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L’etrange silence d’Ecolo face au blocage de milliers de binationaux au Maroc
Pourquoi Ecolo alors qu’il etait dans l’opposition, a voté en 2018 en faveur de la loi (9mai 2018), relative à l’assistance consulaire.Sachant que c’est cette loi qui cause aujourd’hui des drames chez les binationaux bloqués au Maroc.Idem pour ce qui concerne les mesures votées à la hâte en faveur de la déchéance de la nationalité belge.?Dans le chapitre 13, il est inséré un article 79 rédigé comme suit:« Art. 79. Ne peuvent prétendre à l’assistance consulaire les Belges qui possèdent aussi la nationalité de l’Etat dans lequel l’assistance consulaire est demandée, lorsque le consentement des autorités locales est requis.Ce qui explique aujourd’hui l’etrange silence d’Ecolo face au blocage de milliers de binationaux au MarocKhalil ZeguendiFacebbokTags : Belgique, Maroc, binationaux, Ecolo, nationalité, rapatriement, belgo-marocains, -
Le Maroc pique aux africains leur part de chloroquine, médicament pour traiter le covid-19
Selon l’agence de presse mauritanienne Alanbaa, le Maroc a acheté la part destinée à l’Afrique de chloroquine, le traitement anti-paludique utilisé contre le covid-19.
Dans une dépêche publiée sur son site, Alanbaa indique que la succursale de la société française Sanofi a confirmé que le Maroc a acheté toute sa production de chloroquine après que celle-ci ait donné des résultats positifs dans le traitement des patients atteints du virus covid-19.
Citant des sources de la presse française, Alanbaa rapporte que ces médicaments étaient à l’origine destinés à l’Afrique subsaharienne.
Alanbaa rappelle que le Premier ministre marocain Saadeddine El Othmani a indiqué dans un post publié sur son compte Twitter, que « tous les cas infectés par le coronavirus au Maroc, qui souffrent de ses symptômes, sont en fait traités avec ce médicament et il est fabriqué au Maroc, il n’y a donc pas besoin d’auto-flagellation ».
Ainsi, le Maroc, qui prétend défendre les intérêts des africains, a été pris en flagrant délit de détournement d’un médicament vital pour le traitement du paludisme dans les pays de l’Afrique subsaharienne.Tags : Maroc, Afrique, choloroquine, paludisme, covid-19, coronavirus, pandémie,
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Scandale à l’ambassade du Maroc à Sidney
Un employé de l’ambassade du Maroc en Australie renonce à sa nationalité marocaine et accuse le corps diplomatique de faux et corruption
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=AQoOncJmslY&w=560&h=315]
SYDNEY (Australie) – Un citoyen marocain, qui n’a pas cité son nom, a publié une vidéo sur les réseaux sociaux, dans laquelle il affiche son passeport marocain, sa carte diplomatique et sa carte d’identité marocaine, confirmant qu’il est fonctionnaire de l’ambassade de son pays en Australie, a annoncé qu’il renonca à la nationnalité marocaine en raison de l’injustice et de l’oppression.
Le citoyen marocain a accusé l’ambassadeur de son pays en Australie de jouer avec les papiers officiels et d’avoir falsifié les documents de certains des employés à l’ambassade, citant à titre d’exemple son propre cas affirmant qu’il a obtenu, moyennant la falsification, une carte diplomatique alors qu’il est un simple serveur.
L’employé a proféré une série accusations contre le ministre des Affaires étrangères de son pays, Nasser Bourita, et le roi du Maroc, Mohamed VI. Il a également indiqué qu’il était parvenu à ce degré de désaccord avec ses collègues de l’ambassade en raison de ses critiques contre les pratiques de corruption et favoritisme. En dépit de cela, il n’a continuait de recevoir son salaire mensuel de 3.600 dollars, bien qu’il ait cessé de travailler depuis longtemps. Pour lui, l’ambassade a continué de lui verser cette somme par crainte qu’il ne dévoile son fait, notamment après son mariage avec une avocate australienne.
L’employé marocain a affirmé que l’ambassade du Maroc en Australie n’est pas un cas isolé. La corruption et la falsification sont des éléments qui accompagnent un grand nombre d’ambassadeurs, consuls et diplomates marocains pratiquent tous les types de corruption. Il révèle aussi qu’ils s’adonnent au commerce de biens et de voitures dans les pays dans lesquels ils travaillent, profitant de leur exonération fiscale en tant que diplomates.Tags : Maroc, diplomatie, ambassades, consulats, Sidney, Australie,
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Où est passé le roi Mohammed VI depuis le début de l’état d’urgence sanitaire au Maroc?
Depuis la proclamation de l’état d’urgence sanitaire au Maroc annoncée vers la mi – mars 2020 en raison de la propagation du virus Corona, nulle apparition publique ou télévisuelle du souverain marocain n’a été enregistrée.
Début avril, la chaine américaine d’information en continu Fox News annonçait lors d’un bulletin informatif que le roi du Maroc serait infecté de ce virus suite à un dîner qu’il avait partagé avec le prince Charles, lui même atteint par le virus Corona.
