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  • Le Maroc complote contre l’Afrique

    Le roi Hassan II s’était forgé un certain nombre d’amitiés fortes par les « présidents à vie » du continent (Mobutu, Senghor, Bongo, Houphouêt-Boigny;..). L’aide apportée aux thèses marocaines par le gouvernement guinéen permettra à la famille du dictateur de trouver asile au Maroc à la suite du décès d’Ahmed Sékou Touré, le27 mars 1984. Il en est de même pour Mobutu qui trouvera refuge au Maroc, lorsqu’il sera contraint de quitter son pays en 1977. Mais le Maroc héritait également de cette période, en Afrique, d’une image de supplétif des occidentaux néo-colonislistes, qui persiste encore aujourd’hui.
    Dans sa lutte contre la reconnaissance de la RASD, le Maroc a engagé le mercenaire Bob Dénard pour organiser, le 16 janvier 1977, la tentative de coup d’état contre le président Matthieu Kérékou, le Bénin jouant un rôle très en pointe dans la campagne pro-sahraouie.
    La Mauritanie, à son tour, a dû affronter les foudres de la politique marocaine de déstabilisation. Le 16 mars 1981, un commando dirigé à partir du Maroc et sous le commandement des colonels Ahmed Salem et Kader, échoue dans une tentative de coup d’état contre le président Mohamed Khouna Ould Haidala. Les putschistes se sont rendus en Mauritanie, via le Sénégal, avec des passeports marocains et des armes transférées sous protection diplomatique. En 1989, le Maroc prend clairement position pour le Sénégal lors du conflit avec la Mauritanie et beaucoup de mauritaniens sont poussés à rallier le Maroc sous couvert de repentis sahraouis. Le plus célèbre était Ould Derouich, l’ancien directeur du port de Nouadhibou, qui en 2007 organisera l’escroquerie d’Agjeïjimate.
    Le soutien de Rabat à l’UNITA de Jonas Savimbi déstabilisera l’Angola durant des années. Avec la livraison par le Maroc, en 1983, de l’opposant libyen, Omar El Mehechi, Kaddafi cessera son soutien en armes et en argent au Front Polisario.
    Depuis l’admission de la RASD au sein de l’OUA, la position marocaine va être de plus en plus isolée au sein de l’Afrique. La sortie de l’UA africaine a été une lourde erreur qui a privé le Maroc d’une tribune et l’a empêché de peser sur les grandes décisions. Hassan II va alors favoriser une politique de complot et de lobbying pour capter du soutien aux thèses marocaines, en distribuant de l’argent et en encourageant les coups d’état. Certains pays, plus ils sont pauvres plus ils ont tendance à adopter la ligne impulsée par Rabat, comme la Sierra Leone, ancienne colonie britannique au sous-sol très riche (diamants, or…), qui sort péniblement d’une longue guerre civile (1991-2001) ayant fait au moins 120.000 morts et des dizaines de milliers de mutilés.
    Mohamed VI a repris à son compte certaines options de son père sans pour autant profiter des mêmes atouts, mais il ne dispose pas d’un réseau de relations équivalent à son père et il est moins brillant que lui jusqu’au point, semble-t-il, qu’il a hésité à le désigner comme son successeur et il ne l’a pas associé à la gestion directe du pouvoir.
    La complicité du royaume chérifien dans le coup d’état en Guinée Conakry est évidente. Le premier soutien reçu par le Capitaine Moussa Dadis Camara vint du roi Mohamed VI et c’est au Maroc qu’il a été soigné après sa blessure.
    En Guinée Bissau, le président Malam Bacai Sanha et son Premier ministre Carlos Gomes Junior ne sont pas sur la même longueur d’onde concernant le Sahara Occidental. Rappelons que la cérémonie d’investiture de Bacai a frôlé une crise diplomatique avec le Maroc. Deux invitations simultanées avaient été envoyées au président Mohamed Abdelaziz et au roi Mohamed VI. D’autre part, Kumba Yala, ancien président bissau-guinéen déchu par un traibunal s’était exilé au Maroc en octobre 2005, juste après avoir perdu l’élection présidentille. Ce sont des faits révélateurs sur la dernière tentative de coup d’état qui a visé à écarter le Premier ministre Gomes, un supporter du Front Polisario.
    Au Niger, les contacts avec la junte militaire et l’aide matérielle envoyée par le Maroc suscite beaucoup de questions au moment où Rabat s’est offert à accueillir le président déchu, Mamadou Tandja.
    Un autre fait qui attire l’attention : les putchistes au Niger et en Guinée Conakry ont un point commun. Tous ont suivi leur formation militaire au Maroc.
    La conspiration et le complot sont les seules armes que Rabat détient contre une Afrique décidée à défendre le principe d’intangibilité des frontières héritées du colonialisme et pour laquelle le problème du Sahara occidental est un problème de décolonisation et ne peut donc se résoudre que par l’autodétermination du peuple sahraoui. Son soutien à la cause sahraouie est décisive, raison pour laquelle, le Maroc essaie de l’affaiblir par tous les moyens.
  • Aminatou Haidar reçoit le prix Jovellanos

