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  • Question de lobby

    par Moncef Wafi
    La France de Macron ressemblera-t-elle à celle de Hollande ou de Sarkozy concernant le dossier sahraoui ?
    La question mérite d’être posée et la réponse est presque devinée à travers le traitement de la candidature de Leïla Aïchi, sénatrice de Paris, membre du Modem, aux législatives dans la 9ème circonscription des Français établis à l’étranger. L’investiture de la candidate algéro-française a suscité un tollé tel que «La République en marche» (LREM) d’Emmanuel Macron a décidé de ne plus se présenter dans cette circonscription à cause de la pression du lobby marocain en France.
    Leïla Aïchi, qui n’a jamais caché son soutien à la cause sahraouie, a été attaquée sur ses convictions, le Maroc et sa diaspora en France se sont mobilisés pour faire avorter une candidature qu’ils accusent de «faute morale», la qualifiant d’«inadmissible». Que lui reproche-t-on au fait ? La partie marocaine lui reproche ses sympathies avec le dossier sahraoui après qu’elle ait organisé, en 2013, à Paris un colloque parrainé par le Sénat français sur le Sahara occidental. Leïla Aïchi avait dénoncé, à cette occasion, l’alignement systématique de la France sur les positions du Maroc «malgré les graves violations des droits de l’homme constatées par les ONG humanitaires». Elle s’est également alarmée sur l’indifférence internationale sur le sort réservé au peuple sahraoui. Elle avait prévenu d’un glissement de la situation vers la radicalisation, estimant que si aucune solution n’est trouvée, on risque de se retrouver avec un «nouveau Nord-Mali».
    La sénatrice ne faisant que rappeler la légitimité internationale concernant cette colonisation. Cet épisode dans la guerre que livre Rabat à tous ceux qui se mettent du côté du droit international illustre, encore une fois, l’animosité du Makhzen à l’égard de l’Algérie lui reprochant d’être derrière les victoires de la diplomatie sahraouie. Pourtant, cette bataille a montré l’étendue du lobby marocain, en collaboration avec les cercles sionistes français, et démontré l’incapacité de la diplomatie algérienne, quoique la candidature de Leïla Aïchi soit une question franco-française, à appuyer les positions algériennes à l’extérieur.
    Cette affaire pose une autre question, celle du poids d’Alger dans l’élection de Macron. Si Lamamra déclarait à qui voulait l’entendre que Macron est un ami de l’Algérie et à lire le message dithyrambique de Bouteflika, le félicitant, il est à parier que de l’Elysée on ne voit pas les choses sous le même angle. Les différents courants qui traversent LREM, à quelques semaines des législatives françaises, et les exigences des alliances devront certainement peser lourd sur l’avenir des relations algéro-françaises.
  • Emmanuel Macron se soumet aux lobbies dès après son élection : qui dirige la France ?

    Le mouvement d’Emmanuel Macron, La République en marche, a multiplié ces derniers temps les couacs, surtout depuis l’annonce de la liste des candidats en marche vers le palais Bourbon. Certains, ayant trouvé un grand écho médiatique, relèvent de l’amateurisme des équipes en charge des investitures, mais d’autres, nettement moins médiatisés, sont carrément le fruit des fortes pressions qu’ont exercé différents lobbies sur la décision du nouveau président en matière de choix des possibles futurs parlementaires.

