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  • M. Abdelaziz : l’impasse actuelle est le résultat de l’obstination de la position marocaine

    Chahid El Hafed, 21/03/2010.- Le président sahraoui et secrétaire général du front Polisario, M. Mohamed Abdelaziz a affirmé dimanche à Chahid El Hafed que « l’impasse dans laquelle se trouve la question du Sahara Occidental est le résultat de l’obstination de la position marocaine », appelant l’ONU à contribuer à la consolidation du processus des négociations.

    A l’issue de ses entretiens avec l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Sahara Occidental, le président sahraoui a regretté cette situation et déclaré que « l’impasse actuelle est due à l’obstination du gouvernement marocain dans sa position », a fait savoir M. Mohamed Khadad, coordinateur du Front Polisario auprès de la Minurso.

    Le président Sahraoui a appelé la France, dont une délégation s’apprête à effectuer une visite dans la région, « à être partie prenante à la solution plutôt que de faire partie du problème, d’autant que ce pays est membre du conseil de sécurité et le berceau de la proclamation universelle des droits de l’homme ».

    Lors de ces entretiens, M. Abdelaziz a réaffirmé la position du Polisario en faveur des démarches onusiennes pour la finalisation du processus de décolonisation du Sahara Occidental », réitérant « son soutien absolu » aux démarches de M. Ross et aux négociations qu’il supervise pour trouver « une solution à même de garantir l’autodétermination au peuple sahraoui conformément aux résolutions onusiennes ».

    Le président sahraoui a indiqué que « la question du Sahara Occidental est une question de décolonisation ». « le Maroc est une force d’occupation pour le Sahara Occidental et cet occupant n’a aucune souveraineté sur le territoire », a-t-il estimé.

    Le peuple sahraoui « est le seul décideur et il représente la première et dernière référence autour de cette question », a-t-il ajouté.

    Pour M. Abdelaziz, « le referendum est un passage obligé, un impératif dicté par l’expérience onusienne » et par « la logique de notre temps qui fait du referendum une tradition démocratique pour régler de tels conflits ».

    « Le referendum n’est pas révolu comme pense le Maroc », a souligné le président sahraoui, ajoutant que « l’annexion des territoires des autres, la spoliation des richesses naturelles et la violation des droits de l’homme sont des pratiques illégales et immorales ».

    Il a en outre évoqué lors de ses entretiens avec M. Ross la question des droits de l’homme, appelant à la nécessaire « libération des détenus politiques sahraouis et au respect des libertés fondamentales au Sahara Occidental ».

    Il s’est interrogé sur la position du conseil de sécurité onusien et son mutisme face aux violations commises par l’occupant marocain, appelant le conseil de sécurité à « agir pour prendre des décisions fermes dans le cadre de cette question ». (SPS)

  • L’ambassadeur de la RASD en Algérie: «Le Maroc tourne le dos aux résolutions internationales»

    «Le Maroc tente de tourner le dos aux décisions internationales, aux résolutions du Conseil de sécurité et au droit du peuple sahraoui à l’autorité nationale» mais «cela ne change rien à la nature du combat et du conflit», déclare en marge de la visite à Alger d’une délégation de militants sahraouis des droits de l’Homme dans les territoires occupés, l’ambassadeur de la RASD en Algérie. Précisions du diplomate aux propos tenus jeudi dernier par le Roi Mohamed VI à M. Christopher Ross, l’envoyé spécial de M. Ban Ki-moon : «Le Sahara Occidental est devant un processus de décolonisation dont l’entière responsabilité incombe à l’Organisation des Nations unies» qui doit «appliquer ses décisions et ses sanctions économiques sur le Maroc pour permettre au peuple sahraoui de pratiquer son droit à l’autodétermination qui sera couronné sans équivoque par l’indépendance».