    Palma de Mallorca (Espagne)

    La militante sahraouie Aminatou Haidar a reçu, hier, à Palma de Mallorca, le prix Jovellanos Résistance et Liberté, pour son « courage prouvé pendant des années en défense des droits de l’homme du peuple sahraoui ». Le prix a été donné par les présidents des Baléars et D’asturies, Frances Antich et Vicente Alvarez.


    Selon l’agence espagnole EFE, l’activiste sahraouie a remercié la solidarité internationale et le soutien de la société civile espagnole avec le peuple du Sahara Occidental dans sa lutte contre l’occupant de sa terre, le Maroc,et a déclaré que c’est un « orgueil et un privilège » recevoir le prix d’un « homme aussi courageux » que Gaspar Melchor de Jovellanos.

    Haidar a ajouté que « c’est un prix donné à tout le peuple sahraoui qui a souffert et souffre encore après 35 ans » et que « s’il n’y avait pas la solidarité internationale « peut-être qu’elle ne vivrait pas pour recevoir ce prix ».

    Concernant le conflit sahraoui, aminatou a condamné la position de « blocage de la France » et son manque de contribution pour une « résolution pacifique ».

  • Nouveau roman en français basé sur l’histoire du Sahara Occidental

    « Sahara » de Luis Leante

    Montse se réveille petit à petit après plusieurs semaines passées à délirer dans un hôpital perdu du Sahara Occidental. Qui est cette étrangère ? Que fait-elle seule ici ? De qui parle t-elle dans son sommeil ? Les infirmières qui s’occupent d’elle n’ont aucune réponse à ces questions. Montse est un mystère total. Tout ce qu’elles savent, c’est que son faible état de santé est dû à une piqure de scorpion.


    25 ans plus tôt, en 1975, Santiago s’engage dans la légion étrangère pour défendre le Sahara espagnol alors que la chute du régime franquiste est proche. Sa fiancée l’a vu embrasser une autre fille dans la rue et ne veut plus le voir. Elle est enceinte. Santi préfère fuir pour oublier. L’armée est une solution comme une autre. Petit à petit, le jeune homme se lie d’amitié avec les sahraouis. Un jour, il décide de trahir les siens et de changer de camp pour rejoindre ses amis du front Polisario. Il disparaît et ne reverra plus l’Espagne…

    Son ex-fiancée -prénommée Montse, vous l’aurez sans doute deviné- pense qu’il est mort. Elle refait sa vie et n’a plus de nouvelles de lui pendant des années. Jusqu’au jour où le destin en décide autrement…

    Un amour de jeunesse déçu jamais réellement oublié, la jeune fille enceinte, le garçon d’un milieu social complètement différent, c’est du classique et ça aurait pu être catastrophique. Mais ce n’est absolument pas le cas ! Pour plusieurs raisons.

    Tout d’abord, le contexte sort de l’ordinaire : ce n’est pas si souvent qu’un roman a pour cadre le Sahara et son peuple, les sahraouis. On découvre des traditions et des enjeux politiques peu connus du grand public.

    Ensuite, la construction du récit maintient le suspens jusqu’à la fin. Petit à petit, grâce aux allers-retours entre le passé et le présent de chacun des deux personnages, les pièces du puzzle s’assemblent et on comprend pourquoi Montse s’est retrouvée dans un hôpital, si loin de son Espagne natale. Toute la lumière est faite sur cet amour perdu ainsi que sur la personnalité et la vie de Santi et de Montse.