    L’affaire du retrait de la candidature de la sénatrice franco-algérienne Leila Aïchi, un scandale auquel la République en marche et le Modem de François Bayrou doivent donner des explications claires, témoigne de la persistance des usages et des façons de faire datant du passé. Le fait que la commission nationale des investitures de La République en marche se soit pliée et le Président n’ait pas pu arbitrer le cas de la 9e circonscription des Français de l’étranger, prouve clairement que les sphères d’influence à la solde du royaume chérifien, au premier rang desquelles figure l’auguste président de l’Institut du monde arabe, sont très puissantes.
    Plusieurs fois épinglé sur la gestion catastrophique dudit institut et à maintes reprises cité par la presse hexagonale dans des affaires classées sans suite faute de plaintes et de témoignages, comme par hasard, où il est soupçonné de participer à des soirées, accompagné de compères tout aussi folâtres, se livrant à leurs frasques aux frais et sous l’œil bienveillant du roi, Jack Lang, le lobbyiste en chef, ne rate jamais l’occasion de porter la petite voix du royaume.
    Dans l’espoir de replacer l’ami et frère M’jid El-Guerrab, qui, lui, avait initialement convoité la 9e circonscription des Français de l’étranger sous les couleurs du PS, une région où est finalement investi Didier Le Bret, compagnon de Mazarine Pingeot, fille de feu Mitterrand, Jack Lang a fait des pieds et des mains pour empêcher Leila Aïchi d’y postuler. Une investiture «choquante, inacceptable et inadmissible», selon le porte-voix du Maroc.
    Ils sont nombreux ces hommes politiques français à plaider la cause marocaine (parfois à l’opposé des intérêts de la France) et à œuvrer, pour certains dans l’ombre, ouvertement pour d’autres, à contourner les résolutions de l’ONU s’agissant notamment de la dilapidation et de la vente illégale des richesses sahraouies sur le marché international.
    En lien étroit avec le sulfureux Mohamed Bechari, qui a posté sur les réseaux sociaux des photos avec l’ami député en vacances au Maroc, le député européen Gilles Pargneaux, autre sujet majeur de sa majesté, aurait, a rapporté le journal La voix du Nord, sacrifié l’Institut lillois d’éducation permanente (Ilep) au profit de l’Institut Avicenne à Tourcoing, dont Bechari est président.
    Très actif au Parlement européen, Gilles Pargneaux, dont la préoccupation majeure devait être sa région, les Hauts-de-France (l’une des plus pauvres de France), «croit qu’intégrer le Sahara Occidental dans la discussion au cours du débat UE-Maroc n’est pas pertinent».
    Si un président élu au suffrage universel n’arrive pas à s’affranchir de tels groupes de pression, qui sont pour la plupart mus, non pas par l’intérêt national, mais plus enclins à défendre des intérêts occultes, c’est à se demander légitimement qui dirige la France ?
    De Paris, Mrizek Sahraoui
    http://www.algeriepatriotique.com/article/emmanuel-macron-se-soumet-aux-lobbies-d%C3%A8s-apr%C3%A8s-son-%C3%A9lection-qui-dirige-la-france

  • Macron, une marionnette à la botte du lobby du Maroc?

    Le mouvement d’Emmanuel Macron, La République en marche, a multiplié ces derniers temps les couacs, surtout depuis l’annonce de la liste des candidats en marche vers le palais Bourbon. Certains, ayant trouvé un grand écho médiatique, relèvent de l’amateurisme des équipes en charge des investitures, mais d’autres, nettement moins médiatisés, sont carrément le fruit des fortes pressions qu’ont exercé différents lobbies sur la décision du nouveau président en matière de choix des possibles futurs parlementaires.

