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  • Des députés latino-américains réclament de l’ONU la protection des droits humains au Sahara Occidental

    Caracas, 13/04/2010.- Des députés latino-américains ont réclamé de l’ONU, lundi à Caracas, d’étendre les prérogatives de la MINURSO à la protection à la protection des droits humains dans les territoires occupés du Sahara Occidental et la tenue d’un référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui, dans une lettre adressée au SG de l’ONU, Ban Ki-moon.
    Les députés réclament dans cette lettre, parvenue à SPS, « le respect des principes et dispositions de la Charte des Nations Unies, en particulier, la Déclaration de la Charte sur les territoires non autonomes », estimant que le Sahara occidental « n’est pas une exception ».
    Ils ont en outre averti des « conséquences graves » de l’incapacité de l’ONU d’organiser le référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.
    Au volet des droits de l’homme, les parlementaires ont condamné « la violation systématiques des droits civils, politiques et économiques de la population civile sahraouie dans les territoires occupés par le Maroc », si souvent « documenté et dénoncé par de nombreuses organisations internationales telles que la Haute Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme, Human Rights Watch, Amnesty International et Front Line, entre autres ».
    « Nous sommes convaincus que seule une action active et décisive pour parvenir à une solution juste et durable au conflit du Sahara occidental, si souvent négligé et reporté, permettra au peuple de ce territoire et toute la région de vivre enfin dans la paix et constituera un pas décisif vers l’élimination des derniers vestiges du colonialisme dans le monde », ont-ils conclu. (SPS)
  • Le Soir : Ban Ki-moon refuse l’assistance à une population en danger

    BAN KI-MOON REFUSE D’ÉLARGIR LES PRÉROGATIVES DE LA MINURSO
    Non-assistance à populations civiles en danger
    Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies a refusé d’élargir le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) à la protection des droits de l’homme dans les territoires occupés par le Maroc.
    Tarek Hafid – Alger (Le Soir).- L’ONU n’est pas prête à assurer la protection des populations civiles vivant dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc. Le secrétaire général de l’ONU l’a, encore une fois, confirmé dans son récent rapport relatif à la situation au Sahara occidental. «Je suis préoccupé par la situation en matière des droits de l’homme. Chacune des parties accuse l’autre de violations commises à l’encontre des Sahraouis dans le territoire et les camps de réfugiés et toutes deux nient les accusations portées contre elles. J’appelle une fois de plus les parties à poursuivre le dialogue continu et constructif engagé avec le Haut- Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme en vue de garantir le respect des droits de l’homme du peuple du Sahara occidental dans le territoire et dans les camps de réfugiés. Il est dans l’intérêt de l’ONU et de l’ensemble de la communauté internationale de promouvoir le respect des normes internationales relatives aux droits de l’homme et de veiller à ce que chacune des parties au conflit comprenne ses responsabilités à cet égard», indique-t-il dans son dernier rapport. On note que Ban Kimoon met le Maroc et le Front Polisario dans le même sac. Un fait des plus étonnants puisque dans ce même rapport, il reconnaît que les violations des droits de l’homme sont commises par les services et l’administration coloniale. «En août, six jeunes Sahraouis auraient été arrêtés à l’aéroport d’Agadir et les autorités marocaines les auraient empêchés de se rendre au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, où ils étaient invités par une organisation non gouvernementale locale à participer à une conférence avec des étudiants marocains et des représentants des camps de Tindouf et de plusieurs pays européens (…) En octobre, un groupe de militants sahraouis bien connus qui s’étaient rendus dans les camps de Tindouf, lors d’une visite largement médiatisée, a été arrêté à son retour avant d’être accusé de trahison par un tribunal militaire. La seule femme du groupe a été libérée de prison le 28 janvier pour raison de santé. Les représentants du Front Polisario m’ont écrit à plusieurs reprises pour me demander d’assurer la sécurité et la sûreté des Sahraouis et de les faire libérer des prisons marocaines (…) S’agissant de la détention, le 14 novembre (voir par. 7), de Mme Haidar, résidente de Laâyoune et éminente militante des droits de l’homme, les autorités marocaines ont déclaré qu’elle avait refusé d’indiquer la mention “nationalité marocaine” sur son formulaire d’immigration. Elles lui ont retiré son passeport marocain et l’ont expulsée vers les îles espagnoles des Canaries. Mme Haidar a commencé une grève de la faim à l’aéroport de Lanzarote pour réclamer son retour chez elle, auprès de sa famille, à Laâyoune. Sa situation a retenu l’attention des médias du monde entier. Sa grève de la faim a fini par susciter l’intervention de hauts responsables de divers pays, dont l’Espagne, la France et les États-Unis. J’ai fait part de ma préoccupation au sujet de la santé de Mme Haidar et de la montée des tensions au ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Ángel Moratinos Cuyaubé, et au ministre marocain des Affaires étrangères, M. Fassi-Fihri, que j’ai rencontré pour lui demander de résoudre cette situation. Après 32 jours, Mme Haidar a été autorisée par les autorités marocaines à retourner à Laâyoune et a suspendu sa grève de la faim», a relevé le secrétaire général de l’ONU. Il fera, toutefois, l’impasse sur les multiples atteintes que subissent au quotidien les populations, notamment les militants des droits de l’homme, actuellement en grève de la faim dans les prisons marocaines. Le seul acte relevé par Ban Kimoon sur de prétendues violations des droits de l’homme commises dans les camps de réfugiés a été rapporté par le ministre marocain des Affaires étrangères. Ce dernier a accusé l’Algérie et le Haut-Commissariat (HCR) d’être responsables de ces dépassements… Finalement, le secrétaire général de l’ONU n’aura donné aucune suite aux multiples demandes formulées par des personnalités et des associations internationales afin d’élargir le mandat de la Minurso à la protection des droits de l’homme. Comme ses prédécesseurs, Ban Ki-moon s’est contenté de reconduire la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental.
  • Bravo les sans-droits de Casablanca !

