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  • Maroc. Le régime ne tolère que les applaudisseurs

    Marrakech accueille du 27 au 30 novembre le Forum mondial des droits de l’homme. Cette rencontre se tient dans un pays où les libertés sont bafouées, dénonce le chroniqueur Salah Elayoubi qui se penche, dans une interview, sur la situation des journalistes.
    RIDA BENOTMANE : L’Etat marocain prend-il au sérieux la résolution des Nations unies, dont il est signataire, pour défendre les journalistes sur son territoire ?
    SALAH ELAYOUBI : Le régime de Mohammed VI n’en a cure. C’est un régime autoritaire qui, moyennant un alignement systématique sur les positions des puissances occidentales comme la France et les USA, pour ne citer que ces ceux-là, bénéficie de leur appui inconditionnel. En tant que tel, il se soucie bien peu de protéger les journalistes qui échappent à son influence ou qui dénoncent ses pratiques.
    Le régime fait même preuve d’un cynisme à nul autre pareil, en organisant à Marrakech du 27 au 30 novembre, un Forum mondial des droits de l’homme, au moment même où il est dénoncé par quasiment tout ce que compte le monde d’organisations internationales.
    Quelles sont les mesures que devrait adopter le gouvernement marocain ?
    Il n’y a rien d’autre à entreprendre que faire appliquer la loi. Le code pénal marocain est suffisamment étoffé, pour dissuader les agresseurs éventuels et protéger les journalistes, tout comme il est supposé le faire pour les autres citoyens marocains. Mais il faut encore que les autorités soient disposées à appliquer la loi.
    Quelles sont les formes de pression qui empêchent un journaliste marocain de mener à bien son activité professionnelle de manière indépendante ?
    L’éventail est plutôt large. Il va de l’intimidation verbale à l’emprisonnement, en passant par les amendes colossales, la saisie de numéros censurés, les redressements fiscaux, les écoutes téléphoniques, les pressions familiales, les convocations de police, les tracasseries administratives, les menaces des agents d’autorité. Même les affaires de divorce peuvent devenir un instrument de pression aux mains du pouvoir.
    Le régime marocain semble ne plus rien tolérer d’autres que ses applaudisseurs. Quelle misère intellectuelle ! Quelle indigence journalistique ! 
    Vous semble-t-il que la protection des journalistes est similaire selon que l’activité est au Sahara occidental, à Ceuta et Melilla ou dans d’autres régions ?
    Le journalisme au Maroc a depuis toujours été un bien périlleux métier, s’il vous prenait l’envie d’aller à l’encontre des thèses officielles. Et puisque vous évoquez la question du Sahara et celle des deux présides occupés [Ceuta et Melilla, enclaves espagnoles], remarquez les deux poids deux mesures du régime sur ces deux dossiers. Face à l’Espagne, qui fait partie du flanc sud de l’Otan, le Maroc n’en mène pas large, alors qu’il déploie tout le savoir-faire et la brutalité de ses forces de sécurité, contre des populations civiles au Sahara occidental, et abreuve notre peuple de mensonges à propos de la prétendue reconnaissance de la marocanité du Sahara, par la communauté internationale.
    Aucun journaliste marocain n’oserait aborder frontalement la question de ce mensonge d’Etat, ni dire la forfaiture dont s’est rendu coupable Hassan II, puis Mohammed VI, faisant de ce dossier une chasse gardée du Palais et le confiant à des diplomates médiocres, tricheurs, incompétents, corrompus et corrupteurs.
    Pensez-vous que la société civile puisse être intéressée à rejoindre le combat contre l’impunité ?
    Absolument pas ! Nous sommes dans le degré zéro de toute conscience. D’abord parce que nous sommes dans notre grande majorité, un peuple analphabète. Quel pourcentage de la population est concerné par la presse ? Promenez-vous dans l’une de nos villes et observez combien de personnes attablées dans un café lisent un journal. Le chiffre avoisine le zéro.
    En même temps qu’il poussait l’école publique vers le désastre, le régime marocain a mis en place le pire des poisons, avec la télévision marocaine qui distille des programmes où le mensonge d’Etat et l’ignorance le disputent à la bêtise et perpétuent chez le petit peuple son accoutumance à la superstition et à la mystification.
    Comment renforcer les capacités des journalistes au point de vue de la sécurité et de la protection juridique ?
    Vous évoquez les journalistes comme s’il s’agissait d’une corporation soudée et agissant avec solidarité, alors que nous sommes dans le scénario inverse. Voyez combien de journalistes ont été emprisonnés ou harcelés sans soulever la moindre émotion parmi leurs confrères. Certains n’ont pas hésité à se fendre d’articles indignes, pour enfoncer leurs collègues et défendrel’insupportable.
    Vous parlez de protection juridique, il faudrait d’abord qu’il y ait une justice indépendante et que les journalistes soient à l’abri de la vindicte du pouvoir ce qui n’est pas le cas au Maroc. S’il existait une réelle justice, les journalistes n’auraient pas besoin de protection particulière. Et s’il existaitune justice indépendante au Maroc, cela se serait su.
  • Mohammed VI: Un côté discourtois si…

