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  • Manifestation à Bruxelles contre une extradition de l’Espagne au Maroc

    Aarras a été arrêté en avril 2008 à Melilla pour sa relation présumée avec le trafic d’armes de la Belgique au Maroc à destination du réseau terroriste d’un autre belgo-Marocain, Abdelkader Belliraj.


    Les manifestants, surtout des familiers, des amis et des sympathisants, ont demandé que le Gouvernement belge s’oppose à l’extradition, parce que « Ali fait coure le risque d’être torturé au Maroc. Il a vécu 28 ans en Belgique, et il a même fait ici le service militaire », a déclaré sa soeur Farida citée par l’agence Belga.


    Elle a ajouté que l’Audience Nationale espagnole a fermé en 2009 une recherche contre son frère « parce qu’il n’y avait pas de preuve ».

    Le Conseil du Gouvernement de Melilla a annoncé le 29 mars dernier qu’il contactera le Défenseur du Peuple espagnol pour qu’il intervienne dans l’affaire d’Aarras et d’un autre citoyen de Melille pour lesquels le Conseil des Ministres espagnol a ouvert un procédé d’extradition.

    Les autorités marocaines considèrent Aarras membre du « Mouvement des Moujahidines au Maghreb » depuis 1982 et l’impliquent dans les attentats de Casablanca du 16 mai 2003.


    Source : ABC

  • L’honneur d’un colonel

    Pour avoir rédigé une lettre au roi Mohammed VI, un ancien pilote a été condamné à douze ans de réclusion


    Farid Aichoune
     
    Depuis quinze mois, Kaddour Terhzaz, 72 ans, ancien numéro deux de l’armée de l’air marocaine, croupit dans une cellule de la prison de Rabat, à l’isolement. Il a été condamné à douze ans de réclusion par un tribunal militaire pour « atteinte à la sûreté de l’Etat ». Son crime : avoir rédigé en 2006 une lettre au roi Mohammed VI l’implorant de s’occuper de centaines de soldats marocains laissés à l’abandon, anciens prisonniers détenus pendant plus de vingt ans par le Polisario. C’est sous ses ordres que les pilotes bombardaient les colonnes des guérilleros sahraouis du Front Polisario. Lui-même avait été l’un des douze pilotes de la première promotion de l’aviation de la monarchie alaouite formée à Salon-de-Provence.

    Marié à une française, père de quatre enfants, le colonel major, devenu inspecteur de l’armée de l’air, avait attendu l’âge de la retraite, en 1995, pour demander la nationalité française. « Très respectueuse à l’égard de Sa Majesté Mohammed VI, sa lettre ne dévoilait aucun secret militaire, assure Annie Terhzaz, mais l’armée n’a pas aimé que mon époux se soucie du sort de ses anciens camarades de combat. » Déjà, sous le règne d’Hassan II, le silence était de rigueur à propos de ces prisonniers. Car le Maroc refusait d’admettre la réalité d’une guerre d’indépendance au Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, jusqu’en 1975.
     

    Kaddour Terhzaz avait remis un brouillon de sa lettre au capitaine Ali Najab, l’un de ses anciens subordonnés resté prisonnier du Polisario pendant vingt-cinq ans. En 2006, dans un entretien à «Maroc Hebdo », le capitaine avait affirmé que, « à l’époque, nos avions n’étaient pas équipés de moyens électroniques antimissiles », sans s’attirer les foudres de la justice militaire. Or c’est précisément ce rappel, dans son courrier au roi, qui a valu au colonel Terhzaz sa condamnation. A-t-il été victime d’un règlement de comptes au sein de l’état-major ? A l’époque, le colonel était souvent consulté par Hassan II sur la conduite à tenir contre les rebelles sahraouis. Or le roi critiquait alors l’armée de terre, comme le colonel aviateur, ce qui a sans doute nourri les rancunes de certains officiers, devenus aujourd’hui généraux. Ce n’est sans doute pas un hasard si c’est le général Bennani, autrefois commandant de la zone sud, qui est à l’origine des poursuites contre Kaddour Terhzaz.

