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  • Une histoire banale

    Un entrepreneur immobilier, qui a touché des avances conséquentes de ses clients, a déclaré faillite sans rembourser ses derniers.

    Il se trouve que parmi ces clients, il y avait un frère d’une avocate médiatique (enfin populaire). Ils se sont constitués en groupe et ils ont poursuivi l’entrepreneur.

    L’avocat de ce dernier a demandé une expertise au tribunal arguant que si faillite il y a c’est parce que les clients ne paient pas à temps leurs échéances.

    L’affaire a pris un peu de temps, l’expertise est tombée, et l’avocate est revenue vers le groupe avec un jugement défavorable : l’expertise a donné raison à l’entrepreneur. Et pire, les clients devaient encore payer une partie !

    Une injustice flagrante qui ne s’expliquait que par le pouvoir et les relations de l’entrepreneur.

    Sauf que, un autre client du groupe, désespéré de voir l’épargne de sa vie gâché ainsi, se plaignait autour de lui de cette injustice. Et des remarques se sont imposées tout de suite :
    Comment ça se fait que personne de vous n’a fait le déplacement au tribunal ?
    Vous avez lu le jugement ? Vous avez demandé une contre-expertise ?

    Réponse : Non. De toute façon, ça ne sert à rien avec ces mafieux, le tribunal est avec eux.

    Ces questions étaient posées par un avocat qui a assisté par hasard à la discussion. Et qui par curiosité a voulu jeter un œil sur le jugement. Et combien était la stupéfaction du client quand il a lu sur ce jugement que leur avocate ne s’est pas déplacée au tribunal !

    L’avocate qui s’est fait payer par le groupe de quoi rembourser 70% des avances de son frère n’a pas plaidé devant le juge !

    L’avocat qui a découvert ça, scandalisé par tant de malhonnêteté, a décidé de lire le pavé qu’était l’expertise afin de trouver une faille. Mais avant de finir les 10 premières pages il lit noir sur blanc que l’expert du tribunal donne raison aux clients et précise bien que l’entrepreneur doit rembourser !

    Le juge est de mèche avec l’entrepreneur ? La réponse de l’avocat est claire : c’est aux avocats de plaider. Si l’avocat avance une expertise comme une preuve, et qu’il n’est pas contredit par la partie adverse, le juge n’a pas à analyser le pavé … et vu le nombre de dossiers ça se défend.

    L’avocate véreuse n’a pas pris la peine de lire l’expertise. Et l’avocat de l’entrepreneur a eu l’idée géniale de bluffer.

    Mieux. Quelques jours après ce jugement et ces découvertes aussi, le groupe qui s’était constitué en association a tenu une réunion pour prendre acte du jugement et établir un plan d’action. Et les participants avaient presque tous pensé à la même idée : « on a quelqu’un au tribunal qui peut nous aider ». Comprenez, que chacun d’eux connait un corrompu au tribunal qui peut inverser le jugement.

    D’ailleurs, le frère de l’avocate aussi propose ses services et ceux de sa sœur car disait-il maintenant que les moyens honnêtes n’ont pas fonctionné, il faut utiliser les mêmes moyens que l’entrepreneur honnête !

    Et bien sûr chacun de ces corrompus avaient besoin d’une somme d’argent.

    Ecoutant cela, le seul client qui a eu la chance de découvrir l’arnaque, et a demandé ironiquement à la fin de la réunion d’écrire au compte rendu la décision finale de l’association : « Corrompre le juge via … »

    Avant d’annoncer à la présence qu’il a changé d’avocat et que le tiers a déjà fait appel en avançant la même expertise à charge contre l’entrepreneur. 

    Dans les territoires occupés du Sahara Occidental, ces pratiques sont devenues courantes à cause de la mentalité des autorités que le Maroc a désigné pour la gestion des villes sahraouies. Même les criminels capturés en flagrant délit sont libérés avec de l’argent. Cela fait partie de la contribution marocaine au « développement des provinces du sud ».

  • Des députés allemands appellent leur gouvernement a "plus d’efficacité" dans la recherche d’une solution au conflit du Sahara Occidental

    Bruxelles.- Le groupe politique des Verts au Parlement national allemand (Bundestag) a appelé le Gouvernement fédéral pour qu’il participe « plus efficacement » dans la recherche d’une solution juste au conflit du Sahara Occidental.

