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  • La conversion des marocains : Une exclusivité du règne de Mohamed VI

    Le roi Mohamed VI ambitionnait d’être le maître de la Perestroïka marocaine ; il pensait être l’homme providentiel qui allait surmonter tous les obstacles et relever son pays plongé dans le chaos depuis plus de 35 ans. Mais il a échoué.

    Dix ans après son accession au trône, le Maroc reste ce pays malade, aux prises avec les mêmes maux qui l’accablaient lorsque Mohamed VI était encore prince héritier. Son règne a bien été loué par ces médias français dont les patrons jouissent de somptueuses résidences secondaires au Maroc.

    Mais la réalité a été vivement projetée par une affaire qui vient d’éclater: l’expulsion des énagélistes chrétiens. Il s’agit d’un affreux scandale. Les sujets du Commandeur des Croyants chagent de réligion à cause de la misère semèe par les politiciens du palais royal. Le roi et son gouvernement n’ont pas pu empêcher la catastrophe. Ils ne s’occupent pas de leurs compatriotes. Les marocains n’ont plus aucun repère. Ils voient les richesses les narguer au loin sans jamais en profiter. La délinquance explose et la révolte gronde. La pauvreté et la misère prospèrent dans les villes et des milliers de jeunes sans ressources ni perspectives alimentent une énorme souffrance sociale jusqu’au point de renier leur religion pour une vie meilleure. Ils changent l’allégeance au Commandeur des Croyants et à l’Islam contre des moyens de survie. Un phénomène que l’histoire du Maroc n’a jamais connu, une exclusivité du règne de Mohamed VI.

    L’expulsion des évangélistes occidentaux a été très mal vue, mais le roi Mohamed VI n’avait pas le choix. Il cherche à marquer des points face aux islamistes qui montent de plus en plus. Mais au lieu de s’attaquer aux racines du problème, la misère, il préfère courir le risque d’être condamné par la communauté religieuse occidentale. Il doit jongler entre la société laïque et la montée du fondamentalisme d’autre part. S’il lâche trop de lest dans un sens ou dans l’autre, le camp adverse ne le rate pas. Mais le problème c’est qu’il se trouve en position de faiblesse : la corruption gangrène le corps social, la prositution, le Maroc est fort connu comme un pays de tourisme sexuel. Des phénomènes qui vont à l’encontre des principes d’un pays musulman dont il s’est érigé l’Imam, un pays où le ministère des affaires religieuses a davantage un rôle administratif et sécuritaire qu’un rôle politique. Un pays où le roi relâche les pédophiles et les chefs de réseau de prostitution européens et enferme les prostituées et les enfants marocains abusés.

    Le discrédit actuel du roi Mohamed VI est à la mesure de l’espérance qu’il avait réussi à susciter au début de son règne dans son pays aussi bien qu’à l’étranger.