    Ces précisions faites, l’ambassadeur a poursuivi la tournée des 12 militants sahraouis (8 femmes et 4 hommes) accompagnés de Mme Winnie Mandela, l’ex-épouse de M. Nelson Mandela et d’une délégation de femmes politiques et parlementaires de l’Amérique latine (Venezuela, Mexique, Cuba et Colombie) présidée par Mme Ida Dotti, de l’Institut national de la femme, des droits de l’homme et de la liberté. Première escale, le siège de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH). Les «hôtes» de la mecque des révolutionnaires ont été reçus ensuite à l’APC d’Alger centre et au Parlement (Assemblée populaire nationale et Conseil de la nation). Partout ce fut le même accueil, les mêmes émotions. Mme Mandela s’est dite «très honorée de se retrouver en Algérie et parmi les militants sahraouis» dont le défenseur des droits de l’homme Sidi Mohamed Dadach, qui a reçu de la part de M. Zitouni, le président de l’APC d’Alger centre, une attestation de citoyen d’Honneur. « On doit à l’Algérie, qui a soutenu et appris aux Sud- Africains à lutter contre le racisme, notre victoire dans notre lutte contre le régime d’apartheid en Afrique du Sud, et cela nous rend responsables vis- à-vis de la lutte du peuple sahraoui pour son indépendance», dit-elle estimant que «le peuple sahraoui dont la lutte dure depuis quarante ans connaîtra, également, et bientôt, la victoire et l’indépendance». «Nous userons de tous les moyens et toutes les pressions pour libérer la dernière colonie en Afrique», conclut-elle.

    Dans son allocution, l’ancien détenu politique dans les prisons marocaines où il passé 24 ans avant d’être libéré en 2001 et lauréat du prix Thorolf Rafto 2002, a exprimé sa reconnaissance au soutien de l’Algérie à la cause sahraouie. Il a appelé la communauté internationale à «faire pression sur Rabat pour permettre aux six activistes sahraouis détenus dans la prison de Salé et qui font une grève de la faim depuis jeudi, de bénéficier d’un procès équitable». Selon lui, sa présence en Algérie a un objectif «mettre fin à l’embargo contre le peuple sahraoui et soutenir la femme sahraouie dans sa lutte quotidienne pour l’autodétermination de son peuple».

    Mme Dotti prône un soutien même financier à la cause sahraouie. S’exprimant au nom de tous ses confrères latino-américains, elle a rappelé que «tout peuple a le droit d’être libre». Les femmes politiques et parlementaires de France, Grande-Bretagne, Espagne, Afrique du Sud et de pays latino-américains participeront à une conférence internationale de solidarité avec la résistance des femmes sahraouies qui aura lieu aujourd’hui à l’Aurassi. Elles prendront part demain à un colloque international organisé par l’Union nationale des femmes sahraouies dans les camps de réfugiés sahraouis.

    Source : Liberté, Horizons


  • M. Jean Ping réaffirme son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination

    Addis-Abeba, 20/03/2010.- Le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, a réaffirmé vendredi son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination à l’issue de la réception à Addis-Abeba de l’ambassadeur de la RASD, Sidi Mohamed Omar, qui lui a remis se lettres de créances en tant qu’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République sahraouie auprès de l’Ethiopie et de l’Union africaine.

    Le diplomate sahraoui a transmis à son interlocuteur, la gratitude du Gouvernement de la RASD pour le rôle joué par l’Union africaine, de soutien à la cause du peuple sahraoui.

    Il a en outre, informé le président de la commission africaine des derniers développements de la question du Sahara Occidental, notamment les négociations directes entre le Front Polisario et le Maroc, la résistance pacifique des Sahraouis dans les territoires occupés et la détérioration de la situation des droits de l’homme dans les villes occupées du Sahara Occidental..

    Pour sa part, Jean Ping s’est félicitée de la position de la RASD, qui continue à remplir ses engagements en tant que membre fondateur de l’Union africaine, réaffirmant son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

    La cérémonie s’est déroulée en présence de hauts responsables de l’Union africaine et de Baba Omar, vice-président de la mission sahraouie auprès de l’Ethiopie. (SPS).

