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  • Deux percherons vendus au roi du Maroc

    A cause des critiques apparues dans la presse internationale, la presse nationale, il faut pas rêver, n’osera jamais aborder le sujet, le roi Mohamed VI s’est montré plus discret dans ses vices et loisirs. Nonobstant, de temps en temps, l’on trouve des indices sur penchon pour la belle vie.
    En plus des voitures de luxe transportées en avion pour être réparés en Grande Bretagne, il y a aussi le goût pour les chevaux. Le voilà en Normandie. Une dépêche publiée par Ouest-France, le samedi, 6 avril 2010. Avec une photo qui illustre la belle race de la bête.

    Deux percherons vendus au roi du Maroc
    Jacky Lorenzo, propriétaire du domaine de la Forge à Saint-Victor-de-Reno (Orne), vient de vendre un étalon percheron, Quintus, au roi du Maroc, Mohamed VI. Le cheval a été sélectionné par le vétérinaire personnel de la garde royale marocaine. C’est le second percheron de Jacky Lorenzo qui prend la route du Maghreb, après la jument Océane, également partie aux haras royaux du Maroc. Le propriétaire a pu rencontrer le roi qui l’a invité au Maroc à l’automne pour revoir ces deux chevaux. 

    Ouest France

  • Consulat d’un pays "ami" du Maroc menacé par ses concitoyens

    Ambassade de Guinée au Maroc : Les Etudiants Guinéens menacent de prendre le consulat en otage le 13 avril 2010 prochain
    Objet : Préavis de grève

    Excellence Monsieur le Premier ministre,
    Suite au retard accusé pour la perception des compléments de bourses et primes de vacances de l’année 2009 par les étudiants guinéens boursiers de l’étranger et particulièrement ceux du Maroc. Considérant qu’aucune suite favorable n’a suivi les documents qui nous ont été transmis le 02 mars 2010 par votre gouvernement, faisant mention du déblocage de notre situation et précisant à travers votre signature que chaque étudiant guinéen boursier de l’étranger devrait rentrer en possession de sa bourse dans le courant du mois de mars 2010 et que la situation des étudiants guinéens au Maroc se détériore de jour en jour .
    Excellence Monsieur le Premier Ministre, vu ce non respect des engagements pris par l’Etat guinéen vis-à-vis de ses boursiers, Le bureau exécutif des étudiants guinéens du Maroc soucieux de la situation que nous vivons, vous informe qu’a partir du 13 avril 2010, l’ensemble des étudiants guinéens ira en grève jusqu’a la satisfaction totale de toutes ses revendications et cela dans l’enceinte de l’ambassade de la République Guinée sise à Rabat-Agdal.
    Excellence Monsieur le Premier Ministre, espérant qu’une solution sera trouvée avant la date butoire, veuillez agréer l’expression de notre très haute considération.
    Pour le Bureau Exécutif de l’ASEGUIM
    Le Secrétaire Général 
    Blog Guinée Info

  • Des militants sahraouis agressés par les forces de police marocaine soutenue par une foule de colons

    El Aaiun occupée, 08-04-2010
    Des militants sahraouis agressés par les forces de police marocaine soutenue par une foule de colons marocains