    Beaucoup pensent que le roi du Maroc Mohammed VI était venu dans l’île pour une visite officielle, et que celle-ci terminée, il n’est pas étonnant qu’il ait quitté l’île (dans la nuit du vendredi 25, soit à la veille du sommet de la Francophonie). Nous estimons qu’il s’est rendu à Madagascar pour une visite officielle d’abord, et ensuite pour participer au sommet de la Francophonie. Mais que des motifs diplomatiques (notamment la querelle avec l’Algérie) l’ont obligé de quitter précipitamment l’île. La radio RFI est du même avis et a annoncé que le départ brusque du roi était un camouflet pour la Francophonie. Un témoignage fort dans ce sens est celui de l’ambassadeur du Maroc, Mohammed Amar, qui a préparé ici le séjour du roi avant d’être brutalement limogé le 21 novembre. Selon lui, le roi du Maroc entendait participer pour la première fois à un sommet de la Francophonie à Antananarivo. Et quand on lui en a demandé la raison, le monarque a répondu ainsi : « Parce que c’est Madagascar ». Nous avons narré cet épisode dans notre édition du jeudi 3 novembre dernier en page 5, dans un article intitulé « Royaume du Maroc : Pas de mosquée à Antananarivo ».
    Dernière « pièce à conviction », le journal en ligne marocain « Médias 24 » du 19 novembre dernier qui rapporte ainsi l’arrivée du roi dans l’île : « Le roi Mohammed VI est arrivé à Antananarivo où il effectuera une visite officielle et assistera au sommet de la Francophonie». C’est Médias 24 qui a le premier rapporté le brusque limogeage de l’ambassadeur Amar, ainsi que les soupçons de malversation qui pesaient sur lui.
    Si Mohammed VI était venu dans l’île uniquement pour le voyage officiel, nous pensons qu’il était inconvenant et discourtois de sa part de s’y rendre dans la semaine qui a précédé le sommet de la Francophonie. D’abord, car cela donnait à croire qu’il allait assister à la conférence, son absence ayant ensuite déçu beaucoup de monde. Ensuite, puisque cela gênait et perturbait les préparatifs du sommet, les officiels étant contraints de délaisser les travaux pour se concentrer sur le roi. Dans un calendrier de 365 jours, Mohammed VI aurait pu trouver un créneau qui ne dérangeait personne.
    A.R.
  • Le Kenya réitère son soutien au peuple sahraoui

    La ministre des Affaires étran-gères du Kenya, Amina Mohamed, a réitéré le soutien de son pays à la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et le droit du peuple sahraoui à la liberté et à l’indépen-dance, a rapporté l’Agence de presse sahraouie SPS, jeudi dernier. 
    Mme Amina Mohamed, qui s’expri-mait lors d’un dîner organisé à l’hôtel Radisson à Addis-Abeba, a souligné que le soutien du Kenya à la République sahraouie s’inscrit en droite ligne avec l’histoire du Kenya et son attachement aux principes de l’Union africaine (UA). Selon elle, « la RASD est l’un de ses fondateurs et jouit de membre à part entière de cette organisation. » 
    La chef de la diplomatie du Kenya a saisi l’occasion pour rendre hommage au « président martyr Mohamed Abdelaziz », le qualifiant parmi les personnalités et dirigeants africains qui ont laissé aux générations un héritage éternel. 
    Elle a salué les relations bilatérales existantes entre le Kenya et la RASD. 
    Ont pris part à cette cérémonie une délégation sahraouie conduite par le ministre délégué auprès du ministère des affaires étrangères chargé des questions africaines, Hamdi Khalil Mayara.
  • Des phosphates et des scanners pour soudoyer les pays africains