    Emmanuel Macron vient de céder au premier coup de pression venu du Maroc.
    Leila Aïchi, d’origine algérienne, a été retirée de la liste des candidats de « la République en Marche », parti du nouveau président français, aux prochaines législatives.
    La sénatrice avait été investie pour la 9e circonscription des Français de l’étranger (Afrique du Nord et de l’Ouest). Mais l’annonce de son investiture a provoqué un tollé au Maroc. Leïla Aïchi s’est en effet distinguée sur la question du Sahara Occidental pour des positions jugées favorables au Front Polisario.
    En 2013, Leïla Aïchi a en effet lancé « un colloque sur le Sahara occidental » à Paris, parrainé par le Sénat français, durant lequel elle avait publiquement dénoncé « l’alignement systématique de la France sur la politique marocaine du Sahara, et ce malgré les graves violations des droits de l’Homme constatées par les ONG humanitaires ».
    Elle s’était également « alarmée de l’indifférence internationale quant au sort réservé au peuple sahraoui », affirmant que « le Sahara occidental et ses habitants subissent l’occupation marocaine depuis près de quarante ans ».
    « Aujourd’hui, les Sahraouis sont privés du droit d’administrer leur propre terre. Prenons garde que, par désespoir, l’extrémisme ne l’emporte si aucune solution légitime n’est trouvée, et que le Sahara ne se transforme en un nouveau nord Mali », indiquait par ailleurs Leïla Aïchi en janvier 2013.
    En réaction à l’annonce de son investiture, l’antenne marocaine de la « République en Marche ! » avait décidé de se désengager de l’élection législative. En France, le lobby marocain s’est mis en action. Il semble avoir gagné.
    L’affaire du retrait de la candidature de la sénatrice franco-algérienne Leila Aïchi, un scandale auquel la République en marche et le Modem de François Bayrou refusent de donner des explications claires, témoigne de la persistance des usages et des façons de faire datant du passé.
    Le fait que la commission nationale des investitures de La République en marche se soit pliée et le Président n’ait pas pu arbitrer le cas de la 9e circonscription des Français de l’étranger, prouve clairement que les sphères d’influence à la solde du royaume chérifien, au premier rang desquelles figure l’auguste président de l’Institut du monde arabe, sont très puissantes.
    Plusieurs fois épinglé sur la gestion catastrophique dudit institut et à maintes reprises cité par la presse hexagonale dans des affaires classées sans suite faute de plaintes et de témoignages, comme par hasard, où il est soupçonné de participer à des soirées, accompagné de compères tout aussi folâtres, se livrant à leurs frasques aux frais et sous l’œil bienveillant du roi, Jack Lang, le lobbyiste en chef du Maroc, ne rate jamais l’occasion de porter la petite voix du royaume.
    Ils sont nombreux ces hommes politiques français à plaider la cause marocaine (parfois à l’opposé des intérêts de la France) et à œuvrer, pour certains dans l’ombre, ouvertement pour d’autres, à contourner les résolutions de l’ONU s’agissant notamment de la dilapidation et de la vente illégale des richesses des territoires occupés du Sahara Occidental sur le marché international.
    Les hommes politiques Français en particulier sont biens gâtés. Le Maroc leur offre des vacances de pacha payé par le Makhzen, Ils sont reçus comme des rois. Ils ont droit à tous les délices interdits : femmes, alcool, drogue, chair fraîche, bref tous les vices. Par contre, l’Algérie leur impose un visa, ils ne sont pas reçus en rois, Le choix est vite fait.
    En 2011 de l’ambassadeur de France pour les Nations Unies, Gérard Araud avait dit : «Le Maroc est une maîtresse avec laquelle on dort toutes les nuits, dont on n’est pas particulièrement amoureux mais qu’on doit défendre».
    Cette semaine les médias marocains ont commencé à prendre pour cible Jean-Yves Le Drian. Le nouveau ministre français des Affaires étrangères est accusé d’être pro- Sahara Occidental.
    Souhail Ftouh

