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  • La RASD participe à la réunion d’experts juridiques africains à Tripoli

    Tripoli (Libye) 16/04/2010 (SPS) La République arabe sahraouie démocratique (RASD) a participé aux travaux de la réunion d’experts gouvernementaux sur les Instruments juridiques relatifs à la transformation de la Commission de l’Union africaine (UA) en Autorité de l’UA, qui s’est tenue à Tripoli, en Libye du 11 au 15 avril, a-t-on appris de source proche de l’ambassade auprès de l’Union Africaine.
    La RASD a été représentée à cette réunion par une délégation conduite par l’ambassadeur auprès de l’union africaine et de l’Ethiopie, Dr Sidi Mohamed Oumar, a-t-on précisé.
    La réunion se tient conformément aux décisions du Sommet ordinaire de l’Union africaine tenue à Syrte en Libye en juillet 2009, appelant la commission de l’UA à prendre toutes les mesures nécessaires, afin de préparer les Instruments juridiques relatifs à la transformation de la Commission de l’Union africaine (UA) en Autorité de l’UA .
    Les experts juridiques africains ont adopté le texte du Protocole d’amendements à l’Acte constitutif de l’Union africaine concernant le transfert Commission de l’Union à l’autorité de l’Union africaine, visant à renforcer le cadre constitutionnel de l’Union, accélérer le processus d’intégration politique, économique et sociale dans le continent africain et la création des États-Unis d’Afrique.
    La délégation sahraouie a eu plusieurs réunions avec la plupart des délégations présentes, qui les a informées des derniers développements de la question du Sahara occidental, particulièrement la dégradation de la situation des droits humains dans les territoires  du Sahara Occidental occupés par le Maroc.
    En plus de l’ambassadeur sahraoui auprès de l’UA , Dr Sidi Mohamed Oumar, la délégation compte également, Hamad Mohamed Yahya et Mohamed Yeslem Saleh de la représentaion du Front Polisario à Tripoli en Libye. (SPS)
  • Mairie de Salamanca apporte 17000 euros pour vacances enfants sahraouis

    Pour la sixième année consécutive, Salamanca collabore avec l’Association d’Amis du Peuple Sahraoui pour permettre à un groupe de 35 enfants sahraouis des camps de réfugiés de passer les vacances d’été dans la ville. Ils arriveront au mois de juin et leur séjours sera de deux mois.
    La mairie de Salamanca apporte une aide de 17.000 euros pour payer les billets des enfants et leur séjours ainsi que leur transport par bus.
    Les enfants seront logés chez des familles qui sont intéressés par l’accueil des enfants originaires du Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc.
    Le programme « Vacances en Paix » pour les enfants sahraouis est organisé au niveau de toute l’Espagne. D’autres groupes d’enfants passeront leurs vacances en France, Belgique, Allemagne et Italie.
  • Maroc : Secrets de la dynastie alaouite

    Pourquoi les marocains nommaient Hassan II le fils de Abla Leglaouiya? Parce qu’il est le fils biologique de Haj Thami Leglaoui, pacha de Marrakech (sorte de gouverneur sous l´autorité des occupants pour la moitié sud du Maroc) de 1912 jusqu’à l’ »indépendance ».
    Selon Ahmed Rami, le général Oufkir lui a personnellement informé – le 10 octobre 1972 – au cour d’ une discussion sur la dynastie alaouite, ce qu´il a appris de Glaoui lui-même: que – Hassan II est, en fait, né d´une ancienne concubine du Pacha de Marrakech qu´il a offerte à Mohamed Ben Youssef.

    Vous pouvez voir ici la ressemblance entre Hassan II et son vrai père, Thami Leglaoui:
     

    Maintenant, essayons de voir s’il y a une ressemblance entre Hassan II et son beau-père Mohamed V. 
     
     
    Comme vous voyez, aucune. Et maintenant, essayons de voir s’il y en a une entre lui et son frère Abdessadek Glaoui. 
     
