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  • Les déclarations de Ross : une gifle au visage de Mohamed VI

    La mission diplomatique de l’émissaire de l’Onu pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, destinée à favoriser la reprise des négociations sur le statut de l’ex-colonie espagnole occupée par le Maroc depuis 1975, se poursuit à Alger, après une rencontre avec le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz à Nouakchott, qui participe au processus international de résolution du contentieux territorial en tant qu’observateur. Au départ de Tindouf, où M. Ross a visité dimanche les camps de réfugiés sahraouis, il a reconnu que les positions des parties étaient encore « très éloignées », mais il a insisté sur la nécessité de poursuivre le processus diplomatique pour trouver une solution pacifique et consensuelle à même de garantir aux Sahraouis leur droit à l’autodétermination, conformément aux Résolutions du Conseil de sécurité, ce qui constitue une gifle au visage de Mohamed VI qui vient de déclarer qu’il n’accepte que « l’autonomie et rien que l’autonomie » comme solution. L’interférence du lobby sionniste tant loué par la presse du Makhzen a été en vain. D’ailleurs, le dossier du Sahara Occidental ne se trouve pas dans les mains du Sénat américain, mais dans les coulisses du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

    Pour sa part, le président de la République sahraouie et secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, a évoqué l’affaire du Sahara Occidental comme une « question de décolonisation », découlant, selon lui, de « l’obstination du gouvernement marocain » à s’opposer à la tenue d’un référendum sur l’indépendance de la région.

    Après avoir condamné le pillage des ressources naturelles du Sahara Occidental effectué par le Maroc, M Abdelaziz a revendiqué la fin des violations des droits des Sahraouis et la libération des prisonniers politiques, dont cinq viennent d’entamer dans la prison de Salé (Maroc) une grève de la faim à durée indéterminée.

    Alger constitue la dernière étape du tour de l’émissaire onusien avant de rendre son rapport au Conseil de Sécurité au mois d’avril prochain.

  • Débat : Le Sahara occidental, la dernière colonie en Afrique

    Débat des vendredis de la Teinturerie
    Sujet : Sahara Occidental, la dernière colonie d’Afrique

    Vendredi 26 mars 2010 de 19 heures et 21 heures au 24 rue de la Chine, Paris 20e (Métro Gambetta)

    Débat présenté par Daniel Dayot qui a participé sur place à une « Mission d’observation des droits humains » en 2009 et qui a vécu pendant 4 ans au Maroc
    Source : Mémoire 2000


  • La militante sahraouie des droits humains, Aminetou Haidar reçoit le prix de l’Union des Acteurs espagnols de 2010

    Madrid, 23/03/2010. L’Union des acteurs espagnols a annoncé lundi que le militant sahraoui des droits humains, Aminetou Haidar, sera attribué du prix de l’Union des acteurs espagnols (United women), pour « son combat pacifique en faveur des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental et l’indépendance de son pays natal ».

    Le prix sera présenté au cours d’une cérémonie qui aura lieu lundi prochain à Madrid, a annoncé le secrétaire général de l’Union, Jorge Bosso. La célébration sera assistée par des acteurs célèbres, des journalistes et des représentants du monde de la cinématographie.

    Aminetou Haidar avait menée en novembre dernier une grève de la faim pendant 32 jours à l’aéroport de Lanzarote (Iles Canaries) pour protester contre son expulsion illégale de la ville occupée d’El Aaiun par les autorités marocaines à son retour de New York, où elle avait été dédiée du prix  » Courage Civil » de la Fondation Train.

    Elle avait été lauréate de plusieurs prix internationaux en reconnaissance de son engagement à défendre les principes de la liberté et l’exercice du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. (SPS)

  • Le président de la République dénonce les manipulations du gouvernement français

    Ecole du 27 fevrier (camp de réfugiés), 22/03/2010 (SPS) Le président de la République, Mohamed Abdelaziz, a dénoncé les manipulations du gouvernement français qui, a-t-il dit « orchestre un grave complot de nature à entraîner un dérapage dangereux » dans la région, et soutient avec le gouvernement espagnol, la position de l’actuel gouvernement marocain contre le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.


    Dans une déclaration à la presse dans la nuit de lundi à mardi au camp du 27 février, M. Abdelaziz a affirmé que le « complot de la France mènera à un dérapage dangereux comme celui de 1975 lorsqu’elle avait convaincu le défunt souverain marocain, Hassan II et Mokhtar Ould Dadah et par la suite le Roi d’Espagne à signer la convention de Madrid pour diviser le territoire du Sahara Occidental et son peuple », à l’origine d’une guerre qui dure depuis 35 ans.


    « Le gouvernement français réédite la même aventure qui mènera à un dangereux dérapage « , a estimé le président sahraoui qui a rappelé que toutes les organisations internationales des droits de l’Homme confirment les violations des droits de l’Homme par le Maroc au Sahara Occidental soulignant que l’indépendance du Sahara Occidental constituait la seule alternative.