Et la chaîne US d’ajouter que le monarque marocain se serait isolé aux Iles Canaries.
Ni Mohammed VI, ni son entourage, encore moins le protocole royal n’ont cru utile ou opportun de démentir une telle information.
Seuls quelques sites internet dont le 360.ma, dont le patron se trouve être le conseiller en affaires financières du roi se sont chargés de mettre en doute, maladroitement d’ailleurs, l’annonce faite par Fox.
Prenant ses lecteurs pour des demeurés, le site 360.ma réagit à l’info en prétendant que la speakerine américaine avait confondu Morocco avec Monaco.
Ce qui ajoute au mystère lié à cette éclipse royale, réside dans le fait que ni le très médiatique frère du roi du Maroc, Moulay Rachid, ni sa soeur Mariam qui préside de nombreuses associations caritatives et cuturelles n’ont apparu publiquement ou sur les chaînes des télévisions officielles marocaines.
Le prince hériter Moulay Hassan qui atteindra prochainement l’âge de 16 ans et qui ne manque aucune inauguration, commémoration ou conférence internationale à laquelle assiste son père ou son oncle, se trouve lui aussi hors des radars depuis la disparition de son père.
Signalons que les très nombreuses et fréquentes sorties princières sont destinées à parfaire la formation de l’héritier du trône alaouite.
Cette longue éclipse du roi et des autres membres de la famille royale a été accompagnée par de nombreux communiqués émanant du souverain et par des messages attribués à Mohammed VI, messages envoyés à des chefs d’etats étrangers.
En revanche, et depuis près de 50 jours, et contrairement aux multiples apparitions et discours des chefs d’etats arabo – musulmans, aucun message à la population marocaine n’a été prononcé en direct par le Commandeur des croyants.
La personne du roi étant sacrée au Maroc, aucun marocain n’ose évoquer cette disparition qui commence à intriguer l’homme de la rue marocaine.
Vendredi passé, ceux des Marocains qui atrendaient l’apparition du roi lors de la première séance des Causeries religieuses Hassaniennes, inaugurées par feu le roi Hassan II et retransmises en temps réel par la première chaîne marocaine, en ont été pour leurs frais.
Ce qui corse davantage ce mystère, réside dans l’arrivée au Maroc du cousin du roi, le prince Hicham, qui réside aux États-Unis d’Amérique.
Le prétexte avancé par le prince « rouge » et banni, pour expliquer sa subite entrée au Maroc en vue de rendre visite à sa mère malade paraît limite aux observateurs de la politique marocaine.
Un roi absent physiquement, une armée massivement dans les rues et les places des villes et des villages marocains, armée appuyée par des chars de combats…
Voilà une situation que les Marocains n’ont pas connue même lors des 2 coups d’État militaires perpétrés en 1971 et 1972 contre le défunt roi Hassan IISource: Bruxellois, sûrement!
Tags : Maroc, Mohammed VI, pandémie, coronavirus, covid-19, Moulay Hicham, prince rouge,
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Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du SG l’ONU: 1er mai 2020
Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 1er mai 2020
(La version française du Point de presse quotidien
n’est pas un document officiel des Nations Unies)
Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:
Note d’orientation du Secrétaire général sur les personnes âgées
Aujourd’hui, le Secrétaire général a publié une note d’orientation sur les effets de la pandémie de COVID-19 sur les personnes âgées. Le document fournit une analyse et des recommandations pour relever les défis auxquels sont confrontées les personnes âgées à travers le monde, notamment un taux de mortalité plus élevé, le risque de pauvreté, la discrimination et l’isolement.
Le Secrétaire général a déclaré qu’il était profondément préoccupé par cette situation, également au niveau personnel, non seulement parce qu’il est lui-même une personne âgée, mais également parce qu’il est responsable d’une mère encore plus âgée.
La note d’orientation contient quatre messages principaux. Premièrement, aucune personne ne peut être sacrifiée, quel que soit son âge. Deuxièmement, nous avons besoin d’un meilleur soutien social pour atteindre les personnes âgées. Troisièmement, toutes les réponses sociales, économiques et humanitaires doivent tenir pleinement compte des besoins des personnes âgées, de la couverture sanitaire universelle à la protection sociale, sans oublier le travail décent et les pensions. Et enfin, qu’il ne faut pas traiter les personnes âgées comme des êtres invisibles ou impuissants.
Le Secrétaire général a ajouté qu’alors que nous cherchons à nous relever plus forts, nous aurons besoin d’ambition et de vision pour construire des sociétés plus inclusives, durables, adaptées aux personnes âgées et préparées pour l’avenir.
Journée internationale du travail
Aujourd’hui est le 1er mai, la Journée internationale du travail. Dans son message pour la circonstance, le Secrétaire général souligne que cette année, alors que la pandémie de COVID-19 sévit autour de nous, celles et ceux qui trop souvent peinaient dans l’ombre apparaissent au grand jour.