    Par Ali Fkir, 12/4/2010
    Le Comité de dialogue désigné par les sans-droits au logement de dignité était composé de 17 personnes dont 15 représentant-es des quartiers populaires (8 femmes et 7 hommes), en plus des camarades Mohammed Abounasr (coordinateur du Comité de suivi) et Abdellatif Dchiche (président de l’AMDH – section de Casablanca -Maroc).
    Ce qui a été écrit à la veille de la rencontre :
    Un face à face inédit
    Au cours de leur AG de dimanche 4 avril 2010 au siège d’ANNAHJ ADDIMOCRATI (la Voie démocratique: la VD), les sans-droits au logement salubre ont fixé un nouveau plan de lutte.
    Le lundi 5 avril 2010, le camarade Mohammed Abounasr coordinateur du « COMITE DE SUIVI DU DOSSIER DE L’HABITAT A CASABLANCA » fut informé que le « Conseil de la ville de Casablanca » qu’il accepte (enfin) de rencontrer les représentant- es du mouvement des sans-logements salubres.
    Le mercredi 7 avril 2010, les représentant-es des victimes de l’exclusion, se sont retrouvé-es au sein du siège d’ANNAHJ ADDIMOCRATI (la VD). Un comité de négociation a été constitué: 15 représentant- es des quartiers populaires et 3 militants des droits humains dont le coordinateur du « COMITE DE SUIVI… », le camarade Mohammed Abounasr, et le président de l’AMDH-section de Casablanca, le camarade Abdellatif Adchiche.
    La réunion avec le conseil de la ville de Casablanca aura lieu le vendredi 9 avril 2010.
    Rappelons que jusqu’à présent toutes les parties concernées par ce dossier refusaient de dialoguer avec les représentant- es (les vrai-es) des quartiers populaires, prétextant que « ces gens ont leurs élus et que seuls ces derniers sont habilités à discuter avec les autorités et autres organismes concernés par les problèmes de l’habitat ».
    Première victoire des sans-droits. C’est la première fois qu’ils ont pu désigner démocratiquement leurs vrai-es représentant- es.
    souhaitons que toutes les parties concernées par les problèmes de l’habitat prennent au sérieux les revendications des sans-logements salubres et s’engagent à trouver des solutions adéquates.
    LA SOLIDARITÉ NOUS INTERPELLE
    Ali Fkir (8 avril 2010)
    NB: le côté comique de cet événement c’est de voir le face à face entre les vrai-es représentant- es des sans-droits de citoyenneté et des créatures enfantées par des mascarades makhzaniennes, et que celles-ci ne pourront dire que ce qu’on leur souffle de derrière le rideau du ministère de l’intérieur..

