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Le roi du Maroc lance depuis Addis-Abeba un nouveau défi à l’Algérie
Conforté par son admission au sein de l’Union africaine, le souverain marocain n’a pas hésité à lancer un véritable défi à l’Algérie dans son discours devant les chefs d’Etat et de gouvernement africains lors de la séance de clôture du 28eme sommet de l’organisation panafricaine. « Le Maroc a toujours considéré qu’il faut d’abord puiser sa force, dans l’intégration de sa sous-région maghrébine. Or, force est de constater que la flamme de l’UMA s’est éteinte, parce que la foi dans un intérêt commun a disparu ! », a-t-il déploré. «L’élan mobilisateur de l’idéal maghrébin, promu par les générations pionnières des années 50, se trouve trahi. Aujourd’hui, nous constatons avec regret que l’UMA est la région la moins intégrée du continent africain, sinon de toute la planète » a ajouté le roi du Maroc, arguments et chiffres à l’appui.En effet, alors que le commerce intra-régional s’élève à 10 % entre les pays de la CEDEAO, et à 19 % entre les pays de la SADEC, il stagne à moins de 3 % entre les pays du Maghreb. De même, tandis que la Communauté Economique d’Afrique de l’Est avance dans des projets d’intégration ambitieux, et que la CEDEAO offre un espace fiable de libre circulation des personnes, des biens et des capitaux, les pays du Maghreb sont, eux, à un niveau de coopération économique très faible », regrette-t-il encore avant de prédire la dissolution de cet ensemble. «Nos concitoyens maghrébins ne comprennent pas cette situation. Si nous n’agissons pas, sauf à prendre exemple sur les sous-régions africaines voisines, l’UMA se dissoudra dans son incapacité chronique, à rencontrer les ambitions du Traité de Marrakech, qui lui a donné naissance il y a 28 ans ». De ce constat, il tente de prendre à témoin l’opinion que son choix de se tourner vers l’Afrique est logique au regard de l’incapacité de l’UMA à se dynamiser. « Ce constat conforte le Maroc dans son choix de l’Afrique » conclut Mohamed VI.Si le constat fait par la roi du Maroc quant à la faible intégration de la sous-région du Maghreb ne peut que rencontrer l’assentiment des observateurs, ces derniers font remarquer, en revanche, que le souverain marocain est mal placé pour parler de l’échec de l’UMA dans la mesure où son pays y est pour beaucoup, à en juger par son intransigeance et son mépris du droit international dans le traitement de la question du Sahara occidental qu’il occupe depuis 1975 sans parler de ses provocations incessantes à l’endroit de ses voisins (Algérie, Mauritanie). Si le discours plein d’amertume du roi du Maroc sur l’UMA n’étonne guère les observateurs, ces derniers s’interrogent sur les ressorts politiques et économiques de la nouvelle stratégie marocaine en direction de l’Afrique subsaharienne. Porté à bout de bras par les entreprises françaises qui cherchent à en faire une plateforme pour leurs projets de délocalisation et de conquête des marchés africains, par les conseils de ses amis israéliens et par les capitaux des pétromonarchies du Golfe, le Maroc semble croire en ses chances de devenir une puissance régionale capable de contrecarrer l’Algérie en Afrique. L’Algérie a les ressources diplomatiques et économiques de répondre à ce nouveau défi mais selon les observateurs interrogés, elle se doit d’élaborer une nouvelle stratégie africaine à la lumière des derniers changements survenus sur la scène continentale. -
Ingreso de Marruecos a la Unión Africana es reconocer la República Saharaui
Esteban Silva Cuadra
Fuente : ATTAC EspañaLuego de que se pusiera fin a la guerra de resistencia y liberación de los saharauis contra el invasor colonialista marroquí, se desarrolló hasta hoy una extensa fase de lucha sin armas, política y diplomática, en la cual los saharauis han demostrado tener una sólida y tenaz capacidad para representar y difundir en el mundo entero la lucha por la independencia y autodeterminación de este pequeño pero gigante pueblo saharaui.Las batallas libradas por el Frente Polisario y su gobierno en el campo político diplomático, en el África y en todos los continentes por el reconocimiento de la República Árabe Saharaui Democrática, y para presionar que se materialicen los Acuerdos de Paz con la realización del referéndum de autodeterminación saharaui, han escrito páginas memorables en la historia de la diplomacia de los pueblos en su lucha por la descolonización y la independencia.Son dos los hitos judiciales internacionales más importantes en la historia de la lucha por la independencia del Sahara Occidental:1.- El 21 de diciembre de 2016 se marca una fecha histórica con la sentencia dictada por la Gran Sala del Tribunal de Justicia de la Unión Europea, que establece categóricamente el derecho de autodeterminación del pueblo saharaui respecto de Marruecos y de la Unión Europea.2.