Catégorie : Non classé
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L’ambassade du Maroc à Washington, un haut lieu de débauche
La diplomatie marocaine est le lieu de collusion de lobbying, corruption et débauche.Les ambassades du Commandeur des Croyants partout dans le monde utilisent les orgies et les soirées arrosées comme moyen pour attirer la sympathie des journalistes et politiciens et leur soutien à la colonisation du Sahara Occidental par le Maroc.Ainsi, le roi Mohammed VI est devenu le Commandeur de la débauche éffrénée même au Maroc où les visiteurs sont invités à toute sorte de dégénération et de perversion.Ici, l’ambassadeur de Sa Majesté au Pays de l’Oncle Sam, Rachad Bouhlal s’est appliqué en la matière en faisant appel à un groupe de danseuses de ventre pour, entre autres, le plaisir des yeux des visiteurs.Il y a lieu de signaler que parmi ses invités se trouve Edward Gabriel, ancien ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, devenu premier défenseur des intérêts du royaume dans le monde. C’est dire qu’il continue de payer les faveurs que le Maroc lui a rendus lors de son service à Rabat.Source : Maroc Leaks -
Momodu Koroma, l’agent de la DGED au Sierra Léone
Momodu Koroma est un ancien ministre des affaires étrangères (2002-2007). En 2007, il a créé une société de consultations sise à Freetown. Cette année-là, il multiplie les contacts avec la DGED, à travers la personne de Mourad El Ghoul.Avide de l’argent, il n’hésite pas à créer des prétextes bidons pour soutirer de l’argent à ses employeurs. A titre d’exemple, le 22 avril 2010, sous excuse de préparer sa candidature au sein de son parti politique, il a écrit : « s’il vous plaît, aidez-moi. Même si c’est pour la dernière fois ».Il s’est rendu à plusieurs reprises au Maroc avec des tickets payés par la DGED en guise de remerciements pour ses services. Il a aussi été invité à participer dans la conférence de l’association World Policy Conference organisée à Marrakech en octobre 2010. A l’instar de tous les invités de la DGED, les billets étaient payés au nom de l’Institut Amadeus, l’arrière boutique des services de Mansouri.Dans son email du 17 juin 2010, il exprime remercie Mourad pour le traitement reçu et « ses efforts en vue de maintenir des bonnes relations fraternelles et une coopération réciproque ».Source : Maroc Leaks -
Silence de la presse française sur le scandale du Consulat du Maroc à Orly
Un cas d’esclavagisme manifeste chez une diplomate marocaine sur le sol de la « patrie des droits de l’homme », la France, et la presse de l’hexagone semble n’est pas être au courant.
Aucun média ne crit au scandale, malgré que l’affaire est grave. Une malheureuse marocaine qui fait le travail domestique à la maison de la Consule Générale du Maroc à Orly est maltraitée physiquement et verbalemenmt et violée et aucun support français n’en parle. Pourquoi ce silence mortel?La réponse, il faut la chercher dans les révélations du hacker Chris Coleman.Au mois d’octobre 2014, il a mis à la disposition du public marocain et français les faveurs du gouvernement marocain au profit des journalistes et personnalités politiques de la France.Pour rappel, Coleman avait dévoilé comment la DGED, le service de renseignement extérieur du Maroc, a réussi, moyennant de l’argent et des sejours au Maroc au luxueux palais de la Mamounia, à recruter les journalistes Vincent Hervouet (LCI), Dominique lagarde (L’Express), Mireille Duteil (Le Point), José garçon (Libération), Florence Beaugé (Le Monde), Ruth ElKrief (BFM TV), Jean Pierre El Kabbach ( Europe1).Chris Coleman est de retour depuis le 7 février 2017. Son compte Tweeter a été suspendu sous pression du Makhzen marocain, mais il poursuit son déballage sur le site Calameo.Source : Maroc Leaks
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Silence de la presse française sur le scandale du Consulat du Maroc à Orly
Un cas d’esclavagisme manifeste chez une diplomate marocaine sur le sol de la « patrie des droits de l’homme », la France, et la presse de l’hexagone semble n’est pas être au courant.