    Des phosphates et des scanners c’est tout ce que le Maroc a pour soudoyer les pays africains en vue de les amener à soutenir son adhésion à l’Union Africaine.
    Le Sénégal, le pays le plus engagé dans l’entreprise marocaine a reçu en 2014 plusieurs scanners et d’autres matériaux d’une valeur de plus d’un million de dollars pour sécurier le XV Sommet de la Francophonie célébré à Dakar du 29 au 30 novembre 2014.
    Dans ce but, le Maroc a dépêché une délégation de la DGED qui a été reçu par le président Macky Sall qui a profité de l’occasion pour demander au Maroc de fournir 475 millions de Francs CFA (soit environ un millions USD) destinés l’achat de tunnels à rayons X pour la détection de métal et la fouille de bagages, 3 barrières mobiles, 3 lots de Plots hydrauliques et 20 appareils portables de détection de métal « garrette ». 
    Macky Sall, selon une lettre de l’ambassadeur du Maroc à Dakar, a aussi demandé aux marocains de « contribuer à la prise en charge des dépenses d’hébergement des délégations pour un budget de 585 millions de francs CFA (soit environ 1.170.000 USD) ».
    Le roi Mohammed VI, lors de sa derière visite au Madagascar, est arrivée avec 5 avions militaires qui portaient des scanners et d’autres matériaux pour assurer le XVI Sommet de la Francophonie.
    Pour le Nigeria et l’Ethiopie, le roi du Maroc a promis des fertilisants fabriqués à partir des phosphates de Boucraa, au Sahara Occidental.
  • Le Makhzen désavoué par ses ressortissants résidents en Espagne

    Les associations européennes solidaires avec le peuple sahraoui, l’Eucoco, ont organisé leur rencontre annuel le 18 novembre dans la communauté autonome de Catalogne. 
    Dans le but de brouiller cet importante événement, le Makhzen marocain a convoqué une manifestation le 19 novembre.
    Seulement, les responsables marocains ont eu la déception de leur vie. Parmi les plus d’un million de ressortissants qui composent la communauté marocaine en Espagne, il n’y a que 15 personnes qui ont répondu à l’appel du Makhzen.
    C’est dire que les gouvernants de Rabat n’ont aucune crédibilité au niveau des marocains qui habitent à l’étranger. Ils ont fini par comprendre les combinaisons du Makhzen et de la monarchie marocaine qui se moque de leur intelligence depuis 40 ans.
  • Pourquoi Mohammed VI a séché le XVI sommet de la Francophonie

    Selon le journal News Mada, « la présence d’une lourde délégation marocaine conduite par le roi Mohammed VI a fait couler beaucoup d’encre au niveau de la presse ».
    « L’arrivée du Roi du Maroc à la veille du Sommet de la Francophonie n’a pas échappé aux observateurs de la vie nationale, en faisant notamment le raccourci entre le rendez-vous et cette venue », ajoute le journal malgache.
    Selon le site malgache, Madagascar Tribune, l’OIF avait programmé son discours dans la liste des orateurs, mais il a décidé de ne pas y participer malgré qu’il était le premier arrivé à la Grande Île.
    Un membre de la délégation marocaine a répondu aux commentaires de la presse malgache prétendant que la visité a été entérinée entre les deux pays depuis quelques temps et n’a rien à voir avec le Sommet de la Francophonie.
    «Il existe un certain amalgame au niveau de la presse entre la visite royale et le Sommet de la Francophonie. En vérité, il s’agit d’une visite strictement bilatérale et qui a été décidée de longue date», a-t-il déclaré. 
    Par conséquent, le départ précipité du roi du Maroc, Mohammed VI, la veille du XVI Sommet de la Francophonie vise à convaincre les malgaches que Mohammed VI « a été en visite d’Etat, sur la trace de son grand-père exilé à Antsirabe lors de la colonisation ». Une réalité que certains sites proches du palais royal tentent de cacher en prétendant que le roi du Maroc a boudé le sommet pour protester contre la décision du sommet de ne pas accepter la demande adhésion de l’Arabie Saoudite.
  • Mineur emprisonné et torturé au Sahara Occidental