    Enfin, le dénouement est vraiment inattendu. Tout au long de ma lecture, je me demandais bien comment l’auteur allais se sortir de cette histoire. J’avais un peu peur d’être déçue mais franchement, c’est une très belle réussite. A lire donc !


    LEANTE, Luis, Sahara, Robert Laffont, 2010. Traduit de l’espagnol par Marianne Millon.


  • La mère de Brahim Dahan appelle la communauté internationale à soutenir son fils menacé de mort

    El Aaiun (territoires occupés), 04/04/2010 (SPS) La mère du prisonnier politique sahraoui Brahim Dahan, Mme Lalla Belaamech a lancé dimanche un appel pressant à la communauté internationale pour soutenir son fils en grève de la faim illimitée avec quatre autres prisonniers politiques sahraouis dans la prison de Salé (Maroc), dont l’état de santé « s’empire graduellement ».

    « La grève de la faim a commencé il y a deux semaines. La vie de mon fils et de ses compatriotes de Salé et de la prison de Tiznit est dangereusement menacée », a-t-elle, dans une lettre parvenue à SPS, ajoutant que son fils est déjà « très fragile et souffre de douleurs chroniques de l’estomac ».

    « Toute sa vie, Brahim Dahan était un activiste pacifique dans ses positions politiques, il s’est toujours exprimé de manière pacifique. En dépit de cela et en raison de ses opinions politiques lui et des dizaines de militants sahraouis avaient été enlevés et emmenés dans des prisons secrètes durant les années quatre-vingt », a-elle révélé.

    « Après sa libération, il a participé à diverses manifestations aux côtés d’autres militants sahraouis qui exigeaient le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental, conformément à la Déclaration universelle des droits de l’Homme, que les autorités marocaines refusent au peuple sahraoui, » a déploré Mme Bellameche.

    « Aujourd’hui, après 18 jours de grève de la faim, je demande à toutes les forces démocratiques, la communauté internationale et les organisations internationales d’intervenir auprès des autorités marocaines pour la libération inconditionnelle de mon fils et tous les prisonniers politiques sahraouis », a conclu la lettre. (SPS)

  • Cinq étudiants sahraouis reçoivent des bourses pour un master à l’UPV

    Le Gouvernement basque a accordé une bourse à cinq étudiants sahraouis pour suivre un cours du master de coopération au développement de l’Université du Pays basque (UPV) avec les aides approuvées dans le dernier Conseil du Gouvernement.

    Les étudiants participeront au master de Coopération Internationale Décentralisée : Paix et le Développement. Analyse et gestion de l’agenda global dans le cadre du système des Nations Unies après la mise en place d’une convention de collaboration entre le Département d’Education, l’UPV et le Ministère de Coopération de la République Arabe Sahraouie Démocratique.

    Les bourses, qui s’ajoutent aux différentes initiatives basques pour aider les réfugiés du Sahara Occidental, couvriront les nécessités économiques de ces étudiants durant l’actuel cours pour « pousser la coopération humanitaire et le développement du peuple sahroaui dans le domaine éducatif ». Le master complétera le Programme Universitaire du Troisième Cycle de ces étudiants dans leur pays, l’équivalent des programmes de doctorat. Cet accord sera valide pendant l’actuel cours.

    Pour rappel, Le Sahara Occidental a été annexé par le Maroc en 1975 après le retrait de l’Espagne de ce territoire.
    Source: El Pais
  • Spécial Sahara : CNN + et Cuatro se rendent aux camps des réfugiés sahraouis.

    CNN+ et Cuatro se rendent aux camps des réfugiés sahraouis. Ils suivent de près la manifestation de la « Colonne 2010 »

    Une équipe de journalistes de la rédaction de Noticias Cuatro et CNN+ voyagent aux camps de réfugiés sahraouis en Algérie et plus concrètement au mur connu par « mur de la honte du Maroc » : une frontière artificielle de plus de deux mille kilomètres, la plus longue du monde.

    Le vendredi 9 mars, une chaîne humaine encadrera le mur qui divise le Sahara Occidental pour exiger sa destruction et élimination.