    Il a dénoncé par ailleurs la position de l’actuel gouvernement marocain qui tourne le dos aux engagements de Hassan II « d’organiser un referendum d’autodétermination libre et démocratique ».

    A la faveur de ces engagements, a-t-il ajouté, « la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara Occidental (Minurso) à été constituée et par laquelle le cessez le feu a été instauré ».

    Pour M. Abdelaziz,  » il n’ y a pas d’autre alternative, et il est nécessaire d’organiser un referendum avec plusieurs options, à leur tête l’indépendance nationale, la solution à laquelle nous demeurons attachés ».

    Le président sahraoui a en outre rappelé qu’il s’agit également de la décision de la communauté internationale et de la Cour internationale de justice.

    A propos de sa rencontre avec l’Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara Occidental, M. Christopher Ross, le président sahraoui a affirmé qu’il a fait part des « profondes » préoccupations de son peuple concernant la question des violations des droits de l’homme au Sahara Occidental, ajoutant que les sahraouis ont demandé que les nations unies prennent en charge la préservation des droits de l’homme au Sahara Occidental en attendent la solution définitive ».

    « Le meilleur moyen pour ce faire consiste en la mise en place d’un organisme au sein de la MINURSO qui prendra en charge la protection des droits de l’Homme », a-t-il indiqué. (SPS)

  • Mohammed VI tourne le dos à la Ligue arabe

    Le roi du Maroc, Mohammed VI, aurait décidé de ne pas participer au sommet des chefs d’Etat de la Ligue arabe, qui se déroulera les 27 et 28 mars en Libye, en dépit d’une invitation officielle du Guide libyen, Mouamar El Gueddafi. L’invitation a été remise au prince Moulay Rachid, jeudi après-midi à Rabat, par le secrétaire du Comité populaire général libyen des Relations extérieures et de la Coopération internationale, Moussa Koussa. Ce sera la deuxième fois que le roi Mohammed VI ne prendra pas part au sommet de la Ligue arabe après avoir boycotté celui tenu en mars 2009 à Doha. Le Maroc devrait être représenté par le prince Moulay Rachid.

    L’Expression, 21/03/2010

  • Sahara occidental: élargissement du mouvement de grève de la faim dans les prisons marocaines

    El Aaiun (territoires occupés), 22/03/2010.- Plusieurs prisonniers politiques sahraouis à la prison de Tiznit (Maroc) ont rejoint le mouvement de grève illimitée de la faim entamée depuis jeudi dernier par les sept militants des droits de l’homme détenus à la prison militaire marocaine de Salé.


    Cinq détenus sahraouis à la prison de Tiznit (Maroc) ont rejoint samedi le mouvement de grève de la faim pour protester contre les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental et la privation du peuple sahraoui par le Maroc de son droit à l’autodétermination.


    Quatre autres détenus ont entamé leur grève de la faim dimanche, ont indiqué des sources proches du ministère des territoires occupés et des communautés.

    Le mouvement de grève devra s’élargir à d’autres prisonniers sahraouis à travers les prisons marocaines, prévoit la même source.

    Les sept militants sahraouis détenus à la prison militaire de Salé avaient entamé jeudi dernier une grève illimitée de la faim pour réclamer un procès ou la libération, rappelle-t-on. (SPS)