  • Le Maroc veut brouiller les pistes

    Par Mohammed Larbi

    L’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental prépare activement ce qui tiendra de base de travail pour la prochaine réunion régulière du Conseil de sécurité autour de ce conflit. La réunion en question se tiendra à la fin du mois d’avril prochain, mais l’on sait d’ores et déjà qu’elle examinera un rapport de M. Christopher Ross, avec en premier lieu, l’échec de la rencontre indirecte entre les deux parties en conflit, le Maroc et le Front Polisario, en raison de l’obstination du premier à vouloir imposer des conditions préalables, alors même que la résolution de l’instance onusienne est claire sur la question. Pas de condition préalable, y est-il stipulé, et les négociations en question doivent déboucher sur l’exercice par le peuple du Sahara occidental de son droit à l’autodétermination. L’autre volet de ce rapport comportera les conclusions, du moins les discussions, que M. Ross a eues avec les dirigeants marocains et du Front Polisario, ainsi qu’avec les autorités algériennes et mauritaniennes régulièrement consultées sur cette question. L’on apprendra ainsi que le Maroc persiste dans sa position de blocage, puisque le roi Mohammed VI a souligné à Christopher Ross que, pour le Maroc, le principe d’un référendum, « minoritaire au demeurant dans la pratique des nations » est « définitivement écarté », défiant ainsi la légalité internationale. L’appréciation de pratique minoritaire est fausse bien entendu, car les cas d’occupation, sauf en Palestine et évidemment au Sahara occidental, sont rares sinon inexistants.

    Il n’est pour cela que de consulter les annales de l’ONU qui traitent la question du Sahara occidental sous l’angle de la décolonisation et qualifient le Maroc de puissance d’occupation. Si l’on s’en tient donc à l’agence officielle marocaine MAP, c’est une fin de non recevoir que se voit opposer l’émissaire de l’ONU. Comme à son habitude, le Maroc n’a pas manqué d’attaquer l’Algérie portant à son endroit de graves accusations connues au demeurant. Il a aussi accusé l’Algérie d’être « l’un des principaux blocages de la construction maghrébine et, plus grave, de la sécurité maghrébine ». C’est pourtant le Maroc qui avait demandé en décembre 1995 le gel des activités de l’UMA (Union du Maghreb arabe), et depuis cette date, il n’y a plus eu de sommet maghrébin. Plus que cela, le Maroc avait conditionné la relance du processus maghrébin à ce qui est tout simplement la reconnaissance du fait accompli colonial, à travers ce qu’il appelle le respect de son intégrité territoriale. C’était en 2002, et un observateur a même fait valoir que cette question ne se posait pas, puisque les frontières du royaume, telles que reconnues internationalement, ne sont pas menacées. Ou encore que Rabat déclare qu’il n’y aura pas de normalisation des relations entre l’Algérie et le Maroc, sans le règlement de la question du Sahara, entendre par là que l’Algérie continuera à soutenir la lutte du peuple sahraoui pour le recouvrement de ses doits nationaux. Bien entendu, de telles accusations ne sont pas nouvelles, et elles n’ont jamais été prises en considération. Ce qui est à retenir par contre, c’est le blocage marocain.


    Journal DZ

  • Mohamed VI laisse faire les requins du nouveau Makhzen

    Le règne de Mohamed VI a porté, depuis son accession au pouvoir en 1999, le grand slogan de  » la nouvelle ère  » et ceci pour convaincre les marocains de sa volonté de rompre avec la vieille ère, celle de son père, Hassan II, le plus grand boucher de toute l’histoire du Maroc. Non sans raison son époque a été appelée « les années de plomb ».

    L’entourage du roi a tenté l’impossible pour vendre cette appellation et lui donner un contenu consistant. Surtout durant les 2 premières années du règne du nouveau souverain. L’éviction de l’âme damnée de Hassan II , le sinistre bourreau Driss Basri a compté pour beaucoup dans l’affirmation de l’appellation ainsi promue.

    Et puis depuis 5 à 6 ans, le roi semble avoir laissé faire tous les requins du nouveau makhzen et de la jeune génération des golden boys qui pillent l’argent du pays sans vergogne.

    Consacrant, lui, l’essentiel de son temps et de son énérgie exclusivement aux grands chantiers économiques destinés à procurer du travail aux jeunes générations .