Peut-être comme jamais auparavant, nous réalisons le rôle que jouent les travailleurs essentiels qui contribuent à maintenir nos sociétés en état de marche. C’est grâce à eux que la nourriture parvient jusqu’à nos tables ou nos marchés, grâce à eux que nos transports en commun et, bien évidemment nos hôpitaux et nos systèmes de santé, fonctionnent.
Le Secrétaire général a indiqué que l’Organisation internationale du Travail (OIT) a annoncé cette semaine que la main-d’œuvre mondiale serait touchée avec l’équivalent de la perte de plus de 300 millions d’emplois.
Le Secrétaire général a noté que l’Organisation internationale du Travail a annoncé cette semaine que la population active mondiale perdra l’équivalent de plus de 300 millions d’emplois.
Tandis que nous tâchons de reconstruire en mieux dans le sillage de cette pandémie, a dit le Secrétaire général, le bien-être de chacun doit être au cœur des politiques économiques et sociales et les personnes les plus marginalisées doivent faire l’objet d’une attention toute particulière.
Logistique humanitaire/COVID-19
La logistique est un élément essentiel de la riposte à la pandémie, en particulier dans un contexte où les vols commerciaux sont interrompus et où les agences humanitaires, ainsi que les autorités sanitaires ont du mal à s’approvisionner dans des environnements fragiles.
Hier soir, un avion-cargo Boeing 757, contracté par le Programme alimentaire mondial (PAM) au nom de la communauté humanitaire, a été le premier vol à quitter la nouvelle plate-forme d’intervention humanitaire mondiale établie à Liège en Belgique. L’avion était chargé de près de 16 tonnes de fournitures médicales et d’équipements de protection individuelle, destinés au Burkina Faso, au Ghana et à la République du Congo.
Il s’agit d’un réseau logistique mondial mis en place par le Programme alimentaire mondial. Les plates-formes d’intervention humanitaire en Belgique, à Dubaï et en Chine, situées à proximité des sites où sont fabriqués les fournitures médicales, seront reliées aux plates-formes régionales en Éthiopie, au Ghana, en Malaisie, au Panama, à Dubaï et en Afrique du Sud. Depuis ces pays, une flotte d’avions plus petits acheminera le fret et le personnel dans les pays prioritaires.
Au cours des six prochaines semaines, le PAM qui gère le Service aérien d’aide humanitaire des Nations Unies envisage de transporter l’équivalent de 37 Boeings 747 de Chine et de Malaisie à destination de 130 pays à travers le monde.
Le PAM est également en train de mettre en place un service aérien régional de transport de passagers pour transporter les agents humanitaires et de santé à travers l’Afrique de l’Est et de l’Ouest afin de surmonter les perturbations des services aériens commerciaux. Les premiers vols sont attendus dans les prochains jours.
Une fois le service pleinement opérationnel, jusqu’à 350 vols de fret et 350 vols de passagers pourraient être opérationnels chaque mois. Un financement est nécessaire et le PAM lance un appel pour un montant initial de 350 millions de dollars afin de lancer le réseau des services logistiques communs au niveau mondial.
UNICEF-Vaccins
L’UNICEF a appelé aujourd’hui à soutenir le déblocage d’un arriéré massif de livraisons de vaccins. Cela est dû aux contraintes logistiques sans précédent liées aux mesures d’atténuation de la COVID-19, y compris les mesures de confinement dans certains pays.
Depuis la semaine du 22 mars, l’UNICEF a constaté une réduction de 70 à 80% des expéditions de vaccins prévues en raison de la baisse spectaculaire des vols commerciaux et de la disponibilité limitée des charters. Le défi est aggravé par le coût exorbitant de la sécurisation des vols, avec des taux de fret de 100 à 200% supérieurs aux coûts des vols normaux, et avec des vols charters encore plus coûteux. L’UNICEF a ajouté que même avant la pandémie de COVID-19, les vaccins contre la rougeole, la polio et d’autres maladies étaient hors de portée pour 20 millions d’enfants de moins d’un an chaque année.
HCR
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) s’est alarmé aujourd’hui de la situation de plus en plus désespérée des personnes déplacées de force par les conflits et la violence, en particulier dans les pays à revenu faible et intermédiaire qui abritent plus de 85% des réfugiés dans le monde.
Dans toutes les grandes opérations pour les réfugiés et malgré les difficultés, le HCR s’évertue à fournir une assistance d’urgence, comme une assistance en espèces, des abris et l’inclusion des réfugiés dans les interventions nationales de santé publique.
Une action urgente est nécessaire pour aider les réfugiés et les personnes déplacées les plus vulnérables, en particulier lorsqu’ils n’ont pas accès aux régimes gouvernementaux de protection sociale.
République centrafricaine
Les patrouilles se poursuivent aujourd’hui dans la ville de Ndele, en République centrafricaine (RCA), à la suite de violences survenues en début de cette semaine et au cours desquelles 25 civils sont morts et des dizaines d’autres ont été blessés. La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) continue de mobiliser les dirigeants communautaires et les groupes armés pour apaiser les tensions et promouvoir la cohésion sociale.
