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  • La Grande Bretagne préoccupée par la situation des droits de l’Homme au Sahara occidental

    Londres, 08/04/2010 (SPS) La Grande Bretagne s’est déclarée « préoccupée » par la situation des droits de l’homme dans les territoires sahraouis sous occupation marocaine, a indiqué mercredi le directeur adjoint du Département du Moyen orient et d’Afrique du nord auprès du MAE, M. John Kiss, qui recevait merecredi à Londres, le coordonnateur sahraoui avec la MINURSO, M’hamed Khadad, ajoutant que son pays « suit de près » la question du Sahara occidental.
    Le diplomate britannique a en outre indiqué que « son pays soutient les efforts du Secrétaire général de l’ONU et son Envoyé personnel, Christopher Ross dans la recherche d’une solution devant garantir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », selon une source officielle sahraouie.
    Pour sa part M. Khadad a informé son interlocuteur des derniers développements de la question du Sahara occidental, notamment « les violations flagrantes des droits humains » dans les territoires occupés perpétrées par les autorités marocaines contres les civils sahraouis sans défense, pour avoir exprimé leur opinion en faveur de l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.
    « Le Maroc ne peut continuer dans son intransigeance et ses violations du droit humanitaire international », a insisté M. Khadad, appelant l’ONU et le Conseil de sécurité à « assumer leurs responsabilités dans la protection des Sahraouis et de s’écarter de la politique de deux poids deux mesures quand il s’agit de l’application du droit international ».
    Plusieurs organisations internationales activant dans le domaine des droits de l’Homme avaient témoigné dans des rapports des « graves violations des droits humains commises par le Maroc contre les Sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental, au sud du Maroc et dans les universités marocaines », a rappelé le diplomate sahraoui.
    « Il est devenu impérieux de créer un mécanisme onusien pour surveiller le respect des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental », a ajouté M. Khadad, exprimant « la disponibilité de la partie sahraouie à coopérer pleinement avec l’ONU dans ce contexte ».
    Le diplomate sahraoui a enfin appelé la Grande Bretagne à exercer des pressions sur le Gouvernement marocain afin de « se conformer à la légalité internationale et à libérer tous les prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis presque trois semaines dans les prisons marocaines ».
    L’audience a été assistée par le représentant du Front Polisario à Londres, M. Mohamed Lamine Baali. (SPS)
  • Des militants sahraouis agressés à l’aéroport d’El Aaiun occupée

    El Aaiun (territoires occupés), 08/04/2010 (SPS) Les autorités d’occupation marocaines ont incité plus de 700 colons marocains à agresser 12 militants sahraouis des droits de l’Homme à l’Aéroport d’El Aaiun, devant les forces de sécurité marocaines qui « encourageaient les agresseurs à torturer les victimes », ont indiqué des militants des droits de l’Homme à El Aaiun, capitale du Sahara Occidental occupé par le Maroc.
    Des membres de la délégation ont affirmé avoir été agressés par les colons dès leur arrivée à l’aéroport, indiquant que ces derniers étaient soutenus par les forces de sécurité qui ne sont pas intervenues pour arrêter les agresseurs.
    Les défenseurs sahraouis des droits de l’Homme à savoir Elghalia Djimi, Bachir Lekhfaouni, Hamida Rahmouni et Yahdiha Elbilali ont également été agressés par les colons alors qu’ils s’apprêtaient à recevoir la délégation des militants des droits de l’Homme, a-t-on ajouté de même source.
    Les forces de sécurité marocaines, qui encerclent toujours les domiciles des activistes sahraouis des droits de l’Homme, ont tenté de prendre d’assaut leurs habitations pour s’en prendre aux dizaines de citoyens qui ont tenu à rendre visite aux activistes sahraouis pour leur exprimer leur soutien.
    L’activiste sahraoui des droits de l’Homme, Enaama Asfari, membre de la délégation a indiqué que les autorités marocaines avaient planifié cette agression, précisant qu’elles avaient interdit à des observateurs internationaux de prendre l’avion de Casablanca à El Aaiun occupée pour accompagner la délégation sahraouie. (SPS)
  • Aminatou Haidar reçoit aujourd’hui un nouveau prix à Madrid

    La militante sahraouie des DH, Aminatou Haidar, recevra demain le prix « Dolores Ibarruri » octroyé par le parti Izquierda Unida pour son « combat en faveur de la liberté des peuples ».