Aucun média ne crit au scandale, malgré que l’affaire est grave. Une malheureuse marocaine qui fait le travail domestique à la maison de la Consule Générale du Maroc à Orly est maltraitée physiquement et verbalemenmt et violée et aucun support français n’en parle. Pourquoi ce silence mortel?La réponse, il faut la chercher dans les révélations du hacker Chris Coleman.Au mois d’octobre 2014, il a mis à la disposition du public marocain et français les faveurs du gouvernement marocain au profit des journalistes et personnalités politiques de la France.Pour rappel, Coleman avait dévoilé comment la DGED, le service de renseignement extérieur du Maroc, a réussi, moyennant de l’argent et des sejours au Maroc au luxueux palais de la Mamounia, à recruter les journalistes Vincent Hervouet (LCI), Dominique lagarde (L’Express), Mireille Duteil (Le Point), José garçon (Libération), Florence Beaugé (Le Monde), Ruth ElKrief (BFM TV), Jean Pierre El Kabbach ( Europe1).Chris Coleman est de retour depuis le 7 février 2017. Son compte Tweeter a été suspendu sous pression du Makhzen marocain, mais il poursuit son déballage sur le site Calameo.SOURCE : Maroc Leaks
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La DGED derrière les faux documents sahraouis attribués à Omar Sidahmed Hamma
Le 22 novembre 2009, trois coopérants espagnols sont enlevés en Mauritanie par le malien Omar Sidahmed Hamma qui les a remis à un groupe d’AQMI opérant au Mali.
Les autorités mauritaniennes ont réussi à mettre la main sur Omar Sidahmed Hamma et l’ont condamné à 12 ans de travaux forcés.Le 23 août 2010, les otages ont été libérés contre une rançon évaluée entre 4 et 10 millions d’euros en plus de la libération du ravisseur Omar Sidahmed Hamma.La DGED marocaine, en pleine tourmente terroriste au Mali et dans la région du Sahel, s’est cru capable de coller au Front Polisario l’etiquette d’organisation terroriste. Ils ont immédiatement attribué une origine sahraouie au ravisseur malien. Tantôt, les services de Mansouri l’appellent Omar le sahraoui, tantôt ils prétendent qu’il a combattu dans les rangs du Front Polisario, tantôt ils disent qu’il est marié à une femmes sahraouie qu’il a épousé au camp de la Wilaya de Dakhla.Désespérés dans leur tentative, ils ont essayé de fabriquer des faux documents sahraouis au ravisseur malien en manipulant les documents d’un autre sahraoui.Dans les documents publiés par les services secrets marocains, le numéro supposé appartenir à Omar Ould Hamma Ould Sidahmed existe bel et bien dans les archives du Front Polisario mais il appartient au dénommé Elbu Salahi Mohamed-Mouloud qui a résidé, effectivement, à la Daira d’El Farsia, wilaya de Smara. Mais dans le faux document, ils ont pris le soin de changer l’année de naissance (1978) pour la faire coïncider avec celle du délinquant malien, en laissant le jour et le mois inchangés (18 mars). Par contre, le numéro de DNI 54834516 attribué au père d’Omar est entièrement faux puisqu’il ne correspond à aucune des cartes d’identité enregistrées dans les archives sahraouies.Plus grossier encore, dans le document « certificado » il est écrit que le concerné Omar Sidahmed Hamma » a résidé dans les camps de réfugiés sahraouis jusqu’au 19 mai 2010″ alors que tout le monde sait qu’à cette date le concerné était, depuis plusieurs mois, dans une prison mauritanienne à Nouakchott (Mauritanie).Omar Sidahmed HammaLes services de propagande marocains, et leurs nombreux relais, ont immédiatement attribué à l’auteur du crime, Omar Ould Sidahmed Ould Hamma, une origine sahraouie. Une fois, il porte le surnom de Sahraoui, une autre fois il a combattu dans les rangs du Front Polisario, une autre fois il est malien mais marié à une femme sahraouie qu’il a épousée dans les camps de réfugiés sahraouis (alors que ses trois femmes sont maliennes) et maintenant, ils ont recours à la manipulation des documents pour lui attribuer une carte d’identité du Polisario pour attester ses liens avec le Sahara Occidental.Dans la boìte mail d’un des grosses têtes de la DGED, le dénommé Mourad El Ghoul, ici alias Le Valois Valois, nous avons découvert la preuve matérielle de l’implication des services de Yassine Mansouri dans la manipulation des faux documents sahraouie attribués à Omar Sidahmed Hamma.Le 17 août 2010, Mourad El Ghoul, bras droit de Yassine Mansouri, directeur Général de la DGED marocaine, a envoyé un email à l’un de ses collègues, le dénommé Mohamed Bellahrach avec deux pièces jointes : les faux documents sahraouis pour Omar et un article pour la presse.Six ans plus tard, la balance est renversée et c’est le Maroc qui est pointé narco-Etat. Selon un rapport récent du Département d’Etat américain, l’exportation du cannabis au Maroc représente un 23% du budget du royaume. C’est dire que Mohammed VI pourrait être baptisé l’Escobar du Maroc. -
La DGED resserre l’étau autour de l’Association Jamaat Adl Oua Al Ihsan
La DGED a multiplié les opérations de surveillance de la Jamaat Adl Oua Al Ihsan (Association Justice et Bienfaisance) depuis que cette association pacifique a participé dans les manifestations du Printemps Marocain qui ont secoué la monarchie alaouite en 2011.