    Celle-ci sera la troisième édition de cet acte revendicatif, organisé par La Colonne 2010, un groupe de personnes qui exigent la destrucion du mur.

    D’après ce qu’ils signalent sur leur page Web « quelques jours de vie en commun avec les familles sahraouies dans les camps de réfugiés, à côté de différents actes réalisés par le Front Polisario, sont plus que suffisants pour se faire une idée du quotidien de ce peuple ».

    Cuatro et CNN+ ont voulu se joindre à la colonne humaine qui entourera ces barbelés d’épines qui constitue, avec presque 2500 kilomètres, la plus grande frontière artificielle de la planète.
    Source : Cuatro.com

  • Leur état de santé est jugé alarmant : Le comité de suivi des détenus sahraouis lance un SOS

    Le comité de suivi de l’état des détenus sahraouis en grève de la faim dans les geôles marocaines s’est dit « préoccupé » de leur état de santé, a rapporté hier l’agence de presse sahraouie SPS.
    L’état de santé des sept détenus en grève de la faim depuis 15 jours dans la prison de Sale ainsi que ceux de la prison de Tiznit est « alarmant et critique », a souligné la même source, qui a enregistré des cas d’évanouissement et d’hypertension du fait de la grève. L’état de santé des détenus grévistes de la faim « qui s’est beaucoup détérioré est entré dans une phase critique, notamment pour le groupe des sept », a relevé la même source. Les autres prisonniers en grève de la faim dans la prison de Tiznit poursuivent leur action pour le 12e jour consécutif, a ajouté la même source, tout en soulignant « la dégradation » de leur état de santé.
    Familles désunies
    Mais cela ne semble pas inquiéter outre mesure l’administration pénitentiaire marocaine qui reste « indifférente à l’égard de la grève des prisonniers sahraouis malgré le diagnostic médical attestant l’état critique de certains d’entre eux ». Toujours au chapitre de la répression marocaine, le Croissant-Rouge sahraoui (CRS) a dénoncé le blocage par les autorités marocaines d’une initiative du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), devant permettre à des milliers de familles sahraouies de se retrouver après plus de trente-cinq ans de séparation, a rapporté hier l’agence sahraouie SPS. Le président du CRS, Mouhoubeini Yahia, a dénoncé « l’intransigeance marocaine à vouloir imposer de nouveaux critères non inclus dans les accords signés entre les deux parties en 2004 », considérant ces agissements de tentatives tendant à « priver des milliers de familles sahraouies d’une opportunité de retrouver les leurs après plus de 35 années de séparation », indique SPS.
    M. Bouhoubeini a réclamé la reprise immédiate de ces visites et appelé les autorités marocaines à « lever les obstacles et permettre au HCR d’accomplir sa noble mission humanitaire sans interférence et sans chantage », ajoute l’agence de presse sahraouie. Piloté par le HCR, ce programme a permis depuis en 2004, à 10 500 personnes de retrouver les leurs, alors que 31 000 autres sont toujours sur la liste d’attente, souligne l’agence.

    El Watan

  • Mme Haidar appelle la communauté internationale à protéger les droits de l’homme au Sahara occidental

    Palma de Mallorca (Espagne), 05/04/2010 (SPS) L’activiste sahraouie Aminetou Haidar a appelé la communauté internationale à mettre en un place un « mécanisme de protection des droits de l’homme » dans les territoires occupés du Sahara occidental, jusqu’à l’aboutissement à « un règlement juste et définitif du conflit », rapporte lundi l’agence de press espagnole, EFE.

    Aminetou Haidar a lancé cet appel lors d’une conférence de presse à Palma de Majorque, où elle doit recevoir dans l’après-midi le prix International « Jovellanos », intitulé, « Résistance et liberté », auquel elle a été présentée par les gouvernements régionaux des Asturies et les îles Baléares, a indiqué la même source.

    La Gandhi sahraouie a déclaré qu’elle sentait une « immense satisfaction » pour parler du prix dans ce lieu symbolique (Castillo de Bellver), où feu Jovellanos, « un brave homme, a passé sept ans en prison sans procès et sans aucun argument juridique pour justifier son emprisonnement » .

