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  • Les bons conseils d’un responsable du PAM au Maroc

    Daly Belgasmi, Directeur régional du PAM pour le Moyen Orient, l’Afrique du Nord, l’Asie Centrale et l’Europe Oriental au sein du PAM semble flirter avec le Maroc en matière de renseignements et de conseils.
    Le 8 février 2013 il a demandé un entretien avec Azzeddine Farhane, chef de la Direction des Questions Globales, Division des roits de l’homme et des Questions Humanitaires au MAE marocain.
    Ce dernier signale dans un compte-rendu de cette rencontre, que Daly lui confié ce qui suit:
    « L’Algérie s’active auprès des donnateurs, concernant le programme d’Interventions prolongées de Secours et de Redressement, concernant l’assistance alimentaire du PAM aux populations des camps de Tindouf (IPSR), afin que le PAM adopte un programme de 3 ans au lieu de 18 mois »;
    « L’Algérie exerce des pressions sur les représentants respectifs du PAM et du HCR en Algérie, en essayant de leur faire croire que les réfugiés sahraouis à Tindouf ont des besoins humanitaires sur la base de 165000 personnes ».
    « L’Algérie essaie d’introduire des produits alimentaires chers, tels que les produits laitiers et leurs dérivés, dans la liste des besoins, afin d’augmenter la valuer de laide à apporter aux réfugiés sahraouis »;
  • IS : Le Maroc tente de minimiser l’importance de la victoire du Front Polisario

    L’adhésion du Polisario au sein de l’International Socialiste, en tant que membre consultatif, est un succès indéniable pour les sahraouis dont l’importance est témoignée par la réaction du site Le 360.ma, une web créée par la DGED dans le but de véhiculer la propagande du Makhzen et dénigrer la cause sahraouie et les pays voisins.
    La réponse des services secrets marocains vise à diminuer l’ampleur de cette victoire qui marque un tournant décisif vers une reconnaissance définitive de la RASD par la communauté internationale.
    Les épisodes du feuilleton marocain se succèdent et se ressemblent comme deux goûtes d’eau. Hier, il présentait à son public marocain l’arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne comme une victoire du Maroc contre ses adversaires avant de lâcher les ressortissans subsahariens sur les grillages de Ceuta pour protester contre la décision de l’Union Européenne d’appliquer à la lettre cet arrêt.
    Acculé par les sahraouis dans toutes les instances internationales, le Makhzen n’a plus que le mensonge comme arme pour entretenir le délire du Sahara dans le conscient de la population marocaine et lui imposer ses thèses sur le Sahara Occidental.
  • Tension avec la Mauritanie : Le Maroc prône la politique de la réciprocité

    Suite à des problèmes rencontrés par les camions mauritaniens à destination du Maroc, la Mauritanie a décidé de réduire le nombre de vols de la RAM provenant de Casablanca. La réaction d’Abdellatif bendahane, ancien Monsieur Afrique de la diplomatie marocaine est exprimée dans un email datant du 25 juillet 2013:
    “ La Mauritanie menace d’interdire a notre compagnie nationale RAM d’ operer des vols conformement a l’accord aerien. Comme vous le savez il s’ agit d’actes politiques inacceptables. Voila pourquoi je vous suggere de reunir autour de vous le ministre Rabbah et le PDG de la RAM pour determiner une position face a ce sujet. En attendant, notre ambassadeur a Nouakchott doit effectuer une demarche officielle aupres des hautes autorites mauritaniennes leur signalant que ce genre d’attitudes inamicales a notre egard risquent de prendre d’autres dimensions”, dit-il.
  • Détournement de l’aide européenne destinée à améliorer le quotidien des marocains

    Dilapidation de l’argent du contribuale européen, destiné à des programme de soutien s’inscrivant dans le cadre d’un partenariat Maroc-UE Le préjudice financier est important, il chiffre à plusieurs millions de dollars; le principal responsable de cet malversation est le Directeur de l’Unité d’Appui au Programme d’Appui au Plan d’Action Maroc-UE, un Marocain, ayant des liens de familliaux avec Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime.
    D’ailleurs, on raconte dans les coulisses de son Ministére que c’est sur intervention de Aziz Akhanouch, que son parent a été recruté. Une Délégation de l’Union Européenne, composé de Mario MARIANI, Premier Conseiller, Chef des Opérations et Paolo ZINGALI, Premier Secrétaire, Chef de la Section Finances et Contrats, s’est rendu, le 4 juillet 2012, à Rabat, pour faire part aux responsables du Makhzen, des irrégularités relevées dans les fonds de l’Unité d’Appui au Programme.
    Ils ont également informé les responsables du Makhzen que l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) ainsi que l’Inspection Général des Finances (IGF) seront saisis, étant donner que le responsable véreux pouvait continuer à gérer les fonds Communautaires Gêner, les responsables du Makhzen ont recommandé aux responsables européens la discrétion dans le traitement de cette affaire scabreuse afin d’éviter son ébruitement médiatique.
    Il est clair, que le Makhzen a tout fait pour tenir au secret cette affaire compte tenu de l’implication d’un parent du Ministre Aziz Akhannouch. A cet effet, la partie marocaine a suggéré de ne pas limoger le responsable marocain, au motif que son contrat était sur le point de s’expirer et ce, malgré les graves pesant sur ce responsable véreux.
  • Les visées du Maroc derrière sa demande d’adhésion à la CEDEAO

