Catégorie : politique

  • Le roi Mohammed VI échappe à un attentat à Casablanca

    Le cortège de Mohammed VI bloqué à Rabat
    Le roi du Maroc, Mohammed VI, a été la cible d’un attentat jeudi lors du passage de son cortège, a-t-on appris auprès de la presse marocaine.
    L’attaque moyennant des cocktails molotov a eu lieu lorsque le cortège royal s’apprêtait à passer par l’Avenue Lalla Mariam, à Casablanca, ce qui l’a contrait à réduire la vitesse afin d’éviter les débris de verre qui ont balayé la route, avant de poursuivre son chemin en direction du palais du Mers Essoultan.
    Selon des sources de presse, un individu a jeté trois cocktails molotov sur la voiture du roi Mohammed VI qui passait à grande vitesse en la contraignant à réduire sa vitesse.
    Dans le but de cacher les véritables raisons de l’attentat, les services de sécurité marocains ont, comme d’habitude, décrit l’auteur de l’attentat de malade mental et ont rapporté, via des sites connus pour leur relation avec la DGED que le roi se baladait seul en voiture dans la ville de Casablanca.
  • MAROC : La monarchie mise à nu

    Chaque jour qui passe, chaque déni de justice, chaque matraquage policier, chaque réclamation ouvrière noyée dans le sang, chaque scandale étouffé, chaque femme meurtrit par la prostitution, chaque enfant victime d’un chien pédophile occidental, chaque répression punitive, chaque car de C.R.S., chaque policier et chaque prison où sévit la torture nous fait sentir l’urgence d’un changement de régime. La monarchie finira par être qu’un mauvais souvenir, les palais deviendront des musées que les enfants des écoles visiteront allégrement par un temps ensoleillé. Le Peuple ne sommeille qu’un temps mais finit toujours par se réveiller, c’est une loi de Dieu dans l’évolution de l’histoire.
    La réalité de la monarchie est bien obscure et doit être mise à nu, dévoilée au grand jour. Elle est le remplacement et la continuité du pouvoir colonial avec lequel la dynastie locale, réduite à une marionnette par un pouvoir qui la dominait, a su faire bon ménage pour dépecer le pays et soumettre le vaillant Peuple marocain qui prenait les armes à la fois contre le colonisateur et contre la famille royale qui traitait avec la puissance coloniale en signant des dahirs contre le Peuple marocain. Il s’est établi une parfaite adéquation, au détriment du Peuple, un circuit de bons services et de complicité mutuelle entre le pouvoir ‘alaouite féodal et la tyrannie coloniale qui se sont soutenus mutuellement. En effet, qui a précipité le Maroc entre les griffes des financiers et des banques européennes les plus dénués de scrupules ? Qui a installé le système de la « protection » système inique qui fut l’un des obstacles le plus sérieux à tout progrès, qui a condamné le Maroc à l’immobilisme et qui a mis le Maroc sous la tutelle étrangère? Qui a signé le protectorat ? Qui a trahi l’Armée de Libération ? Qui a levé les armes contre son peuple dans le Rif, à Casablanca et dans plusieurs régions du pays ? Est-ce le Peuple marocain ou la famille ‘alaouite et son Makhzen ?
    Les administrations coloniales franco-espagnoles ont largement contribué à redorer le blason de la monarchie. Elles ont fait fort bon ménage avec tous les féodaux indigènes qui acceptaient de les servir ; elles ont ourdi avec eux une vicieuse complicité ; elles ont rendu leur tyrannie plus effective et plus efficace, et que leur action n’a tendu à rien de moins qu’à artificiellement prolonger la survie des pouvoirs locaux dans ce qu’ils avaient de plus pernicieux.
    C’est donc la monarchie avec la complicité de ses supérieurs de l’autre rive (que cette rive soit méditerranéenne ou atlantique) qui est seule responsable de la débâcle socio-économique du pays. La preuve en est que c’est le Peuple à l’heure actuelle qui réclame la démocratie, la souveraineté populaire ; c’est le Peuple qui réclame des écoles, des universités, des bibliothèques et c’est la monarchie qui en refuse la construction et l’équipement; c’est le Peuple qui demande des usines, la restitution des terres arables pour le développement agricole et l’autosuffisance alimentaire du pays, des routes sécurisés, des hôpitaux convenablement équipé, un système de protection social, un droit du travail, un salaire minimum décent, une séparation stricte des trois pouvoirs… et c’est la monarchie qui, sur tous ces sujets et bien d’autres, lésine ; c’est donc bien le Peuple qui veut aller de l’avant, qui veut progresser vers la modernité et c’est bien la monarchie qui retient en arrière
  • Maroc, pays dangereux pour les touristes