  • Négociations Maroc-POLISARIO: Christopher Ross occulte les droits de l’homme

    A l’occasion de sa troisième tournée au Maghreb, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU n’a pas fait de déclarations publiques concernant cette question fondamentale qui caractérise le conflit du Sahara occidental. Un peuple colonisé qui ne courbe pas l’échine et qui revendique son indépendance subit des répressions violentes. Ce n’est certes pas une démonstration. Ce sont des faits prouvés par l’histoire: celle que font les peuples décidés à retrouver le souffle de la liberté. Le peuple sahraoui en est la preuve vivante. «Les restrictions sont particulièrement strictes dans la région contestée du Sahara occidental sur laquelle le Maroc revendique la souveraineté et qu’il administre comme si elle faisait partie de son territoire national» avait souligné Human Rights Watch dans son rapport publié en janvier 2010. La répression, le peuple sahraoui l’a vécue et continue de la vivre dans sa chair. «De nombreux sahraouis ont été inculpés ou emprisonnés à cause de leurs revendications pacifiques en faveur de l’autodétermination pour le Sahara occidental» indiquent les rédacteurs du rapport de l’ONG internationale dont le siège se trouve à New York. Les affaires les plus médiatisées, celles de la pasionaria sahraouie, Aminatou Haïder, expulsée au mois de novembre dernier vers l’ile de Lanzarote aux Canaries et des sept militants des droits de l’homme sahraouis interceptés le 8 octobre 2009 sur le tarmac de l’aéroport Mohammed V, après leur retour des camps de réfugiés de Tindouf ont fait le tour de la planète. Ali Salem Tmek et ses compagnons croupissent depuis dans la prison militaire de Salé où ils ont entamé une grève de la faim illimitée. Des prisonniers politiques incarcérés à Tiznit les ont rejoints depuis samedi, dans ce mouvement qui gagne plusieurs prisons du Royaume. Christopher Ross le sait. Il ne peut l’ignorer. Comme il ne peut ignorer les violentes répressions et les passages à tabac subis ces derniers jours par les populations sahraouies des villes rebelles de Dakhla et El Aâyoune qui manifestaient pacifiquement. Lors de la visite qu’il a effectuée samedi dernier dans les camps de réfugiés de Tindouf, il s’est borné à déclarer qu’il était venu «s’enquérir de la position du Front Polisario et de son point de vue sur les modalités à mettre en oeuvre pour progresser dans les négociations auxquelles a appelé le Conseil de sécurité (…) pour une solution mutuellement acceptable, une solution qui prend en charge le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination». Et c’est justement sur la mise sur pied de ce référendum qui prendrait en compte le droit du peuple sahraoui à s’exprimer librement quant à son avenir que butent les négociations. Que les cris de révolte du peuple sahraoui veulent être étouffés par les forces d’occupation marocaine. L’accès des peuples opprimés à disposer d’une patrie leur est consacré par le droit et la légalité internationales. Les deux sont foulés aux pieds, que ce soit au Sahara occidental ou en Palestine, sous le regard d’instances internationales qui cultivent le paradoxe de voter et d’adopter des résolutions qu’elles ne mettront pas en oeuvre. Avant l’arrivée de l’envoyé spécial de Ban Ki-moon au Maghreb, les autorités marocaines ont soigneusement pris le soin d’actionner tous leurs «leviers» pour crier sur tous les toits et à qui voulait les entendre que seule l’application de leur plan d’autonomie représentait une solution au conflit du Sahara occidental. Le Maroc a définitivement rejeté le principe de référendum qui inclurait l’option de l’autodétermination au peuple sahraoui. «Les vieux schémas (référendum d’autodétermination) sont définitivement écartés et l’indépendance impossible» a indiqué le chef de la diplomatie marocain lors de son entretien avec l’envoyé spécial des Nations unies au Sahara occidental. Taïeb Fassi Fihri a poussé le bouchon jusqu’à déclarer que «l’initiative d’autonomie a été élaborée à la demande des Nations unies». Un coup de bluff auquel n’a pas cédé le diplomate américain. Christopher Ross a rappelé, lors de son escale à Alger et après l’entretien qu’il a eu avec le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, que son objectif «est d’arriver à une solution politique mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte d’arrangements conformes avec les buts et les principes énoncés dans la Charte des Nations unies». Une déclaration qui ne souffre d’aucune ambiguïté et qui devrait en principe remettre les pendules à l’heure et battre en brèche l’unilatéralisme de la position marocaine. 