    La politique africaine du Maroc est basée sur trois impératifs:
    1) Réduire l’influence de l’Algérie dans le Sahel où elle jouit d’un poids considérable, notamment aux yeux de l’Union Européenne qui a désigné le 18 mars 2013, un Représentant Spécial de l’UE pour le Sahel.
    2) Lutter contre l’engagement de plus en plus de l’Union Africaine, et surtout la Commission Africaine, dans la défense du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
    3) Expulser la RASD de l’Union AFricaine.
    Pour arriver à ses fins, le Maroc compte sur ses alliés dont la majorité sont des pays membres de la CEDEAO. Ceux-ci lui ont conseillé de s’adhérer á l’Union Africaine pour leur donner un argument pour défendre ses intérêts. L’adhésion du Maroc à l’organisation panafricaine était le plan A.
    Le plan B vient de Dakar, mais il a échoué, avec l’échec de la candidature du sénégalais Abdoulaye Bathily pour pour succéder Mme Dlamini Zuma à la tête de la Commission Africaine.
    L’adhésion du Maroc à la CEDEAO serait le plan C pour s’assurer davantage de soutien des pays membres de cette organisation et bénéficier des avantages économiques offerts par l’Union Européenne à cette assemblée régionale.
    Une fois le loup dans la bergèrie, il pourra sévir en toute liberté, notamment en utilisant l’arme dans laquelle le Maroc excelle : la corruption.
  • Scandale : Taib Fassi Fihri a touché 550.000 dollars pour l’extradition du ressortissant sénégalais Alkaly Cissé

    Alkaly Cissé, homme d’affaire et ancien parlementaire sénégalais risque la décapitation en Arabie Saoudite sous accusation d’escroquerie sur l’équivalent de la somme de 2,5 millirads de francs CFA.
    Sous ordres de Riyadh, le Maroc l’a maintenu en détention pendant plus de vingt mois avant de l’extrader vers l’Arabie Saoudite sans que les autorités sénégalaises bougent un doigt pour éviter un drame à ce citoyen sénégalais.
    Grâce aux révélations du cyber-activiste Chris Coleman, nous savons maintenant pourquoi le Maroc a cédé aux pressions saoudiennes. Un email envoyé par Mohamed Methqal, conseiller du ministre marocain des affaires étrangeres, à Salaheddine Mezouar an date du 9 mai 2014, dévoile un véritable scandale politique au Maroc. L’Arabie Sadoudite a versé 550.000 dollars au conseiller du roi Taib Fassi Fihri pour obtenir l’extradition du ressortissant sénégalais.
    Il y a lieu de se demander porquoi les saoudiens ont payé si cher pour avoir la tête de ce malheureux et si le conseiller de Mohammed VI n’a pas donné une partie de cet argent au président Macky Sall.
  • Khairalla Khairalla, le relais médiatique de la DGED au Liban

    Khairalla Khairalla, journaliste libanais du journal Elaph, fait partie de la liste des relais de la propagande du Makhzen marocain. Son principal contact était Mohamed Khabbach, l’un des adjoints de Mourad El Ghoul, le chef de cabinet de Yassine Mansouri. Il a été mobilisé dans la campagne de propagande des élections de 2011 qui ont suivi la pseudo réforme constitutionnelle avec un article paru sur Elaph le 27 novembre 2011 sous le titre de « Qui a gagné au Maroc? ».
    Il a été utilisé, entre autres, dans le but de :
    – Médiatiser les propos anti-algériens du ministre nigérian des affaires étrangères, Mohamed Bazoum
    – Engager Max Scott pour écrire un livre sur le roi Mohammed VI
    – faire de la publicité à l’avion suisse Solar Impulse qui s’est posé au Maroc provenant de Madrid
    – médiatisation d’un faux démantèlement d’une cellule terroriste
  • Accusations de détournements de fonds au Consulat du Maroc à Bruxelles

    Depuis quelques mois, des internautes anonymes relayent des rumeurs faisant état de détournements de fonds au sein du consulat du Maroc à Bruxelles.