    « Il me ramène à une série de souvenirs très douloureux des quatre années que j’ai passées séquestré dans une prison secrète marocaine, les yeux bandés, complètement isolée de l’extérieur, un endroit où j’ai souffert à la fois physiquement, psychologiquement et de la torture et d’avoir demeurée là sans jugement et sans même être entendu par un juge », a-t-elle dit.

    Aminetou Haidar a également évoqué le « triste » sort de plus de 500 disparus sahraouis. « Depuis 1976 desquels nous ne savons rien, ainsi que celui des 59 prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines, dont plus de 30 observent une grève la faim illimitée depuis 18 jours ».

    Mme Haidar reçois le Prix international de Jovellanos cinq mois après avoir mené une grève de la faim de 32 jours à l’aéroport de Lanzarote, après son expulsion d’El Aaiun vers l’Espagne par le Maroc, pour avoir a écrit sur sa fiche d’entrée que sa nationalité était sahraouie et non marocaine.

    En outre, l’activiste a été détenu dans une prison pendant quatre ans sans inculpation ni jugement, après avoir pris part, en 1987, à ses 21 ans, à une manifestation pacifique de 700 participants qui appelaient à l’indépendance du peuple sahraoui.

    Par la suite, en 2005, les autorités d’occupation marocaines devaient la condamner à sept mois de prison ferme, à la « Carcel negra » (prison noire) à El Aaiun, d’où elle a été libéré en 2006 à la faveur de pressions internationales. (SPS)

  • Après 18 jours de grève de la faim, les six détenus politiques sahraouis incapables de bouger ou de marcher

    Salé (Maroc) 05/04/2010 (SPS) L’état de santé des six militants sahraouis des droits de l’Homme en grève de la faim dans la prison du marocaine de Salé s’est « dangereusement détériorée », ont affirmé des défenseurs des droits de l’homme .

    Incapables de bouger, de marcher ou de parler, les grévistes n’ont pas quitté leurs cellules depuis vendredi dernier, a indiqué la même source, qui souligne que l’administration pénitentiaire du Maroc ignore leurs revendications légitimes d’un procès équitable ou de leur libération.

    Selon les mêmes sources, les souffrances de Ali Salem Tamek s’accentuent avec les difficultés respiratoires, l’asthme et les vomissements alors que Brahim Dahan est encore incapable de bouger son bras droit et souffre de douleurs aiguës à l’estomac.

    Le détenu politique Hamadi Naciri souffre de douleurs cardiaques et de tachycardies, Yahdih Tarouzi de douleurs cardiaques et abdominales et Rachid Seghair de douleurs articulaires.

    Les six détenus politiques observent depuis le 18 mars une grève de la faim illimitée pour revendiquer un procès équitable ou leur libération inconditionnelle. (SPS)

  • Stage de formation d’animateurs de jeunes sahraouis à Tindouf

    Tindouf, 05/04/2010 (SPS) Soixante seize (76) jeunes sahraouis bénéficient à partir de dimanche d’une session de formation d’animateurs de camps d’été, à l’initiative de la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Tindouf.

    L’opération a été lancée en présence des autorités locales et du secrétaire d’Etat chargé de la jeunesse et des sports de la RASD, M. Mohamed Mouloud Mohamed Fadel.

    « Cette initiative, dont les jeunes animateurs sahraouis ont besoin, permettra à ces derniers d’accomplir leur devoir dans les meilleures conditions possibles et de prendre en charge efficacement des enfants bénéficiaires des camps d’été », a indiqué M. Mohamed Mouloud Mohamed Fadel.

    Appelant les stagiaires à tirer profit de l’expérience algérienne dans le domaine, M. Mohamed Fadel a précisé que « cette session devrait permettre aux animateurs sahraouis de bénéficier d’une formation nécessaire pour l’encadrement des camps d’été, sachant que plus de 2.000 enfants sahraouis sont accueillis annuellement par l’Algérie ».

    Cette session de 10 jours est encadrée par 15 spécialistes, dont des médecins, des agents de la protection civile, des éducateurs, des spécialistes, des administrateurs, entre autres, a précisé la DJS de Tindouf.

    Cette initiative sera suivie d’un autre cycle de formation, avant l’organisation d’un stage pratique sanctionné par un diplôme d’Etat d’animateurs de camps d’été, selon la même source. (SPS)