    Comme vous voyez, il n’y a aucun doute qu’ils sont frères. La ressemblance est étonnante.
    C’est pour cela qu’il avait beaucoup de haine envers les marocains. Tantôt, il les traitait de voyous, tantôt d’ingrats. Parfois il les enfermait dans son jardin secret « Tazmamart » « Derb Ben Cherif », etc… Et quand son jardin secret était plein, il sortait ses tanks pour les massacrer dans les rues de Casablanca, Marrakech, Nador…

    Il était le monstre de l’histoire récente du Maroc qui n’a pas hésité à bombarder les tentes des réfugiés sahraouis avec du napalm, du phosphore et des bombes de fragmentation pour s’approprier des ressources naturelles du Sahara Occidental.

    Il était aussi un coureur de jupons. La preuve, voici ses deux enfants en Israël. Sa fille ne cesse de demander une rencontre avec son frère, le roi Mohamed VI.

  • Manifestation devant l’ambassade marocaine à Madrid

    Plus de cent personnes ont manifesté aujourd’hui devant l’ambassade du Maroc à Madrid pour demander la libération de plus de 30 prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis le 18 mars. Parmi eux se trouvent sept activistes sahraouis arrêtés après avoir visité leurs familles dans les camps de réfugiés à Tindouf.
    Les sept activistes ont été accusés de haute trahison et risquent d’être condamnés à mort par un tribunal militaire.
    Les manifestants ont dénoncé aussi les « tortures constantes et systématiques » subies par les prisonniers sahraouis et ont signalé le cas particulier de la femme qui se trouve en liberté conditionnelle et qui a été « maltraitée et droguée ».
    La manifestation a été organisée par la Plateforme Universitaire de Soutien au Sahara Occidental, avec la participation de CEAS-Sahara, dans le cadre de la campée « 35 ans d’oubli, 35 jours de bruit » qui débuta le 15 mars avec la réalisation de différentes activités pour défendre l’indépendance du Sahara occidental.
  • Groupe de jeunes vénézueliens dans les camps de réfugiés sahraouis

    Un groupe de 18 vénézueliens vient de visiter les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf, en Algérie, pour fomenter l’inter-change socio-culturel, selon une dépêche du Ministère des Affaires Etrangères Vénézuelien.
    La délégation était composée de 18 gradués de la Mission Ribas (un programme d’éducation gratuit) et un représentant de Pétroles de Venezuela (PDVSA), qui pendant une semaine ont parcouru des écoles, des conseils municipaux et des hôpitaux.
    Une note de la chancellerie vénézuélienne souligne l’importance que représente pour les relations avec la République Arabe Sahraouie Démocratique cette première visite d’un groupe si nombreux de Vénézuéliens aux camps de réfugiés du Sahara Occidental occupé par le Maroc depuis 1975.
    Le Vénézuela et la RASD ont des relations diplomatiques depuis décembre 1982.

  • Défilé de mode pour accueillir des enfants sahraouis

    L’Association Zamoraine avec les Enfants du Sahara Occidental organisera dimanche prochain dans le théâtre Latorre de Toro, à partir des 19.00 heures, le II Défilé solidaire de Mode, pour recueillir des fonds pour le programme « Vacances en paix » pour les enfants sahraouis dont le pays est occupé par le Maroc depuis 35 ans.
    Des responsables de cette association ont confirmé hier que depuis quelques jours les enfants qui participeront à cette passerelle de mode solidaire font des essais dans l’église de La Concepción de Toro et que quatre magasins de la ville collaborent dans le défilé et ils offrent des vêtements pour cet évènement. Il est prévu aussi que durant ce défilé un groupe d’enfants sahraouis qui vivent à Toro et à Zamora offrent au public une représentation spéciale.
    L’entrée pour assister au défilé coûtera quatre euros et l’association se montre confiante que la population locale participera comme l’a fait l’année passée avec cette initiative solidaire qui a réussi à réunir dans le théâtre plus de 250 personnes.
    D’autre part, des responsables de cette association ont souligné le grand travail réalisé par quelques familles de la ville qui depuis la création de ce collectif ont accueilli des enfants sahraouis. D’ailleurs, actuellement trois enfants originaires du Sahara résident à Toro et l’été prochain, dans le cadre du programme « Vacances en paix », il est prévu que d’autres quatre enfants soient accueillis par des familles de cette ville.
  • Sahara Occidental : Ni référendum ni dignité humaine