    « Le gouvernement fédéral allemand s’est engagé dans une sorte de réserve. Il doit être conscient que la responsabilité humanitaire lui incombe de participer, et de manière plus efficace, dans la recherche d’une solution juste au conflit du Sahara Occidental, dans ses relations bilatérales avec le Maroc ou dans le cadre de la coordination avec ses partenaires de l’UE », écrit le groupe dans un communiqué, reçu à Bruxelles par la délégation sahraouie en Europe.

    Il soutient que le conflit au Sahara Occidental doit être inclu dans le programme de travail et les relations entre le Maroc et la Communauté européenne. « Le conflit au Sahara Occidental et les violations des droits humains qui en résultent, doivent être au centre des relations entre l’Union européenne et le Maroc », a déclaré M. Volker Beck, le premier secrétaire du groupe et porte-parole du groupe parlementaire sur les questions de droits de l’homme.

    Il a souligné : « Le Sahara occidental vit actuellement l’un des derniers problèmes de décolonisation. La communauté internationale est aujourd’hui appelée, plus que jamais, à trouver une solution humaine pour plus de 150.000 réfugiés, et le Maroc devrait apprendre, et comprendre, que dans le traitement de ceux qui ne partagent pas son avis, il ne peut occulter les fondements de l’Etat de droit ».

    Il a rappelé que « la grève de la faim observée par Mme Aminetou Haidar, en décembre dernier, a mis en exergue la profondeur de cette blessure et, par conséquent, l’UE, après trois mois après cette tragédie, ne peut pas tourner la page et se concentrer uniquement sur ses intérêts économiques ».

    « L’UE à l’obligation de rechercher une position unifiée face au conflit au Sahara Occidental », a-t-il insisté, en rappelant que « la France, alliée traditionnelle du Maroc, empêche, avec tous les moyens, d’étendre les prérogatives de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) ».

    « La Mission des Nations unies, qui demeure à ce jour, malgré 19 ans passé avec les mêmes prérogatives, a été incapable d’atteindre l’objectif principal pour lequel elle a été créée, à savoir l’organisation d’un référendum sur l’indépendance du Sahara Occidental. Les intérêts nationaux ne doivent pas être au-dessus du soutien à la légitimité internationale et aux droits fondamentaux de l’homme », a-t-il encore insisté. (SPS)

  • Des députés allemands appellent leur gouvernement a « plus d’efficacité » dans la recherche d’une solution au conflit du Sahara Occidental

    Bruxelles.- Le groupe politique des Verts au Parlement national allemand (Bundestag) a appelé le Gouvernement fédéral pour qu’il participe « plus efficacement » dans la recherche d’une solution juste au conflit du Sahara Occidental.

    « Le gouvernement fédéral allemand s’est engagé dans une sorte de réserve. Il doit être conscient que la responsabilité humanitaire lui incombe de participer, et de manière plus efficace, dans la recherche d’une solution juste au conflit du Sahara Occidental, dans ses relations bilatérales avec le Maroc ou dans le cadre de la coordination avec ses partenaires de l’UE », écrit le groupe dans un communiqué, reçu à Bruxelles par la délégation sahraouie en Europe.

    Il soutient que le conflit au Sahara Occidental doit être inclu dans le programme de travail et les relations entre le Maroc et la Communauté européenne. « Le conflit au Sahara Occidental et les violations des droits humains qui en résultent, doivent être au centre des relations entre l’Union européenne et le Maroc », a déclaré M. Volker Beck, le premier secrétaire du groupe et porte-parole du groupe parlementaire sur les questions de droits de l’homme.

    Il a souligné : « Le Sahara occidental vit actuellement l’un des derniers problèmes de décolonisation. La communauté internationale est aujourd’hui appelée, plus que jamais, à trouver une solution humaine pour plus de 150.000 réfugiés, et le Maroc devrait apprendre, et comprendre, que dans le traitement de ceux qui ne partagent pas son avis, il ne peut occulter les fondements de l’Etat de droit ».