    Le Nouvel observateur

     

  • Les voix de la sagesse

    Nombreux sont les fonctionnaires de l’ONU qui se sont succédés dans le dossier du Sahara Occidental. Des envoyés spéciaux, des réprésentants personnels du Secrétaire Général de l’ONU (les chefs de la MINURSO) et d’autres dans des fonctions moins importantes.

    Pendant l’exercice de leur fonctions, aucun commentaire, aucune déclaration, ils sont soumis au principe de neutralité et du secret professionnel. C’est une étape pénible, ils sont obligés à se taire sur des choses impardonnables, sur une attitude marocaine caractérisée par le mépris des officiels onusiens, l’arrogance et la provocation en plus des violations continuelles du cessez-le-feu et des droits de l’homme.

    Cependant, dès qu’ils sont libérés de cette mission infernale, ils cassent le mur du silence qui leur a été imposé. Les langues se délient et multiplient les déclarations. Certains vont même jusqu’à devenir des défenseurs de la cause sahraouie, comme Franco Bastagli, Chef de la MINURSO entre 2005 et 2007, qui a dénoncé « les résolutions sans fin » et « l’erreur politique » des Nations Unies qui traînent à imposer le respect de sa Charte, tant dans ses points relatifs aux droits de l’homme, à la préservation des ressources naturelles et autres.

    Pour M. Bastagli, les Nations Unies ont failli à leur mission pour ne pas avoir su rendre effectives leurs différentes résolutions sur le Sahara occidental, qui toutes mentionnent le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Il a dénoncé l’attitude de certains pays comme la France qui « monopolisent l’affaire du Sahara Occidental dans le Conseil de Sécurité » comme c’était le cas lors du vote pour l’élargissement du mandat de la MINURSO en faveur de la surveillance des droits de l’homme ». Par conséquent, ajoute-t-il, « il faut casser ce monopole et écouter les autres voix dans le Conseil de Sécurité ».

    Peter Van Walsum, ancien réprésentant spécial du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental, malgré son dérapage, a déclaré haut et fort que « la légalité internationale est du côté du Front Polisario » et a qualifié le conflit sahraoui « d’injustice commise contre le peuple sahraoui » et dénoncé « le manque de volonté du Conseil de Sécurité d’imposer l’option d’indépendance au Royaume du Maroc ».

    Dans son intervention devant la IV Commission de l’ONU, Frank Rudy, ancien vice-président de la commission d’identification de l’ONU au Sahara Occidental, a souligné que « le Maroc continue d’occuper, coloniser et terroriser le peuple du Sahara Occidental sans craindre de sanctions internationales parce que, franchement, pour le comportement illégal du Maroc, il n’y a pas de sanction internationale ».

    « Les Marocains ont pris le contrôle effectif de la MINURSO, choisissant (et éliminant) des électeurs, terrorisant la population locale. Quand ils ont ouvert les yeux, c’est-à-dire quand ils ont vu que le choix des Sahraouis, population autochtone du Sahara Occidental, était le rejet d’un rattachement au Maroc, les Marocains ont décidé qu’il n’y aurait jamais de référendum. Ceci n’est pas seulement mon opinion mais aussi celle de Human Rights Watch, Amnesty international, de tout observateur indépendant et de journaliste ayant commenté cette situation », ajoute-t-il.

    Il conclue que « l’énumération des crimes du Maroc, son invasion du Sahara Occidental, son occupation et sa colonisation durant 30 ans, son élimination cynique du référendum mis en place par l’ONU pour résoudre le problème, parlent d’eux-mêmes et condamnent le Maroc. Le Maroc a agi au mépris du droit et tout le monde le sait. La question est de savoir si l’ONU veut ou peut limiter l’illégalité du Maroc. La réponse jusqu’à présent a été clairement non, c’est honteux ».

