (Amnesty international, Human Rights Watch, Front Line …), la délégation spéciale du Parlement européen, des personnalités et parlementaires de nombreux pays dans le monde pour que le mandat de la MINURSO soit étendu à l’observation des droits de l’homme au Sahara occidental.
    Le CORELSO appelle les associations des droits de l’homme, partis et syndicats à intervenir auprès des pays membres du Conseil de sécurité (notamment la France) pour que la prochaine résolution sur le Sahara occidental affirme sans réserve le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et élargisse le mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental et à la protection de la population sahraouie contre la répression.
    La Tribune des Lecteurs
  • Après le dernier rapport “mitigé” de l’ONU sur le Sahara Occidental, le Polisario hausse le ton

    Par Rafik Bakhtini
    Le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et le Front Polisario ont décidé de réviser leur relation avec la MINURSO (Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental), tout en réaffirmant leur engagement en faveur d’une solution « pacifique et démocratique » de ce conflit, au moyen d’un référendum d’autodétermination « libre et régulier ».
    « Il est grave et intolérable de voir la MINURSO se singulariser parmi les missions des Nations unies pour être la seule qui ne remplit pas l’obligation morale élémentaire d’observation du respect des droits de l’Homme comme il lui a été demandé par le Haut Commissariat des Nations unies pour les droits de l’Homme, Amnesty International, Human Rights Watch, le Parlement européen et d’autres organisations, face à la répression et à la terreur coloniale marocaines », a souligné le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, dans une déclaration rendue publique ce jeudi.
    Rappelant que le peuple sahraoui a, pendant vingt ans, « mis toute sa confiance dans les Nations unies et coopéré loyalement avec la MINURSO, en dépit de l’injustice subie, des reniements, par l’agresseur, de tous ses engagements », M. Ould Salek a affirmé que ce peuple est aujourd’hui « profondément déçu » et trouve « inacceptable et injustifiable la poursuite d’un tel état des choses ».
    « La répression sauvage contre la population civile dans les territoires occupés, les disparitions, la torture, les jugements iniques et sommaires, les enlèvements et emprisonnements des défenseurs des droits de l’Homme, ainsi que le pillage des ressources naturelles, constituent une pratique quotidienne de l’occupant marocain, laquelle se fait au vu et au su de la MINURSO », a déploré le chef de la diplomatie sahraoui. Après avoir relevé que la partie sahraouie « n’a ménagé aucun effort pour soutenir la Mission onusienne afin de s’acquitter de sa noble mission de décolonisation de la dernière colonie d’Afrique », le ministre sahraoui a constaté qu’ »aujourd’hui, la MINURSO n’a pas tenu son engagement », alors que le Maroc, a-t-il dit, « tente, à l’abri du cessez-le-feu, de pérenniser son occupation avec ses corollaires de répression et de pillage des ressources naturelles du territoire ».
    Ces pratiques se font « avec l’appui d’un membre permanent du Conseil de sécurité qui s’atèle, par tous les moyens à sa portée, à dévoyer le processus de décolonisation du Sahara occidental, à piétiner et bafouer les principes universels du droit international pour couvrir les crimes du Maroc au Sahara occidental », a ajouté M. Ould Salek.
    Loin d’être une simple vue de l’esprit, le risque d’une reprise du conflit armé, maintes fois brandi par de nombreux hauts responsables sahraouis, dont le président, le premier ministre et le ministre de la Défense du gouvernement de la RASD, se fait sentir de plus en plus. Il est en effet impossible de laisser les populations sahraouies, prises en otage dans les territoires occupés, se faire massacrer en toute impunité simplement parce qu’elles ont entamé une intifadha pacifique à l’appel de leur unique représentant légitime, le front Polisario.
    La Tribune des Lecteurs
  • Amnesty International "préoccupée" par la situation des 7 activistes sahraouis en prison à Salé (Maroc)

    Londres, 16/04/2010.- L’organisation, Amnesty International (AI) basée à Londres au Royaume-Uni a exprimé son inquiétude sur la gravité de la situation des 7 activistes sahraouis des droits de l’homme emprisonnés à Salé (Maroc), a indiqué un communiqué publié sur son site internet.
    « Cinq militants mènent une grève illimitée de la faim depuis le 18 mars dernier jusqu’à ce qu’ils soient libérées ou bénéficier d’un procès équitable. Leur condition devient plus critique », a déploré AI.

    Les sept militants ont été arrêtés depuis le 8 Octobre 2009 pour avoir mener des activités pacifiques et légitimes en faveur de l’autodétermination du Sahara occidental. Ils sont toujours en attente de jugement devant le tribunal militaire « pour atteinte à la sécurité nationale du Maroc », a-t-on ajouté.