    Le conflit politique sur l’ancienne colonie espagnole du Sahara Occidental fait partie des sujets qui s’inscivent dans l’agenda des Nations Unies seulement quand la tension risque de monter dans toute la région ou un fait grave occupe la une des actualités.
    Tout le monde entend parler d’Iran, de Venezuela, de Cuba, de la Corée du Nord, de l’Afghanistan, mais pas un mot sur ce peuple qui vit chaque jour dans l’ignominie depuis qu’en 1975 les hordes sauvages de la dictature marocaine ont mis la main sur ce territoire pour s’approprier de ses phosphates, ses ressources halieutiques et autres richesses naturelles.
    L’ONU a fait preuve encore une fois) d’une façon retentissante de sa politique de deux poids, deux mesures, de comment ses lois s’appliquent sélectivement, en fonction des intérêts politiques et commerciaux de certains des personnages les plus méprisables de la planète, comme le roi du Maroc et sa cour de maîtres chanteurs.
    Ban Ki-moon supplie pour le rénouvellement de la MINURSO dont les sigles veulent dire Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental. Mais il ne dit rien du référendum, ni du respect de la dignité humaine qui doit être la première tâche de la mission onusienne. Il adopte un langage réservé, pour ne pas attirer les foudres des autorités marocaines, faisant fi de la légalité internationale. Il a démontré qu’il a peur du bourreau et qu’il n’a aucun respect pour la victime. Par conséquent, il ne mérite aucun respect de la part du peuple sahraoui.
  • Le Conseil de Sécurité déçu par les négociations sur le Sahara Occidental

    New York.- Le Conseil de Sécurité de l’ONU a exprimé aujourd’hui sa « déception » par le manque de progrès dans les négociations entre le Maroc et le Front Polisario sur le Sahara Occidental sous les auspices de l’organisme mondial.
    Les 15 membres Du Conseil de sécurité se sont réunis hier à huit clôs avec l’envoyé spécial de l’ONU Cristopher Ross, qui les a informés de ses dernières démarches et du résultat de la réunion informelle que les parties en conflit ont tenue en février dans les banlieues de New York.
    « Beaucoup de membres du Conseil ont exprimé leur déception par la stagnation des négociations, par conséquent nous demandons tous aux parties qu’elles soient innovatrices et créatrices, parce que seulement les négociations de bonne foi peuvent conduire à une solution », a dit à la sortie de la réunion le président de tour du Conseil de Sécurité, l’ambassadeur du Japon, Yukio Takasu.
    Le diplomate a signalé qu’il y a « quelques idées » pour essayer de sortir du point mort dans lequel se trouve le processus des négociations initié par l’ONU en 2007, même s’il a signalé qu’ils n’ont « encore aucune conclusion « .
    Il a aussi indiqué que le renouvellement de l’ordre de la Mission pour le Référendum du Sahara Occidental (Minurso), qui arrive à échéance à la fin de ce mois a été débattu. 
    Source : EFE 
  • Les victimes des politiques sociales de l’Etat, préparent consciencieusement leur meeting de dimanche 18 avril 2010