    Julian Harston, Chef de la MINURSO jusqu’au 30 décembre 2009, dans une interview publiée par le journal espagnol El Imparcial, ne mâche pas ses mots. « L’ONU n’a jamais montré une volonté réelle de résoudre le conflit du Sahara Occidental », déclare-t-il. Et il ajoute que « dans le conflit du Sahara Occidental, la pression a été exclusivement exercée sur le Front Polisario. Les négociations n’arrivent jamais à bon port quand la pression est exercée sur l’une des parties et pas sur l’autre ».

    Et il conclue que « les résolutions de l’ONU exigent encore l’accord mutuel des parties et une manière de satisfaction pour mettre en application les désirs d’autodétermination des sahraouis. Dans ce contexte, les négociations doivent continuer, malgré le fait que le statut quo favorise Rabat ».

    Il y a toutes les chances de résoudre ce conflit qui date de 35 ans si le Conseil de Sécurité écoute la voix de son personnel et en tient compte dans sa prochaine réunion sur le Sahara Occidental.

  • L’Allemagne suit de près la situation des 7 défenseurs des droits de l’homme sahraouis emprisonnés en grève de la faim

    Bruxelles.- Le ministère des Affaires étrangères d’Allemagne suit de près la situation des 7 défenseurs des droits de l’homme sahraouis emprisonnés par les autorités marocaines, et qui observent depuis le 18 mars une grève de la faim.

    « Nous suivons de près l’évolution de la situation par le biais de notre ambassade à Rabat, et nous avons également inclus le sujet à l’ordre du jour de nos réunions bilatérales avec l’ambassadeur du Maroc à Berlin », a affirmé le secrétaire d’Etat allemand aux affaires européennes, M. Werner Hoyer, dans une réponse écrite qu’il a adressée à des députés allemands, représentants certains groupes politiques qui composent le Parlement national allemand « Bundastag ».

    Interrogé au sujet des actions envisagées par l’Allemagne pour protéger les droits de l’homme au Sahara Occidental, le responsable allemand affirmera dans cette lettre, reçue à Bruxelles à la Délégation sahraouie en Europe, qu’ »au niveau de l’Union européenne, le gouvernement fédéral a également fait un grand effort pour mettre la question des droits fondamentaux des peuples et des droits de l’homme, en particulier au Sahara Occidental, dans l’agenda de travail ».

    « Ce sujet a reçu beaucoup d’attention lors du Sommet UE-Maroc du 7 mars 2010 », a-t-il conclu. (SPS) 02/04/ 2010

  • Situation des prisonniers sahraouis dans les geôles marocaines : La tragédie à huis clos

    Par Rbeldjenna

    La majorité des 29 Sahraouis grévistes de la faim, incarcérés dans les prisons de Tiznit, Casablanca, Agadir et la « prison noire » d’El Ayoun souffrent de malaises cardiaques, de tension artérielle et autres pathologies dues à la grève de la faim.


    C’est un véritable cri d’alarme qu’ont lancé jeudi les autorités sahraouies quant à la situation des prisonniers sahraouis en grève de la faim depuis le 18 mars dernier. L’ambassadeur de la RASD à Alger, Brahim Ghali, a attiré jeudi l’attention de la communauté internationale et des ONG activant dans le domaine des droits de l’homme sur « la situation des 29 Sahraouis grévistes de la faim qui ne cesse de se dégrader ». « La santé des grévistes sahraouis se détériore et menace d’une catastrophe humanitaire », a-t-il averti lors d’une conférence de presse à Alger, appelant l’Organisation des Nations unies, l’Union africaine, l’Union européenne et les organisations de défense des droits de l’homme à « intervenir en urgence pour amener les autorités du Maroc à prendre en considération les revendications des grévistes ».