    Ils accusent des fonctionnaires marocains de s’enrichir sur le dos de leurs concitoyens. Ces accusations ont pris une telle ampleur au sein de la communauté marocaine de Bruxelles que le consulat les a même démenties officiellement dans la revue
    “ Le Maroxellois ”.
    Voici quelques mois maintenant que des internautes sous couvert d’anonymat diffusent des rumeurs de détournements de fonds au sein du consulat général du Royaume du Maroc, situé rue des Vétérinaires, à Anderlecht.
    Ces accusations proviendraient, entre autres, de l’association du Rif qui entend lutter contre un réseau de fraudes et de corruption qui aurait été mis en place par des employés consulaires depuis des années. Ces attaques ont aussi été relayées par le site internet Al-Jalia. “ C’est clair maintenant, trois anciens fonctionnaires sont à Rabat et doivent répondre de leurs actes devant une cour de justice ”, assure Mustapha Belktibia, rédacteur en chef d’Al-Jalia. En revanche, il n’a pas pu pour l’instant fournir de preuves de ces allégations.
    Les auteurs de ces accusations évoquent pourtant explicitement ces pratiques et donnent même les noms d’employés qui auraient participé à ces détournements. Certains fonctionnaires du consulat profiteraient de leur statut pour faire payer indûment des prix plus élevés à leurs concitoyens marocains pour des services consulaires. Le prix demandé pour les passeports est notamment mis en cause. Ces documents seraient facturés entre 65-85 euros alors que le prix officiel s’élève à 59 euros. D’autres “ magouilles ” seraient aussi mises en évidence comme le dédouanement de voitures envoyées vers le Maroc.
    Face à ces allégations, le consulat du Maroc a récemment publié un démenti dans le magazine “ La Maroxellois ”. “ Une campagne de calomnie orchestrée par des personnes inconnues et hostiles à tout changement a vu le jour sur des sites de socialisation tentant de nuire à l’image de notre pays en visant ce consulat général et l’intégrité de ses employés ”, indique le consulat dans un communiqué en y ajoutant ses tarifs.
    David Baudoux
  • Les affabulations du Maroc