Dans une déclaration conjointe publiée hier, l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et la MINUSCA ont fermement condamné l’attaque. Ils ont ajouté qu’ils craignaient que les violences de cette semaine ne déclenchent une crise humanitaire, plusieurs centaines de personnes ayant fui leur domicile. Comme cela a été mentionné précédemment, nombre d’entre elles ont cherché refuge autour du complexe de l’ONU.
L’Union africaine, la CEEAC et l’ONU appellent à des enquêtes et à la responsabilisation des auteurs, ajoutant que cette attaque est encore plus répréhensible car elle a été perpétrée quelques jours après une initiative du Gouvernement visant à favoriser la réconciliation et les secours à la population de Ndele.
Libye
La Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) a conscience des appels libyens et internationaux à un cessez-le-feu, y compris la déclaration constructive de l’Armée nationale libyenne annonçant une trêve pendant le Ramadan et la réponse du Gouvernement d’entente national.
La MANUL appelle les deux parties à saisir cette occasion pour interrompre immédiatement toutes les opérations militaires et reprendre les pourparlers de la Commission militaire mixte 5+5, de manière virtuelle si nécessaire, dans le but de parvenir à un cessez-le-feu permanent sur la base du projet d’accord proposé par la Mission le 23 février.
La MANUL se félicite des initiatives qui permettront au peuple libyen, qui a subi le plus lourd fardeau du conflit, d’observer le mois sacré du Ramadan en paix. La Mission prie instamment toutes les parties de s’abstenir de tout acte ou déclaration de provocation menaçant les perspectives d’une véritable trêve et sa durabilité. Cela comprend les tentatives d’utiliser les périodes de calme, d’un côté ou de l’autre, pour renforcer les positions.
La Mission des Nations Unies estime que la garantie ultime d’un cessez-le-feu durable ne repose pas seulement sur la bonne volonté des parties au conflit, mais aussi sur l’engagement de la communauté internationale à respecter ses obligations de rechercher et de préserver la paix et la sécurité en Libye.
Afrique du Sud
En Afrique du Sud, l’équipe de l’ONU a lancé, hier, un appel d’urgence de 136 millions de dollars pour aider jusqu’à 10 millions de personnes vivant dans des communautés vulnérables confrontées à des risques liés à la COVID-19. Les domaines ciblés sont la santé, l’eau, l’assainissement, la sécurité alimentaire et la violence sexiste.
Cet appel intervient alors que l’Afrique du Sud entame un assouplissement progressif d’un confinement de 35 jours et de la fermeture des frontières. Outre l’urgence sanitaire, le choc économique provoqué par la COVID-19 affecte fortement les moyens de subsistance, en particulier chez les femmes et les enfants.
La Coordonnatrice résidente, Mme Nardos Bekele-Thomas, a dit qu’elle était encouragée par le message constant du Gouvernement selon lequel les mesures de relèvement à la COVID-19 inaugurerait un mode de développement différent, en se concentrant davantage sur l’inclusion, afin de s’assurer que personne ne soit laissé de côté.
Kenya
L’équipe de l’ONU au Kenya appui la réponse du Gouvernement depuis avant même la confirmation du premier cas de COVID-19.
Elle a déployé plus de 80 membres du son personnel et de volontaires pour appuyer la réponse du Gouvernement, notamment en matière de communication de crise.
Le Coordonnateur résident, M. Siddharth Chatterjee, dirige la réponse globale de l’ONU dans les domaines de la santé et de l’aide humanitaire et socioéconomique pour appuyer les efforts du Gouvernement.
Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, a établi un partenariat avec les centres de justice sociale pour suivre l’impact des installations de fortune sur plus de 1 500 ménages répartis dans huit comtés du Kenya.
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) appuient les ONG kényanes pour veiller à ce que la réponse du Kenya soit fortement axée sur les droits de l’homme.
De son côté, ONU-Habitat, en partenariat avec le Canada et la Norvège, met en place des installations de lavage des mains dans les établissements informels et les bidonvilles de Nairobi. L’UNICEF a également distribué des milliers de fournitures essentielles pour la prévention et le contrôle des infections, tandis que l’UNESCO forme des journalistes pour prévenir la propagation de la désinformation et de la discrimination.
Soudan
Au Soudan, l’ONU et ses partenaires appuient les efforts déployés par le Gouvernement pour faire face au virus, notamment en ce qui concerne les tests de dépistage, l’objectif étant d’effectuer 600 dépistages au quotidien. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a formé 50 personnels de laboratoire sur le prélèvement d’échantillon, les transports et le dépistage et a également fournit des équipements de protection individuelle.
L’ONU et ses partenaires se mobilisent également pour transmettre des informations sur la pandémie, des conseils étant notamment envoyé à plus de 13,5 millions d’utilisateurs de téléphone mobile chaque jour.
Outre la réponse à la COVID-19, les organisations humanitaires se mobilisent également pour faire face à des urgences liées au conflit et aux catastrophes naturelles en livrant des vivres à quelques deux millions de personnes. Le plan de préparation et d’intervention COVID-19 du Soudan vise à lever 47 millions de dollars au cours des trois prochains mois.