- La Opinión Consultiva del Tribunal Internacional de Justicia de la Haya del 16 de octubre de 1975, que determina que no hay vínculo alguno que pueda permitir a Marruecos reclamar soberanía territorial en el Sahara Occidental.Un Marruecos crecientemente aislado ha debido modificar su estrategia solicitando ser admitido en la Unión Africana. Para que la Cumbre de la Unión Africana (de la cual la República Árabe Saharaui Democrática es integrante desde su fundación) le admitiera, Marruecos ha tenido que aceptar ingresar sin condiciones a una Organización que en coherencia con su Acta Constitutiva defiende explícitamente en el escenario internacional la soberanía, independencia e integridad territorial de sus Estados miembros.Como bien lo señala el Canciller saharaui, Salem Ould Salek, “El Estado Saharaui es una realidad irreversible. La entrada de Marruecos a la Unión Africana representa una victoria histórica para el pueblo saharaui y un reconocimiento a sus fronteras heredadas del colonialismo”.No tengo dudas que como nuevo miembro de la UA el reino feudal de Marruecos intentará debilitar desde dentro la firmeza demostrada por la Unión Africana en su apoyo a la autodeterminación e independencia saharaui. Como lo ha hecho hasta ahora sin éxito, intentará, con el respaldo de sus socios ex colonialistas del África como el gobierno francés, debilitar por dentro el apoyo africano a la lucha por la descolonización e independencia del Sahara Occidental. Pero esta vez tendrá que sentarse de igual a igual y frente a frente en el seno de la UA con los representantes de la República Árabe Saharaui Democrática, y tendrá que hacer frente a países como Argelia, Sudáfrica y Nigeria, entre otros, que tienen un fuerte peso en el continente Africano y en la UA, y que desde sólidas convicciones institucionales respaldan sin medias tintas la independencia y la autodeterminación saharaui y el rol que juega la RASD en el seno de la Unión Africana.Para ingresar a la Unión Africana, Marruecos aceptó explícitamente ser parte de una Organización que reconoce como miembro Pleno y en igualdad de condiciones a la República Árabe Saharaui Democrática RASD.En América Latina y el Caribe, a pesar de la fuerte presión de las embajadas marroquíes y de sus aliados, el pueblo saharaui ha sido objeto de cooperación y solidaridad y apoyo de gobiernos, parlamentos, partidos y organizaciones sociales y ciudadanas.Con su ingreso a la Unión Africana el reino feudal de Marruecos no será creíble al seguir desconociendo a la República Saharaui, y mucho menos si sigue presionando o chantajeando a otros países para que no reconozcan o suspendan sus relaciones con la RASD.La batalla recién comienza. Los Saharauis han dado un nuevo paso al obligar a Marruecos a sentarse con ellos en el seno de la Unión Africana y no hay dudas que más temprano que tarde conquistarán su plena independencia y el invasor se verá obligado a retirarse del Sahara Occidental.Santiago de Chile, 30 de enero de 2017ATTAC España no se identifica necesariamente con los contenidos publicados, excepto cuando son firmados por la propia organización. -
ADHESION DU MAROC À L’UA Les vérités des Sahraouis
Le Maroc aurait-il commis une erreur en adhérant à l’Union africaine ? Les éléments apportés hier par le MAE sahraoui lors d’une conférence de presse suscitent des interrogations «qui trouveront réponse dans les moments à venir».Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Moins d’une semaine après le Sommet d’Addis- Abeba clôturé le 31 janvier dernier, la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a tenu à remettre les pendules à l’heure en révélant les véritables conditions dans lesquelles la demande d’adhésion du Maroc à l’UA a été entérinée. Ould Salek, ministre sahraoui des Affaires étrangères, a tenu en toute priorité à rectifier «une information distillée par les Marocains et qui tend à faire croire que cette admission a eu lieu après un vote». Les informations qui étaient parvenues à la presse faisaient, en effet, état que le Maroc avait été élu par 39 voix (sur 54), soit trois voix de plus que ne le prévoient les textes de fonctionnement de l’UA. Faux, soutient Ould Salek, «l’admission du Maroc a eu lieu sur la base d’un consensus entre les Etats membres de l’organisation».Il décrit avec force détails la séance au cours de laquelle la décision finale a été prise. Les Etats africains représentés par leur président ou chef de gouvernement étaient alors divisés en trois blocs distincts.Le premier bloc était constitué de pays nord-africains. «Il y avait 14 ou 15 Etats. Leur point de vue était très clairement hostile à la demande du Maroc. Certains l’ont même qualifié de «colon» et jugé que son comportement à l’égard du Sahara occidental ressemblait étrangement à ceux de l’apartheid.» Le second groupe «le plus restreint aussi» était composé des «alliés connus du Maroc, le Sénégal, le Gabon et la Côte-d’Ivoire». Le troisième bloc «majoritaire en nombre s’est déclaré en faveur de l’entrée du Maroc au sein