C’est ce qui ressort de l’exploitation d’une des boites mails de Mourad El Ghoul, l’un des plus proches collaborateurs de Yassine Mansouri. (Voir mails)Durant les mois de mars et février de l’année 2011, les principales villes du Maroc, ont connu d’importantes manifestations populaires, encadrés notamment par l’association de feu Abdessalam Yassine, à travers lesquelles ce mouvement voulait dénoncer l’injustice, la corruption, la mauvaise gouvernance, la pauvreté et les inégalités sociales.Ces manifestations ont été plus agitées à Casablanca, Marrakech et Salé, villes connues de long date comme étant des fiefs du Mouvement Al Adl Oua Al Ihsan et, au cours desquelles plusieurs membres de ce mouvement ont été arrêtés et torturés par la police du Makhzen. Certains parlent même de disparitions.Ces manifestations ont subi un embargo médiatique à l’instigation du Makhzen, par crainte de leur impact sur le tourisme, principal source de revenu du Maroc. D’ailleurs, à l’époque des faits, les Etats Unis et certains pays européens avaient déconseillé à leurs ressortissants de se rendre au Maroc en raison des turbulences qu’a connu ce pays.Les révélations de ces boites mails ont montré que le Mouvement Al Adl Oual Ihsan a connu une ascension fulgurante au sein de la société marocaine, démentissant le discours officiel du Makhzen, qui soucieux de préserver l’image du Maroc, a toujours présenté un pays stable et prospère, à travers ses relais médiatiques tant de l’Intérieur que de l’extérieur.Pour revenir à cet épisode, la DGED semble avoir été pris au dépourvu par ce mouvement de contestation, de grande ampleur, comme le prouvent les documents récupérés dans ces boites mails (voir emails).Ceux-ci ont révélé que la DGED avait déployé un dispositif ayant pour mission, de couvrir ces manifestations, à travers la prise de photos et vidéos, identifier les principaux animateurs, mener des enquêtes de proximité sur certains d’entres eux (adresses, entourage familiale, siuations professionnelles, antécédents judiciaires, passages transfrontaliers etc..), procéder aux arrestations pour destabiliser la dynamique de ce mouvemant.Ce travail a été confié à un certain Ilias Hamid, qui avait sous ses ordres, entre autres, les nommés, Chafik Arich, Mohamed Rekik , Badi Youcef et un certain Tamnar. Ces derniers avaient pour principal tâche d’infiltrer le mouvement et de recueillir des renseignements.Voici, en résumé, le travail réalisé par ce dispositif de renseignement: – Prises de photos (Ici) – Enregistrements vidéos (Ici) – Récupération de la documentation (Ici) – Elaboration de fiche de renseignements sur les principaux éléments du Mouvement Adl Oua Ihsen (Ici) – Elaborations d’une liste nominative des éléments de ce mouvement (Ici) – Liste des membres du mouvement arrêtes lors cette agitation (Ici)Ilias Hamid envoyait quotidiennement des rapports à sa hiérarchie, notamment Mohammed Chami qui n’est autre que le directeur de Cabinent de Yassine Mansouri. Ces rapports étaient transmis en premier à Mourad El Ghoul.Ce dispositif a couvert d’autres manifestations, organisées par le Mouvemant Amazigh ou celui organisé par le Mouvement Al Adl Oua Al Islah, en solidarité avec les populations de Ghaza.Source : Chris Coleman (Calameo) -
Sahara Occidental : L’ambassadeur Ross a démissionné à cause des ingérences de la France
Paris était toujours une des escales de l’Envoyé Personnel de l’ONU pour le Sahara Occidental dans chaque tournée qu’il faisait dans la région. Le diplomate était conscient que la solution se trouvait entre les mains de la France et il voulait s’assurer du soutien de l’Elysée à ses efforts de médiation, mais il voulait, surtout, que la France réduise ses ingérences au Conseil de Sécurité pour que ce dernier agisse dans la voie d’imposer des résolutions décisives.