  • Rabat: amalgame et élucubrations

    Jeudi dernier, à l’issue d’un conseil de gouvernement, le ministre marocain de la Communication s’en est violemment pris à l’Algérie. Ce qui n’est pas nouveau et pour étonner de la part d’un ministre de sa majesté. Ce qui distingue toutefois cette énième sortie anti-algérienne, c’est qu’elle a lieu alors que l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU se trouvait dans le royaume, première étape de sa nouvelle tournée de consultation avec les parties concernées par le conflit sahraoui, et qu’elle a donné lieu à un exercice d’amalgame entre des dossiers dont le but visait à démontrer que l’Algérie serait l’obstacle à la paix, la sécurité et la stabilité de la région.
    En effet, outre de ressasser l’antienne contre notre pays d’être la cause de l’échec des négociations entre le Maroc et le POLISARIO, le ministre chérifien de la Communication a accusé les autorités algériennes d’avoir empêché son pays de participer à la réunion consacrée à la région sahélo-saharienne, et leur a imputé le blocage de l’UMA et de la construction maghrébine. En somme, l’Algérie serait le problème dans la région du Maghreb contre laquelle le ministre de sa majesté n’a pas hésité à faire appel aux grandes puissances au premier rang desquelles les Etats-Unis pour leur demander de la «rappeler à l’ordre». 
    En faisant le lien entre la non participation du Maroc à la réunion des pays sahélo-sahariens dont il a rendu responsable l’Algérie et le conflit du Sahara Occidental, objet de la présence de Christopher Ross dans le royaume, le ministre de la Communication de Rabat a voulu entretenir la fiction de l’existence d’un rapport entre ce qui s’est discuté à la réunion d’Alger et le conflit sahraoui. Qu’en somme l’Algérie qui prône la coopération internationale et régionale dans la lutte antiterroriste, empêcherait le Maroc d’apporter sa contribution à cette coopération au motif de la divergence entre les deux Etats maghrébins sur le dossier du Sahara Occidental. Ce raccourci lui a fait considérer «que le comportement de la diplomatie algérienne est d’une stérilité historique et inégalée». 
    L’hystérie anti-algérienne dont a fait montre le ministre marocain de la Communication, est révélatrice du désarroi dans lequel se débat le trône et son gouvernement suite aux échecs répétés de ses manœuvres diplomatiques en vue d’imposer les différents plans échappatoires qu’ils ont échafaudés en guise de substitution à la tenue d’un référendum d’autodétermination qui permettrait en vertu des résolutions onusiennes au peuple sahraoui de s’exprimer librement quant à son indépendance. Un désarroi si grand qu’il leur fait quémander ouvertement aux grandes puissances (pour eux les Etats-Unis et la France bien entendu) d’assumer le rôle de gendarmes protecteurs du royaume. C’est peut-être cette solution que le Maroc aurait demandé aux Etats sahélo-sahariens d’entériner, s’il avait effectivement participé à la rencontre d’Alger. Christopher Ross dont la mission est de créer les conditions à la reprise du dialogue interrompu entre le Maroc et le POLISARIO sait que s’il tient compte des élucubrations que vient de formuler le ministre marocain de la Communication, c’est l’échec assuré de sa mission. 
    Le Quotidien d’Oran, 22/03/2010
  • Le Président mauritanien reçoit l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental

    Après ses entretiens au Maroc et aux camps des réfugiés sahraouis,  M.  Christopher Ross, ambassadeur, envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara Occidental, actuellement en visite en Mauritanie a été reçu par le Président de la République Islamique de Mauritanie Monsieur Mohamed ould Abdel Aziz , lundi, au palais présidentiel à Nouakchott.
    A sa sortie d’audience, l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies a fait la déclaration suivante à l’AMI:  » Je me félicite de cette deuxième occasion qui m’est offerte de visiter la Mauritanie dans le cadre de ma mission en tant qu’envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental. La Mauritanie est un pays voisin de ce territoire et, à ce titre, le Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies l’a invitée, comme les parties et les autres Etats de la Région, à coopérer pleinement avec les Nations Unies et les uns avec les autres pour mettre fin à l’impasse actuelle. Effectivement, les négociations qui devraient ouvrir la voie à une solution politique mutuellement agréée sont dans l’impasse et on est appelé tous à réfléchir pour trouver la meilleure façon de sortir de cette impasse. Aujourd’hui et hier, j’ai eu des entretiens avec Son Excellence le président de la République, Monsieur Mohamed ould Abdel Aziz et la ministre des affaires étrangères et de la coopération, Mme Naha Mint Mouknass. Je les remercie vivement pour leur accueil et leurs conseils. Je quitte la Mauritanie pour l’Algérie, un autre pays voisin très important dans la recherche d’une solution et je reste convaincu qu’avec la bonne foi de tous on parviendra bientôt à régler ce problème ». L’audience s’est déroulée en présence de M. Melainine Ould Tomy, chargé de mission à la présidence de la République et de Mme Maria Do Valle Robeiro, représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement en Mauritanie. 
     
  • Situation du peuple sahraoui : les femmes participantes à la rencontre interpellent l’ONU, l’UE et l’UA

    Ecole 27 février (Camps des réfugiés sahraouis), 22/03/2010 (SPS) Les participantes à la rencontre internationale des femmes solidaires avec la résistance de la femme sahraouie ont adressé lundi des lettres aux premiers responsables des Nations unies, de l’Union européenne et de l’Union africaine pour leur demander d’assumer « pleinement » leur responsabilité vis-à-vis du peuple sahraoui.


    Les participantes, venues de différents continents, rappellent dans un message adressé au secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, leur soutien « indéniable » à la résistance de la femme sahraouie pour l’autodétermination du peuple sahraoui, exprimant leur « préoccupation » quant la situation des femmes sahraouies dans les territoires occupés.

    Elles soulignent, dans leur missive, la responsabilité de la communauté internationale sur la question sahraouie, notamment pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination « transparent et démocratique » sous l’égide de l’ONU.

    Elles réitèrent le rôle de la communauté internationale dans la protection des civils sahraouis de l’armée marocaine afin de leur préserver leurs droits et liberté fondamentaux, notamment le droit à la parole, au rassemblement et au déplacement.