    Identité Juive

  • Le Makhzen à l’heure de la Comedia del arte

    « Agression » d’un diplomate marocain aux Caraïbes : le Makhzen à l’heure de la Comedia del arte ?
    Perdant de plus en plus pied sur le dossier du Sahara occidental, la diplomatie marocaine ne se reconnait plus la moindre éthique diplomatique, ni la moindre observance des règles en usage, optant pour la mise en scène de scénarios de théâtre.
    De fait, la prétendue agression d’un de ses diplomates, jeudi, en marge du séminaire régional organisé par le comité spécial de décolonisation à Saint-Vincent-et-les Grenadines(Caraïbes) peut être, à ce point, révélatrice du désarroi du Makhzen face à une situation qui tourne de plus en plus à l’avantage de la RASD.
    A rappeler que lors du conclave de Saint-Vincent-et-les Grenadines, sanctionné par ailleurs par un rapport favorable à la cause sahraouie, les médias marocains avaient produit des informations selon lesquelles un diplomate algérien de haut rang aurait commis une agression physique sur un membre de la délégation marocaine.
    Réagissant à ces accusations, le ministère des Affaires étrangères, et par la voix de son porte-parole, Abdelaziz Ben Ali Chérif a balayé les informations colportées à ce sujet, soulignant qu’elles étaient «inventées, infondées, fausses et mensongères ; sans aucun lien avec la réalité».
    Dans son communiqué, Ben Ali Chérif ajoute : «Nous considérons que les accusations proférées contre notre diplomate ne sont rien de plus qu’une piètre mise en scène d’une médiocre pièce de théâtre et une répétition des méthodes et d’un scénario auxquels nous avons été habitués.»
    Soulignant que la réalité des faits, était aux antipodes de la version avancée, le porte-parole du MAE explique que c’est, au contraire, «un membre de la délégation algérienne qui a fait l’objet , depuis le début des travaux du séminaire, d’un harcèlement permanent et a même été victime de tentatives d’agressions de la part d’éléments de la délégation marocaine; ce qui a amené les autorités du pays organisateur à désigner des agents pour assurer sa sécurité.»précise-t-il.
    Et de conclure que «les accusations contre notre diplomate sont une nouvelle fuite en avant et une illustration du dépit suite au travers et à l’échec subis par la diplomatie marocaine après le refus du comité des vingt-quatre de céder à la pression visant à priver le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination.», prévenant, enfin , que «les hautes autorités onusiennes ont été informées des détails de ce regrettable incident». 
    https://www.algerie1.com/actualite/agression-d-un-diplomate-marocain-aux-caraibes-le-makhzen-a-l-heure-de-la-comedia-del-arte
  • Inquiétude au sujet de la santé du lanceur d’alerte Mustapha Adib

    Transparency International France s’inquiète de la santé du lanceur d’alerte Mustapha Adib et demande aux autorités de prendre sa requête en considération.
    Alors qu’il entame son 12ème jour de grève de la faim, Transparency International France s’inquiète de l’état de santé de Mustapha Adib. L’organisation avait souligné son courage en lui remettant le prix de l’intégrité en 2000 .
    Ex-capitaine de l’armée marocaine, il avait dénoncé un système de corruption et les représailles dont il était victime : une confession qui lui avait valu d’être jugé par un tribunal militaire, radié de l’armée, puis de passer deux ans et demi en prison pour « outrage à l’armée » et « violation des consignes militaires ». Libéré en mai 2002, il avait finalement pu recevoir son prix lors de l’assemblée générale annuelle de Transparency International au Maroc en octobre de cette même année. C’est aujourd’hui en France et en homme libre qu’il poursuit son combat contre la corruption et pour que la « peur de perdre [son] emploi, d’être exclu de la société et d’avoir à reconstruire [sa] vie à partir de zéro » n’empêche plus ceux qui agissent de bonne foi et pour l’intérêt général de parler.
    Au moment où la France vient d’adopter une législation qui protège les lanceurs d’alerte, les autorités françaises, gouvernement et tribunaux, ne peuvent pas rester indifférents à la requête pacifique qui leur est adressée par Mustapha Adib.
    Contact presse
    Laurène Bounaud
    Déléguée générale Transparency France
    laurene.bounaud@transparency-france.org
    01 84 16 95 65 / 06 67 68 86 79
  • Maroc : saisie d’une nouvelle cargaison de phosphate sahraoui, à destination du Canada