C’était peine perdue. A chaque rendez-vous du Conseil de Sécurité avec le Sahara Occidental, les responsables marocains contactaient leurs homologues français pour écouter leurs conseils et mettre au point un plan d’action pour contrecarrer toute résolution contre les intérêts du Maroc.Le hacker Chris Coleman vient de pendre sur le site Calameo des documents qui délattent la complicité de la France avec Rabat et ses ingérences qui bloquent toute la solution du conflit quadragénaire du Sahara Occidental.Dans ces lignes se trouve la véritable raison qui a poussé le diplomate américain à la démissionLe 16 avril 2012 à 16:43, Veronique Aulagnon, deuxième conseillère à l’ambassade de la France à Rabat remet à Farhane et Bourita le texte d’une « déclaration virulente du Polisario contre la France à NY ». « Par ailleurs, en complément de l’entretien entre Nasser Bourita et Ludovic Pouille, je voulais t’informer que Paris a redemandé cet après-midi des démarches immédiates dans les capitales des pays membres du groupe des amis à conduire. Le Ministre d’Etat devait en parler Willam Hague ce jour à 16H. Je te tiendrai informé dès que j’aurai un retour”, a-t-elle ajouté.DECLARATION DE PRESS d’ AHMED BOUKHARI
REPRESENTANT DU F.POLISARIO A L’ONU
» Malgré ses insuffisances, le rapport du SG sur el Sahara occidental peut être considéré, d’ores et déjà, comme étant une dénonciation en bonne et due forme du comportement inadmissible du Maroc vis-à-vis de la MINURSO laquelle s’est trouvée, de manière graduelle, dans une position insoutenable pour sa crédibilité, sa neutralité et, donc, pour sa capacité de mettre en œuvre le mandat qui lui a été conféré par la Communauté internationale en 1991 pour la décolonisation du Sahara occidental.
En dépit du forcing mené conjointement par le Maroc et la France pour changer ou atténuer la portée de certains paragraphes du rapport, ce dernier est et demeurera comme un appel au Conseil et à la communauté internationale pour qu’ils assument les responsabilités engagées depuis 1965 pour la décolonisation du dernier bastion africain sur l’agenda de L’ONU.
Nous, ainsi que des milliers de Français et Françaises, nous nous interrogeons sur les motivations de l’attitude de la France dans cette affaire, attitude qui dépasse toutes les bornes de la logique et du sens commun et qui va même à l’encontre de son orgueil national et prestige, et ce, en choisissant d’aller à contre-courant des principes sacrés des droits de l’homme et du droit à l’autodétermination d’un petit peuple pacifique et digne, qui est toujours soumis à une occupation militaire dénoncée comme telle par des multiples résolutions des Nations Unies.
En agissant de la sorte et à l’insu du peuple français et en contradiction avec ses obligations en vertu de la Charte de l’ONU, la France nous réitère le message, aussi grave que difficile d’être oublié par les générations sahraouies, d’avoir érigé en cause nationale l’oppression du peuple sahraoui.
C’est sur cette base que nous ne pouvons que dénoncer, une fois de plus, les agissements fébriles menées actuellement par la délégation française à l’ONU, visant à placer tous les obstacles et à mettre les bâtons dans les roues afin d’éviter l’adoption d’une Résolution sur le Sahara occidental, qui soit à la hauteur des responsabilités du Conseil et du message fort et clair envoyé par le SG dans ce qui reste de son rapport original. « .
New York 16 avril 2012Le soir, à 21:05, Mme Aulagnon envoie un autre email sous le titre de « Point sur la négociation » où elle remet à ses interlocuteurs (Farhane et Bourita) « la dernière version du projet de résolution, qui n’est pas encore bouclée en groupe des amis (problème sur OP 3 et 9 à cause des Britanniques; nous avons gardé comme monnaie d’échange nos deux propositions d’amendements sur la dynamique régionale et le recensement, non intégrés dans le texte). En revanche, on a surmonté les obstacles sur les droits de l’Homme et la visite de Ross ».Le lendemain, 17 avril 2012,à 16:59 Mme Aulagnon envoie un nouvea courrier sur « dernier état de la résolution » dont voici le texte :» Cher Azzedine,
Voici le texte négocié* en groupe des amis qui a été accepté par le Maroc. Seuls les Britanniques font toujours de la résistance: ils veulent « all interlocutors » à l’OP3.
Les tractations avec les Britanniques se sont poursuivies toute la matinée en marge des consultations du Conseil de sécurité qui viennent de se terminer. sans succès.