    Coopération dans la lutte antiterroriste
    Décidément les officiels marocains ne s’encombrent d’aucune considération dés lors qu’il s’agit d’évoquer l’Algérie. Sans retenue aucune les responsables marocains, à tous les niveaux d’ailleurs, persistent dans leur démarche à critiquer l’Algérie de manière systématique accréditant ainsi la thèse selon laquelle le royaume entretient, sciemment, la tension avec son voisin de l’Est. 
    Décidément les officiels marocains ne s’encombrent d’aucune considération dés lors qu’il s’agit d’évoquer l’Algérie. Sans retenue aucune les responsables marocains, à tous les niveaux d’ailleurs, persistent dans leur démarche à critiquer l’Algérie de manière systématique accréditant ainsi la thèse selon laquelle le royaume entretient, sciemment, la tension avec son voisin de l’Est.
    Sinon comment interpréter ces déclarations des officiels marocains ? Le dernier en date a été le directeur du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), principal service antiterroriste marocain, qui a chargé et l’Algérie et le Front Polisario. S’abritant derrière le sacro-saint principe de lutte contre le terrorisme le patron du BICJ, Abdelhak Khiame, accuse, en effet, l’Algérie de ne pas coopérer avec son pays pour lutter contre le terrorisme.
    Pour lui, ainsi, c’est « l’absence de coopération et de coordination avec nos voisins algériens qui constitue une opportunité pour l’installation d’organisations terroristes dans la région ». « Il faut être clair : la sécurité de nos deux pays dépend d’une coordination qui doit avoir lieu entre les services de renseignement marocains et algériens. Malheureusement, ils s’entêtent. J’espère qu’ils vont se rendre à l’évidence », a ajouté le chef du service antiterroriste marocain comme rapporté, avant-hier jeudi, par l’agence de presse marocaine MAP.
    Ce n’est pas la première fois que ce responsable marocain s’attaque à l’Algérie. « La main du Maroc est toujours tendue pour la coopération en matière de renseignements, mais l’Algérie n’a pas voulu collaborer à la coordination du renseignement et le niveau actuel de l’entraide en la matière n’est pas à la hauteur de nos attentes », at- il déclaré il y a juste un mois. Autant dire qu’il s’agit bel et bien d’une véritable campagne de dénigrement contre l’Algérie.
    Une campagne qui tend à aller en s’amplifiant depuis l’adhésion du Maroc à l’Union africaine. Car cette charge contre l’Algérie est accompagnée aussi d’attaques en règle contre le Polisario que le régime marocain veut, apparemment et dans le but évident de créer l’amalgame, cataloguer comme organisation terroriste.
    « À travers les enquêtes que nous avons entreprises, nous avons établi, de manière claire, l’implication de séparatistes dans des organisations terroristes et criminelles ». Certes, il n’a pas cité nommément le Front Polisario mais l’allusion à cette organisation qui lutte pour l’autodétermination du peuple sahraoui est on ne peut plus évidente.
    Ce responsable marocain feint d’oublier que le Polisario est reconnu par la communauté internationale comme seul représentant légitime du peuple sahraoui avec lequel, d’ailleurs, le gouvernement marocain mène des négociations dans le cadre des résolutions de l’Onu.
    Poursuivant dans l’amalgame il a aussi indiqué que le Maroc n’est pas le seul à être menacé par le terrorisme puisqu’il y a « aussi l’Algérie qui souffre déjà de l’activisme du groupe Al Qaïda au Maghreb islamique au sud de son territoire. À cela s’ajoute un problème créé de toutes pièces par l’Algérie au Sahara ».
    Des propos qui ne laissent aucun doute sur la volonté du Maroc d’entretenir la tension avec l’Algérie et la confusion autour de la question de décolonisation du Sahara occidental. Les déclarations de cet officiel marocain, qui entrent en droite ligne des manoeuvres du Maroc, interviennent il faut le dire dans un contexte marqué par la recrudescence de la tension avec le Polisario autour de la question d’El Guergarat.
    Sinon comment interpréter ces déclarations des officiels marocains ? Le dernier en date a été le directeur du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), principal service antiterroriste marocain, qui a chargé et l’Algérie et le Front Polisario. S’abritant derrière le sacro-saint principe de lutte contre le terrorisme le patron du BICJ, Abdelhak Khiame, accuse, en effet, l’Algérie de ne pas coopérer avec son pays pour lutter contre le terrorisme.
    Pour lui, ainsi, c’est « l’absence de coopération et de coordination avec nos voisins algériens qui constitue une opportunité pour l’installation d’organisations terroristes dans la région ». « Il faut être clair : la sécurité de nos deux pays dépend d’une coordination qui doit avoir lieu entre les services de renseignement marocains et algériens. Malheureusement, ils s’entêtent. J’espère qu’ils vont se rendre à l’évidence », a ajouté le chef du service antiterroriste marocain comme rapporté, avant-hier jeudi, par l’agence de presse marocaine MAP.
    Ce n’est pas la première fois que ce responsable marocain s’attaque à l’Algérie. « La main du Maroc est toujours tendue pour la coopération en matière de renseignements, mais l’Algérie n’a pas voulu collaborer à la coordination du renseignement et le niveau actuel de l’entraide en la matière n’est pas à la hauteur de nos attentes », at- il déclaré il y a juste un mois. Autant dire qu’il s’agit bel et bien d’une véritable campagne de dénigrement contre l’Algérie.
    Une campagne qui tend à aller en s’amplifiant depuis l’adhésion du Maroc à l’Union africaine. Car cette charge contre l’Algérie est accompagnée aussi d’attaques en règle contre le Polisario que le régime marocain veut, apparemment et dans le but évident de créer l’amalgame, cataloguer comme organisation terroriste.
    « À travers les enquêtes que nous avons entreprises, nous avons établi, de manière claire, l’implication de séparatistes dans des organisations terroristes et criminelles ». Certes, il n’a pas cité nommément le Front Polisario mais l’allusion à cette organisation qui lutte pour l’autodétermination du peuple sahraoui est on ne peut plus évidente.
    Ce responsable marocain feint d’oublier que le Polisario est reconnu par la communauté internationale comme seul représentant légitime du peuple sahraoui avec lequel, d’ailleurs, le gouvernement marocain mène des négociations dans le cadre des résolutions de l’Onu.
    Poursuivant dans l’amalgame il a aussi indiqué que le Maroc n’est pas le seul à être menacé par le terrorisme puisqu’il y a « aussi l’Algérie qui souffre déjà de l’activisme du groupe Al Qaïda au Maghreb islamique au sud de son territoire. À cela s’ajoute un problème créé de toutes pièces par l’Algérie au Sahara ».
    Des propos qui ne laissent aucun doute sur la volonté du Maroc d’entretenir la tension avec l’Algérie et la confusion autour de la question de décolonisation du Sahara occidental. Les déclarations de cet officiel marocain, qui entrent en droite ligne des manoeuvres du Maroc, interviennent il faut le dire dans un contexte marqué par la recrudescence de la tension avec le Polisario autour de la question d’El Guergarat.
    KAMAL HAMED Publié dans Le Midi Libre le 04 – 03 – 2017
  • SAHARA OCCIDENTAL: EL MURO MILITAR MÁS LARGO DEL MUNDO