     

  • Cyberaction N° 350 : Libération de tous les prisonniers d’opinion sahraouis

    PAR Régine Villemont, pour l’Association des Amis de la République Arabe Sahraouie Démocratique (AARASD) ; Alain Uguen, pour l’association Cyber@cteurs, 14/4/2010

    Cyberaction N° 350 : Libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers d’opinion sahraouis détenus dans les prisons marocaines

    Un seul clic suffit

    http://www.cyberacteurs.org/actions/form.php?id=83

    La question du respect des droits de l’homme est lourde et douloureuse pour le peuple sahraoui occupé par le Maroc ou en exil en Algérie depuis 1976. Plus de 500 personnes disparues depuis 1976, pour lesquelles leurs familles sans nouvelles n’ont pu faire le deuil. Cinquante deux prisonniers d’opinion, défenseurs des droits humains et militants de l’autodétermination qui depuis plus d’une dizaine d’années expriment pacifiquement leur revendication pour leur liberté d’expression et de circulation.
    Sept d’entre eux ont été arrêtés le 8 octobre 2009, à leur descente d’avion à Casablanca, revenant des campements de réfugiés, accusés d’atteinte à la sécurité de l’Etat, pour avoir rejoint leurs compatriotes ! Ils sont toujours en prison, à Salé, en attente de procès. Au 12-04-2010, ce sont 36 personnes qui font désormais la grève de la faim depuis 26 jours; par ce seul moyen pacifique, ils espèrent tous être entendus, soutenus pour obtenir leur libération immédiate.
    De nombreux soutiens s’expriment dans le monde, parlementaires d’Europe, d’Afrique et d’Amérique latine, associations des droits de l’homme et associations solidaires avec le peuple sahraoui.
    A vous aussi de réagir en vous adressant aux autorités marocaines et avec cette pétition peser pour la libération des sept de Salé et de tous les prisonniers d’opinion sahraouis. 
    —————-
    Par courrier électronique
    C’EST FACILE : A VOUS DE SUIVRE LES 6 ETAPES SUIVANTES :
    1- Copiez LE TEXTE À ENVOYER ci-dessous entre les ############
    2- Ouvrez un nouveau message et collez le texte
    3- Signez le : prénom, nom, adresse, ville
    4- Rajouter l’objet de votre choix : libération des prisonniers d’opinion
    5- Adressez votre message aux adresses suivantes :
    lididi@justice.gov.ma
    cyberacteurs@wanadoo.fr
    Ou bien Cliquer ici :

    ou ici (selon votre logiciel de messagerie)
    Vérifiez que les 2 adresses apparaissent bien
    6- Envoyez le message
    Par cette action, vous ferez connaître votre opinion au Ministre de la justice marocaine et à Cyber @cteurs pour nous permettre d’évaluer l’impact de cette action).

    ———–
    Prénom NOM
    profession
    adresse
    code postal Commune
    Monsieur Mohamed Taib NACIRI, Ministre de la justice,