de l’Union africaine». Ils ont dit ce qui suit : «Du moment qu’il a ratifié l’acte constitutif qui l’engage à reconnaître les frontières héritées du colonialisme de tous les Etats membres de l’Union africaine, et que la RASD, membre fondateur de l’organisation, en fait partie, il n’y a aucune entrave à son admission.» Selon la même source, ces Etats ont conclu : «Tant que la RASD est là et que la ratification de l’acte constitutif de l’UA a eu lieu sans réserves ni conditions de la part du Maroc, acceptons-le. Ce sera peut-être l’occasion de parvenir à un règlement du dossier, et de parvenir à une solution que les Nations-Unies n’ont pas encore trouvée.»Le consensus a lieu. Le Maroc est admis. «C’est une grande victoire pour nous, poursuit Ould Salek. Le Maroc a non seulement ratifié un traité international dans lequel il reconnaît que les frontières du Sahara occidental sont celles héritées du colonialisme, celles que nous revendiquons donc, mais il s’est aussi assis dans une salle où se trouvait le Président sahraoui avec son drapeau national. C’est pour cela que je dis qu’il s’agit d’une victoire.» Ould Salek estime par ailleurs que la suite logique à donner à cet évènement voudrait que le Maroc «qui reconnaît donc officiellement les frontières du Sahara occidental, retire ses troupes des territoires occupés». Les pays ayant penché en faveur de son adhésion à l’organisation panafricaine l’attendent sur ce point. «Le Maroc se doit à présent de déposer les instruments de ratification auprès des institutions concernées. Je vous rappelle que la convention de Vienne exige des signataires de ces traités internationaux une application des textes en toute bonne foie.»Le Maroc s’est-il piégé ? Ould Salek lance un grand sourire à la question posée par les journalistes présents à la conférence. «En fait, on ne sait pas s’il s’est fait piéger, ou s’il a tenté de piéger en s’introduisant au sein de l’organisation pour jouer le rôle du ver dans le fruit. L’avenir nous le dira. Pour l’heure, nous constatons qu’il essuie échec sur échec et que toutes ses manœuvres ont fini par se retourner contre lui.» Il rappelle que le Maroc est actuellement en confrontation totale avec les Nations-Unies en raison de son refus d’appliquer les résolutions en faveur d’un dénouement pacifique du conflit du Sahara occidental. Les dernières résolutions de l’Union africaine prises lors du dernier Sommet vont dans le même sens, sinon plus puisqu’elles somment la communauté internationale à agir pour une résolution rapide du dernier dossier de décolonisation du continent. L’étau se resserre autour du Maroc.A. C. -
Le loup est dans la bergerie
M: BoukhalfaPublié dans Le Quotidien d’Oran le 07 – 02 – 2017Voilà une réponse claire et directe de Rabat à tous ceux qui restaient sceptiques quant aux vraies raisons de son adhésion à l’Union africaine, la semaine dernière. Une semaine, jour pour jour, après son entrée au sein de l’organisation africaine, le Maroc dévoile ses objectifs et sa vraie nature, celle d’un pays prédateur, qui ne veut pas lâcher prise au Sahara Occidental.La preuve a été donnée par le ministre adjoint des Affaires étrangères, Nacer Bourita, dans un entretien à un pure player marocain, considéré jusque-là comme ’opposant» au Palais royal. Il y affirme notamment que l’intrusion de son pays au sein de l’UA n’a d’autres objectifs que d’évincer la RASD en minant les coulisses de l’organisation, et en divisant ses rangs. Et il l’explique: ’non seulement le Maroc ne reconnaît pas et ne reconnaîtra jamais cette entité fantoche, mais il redoublera d’efforts pour que la petite minorité de pays notamment africains qui la reconnaissent encore, fasse évoluer leur position dans le sens de la légalité internationale et des réalités géopolitiques.’ Entendre par réalités géopolitiques dans la bouche d’un ’diplomate marocain » le fait de s’inféoder aux anciennes puissances coloniales pour en obtenir la bénédiction dans l’occupation du Sahara Occidental. En fait, Rabat n’a jamais fait mystère de sa volonté de casser l’UA, de l’intérieur ou de l’extérieur, autant comme facteur déstabilisateur au service des vrais tenants de la nouvelle géopolitique internationale, qu’il défend si bien, que comme relais de tous ceux dont l’action de l’UA dérange, en particulier sur le volet de la protection des ressources naturelles du continent des appétits insatiables des grandes multinationales, qu’elles soient minières ou agricoles.Et, si le Maroc, comme l’affirme le n°2 de sa diplomatie, -qui n’en menait pas large jeudi 29 décembre à Zouérate lorsqu’il est parti avec son chef de gouvernement présenter les plates excuses du royaume au président mauritanien après l’incartade du chef de l’Istiqlal envers ce pays-, ne reconnaît pas la RASD et veut ratisser large pour évincer la jeune république de l’UA, il y a cependant la question déprimante de la constance politique de certains pays africains vis-à-vis de leurs engagements