    Femme néerlandaise poignardée à Casablanca
    Les attentats contre les étrangers chrétiens se multiplient au Maroc. Le gouvernement marocain tente de dissimuler son problème avec le terrorisme dans le but de préserver la position du Maroc en tant que destination touristique préférentielle des vacanciers européens. 
    Les autorités marocaines avancent que ces attaques ont été exécutés par des personnes affectées par des malades mentaux. Cependant, les agressions contre les touristes ne cessent de se multiplier et il est de plus en plus évident qu’elles sont exécutées au nom de l’Islam.
    Le 4 octobre 2016, une néerlandaise et ses deux enfants en visite à Casablanca ont été poignardés par un marocain pendant qu’ils visitaient la Mosquée Hassan II.
    La vidéo de l’agression filmé par un témoin a fait le tour des réseaux sociaux mettant fin au mythe du Maroc comme destination privilégiée des touristes européens.
    Une agression qui a été accueillie avec un mutisme total de la part des autorités qui ont, non seulement imposé le black-out dans la presse locale, mais ont aussi demandé la discrétion aux autorités consulaires néerlandaises.
    Couple juif assassinée à Casablanca
    La même attitude adoptée par le Makhzen, lors de l’attaque de cinq employés italiens d’un cirque de jeux par un marocain, le 24 août dernier à Kenitra, tuant l’un d’entre eux et blessant quatre autres. Là encore, les autorités avaient, sur le coup, essayé de minimiser la portée politique de cette agression, en imputant l’acte à un «récidiviste» et circonscrire l’acte dans le cadre d’un «différend personnel» entre le mis en cause et le propriétaire du cirque qui l’aurait licencié de son emploi. Il n’est surtout pas question de suspecter un cas de «xénophobie» ou, pis encore, un acte «terroriste». Alors que ces deux actes portent toutes les caractéristiques d’un acte de xénophobie teinté de terrorisme. 
    Le 2 juillet 2016, Sam Toledano et Vicky Chetrit, un couple juif résidant à Casablanca, ont été assassinées chez eux. Dans le but de brouiller les pistes, les autorités marocains ont imputé le crime à leur jardinier.

    Le 26 septembre 2016, trois cyclistes espagnols ont été attaqués avec une hache par un groupe de marocains à Nador.

    Vidéo des trois femmes hollandaises poignardées à Casablanca 

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=_RInVJpWQiE]

  • Maroc : démocratie de façade pour violer les droits de l’homme au Sahara Occidental

    Personne n’a été surpris par le résultat des élections législatives au Maroc. Le fait que le Parti Justice et Développement, le parti au pouvoir, ait gagne a déjà été décidée, au préalable, dans les cabinets du palais royal. De la même manière que le fait que dans la scène politique marocaine seuls les partis ayant juré fidélité à la corruption de la monarchie alaouite peuvent y avoir accès.
    A l’instar de toutes les élections précédentes, il n’y a pas eu de surprises dans ces élections soigneusement orchestrées. Depuis son intronisation en 1999, Mohammed VI, grâce au soutien de la France, a perfectionné l’art de créer une façade démocratique. Paris doit présenter le Maroc comme la seule démocratie au Maghreb pour justifier son soutien à Rabat dans sin occupation du Sahara occidental et ses violations des droits de l’homme dans l’ancienne colonie espagnole. C’est pour cette raison que, ces dernières années, des changements superficiels ont été menés afin de faire semblant de respecter les normes et les standards internationaux, mais en laissant, dans la pratique, tout le pouvoir entre les mains du roi.
    La prétendue démocratie marocaine est une mascarade basée sur des élections truquées destinées à servir l’agenda extérieur du régime et assurer le soutien des alliés au Maroc dans sa confrontation avec la communauté internationale. Les élections ne sont qu’une farce où l’électeur peut voter, mais ne peut pas choisir. Le gagnant, le Parti de la justice et le développement a été créé par Driss Basri dans les années soixante-dix pour lutter contre les militants de la gauche. À l’époque, il s’appelait Jeunesse Islamique et son leader actuel, Abdelilah Benkirane, a participé dans l’assassinat de l’oppositeur marocain Omar Benjelloun, l’un des dirigeants et fondateurs du parti de l’Union Nationale des Forces Populaires (UNFP), le parti, le parti de Ben Barka, assassiné aussi en 1965 en plein coeur de Paris. En 2011, le régime marocain a permis au PJD de gagner les élections pour absorber la colère de la jeunesse marocaine lors du printemps arabe.
    Les sources officielles parlent de l’arrivée de plus de 200 observateurs internationaux pour surveiller le bon déroulement des élections. Cependant, les fraudes ont été énormes. Le régime a mobilisé ses milliers d’agents qui forment le corps des chefs tribaux, mouqadems et caïds pour semer la peur et distribuer de l’argent dans les milieux les plus pauvres du pays. S’il y a eu des observateurs, ils n’ont pas été vus dans le territoire du Sahara occidental où les autorités d’occupation prétendent que la participation des Sahraouis dans les élections a été massive.
    La fraude a été dénoncée par le Premier ministre actuel, Benkirane, en personne. La fraude orchestrée par le ministre de l’Intérieur et de la DST, les services secrets marocains. Cette dernière a été chargée de trouver, suivre et documenter les aventures sexuelles de certains membres du PJD.
  • Crime xenophobe au Maroc