    L’expression, 25/03/2010

  • RAPPEL : Rassemblement pour la libération de KADDOUR TERHZAZ

    Par Ayad Ahram, 25/3/2010
    Bonjour,

    Je vous rappelle que le Collectif « Libérez Kaddour Terhzaz », soutenu par des organisations signataires de l’appel ci-dessous, organise un rassemblement devant l’ambassade du Maroc, à Paris, ce samedi 27 mars à 15h.
    Nous vous demandons de venir nombreux (pour celles et ceux qui le peuvent) pour réclamer avec le Collectif la libération de Kaddour Terhzaz, injustement incarcéré à la prison Zaki de Salé. Nous vous attendons à 15h sur le parvis des droits de l’Homme au Trocadéro. Nous nous dirigeons ensuite dans une marche derrière une banderole vers l’ambassade du Maroc, située à une centaine de mètres plus loin.
    Kaddour Terhzaz, un Franco-Marocain, retraité depuis quinze ans de l’armée marocaine, a été condamné le 28 novembre 2008 à 12 ans de prison ferme par le tribunal militaire de Rabat pour « atteinte à la sureté extérieure de l’Etat en divulguant une information relevant de la défense nationale ». En réalité, on a voulu lui faire payer sa solidarité avec ses compagnons d’arme lorsqu’il a pris sa plume pour écrire au Chef de l’Etat Marocain pour l’interpeller sur la situation d’un groupe de pilotes, tombé entre les mains du Polisario en 1977 et libéré 25 ans après.
    Kaddour Terhzaz est victime d’une détention arbitraire, décidée dans un procès expéditif dont l’audience n’a pas dépassé 2h et qui s’est tenu sans témoins.
    Rappelons simplement que « l’information » dont il s’agit et qui a conduit Kaddour au trou était connue de tous puisqu’elle a fait l’objet d’une interview donnée au journal Maroc-Hebdo en 2006 par Ali Najab, l’un des pilotes du groupe. Kaddour Terhzaz est, pour nous, un détenu d’opinion. Il est maintenu en isolement à la prison Zaki de Salé depuis plus de trois mois pour se venger de lui et de sa famille qui entame des actions pour sa libération.
    Le collectif « Libérez Kaddour Terhzaz », créé autour de la famille Terhzaz le 12 février 2010, a demandé une entrevue avec l’Ambassadeur du Maroc. Celui-ci, malgré les plusieurs relances téléphoniques, n’a pas daigné nous répondre.
    Le collectif appelle à un rassemblement devant l’ambassade du Maroc pour dénoncer la situation qui est faite à Kaddour Terhzaz et réclamer sa libération.
    Samedi 27 mars 2010 à 15h
    5, rue le Tasse 75016 Paris
    Métro : Trocadéro
    Pour tout contact : asdhom@asdhom.org ou national@atmf.org
    Premiers signataires :La famille Terhzaz, AMF, ASDHOM, ATMF, CORELSO, FTCR, MRAP, La Voie Démocratique-France


  • Le Maroc bloque les visites interfamiliales sahraouies (Gouvernement sahraoui)

    Chahid El Hafed, 25/03/2010.-  Les autorités marocaines ont empêché une cinquantaine de Sahraouis de se retrouver après plus de trente cinq ans de séparation au sein de visites interfamiliales pilotées par le HCR depuis cinq ans, a indiqué, jeudi, le Front Polisario dans une déclaration à SPS.

    « Le programme de cette semaine qui devait profiter à plus d’une cinquantaine de personnes des deux côtés du mur a été bloqué par l’intransigeance des autorités marocaines qui voulaient décider unilatéralement de la liste des bénéficiaires en excluant une famille du campement de réfugiés de la wilaya de Smara devant se rendre à Dajla occupée alors que ses membres remplissent tous les critères retenus par le HCR et agrées par les deux parties », a déclaré le coordinateur sahraoui avec la Minurso, M. Mhamed Khadad.

    Plus précis M. Khadad a indiqué qu’ »aux démarches et tentatives des membres du HCR d’entrer en contact avec la famille sahraouie à Dajla les autorités marocaines ont répondu par la négative ».

    « Le Gouvernement marocain empêche les fonctionnaires du HCR chargés des échanges de visite de contacter directement les familles sahraouies dans les territoires occupés et procède à la sélection, sur des bases politiques, des candidats appelés à participer à ce programme humanitaire décidé par le Conseil de sécurité », a déploré le responsable sahraoui.

    Le Front Polisario qui « déplore cette mesure arbitraire et inhumaine du Maroc, appelle les Nations Unies à intervenir pour la reprise de ce programme dans le cadre du strict respect des accords conclus entre les deux parties et le HCR », a-t-il ajouté.

    Les échanges de visites et de correspondance, le téléphone et les séminaires font partie d’un programme des mesures de confiance qui a été accepté par les parties en 2003.

    Le programme des visites et le téléphone cheminent alors que les séminaires et le courrier restent, à ce jour, bloqués par les autorités marocaines.

    Environ 10.500 personnes ont profité de ce programme de visites interfamiliales depuis 2004, alors que 31.000 personnes sont encore inscrites sur la liste d’attente, a-t-on indiqué de source sahraouie

    Le Gouvernement de Rabat avait auparavant bloqué unilatéralement pendant une année (2005), ces échanges de visites entre les familles sahraouies séparées par l’occupation de leur territoire par les forces coloniales marocaines.