    Jamal Essallami, enfant sahraoui né le 10 Octobre 1999, a été arrêté le 27 novembre 2016 lors d’un sit-in organisé par des jeunes pour revendiquer le droit à l’autodétermination.
    Jamal se trouvait dimanche dans le quartier Maatalla de la ville d’El Aaiun, capital du Sahara Occidental occupée par le Maroc, en compagnie d’un groupe de jeunes manifestants lorsqu’il a été brutalement arrêté et emprisonné par les forces de police marocaines.
    Le nommé procureur du roi a décidé de l’inculper. En prison, il a été victimes de graves actes de torture en vue de l’amener à signer une confession tissée par la police marocaine. Il sera jugé le 20 décembre 2016 malgré qu’il n’a commis aucun acte de violence et malgré son jeune âge.
    Les organisations internationales des droits de l’homme, Amnesty International, Human Rights Watch, sont appelés à condamner les pratiques marocaines et exiger la libération de Jamal Essallami dans les plus brefs délais.
  • GO : L’Arabie recalée…. en Francophonie

    Le fric ne permet pas tout. Et même quand on en a assez pour pouvoir acheter cash l’amitié indélébile des pays comme la France ou le Sénégal, il se trouvera d’autres pays qui opposeront de la résistance. C’est ce qui vient d’arriver à l’Arabie Saoudite. A Tananarive où les pays de la Francophonie s’étaient réunis pour leur tour de famille biannuel, il y a eu beaucoup de gêne et d’embarras quand on a appris que les riches arabes de la peine voulaient intégrerl’Organisation.
    Sa candidature a été purement et simplement rejetée par des pays comme le Canada, qui se sont même demandé s’il ne s’agissait pas d’une plaisanterie, en évoquant l’affaire de la famille de Raïf Badawi, ce bloggeur saoudien condamné à 1 000 coups de fouet et dix ans de prison, et actuellement justement réfugiée au Québec. Tandis que d’autres qui avaient pourtant admis le Qatar, une autre dictature islamique du golfe Persique, en 2012, ne savaient plus sur quel pied danser.

    Au total ? Cette quête d’une nouvelle zone d’influence avec un statut de membre observateur, n’a pas été pas déclaréerecevable, et l’Arabie saoudite ne pourra pas entrer dans la grande famille de la francophonie. Du moins pas tout de suite, malgré le soutien de petits frères poids légers, comme le Maroc, le Sénégal, le Bénin et le Gabon.

