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  • Melilla : Réponse marocaine aux déclarations de Mme Mogherini

    Décidément, la déclaration de Mme Mogherini a été très mal accueilli au Maroc. La réponse des autorités marocaines ne s’est pas faite espérer.
    Mme Mogherini a été interpellée dernièrement par des eurodéputés sur la présence militaire marocaine au Sahara Occidental. Sa réponse a provoqué des grincement des dents au Maroc. « Le Sahara occidental est inscrit sur la liste des territoires non autonomes de l’ONU », a-t-elle écrit dans sa réponse.
    Les marocains, qui ne veulent rien entendre du droit dans la question du Sahara Occidental qu’ils colonisent depuis plus de 40 ans, ont voulu exprimer leur mécontentement dans leur frontière avec l’Europe la plus proche : la ville espagnole de Melilla.
    En effet, les autorités marocaines ont lâché ce matin près de 300 subsahariens dont 100 ont réussi à atteindre la ville. Rabat a voulu rappeler qu’il possède une arme redoutable contre l’Europe : les milliers de candidats à l’immigration clandestine qui n’attendent qu’un petit geste du Makhzen pour sauter sur les barrières qui entourent les deux enclaves espagnoles en Afrique.

    Source : Maroc Leaks

  • Le Makhzen dans ses petits souliers

    Par Mohamed M.-E. – Le régime marocain a fait de la colonisation du Sahara Occidental la source d’un délire populaire.
    Dans le but de maintenir et entretenir ce délire et ainsi éviter toute contestation interne, le Makhzen veille à la projection constante d’une image de succès dans le conflit qui l’oppose aux Sahraouis. Une mission délicate, en particulier dans la conjoncture actuelle caractérisée par de nombreux camouflets au niveau international.
    Au niveau de l’ONU, alors que le Front Polisario a déjà donné son feu vert à la nomination de l’Allemand Horst Kohler comme envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Occidental, le Maroc maintient sa réserve dans l’attente de faire infléchir la position onusienne sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Rabat rêve d’imposer une nouvelle définition à ce principe.
    Au niveau de l’Europe que le Maroc considérait comme dernier bastion contre les aspirations de liberté du peuple sahraoui, Mme Mogherini vient d’asséner une gifle au régime de Mohammed VI, en réaffirmant le statut du Sahara Occidental en tant que «territoire non autonome» et le soutien de l’Union européenne (UE) pour les efforts du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU) en vue de parvenir à une solution qui permette l’«autodétermination du peuple du Sahara Occidental». 
    Dans les terres de l’Oncle Sam, l’Administration Trump a réitéré la loi budgétaire du 4 mai dernier adoptée par le Congrès et promulguée par le président, Donald Trump, et qui stipule que l’aide américaine destinée au Maroc, prévue dans le budget fédéral des Etats-Unis pour 2017, ne peut être dépensée au Sahara Occidental sans l’aval du département d’Etat.
    Le Maroc qui, depuis des années, crie à qui veut l’entendre que le Front Polisario «n’est pas une entité étatique» s’est vu récemment dans une situation peu enviable. Un bateau qui portait 54 000 tonnes de phosphates d’une valeur de 5 millions de dollars destinée à la Nouvelle-Zélande, en provenance des territoires sahraouis occupés par le Maroc, a été saisi en Afrique du Sud à la demande du Front Polisario.
    Par ailleurs, le Maroc est pointé du doigt dans le domaine des droits de l’Homme. Ses manipulations, en vue de s’en prendre à son voisin algérien, se sont retournées contre lui. L’ONG américaine Human Rights Watch (HRW) a dénoncé le Maroc pour avoir failli à ses obligations internationales en expulsant, le mois dernier, deux groupes de réfugiés syriens de 55 personnes, comprenant 20 femmes, dont 2 enceintes de plusieurs mois et 22 enfants. «Expulser des demandeurs d’asile de son territoire (…) sans leur donner la possibilité de demander le statut de réfugié constitue une violation des obligations internationales du Maroc», a souligné HRW dans son communiqué, qui indique également qu’une des femmes réfugiées syriennes a accouché le 23 avril dans la zone frontalière, située près de la ville marocaine de Figuig. 
    M. M.-E.