    Avant lui, c’était le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, qui, dans une correspondance adressée au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a mis l’accent sur la détérioration des droits de l’homme au Sahara occidental ayant induit à des « répercussions dangereuses, ce qui présage de conséquences néfastes nécessitant une intervention urgente ». Selon M. Ghali, la majorité des 29 Sahraouis grévistes de la faim, incarcérés dans les prisons de Tiznit, Casablanca, Agadir et la « prison noire » d’El Ayoun (capitale occupée du Sahara occidental) souffrent de malaises cardiaques, de tension artérielle, de diabète, d’asthme et d’allergie auxquelles s’ajoutent d’autres maladies contractées, douleurs aiguës et de symptômes graves apparus sur différentes parties de leurs corps. « Leur vie est en danger, si la communauté internationale ne réagit pas à temps », a-t-il encore une fois averti. Brahim Ghali a précisé dans ce contexte qu’une commission de suivi a été mise en place pour alerter l’opinion internationale, régulièrement, de l’évolution de l’état de santé des grévistes.

    Le diplomate sahraoui a averti, en outre, que si des mesures concrètes ne sont pas prises, « les efforts pour la paix et la sécurité dans la région risquent de recevoir un coup ». Une grève de la faim illimitée a été décrétée, le 18 mars passé, par sept défenseurs sahraouis des droits de l’homme emprisonnés par les autorités marocaines à leur retour d’une visite dans les camps de réfugiés sahraouis le 8 octobre 2009. D’autres militants sahraouis ont rejoint le mouvement par solidarité et leur nombre risque d’augmenter dans les jours à venir, a indiqué M. Ghali. Les grévistes sahraouis de la faim revendiquent un procès équitable et juste ou leur libération. D’autres détenus affrontent les mêmes conditions dans les geôles marocaines.

    Certains d’entre eux, à l’instar de Tardouent, Aït Melloul, Boulamharaz, Inzkène et Kenitra, ont eu recours à des grèves de la faim allant de 48 à 72 heures en guise de solidarité avec les détenus en grève de la faim et pour revendiquer la libération de tous les détenus politiques sahraouis, ainsi que pour imposer le respect de leur statut de détenus politiques. Le secrétaire général du Polisario a rappelé, mardi dernier, que la plupart de ces détenus avaient déjà fait l’objet de détention politique durant de longues années. Ils ont dû subir toute forme de torture et avaient observé des grèves de la faim dans les prisons marocaines au détriment de leur état de santé qui s’était gravement détériorée.


    El Watan

  • Sahel : La vérité sur le terrain dément les dépêches de la MAP

    Le Maroc, depuis quelques années, essaient de s’imposer comme partie concernée dans la région du Sahel. Les dépêches de la MAP ne cessent de dessiner au royaume voisin un rôle qui n’existe que dans la mythomanie de cette agence, alors que ce pays ne fait même pas partie de cette région. Les autorités marocaines sont jalouses du rôle joué par l’Algérie, véritable avantgarde des intérêts des peuples de la région. Fayçal Abdelghani nous trace un dessin de la situation dans « Le Jeune Indépendant« .

    Sécheresse et crise alimentaire au Sahel

    Des millions de personnes

    Les pays du Sahel vivent une situation dramatique, la plus grave depuis une décennie. La sécheresse qui s’amplifie dans la région s’ajoute au climat d’insécurité et à l’absence de perspectives de développement économique. La menace s’intensifie et risque de peser lourd si les Etats sahéliens ne se déploient pas rapidement avec leurs propres moyens pour sauver les populations. En tout cas, les différents rapports dressent un constat alarmant sur la sécheresse qui affecte le corridor sahélien depuis plus de 20 ans.

    L’un des derniers rapports émanant du comité inter-Etats sahéliens de lutte contre la sécheresse (CILSS) déplore que «70 % de la partie saharo-sahélienne reçoive moins de 300 mm de pluie en moyenne annuellement alors que 25 % de ces pays n’enregistrent qu’entre 300 et 750 mm». Une situation qui affecte durablement les contrées désertiques où les points d’eau sont rares, sauf dans la région est du Soudan où les précipitations peuvent atteindre 1 200 mm par an. Les experts sahéliens, réunis le 25 mars dernier à Ouagadougou, ont alerté les autorités de ces Etats pour «mettre plus de moyens dans les projets d’appui en matière de ressources hydriques en tablant sur les moyens satellitaires de détection de nappes phréatiques».
    Il convient de noter à ce propos que les pays sahéliens comptent maintenant sur les moyens satellitaires pour explorer d’éventuelles nappes phréatiques. L’Algérie dispose, pour l’heure, d’un satellite efficace pour identifier les besoins d’eau dans la région désertique. Elle serait sur le point d’aider ces pays dans le cadre d’une convention globale qui engagerait tous les intéressés.
    Il convient de noter par ailleurs qu’à ce niveau les aides des Etats sahéliens ont profité d’un projet d’accompagnement de l’Algérie pour la création de forages et de bassins de captage d’eau au Mali et au Niger.
    Ce projet, qui a obtenu un succès certain, selon des responsables algériens, serait sur le point d’être généralisé au reste des pays. Cependant, on évoquerait davantage «la prise en charge d’un cadre partenarial de sous-régions et de régions avec plus de financements dans les projet structurants». A ce niveau, les spécialistes réitèrent leur recommandation de «réactiver le projet de muraille verte dont le financement est assuré par tous les Etats de la région». Un projet qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la désertification.

    La région menacée d’implosion
    Le nombre des populations menacées par la famine ne cesse de s’amplifier dans la mesure où 1,7 million d’habitants entre le Niger, l’est du Mali et le Tchad se déplacent vers le Nord à la recherche de contrées plus clémentes. Le CILSS, réuni jeudi dernier à Lomé (Togo), a estimé que la situation nutritionnelle dans certains pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest est très inquiétante au point que «la production céréalière de 16 millions de tonnes a reculé cette année de 9 %».
    Conséquence : près de 2 millions de personnes au Tchad et 2,7 millions au Niger ont besoin d’une assistance d’urgence. Les pays de la région ont souhaité que les «pays interviennent pour développer des actions d’urgence en facilitant l’accès à l’eau et pour prévenir les conflits qui pourraient naître». Si certains veulent travailler dans un cadre régional, d’autres souhaitent élargir cette aide aux pays d’Europe tels que la France, l’Italie, la Grande-Bretagne…, voire une implication internationale.
    Et l’on sait que ces interventions ne sont jamais neutres, du moment que les pays puissants chercheraient des prétextes pour asseoir une présence militaire sous le label humanitaire.

  • WSRW demande à l’ONU de surveiller les droits humains et d’arrêter le pillage au Sahara Occidental

    Bruxelles.- Western Sahara Resource Watch (WSRW) a demandé au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon de souligner notamment la nécessité d’adapter le mandat de la MINURSO pour qu’il inclut les droits de l’homme dans le rapport sur la situation au Sahara Occidental qu’il doit présenter durant le mois en cours au Conseil de Sécurité.

    « Nous demandons que vous souligniez dans votre rapport, sur la situation au Sahara Occidental, la nécessité pour le mandat de la MINURSO à être adapté pour inclure la capacité de surveiller les droits humains, et d’en rendre compte directement au Conseil de Sécurité de l’ONU », écrit WSRW dans une lettre adressée à Ban Ki-Moon, à la veille de l’examen par le Conseil de sécurité du renouvellement du mandat de la MINURSO.

    « Il a été largement démontré que la population civile du territoire non autonome du Sahara Occidental est l’objet de diverses atteintes aux droits humains, comme la détention arbitraire, les coups et les tortures.