    Il a rappelé que « la grève de la faim observée par Mme Aminetou Haidar, en décembre dernier, a mis en exergue la profondeur de cette blessure et, par conséquent, l’UE, après trois mois après cette tragédie, ne peut pas tourner la page et se concentrer uniquement sur ses intérêts économiques ».

    « L’UE à l’obligation de rechercher une position unifiée face au conflit au Sahara Occidental », a-t-il insisté, en rappelant que « la France, alliée traditionnelle du Maroc, empêche, avec tous les moyens, d’étendre les prérogatives de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) ».

    « La Mission des Nations unies, qui demeure à ce jour, malgré 19 ans passé avec les mêmes prérogatives, a été incapable d’atteindre l’objectif principal pour lequel elle a été créée, à savoir l’organisation d’un référendum sur l’indépendance du Sahara Occidental. Les intérêts nationaux ne doivent pas être au-dessus du soutien à la légitimité internationale et aux droits fondamentaux de l’homme », a-t-il encore insisté. (SPS)

  • Une ONG demande aux autorités allemandes de veiller à ce que les territoires sahraouis soient exclus du projet Desertec

    Une organisation allemande de défense des droits de l’homme, Société pour les peuples menacés (SPM), a appelé ministre allemand de l’Economie, Rainer Bruederle, à faire en sorte que les territoires sahraouis occupépar le Maroc soient exclus du projet Desertec-Electricité. Le projet Desertec a été initié par des industriels allemands qui prévoient l’installation au Maghreb et au Proche-Orient ainsi qu’au sud de l’Europe (Espagne, Sicile et Grèce) d’une trentaine de centrales solaires afin d’approvisionner le vieux continent en énergie renouvelable. « Nous lançons un appel pressant au ministre Bruederle. L’électricité importé en Europe du désert ne devrait pas être produite dans les zones occupées par le Maroc au Sahara occidental », a averti l’ONG dans un communiqué.

  • Les députés de la gauche du PE exige la suspension de l’accord de pêche "illégal" entre l’UE et le Maroc

    Bruxelles.- Les députés du groupe de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL) au Parlement européen (PE) ont exigé jeudi la suspension des activités de l’accord de pêche « illégal » entre l’Union européenne et le Maroc.

    « L’accord est en conflit avec le droit international et les droits légitimes du peuple sahraoui. Comme il est établi dans les résolutions de l’ONU, et parce qu’il est dans l’occupation illégale, le Maroc n’a aucune souveraineté sur le Sahara occidental ou sur ses ressources naturelles », soutiennent les eurodéputés dans un communiqué.

    « Tout accord avec le Maroc qui inclut l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental constitue donc une violation flagrante du droit international », constatent-ils, soulignant que « la déclaration commune sur le sommet UE-Maroc, dimanche dernier (à Grenade), qui comprenait une déclaration de faiblesse sur la question sahraouie et un accord à travailler à créer un espace économique commun, est inacceptable ».

    Le groupe GUE/NGL s’est engagé à « poursuivre la lutte pour la suspension immédiate de cette entente illégale, qui méconnaît gravement les droits du peuple sahraoui ».

    Les députés du groupe, Joao Ferreira et Willy Meyer, ont récemment demandé à la Commission européenne la suspension et la révision de l’accord de pêche UE-Maroc au motif qu’il est « illégal ».

    « Nous nous sommes toujours opposés à cet accord de pêche, car il a estimé les eaux du Sahara occidental marocains, reconnaissant ainsi l’occupation du Maroc du Sahara Occidental et faisant de l’UE un accessoire à cette profession », ont déclaré les députés, à la dernière réunion de la commission de la pêche du PE, le 23 février dernier.

    En 2006, GUE/NGL a présenté plusieurs propositions visant à modifier cet accord de pêche, de façon à ce qu’il soit conforme au respect du droit international et qu’il exclut les eaux du Sahara Occidental de l’accord, rappelle le communiqué. En dépit de sa non-conformité avec le droit international, l’accord est entré en vigueur le 28 février 2007, déplorent-ils. (SPS)

  • Les députés de la gauche du PE exige la suspension de l’accord de pêche « illégal » entre l’UE et le Maroc

    Bruxelles.- Les députés du groupe de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL) au Parlement européen (PE) ont exigé jeudi la suspension des activités de l’accord de pêche « illégal » entre l’Union européenne et le Maroc.