    Ainsi, de grands ouvrages – barrages, autoroutes, aéroports, gares de chemins de fer, sites touristques de standing et autres constructions de logement pour les plus démunis- occupent l’essentiel des activités du roi.

    Laissant ainsi à ses collaborateurs et aux agents du makhzen ancien et nouveau, la totale lattitude, de s’enrichir sans vergogne sur le dos du peuple, de pourrir encore davantage la justice marocaine déjà mal en point depuis l’indépendance du pays.

    Cette justice qui continue plus que jamais à protéger les forts, les riches et les puissants et à mépriser le petit peuple.

    Cette justice avec tous ses départements qui continue comme par le passé à condamner à bout de bras , les mouvements de protestation sociale et de revndications populaires.

    L’appareil sécuritaire, lui, s’occupe de cogner beaucoup plus fort que du temps de Hassan II et de réprimer avec une violence inouïe toute vélleiété protestatrice.

    Si le roi Mohamed VI demeure aujourd’hui, un recours pour l’ensemble du peuple marocain pour ce qui est des atteintes à ses droits sociaux et démocratiques, ce même peuple s’interroge sur la distance que prend le souverain à l’égard des graves atteintes aux droits de l’homme et sur son détachement que nul ne comprend vis à vis de la persistance des injustices et de la répression. Comme son détachement des grands évènements où il doit représenter son pays, en invocant toujours des « raisons de calendrier », alors qu’on le voit souvent occupé dans ses loisirs.

  • Droits de l’homme au Sahara Occidental Les Sahraouis subissent sévices et tortures

    Des militants sahraouis, en visite en Algérie et dans les camps des réfugiés sahraouis, ont témoigné jeudi au siège du Comité algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), à Alger, sur les « sévices », la « torture » et l’« oppression » infligés à la population sahraouie dans les territoires occupés et au Maroc. Constitués en délégation, ces membres de la résistance populaire pacifique des territoires du Sahara occidental occupés, ont, lors d’une conférence de presse, attiré l’attention de la communauté internationale et les Nations unies sur ce que le peuple sahraoui subit « à huis clos » en raison du black-out total imposé par les autorités marocaines. « Le peuple du Sahara occidental ne baissera jamais les bras tant qu’il n’a pas arraché son indépendance », insistera Sidi Mohamed Daddach, président du Comité de défense du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui (Codapso). Tout en rendant hommage à l’Algérie, cet ancien condamné à mort, qui a été libéré en 2001, réaffirmera la revendication sahraouie pour une solution juste et équitable. Mme Soukeina Jeddehlou a, pour sa part, qualifié de « tragédie » et de « souffrances » ce que vit le peuple sahraoui dans les villes occupées du Sahara occidental.

    « Personne n’échappe à ces exactions qui touchent aussi bien les enfants que les jeunes filles et les vieilles personnes », a-t-elle témoigné. « A l’heure où je vous parle, des enfants, des filles et des vieillards, sont agressés dans nos villes occupées », témoigne de son côté Awlad Cheikh Mahdjoub. Etant enlevé et torturé à l’âge de 14 ans, cet autre militant a fait savoir que sa famille et ses proches continuent de subir les pires humiliations dans les territoires occupés, rappelant par ailleurs que son frère aîné est porté disparu depuis 1980. Cheikh Mahdjoub estime lui aussi que l’« oppression de l’occupant n’entamera en rien la détermination du peuple sahraoui à poursuivre son combat jusqu’à la victoire ». Il a aussi appelé à revoir les prérogatives de la Minurso en intégrant la question des droits de l’homme. Abondant dans le même sillage, Mme Najat Khneibila a soutenu que la présence de cette délégation de militants à Alger se veut un message aux Marocains quant à la détermination du peuple sahraoui d’aller jusqu’au bout. « Ces photos prouvent mes paroles », dit elle en exhibant les photographies de jeunes femmes sahraouies torturées et mutilées le 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale de la femme. Comme pour ses compatriotes, Mme Khneibila est déterminée à poursuivre son combat afin d’arracher l’indépendance du Sahara occidental. « Même si nous arrivons à disparaître, une autre génération de jeunes prendra le relais afin de poursuivre notre noble combat », rassure-t-elle. « Nous sommes un peuple pacifique, et nous nous battons pour notre droit légitime de vivre en paix », a-t-elle ajouté. Pour le chef de la délégation M. Daddach, la focalisation sur la question des droits de l’homme est la seule solution pour mettre fin au conflit. « Le citoyen sahraoui est un homme de paix, nous voulons résoudre le conflit pacifiquement », a-t-il conclu