politiques envers la question sahraouie. Car, si le Maroc est si confiant dans sa stratégie de miner les rangs de l’UA maintenant qu’il y a mis les deux pieds, c’est qu’il a le soutien de tous les pays africains qui ne doivent leurs plans de développement qu’aux subventions de l’AFD (Agence française de développement). En particulier les pays de l’Afrique de l’Ouest, les pays francophones, et que le Maroc arrose depuis un peu plus de deux ans, avec des projets financés par les banques appartenant au holding de la famille royale (SNI), qui se font prêter leur argent par la BAD, la Banque Mondiale ou des banques européennes partenaires. C’est là un argument cruel mais bien réel, solide, pour des pays africains, notamment ceux de l’Ouest, au bord de l’apoplexie financière. Alors, doit-on être étonnés que le Maroc revendique toujours ses chimères territoriales ? Non. Ce qui est, par contre, dangereux, c’est, au sens propre comme au figuré, que ’ le loup est dans la bergerie ». La preuve ? La voilà: ’le Maroc fourbit déjà ses armes probablement pour parachever dans ce sens une majorité des deux-tiers, soit 36 Etats, qui accepteraient d’enclencher une procédure spécifique à l’encontre de cet intrus (RASD, NDLR) entré par effraction », écrit LeDesk, après l’entretien avec le ministre adjoint marocain des Affaires étrangères. -
El comisario Cañete confirma la condición distinta y separada del Sáhara Occidental
Bruselas, 6 febrero 2017. La Comisión Europea, en respuesta a la pregunta parlamentaria (1) presentada por el eurodiputado de Los Verdes/ALE (EQUO-Primavera Europea), Florent Marcellesi, sobre el comercio de energía renovable de los Estados miembros con Marruecos (2), confirma sin paliativos la condición distinta y separada del Sáhara Occidental.Según el Comisario de Acción por el Clima y Energía, Miguel Arias Cañete, y en referencia a la energía renovable marroquí procedente de los territorios ocupados del Sahara Occidental, la Comisión Europea reconoce por vez primera y con claridad “la condición jurídica distinta y separada del territorio del Sáhara Occidental con arreglo al Derecho internacional” (3), aludiendo a la última sentencia del Tribunal de Justicia del 21 de diciembre de 2016.“Le ha llevado 40 años a la Comisión Europea entender que el Sáhara Occidental es un territorio separado y distinto al de Marruecos. Celebramos las palabras de Cañete y ahora queremos hechos. Amparado el pueblo saharaui por el derecho internacional, y ahora también europeo, queremos ver la puesta en práctica, efectiva y sin condiciones de la sentencia del Tribunal de Justicia de la UE por la que ningún acuerdo comercial o de pesca entre la UE y Marruecos es aplicable al Sáhara Occidental.” ha declarado Florent Marcellesi.El siguiente informe de WSRW documenta los proyectos de Marruecos en energía renovable en los territorios ocupados del Sahara Occidental: http://wsrw.org/a110x3616(1) Pregunta con solicitud de respuesta escrita a la Comisión Artículo 130 del Reglamento Florent Marcellesi (Verts/ALE) , Josep-Maria Terricabras (Verts/ALE) , Jill Evans (Verts/ALE) http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?type=WQ&reference=P-2016-009554&language=ES(2) El 17 de noviembre de 2016, varios Estados miembros y Marruecos firmaron una declaración conjunta para la futura cooperación en el ámbito de las energías renovables. Esta declaración se refiere al plan energético marroquí, que incluye la instalación de plantas de energías renovables en el territorio del Sáhara Occidental.(3) Respuesta del Sr. Arias Cañete en nombre de la Comisión – 31 de enero de 2017 http://www.europarl.europa.eu/sides/getAllAnswers.do?reference=P-2016-009554&language=ESFuente: Partido EQUO -
El Rif sublevado en contra del Majzen marroquí
Redacción EIC Poemario por un Sahara Libre con las informaciones de Ali Lmrabet y Youssef Ouled, 5 de febrero de 2017“Hoy domingo 5, día en el que el pueblo rifeño sale a tomar las calles de #Alhucemas mediante una revolución pacífica”. Así comenzaba esta mañana la jornada de hoy domingo, en el que la deseada “Revolución Pacífica” en Marruecos ha acabado con violencia por la intervención del ejército marroquí. Así explica el rifeño Youssef Ouled en su cuenta de Twitter @ymouled la situación de la ciudad marroquí de Alhucemas.El conocido periodista marroquí Ali Lmrabet también está siguiendo las revueltas del Rif y su represión a través de las redes sociales, estando muy activo en su cuenta de Twitter @Alilmrabet de dónde hemos obtenido los siguientes tuits donde llega a comparar la situación con el sahara Occidental y el levantamiento de Gdeim Izik, el Campamento de la dignidad saharaui, de plena actualidad por el juicio contra los presos políticos saharauis que tendrá lugar el próximo 13 de marzo en Rabat.A continuación reproducimos algunos de los tuits del periodista @AlilmrabetCómo una manifestación pacífica se convierte en violenta por la gracia de los tipejos del Majzén.