    « L’accord est en conflit avec le droit international et les droits légitimes du peuple sahraoui. Comme il est établi dans les résolutions de l’ONU, et parce qu’il est dans l’occupation illégale, le Maroc n’a aucune souveraineté sur le Sahara occidental ou sur ses ressources naturelles », soutiennent les eurodéputés dans un communiqué.

    « Tout accord avec le Maroc qui inclut l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental constitue donc une violation flagrante du droit international », constatent-ils, soulignant que « la déclaration commune sur le sommet UE-Maroc, dimanche dernier (à Grenade), qui comprenait une déclaration de faiblesse sur la question sahraouie et un accord à travailler à créer un espace économique commun, est inacceptable ».

    Le groupe GUE/NGL s’est engagé à « poursuivre la lutte pour la suspension immédiate de cette entente illégale, qui méconnaît gravement les droits du peuple sahraoui ».

    Les députés du groupe, Joao Ferreira et Willy Meyer, ont récemment demandé à la Commission européenne la suspension et la révision de l’accord de pêche UE-Maroc au motif qu’il est « illégal ».

    « Nous nous sommes toujours opposés à cet accord de pêche, car il a estimé les eaux du Sahara occidental marocains, reconnaissant ainsi l’occupation du Maroc du Sahara Occidental et faisant de l’UE un accessoire à cette profession », ont déclaré les députés, à la dernière réunion de la commission de la pêche du PE, le 23 février dernier.

    En 2006, GUE/NGL a présenté plusieurs propositions visant à modifier cet accord de pêche, de façon à ce qu’il soit conforme au respect du droit international et qu’il exclut les eaux du Sahara Occidental de l’accord, rappelle le communiqué. En dépit de sa non-conformité avec le droit international, l’accord est entré en vigueur le 28 février 2007, déplorent-ils. (SPS)

  • Le Congrès chilien condamne les violations marocaines des droits de l’homme au Sahara Occidental.

    Santiago de Chile.- Le Congrès chilien a condamné mercredi par un projet d’accord soumis au Congrès des députés de la République du Chili, les violations persistantes des droits de l’homme dans le les territoires occupés du Sahara occidental, a indiqué un communiqué de la représentation sahraouie au Chili.

    Les députés affectés par les images de torture et le souci exprimé par l’AFAPREDESA dans sa lettre remise au président du Sénat Jovino Novo par le président de la Chambre des députés de la République du Chili Rodrigo Alvarez, du sort des 11 militants sahraouis et de 6 autres dans la prison de Salé (Maroc) depuis octobre dernier pour avoir effectué une visite à leurs familles dans les camps de réfugiés sahraouis et menacés de comparaître devant une cour martiale marocaine.

    En outre, les membres du Congrès demandent au ministère des Affaires étrangères du Chili « d’exiger du Royaume du Maroc à fournir des informations détaillées et fiables sur l’identité de tous les militants sahraouis des droits humains, les motifs de poursuites et les procédures juridiques, ainsi que l’état la santé physique et mentale de ces militants ».

    Dans ce contexte le Congrès a rappelé « la responsabilité de cette chambre en tant que représentant démocratique pour la garantie et la promotion des droits de l’homme », en vue de transmettre au Royaume du Maroc, « son inquiétude sur le sort et l’état de santé de tous les militants sahraouis ».

    D’autre part, le Congrès a appelé le Gouvernement chilien, à dénoncer et condamner devant toutes les instances internationales dont le Chili est membre, principalement celles des droits de l’homme, « les violentes et systématiques violations des droits fondamentaux, pour lesquels ont été victimes les militants sahraouis ».

    Cet appel intervient en réaction à la « grave et brutale » intervention policière contre les manifestations pacifiques organisées dans les villes occupées d’El Aaiun et Dakhla et qui a causé plusieurs blessés sahraouis, dont des défenseurs des droits humains. (SPS).

  • Maroc-Nokia: Conflit à cause d’une carte du Maroc qui exclue le Sahara Occidental

    Selon le journal digital espagnol ADN Maroc Telecom a vendu au Maroc, il y a plus d’un an, des téléphones portables Nokia de dernière génération avec un GPS qui n’inclut pas le Sahara Occidental dans la carte du Maroc. Le Ministère de l’Industrie marocain avait décidé, à l’époque, de les retirer du marché et appelé ceux qui l’ont déjà acheté pour leur proposer de le changer.