    Le prix sera partagé avec le dirigent historique Marcelino Camacho qui s’est distingué pour sa lutte pour « l’amélioration des droits des travailleurs ».

    Le coordinateur d’IU dans la localité de Léganés, Raul Calle, a ssuré que Haidar représente « un symbole de défense de la liberté des peuples ». Dans ce sens, il a défendu les mérites des deux galardonnés.

    Aminatou Haidar avait été déportée par le Maroc au mois de novembre dernier ves l’aéroport de Lanzarote aux Iles Canaries où elle a entamé une grève de la faim pendant plus d’un mois pour protester contre son expulsion du Sahara Occidental.

    Europa Press

  • Au royaume de Mohamed VI, les scandales se multiplient

    Le journal Al-michâal publie dans son édition du 29 mars un reportage détaillée sur la prositution au Maroc et comment certaines personnalités de renommée ont été compromis dans des affaires d’espionnage à cause de leur fréquentations peu honorables.


    Le journal Assabah, de son côté, annonce que la police égyptienne a démantélé un réseau de prostitution de femmes marocaines sous couvert de salon de massage. Les prostituées gagnaient l’équivalent de 75 DHM pour chaque homme qui les possédait. 

     

    Dans le royaume de Mohamed VI, les scandales se multiplient à cause de la siituation sociale qui se dégrade de plus en plus sans que le Makhzen ne s’intéresse au sort des pauvres citoyens qui se voient obligés à exercer les pratiques les plus vilaines afin de gagner leur pain quotidien, alors que l’attention de sa majesté est détourné vers les loisirs et le confort le plus luxueux. 
  • Elle avait laissé un testament avant son départ d’Alger. Une délégation sahraouie violement attaquée par des colons marocains

    Par Rafik Bakhtini

    Finalement, la délégation sahraouie versée dans la défense des Droits de l’Homme ne croyait pas si bien dire, en annonçant qu’elle risquait le pire en rentrant dans les territoires occupés, après avoir visité les camps de réfugiés et s’être livrée à plusieurs témoignages accablants sur le régime colonialiste, lors d’un court séjour à Alger. Cette délégation s’attendait au pire, parce qu’elle ne doit pas avoir perdu de vue que les membres d’une précédente délégation avaient été  » emprisonnés  » sans jugements, ni aucun respect de leurs droits, après un séjour similaire. Les membres de cette première délégation se trouvent aujourd’hui en grève de la faim depuis bientôt quatre semaines, si bien que leurs jours sont carrément en danger. Cette seconde délégation, dont le sort n’est sans doute pas plus enviable, a été violement agressée à Laâyoune par des colons marocains, habillés de tenues traditionnelles, soigneusement encadrés et protégés par les forces d’occupations chérifiennes. Cette délégation, dont des membres ont été blessés, n’a dû son salut qu’en ayant le réflexe de se replier et de se trouver refuge, in extremis, dans la demeure d’un autre militant des Droits de l’Homme sahraoui. Les membres de cette délégation, quelques jours auparavant, rédigeaient leur testament en indiquant que son  » contenu sera rendu public en cas de représailles du régime du Maroc ». Se référant au sort réservé aux deux premières délégations sahraouies, qui se sont déplacées dans notre pays et qui ont visité les camps de réfugiés sahraouis, les invités de l’Algérie ont soumis deux hypothèses aux médias algériens : soit le groupe sera arrêté aujourd’hui à son arrivée à l’aéroport marocain de Dar-El-Beïda (escale imposée par le Maroc avant de regagner les territoires occupés du Sahara occidental), soit il pourra rejoindre les territoires sahraouis occupés, pour subir ensuite des répressions. Mais le cas de refoulement de la célèbre Aminatou Haïdar, qui a par la suite défrayé la chronique, a également été abordé. Finalement, le régime de Mohamed VI a choisi la seconde option. La plus lâche, en somme, après avoir échoué lamentablement en usant des deux autres.
    R. B. 