    Le coordinateur sahraoui a en outre rappelé que le Maroc bloque toujours les préparatifs pour des échanges de visites par voie terrestre, décidé en commun accord entre les parties depuis 2009 en août à Vienne, qui permettra d’augmenter le nombre de bénéficiaires obligés à voyager seulement par voie aérienne en empruntant des appareils de la Minurso. (SPS)

  • MSF alerte sur l’augmentation de la violence sexuelle dont sont victimes les immigrantes sub-sahariennes "attrapées" au Maroc

    Une de chaque trois patientes a été victime d’au moins une agression sexuelles lors de son chemin vers l’Europe, dans son pays d’origine et dans son trajet migratoire.

    MSF alerte sur l’augmentation de la violence sexuelle que les migrantes sub-sahariennes subissent dans leur trajet vers l’Europe dans le but de réaliser leur rêve d’une meilleure vie. Les agressions se produisent dans leur propre pays d’origine et dans le trajet et dans leur séjour au Maroc, la route principale d’accès pour quitter le Sud. MSF dénonce que le durcissement des politiques migratoires de l’UE a provoqué que des milliers de personnes restent attrapés d’une manière indéfinie au Maroc sans aucun type de protection en augmentant leur vulnérabilité et le risque de subir des nouvelles agressions et de tomber aux mains des réseaux de traite et de commerce de personnes. Ce sont certaines des conclusions qui se détachent du rapport « Violence sexuelle et migration » qu’ont présenté ce jeudi à Madrid Alphonse Verdú, responsable de MSF au Maroc, et Concha Bodillo, conseillère des affaires humanitaires de MSF au Maroc, basé sur des interviews que l’organisation a réalisées entre mai 2009 et janvier 2010 à ses patientes traitées à Rabat et Casablanca.

    Luis Villajos, Madrid

    MSF souligne qu’une de chaque trois femmes interrogées a confessé avoir été victime d’au moins un acte de violence sexuelle tant dans son pays d’origine, dans les pays de transit et(ou) au Maroc. Au total 63 femmes avec âges compris entre 2 et 40 ans ont déclaré avoir été sexuellement agressées, 21,5 % étaient mineures et 10 % avaient moins de 16 ans. MSF estime que le pourcentage de femmes agressées est plus élevé, puisque beaucoup de femmes ont refusé de parler de cela. « Dès 2009 nous avons clairement vu une augmentation de violence sexuelle mais nous croyons que cela n’est que la pointe de l’iceberg à cause de la difficulté d’accès aux femmes », a affirmé Alphonse Verdú.

    Le responsable de MSF du Maroc a remarqué qu’il y a aussi des cas d’hommes agressés sexuellement, bien que ces cas soient plus difficiles de détecter parce qu’ils refusent de le confesser ou à reconnaître qu’elles ont été des victimes de la violence sexuelle.

    70 % des femmes migrantes sub-sahariennes interviewées ont assuré qu’elles ont fui de leur pays d’origine pour fuir des conflits armés, les persécutions politiques et d’autres situations comme les mariages forcés et la violence domestique. MSF assure que 29 % d’elles ont reconnu avoir été violées avant d’abandonner leur pays.

    Pendant leur chemin vers l’Europe plusieurs de ces femmes tombent dans les mains des réseaux de traite humaine en payant le péage avec argent et dans la plupart des cas avec leur propre corps. Les conditions du voyage sont infrahumaines, puisqu’elles sont affinéss dans la partie postérieure de pick-ups qui traversent le désert presque sans eau ni nourriture et parfois obligées à parcourir à pied des longs parcours pour éviter les contrôles policiers. D’autres femmes sont agressées par les hommes qui leur offrent de de l’aide dans leur parcours ou sont attaquées par des groupes de bandits. 45 % des interviewées ont assuré avoir subi une ou plusieurs violations multiples durant le trajet migratoire.