    Source : Jeune Afrique, 19/05/2017
    Moins de trois semaines après l’interception d’un cargo en Afrique du Sud, sur laquelle la justice sud-africaine se prononcera le 9 juin, un deuxième navire transportant du phosphate produit par l’Office chérifien des phosphates (OCP) au Sahara a été immobilisé au Panama dans la nuit de mercredi à jeudi.
    Le vraquier acheminait une cargaison de 55 000 tonnes pour une valeur estimée à 6 millions de dollars, comme le rapportait Jeune Afrique Business+ jeudi 18 mai. Battant pavillon danois, le vaisseau dénommé Ultra Innovation, de la compagnie Ultrabulk Shipping A/S, se dirigeait vers le port de Vancouver. Il devait livrer sa cargaison à Agrium Inc., une entreprise chimique canadienne qui produit notamment des engrais, qui a confirmé à Reuters l’interception du navire. Il a été immobilisé au niveau de Panama City dans la nuit de mercredi à jeudi alors qu’il franchissait le canal du Panama, sur décision de la justice locale.
    Agrium, un des leaders mondiaux des produits destinés à l’agriculture, se fournit depuis 2011 en phosphates auprès de Phosboucraa SA, filiale du groupe marocain OCP au Sahara occidental. Le Front polisario, qui revendique l’indépendance de ce territoire sous souveraineté marocaine, a plusieurs fois tenté d’interpeller le géant canadien sur ce commerce qu’il considère illégal.
    Deuxième interception en un mois
    C’est la deuxième fois en un mois qu’un navire transportant du phosphate en provenance du Sahara occidental est ainsi intercepté. Le 1er mai, le NM Cherry Blossom acheminant plus de 50 000 tonnes de phosphates produits par Phosboucraa avait été saisi à Port Elizabeth (Afrique du Sud), en provenance du port de Laâyoune et à destination de la Nouvelle-Zélande, sur décision de la justice sud-africaine. Jeudi, une cour de justice sud-africaine, citée par Reuters, a réservé sa décision sur le maintien de ce navire à Port Elizabeth au 9 juin.
    Début mai, le porte-parole du gouvernement marocain Mustapha Khalfi avait réagi sur le sujet lors d’une conférence de presse expliquant que le Maroc était en règle vis-à-vis du droit international. Sollicité par Jeune Afrique à plusieurs reprises vendredi pour commenter ces informations, l’OCP n’était pas disponible.
  • Le Maroc au bord de l’implosion !

    Le Maroc a demandé à la Banque Mondiale de baisser la voix concernant ses pressions en faveur d’imposer à la population marocaine des mesures d’austérité. Le Makhzen veut appliquer ces mesures en cachette dans le but d’éviter un soulèvement populaire dont les signes sont visibles dans la région du Rif. Le peuple marocain est au bout des nerfs. Le Makhzen est assis sur une poudrière, la moindre étincelle le fera voler en éclats.
    C’est la « réalité marocaine » à laquelle ont fait allusion les responsables marocains en vue d’amener la Banque Mondiale à revoir la thérapie de choc qu’elle veut imposer au Maroc.
    Une cure d’austérité à ce moment serait l’étincelle qui fera exploser la colère du peuple marocain qui depuis les événements de 2011 a vaincu la peur pour sortir à la rue en vue de revendiquer ses droits. En particulier la jeunesse dont, selon le rapport de la Banque Mondiale, seul un jeune sur deux dans la tranche d’âge de 25-35 ans dispose d’un emploi ; emploi qui est par ailleurs souvent informel ou précaire.
    Aux problèmes économiques s’ajoutent les soucis politiques dérivés du problème du Sahara Occidental. Aux Nations Unies, les nervis du Makhzen, en maque d’arguments, sont obligés de dévoiler leur nature de voyous en s’en prenant physiquement aux diplomates algériens. Ils reprochent à l’Algérie son soutien au peuple sahraoui, oubliant le soutien inconditionnel et les conseils que leur apporte la France.
    Dans un lapse de temps de’un mois, deux bateaux portant du phosphate pillé au Sahara Occidental ont été saisis au Panama et en Afrique du Sud.
    L’étau se resserre de plus en plus sur le Makhzen dans la question du Sahara Occidental. C’est la raison pour laquelle Rabat n’a pas encore donné son feu vert à la nomination de l’allemand Horst Kohler envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental.
    Entretemps, le roi du Maroc Mohammed VI s’accroche à ce qu’il a appelé « politique de fermeté », synonyme d’intransigeance.
    Source : Maroc Leaks
    maroc, ONU, Sahara Occidental
  • Le Makhzen accuse toujours Alger