    En application de l’article x de la déclaration universelle des droits de l’homme, fondement de tout Etat de droit, de l’article 21 du traité de Lisbonne, et de l’article 2 de l’accord de partenariat que votre gouvernement vient de confirmer avec l’Union Européenne, je me joins à la campagne internationale de solidarité avec le peuple sahraoui pour la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers d’opinion sahraouis détenus dans les prisons marocaines et en particulier ceux et celles de la prison de Salé dont les noms suivent :
    – Mme Degja Lachgar, numéro d’écrou 50016,
    (poursuivie en liberté provisoire, non gréviste).
    – Ali Salem Tamek, numéro d’écrou 50010 ;
    – Brahim Dahane, numéro d’écrou 50014 ;
    – Ahmed Naciri, numéro d’écrou 50015 ;
    – Yahdih Ettarouzzi, numéro d’écrou 50012 ;.
    – Saleh Lebaihi, numéro d’écrou 50011 (non gréviste) ;
    – Rachid Sghayer, numéro d’écrou 50013.
    Dans l’attente de vous lire, je vous prie d’agréer, monsieur le Ministre, l’expression de ma vigilance citoyenne.
    ———–
    EN SAVOIR PLUS…
    Pour compléter vos informations sur cette situation, vous pouvez consulter le site multilingue de la campagne internationale : 
    http://www.libertadpresospoliticossaharauis.com/
    et sur celui de l’Association des Familles de Détenus et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA) :
    http://www.afapredesa.org
    et sur l’histoire et la situation du Sahara occidental, les sites suivants :
    http://www.arso.org
    http://www.sahara-info.org/
    http://www.sahara-occidental.com/
    http://www.wsrw.org/
    http://www.westelijkesahara.be
    ou encore sur l’exploitation des richesses :
    http://www.fishelsewhere.eu/index.php?parse_news=single&cat=195&art=1022
    Gérer ses inscriptions et désinscriptions sur cette page http://www.cyberacteurs.org/liste_dif/gestion.php
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  • Prisons marocaines : Des détenus sahraouis en danger de mort

    Par Rafik Bakhtini
    Le comité de suivi de la situation des détenus politiques sahraouis dans les prisons marocaines a qualifié dans un rapport l’état de santé des grévistes de la faim de critique, a indiqué ce dimanche, tard dans la soirée, un communiqué de l’Agence de presse sahraouie (SPS). Les grévistes entament leur 24e jour de grève de la faim à la prison de Salé, ajoute le comité affirmant qu »ils sont dans l’incapacité de marcher ou de se déplacer et trouvent des difficultés à parler ». Certains grévistes à l’instar de Ali Salem Tamek souffrent d’insuffisance fonctionnelle rénale, de difficulté respiratoire, d’hypotension tandis que d’autres éprouvent des douleurs aiguës au niveau de l’estomac et du cœur. Par ailleurs, les détenus politiques sahraouis dans la prison de Tiznit se trouvent dans un « état critique » à leur 22e jour de grève de la faim. Le détenu Binahou El-Fadhel représente le cas « le plus critique » suite à une hypotension. Dans les prisons de Taroudent, Benslimane, Kenitra et Marrakech, les détenus politiques sahraouis poursuivent leur grève illimitée de la faim pour le sixième jour consécutif tandis que trois autres détenus entament leur cinquième jour de grève de la faim à la prison de Boulmahrez à Marrakech. Les détenus politiques sahraouis dans la prison noire (redoutable  » carcel negra  » en espagnol) de El Aaiun , capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc, entament leur quatrième jour de grève de la faim en solidarité avec tous les détenus politiques sahraouis dans les prisons marocaines.
    Photo : Fadhli Binahou, dans la prison de Tiznit
  • L’échec de la propagande marocaine visant le Sahel et le Polisario

    Depuis des années, le Maroc contait se servir de l’instabilité dans la région du Sahel pour régler ses comptes avec les sahraouis et rendre définitive son occupation du Sahara Occidental. Dernièrement, les services d’intoxication de Rabat ont fait savoir qu’un certain Sidahmed Ould Omar, un malien qui a été extradé vers la Mauritanie était d’origine sahraouie et un ancien cadre de l’armée du Front Polisario. Ils ont fait savoir qu’il se surnommait « Sahraoui », ce qui était totalement faux. En réalité, ces informations mensongères ont été véhiculées par Abdallahi Ould Mouhamdi, membre du staff d’une institution créée en Mauritanie par les services marocains de propagande appelé Sahara Media et dont les bureaux se trouvent à Nouakchott et dans les capitales de certains pays d’Afrique connus pour leur alliance avec le Maroc : Sénégal et Côte d’Ivoire.
    Mais le Maroc a échoué dans sa tentative de diaboliser le Front Polisario et de s’infiltrer dans la communauté des pays du Sahel dont les Etats Majors se sont réunis aujourd’hui à Alger pour coordonner la lutte afin de permettre aux autorités politiques respectives de se consacrer aux tâches de développement économique et social au bénéfice des peuples de la région.
     