  • Images satellites des mines d’uranium au Sahara Occidental

    Une grande majorité des citoyens marocains croient fermement que le Maroc a annexé le Sahara Occidental parce que ce territoire lui appartenait historiquement, alors que la réalité est que le royaume chérifien cherche à mettre la main sur ses richesses naturelles qui sont multiples : phosphates, uranium, pétrole, côtes riches en poissons, etc.
    Voici des images d’une étude élaborée par l’Office National des Hydrocarbures et des Mines et ses conclusions sur la découverte d’uranium tant convoité par la France. 

    Il ne faut pas être très brillant pour se rendre compte que ce n’est pas l’amour pour ce morceau de désert aride et poussiéreux qui a attiré le Maroc. 

     

  • Phosphate pour le Maroc, uranium pour la France

    par Y. Mérabet*

    Si l’exploitation des phosphates du Sahara Occidental, par le Maroc, lui est une aide économique certaine et d’un réel intérêt pour contrôler le marché mondial des engrais phosphatés, les espoirs du Maroc d’utiliser ces mêmes phosphates sahraouis, dans ses relations politiques avec d’autres Etats, débouchent sur un échec.

    Le Maroc et la France convoitent le Sahara Occidental pour son Phosphate

    Lorsque l’Union européenne apporte son aide pour le tracé géographique du Maroc, lorsque des accords sont signés avec des sociétés étrangères sur les phosphates «marocains» sans que soient précisées l’origine des minerais ou la délimitation du territoire à cartographier, le Maroc semble avancer dans la voie de cette légitimation et espère pouvoir en tirer profit dans ce sens.
    Pourtant si les activités marocaines au Sahara Occidental paraissent aider le Maroc dans cette recherche, elles montrent leur limite. En effet la communauté internationale n’avalise toujours pas cette occupation du territoire sahraoui ainsi que l’a déclaré James Baker, l’ancien envoyé personnel du Secrétaire Général de l’O.N.U. pour le Sahara Occidental, sur la chaîne de télévision américaine PBS-TV le 19 août 2004: « Le Maroc n’aura jamais l’imprimatur de la reconnaissance internationale pour son occupation du territoire».
    Pas moins de 426 organisations du monde entier ont signé la lettre de pétition, demandant à la commission de l’UE que le Sahara Occidental soit clairement exclu de la coopération dite « statut avancé » qui est actuellement en cours d’accord avec le Maroc.
    Plus de 1.000 résolutions de l’ONU appellent au respect du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. L’ONU considère le Sahara Occidental comme un problème de décolonisation et dénomme le territoire comme occupé et annexé. En outre, les revendications infondées du Maroc sur le territoire ont été rejetées par la Cour Internationale de Justice.

    Le Sahara Occidental est occupé par le Maroc

    Les entreprises qui concluent des accords avec les autorités marocaines dans les territoires occupées, donnent un signe de légitimité à l’occupation. Cela ouvre aussi des possibilités de travail aux colons marocains et de recettes illégales au gouvernement marocain. Les militants pour l’indépendance et le gouvernement Sahraoui demandent aux compagnies étrangères de quitter le Sahara Occidental jusqu’au recouvrement de son indépendance, seule solution au conflit.
    Aux prix actuels du phosphate à 400 dollars la tonne, cela signifie que le gouvernement marocain engrange environ 1,2 milliard de dollars annuellement grâce à l’exploitation illégale dans les territoires occupés. Ces trois dernières années, la production annuelle de la mine de Bou-Craa a été d’environ trois (3) millions de tonnes.
    Si l’on considère les prix actuels par rapport au volume total de phosphate exporté par le Maroc à partir du Sahara Occidental occupé depuis le début de l’occupation en 1975, la somme totale perdue par le peuple sahraoui pourrait atteindre les 25,6 milliards de dollars. Le sous-sol Sahraoui quant à lui seul, recèle le 1/3 des réserves mondiales de phosphates, soit 10 milliards de tonnes, le Sahara Occidental détient la deuxième place dans les réserves mondiales de phosphate.
    La cote atlantique du Sahara Occidental pourrait receler beaucoup de pétrole en ‘offshore’. En 2001, le Maroc a signé des contrats pour sonder les cotes du Sahara Occidental, en vue de découvrir des nappes de pétrole. Au mois de février 2002, un arbitrage des Nations-Unis a déclaré illégale l’attribution par le Maroc de contrats d’extraction du pétrole du Sahara Occidental, du fait que la question de l’appartenance du territoire au Maroc reste litigieuse.