    Mardi soir, lors du retour à El Aaiun occupé par le Maroc de la délégation menée par M. Dadach, un certain nombre de citoyens Sahraouis et les défenseurs des droits humains ont été blessés à des degrés divers après l’intervention violente des forces de police marocaine, soutenue par une foule de colons marocains.
    La militante des droits de l’homme et vice-président de l’ASVDH, Mme Djimi El-Ghalia, ancienne disparue Sahraouie, était sur place et témoigne des faits.
    Celle-ci accompagnait Mme Ismaili Fatimatou, épouse de Mr Sidi Med Dadach, président CODAPSO, comite de défense de l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental.
    Elles attendaient avec d’autres l’arrivée de la délégation des défenseurs Sahraouis de droits de l’homme à leur retour d’une visite aux camps de réfugiés Sahraouis, lorsque des centaines de personnes marocaines sont arrivées, brandissant des drapeaux marocains et scandant des slogans racistes.
    Alors qu’elle avait ressenti le danger, Mme Djimi El-Ghalia a demandé en français de l’aide à un agent de la MINURSO qui stationnait là.
    Ce dernier a indiqué qu’il ne comprenait pas le français. A la même demande d’aide formulée en anglais, l’agent a répondu qu’« il n’était pas d’ici », que la question ne le concernait pas . Il n’est donc pas intervenu pour protéger ces femmes.
    Selon Mme Djimi El-Ghalia, la plupart des agresseurs, dont certains étaient habillés de vêtements traditionnels Sahraouis, étaient des colons marocains.
    Il semble qu’ils étaient sous le commandement des deux officiers Abdul Aziz Anoush et Khalid Baraka.
    À l’intérieur de l’aéroport, les employés ont retardé pendant plus d’une heure la livraison des bagages de tous les membres de la délégation.
    Cet acte a été compris comme une tentative de faire sortir les militants de l’aéroport avec l’assurance qu’il n’y aurait plus d’autres témoins que ceux triés et « autorisés ».
    Une fois hors de l’aéroport, les militants ont été frappés à coups de bâton, ils ont reçu des jets de pierre, des crachats. Des insultes à caractère sexuel ont été lancées contre Sultana Khaya.
    Les jets de pierre sur les voitures des familles Sahraouies ont continué à la sortie de l’aéroport sur la route officielle.
    La présence des forces de police marocaine était très importante et très visible sur la route d’accès au quartier ERAK où se trouve la maison de Mohamed Daddach.
    L’ensemble du quartier était sous haute surveillance, empêchant la libre circulation des citoyens Sahraouis.
    Une manifestation de sympathisants et d’ami de Dadach a été violement dispersée par la police marocaine.

    Le Temps d’Algérie
  • ONG’s exigent au Ministère de l’Industrie espagnol d’accomplir la loi et l’arrêt de la vente d’armes au Maroc

    MADRID, 9 Avril.-Une demi-douzaine d’organisations pro-droits de l’homme ont déposé aujourd’hui une dénonce auprès du Ministère d’Industrie, du Tourisme et du Commerce, pour exiger au Gouvernement d’ »accomplir la loi » et de s’adapter aux conventions internationales et cesser de vendre des armes au Maroc, après avoir constaté que les transferts d’armes de double usage au Royaume alaouite continue.

    Concrètement, la dénonce se rapporte à la Loi du Commerce d’Armes, approuvée en décembre 2007, selon laquelle l’État doit se tenir au Code de Conduite de l’Union Européenne et, donc, il ne peut pas vendre des armes à des pays en conflit qui violent les droits de l’homme ou qui ne présentent pas des garanties que le matériel ne sera pas revendu à des tiers qui encourent en ces pratiques, entre autres limitations.

    Pour la juriste spécialisée dans la question du Sahara Occidental et le représentant des plaignants, Inés Miranda, le Maroc est « l’exemple typique et visible » de ce profil parce que « depuis 35 ans il maintient l’occupation violente du Sahara, séparé avec un mur plus long que celui de Berlin et militarisé; il ne respecte pas la Convention de Genève ni celle de la Haye et, entre autres, il garde plus de 50 prisonniers de conscience dans des prisons militaires, 31 desquels depuis plus de 20 jours sont en grève de la faim pour réclamer qu’on leur dise de quoi ils sont accusés ».

    Dans des déclarations à Europa Press, Miranda a expliqué que, malgré que l’Espagne « n’a jamais reconnu publiquement  » qu’au Maroc les droits de l’homme sont violés, le pays « est membre de l’Union Européenne et le Conseil de l’Europe a exigé au Maroc de respecter les droits fondamentaux et, spécialement, ceux des activistes qui défendent le peuple sahraoui ».

    La dénonce a été remise à tous les membres de l’Assemblée Interministérielle qui décide sur les exportations (JIMMDU), au président du Conseil de l’Europe, au Parlement Européen, au Haut Commisaire des Droits de l’homme de l’ONU, au président du Conseil de Sécurité et au secrétaire général de l’institution, Ban Ki Moon, a ajouté Miranda.