    Source : Journal DZ

  • Le Maroc, traqué par la résolution 1871 du Conseil de Sécurité

    Le Maroc est soumis ces temps-ci à de bien mauvais vents. Rabat s’était accomodé au statu quo qui le faisait gagner du temps, mais la volonté de la communauté internationale de mettre fin au conflit n’est plus en mesure de permettre cela. La visite de l’envoyé spécial Christopher Ross en est le témoin et dans un mois il doit présenter son rapport au Conseil de Sécurité de l’ONU avec des faits palplables sur l’avancement du dossier.

    Les autorités de Rabat se sentent acculés par le responsable onusien et traqués par la résolution 1871 qui préconise une « solution basée sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », une résolution embarrassante pour les responsables marocains. Ils voient la fin de leur occupation du Sahara Occidental, ce pays si riche en ressources naturelles et la fin de leur rêve de devenir la première puissance régionale. Ils se débattent comme des chiens aux abois.

    Là, aucun conseiller ne peut secourir le roi Mohamed VI. Comme d’habitude, il fait recours à la même ordonnance qu’il utilise en général à chaque fois qu’il ressent que ses prétensions expansionnistes sont menacées. Il appelle le lobby sionniste américain à la rescousse. Alors ils annoncent que des sénateurs ont présenté une motion qui décrit l’autonomie comme seule solution ou qu’une délégation française de haut niveau a prévu de se rendre aux territoires occupés du Sahara Occidental. Ils veulent faire pression sur l’lenvoyé spécial au même temps qu’ils l’agacent avec des interminables rencontres avec des personnages fantôches comme Ould Errachid, Biadillah, Mansouri, et la liste est longue.

    A court d’arguments, Rabat, au lieu de se remettre en cause, opte pour la fuite en avant. Alors, il s’adonne à ce qu’il maîtrise le plus : les déclarations de mépris. Traqué par le droit international, le Maroc se trouve dans l’état de l’animal blessé. Il peut devenir dangereux. 

    Photo : Carte des pays qui reconnaissent la RASD 

  • M. Abdelaziz appelle à l’élargissement des prérogatives de la MINURSO à la protection des droits de l’Homme au Sahara occidental

    Alger, 20/03/2010.- Le Président sahraoui, Mohamed Abdelaziz a appelé, vendredi à Alger, à l’élargissement des prérogatives de la MINURSO à la protection des droits de l’Homme au Sahara Occidental et a dénoncé l’occupation marocaine des territoires sahraouis et la violation de la légalité internationale et des résolutions de l’ONU, dans une allocution prononcée à l’ouverture des travaux du 9e congrès du FLN.

    Il a, par ailleurs, dénoncé le pillage et l’exploitation par les autorités marocaines des richesses du peuple sahraoui et la construction du mur militaire d’une longueur de 2700 Km pour séparer les terres et le peuple du Sahara Occidental.

    Pour ce qui est de la situation des droits de l’Homme au Sahara Occidental, le président sahraoui a insisté sur l’aspect pacifique de la résistance dans les territoires sahraouis occupés, devant la poursuite des graves violations marocaines des droits de l’Homme au Sahara Occidental.

    M. Abdelaziz a également lancé un appel au Maroc « pour ouvrir une nouvelle page, dans laquelle seront consacrés, le respect de la légalité internationale, le droit international, le bon voisinage et le respect mutuel afin de parvenir à une solution juste qui assure au peuple sahraoui son droit inaliénable à l’autodétermination ».