    L’ONU a une obligation d’accepter comme une mission sacrée de protéger les populations contre de tels abus en attendant l’organisation d’un référendum d’autodétermination équitable, en conformité avec les résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies, le Conseil de sécurité et de l’Union africaine », a souligné la même source.

    Elle rappelle que la MINURSO est la seule mission des Nations Unies mise en place depuis 1978 sans mandat de surveiller les droits de l’homme. « Il n’y a aucune raison qu’elle doit rester l’exception à la règle », soutient WSRW.

    En deuxième lieu, l’ONG internationale, qui regroupe des organisations de 35 pays, demande « instamment » à Ban Ki-moon d’inscrire dans son rapport la nécessité de lutter contre l’exploitation continue et illégale du Maroc des ressources naturelles du Sahara Occidental.
    « Un vol qui continue de miner la confiance entre les parties, et en tant que tel, un obstacle majeur à la résolution de ce différend de longue date », a-t-elle conclu. 

    (SPS) 02/04/2010 
  • Au Sahara Occidental. La marche contre le mur marocain clôre sans incidents

    Plus de 2.000 activistes internationaux, plusieurs d’eux provenant de l’Espagne, ont formé dans le matin de ce vendredi une chaîne humaine en face du mur construit par le Maroc dans le Sahara Occidental, une action annuelle pour dénoncer l’occupation marocaine qui cette fois-ci a fini sans incidents. Durant la réalisation de la Colonne des Mille de 2009 deux jeunes sahraouis ont été blessés par l’explosion d’une mine enterrée devant le mur gardé par des militaires marocains.



    L’initiative, que cette année accomplit sa troisième édition, essaie de rendre à l’actualité un conflit enkysté depuyis 1975, lorsque le Maroc a envahi la colonie espagnole.

    « L’acte a été réalisé d’une manière pacifique et sans incidents grâce à la collaboration de tous et au fait que l’organisation du Front Polisario a maintenu un périmètre de sûreté plus ample qu’en 2009 », a informé l’organisation « Colonne 2010 » dans un communiqué.

    L’acte central de l’initiative, qui amène des milliers des Espagnols à passer quelques jours aux camps de réfugiés sahraouis de Tinduf (Algérie), est la réalisation de cette chaîne humaine en face du mur, « un symbole de l’occupation, où à côté des réfugiés sahraouis, nous construirons Le Mur de la Dignité, un mur d’espérance formé par 34 drapeaux sahraouis qui sera ouvert à tous et qui restera en face du mur militaire marocain ».

    « En face du mur de la honte construit par le Maroc, le plus long mur du monde avec 2700 kilomètres et plus de 8 millions de mines antipersonnes, la Colonne 2010 a levé le « Mur de la Dignité ». Un mur formé par 34 drapeaux sahraouis, une par chaque année de lutte et d’exil », l’on explique.

    Ont participé à l’acte des sahraouis et des Espagnols, en plus de citoyens de nationalités différentes comme des Portugais, des Anglais et des Américains. On a aussi compté sur la participation de quelques activistes sahraouis des Droits humains provenant des territoires occupés du Sahara Occidental.

    Europa Press , 2/4/2010 

  • Plus d’un millier de personnes forment une chaîne humaine pour dénoncer le "mur de la honte"

    Bir Lehlu (territoires libérés), 03/03/2010 (SPS) Plus d’un millier de personnes venues de plusieurs pays européens, dont l’Espagne, ont formé vendredi une immense chaîne humaine face à un tronçon du « mur de la honte », près de Mahbès (Sud-est) érigé par le Maroc au Sahara Occidental, pour demander le démantèlement de ce « symbole de la colonisation ».

    En organisant cette initiative, connue sous le nom de la « Colonne des 1.000 » pour la troisième année consécutive, les organisateurs entendent « dénoncer de nouveau l’occupation marocaine du Sahara occidental et ce mur de la honte qui sépare le peuple sahraoui et qui symbolise la poursuite du conflit », expliquent les organisateurs.