    Chez la Commission Espagnole d’Aide au Réfugié (CEAR), sont souscrites l’Association de Familiers de Prisonniers et les Disparus Saharauis (AFAPREDESA), l’Association Pro Droits Humains de l’Espagne (APDHE), l’Association Internationale de Juristes pour le Sahara Occidental (IAJUWS), l’Observatoire Asturien de Droits de l’homme pour le Sahara Occidental, l’Observatoire Aragonais pour le Sahara Occidental et l’Association Canarienne de Juristes pour la Paix et les Droits de l’homme (JUPADEHU) et les organisations n’écartent qu’il y ait plus d’adhésions.

    Euorpa Press

  • Présidents des sous-commissions africaines du Sénat et du Congrès américain demande l’élargissement du mandat de la MINURSO

    Washington, un 08/04/2010 (SPS) .-Les présidents des sous-commissions de Affaires Africaines dans le Sénat et le Congres des EU, Russell D. Feingold et Donald M. Payne respectivement, ont appelé ce mardi le Gouvernement des Etats-Unis à appuyer les efforts de l’Envoyé Personnel du Secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross pour renouer les négociations sans conditions préalables, lors de la proche réunion du Conseil de Sécurité.
    Dans une lettre adressée au Secrétaire d’État, Hilary Clinton, les Présidents des deux sous-commissions ont averti que n’importe quel changement dans la politique des Etats-Unis par rapport au Sahara Occidental, doit appuyer une solution négociée du conflit.
    Ils ont aussi demandé au Gouvernement des Etats-Unis son soutien pour que le prochain mandat de la MINURSO inclue la supervision et la protection des droits de l’homme au Sahara Occidental.

    De la même manière, ils ont réaffirmé son appui au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination à travers un référendum libre et juste.

    Finalement, Russell D. Feingold et Donald M. Payne ont demandé aux deux parties d’entrer dans des négociations directes et de bonne foi. (SPS)

  • Aminetou Haidar appelle le président de l’UE à intervenir en urgence pour amener le Maroc à respecter les droits de l’homme

    Madrid, 08/04/2010.- La militante sahraouie des droits de l’homme, Aminetou Haidar a appelé le président permanent de l’UE, Herman Van Rompuy à intervenir de « manière urgente » auprès du Maroc pour qu’il respecte les exigences européennes en matière de droits de l’homme, et éviter ainsi la mort des six prisonniers de conscience sahraouis, en grève de la faim.
    « Je sollicite votre urgente intervention afin d’amener le Maroc à respecter l’application des clauses exigées par l’Union européenne concernant le respect des droits de l’homme et réaffirmées par vous-même lors du sommet UE-Maroc de Grenade », souligne Mme Haidar dans une lettre adressée à M. Van Rompuy.
    Pour l’activiste sahraouie, il s’agit « d’éviter, le plus rapidement possible, un dénouement tragique de la situation des six défenseurs sahraouis des droits de l’homme détenus dans la prison de Sale » (au Maroc), depuis leur arrestation en octobre dernier.
    Ainsi, a-t-elle ajouté, « vous confirmerez la volonté de l’UE de faire respecter les libertés fondamentales et contribuerait à la libération des prisonniers politiques sahraouis ».
    L’intervention du président permanent de l’UE est perçue également par la présidente du Collectif des défenseurs des droits de l’homme sahraouis (CODESA) comme une contribution à « l’aboutissement d’une solution juste et équitable devant garantir l’exercice du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui ».
    Les six défenseurs sahraouis des droits de l’homme, qui sont dans l’attente d’un procès militaire pour avoir visité les campements de réfugiés sahraouis, observent une grève de la faim depuis le 18 mars « pour revendiquer un procès équitable ou leur libération immédiate » et leur situation est « alarmante », a rappelé Aminetou Haidar. (SPS)
  • Des militants sahraouis entament une grève de la faim

    Smara (Territoires occupés).- Des militants sahraouis ont entamé jeudi une grève de la faim devant le chef-lieu de la wilaya occupée de Smara, en guise de protestation contre la politique de blocage des salaires, suivie par les autorités d’occupation marocaines, « par représailles » aux positions des militants sahraouis des droits de l’homme.