    Ce sera sans doute pour la prochaine fois.
    Cébé

  • Comment Messahel a mis le Maroc échec et mat au Forum afro-arabe de Malabo

    Derrière l’échec cuisant du Maroc et le succès éclatant du peuple sahraoui au dernier forum afro-arabe réuni à Malabo, en Guinée Equatoriale, il y a un certain Abdelkader Messahel. Les médias ont négligé le rôle central et efficace joué par le ministre algérien pour contrer les manœuvres du Makhzen. En effet, si le 4e Forum afro-arabe a pu mener à terme ses travaux, couronnés de succès, et, surtout, avec la participation de la République sahraouie, c’est grâce au travail titanesque accompli par Abdelkader Messahel. C’est un fait incontestable et il est légitime de le souligner avec fierté : notre ministre a mis en échec les manœuvres du Maroc et de certains de ses protecteurs du Golfe qui ont quitté le sommet en pensant qu’ils allaient produire un effet d’entraînement sur les autres pays, arabes et africains.
    Ce qui s’est passé est connu. Sur les vingt et un membres que compte la Ligue arabe, les délégations de cinq monarchies, dont quatre du Golfe – Arabie Saoudite, Qatar, Emirats arabes unis et Bahreïn – et la Jordanie, se sont retrouvées seules à reprendre l’avion pour retourner dans leurs pays respectifs, laissant derrière elles quasiment l’ensemble des pays arabes et africains qui ont poursuivi leurs travaux dans un climat de sérénité, d’unité et de solidarité, conformément à leurs intérêts communs, uniquement.
    Il n’y a aucune forfanterie nationaliste à le répéter. Ce résultat positif, le Forum afro-arabe le doit à Abdelkader Messahel qui a pu mobiliser, pendant 48 heures de travail laborieux de coulisses, les membres de l’Union Africaine pour faire échouer les manœuvres et le forcing des Marocains qui voulaient exclure la République sahraouie ou, à tout le moins, faire reporter le Sommet arabo-africain. Ce que notre ministre a accompli à Malabo est immense et on ne mesure pas encore l’ampleur et les conséquences de l’échec du Maroc qui vient de ruiner ses propres ambitions en ce qui concerne sa demande d’intégration à l’Union Africaine.
    Loin d’être une opération arithmétique, l’adhésion du Maroc ne sera pas une simple formalité à la lumière de la tournure qu’ont prise les travaux de la réunion afro-arabe. Ce n’est que justice que de mettre le projecteur, une fois n’est pas coutume, sur ce combat homérique engagé par Abdelkader Messahel qui, en permettant à la diplomatie algérienne de remporter cette grande victoire, a parfaitement honoré son titre de ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, qui couvrent des espaces constitutifs de la profondeur naturelle de l’Algérie et l’essentiel de sa dimension géostratégique.
    A un moment, la maladie a failli éloigner Abdelkader Messahel de ce qui est sa véritable vocation, le travail diplomatique sur le continent africain. On se rappelle, en effet, cette sorte d’intermède qui s’est placé dans sa carrière au sein du gouvernement avec sa nomination au poste de ministre de la Communication, un secteur où il n’a pas dû se sentir comme un intrus puisqu’il avait commencé son activité professionnelle en tant que journaliste. Heureusement pour l’Algérie, ce n’était que passager et il a pu reprendre sa place sur le front arabo-africain dont il maîtrise les arcanes dans leurs moindres détails.
    En plus d’être très familier des relations interafricaines, il est également un parfait connaisseur de la question sahraouie. On peut dire qu’Abdelkader Messahel, diplomate aux qualités humaines reconnues par tous, aux convictions patriotiques réelles, et travailleur infatigable et intègre, mérite d’être considéré comme le «Monsieur Afrique» de l’Algérie.
    Houari Achouri

  • Madagascar : Mohammed VI bat en retraite

    Alors que toute la communauté francophone attendait son discours, Mohammed VI a quitté bredouille l’île de Madagascar avec la queue entre les jambes, chassé par les commentaires de la presse malgache sur sa visite.
    Selon le site Zinfos974, « Mohammed VI n’ayant pas assisté au sommet de la Francophonie, de nombreuses spéculations ont circulé sur son absence. Certains commentaires sur les réseaux sociaux évoquent un départ précipité de la délégation marocaine pour des motifs diplomatiques. Le souverain était toutefois représenté au Sommet de la Francophonie par Salaheddine Mezouar, ministre des Affaires étrangères et de la coopération ».
    « C’est le grand absent sur la photo de famille de ce XVIe sommet de la francophonie. Mohamed VI, arrivé pour une visite d’Etat à Madagascar était attendu par les organisateurs. Prévu dans les listes des orateurs. Il n’est finalement pas venu. Selon nos informations, le souverain Marocain a quitté Madagascar dès la nuit de vendredi à samedi », a écrit RFI, sous le titre de « Mohamed VI évite le sommet de la Francophonie« .
    Pour sa part, TV-5 Monde, sous le titre de « Francophonie: XVIème sommet, une absence remarquée », évoquait l’bsence du roi du Maroc dans les termes suivants : « La cérémonie officielle d’ouverture du 16ème Sommet de la Francophonie a eu lieu ce matin à Madagascar… Les chefs d’état des 80 pays membres ou observateurs de la francophonie sont réunis en ce moment même, parmi lesquels François Hollande. Au programme de ce Sommet, notamment le développement durable et la lutte contre la radicalisation dans l’espace francophone. Tout de même une absence remarquée ce matin, celle de Mohammed VI, le roi du Maroc ».
    « Autre absence remarquée, celle de Mohamed VI, roi du Maroc. Bien que présent à Madagascar dans le cadre de sa tournée de lobbying pour réintégrer l’Union africaine, le souverain marocain ne s’est pas présenté au sommet. Le discours qu’il devait prononcer à la cérémonie d’ouverture n’a jamais été tenu », commente le site Africanews.