Insultos contra las fuerzas del orden marroquíes y el propio Mohamed 6 retransmitidos en directo por Rif 24.
Policía rompe puertas Alhucemas y penetra en las casas de los demás. Probablemente para tomar « souvenirs »
La policía marroquí rompe puertas para entrar en casas ajenas y llevarse algunos « recuerdos ». Exactamente como lo he visto en el Sahara.
Rif se despierta. Lento pero seguro. Hay k escuchar lo que dicen los manifestantes a los polis. « Esclavos », « muertos de hambre », « ladrones ».
Alhucemas: Otro pequeño Gdeim Izik.
No solamente Alhucemas está en estado de sitio. Todo el Rif lo está. Varios activistas me señalan que pasa lo mismo en varias ciudades.
El Rif, como el Sáhara [Occidental], zona militar. Y después no entendemos por qué el Majzen es odiado en todas partes
1912: Sultan Mulay Hafid vende Marruecos a Francia por dinero.1921-1927: El Rif en armas se levanta contra colonizadores españoles y franceses.
El Rif zona militar desde la revuelta de 1958. Alhucemas sigue siendo una zona militar desde un decreto promulgado en 1958.
Estado de sitio salvaje en Alhucemas.Cuentan que Abdellatif Hammouchi, el jefe de todas las policías de Marruecos, implicado en varios casos de tortura, está en Alhucemas.El joven rifeño Youssef Ouled comparte en su cuenta de Twitter vídeos de Nasser Zafzafi, líder del Movimiento Popular del Rif, en los que llama a toda la población rifeña y del resto de Marruecos a una huelga general para hoy domingo. “Salimos a las calles también por todos vosotros, contra las políticas del majzén que nos afectan por igual”, afirma. “Vamos a salir a las calles, a luchar por nuestros derechos, por lo que es nuestro y en contra de esta política que nos mata”. También hace un llamamiento a las mujeres “porque hoy queremos combatir, luchar y no venceremos sin vosotras”. “Lucharemos por nuestra historia y en contra de un majzen que mata a nuestros hijos”. Zafzafi, según el Twitter de Youssef Ouled, busca implicar de forma más eficaz a las mujeres porque, como ellas mismas afirman, “si en sistema profundamente patriarcal y conservador como este no se respetan los derechos de los hombres, que te diré de las mujeres”. Zafzafi apela al papel de las mujeres en la historia y su importancia para la defensa del Rif durante las guerras contra el colonialismo.Los activistas califican en el día de hoy al Rif como “estado policial”. La policía secreta trató, según el Twitter de Youssef Ouled, de detener a la líder Nasser Zafzafi mientras se dirigía a la concentración en Cala Bonita (alrededor de las 15h), aunque finalmente no fue detenido. Sus acompañantes también fueron acosados.Las últimas informaciones hablan de “Detenciones arbitrarias, agresiones, cortes de carretera, la conexión a internet es pésima…” y de que “La ciudad de Alhucemas está sin luz- La policía entra en casa de activistas y les detiene- Han usado camiones cisterna”. -
Union africaine : Le roi Mohamed VI et le retour à la «maison» qu’il va saccager
Le Maroc a fait son entrée officielle hier au sein de l’Union africaine par la personne de son roi, Mohamed VI, et un discours à lire entre les lignes.Le souverain n’a pas fait dans la rhétorique offensive. Il n’a pas lancé le cri de victoire, mais a fait une intervention presque bachelardienne sur le thème du retour à la maison et sur la notion du foyer comme lieu intime du passé et du futur et comme le gardien de l’âme, du souvenir et de la mémoire. « Qu’il est bon de rentrer chez soi (…) L’Afrique est mon continent, et ma maison. Je rentre enfin chez moi, et vous retrouve avec bonheur. Vous m’avez tous manqué », a-t-il déclaré face à ses pairs africains.L’image qu’il a choisie est d’apparence celle du monarque héritier en rupture avec le monarque père–Hassan II qui a choisi il y a 33 ans de claquer la porte de l’Union parce que ses membres avaient décidé en 1984 d’accueillir la jeune et combattante République sahraouie, la RASD.