    Un groupe d’agents de la DST marocaine qui se font appeler Association Sahara Marocain ont demandé des excuses de Nokia pour avoir commercialisé ces appareils « défectueux ».

    Des sources de la filiale finlandaise au Maroc ont décliné se prononcer sur l’affaire, alors que le siège de l’entreprise pour le Proche Orient et l’Afrique, à Dubaï, ont assuré ne pas être au courant de l’affaire.

    Ce n’est pas la première fois qu’une entreprise internationale se voit impliquée dans une polémique similaire à cause du conflit du Sahara Occidental. En 2008, la filiale de Mac Donald avait retiré des jouets qui étaient distribués dans ses menus pour les enfants parce qu’ils portaient une carte qui excluait le Sahara Occidental dans la carte marocaine.

  • A Malaga, un homme trouvé calciné dans le moteur d’un camion provenant du Maroc

    A Benalmádena (Málaga)
     

    Trouvé un homme calciné dans le creux du moteur d’un camion

    MÁLAGA, 12 Mar. (EUROPA PRESS)

    Le camion qui a pris feu sue l’A-7, à la hauteur de la municipalité malaguène de Benalmádena (Malaga), dans lequel ils ont trouvé le corps calciné d’une personne, venait de Tanger (Maroc), a signalé le Corps National de Police, qui a pris en charge l’enquête sur l’affaire.

    Ainsi, les sources cités ci-dessus ont précisé à Europa Press que le camion a fait le trajet Tanger – Algésiras (Cadix), et lors de son passage à Benalmádena il a pris feu, en trouvant le corps sans vie de cette personne dans le creux du moteur. Le conducteur du camion, dont les déclarations ont déjà été prises, s’en est sorti sauf.

    La ligne Urgences 112 Andalousie a informé qu’autour des 22.10 heures, elle a reçu de nombreux appels de personnes alertant qu’un camion avait pris feu dans le kilomètre 220 de l’autoroute A-7, direcgtion Malaga. 

    Europe Press

  • Le Maroc négocie avec la junte militaire du Niger l’accueil de Tandja

    Peu de temps après le coup d’Etat du 18 février, et suite à la visite d’une délégation marocaine qui a rencontré la junte militaire, certaines sources ont dit que Mamadou Tandja pourrait être envoyé à l’exil au Maroc. Au fur et à mesure que la nouvelle trouvait écho dans les médias, le gouvernement de Rabat a été forcé à déclarer qu’il n’avait aucun plan dans ce sens.

    La captivité de Tandja suppose un risque pour l’image du nouveau pouvoir à Niamey qui ne sait pas quoi faire avec le puissant leader précédent. Mais le Maroc est un partenaire facile pour demander cette faveur. Le royaume est connu pour avoir accueilli généreusement des dirigeants africains délogés et en plus c’est le seul pays africain qui n’est pas membre de l’Union Africaine. Celle-ci est à l’origine de plus en plus de problèmes pour la junte de Niger. A titre d’exemple, hier, le leader du corps de paix et de sécurité Ramdane Lamamra a exigé la libération de Tandja. « C’est une source constante de préoccupation pour l’Union Africaine. C’est autant une obligation morale que politique », a dit Lamamra après la réunion du Conseil de la Paix et la Sécurité de l’Union Africaine à Addis Abeba.

    Hier, Mohamed VI a reçu à Tétouan une délégation de haut niveau de la junte militaire, en présence de son Ministre des Affaires Etrangères, Taib Fassi Fihri. La délégation du Niger était dirigée par le colonel Hassan Moussi, membre influent de la junte, le lieutenant-colonel Chaibou Idrissa et le ministre de l’Education au Niger, Mahamane Laouali Dan Dah, en qualité de porte-parole du leader de la junte et président Salou Djibo.

    Convaincre le roi de Mohamed VI d’accueillir Tandja ne sera pas une tâche difficile. Il suffit de soutenir ses thèses pour l’annexion du Sahara Occidental pour obtenir tous ses faveurs.