    Les militants Mohamed El-Sayed et Anguia Cheikhi, ont exprimé dans un communiqué, leur solidarité « totale » avec tous les détenus politiques sahraouis et les grévistes de la faim, dénonçant avec vigueur les méthodes « abjectes » employées par les autorités d’occupation du Maroc contre les citoyens sahraouis, indiquent des sources sahraouies des droits de l’homme.

    Mohamed El-Saed est membre actif du Comité de Défense pour la Protection des Richesses Naturelles au Sahara Occidental. Anguia Cheikhi est membre de la Commission Sahraouie de Défense des Droits de l’homme de la ville occupée de Smara.

    Dans la ville occupée de Smara, plusieurs drapeaux sahraouis ont été hissés et des tracts distribués, appelant à la sortie des forces d’occupation marocaines des territoires sahraouis et à la libération de tous les détenus politiques sahraouis, provoquant une intervention immédiate des forces d’occupation qui ont assiégé plusieurs habitations, selon des sources proches des militants des droits de l’homme.

    Dans ce contexte, les forces d’occupation marocaines ont encerclé un groupe de militants sahraouis des droits de l’homme qui se trouvaient dans la maison du militant Faka Lebeihi, président de la commission sahraouie de défense des droits de l’homme dans la ville occupée de Smara.

    Plus de vingt éléments des forces marocaines de sécurité se sont introduits de force dans la maison du militant de Ahmed Sebai, pour l’interpeller en raison de ses positions affichées en faveur de la cause sahraouie semant la terreur parmi les membres de la famille du militant qui ne se trouvait pas alors dans la maison. (SPS)

  • Aminetou Haidar craint un "massacre" similaire à celui de Timor oriental dans les territoires sahraouis occupés

    Madrid, 08/04/2010 (SPS) La militante sahraouie des droits de l’homme, Aminetou Haidar, a déclaré craindre un « nouveau massacre similaire de celui de Timor oriental » dans les territoires sahraouis occupés, au lendemain de la sauvage agression des défenseurs sahraouis des droits de l’homme à El Aaiun par des colons marocains.

    « Plus de 3.000 colons marocains se sont rendus en masse à l’aéroport d’El Aaiun (la capitale du Sahara occidental occupée par le Maroc) pour agresser sauvagement les 12 activistes sahraouis qui rentraient des camps de réfugiés », a dénoncé Aminetou Haidar dans un communiqué rendu public à Madrid.

    « Les Sahraouis n’ont rien contre le peuple marocain, mais leur gouvernement veut l’utiliser dans ce conflit en incitant les colons à agresser la population sahraouie qui vit sous l’occupation », a-t-elle souligné.

    Dans ce contexte, elle a affirmé que cette situation est « très grave » et « peut provoquer un nouveau grand massacre dans les territoires sahraouis occupés, similaire à celui de Timor oriental ».

    Pour la « Gandhi sahraouie », qui recevra jeudi à Leganes, une localité proche de Madrid, le prix « Dolores Ibarruri » que lui a concédé la coalition d’Izquierda Unida (IU-Gauche Unie), « au lieu de répondre aux justes revendications des prisonniers de conscience, en grève de la faim depuis plus de vingt jours, les autorités marocaines sont en train d’utiliser les colons pour exterminer la population sahraouie ».

    Lors de sa récente visite aux Etats-Unis où elle a été invitée par le Centre Kennedy, Aminetou Haidar avait informé le département d’Etat américain et les membres du Conseil de sécurité de l’ONU que la nouvelle stratégie du régime marocain est « beaucoup plus grave » que celle adoptée par le passé, d’où la nécessité de trouver une solution urgente pour éviter le massacre des Sahraouis.(SPS)

  • La mémoire salie de Thomas More

    En faillite politique et morale, le gouvernement marocain ne recule devant rien pour dénaturer la vraie nature du conflit qui l’opose au peuple sahraoui. Ses lobbyistes dépensent d’énormes sommes d’argent pour tromper l’opinion publique internationale.
    Après avoir échoué chez les instances politiques, le Maroc cherche soutien chez des milieux académiques prêts à vendre leurs âmes au diable, qui n’ont aucun scrupule pour exécuter les basses oeuvres du régime de Rabat si le prix est alléchant.
    Hôtel Renaissance, Bruxelles, 7 avril 2010, une conférence y est annoncée. L’institut Thomas More publie son rapport spécial sur la sécurité au Maghreb, intitulé « pour une sécurité durable au Maghreb, une chance pour la région, un engagement pour l’Union Européenne ». Comme par hasard, assistent à la présentation les ambassadeurs marocains à l’UE et en Belgique.
    L’institut prétend avoir un siège à Paris et un autre à Bruxelles, mais les trois intervenants étaient tous de nationalité française et parmi eux une dame d’origine marocaine.
    Parmi les présents, il n’y avait aucun invité songé représenter l’autre partie ou contester les arguments présentés par les conférenciers. Les membres de la délégation du Front Polisario à Bruxelles ont été empêchés d’y assister. Bref, l’ambiance était on ne peut plus cool.
    Pour les conférenciers, le terme impartialité pour préserver la crédibilité de l’institut n’existait dans aucun dictionnaire. Toute la propagande du Makhzen contre le Front Polisario a été exposée sans aucune gêne. Par contre, en matière de connaissance du dossier, ils ont montré des déficiences impardonnables. Pour eux, le Maroc administre le Sahara Occidental depuis 1979, et pas depuis 1975, date de la célèbre Marche Verte.
    Ils ont abordé le sujet de la sécurité dans la région sans pour autant parler des menaces que le Maroc ne cesse de proférer avec les cartes de la drogue, immigration et terrorisme. Et en tant que bons porte-paroles du gouvernement marocain, ils n’ont pas oublié de revendiquer l’ouverture des frontières si chère à Rabat. Les instructions et l’odeur de l’argent du roi Mohamed VI et de ses lobbyistes inondaient la salle.
    Hier, c’était l’ESISC pour accuser le Front Polisario de mouvement terroriste. Aujourd’hui, c’est l’Institut Thomas More pour défendre la proposition d’autonomie.
    Le rapport est un véritable faux en écriture qui salit la mémoire de Thomas More, un homme dont l’intégrité est irréprochable, lui qui avait sacrifié sa vie contre le despotisme et la corruption.
  • Une association sahraouie condamne la répression marocaine contre les Sahraouis à El Aaiun

    Madrid, 08/04/2010 (SPS).- L’Association des femmes sahraouies en Espagne (AFSE) a exprimé jeudi sa ferme condamnation de la « répression féroce des autorités d’occupation marocaine » survenue mardi contre les militants sahraouis des droits de l’homme à leur retour d’une visite familiale aux camps de réfugiés sahraouis.

    « Nous exprimons notre consternation et notre rejet total de la répression brutale perpétrée mardi, par plus de trois mille colons marocains déployés à l’aéroport d’El Aaiun contre douze activistes sahraouis de retour à la capitale du Sahara occidental occupée par le Maroc, après avoir effectués une visite dans les camps de réfugiés sahraouis « , selon une déclaration de l’AFSE rendu publique jeudi.
    Parmi les membres de la délégation de militants sahraouis, Sidi Mohamed Dadach, ex prisonnier d’opinion qui a passé plus de 24 ans dans les prisons marocaines et Mlle Sultana Khaya, une jeune étudiante sahraouie ayant été amputé de son œil droit, par la police marocaine en 2007 à l’université de Marrakech, au cours d’une manifestation pacifique réclamant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
    L’AFSE a lancé un appel urgent à l’ONU et aux instances et organisations internationales des droits de l’Homme à intervenir, afin de garantir le respect des droits humains au Sahara occidental, dernier vestige de la colonisation en Afrique, exprimant leur solidarité les défenseurs sahraouis des droits humains et les prisonniers politiques en grève de la faim depuis plus de deux semaines dans les prisons marocaines.
    Les organisations sahraouies présentes à El Aaiun ont indiqué que « les colons marocains ont insulté et battu les militants sahraouis, détruisant la voiture de leurs compagnons venus les accueillir », selon la même source.
    Des femmes et des enfants mineurs ont été également agressés, notamment Mme Ghalia Djimi, vice-président de l’Association sahraouie des victimes des graves violations des droits commises par l’État marocain (ASVDH) et les enfants de Sidi Mohamed Dadach en présence de la police marocaine qui n’a « rien fait pour empêcher cette agression », a déploré l’AFSE. (SPS)