     
     
  • La question du Sahara occidental est avant tout un  »drame humanitaire » (Eurodéputée)

    Bruxelles, 13/04/2010.- La députée européenne Nicole Kiil-Nielsen, membre de l’Intergroupe « Sahara occidental » du Parlement européen, a soutenu lundi à Bruxelles que la question du Sahara occidental « est avant tout un drame humanitaire », dont la solution « ne peut venir que d’une action politique forte au niveau international ».
    Mme Nielsen, du groupe politique des Verts/Alliance libre européenne (Verts/ALE) du Parlement européen a fait cette déclaration à son retour à Bruxelles d’une mission de parlementaires européens à Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie, où elle y a visité les camps de réfugiés sahraouis, qui regroupent plus de 150.000 exilés depuis 1976 dans cette partie particulièrement aride du désert.
    Ce qu’elle a vu « c’est avant tout le désespoir de vie précaire et sans avenir, malgré le courage et la volonté des militants et militantes associatifs et politiques », écrit-elle après cette visite de trois jours au Sahara occidental. « La question du Sahara occidental, c’est avant tout un drame humanitaire.
    La précarité d’un exil dramatique s’est pérennisée au fil des années, créant une société instable ne subsistant que grâce à l’aide internationale », déplore-t-elle.
    Elle soutient que « la solution ne peut venir que d’une action politique forte au niveau international ». « Il faut que l’Europe s’engage fermement pour que soient respectées les résolutions de l’ONU et organisé un référendum d’autodétermination le plus rapidement possible. Les réfugiés sahraouis doivent pouvoir rentrer chez eux », a-t-elle conclu. (SPS)
  • Le Maroc attentif à tout ce qui se passe en Algérie

    Le gouvernement marocain n’a pas assez avec toute la campagne de propagande et d’intoxication menée contre l’Algérie à l’aide de certains sites sionistes (jssnews, à titre d’exemple) et d’une dizaine de sites crées au Sénégal, au Gabon, au Mali et en Guinée Conakry (afrik.com, Africaguinée, Sénégo, L’Indépendant, etc).
    La jalousie et la peur a poussé le Maroc à suivre chaque événement en Algérie pour en créer un autre similaire sortie de la fantaisie des fonctionnaires de la MAP. A titre d’exemple, le président vietnamien entame aujourd’hui une visite à Alger. Eh bien, l’agence de presse makhzénienne en a crée une dépêche sur une rencontre imaginaire entre Taïeb Fassi Fihri et le ministre des affaires étrangères vietnamien à Washington le jour d’avant, seulement la photo qui accompagne la dépêche est celle d’une rencontre du PM marocain avec le président chinois. Voici la capture de la dépêche : 
     

    Le Maroc se dit confiant, fort, sûr de sa politique, mais le voilà dominé par la panique et la jalousie de tout ce qui arrive dans le pays voisin.

  • La 7e édition du Festival international de cinéma du Sahara occidental présenté officiellement à Madrid