    Algunos pueden pensar que es la Muralla China, pero no. Fue una fortificación -de más de 21 mil kilómetros de largo- para detener los ataques de los manchúes y mongoles. Hoy es un lugar turístico.
    Un muro del que nadie habla –incluso cuando los medios de comunicación hacen especiales de los muros en el mundo, ahora que han vuelto a la palestra con la decisión del presidente norteamericano, Donald Trump, de construir el muro fronterizo con México- es el que edificó el Reino feudal de Marruecos, en la década de los ´80 –con la ayuda de Arabia Saudita y Francia- en el territorio ocupado del Sahara Occidental.
    El silencio informativo que pretende imponer la cancillería marroquí a su invasión, ha tenido resultados parciales. Cada vez se difunde más la cuestión saharaui y las violaciones a los derechos humanos en el territorio ocupado.
    Sobre el muro marroquí expresaba el intelectual uruguayo Eduardo Galeano: “¿Por qué será que hay muros tan altisonantes y muros tan mudos? ¿Será por los muros de la incomunicación, que los grandes medios de comunicación construyen cada día?”.
    Las tropas del Frente Polisario -único representante del pueblo saharaui reconocido por las Naciones Unidas- tenían en jaque a las poderosas fuerzas militares invasoras marroquíes y construyeron un muro de 2,720 kilómetros cuadrados (una distancia mayor desde Tumbes hasta Tacna), convirtiéndose en la muralla militar más larga del mundo. Solo para una comparación: el otro muro de la vergüenza, el de Berlín, tenía solo 160 kilómetros.
    Cabe recordar que el Reino feudal de Marruecos invadió el territorio del Sáhara Occidental en 1975 –contra todas las resoluciones de la ONU y el dictamen de la Corte Internacional de Justicia de La Haya- bombardeando a la población civil con napalm y fósforo.
    Miles de saharauis huyeron de la matanza y se asentaron en los campamentos de refugiados de Tinduf, en Argelia, y en los territorios liberados del Sáhara Occidental, en donde fundaron la República Árabe Saharaui Democrática (RASD), el 27 de febrero de 1976.
    Como paréntesis debemos destacar que el Perú reconoció a la RASD en agosto de 1984, durante el régimen democrático de Fernando Belaunde Terry y el primer embajador saharaui presentó cartas credenciales ante el presidente Alan García y el canciller Allan Wagner, en 1986. Pero desgraciadamente y en forma sorpresiva el asesor presidencial Vladimiro Montesinos congeló las relaciones en 1996. Cuando este asesor estuvo escondido en Panamá quiso asilarse en Marruecos. ¿Una por otra?
    Esperemos que el mandatario Pedro Pablo Kuczynski y su canciller, Ricardo Luna, restablezcan las relaciones diplomáticas y subsane esta ignominia histórica. Además, impregnaría a la nueva política exterior peruana un sello distintivo de justicia, valores, de defensa de la legalidad internacional, de los derechos humanos y del derecho internacional, en especial de la libre autodeterminación de los pueblos y el derecho a la independencia de los países y pueblos coloniales.
    Volviendo al tema central de este artículo, el muro, está compuesto por una barrera de tierra y piedras de 2.5 metros de alto por 2 metros de ancho. Es custodiado por más de 130 mil soldados marroquíes. Cuesta un 25 por ciento del presupuesto anual marroquí para gastos de guerra, de acuerdo a estimaciones del Grupo de Estudios Estratégicos, unos 2 millones de euros diarios.
    El muro cuenta con vallas, alambres de púas, surcos antitanques y unos 10 millones de minas antipersona y antivehículos, bunkers, pertrechos antiaéreos y radares.
    Este muro simboliza un crimen contra la humanidad, al dividir a las familias saharauis y violar el principio de integridad territorial de los países pendientes de descolonización.
    Es una gigantesca cárcel al aire libre que va del muro al mar y en donde se encuentran medio millón de saharauis sin libertades, ni protección a sus derechos humanos.
    Periodista Profesional Colegiado. Ganador de 4 premios periodísticos nacionales. Miembro de la Prensa Extranjera. @anchezserra