    « 34 ans se sont écoulés depuis que le Maroc a occupé par la force ce territoire, ouvrant ainsi un conflit qui continue sans aboutir à une solution juste et définitive, avec des familles sahraouies séparées : une partie demeure expulsée de sa terre vivant dans des conditions précaires dans des camps de réfugiés, et l’autre continue de souffrir des affres de l’occupation et de la répression marocaine », ajoutent-ils dans un communiqué.

    « Ces familles vivent séparées par le mur de la honte, le plus long du monde avec plus de 2.500 Km, ses barbelés, ses millions de mines antipersonnel et une armée d’occupation derrière », a dénoncé la « Colonne des 1.000 », une initiative créée en 2008 par des étudiants de l’université Complutense de Madrid pour soutenir le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.

    Outre l’organisation d’une chaîne humaine pour revendiquer un « Sahara occidental sans murs et sans mines, libre et indépendant », les participants ont également procédé à la « construction du mur de la dignité, un mur d’espoir formé de 35 drapeaux sahraouis qui sera ouvert à tous et qui restera face au mur militarisé marocain ».

    La manifestation a également compté avec la participation des 12 activistes sahraouis des droits humains venus des territoires occupés, au terme d’une visite dans les camps de réfugiés sahraoui qu’ils ont terminé vendredi et aussi avec les cyclistes participant à la course de solidarité de vélos qui a sillonné la partie est des territoires sahraouis libérés jusqu’à Tifariti, parallèlement avec ce rempart militaire. (SPS)

  • Plus d’un millier de personnes forment une chaîne humaine pour dénoncer le « mur de la honte »

    Bir Lehlu (territoires libérés), 03/03/2010 (SPS) Plus d’un millier de personnes venues de plusieurs pays européens, dont l’Espagne, ont formé vendredi une immense chaîne humaine face à un tronçon du « mur de la honte », près de Mahbès (Sud-est) érigé par le Maroc au Sahara Occidental, pour demander le démantèlement de ce « symbole de la colonisation ».

    En organisant cette initiative, connue sous le nom de la « Colonne des 1.000 » pour la troisième année consécutive, les organisateurs entendent « dénoncer de nouveau l’occupation marocaine du Sahara occidental et ce mur de la honte qui sépare le peuple sahraoui et qui symbolise la poursuite du conflit », expliquent les organisateurs.

    « 34 ans se sont écoulés depuis que le Maroc a occupé par la force ce territoire, ouvrant ainsi un conflit qui continue sans aboutir à une solution juste et définitive, avec des familles sahraouies séparées : une partie demeure expulsée de sa terre vivant dans des conditions précaires dans des camps de réfugiés, et l’autre continue de souffrir des affres de l’occupation et de la répression marocaine », ajoutent-ils dans un communiqué.

    « Ces familles vivent séparées par le mur de la honte, le plus long du monde avec plus de 2.500 Km, ses barbelés, ses millions de mines antipersonnel et une armée d’occupation derrière », a dénoncé la « Colonne des 1.000 », une initiative créée en 2008 par des étudiants de l’université Complutense de Madrid pour soutenir le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.

    Outre l’organisation d’une chaîne humaine pour revendiquer un « Sahara occidental sans murs et sans mines, libre et indépendant », les participants ont également procédé à la « construction du mur de la dignité, un mur d’espoir formé de 35 drapeaux sahraouis qui sera ouvert à tous et qui restera face au mur militarisé marocain ».

    La manifestation a également compté avec la participation des 12 activistes sahraouis des droits humains venus des territoires occupés, au terme d’une visite dans les camps de réfugiés sahraoui qu’ils ont terminé vendredi et aussi avec les cyclistes participant à la course de solidarité de vélos qui a sillonné la partie est des territoires sahraouis libérés jusqu’à Tifariti, parallèlement avec ce rempart militaire. (SPS)