Les Américains n’auront sans doute pas d’autre choix que diffuser le texte sans accord. Mais notre RP estime que vous avez du soutien. Tous les Etats ont fait des déclarations favorables au Maroc, à l’exception du Royaume-Uni et de l’Afrique du sud ».Source : Maroc Leaks
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Les non-dits de la politique africaine du Maroc
Dans ses relations avec l’Afrique, il y a un avant et un après l’adhésion du Maroc à l’Union Africaine.Avant, le Maroc se contentait d’une présence limitée aux conférences ministérielles africaines sectorielles qui préexistaient à l’Union Africaine et auxquelles le Maroc était membre.La question du Sahara Occidental étant le principal moteur de l’action de la diplomatie marocaine, un effort majeur a été consacré à la recherche d’une entité pour encadrer la lutte contre l’influence de l’Algérie et de l’Afrique du Sud dans le continent africain et avorter toute initiative africaine dans le contentieux du Sahara Occidental.Dans ce contexte, Rabat a essayé de réactiver la CEN-SAD avant de se rétracter à la dernière minute après avoir accepté d’accueillie un sommet de cette organisation. “Au plan politique, la CEN-SAD est la seule et unique organisation, qui offre un espace d’ouverture régionale au Maroc, avant son adhésion à l’UA. Cette organisation, qui regroupe 24 pays africains dont la majorité appartient à la zone Saharo-Sahélienne, constitue le cheval de Troie du Maroc pour s’imposer dans la zone Saharo-Sahélienne avec pour objectif de faire échec à l’Algérie dans cette zone stratégique”, soulignait une note diplomatique.Le Maroc envisage de retourner à l’Union Africaine depuis 2012, l’année d’élection de Mme Dlamini-Zuma à la tête de la Commission Africaine. Celle-ci deviendra très vite le bouc émissaire du Maroc à cause de ses initiatives visant à faire pression sur le Conseil de Sécurité dans la question du Sahara Occidental.Au mois de juillet, le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine, présidée par l’algérien Smail Chergui, propose au Sommet de Malabo la désignation de l’ancien président mozambicain Joachim Chissam envoyé spécial de l’UA pour le Sahara Occidental. Suite à sa nomination, il prendra immédiatement contact avec le dénommé Groupe d’Amis du Secrétaire Général pour le Sahara Occidental (USA, France, Espagne, Royaume Uni, Russie).Dorénavant, les principales instances de l’Union Africaine, la Commission Africaine et le CPS deviendront la bête noire du Maroc qu’il considère comme une brêche par laquelle les alliés des sahraouis peuvent entrer pour glisser leurs initiatives visant à inscrire la question du Sahara Occidental dans l’agenda des Sommets de l’UA.Ainsi, éviter que la question sahraouie “ne soit récupérée au sein de l’UA par les adversaires du Maroc” et conrtrecarrer les “manœuvres de l’UA d’interférer et de s’impliquer dans le processus onusien de règlement de la » question du Sahara », selon les termes d’une note diplomatique marocaine, devient un objectif primordiale de la diplomatie marocaine dans le continent africain. -
Sahara Occidental : Stratégie du Maroc en Afrique
L’Afrique est au cœur de la politique étrangère du Maroc. Ce continent représente pour le Maroc une opportunité à même de lui permettre de se positionner en tant que leader de ce continent, en pleine mutation et en plein essor. L’Afrique constitue également pour le Maroc un espace vital naturel pour son rayonnement politique, culturel et économique.Cependant la mise en œuvre de sa stratégie en Afrique nécessite le renforcement de son maillage diplomatique notamment dans les régions où sa présence est faible voire quasi absente, ce qui est le cas en Afrique Orientale et Australe. En 2014, le Maroc ne disposait que de 19 Ambassades en Afrique au Sud du Sahara (8 en Afrique de l’Ouest qui compte 15 pays, 6 en Afrique Centrale qui compte 8 pays, 3 en Afrique Australe qui compte 13 pays et 2 en Afrique Orientale qui compte 10 pays) contre 24 pour l’Algérie, 33 pour l’Afrique du Sud et 32 pour l’Egypte.Le Maroc considère que cette sous-représentation en Afrique Australe et Orientale est préjudiciable à ses intérêts tant au plan politique qu’économique. C’est en effet dans ces deux sous-régions que se trouve la totalité des pays qui reconnaissent la République Arabe Sahraoui Démocratique.Pour y remédier, le Maroc a planifié dans le court terme à l’ouverture d’Ambassades dans les pays suivants : Tanzanie, Rwanda, Ouganda, Zambie, Namibie et Botswana. Et dans un deuxième temps, en République du Congo, au Benin, au Togo, aux Comores et au Zimbabwe.L’ouverture d’ambassades dans ces pays d’Afrique australe et orientale donnerait au Maroc une nouvelle et plus grande ouverture dans des zones en pleine mutation et en plein essor économique, se traduisant par une amélioration des relations politiques avec ces pays, dans le seul but de gagner la bataillle diplomatique, l’opposant à l’Algérie dans le dossier du Sahara Occidental.