« Au moment où le Royaume compte parmi les nations africaines les plus développées, et où une majorité de pays-membres aspirent à notre retour, nous avons choisi de retrouver la famille », a ajouté le souverain. Ici, on ne soulignera jamais assez l’immense charge affective dont il couvre ses mots et qu’il sonne pour parler de l’ancrage africain du Maroc. Ici, le choix de Mohamed VI est de parler de l’Afrique, non pas en termes politiques, mais en termes philosophiques et spirituels. C’est selon lui la maison qu’on n’a jamais cessé d’habiter même si on l’a désertée pendant plus de 30 ans.C’est le refuge et l’abri qu’on souhaite regagner et protéger. Avec un peu d’efforts, on verrait dans ses analogies et dans la description qu’il fait du retour de son pays dans le giron panafricain – la « maison » ! – une similitude avec la chaleur du ventre maternel et celle de l’agneau de retour au bercail. Rien d’étonnant alors d’entendre plusieurs chefs d’Etat, parmi lesquels la Libérienne Ellen Johnson Sirleaf ou le Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, expliquer que le retour du Maroc permettrait de discuter de la question du Sahara occidental au sein de l’assemblée « en famille ». Mais est-ce possible ? Entre le Maroc et les indépendantistes sahraouis, il n’y a pas qu’un mur, mais des tranchées aussi profondes que l’est le conflit qui les oppose depuis plus de quarante ans. Il y a la demande du Polisario et de la RASD d’un référendum d’autodétermination, dont Rabat ne veut pas entendre parler.Pour revenir au discours du roi Mohamed VI, il n’y a dedans, en effet, rien de belliqueux ni de transgressif des grands principes doctrinaux de l’Union Africaine, notamment ceux énumérés dans l’Acte constitutif de Lomé qui, depuis juillet 2000, fait de l’intangibilité des frontières héritées de la décolonisation et de la non utilisation de la force pour l’acquisition de territoires des lignes à ne pas franchir au risque de casser la « maison ». Cependant, il y a des allusions à ceux auprès de qui Rabat « ne fait pas l’unanimité »… Il y a des touches allégoriques selon lesquelles le Maroc du roi Mohamed VI reste celui du défunt roi Hassan II sur la question du Sahara occidental précisément !Mort de l’UMA et rien de nouveau à l’horizon« Le retrait de l’OUA était nécessaire : il a permis de recentrer l’action du Maroc dans le continent, de mettre aussi en évidence combien l’Afrique est indispensable au Maroc, combien le Maroc est indispensable à l’Afrique », a déclaré le souverain chérifien devant les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA. Plus significatif encore lorsque le souverain exprime de façon claire et sans ambigüité que son pays « a toujours considéré qu’il faut d’abord puiser sa force, dans l’intégration de sa sous-région maghrébine. Or, force est de constater que la flamme de l’UMA s’est éteinte, parce que la foi dans un intérêt commun a disparu ! ». L’élan mobilisateur de l’idéal maghrébin, promu par les générations pionnières des années 1950, se trouve trahi. Aujourd’hui, nous constatons avec regret que l’UMA est la région la moins intégrée du continent africain, sinon de toute la planète », poursuit le souverain.En d’autres termes si l’UMA n’existe déjà plus, ce n’est pas de la faute du Maroc, laisse-t-il fortement entendre avec la suggestion également que l’Union du Grand Maghreb n’a pas d’avenir. Le roi Mohamed VI précise que « si le commerce intra-régional s’élève à 10% entre les pays de la CEDEAO, et à 19% entre les pays de la SADEC, il stagne à moins de 3% entre les pays du Maghreb». Il spécifie « que la Communauté Economique d’Afrique de l’Est avance dans des projets d’intégration ambitieux, et que la CEDEAO offre un espace fiable de libre circulation des personnes, des biens et des capitaux » (…) mais que les pays du Maghreb sont, eux, à un niveau de coopération économique très faible. « Nos concitoyens maghrébins ne comprennent pas cette situation», énonce-t-il faisant du Maghreb un désir empêché par un responsable qu’il ne nomme pas mais qu’on devine : l’Algérie.Enfin, il avertit : « Si nous n’agissons pas, sauf à prendre exemple sur les sous-régions africaines voisines, l’UMA se dissoudra dans son incapacité chronique, à rencontrer les ambitions du Traité de Marrakech, qui lui a donné naissance il y a 28 ans ». Une mise en garde face à une réalité déjà là mais dont il n’explique pas les raisons profondes. Cela ne l’intéresse pas et pas une seule fois il n’a d’ailleurs abordé la question du conflit sahraoui. A la place, et dans ce qui pourrait bien être une petite pique à l’Algérie et ce qu’elle a représenté et surtout par rapport à son soutien de près d’un demi-siècle à la cause sahraouie, il a glissé que « la notion de tiers-mondisme » lui parait « dépassée ». Quand on se rappelle ce que cette notion charrie comme sens et les noms qu’elle fait évoquer, on peut supposer que le retour à la maison décrit par le souverain marocain n’est pas sans risque de feu et n’est pas sans péril. Même si le monarque a pris soin d’adoucir son discours, il serait naïf de prendre ce qu’il dit pour argent comptant. Et comme nous le dit ce vieux conte de Perrault, derrière un agneau peut bien se cacher un loup. A la guerre comme à la guerre. -
Le Maroc sur la selle ou sur la sellette?