    Le président a souligné la « disposition » de la partie sahraouie à coopérer avec tous les pays maghrébins pour la construction de l’édifice Maghrébin sur « des bases solides et ancrées pour l’instauration de la paix, la sécurité et la prospérité dans la région ». (SPS)

  • Délégation sahraouie achève sa visite au Méxique

    La délégation sahraouie présidée par Bachir Mustafa Seyed, membre du Secrétariat National du Front Polisario a achevé ce mercredi une visite au Mexique, a informé l’Ambassade sahraouie au Mexique.

    Lors de son séjour Bachir Mustafa Seyed et la délégation qui l’a accompagné ont participé au XIV Séminaire international sur « les partis et la nouvelle société », a tenu des rencontres avec presque 20 délégations qui représentaient des pays et des partis, ainsi que des organisations régionales.

    D’autre part, des réunions ont été réalisées avec de hautes personnalités politiques et juridiques mexicaines, des interviews avec la radio et la télévision. Les activités ont été culminées avec une rencontre avec le Sénateur Carlos Navarrete, président de la Table Directive du Sénat de la République du Mexique et le Sénateur Salomón Jara, Président de la Commission Relations Extérieures – Afrique du Sénat, ainsi qu’une rencontre avec Monsieur Jesús Ortega, Président du Parti de la Révolution Démocratique et une autre avec la Députée Maestra Ifigenia Martínez Hernández, présidente du Groupe d’Amitié Mexique-République Sahraouie.

    Durant les rencontres, Bachir Mustafa Seyed a expliqué la situation actuelle du conflit entre la République Sahraouie et le Royaume du Maroc, spécialement, la situation dans les territoires occupés, les détentions et les violations des droits de l’homme contre la population civile sahraouie.(SPS)

  • Gabon : Ali Bongo Ondimba, en visite officielle au Maroc.

    L’heure est aux retrouvailles avec un vieil ami, le Roi du Maroc Mohamed VI, un frère d’enfance au rêve commun réalisé, celui de notamment succéder aux papas, même si la méthode et la manière n’ont guerre été similaires, seul compte dans cette ambition en commune, la capacité d’être parvenu à ses fins, disons, même à tous les prix, si nécessité fait loi.

    Ce sont donc des retrouvailles de trois jours de deux fils d’anciens dirigeants amis et complices, qui décident de s’inscrivent dans la logique de leurs devanciers. Cette visite officielle entamée dans l’après midi de lundi dernier, est bien plus qu’une simple visite de travail officielle, présentée comme étant, la première du genre d’Ali Bongo Ondimba depuis son investiture en octobre dernier. Il s’agit au premier chef, d’une rencontre amicale et familiale, habillée pour la circonstance des apparats officiels. Et pour le bonheur des caméras et micros, le Roi du Maroc, recevra dans les cadres de ses attributs, son hôte de haute marque, en vue de coller aux exigences protocolaires.

    Ali Bongo Ondimba échangera par la suite avec le premier ministre marocain Abbas El Fassi, puis avec les présidents des deux chambres du parlement, Mustapha Mansouri et Mohamed Cheik Biadillah.

    La coopération entre les deux pays qui ne souffre qu’aucun nuage, sera repassée au peigne fin, idem pour les intérêts des deux familles dans leurs pays respectifs, qui seront revisités pour la circonstance. Pour ce qui est particulièrement de l’investissement du Maroc au Gabon, citons sa forte présence dans les secteurs clés de la vie économique et sociale gabonaise, à l’exemple du tissu économique, avec notamment la très récente prise de la part du lion, dans les capitaux de l’Union Gabonaise de Banque.

    Au plan social, évoquons la grande implantation de la puissante colonie marocaine au Gabon dans la petite et moyenne industrie. Autre volet du plan social, l’implication de la colonie marocaine dans les activités de conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon, au plan socio économique, la prise de Gabon Télécom, en charge de la gestion des télécommunications, tant au plan national, qu’à l’international.

    Le Gabon est considéré comme terreau favorable à l’investissement, par la fédération marocaine des chambres de commerce, d’industrie et de services.

    Selon des données datant de 2008, le Maroc avait importé du Gabon, un volume de 290 millions d’euro, contre 17,6 millions d’euro en volume d’exportation pour la même année 2008.