    L’Organisation estime que « les activités menées par les sept militants appellent simplement à l’exercice pacifique et légitime de leurs droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion garantis par le droit et les normes internationales ». (SPS)

  • Amnesty International « préoccupée » par la situation des 7 activistes sahraouis en prison à Salé (Maroc)

    Londres, 16/04/2010.- L’organisation, Amnesty International (AI) basée à Londres au Royaume-Uni a exprimé son inquiétude sur la gravité de la situation des 7 activistes sahraouis des droits de l’homme emprisonnés à Salé (Maroc), a indiqué un communiqué publié sur son site internet.
    « Cinq militants mènent une grève illimitée de la faim depuis le 18 mars dernier jusqu’à ce qu’ils soient libérées ou bénéficier d’un procès équitable. Leur condition devient plus critique », a déploré AI.

    Les sept militants ont été arrêtés depuis le 8 Octobre 2009 pour avoir mener des activités pacifiques et légitimes en faveur de l’autodétermination du Sahara occidental. Ils sont toujours en attente de jugement devant le tribunal militaire « pour atteinte à la sécurité nationale du Maroc », a-t-on ajouté.

    L’Organisation estime que « les activités menées par les sept militants appellent simplement à l’exercice pacifique et légitime de leurs droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion garantis par le droit et les normes internationales ». (SPS)

  • Des ONG françaises appellent à mener à son terme le processus de décolonisation du Sahara occidental

    Paris, 16/04/2010 (SPS) De nombreuses associations françaises ont lancé un appel aux membres du Conseil de Sécurité de l’ONU pour que soit mené à son terme le processus de décolonisation du Sahara occidental « à travers l’organisation d’un référendum d’autodétermination permettant au peuple sahraoui de décider librement de son avenir ».
    L’appel, adopté lors d’une réunion tenue jeudi soir à la maison du barreau de Paris à l’initiative de l’association « Droit Solidarité », souligne que « les pays membres du Conseil de Sécurité peuvent jouer un rôle constructif dans la solution de ce conflit qui dure depuis 1975 », car les associations signataires estiment que « la charte des Nations unies impartit au Conseil de sécurité la mission de maintenir ou rétablir la paix et définit celle-ci comme reposant sur la pleine jouissance par les peuples de leur droit de libre disposition dans leur respect mutuel ».

    Les ONG françaises ont également estimé que « pour aboutir à une solution « mutuellement acceptable », le Conseil de sécurité devrait amener le Maroc à renoncer à son plan d’autonomie et à respecter ses engagements internationaux ».

    « Face à l’aggravation de la répression des forces marocaines dans les territoires occupés, notamment contre les défenseurs des droits de l’homme, il est nécessaire d’inclure dans les compétences de la Minurso la protection des populations civiles sahraouies des territoires occupés et le respect de leurs droits fondamentaux », ajoutent les signataires de l’appel.

    Le Conseil de sécurité devra se réunir le 30 avril pour se prononcer sur la situation au Sahara occidental à partir d’un rapport du Secrétaire général, Baï Ki-moon. Ce rapport, présenté le 6 avril dernier, suscite de nombreuses critiques en raison de ses ambigüités et du fait qu’il ne se prononce pas clairement sur la question, se contentant de « mettre dos à dos le pays colonisateur et le pays colonisé », comme l’avaient affirmé les participants au rassemblement de soutien à la cause sahraouie, tenu mercredi à Paris, devant l’Assemblée nationale française (Parlement). (SPS)
  • Le Parti communiste de l’Argentine exprime sa solidarité avec les activistes sahraouis en grève de la faim

    Buenos Aires, 16/04/2010 (SPS) Le Parti communiste de l’Argentine (PCA) a exprimé jeudi sa solidarité avec les militants sahraouis des droits de l’homme en grève de la faim dans les prisons du Maroc depuis le 18 mars dernier, dans une lettre parvenue à SPS.
    « Nous exigeons de l’État marocain à respecter les résolutions des Nations Unies et les engagements pris dans le plan de paix de l’ONU de 1990, qui a conduit à la trêve en vigueur depuis 1991 et le respect des accords conclus dans la même année devant conduire par la suite à l’organisation d’un référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui « , selon le texte.
    Il a également critiqué les médias internationaux pour leur silence devant ce qui se passe dans les territoires occupés du Sahara occidental, en particulier la situation alarmante des activistes sahraouis des droits de l’homme en grève de la faim pour faire aboutir leurs revendications légitimes.
    Le Parti communiste d’Argentine a réaffirmé son engagement et son soutien à la lutte du peuple sahraoui pour l’indépendance. (SPS).