    NE PERDONS PAS NOTRE NATURE DE GAUCHE

     Par Ali Fkir, 15/4/2010
    Divers services de l’État, des forces occultes, des individus sortis de l’ombre, des suspects et autres dénigreurs se sont mis (chacun à sa façon) à, l’œuvre pour saboter le meeting, pour faire peur aux sans logements salubres, pour « casser » le mouvement des sans-droits de citoyenneté. Ce mouvement fait peur à plus d’un: c’est un mouvement populaire, un mouvement des victimes des politiques sociales de l’État au Maroc, c’est un mouvement qui dure (depuis décembre 2009), c’est un mouvement qui se radicalise, c’est un mouvement où les femmes sont les plus nombreuses (le comité de dialogue du vendredi 9 avril 2010 était composé de 17 personnes dont 15 représentant-es des quartiers populaires: 8 femmes et 7 hommes)…Les représentant-es, les vrai-es ont imposé le dialogue. L’État doit discuter avec les représentant-es des quartiers populaires, et non avec des créatures enfantées par des mascarades électorales.
    C’est un mouvement né légitimement des entrailles des masses populaires, c’est un mouvement des déshérités. Les militant-es de l’AMDH qui se sont joint-es au mouvement des sans-droits au logement salubre ne font que leur devoir de militant-es des droits humains. Ils ont répondu au SOS lancé par les victimes des intempéries et des politiques de l’État dans le domaine de l’habitat. Ces militant-es ont refusé tout dialogue avec les représentants de l’État en l’absence des représentant-es des quartiers populaires, les premiers concernés. Cela dérange plus d’un, car dans la « tradition marocaine », ce sont des représentants officiels (« élus », politicien-nes, syndicalistes, makhzanien-nes de tous poils…) qui négocient à la place des victimes de l’arbitraire qui sont les premières concernées.
    Je ne peux que saluer vivement Zineb, Fatima, Rachida et toutes, tous les autres représentant-es des quartiers populaires,, de même je tiens à saluer Khadija Abnaou, Saïd Chihab , Abdellatif Dchiche et surtout Mohammed Abounasr contre qui une opération de dénigrement est orchestrée par des forces occultes, par des individus douteux, par des suspects et autres commis de makhzen.
    Pour prendre position dans tels cas, il suffit ( à mon humble avis) de répondre aux questions suivantes:
    1 – est-ce que les protestataires vivent dans des conditions humaines, dans des conditions qui assurent la dignité de la personne, des conditions qui garantissent leurs droits de citoyenneté?
    2 – Si ces conditions de vie ne sont pas réalisées, les victimes ont-elles droit de protester, réclamer revendiquer, lutter?
    3 – Si oui, est-il du devoir des militant-es des droits humaines, des militant-es de gauche d’exprimer leur solidarité avec les victimes de l’arbitraire, et même de se joindre au mouvement de protestation?
    Dans ces situations, ceux et celles qui hésitent perdent de leurs valeurs de militant-es des droits humains, perdent leur nature de gauche.
    Essayer de démobiliser un mouvement de contestation sociale au nom des calculs politiciens, en se cachant derrière » à quoi ça va aboutir ? », c’est se ranger objectivement du côté de l’Etat des nantis contre le mouvement légitime des déshérité-es.
    LA SOLIDARITE NOUS INTERPELLE
  • T.S.A. : Le Sahara occidental accuse la Minurso d’avoir failli à sa mission

    Riyad Hamadi

    Le Sahara occidental a décidé de « réviser » ses relations avec la Mission des Nations unies pour l’Organisation d’un Référendum d’autodétermination au Sahara Occidental (Minurso), pour avoir « renié ses engagements », a annoncé jeudi 15 avril son ministre des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek.
    « Le gouvernement de la RASD et le Front Polisario, tout en réaffirment leur engagement en faveur d’une solution pacifique, démocratique, au moyen d’un référendum d’autodétermination libre et régulier, ont décidé de réviser la relation avec la Minurso », a indiqué le ministre dans une déclaration, a rapporté l’agence de presse SPS.
    M. Ould Salek n’a pas précisé la nature de cette révision. Il a reproché à la Minurso son « désengagement de la tâche » qui lui a été confié à sa création en 1991, à la faveur du Plan de règlement onusien, devant conduire à l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui..
    « Nous constatons aujourd’hui que la Minurso, vingt années après, n’a pas tenu son engagement alors que le Maroc tente, à l’abri du cessez-le-feu, de pérenniser son occupation avec ses corollaires de répression et de pillage des ressources naturelles du territoire », a-t-il ajouté. Le ministre sahraoui a déploré qu’un membre permanent du Conseil de Sécurité, allusion à la France, s’attelle par tous les moyens à « dévoyer le processus de décolonisation du Sahara Occidental et à piétiner et bafouer les principes universels du droit international pour couvrir les crimes du Maroc au Sahara occidental ».
    M. Ould Salek a également reproché à la Minurso de fermer les yeux sur « la répression sauvage contre la population civile dans les territoires occupés, les disparitions, la torture, les jugements iniques et sommaires, les enlèvements et emprisonnements des défenseurs des droits de l’homme et le pillage des ressources naturelles », par l’occupant. Le chef de la diplomatie sahraouie s’est déclaré « profondément déçu et trouve inacceptable et injustifiable la continuation d’un tel état des choses ».

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