Par B. AbdelkaderRetour en pompes du royaume chérifien au sein de la communauté africaine ? Depuis une ou deux années, la diplomatie M6 à Rabat réalise des grands exploits sur la scène continentale. Ce retour en force et spectaculaire – et par-dessus la marché-, est essentiellement motivé par une intention de réaliser une « reconquista » sur la scène africaine sur fond de gagner la sympathie des Etats du continent en faveur d’un soutien de la thèse marocaine au sujet de la question du Sahara Occidental.Faudrait-il rappeler dans ce sens que le Maroc avait dans les années 80, claqué les portes de l’OUA, ancêtre de l’actuelle Union Africaine, quand les Etats africains étaient dans la majorité contre l’occupation marocaine des territoires. Le feu roi Hassan II avait même songé à construire un pont, sur le détroit de Gibraltar, en vue de se « relier » à l’Europe, par vengeance sur ses pairs africains. Les temps ont changé depuis, des nouveaux régimes ont vu le jour.L’Afrique du XXIème siècle, n’est plus celle de l’après indépendance. Les mentalités et les caractères ont bien aussi changé. Les pères fondateurs de l’Afrique modernes ont disparu, laissant la place à une autre génération, ayant une vision différente des choses. La diplomatie marocaine avait su saisir et investir dans ces changements. Elle avait bien su étudier le cas africain, ses faiblesses et ses manques, en vue d’en apporter les secours voulus et en remédier aux manques. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle son retour spéculaire en avait réussi à s’accaparer des attentions.A tout cas, faudrait-il ajouter un soutien sans bornes venant de quelques forces « étrangères » au continent. Pour certaines sources, il s’agirait de forces « sionistes », pour être plus précis et avec lesquelles le royaume Chérifien tisserait des relations plus douteuses.Cette reconquête serait le produit logique d’une offensive diplomatique, sans précédent ayant réussi tout de même, à remettre le Maroc sur la selle. Le discours officiel en provenance du palais laisse implicitement croire que le retrait « émotif » de l’OUA était une grosse erreur diplomatique, qu’il ne fallait d’ailleurs pas faire et qu’il ne faut plus la recommencer.Le prochain Sommet de l’OUA sera un ring où la question du Sahara occidentale y serait opiniâtrement débattue. Colonialisme selon les résolutions de l’UE et de l’ONU ou restitution de territoires à la mère patrie, selon les thèses marocaines et leurs alliés. Les Etats africains seraient en mesure de trouver une solution à ce problème qui dure depuis près d’un demi-siècle comme l’ont réussi à le faire dernièrement avec la Gambie. -
La bêtise est toujours humaine
Les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’Union Africaine ont réservé une « standing-ovation » à l’arrivée du roi du Maroc qui vient de réintégrer l’organisation continentale, après plus de 33 ans de retrait. Le monarque était accompagné du président guinéen et de l’ex-présidente de la Commission de l’UA, rapporte l’envoyé spécial du magazine Jeune Afrique.Le journaliste de cet hebdomadaire parisien qui a toujours cautionné la politique étrangère marocaine a cru utile de préciser à sa manière tendancieuse que les officiels algériens et les représentants de la RASD étaient restés assis. Bien qu’applaudi à la fin de son allocution par Lamamra et Messahel, Mohamed VI a échangé une poignée de mains avec les nouveaux commissaires de l’UA, en prenant soin de zapper Smaïl Chergui, réélu à la tête de la commission Paix et sécurité.Le magazine créé par Bachir Ben Yahmed rapporte ce détail presque en jubilant et en lui accordant une telle dimension qui en dit long sur l’ingratitude d’une publication qui a oublié que c’est grâce à l’argent algérien qu’elle a été sauvée d’une disparition fatale.En retrouvant une tribune au sein de l’UA, le roi du Maroc ne s’est pas empêché de recourir à des manières indignes d’un chef d’Etat qui prétend respecter les règles du protocole. Croyant avoir gagné une bataille que lui seul voit sous cet angle, il s’est comporté de façon futile et s’est laissé aller à des provocations à l’encontre de l’Algérie. Homme à la rancune tenace, il a été rattrapé par ses vieilles habitudes de monarque qui se croit investi d’un pouvoir divin. Et à Jeune Afrique d’applaudir une « prouesse » royale. L’Afrique a mal et c’est le cas de le dire.Mohamed Mebarki -
Les amis de Mohamed VI