    « Nous vous interpellons pour prendre attache avec les autorités marocaines pour la libération des prisonniers politiques sahraouis et la levée du blocus sécuritaire et de communication, imposé dans les territoires occupés, en permettant aux délégations des droits de l’homme, politique et de l’information d’y pénétrer et prendre attache avec les citoyens sahraouis en toute liberté », exhorte les participantes à la conférence internationale, dont les travaux ont débuté dans la matinée de lundi.

    Elles exigent également du Secrétaire Général de l’ONU « faire pression » sur le Maroc pour « faire la lumière » sur plus de 500 civils disparus et 151 prisonniers de guerre et à publier le rapport de la délégation du Haut commissariat des droits de l’homme de l’Onu qui a visité la région en 2006.

    Par ailleurs, elles attirent, dans un autre message, l’attention du président de l’Union Européenne (l’Espagne), quant à la situation prévalant au Sahara Occidental, où le Maroc continue, précisent-elles, à réprimer la population sahraouie dans les territoires occupés.

    « Nous voulons vous exprimer nos préoccupations par rapport aux sept militants sahraouis des droits de l’homme emprisonnés, en grève de la faim et menacés d’être présentés au tribunal militaire marocain », ont-elles souligné, l’appelant à faire pression sur le Maroc pour « arrêter les violations des droits de l’homme commises contre les citoyens sahraouis ».

    D’un autre côté, elles ont souligné, dans une autre correspondance à l’UA, que l’indépendance du continent africain et sa stabilité est « avant tout une responsabilité africaine ».

    Pour elles, « cette doléance ne peut avoir lieu que dans la participation à trouver une solution pour le Sahara occidental, à travers l’organisation d’un référendum pour l’autodétermination ».(SPS)

  • Conférence internationale de solidarité avec la femme sahraoui :  »Rien que l’autodétermination »

    Ecole 27 février (Camps des réfugiés sahraouis), 22/03/2010 (SPS) Les participantes à la rencontre internationale des femmes solidaires avec la résistance de la femme sahraouie ont plaidé lundi dans les camps des réfugiés sahraouis pour l’autodétermination du peuple sahraoui tout en rejetant la répression qui s’abat sur lui dans les territoires occupés.


    « Rien que l’autodétermination », « Pour l’indépendance du Sahara occidental », « Non à la politique de répression », « Ya chahid artah artah sanouwasilou elkifah (martyr repose-toi, nous continuerons le combat) », scandaient les femmes sahraouies et étrangères, plus de 300, venues exprimer leur soutien « constant » à la cause sahraouie.

    « La femme sahraouie a toujours été au devant de la scène, en faisant face au régime répressif marocain, en se donnant corps et âme pour que son pays recouvre sa liberté », ont souligné les participantes à la conférence, relevant son courage et sa résistance.

    Elles ont souligné que la femme sahraouie n’est « pas prête à baisser les bras » tant que « sa voix n’est pas écoutée par toute la communauté internationale et que le droit à l’autodétermination n’a toujours pas été appliqué ».

    Pour elles, ce genre de rencontre est « une autre occasion pour élever le ton, interpeller toutes les instances internationales et faire pression sur le Maroc, pays colonisateur appuyé par des pays qui piétinent les lois internationales ».

    « Nous vous promettons de faire entendre la voix sahraouie à chaque occasion qui se présente », ont dit à la femme sahraouie des femmes d’une vingtaine de pays africains, européens et d’Amérique Latine.

    Mme Winnie Mandela, qui s’est déplacée de l’Afrique du Sud pour assister à cet évènement, a tenu à saluer le rôle de l’Algérie et tous ceux qui soutiennent la cause sahraouie, affirmant aux Sahraouis qu’un jour où l’autre, ils devront retourner dans leur propre terre.

    « Celui qui peut libérer votre pays c’est vous-même », a-t-elle dit rappelant que, elle aussi, en tant que combattante des droits de l’homme, a été en exil pendant trente ans. « Il est de notre devoir de réfléchir aux moyens d’imposer au Maroc l’application les résolutions des Nations unies », a-t-elle encore ajouté.

    Pour Mme Winnie Mandela, « il est temps pour que tout le monde vive en liberté », exhortant la France et les Etats-Unis à faire face pression sur le Maroc.

    Elle a, par ailleurs, salué le combat et la résistance d’Aminetou Haidar en lui faisant remarquer que « la fin de ce type de parcours, c’est automatiquement la victoire ».

    De son côté, la SG de l’Union nationale des femmes algériennes (UNFA), Mme Nouria Hafsi, a rappelé le soutien de l’Algérie à la cause sahraouie. Les délégations sont arrivées dimanche soir dans les camps des réfugiés sahraouis. (SPS)