    « Attrapés au Maroc »

    Les migrants sub-sahariens qui réussissent à atteindre le Maroc ne trouvent pas des meilleures conditions de vie, puisqu’ils doivent faire face à une situation de blocage indéfini au Maroc comme conséquence de l’application des politiques migratoires de l’UE. MSF estime qu’environ 4.500 migrantes sub-sahariens se trouvent attrapés au Maroc sans possibilité d’avancer vers l’Europe ou de revenir à leur pays d’origine. Dans ce contexte, les femmes et les mineurs non accompagnés sont victimes d’agressions de la part des délinquants ou des réseaux de trafic de personnes. Un tiers des interrogées ont confessé avoir subi au moins un épisode de violence sexuelle dans le territoire marocain.

    Fes facteurs comme leur situation illégale, la peur et le situation de perte de contrôle de leurs vies empêchent à ces femmes de dénoncer les délits aux autorités ou de se présenter aux services médicaux. La vulnérabilité élevée des victimes a de grève conséquences sur leur santé physique et mentale.

    MSF réclame au Maroc une réponse intégrale à la violence sexuelle que les migrantes sub-sahariens subissent dans son territoire qui inclut le soutien légal, sanitaire et psychologique aux victimes. De plus, les femmes dont la vie est en danger pour avoir réussi à échapper aux réseaux de traite humaine ne trouvent pas non plus de mécanismes de sécurité et de protection de la part des autorités marocaines. Concha Badillo a souligné qu’ »il faut un changement de volonté politique ». « Il n’y a pas d’aide psychologique adaptée et d’aide légale, les femmes qui échappent aux réseaux ne savent pas où aller, il n’y a pas de réponse pour celles-ci », a souligné Badillo.

    Finalement, MSF considère que les pays de l’UE doivent assumer la responsabilité des graves conséquences des politiques de plus en plus restrictives en mamtière de migration et asile, des politiques qui ont augmenté les cas de violence sexuelle et la possibilité de perdre la vie dans des voyages de plus en plus longs et dangereux dans l’espoir d’atteindre une meilleure vie en Occident.

  • "Fisahara", le festival du cinéma qui lutte pour le peuple sahraoui est de retour

    La VII Édition du Festival International de Cinéma du Sahara Ocidental, « FiSahara 2010 » qui aura lieu du 26 avril au 2 mai, a déjà ouvert les vols pour pouvoir assister au festival cinématographique unique qui est célébré dans un camp de réfugiés.

    Le projet du FiSAHARA est né il y a sept ans dans le but de parler de la situation du peuple sahraoui et dans le but de donner une solution partielle aux besoins trouvés, en ce qui concerne les loisirs, des activités culturelles et de formation audiovisuelle au sein des réfugiés saharauis des campements de Tindouf, où les saharauis habitent dans des conditions difficiles depuis déjà 35 ans.

    Organisé par Coordonnatrice d’Etat espagnole d’Association de Solidarité avec le Sahara et le Front Polisario, l’échantillon est né avec la vocation de disparaître un jour, quand les saharauis pourront récupérer leur territoire usurpé par le Maroc.

    Des films seront projetés dans ce festival de cinéma unique il ne manqueront pas des activités comme les courses de chameaux, des visites aux institutions de la Wilaya de Dakhla, veillés dans les dunes avec musique de groupes sahraouis, un défilé de mode, un parti de football et des tables rondes.

    De plus, durant la VII édition du festival l’École de Formation Audiovisuelle de la RASD era inauguré, grâce au projet « le Cinéma pour le Peuple Saharaui ». Cette école naît avec l’idée de former et de donner des options d’emploi aux jeunes sahraouis. Elle servira à préserver et à répandre le patrimoine culturel sahraoui, l’espagnol comme deuxième langue et la participation de travaux sahraouis dans des festivals de cinéma dans les campements et à l’étranger. 

     
    Source : El Mundo
  • Groupe canarien demande une motion de paix

    Carmelo Ramirez, conseiller instituionnel de la Région de Grande Canarie, a indiqué qu’à la proche réunion plénière du Conseil Régional, qui aura lieu vendredi 26 mars, le groupe de gouvernement (PSC-NC) présentera une motion pour que la Paix soit clssée comme un Droit Humain. Cette motion est en consonance avec l’action de promotion de cet objectif développé par l’Association Espagnole pour la Promotion des DDHH.