  • Le Roi Baudouin importateur du Wahhabisme en Belgique

    Dans un article d’opinion dans le New York Times, le journaliste et auteur algérien Kamel Daoud souligne l’influence de l’Arabie Saoudite sur l’Etat islamique. Daoud remet en question la relation amicale entre le royaume et l’Occident, en raison des liens ambigus des Saoudiens à l’égard de l’organisation terroriste : “Daesh noir, Daesh blanc. Le premier égorge, tue, lapide, coupe les mains, détruit le patrimoine de l’humanité, et déteste l’archéologie, la femme et l’étranger non musulman. Le second est mieux habillé et plus propre, mais il fait la même chose. L’Etat islamique et l’Arabie saoudite.”
    L’Occident est donc en guerre contre l’un, tout en gardant des relations amicales avec l’autre, faisant abstraction de leur point commun: le wahhabisme, un islam ultra-puritain, qui nie les droits des femmes, impose une loi religieuse extrême dans laquelle l’art et la liberté sont prohibés, et un rapport au corps “maladif”, et sur lequel se fonde Daesh. “L’Arabie saoudite est un Daesh qui a réussi”, synthétise-t-il.
    “Le déni de l’Occident face à ce pays est frappant: on salue cette théocratie comme un allié et on fait mine de ne pas voir qu’elle est le principal mécène idéologique de la culture islamiste”, ajoute-t-il.
    Un phénomène que l’islamologue belge converti à l’islam Michael Privot, a confirmé, affirme le journal français Libération.
    Selon lui, la pensée salafiste est profondément enracinée dans la population musulmane de Bruxelles. Depuis le début des années 1960, l’Arabie Saoudite a financé l’ouverture de la Grande Mosquée et d’un centre culturel islamique. L’Arabie Saoudite nomme ses officiers et répand le wahhabisme, c’est à dire un islam ultra-orthodoxe développé à partir du VIIe siècle. Les Saoudiens donnaient aux jeunes musulmans belges des bourses pour aller étudier dans les universités de Médine. Des documents de Wikileaks ont révélé que la Belgique exprimait déjà son inquiétude en juin 2012 auprès des Saoudiens concernant l’intégrisme qui régnait à l’intérieur de la Grande Mosquée.
    Le compte Facebook de Marc Ernst nous donne accès à une pièce de l’auteur Thierry Debels, qui souligne les liens étroits entre la Belgique et la Maison des Saoud. A l’origine de cette amitié, le Roi Baudouin: “L’histoire de cette mosquée est intéressante. Après l’incendie de l’Innovation en 1967, le prédécesseur de Khaled, le roi Fayçal, a offert une grosse somme d’argent aux victimes. Il a annulé un dîner d’Etat et versé l’argent dans un fonds spécial. En retour, il a reçu de Baudouin un bail de la Mosquée du Parc du Cinquantenaire. Ce bâtiment est un restant de l’exposition Universelle de 1897: le panorama du Caire.
    L’année suivante, Fayçal a décidé que son pays se chargerait entièrement du financement de la construction et de la rénovation de ce nouveau centre islamique et culturel en Belgique, et que celui-ci servirait de ‘Phare de l’lslam en Europe’.
    Le gouvernement belge considère aussi ce centre comme la représentation de l’islam et des musulmans de la Belgique.
    Selon des observateurs critiques, l’Arabie Saoudite a reussi à exporter le wahhabisme* en Belgique grâce à cette mosquée. Certains continuent jusqu’à aujourd’hui d’en vouloir au roi Baudouin”.
    *Le wahhabisme a été fondé dans la péninsule Arabique, au XVIIIe siècle, par Muhammad ibn Abd al-Wahhab. Il représente un courant traditionnel qui se distingue par une lecture littérale de l’islam et par son aspect rigoriste et puritain. Il condamne en particulier toute innovation par rapport à l’enseignement originel de l’islam et considère que l’Etat doit fonctionner exclusivement selon la loi religieuse. Le pacte entre Ibn Abd al-Wahhab et Ibn Séoud, le fondateur de l’Arabie saoudite, fera de ce pays le berceau du wahhabisme.
    Le salafisme, né à la fin du XIXe siècle, est un courant très proche du wahhabisme, auquel il peut pratiquement être assimilé dans sa version la plus conservatrice. La principale divergence entre les deux écoles porte sur le thème de l’Etat islamique: le wahhabisme se satisfait d’un dirigeant local – un roi, par exemple – s’il respecte et fait respecter la charia, tandis que le salafisme souhaite revenir au califat pour l’ensemble des croyants, même si la plupart d’entre eux acceptent l’idée d’un émir local pour quelque temps. Il tire son nom du mot salaf, qui désigne le premier compagnon du Prophète. Dans les années 1980 naît dans les camps de Peshawar, au Pakistan, sur fond de guerre en Afghanistan, le «salafisme jihadiste», une version radicale qui va séduire de nombreux jeunes musulmans, y compris en Europe. Les salafistes appellent surtout à purifier l’islam de toute trace culturelle étrangère.

    Source: delitdimages
  • Du porno dans la boîte mail de Mbarka Bouaida

    La ministre marocaine Mbarka Bouaida a eu du mal à trouver un homme. Désespérée, elle a fini par s’inscrire dans un le site de rencontres Badoo. Dans ce mail, un certain Hassan l’a contactée. A-t-elle répondu? Il n’y a que les personnes concernées qui peuvent apporter la réponse. C’est-à-dire, Mbarka et Hassan.
    Ses amies, F. Elatlassi et Mona Bekraoui sont au courant de son désespoir sentimental et elles lui ont envoyé cet image accompagnée du commentaire « ça y est j’ai trouvé chaussure à mon pied ».
    Voilà un des éléments qui font l’exception marocaine. En plus de la corruption tous azimuths, la misère, l’analphabétisme et le tourisme sexuel, leurs ministres s’inscrivent dans des sites de rencontres et se changent des images porno et ils crient : « Longue vie au Commandeur des Croyants!! ».
  • Les relations entre le Sénégal et le Maroc secouées par le cannabis marocain

    Six pêcheurs sénégalais se sont retrouvés en prison à cause des trafiquants de drogues marocains. Ils ont été dupés au large de Nouadhibou par un bateau marocain qui transportait du cannabis provenant du Maroc.

    Les trafiquants marocains ont fait croire aux sénégalais qu’il s’agit d’une cargaison de poissons et qu’ils n’avaient pas le droit de faire entrer du poisson en Mauritanie. Ils ont demandé à un pêcheur sénégalais qui travaillait à Nouadhibou de mettre à leur disposition sa pirogue pour transporter le « poisson ».
    « Les Sénégalais qui sont allés prendre le poisson au large à bord du navire, croyaient transporter du poisson », selon les déclarations de l’ambassadeur du Sénégal en Mauritanie. « Malheureusement, c’était de la drogue, 1 tonne 500 de cannabis. C’est ainsi qu’ils ont été arrêtés », a-t-il ajouté.
    D’autre part, au courant de la même semaine, un camion marocain a été saisi à la frontière nord de la Mauritanie avec 370 kg de cannabis. Le camion transportait aussi des fruits à destination du marché mauritanien.
    Cette affaire ne risque pas de mettre en péril les relations entre le Sénégal et le Maroc. Rabat a toujours su faire taire les responsables sénégalais avec l’argent provenant de l’exportation de la drogue. C’est ce qui a fait du pays de la Teranga le principal allié du Maroc contre le peuple du Sahara Occidental.

    Source : Maroc Leaks

  • Du photoshop pour dissimuler la honte du roi du Maroc

    Un citoyen marocain a mis à nu la manipulation effectuée par le journal de la DGED, Al-Ahdath Almaghribiya, pour dissimuler les maillots de bain du roi Mohammed VI et de son épouse Lalla Salma dans la plage de Miami.
    Il a minutieusement décortiqué le travail fait avec Photoshop pour prétendre que la famille royale se trouvait en djellaba et en robe et que les photos diffusées sur les réseaux sociaux sont une manipulation des services secrets algériens.
    « Je n’ai rien à foutre des convictions religieuses du roi du Maroc ni de sa vie privée. Ce qui me dérange c’est qu’il se fait passer par le Commandeur des Croyants et il se ballade avec sa femme en maillots de bain », commente le citoyen marocain.
  • Mbarka Bouaida : Un virement permanent mensuel de 22.200,00 DH pour son mari

    Il paraît que Mme Mbarka Bouaida était connu pour son manque de sourire. Selon cet article d’Akbar Alyoum du 27 novembre 2013, quelqu’un lui a conseillé de sourire lors d’une interview accordée à la chaîne marocaine officielle « 2M ». Selon ce quotidien, elle n’arrêtait pas de sourire même si le sujet n’avait rien de drôle et était aussi sérieux que la visite du roi Mohammed VI aux Etats-Unis et sa rencontre avec Barack Obama.
    Peut-être que son sourire était dû plutôt au fait qu’elle venait de trouver la chaussure à son pied, même si son nouvel amour lui coûtait 22.200,00 DH par mois.
    En effet, dans ce mail adressé à sa banque, Mbarka Bouaida demande un ordre de virement permanent mensuel de 22.200,00 DH au bénéfice de son mari.
  • Des associations imaginaires pour convaincre le Parlement Européen de signer l’accord de pêche

    Le Maroc a dû livrer une féroce bataille au Parlement Européen en vue de l’amener à signer l’accord de pêche. Porté à bout de bras par la France, il a réussi son pari à condition d’apporter des preuves que la population locale bénéficie des revenus de cet accord.

    Rabat a dû inventer des associations qui n’existent que dans les annales de la mythomanie du Makhzen. A titre d’exemple, celles citées dans cette lettre rédigée par les services de Mbarka Bouaida, à l’époque ministre déléguée auprès du ministre des affaires étrengères du Maroc.
    Bruxelles 04/12/2013 
    Accord de partenariat de pêche UE-Maroc: protocole fixant les possibilités de pêche et la contrepartie financière
    Mesdames, Messieurs les EuroDéputés,
    Le 10/12/2013 votre parlement se prononcera sur le nouvel accord de la pêche entre le Maroc et l’Union Européen.
    Le Royaume du Maroc est le premier et le seul pays arabe à avoir un statut avancé avec l’Europe. Statut qui a évolué vers la constitution d’une zone de libre-échange approfondie, actuellement en négociation. Le Maroc à travers la volonté de son peuple, et son roi, a entamés des réformes profondes, une nouvelle constitution, des élections libres et un gouvernement choisi par le peuple dans un monde arabe particulièrement instable.
    La commission et le parlement européen soutiennent les réformes engagées par le gouvernement Marocain dans les domaines de la gouvernance démocratique et économique.
    Dans ce contexte, le Maroc et l’Union européenne (UE) ont conclu mercredi 24 juillet 2013 un nouvel accord de la pêche, après six rounds de pourparlers, qui permettra à plus d’une centaine de navires battant pavillon de 11 pays européens de pêcher dans les eaux marocaines. La contrepartie financière totale annuelle estimée se chiffre à 40 millions d’euros, dont 14 millions dédiés à la poursuite de la mise en œuvre du plan Halieutis en vue du renforcement économique du secteur de la pêche nationale.
    Cet accord , qui est juste et équitable pour l’ensemble des parties, répond à toutes les préoccupations des Euro-députés et apporte des améliorations profondes qui répondent dans une large mesure aux exigences formulées par votre Parlement en décembre 2011:
    (a) le respect des principes démocratiques et des droits fondamentaux et la nécessité en cas de violation de suspendre l’application du protocole comme le prévoit l’article 8 du présent protocole;
    (b) la transmission des rapports annuels sur l’utilisation de l’enveloppe sectorielle au Parlement et au Conseil afin de favoriser la transparence et de garantir que cette enveloppe supplémentaire destinée à soutenir la politique sectorielle de la pêche est effectivement utilisée à cette fin et que les retombées économiques et sociales du présent protocole sur les populations locales sont effectives.
    (c) Le rapport coût-bénéfice du nouveau protocole s’est considérablement amélioré, étant donné l’augmentation des possibilités de pêche par rapport au protocole précédent et la diminution de la contrepartie financière de l’Union européenne.
    (d) Le principe de durabilité devient une condition essentielle aux activités de pêche
    Pour cela d’ailleurs que la commission Pêche du Parlement européen a voté sans encombre en faveur de cet accord [2013/0315(NLE)]. Dans son argumentaire (devant les membres de la Commission, Mme Carmen Fraga avait souligné que ce nouveau protocole permet le rétablissement des relations de pêche avec le Maroc sur de nouvelles bases, nettement mieux adaptées aux exigences du Parlement, tant du point de vue économique et financier que du point de vue de la durabilité sociale et environnementale.
    Ainsi, le service juridique de votre Parlement, contrairement à sa décision en 2011, a émis cette fois ci, un avis favorable expliquant que le présent accord « obéit aux règles et conventions internationales » en outre, parfaitement légal et conforme au droit international.
  • Fonds alloués à la politique migratoire européenne au Maroc- La gauche unie espagnole demande des comptes détaillés

    La porte-parole de la gauche unie au parlement européen, Marina Albiol, a demandé à la Commission européenne de donner un compte rendu détaillé de tous les fonds alloués aux politiques migratoires de l’Union européenne au Maroc, pour savoir s’ils sont destinés à financer son mur illégal au Sahara occidental, a rapporté le journal électronique espagnol (la tercera informacion.es) Mme Albiol a souhaité que l’institution communautaire précise que « si une partie des 200 millions d’euros que Bruxelles donne chaque année à Rabat est destinée à financer le mur illégal de 2 720 km par le biais duquel, les autorités marocaines divisent les territoires libérés et occupés du Sahara occidental.
    L’eurodéputée espagnole a dans une question parlementaire, ajoute la même source, expliqué que le Maroc reçoit depuis 2013, un montant de 200 millions d’euros, suite à un accord sur l’immigration signé avec l’Union européenne, et à aucun moment, a-t-on précisé, il n’a été clair si cet argent est utilisé exclusivement pour financer la police et l’armée marocaine pour surveiller les postes frontaliers avec Ceuta et Melila ou bien le Maroc utilise une partie des fonds pour le mur qui sépare le territoire sahraoui occupé de celui libéré et ou il ya plusieurs champs de mines, des clôtures, des bunkers et ou quelques 100 000 Marocains sont stationnés, s’est interrogée Marina Albiol.
    La porte parole de la gauche unie a, par ailleurs, indiqué que la politique d’externalisation des frontières de l’Union européenne nécessite la «collaboration directe d’un certain nombre de gouvernements autoritaires dont les pratiques sont contraires aux droits de l’homme et qui sont alimentés par l’UE», a-t-elle dénoncé. Ainsi, a-t-elle poursuivi, plusieurs Etats comme le Maroc sont devenus «la police frontalière clé pour l’Union européenne laquelle à son tour, détourne le regard pendant que ces pays font leur sale boulot».
    Albiol a en outre noté que «les autorités communautaires soutiennent sur le plan politique et économique le régime marocain, qui est une monarchie autoritaire et corrompue qui occupe militairement le dernier territoire en Afrique en attente de décolonisation». L’UE est «en train de financer une armée d’occupation sans exiger aucun type de garantie ni de contrepartie alors que les ressources naturelles sahraouies continuent d’être spoliées par les entreprises européennes, ce qui nous rend, a-t-elle affirmé directement responsables de la perpétuation de l’occupation du Sahara occidental depuis 1975 sans que le référendum d’autodétermination prévu pa».
    La députée européenne estime que l’on ne peut se permettre de continuer à violer les droits de l’homme de la population sahraouie et de réprimer n’importe quel type de mouvement social ou politique sur son territoire avec des ressources européennes. La commission, a-t-elle conclu est dans l’ «obligation de veiller à ce qu’un seul centime du budget communautaire européen ne finisse dans le mur de la honte, qui est illégal conformément au droit international et divise en deux, le peuple sahraoui et qui en prime, est le symbole du mépris du régime marocain envers les droits de l’homme».
  • Le Président de la Commission de l’Union africaine se félicite de la résolution du Conseil de Sécurité des Nations unies sur le Sahara Occidental

    Addis Abéba, le 29 avril 2017. Le Président de la Commission de l’Union africaine, Son Excellence M. Moussa Faki Mahamat, s’est félicité de l’adoption à l’unanimité par les membres du Conseil de sécurité des Nations unies de la résolution 2351 (2017), qui a prorogé le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), jusqu’au 30 avril 2018.

    Le Président a en particulier salué l’esprit constructif et la détermination qui ont orienté les délibérations du Conseil de sécurité des Nations unies pour faire avancer le processus de paix bloqué et soutenir à cet égard la détermination du Secrétaire général des Nations unies à relancer le processus de négociation en vue de parvenir à une solution durable au conflit, qui permette d’assurer l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.
    Le Président a également souligné la nécessité, telle que stipulée dans la résolution, d’une MINURSO efficace dans la surveillance de l’accord de cessez-le-feu et l’impératif pour les deux parties d’adhérer à l’Accord et de coopérer pleinement avec la Mission. À cet égard, il s’est félicité du retrait des éléments du Maroc et de la RASD de la zone tampon de Guerguerat, qui constitue une étape importante en vue de l’apaisement des tensions sur le territoire, créant ainsi l’environnement le plus propice à la communauté internationale et aux deux parties pour qu’elles axent leurs efforts sur le processus politique.
    Le Président, dans le Cadre conjoint Nations unies-UA pour le renforcement du partenariat dans le domaine de la paix et de la sécurité, signé en avril 2017, a réitéré sa détermination à œuvrer en étroite collaboration avec le Secrétaire général des Nations unies en vue de la reprise du processus de négociations et pour trouver une solution durable à ce conflit dans le respect des décisions de l’UA et des résolutions des Nations unies.