Ukraine
En Ukraine, l’ONU et ses partenaires humanitaires appuient la riposte dirigée par le Gouvernement face à la pandémie en renforçant les laboratoires, la capacité de détection et les réseaux nationaux et régionaux. La pandémie de COVID-19 a perturbé des activités économiques limitées dans l’est de l’Ukraine, déjà dévasté par plus de six années de conflit armé.
L’appui fourni par l’ONU et ses partenaires humanitaires porte notamment sur la fourniture d’équipements de protection individuelle et de kits de dépistage, y compris dans les zones touchées par le conflit des deux côtés de la ligne de contact.
La capacité d’organiser des convois d’aide humanitaire via la ligne de contact reste limitée et l’ONU continue de plaider pour un accès sans entrave aux populations touchées par le conflit des deux côtés de la ligne de contact. Un plan COVID-19 pour l’Ukraine cherche à lever 69 millions de dollars pour fournir une aide vitale à plus de 2 millions de personnes jusqu’à la fin de l’année.
Kosovo
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Kosovo et Chef de la Mission d’administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo (MINUK), M. Zahir Tanin, a fait part de ses préoccupations concernant l’augmentation, ces dernières semaines, du nombre d’incidents signalés contre des communautés non-majoritaires. Il s’agit notamment d’incendies criminels et de graffitis intimidants.
M. Tanin a exhorté les autorités du Kosovo à réagir rapidement, à trouver les auteurs et à décourager publiquement de tels actes. Il a appelé tous les membres de la société à garder à l’esprit les circonstances fragiles auxquelles le Kosovo est confronté pendant la pandémie en cours et a souligné la nécessité de promouvoir l’unité et la solidarité.
Liban
La Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) a indiqué qu’elle avait fait don, la semaine dernière, d’équipement de protection individuelle et d’autres fournitures médicales à des centres sociaux et médicaux situés à Al Qala et dans d’autres parties du sud-ouest du Liban. La FINUL indique qu’elle a également aidé à la mise en place d’une salle de triage préfabriquée à l’hôpital gouvernemental de Tibnine pour vérifier les patients présentant des symptômes de la COVID-19.
Les Casques bleus ont également fait don de médicaments vétérinaires aux bergers et aux agriculteurs de 13 villages du sud-est du Liban.
Couche d’Ozone
L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a indiqué aujourd’hui que l’appauvrissement de la couche d’ozone avait atteint, ce printemps, des niveaux sans précédent dans certaines parties de l’Arctique.
La dernière fois qu’un tel appauvrissement de la couche d’ozone a été observé dans cette région, remonte au printemps 2011.
Selon l’OMM, cela montre que la stratosphère arctique continue d’être vulnérable aux substances appauvrissant la couche d’ozone qui sont liées aux activités humaines. Elle a ajouté que cet appauvrissement aurait été encore pire sans le Protocole de Montréal qui a conduit à l’élimination progressive de substances telles que les chlorofluorocarbones(CFC).
Journée mondiale de la liberté de la presse
La Journée mondiale de la liberté de la presse sera célébrée dimanche avec pour thème, cette année, « Journalisme sans crainte, ni complaisance ». Dans son message, le Secrétaire général a déclaré que les journalistes et les travailleurs des médias sont essentiels pour nous aider à prendre des décisions éclairées et que, alors que le monde combat la pandémie de COVID-19, ces décisions peuvent faire la différence entre la vie et la mort.
« La presse fournit l’antidote: des informations et des analyses vérifiées, scientifiques et fondées sur des faits », a-t-il déclaré, tout en appelant les gouvernements, et d’autres, à garantir que les journalistes puissent faire leur travail pendant la pandémie et au-delà.
L’UNESCO organise un événement gratuit, la conférence ‘Difference Day’ 2020, qui sera diffusée en ligne dimanche pour marquer la Journée. Du 4 au 6 mai, il y aura plusieurs webinaires et discussions en ligne sur diverses plates-formes de médias sociaux. Les détails sont disponibles sur le site de l’UNESCO.
Condoléances
L’ONU pleure le décès d’Augustine Mahiga. Le Secrétaire général adresse ses plus sincères condoléances au Gouvernement et au peuple tanzaniens ainsi qu’à la famille de feu le Ministre.
Augustine Mahiga, un homme d’État accompli et un diplomate engagé qui a servi l’ONU en tant que Représentant spécial et Chef de la mission des Nations Unies en Somalie de 2010 à 2013. Il a joué un rôle fondamental dans l’avancement de la construction de l’État en Somalie, notamment en aidant à finaliser la Constitution provisoire et en avançant les préparatifs électoraux.
Au moment de son décès, il était Ministre des affaires constitutionnelles et juridiques de la Tanzanie, et il avait précédemment exercé les fonctions de Ministre des affaires étrangères. Il a également été Représentant permanent de la Tanzanie auprès des Nations Unies de 2003 à 2010. L’ONU transmet ses condoléances à sa famille.UN PRESS, 1 mai 2020
Tags : Affaires humanitaires, République Centrafricaine, RCA, Libye, Afrique du Sud, Kenya, Soudan, Ukraine, Kazakhstan, Liban,
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Maroc : Mohamed VI se réfugie dans son manoir au Gabon
En pleine crise sanitaire « Ya âbad Allah (Oh serviteurs de Dieu) »- comme dirait un farouche opposant marocain en exil-, le roi du Maroc s’envole pour le Gabon.