    Le conseiller a, ainsi, dénoncé la répression de l’armée marocaine sur des activistes sahraouis des DDHH dans les territoires occupés par le Maroc. Ramirez a considéré une incohérence honteuse que « pendant qu’à Grenade l’Union Européenne parlait de défense des DDHH » au Sahara Occidental des actes condamnables de violence et de répression sur la population occupée avaient lieu. Il a notamment exigé la mise en liberté une motion de tous les prisonniers politiques et en particulier des sept prisonniers auxquels la législation militaire a été appliquée. On ne peut pas permettre au Gouvernement du Maroc de continuer à violer les Droits de l’homme et se moquer des résolutions des Nations Unies sur le Sahara Occidental.


    Source : Revista San Borondon

  • Les droits de l’homme au Sahara Occidental vont avant la solution politique, selon Aminatou Haidar

    Washington, 24 mars (EFE).- L’activiste sahraouie Aminatou Haidar a demandé aujourd’hui à la communauté internationale de faire pression sur le Maroc pour qu’il respect avant tout les droits de l’homme au Sahara Occidental, avant d’arriver à une solution politique du conflit.


    C’est ce qu’elle a déclaré à EFE dans une interview à Washington dans laquelle elle a assuré qu’elle est prête à mourir « pour une cause juste », comme elle l’a prouvé avec la grève de la faim qu’elle a tenue pendant 32 jours à l’aéroport de Lanzarote (Espagne) en 2009.


    Dans sa défense du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, Haidar maintient des réunions avec des fonctionnaires du Département d’État des États-Unis et des congressistes.

    « Il n’est pas juste qu’après 35 ans un peuple qui est illégalement occupé par le Maroc est divisé par un mur et sa population subisse une répression quotidienne pour défendre son droit à la liberté », signala-t-elle.

    « Nous avons besoin du soutien des États-Unis pour exercer notre droit comme n’importe quel peuple du monde », souligne Aminatou.

    L’activiste, qui en 2008 a reçu le prix Robert F.Kennedy des Droits de l’homme au Sénat des États-Unis, a remarqué que lorsqu’elle parle de violations de droits de l’homme elle veut dire toutes les libertés fondamentales.

    Même si l’UE a exigé le respect des droits de l’homme au sommet célébrée avec le Maroc récemment à Grenade (Espagne), les exactions continuent contre les sahraouis, assura-t-elle.

    Comme exemple, elle a cité la répression subie par un groupe de manifestants le 10 mars dans le quartier de Maatala, parmi lesquels se trouvait Mariam Mghizlat, une jeune fille de 20 ans, qui a été tabassée.

    « Je ne parle pas de l’année passée mais d’il y a quelques jours » Haidar a dit pendant qu’elle montrait les photos du visage défiguré de Mghizlat, des blessures de Rguibi Hayat, de 18 ans, et de Degna ElMussaoui, dont les dents ont été cassées.

    Elle a aussi rappelé qu’il y a six activistes qui sont en grève de la faim en attente d’un jugement militaire accusés de visiter les campements sahraouis où se trouvent leurs familles.

    « C’est la raison pour laquelle je dis que, avant d’arriver à une solution définitive du conflit, une solution politique, il faut faire pression sur le Maroc pour qu’il respecte les droits de l’homme ».

    Pour cela, elle pense que l’on doit renforcer le rôle de la Mission des Nations Unies pour le Référendum du Sahara Occidental (MINURSO), pour qu’il soit élargie à la supervision des droits de l’homme, malgré l’opposition de Rabat.

    Selon son opinion, l’Espagne pourrait avoir un rôle « très important » dans la résolution du conflit et « jouer le même rôle que le Portugal dans le cas de Timor » comme ancienne métropole.

    Mais, à son avis, l’Espagne « malheureusement soutient d’une manière ou d’une autre l’occupation marocaine et jusqu’à présent, elle n’a pas accompli ses responsabilités juridiques, politiques et historiques envers le peuple sahraoui », ajoute-t-elle.

    L’Espagne devrait reconnaître le droit d’autodétermination et dire « clairement » que le Maroc occupe illégalement le Sahara Occidental et exiger le référendum « , a-t-elle aouté. Dans ce sens, elle a regretté que les relations bilatérales et les intérêts économiques « soient au-dessus de tout ». « Quelque chose qui a été prouvé lors de mon cas à Lanzarote, dans ma déportation forcée du Sahara, et l’Espagne a été complice dans cette affaire ».