    Autres intérêt du Phosphate

    En dehors du rôle fondamental du phosphate dans la production agricole, les 15% des phosphates d’usage non agricole sont utilisés dans la métallurgie (alliage), l’industrie chimique (pesticides, détergents), pétrolière (lubrifiant), alimentaire et pharmaceutique. Par ailleurs les phosphates bruts renferment, outre du phosphore, raison de leur exploitation, différents corps simples. Parmi ceux-ci, l’uranium accompagne la plupart du temps les phosphates sédimentaires quelle que soit leur localisation géographique. La plupart des mines de phosphate sont utilisées dans la fabrication d’engrais pour améliorer les récoltes, ainsi que la capacité d’extraire des métaux rares et des éléments radioactifs. Parmi ces éléments, les isotopes de l’uranium produit qui peut être obtenu au cours du traitement des engrais de phosphate ou de phosphate tout simplement, l’acide phosphorique. Le phosphate du Sahara occidental contient en moyenne 200 grammes d’uranium par tonne. L’uranium des phosphates peut être récupéré à l’occasion de la fabrication d’acide phosphorique (H3PO4).
    Cette récupération est devenue possible et rentable depuis une vingtaine d’années. Ainsi, en 2007, pas moins de 13,4% de l’uranium utilisé dans le monde provenait du traitement des phosphates. L’industrie française de l’uranium fraude sur la récupération de l’uranium sahraoui en complicité avec le Maroc, l’AIEA ferme les yeux.
    En contre partie et avoir partagé le gâteau ensemble, la France offre une centrale nucléaire (en phase de démarrage) d’une puissance de 1.300 MW RPR à eau pressurisée pouvant être utilisé pour des fins militaires pour produire des armes nucléaires à destruction massive. Le Maroc a toujours aspiré acquérir une centrale nucléaire à usage militaire, pour montrer quoi ? Rien, sinon que pour dire que le Maroc est une puissance militaire, alors que son peuple est affamé? Ou bien pour des raisons économiques basées sur de faux calculs, alors que le Kilowatt d’électricité produit par une centrale nucléaire revient deux fois plus cher que celui produit par une centrale à flamme fonctionnant au fioul, GPL ou du gaz naturel d’autant plus qu’il y a un gazoduc qui traverse le Maroc de part et d’autre qui pourrait subvenir à tous les besoins énergétiques marocains. Le Maroc s’est considérablement investi dans la production d’énergie renouvelable en partenariat avec la France, l’Allemagne et Israël pour produire à l’horizon 2030 pas moins de 80% de son énergie par le soleil et du vent. Le Maroc est incomparable aux pays producteurs de pétrole qui s’inquiète de l’après pétrole, il vit au dépends des innovations technologiques européennes, il est bien comme il est sans nucléaire. L’arme nucléaire que prétend acquérir le Maroc, ne pourra plus être maintenant utilisée comme une force de frappe contre un ennemi, mais comme un moyen de dissuasion parmi d’autres. Certains régions ou pays du globe qui recèlent de grandes quantités d’énergie se trouvent menacés par les Etats de l’EDAN, non producteurs de pétrole ou qui produisent insuffisamment pour satisfaire leur besoin, veulent acquérir un moyen de dissuader leurs agresseurs, ils n’ont pas trouvé mieux de recourir à l’arme nucléaire.Le Maroc, n’a rien, il est menacé par personne alors pourquoi cherche t-il après l’arme nucléaire? Pour protéger quoi? C’est bien aux Sahraouis d’utiliser l’arme nucléaire comme moyen de dissuasion pour protéger leurs ressources énergétiques contre la convoitise Franco-marocaine. Si la France de Sarkozy a promu une française d’origine marocaine au poste de Ministre de la Justice c’est sans doute pour lutter aux cotés du Maroc pour s’éterniser au Sahara Occidental. Le roi du Maroc veut-il acquérir l’arme nucléaire pour l’utiliser contre ses pays voisins, avant que son peuple ne soit décimé par la famine? Ou bien pense t-il le nourrir par des isotopes ?

    Le phosphate sahraoui change de nom

    Pas moins de 4 000 tonnes d’uranium pourraient être extraites annuellement des phosphates dans le monde, comparer aux 65.000 tonnes produites à partir des mines d’uranium cela représente 6,15% de la production mondiale d’uranium. Le Sahara Occidental avec ses importants gisements devient un enjeu politique de colonisation partagé entre la France, le Maroc et l’Espagne au détriment du droit du peuple Sahraoui à son indépendance économique et politique. A Bou-Craa, au Sahara Occidental se trouve le deuxième gisement phosphatier du monde, le minerai ne connaît aucune transformation chimique. Il n’y est pas utilisé localement pour la fabrication d’engrais ou d’acide phosphorique. Avec la complicité de la France et de l’Espagne principaux pays qui posent des entraves pour l’indépendance de cette ancienne colonie espagnole, le Maroc tire profit de cette situation rendue confuse par les entraves européennes pour voler les ressources vitales du peuple sahraoui avec violence. Le Maroc s’amuse à ajourner chaque fois le processus référendaire au Sahara Occidental, question de gagner du temps et profiter au maximum des ressources de ce pays qu’il occupe. Avec ses deux alliés européens: la France et l’Espagne, le Maroc s’est bien gardé d’engager des financements dans l’élaboration d’innombrables produits finis du phosphate Sahraoui. Il se contente d’y exploiter le minerai sahraoui, ménageant ses propres réserves de phosphates et les préservant pour l’avenir, quant à la France, elle se réjouit de s’accaparer gratuitement de tout l’uranium soustrait du phosphate sahraoui.
    Le minerai est juste transporté par un convoyeur mécanique, un tapis roulant, jusqu’à El Aiun où il est lavé puis chargé sur des navires minéraliers. Il perd alors son identité de phosphate sahraoui et prendra l’étiquette «Made in Marocco». Une fois entre les mains des français, il nous y retourne sous forme de bombes au phosphore du même type que ceux larguées par Israël contre nos enfants de Gaza ou transformé en combustible nucléaire pour être vendu frauduleusement aux pays fabricants d’armes nucléaires non signataires du TNP (Israël, le Pakistan et l’Inde).

    Conclusion
    La récente décision des U.S.A. d’exclure le Sahara Occidental de l’accord de libre échange signé avec le Maroc en apporte une nouvelle démonstration. En effet le représentant américain au commerce extérieur a affirmé que le Sahara n’était pas concerné par cet accord. Ainsi les efforts du Maroc d’utiliser les ressources du Sahara Occidental pour faire reconnaître son occupation du territoire sahraoui se révèlent être vains et sans fondement.

    *Expert en énergie
  • Nucléaire civil et lutte contre le terrorisme L’axe Alger- Washington se renforce

    Par Mohamed Abdoun
    A peine quelques jours après la visite à Alger du ministre iranien des Affaires Etrangères, durant laquelle Bouteflika avait été officiellement invité à une conférence que doit organiser Téhéran sur le droit de tous les Etats au nucléaire civil, voilà que Washington vient d’opérer une volte-face, seconde du nom, pour le moins spectaculaire et inattendue. Ainsi donc, et tout juste 48 heures après la  » suppression  » de la fameuse liste noire comportant les noms de 14 pays prétendument exportateurs de terrorisme, voilà que le président Obama vient d’inclure officiellement le nom de notre pays dans une autre liste, autrement plus select et honorifique. Il s’agit de celle de 47 pays invités à prendre part officiellement au sommet américain sur le nucléaire, prévu la semaine prochaine à Washington. Il s’agit là, estiment de nombreux observateurs avertis de la scène diplomatique mondiale, d’une reconnaissance de facto du poids acquis par l’Algérie, et du rôle qu’elle ne laisserait pas de jouer dans le cadre de l’apaisement de nombreuses tensions liées à ces questions, à commencer par le bras de fer USA-Iran.
    L’Algérie, qui devrait se faire représenter à ce sommet par le président de la République, devrait très certainement y défendre les mêmes thèses qu’elle a soutenues de tout temps, à savoir le droit inaliénable que détiennent tous les Etats à se doter de la technologie nucléaire, dès lors que cela est strictement mené à des fins pacifiques, et sous le contrôle exclusif de l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Nucléaire). Maintes fois déjà, c’est l’intervention, discrète mais efficace, de l’Algérie qui a permis d’atténuer les tensions cycliques existant entre Alger et Téhéran, à propos de cette question précisément. Washington, comme l’ont souligné de nombreux hauts responsables US, tant civils que militaires, apprécie tout particulièrement la coopération de notre pays dans le domaine de la lutte mondiale contre le terrorisme. Quand notre pays y faisait face, certains des plus dangereux et plus criminels terroristes se permettaient de déambuler crânement dans les rues de Washington ou de Londres, menant campagne en faveur de leurs massacres et bénéficiant d’une protection locale, accordée sous le fallacieux prétexte de la  » liberté d’expression « . Il a fallu que les intérêts et vies des Américains soient touchés, pour que les choses s’inversent diamétralement, au point où Washington vient, à titre d’exemple, d’accorder au Yémen un permis de tuer un prédicateur américain soupçonné d’avoir partie liée avec des actes terroristes, commis ces derniers temps. La très longue expérience de l’Algérie dans le domaine de la lutte antiterroriste, doublée d’une grande efficacité, a fini par faire de notre pays le partenaire incontournable des Américains dans ce domaine. Pour revenir au sommet américain, il convient de souligner en outre que cinq autres pays arabes y prendront part. Il s’agit de l’Arabie saoudite, l’Egypte, les Emirats arabes unis, la Jordanie et le Maroc. En outre, toutes les grandes puissances nucléaires comme la Russie, la Chine, le Royaume-Uni, la France, le Pakistan et l’Inde, seront également de la partie. La majorité des pays invités sera représentée par leurs chefs d’Etat ou de gouvernement. Durant ce sommet, Barack Obama a programmé des rencontres bilatérales avec ses homologues russe, chinois, pakistanais, indien, allemand et jordanien, selon la Maison Blanche.
    L’Algérie doit également prendre part à un second sommet, que doit organiser l’Iran une semaine plus tard, et placé sous le thème particulièrement évocateur de  » nucléaire civil pour tous. Nucléaire militaire pour personne « .
    De riches débats et bras de fer en perspective…
    M. A.
  • M’hamed Kheddad rappelle à la communauté internationale ses obligations de protection des droits de l’homme au Sahara occidental

    BRUXELLES– Le coordinateur sahraoui avec la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso), M. M’hamed Kheddad, a rappelé mardi à Bruxelles à la communauté internationale ses obligations en matière de protection des droits de l’homme au Sahara occidental et des richesses du peuple sahraoui. M. Kheddad s’exprimait lors d’une conférence de presse au cours de laquelle il a abordé les récents développements dans le conflit du Sahara occidental, à la veille de la publication d’un « important » rapport du secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-Moon. 

    El Khabar, 8/4/2010

  • Témoin espagnol de l’agression des colons marocains contre les activistes sahraouis

    Observateur international dénonce agression contre activistes de retour à Smara

    Selon des déclarations faites à EFE par Antorrena , membre de l’Association d’Amis du Peuple Sahraoui à Aragon, la voiture dans laquelle il voyageait avec ce groupe a été entourée à l’entrée de Smara, au Sahara Occidental, par une foule de Marocains qui brindaient le drapeau du pays, ils se sont jetés sur le véhicule avec des coups et des insultes.
    Cette revendication nationaliste n’a pas eu selon l’observateur « rien d’improvisée », et elle a compté, à son avis, de la « complicité totale de la Police marocaine », qui les avait « obligé à garer la voiture dans le lieu de la protestation ».
    Les cinq sahraouis, parme les quels se trouvait le président du Comité de Défense du Droit d’Autodétermination du Peuple Saharaui (CODAPSO), Sidi Mohamed Dadach, faisaient partie d’un groupe de douze activistes, qui avaient atterri hier à l’aéroport d’El Aaiún.
    À son arrivée au lieu, raconte à EFE la vice-présidente de l’Association Sahraouie de Victimes de Graves Violations des Droits de l’homme (ASVDH), Elghalia Djimi, des altercations se sont aussi produites entre les sahraouis qui étaient arrivés pour les accueillir et un groupe de manifestants pro-marocains qui « ont lancé des pierres sur les voitures des familles ».
    Sans mentionner ces faits, l’Association Sahara Marocain (ASM), s’est félicité dans un communiqué « du patriotisme des sahraouis marocains unionistes qui, à l’arrivée à El Aaiún des séparatistes (…) se sont dirigés vers l’aéroport pour exprimer leur mécontentement et pour dénoncer fortement les tromperies et les mensonges du groupe ». EFE


    ABC.ES