Alors que son pays ne cesse de compter les victimes de la pandémie du Coronavirus, Mohamed VI quitte le navire et abandonne son peuple. Un peuple déjà gagné par la mal-vie et auquel l’autoproclamé descendant du Prophète lui préfère un refuge luxurieux dans sa résidence privée élue à la Pointe-Denis.
C’est en effet depuis quelques jours que le Roi se la coule douce dans son manoir implanté dans une station balnéaire connue pour ses délices de vacances.
Du coup, cette résidence qui lui sert habituellement de cachot pour blanchir l’argent du hachich s’est transformée en clinique ultra-médicalisée, où tous les moyens de protection contre le Covid-19 sont mis à sa disposition. C’est dire toute la lâcheté que de fuir son pays en ce temps de crise pandémique mondiale.
Au lieu d’assumer des responsabilités qui lui font défaut face à son peuple, Mohamed VI applique la politique de l’autruche.
Pour le reste, le choix du Gabon n’est pas fortuit. Là-bas, il retrouvera son allié, Ali Bongo Ondimba. Un président de ce pays qui n’a jamais caché son opposition au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance.
Source : Le Courrier d’Algérie, 26 avr 2020Tags : Maroc, Sahara Occidental, Gabon, pandémie, coronavirus, covid-19,
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Sahara occidental: Affrontements entre la police marocaine et des immigrés subsahariens à El Aaiun
Selon Equipe Media, plusieurs migrants subsahariens ont été blessés vendredi après-midi après des violentes affrontements avec la police marocaine à El Aaiun, capitale occupée du Sahara occidental.Plus de 70 personnes ont affronté les forces de sécurité marocaines, ajoute Equipe Media, citant des sources parmi les migrants subsahariens. Il s’agit d’immigrants détenus dans un bâtiment utilisé comme centre d’internement pour les immigrants subsahariens qui n’ont pas réussi à traverser l’Atlantique pour atteindre les îles Canaries.«Normalement, les Africains subsahariens qui sont interceptés dans les bateaux ne sont pas renvoyés dans leur pays d’origine, mais sont détenus pendant quelques jours, puis relâchés dans les territoires occupés. Cette fois-ci, à cause du coronavirus, ils ont été enfermés dans des centres d’accueil pour confinement », ajoute la même source.Les Africains subsahariens ont assuré à Equipe Media que les affrontements avec la police marocaine sont dus aux mauvais traitements et aux mauvaises conditions dans lesquelles ils se trouvent.Les forces se sécurité ont utilisé des gommes à balles, des bâtons et des pierres, qui se sont soldés par 7 blessés, dont 4 immigrants et un policier qui ont hospitalisés.Selon un communiqué officiel des autorités marocaines d’occupation, les immigrants africains ont tenté de briser la quarantaine, et admettent avoir utilisé des balles en caoutchouc qui ont fini par blesser un immigré.Equipe Media souligne que dans les villes sahraouies la présence d’immigrants subsahariens est de plus en plus visible. Il est à rappeler que le régime marocain les utilise comme une carte de pression sur les îles Canaries pour s’imposer comme prétendu protecteur des îles contre l’immigration et le terrorisme.Tags: Sahara occidental, subsahariens, migration, Iles Canaries, Maroc, -
Trump à MBS: « Coupez la production ou perdez le soutien militaire US »
Alors que les États-Unis mettaient sous pression l’Arabie saoudite pour qu’elle mette fin à sa guerre des prix du pétrole avec la Russie, le président Donald Trump a lancé un ultimatum aux dirigeants saoudiens.« Lors d’une conversation téléphonique, le 2 avril, Donald Trump a déclaré au prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane qu’au cas où l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ne commencerait pas à réduire la production de pétrole, il ne pourrait pas empêcher les législateurs américains d’adopter une loi autorisant le retrait des troupes américaines du royaume », ont déclaré à Reuters quatre sources proches du dossier.La menace de renverser une alliance stratégique de 75 ans qui n’a pas été signalée auparavant, était au cœur de la campagne de pression américaine qui a conduit à un accord mondial historique pour réduire l’offre de pétrole alors que la demande s’effondrait sur fond de la pandémie de coronavirus.Donald Trump a transmis le message au prince héritier saoudien dix jours avant l’annonce de coupes dans la production du pétrole.Pris de court par cette menace, le chef de facto du royaume a ordonné à ses collaborateurs de quitter la salle afin de poursuivre la discussion en privé, selon une source américaine qui a été informée de la discussion par de hauts responsables de l’administration.Cet effort a illustré le fort désir de Donald Trump de protéger l’industrie pétrolière américaine d’une chute des prix historique alors que les gouvernements fermaient leurs frontières au monde entier pour lutter contre le coronavirus.Cela reflétait également un renversement révélateur des critiques de longue date de Trump contre le cartel qu’il a critiqué pour avoir