  • La PUAS manifestera aujourd’hui face au Ministère des Affaires Etrangères espagnol pour demander la liberté du peuple sahraoui

    La Plate-forme Universitaire de Soutien au Sahara (PUAS) a informé que la concentration aura lieu à 19 heures sous la devise « 35 ans, c’est déjà suffisant, liberté pour le peuple sahraoui ».

    Les membres de la Plate-forme Universitaire de l’Appui au Sahara entendent que l’État espagnol a une responsabilité historique dans le processus toujours en attente de la décolonisation du Sahara Occidental

    C’est pour cette raison que, dans son travail de sensibilisation et mobilisation de la communauté universitaire, ils ont lancé le projet de campée solidaire pendant 35 jours dans la Ville Universitaire et qu’ils réaliseront aussi cette mobilisation demain.

    La plateforme condamne aussi les violations graves de droits de l’homme commises par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés et appellent la communauté internationale à réagir contre ces actes barbares.

  • Sahara Occidental: Le Polisario accuse la France de complot

    par Yazid Alilat  

    La France complote et saborde le processus de paix mis en place par l’ONU au Sahara Occidental, et est derrière la situation actuelle de blocage de ce dernier conflit de décolonisation en Afrique. C’est, du moins, l’affirmation du président de la République arabe sahraouie (RASD), M. Mohamed Abdelaziz, lors d’un point de presse dans la soirée de lundi, dans les camps de réfugiés, 24 heures après avoir reçu l’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental, le diplomate américain Christopher Ross. 
    «Le gouvernement français orchestre un grave complot de nature à entraîner un dérapage dangereux dans la région», dénonce le président sahraoui, qui a précisé que Paris «soutient, avec le gouvernement espagnol, la position de l’actuel gouvernement marocain contre le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination». La France, il faut le rappeler, a adopté une position pour le moins dangereuse, ambigüe et biaisée lorsque Rabat avait présenté, lors des négociations avec le Front Polisario à Manhasset, sous les auspices de l’ONU, son projet de large autonomie au Sahara Occidental. Ce projet dénie tout simplement le droit au peuple sahraoui de s’exprimer sur son avenir politique. Le président sahraoui accuse la France de fomenter un complot qui «mènera à un dérapage dangereux comme celui de 1975 lorsqu’elle avait convaincu le défunt souverain marocain, Hassan II et Mokhtar Ould Dada, et par la suite le Roi d’Espagne à signer la convention de Madrid pour diviser le territoire du Sahara Occidental et son peuple». Cette partition et l’annexion du territoire sahraoui ont conduit à une guerre qui dure depuis 35ans. «Le gouvernement français réédite la même aventure, qui mènera à un dangereux dérapage», a averti M. Abdelaziz, qui a dénoncé la volte-face du Maroc de prendre en considération l’option, dans les négociations menées sous les auspices de l’ONU, du référendum d’autodétermination, en dépit des engagements de «Hassan II d’organiser un referendum d’autodétermination libre et démocratique». Réitérant la nécessité de l’organisation d’un tel processus pour parachever la lutte des «fils des nuages» pour leur indépendance, le chef de l’Etat sahraoui a fait remarquer que «il n’y a pas d’autre alternative, et il est nécessaire d’organiser un referendum avec plusieurs options, à leur tête l’indépendance nationale, la solution à laquelle nous demeurons attachés». 
    Le chef du Polisario a ainsi haussé le ton devant les multiples tentatives de blocage du processus référendaire au Sahara Occidental, au moment même de la tournée dans la région de M. Ross, avec lequel il s’est entretenu dimanche, lui exprimant notamment les inquiétudes des dirigeants sahraouis sur les graves violations des droits de l’Homme dans les territoires annexés par le Maroc. «Le meilleur moyen pour ce faire consiste en la mise en place d’un organisme au sein de la MINURSO qui prendra en charge la protection des droits de l’Homme», a-t-il laissé entendre. La tournée de M. Ross, qui l’a déjà conduit à Tétouan (Maroc), Alger et les camps de réfugiés sahraouis, doit s’achever à Nouakchott. Il devra ensuite élaborer son rapport qu’il soumettra au secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki Moon et au Conseil de sécurité pour décider de la prorogation ou non (six mois) du mandat de la mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental.