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  • Le Maroc violait l’embargo américain imposé au pétrole iranien

    David Green, Chargé d’affaires de l’Ambassade des USA à Rabat, s’est entretenu le 26/04/2013 avec le Secrétaire Général du ministère marocain des affaires étrangères, Nasser Bourita, pour solliciter la coopération des autorités marocaines pour empêcher l’entrée du navire « Zallag » dans les eaux territoriales marocaines.
    Green a informé que le navire « Zallag » (immatriculée sous le n° 9205067) arriverait au port de Mohammadia, le mardi 30 avril, transportant du pétrole iranien au profit de la société « La SAMIR ».
    Il a remis des photos montrant ce navire chargeant du pétrole, en haute mer, du navire iranien « Clove » (immatriculée sous le n° 9171450).
    Selon la note rédigée par Bourita, « c’est la 3ème fois au cours des 6 derniers mois que les USA alertent les autorités marocaines au sujet du rachat par La SAMIR du pétrole iranien ».
    « Pour rappel, les USA ont adopté des législations sévères imposant des sanctions aux compagnies et aux institutions financières qui achètent ou utilisent le pétrole iranien », conclue la note.
    Source : Maroc Leaks
  • Sahara Occidental : Le SG de l’ONU, Antonio Guterres, accusé de manque d’impartialité

    Le professeur Carlos Ruiz Miguel a accusé le SG de l’ONU, Antonio Guterres, de manque d’impartialité dans son dernier rapport sur la situation au Sahara Occidental.
    Selon M. Ruiz Miguel, le fait que Guterres ait omis de citer le verdict du Tribunal de Justice de l’Union Européenne sur les ressources sahraouies est un fait « scandaleux ». « Cette dissimulation délibérée et injustifiée désavoue entièrement ce rapport », dénonce-t-il.
    Cette sentence constitue, signale M. Ruiz Miguel dans un article publié dans son blog, « l’événement le plus important enregistré dans la question du Sahara Occidental ». « Plus important encore que celui de Guerguerat », ajoute-t-il. « Cependant, le rapport est consacré dans sa presque totalité à parler de la crise de Guerguerat… sans RIEN dire du verdict de la Cour de Justice de l’UE ».
    « Maintenant nous savons qu’Antonio Guterres n’est pas impartiel », conclue-t-il.
  • Près de 2 millions de DH pour le mariage de Mbarka Bouaida

    Alors qu’une grande majorité du peuple marocain vit dans la précarité, la Ministre Mbarka Bouaida se permet de dépenser des chiffres faramineux dans son mariage.
    730.000,00 DH pour le traiteur
    40.000,00 DH pour le photographe
    40.000,00 DH pour les neggafas
    156.000,00 pour les caftans
    5.000,00 pour le coiffeur
    50.000,00 pour l’orchestre
    3.000,00 pour l’électricité
    150.000,00 pour les « divers »
    En total, 1.179.000,00 DH (170.000 euros) pour le mariage de cette dame en dépit de la situation plus que pénible vécue par la population sahraouie dans la ville de Goulimim, la ville natale de Mbarka. Celle-ci vit dans l’abondance alors que ses concitoyens dans les territoires du Sahara Occidental vivent de la « cartilla », une subvention de 2000 DH souvent utilisée pour soumettre les citoyens sahraouis à la volonté du Makhzen.
    Source : Maroc Leaks
  • Echéance d’avril : Complicité franco-marocaine contre M. Christopher Ross

    1er juin 2012, le Maroc vient de retirer sa confiance à l’Envoyé Personnel de l’ONU pour le Sahara Occidental. Les marocains multiplient les contacts avec la France. A Rabat, Nasser Bourita s’entretient avec Ludovic Pouille, Second de l’Ambassade de France au Maroc. Suite à cet entretien, l’ambassadeur du Maroc, Rachad Bouhlal, rencontre David Cvach, Conseiller à l’Ambassade de France à Washington.
    Selon Bouhlal, « M. Cvach m’a informé qu’il partage tout à fait les préoccupations du Maroc quant à l’évolution de la question du Sahara et comprend parfaitement la position de notre pays au sujet du retrait de la confiance à M. Ross. Il m’a assuré, à cet égard, du soutien de la France pour traverser cette période délicate ».
    La France fait pression sur le SG des Nations Unies pour qu’il accepte les conditions marocaines pour que M. Ross reprenne ses navettes diplomatiques dans la région.
    Le roi du Maroc appelle Ban Ki-moon et annonce le retour du diplomate américain. Le lendemain, le 4/09/2012 plus précisément, le Secrétaire Général du Ministère marocain des Affaire Etrangères, Nasser Bourita, s’entretient avec M. Ludovic Pouille, Ministre conseiller à l’Ambassade de France à Rabat.
    Les marocains apprécient le soutien de la France au Maroc contre M. Christopher Ross. Bourita le fait savoir. « Après avoir transmis les remerciements personnels de Monsieur le Ministre pour l’engagement dont a fait preuve la France au cours des derniers mois, j’ai rappelé à mon interlocuteur que M. Ross n’avait jamais constitué la préoccupation centrale du Maroc », rapporte-t-il dans son compte-rendu.
  • Le Makhzen prend bien soin de l’ancien Ministre des Affaires Etrangéres du Burkina Faso

    Certaines personnalités burkinabaises ne font pas honneur à leur pays. Loin des projecteurs, ils adoptent des comportements néfastes que la morale répugne.
    C’est le cas de Youssouf Ouedraggo, ancien Ministre des Affaires Etrangéres, puis Premier Conseiller du Président de la Banque Africaine de Développement, qui s’est avéré être une marionnette et un fidéle serviteur du Maroc.
    Des documents récupérés dans la boite mails de Mourad El Ghoul, Directeur de cabinet de Yassine Mansouri, Patron de la DGED, l’accusent de compromission avec les services marocains, moyennant argent, faits pour lesquels il est passible de poursuite judiciaire dans son pays.
    Youssouf Ouedraggo s’est avéré être un habitué du Maroc, où il a effectué plusieurs séjours touristiques, offerts gracieusement par la DGED.
    La DGED lui remettait aussi des commissions, comme le prouve ce mail dans lequel Youssouf Ouedraggo remercie son correspondant Mourad El Ghoul (Ici).
    Combien sont-ils ces responsables burkinabés, tapis dans l’ombre, s’adonnant à des activités d’espionnage pour le compte de la DGED. Malheureusement, cette dernière a encore de beaux jours au Burkina Fasso vu l’état de déliquescence des Institutions de ce pays.
    Source : Maroc Leaks
  • Dans ses périples africains, Mbarka Bouaida se fait aider par la boîte Rumeurs Publiques

    Dans ses périples africains, Mbarka Bouaida sollicite le service de laboîte de communication Rumeur Publique. Sa branche pour l’Afrique, Rumeur Publique Middle East & Africa, est dirigé par Benjamin Mampuya, ancien secrétaire général de l’Association de la Presse Panafricaine.
    C’est lui qui se charge des démarches de la médiatisation des activités de Mbarka à Addis Abeba.
  • Séjour « touristique » au Maroc de l’ex-Ambassadeur d’Israël aux Nations Unies

    Alors que les criminels israéliens assassinent et affament les enfants de Ghaza, au Maroc on déroule, en catimini, le tapis rouge à ces criminelles.
    Peu de Marocains ignorent que le Makhzen, pour plaire à ses maîtres occidentaux, organisent des séjours touristiques à de hauts responsables israéliens, notamment ceux d’origine marocaine, en mal de nostalgie pour leur pays d’origine.
    C’est le cas de Yehuda Lancry, ancien Ambassadeur d’Israël à l’ONU, accompagné de son épouse Yolande Lancry.
    Les détails du séjour de ce criminel, sont évoqués par Claude Senouf, marocain d’origine juif, agent double du MOSSAD et de la DGED, dans un mail qu’il a adressé à Mourad El Ghoul dit Salem, un proche collaborateur de Yassine Mansouri (Voir mail).
  • L’ambassadeur de la France à l’ONU plus royaliste que le roi

    Selon le représentant du Maroc auprès des Nations Unies, Mohammed Loulichki, il est « de la plus haute importance de sécuriser une position ferme et combative de la France et une attitude positive de l’Espagne afin de contenir l’activisme américain ».
    Les marocains ont réussi leur pari grâce, entre autres, à la décision de suspendre la coopération judiciaire avec la France.
    Les français, devenant plus royalistes que le roi, ont appris à cœur les semblants d’arguments avancés par le Maroc en vue de poursuivre sa répression contre la population civile sahraouie.
    Dans cette note du 18 février 2014, le représentant permanent de la France auprès de l’ONU, M. Alexis Lamek, s’expriment devant son homologue américain, Mme Rosemary DiCarlo, dans des termes qui se confondent avec le langage marocain.
  • Sahara Occidental: Griefs retenus contre le Maroc concernant les violations des droits de l’homme.

    Les organisations qui appuient l’autodétermination pour le Sahara occidental, y compris l’ASVDH et le Collectif Sahraoui des Défenseurs des droits de l’homme sont interdites d’association et de manifestation.

    Les libertés d’expression, de presse, de réunion et d’association sont bafoués;
    Le recours à la détention arbitraire et la violence physique et verbale des détenus lors des arrestations et de l’emprisonnement, sont monnaiees courantes.
    L’imunité des policiers et autres fonctionnaires accusés de torture.
    La corruption est érrigé comme méthode de gouvernance notamment au sein des forces de sécurité et du système judiciaire;
    Les sahraouis revendiquant l’indépendance sont réguliérement arrêtés et détenus dans des centres provisoires où ils subissent des sévices corporelles.
    Des traitement dégradants sont infligés aux sahraouis arrêtés lors de manifestations indépendantistes ou manifestations appelant à la libération des prisonniers politiques sahraouis.
    Les activistes sahraouis des droits de l’Homme, à l’image de Aminatou Haidar, subissent au quotidien les maltraitances des services de sécurité du Maroc;

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  • Répression au Sahara Occidental: Comment le Makhzen a essayé de duper la communauté internationale

    Du 26 au 29 avril 2013, les Sahraouis sont sortis en masse pour manifester contre le colonisateur marocain. Ces manifestations ont été réprimés par les services de sécurité du Makhzen qui a fait usage de balles réelles pour disperser les manifestants, notamment à El Aaiun.
    Les ONG des droits de l’Homme ont vite réagi à ces événements tragiques en condamnant le Maroc pour non respect des droits de l’Homme, tout en demandant l’ouverture d’une enquête internationale et la mise en place d’un mécanisme de surveillance, sous tutelle de l’ONU pour protéger les Sahraouis contre les violences policiéres du Makhzen.