augmenté les coûts énergétiques des Américains avec des coupures d’approvisionnement qui entraînent généralement une hausse des prix de l’essence. Maintenant, Trump demande à l’OPEP de réduire la production.Un haut responsable américain a déclaré à Reuters que l’administration avait informé les dirigeants saoudiens que sans une réduction de la production, « il n’y aurait aucun moyen d’empêcher le Congrès américain d’imposer des restrictions qui pourraient conduire à un retrait des forces américaines de l’Arabie saoudite ». L’officiel a résumé l’argument, avancé par divers canaux diplomatiques, en disant aux dirigeants saoudiens: « Nous défendons votre industrie pendant que vous détruisez la nôtre. »Reuters a interrogé le président américain sur les pourparlers, dans une interview mercredi soir à la Maison-Blanche au cours de laquelle il a abordé un éventail de sujets concernant la pandémie. Lorsqu’on lui a demandé s’il avait dit au prince héritier que les États-Unis pourraient retirer leurs troupes d’Arabie saoudite, Trump a répondu: « Je n’ai pas eu à le lui dire… Je pensais que lui et le président Poutine, Vladimir Poutine, étaient très raisonnables. Ils savaient qu’ils avaient un problème, puis cela s’est produit. »Interrogé sur ce qu’il a dit au prince héritier Mohammed ben Salmane, Trump a déclaré: « Ils avaient du mal à conclure un accord. Et je l’ai contacté par téléphone et nous avons pu conclure un accord » pour des réductions de production.Le bureau de presse du gouvernement saoudien n’a pas répondu à une demande de commentaires. Un responsable saoudien qui a préféré rester anonyme a souligné que l’accord représentait la volonté de tous les pays de l’OPEP + qui comprend l’OPEP plus une coalition dirigée par la Russie.« L’Arabie saoudite, les États-Unis et la Russie ont joué un rôle important dans l’accord de l’OPEP + sur les coupes pétrolières, mais sans la coopération des 23 pays qui y ont pris part, cela ne serait pas arrivé », a déclaré le responsable saoudien qui a toutefois refusé de commenter les discussions entre les dirigeants américains et saoudiens.Une semaine avant la conversation téléphonique entre Donald Trump et Mohammed ben Salmane, les sénateurs républicains américains Kevin Cramer et Dan Sullivan avaient déposé une loi visant à retirer toutes les troupes américaines, les missiles Patriot et les systèmes de défense antimissile du royaume à moins que l’Arabie saoudite ne réduise la production de pétrole.Le soutien à cette mesure a pris de l’ampleur au milieu de la colère du Congrès face à la guerre des prix du pétrole saoudienne. Le royaume avait ouvert les robinets en avril, déclenchant un flot de brut dans l’approvisionnement mondial après que la Russie ait refusé d’approfondir les réductions de production conformément à un précédent pacte d’approvisionnement de l’OPEP.Cramer, le sénateur républicain du Dakota du Nord, a déclaré à Reuters qu’il avait parlé à Trump de la législation visant à retirer la protection militaire américaine à l’Arabie saoudite le 30 mars, trois jours avant que le président n’appelle le prince héritier saoudien.Interrogé pour savoir si Donald Trump a dit à l’Arabie saoudite qu’il pourrait perdre le soutien militaire américain, le secrétaire américain à l’Énergie, Dan Brouillette, a déclaré à Reuters que le président se réservait le droit d’utiliser tous les outils pour protéger les producteurs américains, y compris « notre soutien à leurs besoins de défense ».Le partenariat stratégique saoudo-américain remonte à 1945, lorsque le président des États-Unis Franklin D. Roosevelt a rencontré le roi saoudien Abdel Aziz Ibn Saoul à bord de l’USS Quincy, un croiseur de la Marine. Ils ont conclu un accord : la protection militaire américaine en échange de l’accès aux réserves de pétrole saoudiennes.Aujourd’hui, les États-Unis ont environ trois mille soldats dans le pays et la cinquième flotte de la Marine américaine protège les exportations de pétrole de la région.Source : Press TV, 1 mai 2020Tags : Arabie Saoudite, Pétrole, Etats-Unis, OPEP, Russie, Donald Trump, pandémie, coronavirus, covid-19, production, MBS, -
Trump à MBS: "Coupez la production ou perdez le soutien militaire US"
Alors que les États-Unis mettaient sous pression l’Arabie saoudite pour qu’elle mette fin à sa guerre des prix du pétrole avec la Russie, le président Donald Trump a lancé un ultimatum aux dirigeants saoudiens.« Lors d’une conversation téléphonique, le 2 avril, Donald Trump a déclaré au prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane qu’au cas où l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ne commencerait pas à réduire la production de pétrole, il ne pourrait pas empêcher les législateurs américains d’adopter une loi autorisant le retrait des troupes américaines du royaume », ont déclaré à Reuters quatre sources proches du dossier.La menace de renverser une alliance stratégique de 75 ans qui n’a pas été signalée auparavant, était au cœur de la campagne de pression américaine qui a conduit à un accord mondial historique pour réduire l’offre de pétrole alors que la demande s’effondrait sur fond de la pandémie de coronavirus.Donald Trump a transmis le message au prince héritier saoudien dix jours avant l’annonce de coupes dans la production du pétrole.Pris de court par cette menace, le chef de facto du royaume a ordonné à ses collaborateurs de quitter la salle afin de poursuivre la discussion en privé, selon une source américaine qui a été informée de la discussion par de hauts responsables de l’administration.Cet effort a illustré le fort désir de Donald Trump de protéger l’industrie pétrolière américaine d’une chute des prix historique alors que les gouvernements fermaient leurs frontières au monde entier pour lutter contre le coronavirus.Cela reflétait également un renversement révélateur des critiques de longue date de Trump contre le cartel qu’il a critiqué pour avoir augmenté les coûts énergétiques des Américains avec des coupures d’approvisionnement qui entraînent généralement une hausse des prix de l’essence. Maintenant, Trump demande à l’OPEP de réduire la production.Un haut responsable américain a déclaré à Reuters que l’administration avait informé les dirigeants saoudiens que sans une réduction de la production, « il n’y aurait aucun moyen d’empêcher le Congrès américain d’imposer des restrictions qui pourraient conduire à un retrait des forces américaines de l’Arabie saoudite ». L’officiel a résumé l’argument, avancé par divers canaux diplomatiques, en disant aux dirigeants saoudiens: « Nous défendons votre industrie pendant que vous détruisez la nôtre. »Reuters a interrogé le président américain sur les pourparlers, dans une interview mercredi soir à la Maison-Blanche au cours de laquelle il a abordé un éventail de sujets concernant la pandémie. Lorsqu’on lui a demandé s’il avait dit au prince héritier que les États-Unis pourraient retirer leurs troupes d’Arabie saoudite, Trump a répondu: « Je n’ai pas eu à le lui dire… Je pensais que lui et le président Poutine, Vladimir Poutine, étaient très raisonnables. Ils savaient qu’ils avaient un problème, puis cela s’est produit. »Interrogé sur ce qu’il a dit au prince héritier Mohammed ben Salmane, Trump a déclaré: « Ils avaient du mal à conclure un accord. Et je l’ai contacté par téléphone et nous avons pu conclure un accord » pour des réductions de production.Le bureau de presse du gouvernement saoudien n’a pas répondu à une demande de commentaires. Un responsable saoudien qui a préféré rester anonyme a souligné que l’accord représentait la volonté de tous les pays de l’OPEP + qui comprend l’OPEP plus une coalition dirigée par la Russie.« L’Arabie saoudite, les États-Unis et la Russie ont joué un rôle important dans l’accord de l’OPEP + sur les coupes pétrolières, mais sans la coopération des 23 pays qui y ont pris part, cela ne serait pas arrivé », a déclaré le responsable saoudien qui a toutefois refusé de commenter les discussions entre les dirigeants américains et saoudiens.Une semaine avant la conversation téléphonique entre Donald Trump et Mohammed ben Salmane, les sénateurs républicains américains Kevin Cramer et Dan Sullivan avaient déposé une loi visant à retirer toutes les troupes américaines, les missiles Patriot et les systèmes de défense antimissile du royaume à moins que l’Arabie saoudite ne réduise la production de pétrole.Le soutien à cette mesure a pris de l’ampleur au milieu de la colère du Congrès face à la guerre des prix du pétrole saoudienne. Le royaume avait ouvert les robinets en avril, déclenchant un flot de brut dans l’approvisionnement mondial après que la Russie ait refusé d’approfondir les réductions de production conformément à un précédent pacte d’approvisionnement de l’OPEP.Cramer, le sénateur républicain du Dakota du Nord, a déclaré à Reuters qu’il avait parlé à Trump de la législation visant à retirer la protection militaire américaine à l’Arabie saoudite le 30 mars, trois jours avant que le président n’appelle le prince héritier saoudien.Interrogé pour savoir si Donald Trump a dit à l’Arabie saoudite qu’il pourrait perdre le soutien militaire américain, le secrétaire américain à l’Énergie, Dan Brouillette, a déclaré à Reuters que le président se réservait le droit d’utiliser tous les outils pour protéger les producteurs américains, y compris « notre soutien à leurs besoins de défense ».Le partenariat stratégique saoudo-américain remonte à 1945, lorsque le président des États-Unis Franklin D. Roosevelt a rencontré le roi saoudien Abdel Aziz Ibn Saoul à bord de l’USS Quincy, un croiseur de la Marine. Ils ont conclu un accord : la protection militaire américaine en échange de l’accès aux réserves de pétrole saoudiennes.Aujourd’hui, les États-Unis ont environ trois mille soldats dans le pays et la cinquième flotte de la Marine américaine protège les exportations de pétrole de la région.Source : Press TV, 1 mai 2020Tags : Arabie Saoudite, Pétrole, Etats-Unis, OPEP, Russie, Donald Trump, pandémie, coronavirus, covid-19, production, MBS,