    Madrid, 13/04/2010.- La 7e édition du Festival international de cinéma du Sahara occidental (FiSahara 2010), prévue du 26 avril au 2 mai dans les camps de réfugiés sahraouis, réunira plus de 400 personnes d’Espagne, d’Amérique Latine et d’autres pays d’Europe, ont annoncé lundi à Madrid ses organisateurs.
    Ce festival, le seul au monde à se tenir dans un camp de réfugiés, a pour principal objectif de « faire connaître, à travers le cinéma, la situation injuste dans laquelle vit le peuple sahraoui depuis l’occupation marocaine du Sahara occidental, en 1975 ».
    Présentant ce festival à la presse, son co-directeur, l’acteur espagnol Willy Toledo, a annoncé que cette manifestation cinématographique sera dédiée cette année en hommage à la militante sahraouie des droits de l’homme, Aminetou Haidar, et au groupe des sept autres militants emprisonnés au Maroc.
    Une trentaine de films sera projetée dans le camp de réfugiés de Dakhla, ainsi que l’organisation d’une douzaine d’ateliers et diverses activités culturelles lors de ce rendez-vous international qui vise à sensibiliser le monde sur la juste cause sahraouie.
    L’Espagne y participera avec ses plus récents long-métrages comme « Celda 211 », « Agora », « El secreto de tus ojos », alors que l’Afrique du Sud, pays invité, sera présente avec un large éventail de ses meilleurs films, au côté de plusieurs documentaires réalisés par de jeunes sahraouis.
    Le Royaume-Uni, où ce festival a été présenté officiellement en novembre dernier, participera en force avec des figures importantes de la scène britannique comme Ken Loach, Paul Laverty ou encore le producteur David Gothard et l’actrice Oona Chaplin, petite-fille de Charlie Chaplin et fille de Géraldine.
    Pour cette 7e édition du FiSahara 2010, il est attendu également la présence de nombreux acteurs, actrices et metteurs en scène espagnols de renom comme Javier Bardem, Penelope Cruz, Victoria Abril et Rosa Maria Sarda, entre autres.
    Parmi les principales nouveautés de cette édition figure l’inauguration de la première école de cinéma sahraoui, qui entamera ses cours de formation en septembre prochain avec 15 jeunes élèves, avec pour principale vocation de répandre et faire connaître la culture sahraouie. (SPS)
  • Aminetou Haidar à Madrid : l’occupation marocaine du Sahara occidental vise à exterminer le peuple sahraoui

    Madrid, 13/04/2010 (SPS) La militante sahraouie des droits de l’homme Aminetou Haidar a affirmé que l’occupation marocaine du Sahara occidental vise à « exterminer le peuple sahraoui » et réitéré la nécessité pour l’ONU de créer un mécanisme pour « surveiller et contrôler la défense des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés ».
    « L’invasion illégale en 1975 et l’occupation marocaine du Sahara occidental ne visait rien d’autre qu’à exterminer le peuple sahraoui », a souligné Aminetou Haidar qui s’exprimait lors d’une conférence organisée par la Plateforme universitaire de soutien au peuple sahraoui (PUAS), dans le cadre de ses activités en faveur de la cause sahraouie.
    « Depuis le début de cette invasion, le Maroc a bombardé avec du napalm et du phosphore blanc la population sahraouie, empoisonné les points d’eau, massacré des enfants et des personnes âgées, et a enterré dans des fosses communes des personnes vivantes », a –t-elle expliqué.
    Tout en dénonçant les multiples violations des droits de l’homme commis le gouvernement marocain dans les territoires occupés, dont elle a été elle même victime dans les geôles marocaines, la militante sahraouie a réaffirmé l’urgence et la nécessité de créer un mécanisme se surveillance et de protection de ces droits dans ces territoires.
    Aminetou Haidar a mis en garde, par ailleurs, de la « nouvelle stratégie du Maroc d’armer ses colons pour agresser la population sahraouie, ce qui pourrait provoquer des affrontements, voire un massacre comme cela s’est passé au Timor oriental ». « Notre seul délit est de revendiquer le droit à l’existence en tant que peuple sahraoui », a affirmé Aminetou Haidar qui n’a pas écarté « la possibilité d’être assassinée » à son retour, dans deux semaines, à El Aaiun occupée.
    Pour sa part, son avocate Ines Miranda a fait à cette occasion, une rétrospective du conflit sahraoui en soulignant que l’occupation du Sahara occidental par le Maroc « s’est faite avec beaucoup de sang et de douleur, obligeant un peuple à fuir ».
    Dans ce sens, elle a rappelé que le Maroc est une « puissance occupante contraire au droit international, qui pille les ressources naturelles d’un territoire non-autonome comme le Sahara occidental ».
    Elle a également dénoncé les « procès iniques » intentés aux prisonniers politiques sahraouis, qui se déroulent à la suite de « détentions arbitraires, de tortures et d’interrogatoires en l’absence d’avocats ».
    L’avocate a estimé, d’autre part, que le gouvernement espagnol « n’a pas été à la hauteur des réponses qu’attendait de lui la société civile » et « devrait se positionner en faveur du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui comme l’avait fait le Portugal avec son ancienne colonie, le Timor oriental dans une situation très similaire ». (SPS)