LE VRAI VISAGE D’UN ROYAUME INFÉODÉParmi les lobbies dont l’influence dépasse tout ce que pourraient imaginer les meilleurs connaisseurs de l’Amérique et ses mœurs politico-idéologiques, figure en bonne place l’American Israel Public Affairs Committee, le fameux AIPAC, fondé en 1951 par des défenseurs acharnés de l’Etat d’Israël dont le soutien au Maroc concernant le Sahara Occidental n’est un secret pour personne.Ce puissant lobby qui entretient des relations poussées et multiformes avec la monarchie alaouite depuis le début des années 60 et dont les ramifications s’étendent aujourd’hui jusqu’au cœur du régime US a toujours constitué un passage obligé pour tous les hauts fonctionnaires américains désireux de grimper dans la hiérarchie de l’Establishment. Ses dirigeants les plus influents sont de hauts dignitaires religieux juifs- certains sont d’origine marocaine- qui contrôlent les secteurs les plus névralgiques dont dépend dans une large mesure l’hégémonie étasunienne.Quand il s’agit de désignations et de nominations à des postes clés à la Maison Blanche, au Département d’Etat, au niveau de la CIA ou du NSA, leur avis fait l’effet d’un commandement que Démocrates et surtout Républicains exécutent toujours avec la même ferveur, malgré les divergences apparentes existant entre ces deux courants qui dominent la vie politique américaine. De nombreuses personnalités américaines issues des milieux politiques et intellectuels qui ont essayé de faire valoir leur indépendance l’ont su à leurs dépens. Certains n’avaient même pas eu le temps de reprendre leur souffle avant de constater amèrement que la terre s’est arrêtée de tourner, du moins en ce qui les concerne.Parmi les rares personnalités américaines qui ont osé défier ce lobby auquel sont affiliées une centaine d’organisations éparpillées sur tout le territoire étasunien, on peut citer Charles Timothy Chuck Hagel, l’actuel Secrétaire à la Défense. Ancien sénateur du Nebraska, il est connu pour son patriotisme et son attachement aux principes républicains authentiques. « Je suis un sénateur étasunien et non pas un sénateur israélien », a-t-il dit dans une déclaration qui a provoqué un tremblement de terre au Knesset. En clair, il a fait savoir que les intérêts de l’Amérique et d’Israël ne sont pas forcément identiques. Un comportement jugé inadmissible par le lobby sioniste. Ce dernier déclencha une campagne médiatique haineuse contre un homme qui ne manifesta pourtant aucune agressivité contre l’Etat d’Israël !Cette paranoïa a aussi touché des cinéastes et des stars d’Hollywood qui ont osé dénoncer l’hégémonie sioniste comme Marlon Brando, ou qui ont exprimé un semblant de solidarité avec les Palestiniens à l’image de l’acteur d’origine juive, Dustin Hoffman. Celui-ci fut descendu en flammes par un article au vitriol publié dans un journal appartenant à la communauté juive des Etats-Unis. « Hoffman est quelqu’un dont la judaïté ne semble avoir joué aucun rôle dans l’existence, sinon d’avoir développé l’antisémitisme, de par sa petite taille, son appendice nasal, sa voix nasillarde et ses rôles de petit mec dégourdi, autant de caractéristiques qu’on attribue typiquement aux juifs ». Un juif traité d’antisémite par des juifs qui lui reprochent d’avoir commis l’irréparable en acceptant de participer à la distribution de prix aux réalisateurs du film documentaire five broken cameras « cinq caméras brisées ». Le sommet ou plutôt les abysses de l’intolérance exprimée par une attitude qu’aucun psychiatre ne serait en mesure d’expliquer, et c’est le moins que l’on puisse dire ! A l’inverse du Maroc dont le régime est entièrement vassalisé, l’Algérie continue de susciter une grande méfiance chez les Américains, en raison de son passé historique, de ses anciennes « amitiés », mais aussi pour un ensemble de facteurs liés au profil de ses dirigeants qui ont toujours refusé d’assumer un rôle de sous-traitant comme le font d’autres pays.Ainsi, lorsqu’il y a des intérêts américains qui sont en jeu, Washington fait preuve de pragmatisme et considère l’Algérie comme un pays avec lequel on traite et on fait des affaires. Au-delà de cette ligne de démarcation tolérée d’ailleurs par le lobby sioniste, véritable protecteur des intérêts marocains, l’Algérie demeure aux yeux des USA, un pays « rebelle » que l’on n’arrive pas à domestiquer.A l’opposé du Makhzen dont la soumission au lobby sioniste activant aux Etats-Unis ne date pas d’aujourd’hui, l’Algérie a de tout de temps manifesté une volonté inébranlable d’autonomie à l’égard de toute sorte d’ingérences même de la part de ses alliés. En plus de son attachement à son indépendance quel que soit le prix, sa situation stratégique, ses ressources énergétiques et sa superficie contrarient fortement les concepteurs du Grand Moyen-Orient qui voient en elle un adversaire redoutable ayant su tisser un formidable réseau d’amitié à travers le monde, qu’il est hors de question d’attaquer militairement au risque de soulever une insoutenable vague d’indignation internationale. Elle a déjà démontré ses capacités de résistance lorsqu’elle avait vaincu seule le terrorisme intégriste sans qu’aucune puissance ne daigne lui apporter le moindre soutien. Les Américains et les autres le savent.Mohamed Mebarki