    Par Kamel Moulfi – Le Rif, haut lieu de la résistance marocaine contre le colonialisme, est en plein bouillonnement depuis plusieurs mois. Dans cette région, toute une population, d’une génération à l’autre, vit constamment dans le besoin et se trouve condamnée à végéter dans la misère : les rares qui ont un salaire ou une pension sont privés de la sécurité sociale, de la santé et de l’école pour leurs enfants, la majorité est contrainte au chômage et n’a d’autres recours que le travail au noir, sans aucun droit, ou l’émigration en Europe pour y trouver des conditions de vie décentes. Le décès du vendeur de poisson Mohcine Fikri, broyé par une benne à ordures dans la ville d’El-Hoceima en octobre dernier, a été le déclencheur d’un mouvement social de protestation, traduit ce jeudi par une grève générale et une marche de milliers d’habitants.
    Pour désamorcer la révolte des Rifains, portée par leurs revendications sociales face aux injustices criantes qu’ils subissent et par leur dénonciation de la corruption qui mine le régime marocain, le Makhzen, relayé par les médias à ses ordres, crie au «complot» téléguidé d’Alger. Notre pays est accusé d’«amplifier un fait divers pour tenter de nuire au Maroc». Le chef du gouvernement marocain, Saad Dine El Othmani, et les chefs des partis de sa majorité n’ont pas eu plus d’imagination en sortant la sempiternelle accusation archi-usée de la «main étrangère», visant évidemment notre pays. En clair, les protestataires seraient manipulés par l’Algérie. L’allusion au problème posé par l’occupation marocaine du Sahara Occidental est mise en évidence dans l’accusation de séparatisme lancée contre le mouvement du Rif et ses leaders.
    Le feu qui a pris à El-Hoceima n’a pas besoin, pour être entretenu, qu’à partir d’Alger on y ajoute de l’huile. Les troubles dans cette région marginalisée sont attisés par la situation sociale de ses habitants et par les déclarations méprisantes du gouvernement à leur égard. Or, les Rifains, c’est connu, n’ont jamais accepté que l’on égratigne leur dignité, et ce n’est pas le déploiement des forces de sécurité qui pourra également les dissuader de faire valoir leurs revendications.
    K. M.
  • Candidature de Leïla Aïchi : Le lobby pro-marocain a-t-il obtenu gain de cause ?

    Selon certaines sites électroniques d’information français et marocains, le nom de la sénatrice française d’origine algérienne, Leïla Aïchi a été retiré de la liste des candidats, aux Législatives françaises du mois de juin 2017, du parti d’Emmanuel Macron, la République en marche. Et ce, semble-t-il, depuis quelques heures. Sans être catégorique sur son caractère définitif, ni avancer la moindre raison à ce retrait, les sites en question n’ont pas manqué de le lier à la forte réaction de rejet de la candidature de Leïla Aïchi par le Makhzen marocain et ses relais dans l’Hexagone. 
    Pour rappel, ces derniers avaient, dès la publication de la liste des candidats de la République en marche sur laquelle la sénatrice d’origine algérienne figurait comme candidate dans la 9èmecirconscription des Français de l’étranger (Afrique du Nord et de l’Ouest), déclenché une véritable campagne pour obtenir son éviction. 
    La fallacieuse raison invoquée est ses positions en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui que le Makhzen marocain et ses sbires assimilent à une attitude contre l’intégrité du territoire marocain et l’unité de son peuple. Si la nouvelle de ce retrait venait à se confirmer, elle ne manquerait pas de poser moult interrogations sur les capacités qu’a le nouveau président à se libérer des pesanteurs de la politique étrangère de son pays. Parmi lesquelles, son alignement inconsidéré sur les thèses annexionnistes, contraires à la légalité internationale, du Makhzen marocain. Et ce ne serait pas faire preuve de manque de discernement que de dire que la confirmation de ce retrait ne serait pas bien vue à Alger.
    Mourad Bendris
  • Maroc : Nawel Madani victime de l’incompétence de la Royal Air Maroc

    L’humouriste belge, Nawel Madani, a posté une vidéo sur ses réseaux sociaux pour dénoncer le comportement scandaleux que la compagnie aérienne Royal Air Maroc lui a réservé à elle et à quelques dizaines d’autres passagers.
    L’actrice de 33ans raconte le calvaire qu’elle a vécu, et comment elle est passée d’un billet en premier classe à un vol charter. Une incompétence totale de la part de la compagnie aérienne marocaine qui montre tout le contraste qui existe avec l’image que cette compagnie médiocre essaye, tant bien que mal, à se donner à travers des campagnes publicitaires payées à coup de millions d’euros.
    http://www.algerianews24.com/people-nawel-madani-victime-de-lincompetence-de-la-royal-air-maroc/