    Trois touristes néerlandais ont été poignardés par un homme lorsqu’ils réalisaient une visite à la mosquée Hassan II de Casablanca. Selon des sources du ministère néerlandais des Affaires étrangères, les trois personnes ont été grièvement blessées.
    Il s’agit d’une femme de 57 ans, son fils de 30 ans et sa fille de 27 ans. Ils ont été agressés par un homme. « Il est apparu de nulle part et a commencé à les poignarder », a indiqué un porte-parole des Affaires étrangères.
    Les autorités marocaines tentent de dissimuler le caractère xenophobe de l’agression en qualifiant l’agresseur, un homme de 28 ans, de psychologiquement perturbé. Pour donner de crédibilité à leur version des faits, ils prétendent qu’un des agents de la police aurait été blessé à une jambe lors de l’intervention des élélents de la sécurité pour neutraliser l’auteur des faits.
    L’incident risque d’avoir des répercussions graves sur le secteur touristique au Maroc, une des principales sources de revenus de l’Etat.
    Au mois de juillet 2016, un couple juif âgé a été assassiné dans sa maison de Casablanca.
  • Maroc : Le coup de grâce venu de l’Europe

    L’avis de l’Avocat Général Me Wathelet de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a eu l’effet de coup de grâce pour le régime de la monarchie marocaine.
    Il souligne que le Maroc n’a aucune prétention à avoir sur le territoire du Sahara Occidental. D’une façon claire précise, il rappelle que « le Sahara Occidental n’est pas partie du Maroc » et son cas relève du statu de territoire non autonome depuis 1963, et par conséquent, les produits qui proviennent de ce territoire ne peuvent pas être exportés par le Maroc au titre de l’accord d’association UE-Maroc. 
    Me Wathelet et allé en droite ligne avec la légalité internationale apportant la preuve que le droit international prime et défend les intérêts du peuple du Sahara Occidental. l’Union Européenne et, encore une fois, le statut du Front Polisario en tant que représentant légitime du peuple sahraoui est confirmé.
    Dans le sens opposé aux calculs des marocains, plus le temps passe plus ils enregistrent des revers accablants du fait que la communauté internationale s’accroche de plus en plus au droit international. Dans ce cadre rentre la visite du Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-moon et la position ferme du Conseil de Sécurité concernant la décision des autorités du Maroc d’expulser la composante civile de la MINURSO.
    Au niveau du continent noir, l’Union Africaine réaffirme son soutien au droit à l’autodétermination et au principe d’intangibilité des frontières héritées du colonialisme.
    En Europe, les accords avec l’Union Européenne que le Maroc utilisaient pour imposer sa prétendue souveraineté sur le Sahara Occidental sont tombés à l’eau. La décision de la justice européenne sur l’accord agricole aura son effet sur l’accord de pêche. Me Wathelet n’a pas oublié les points sur les « i » en rappelant que « aucun pays de l’UE ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara Occidental ».
    Aujourd’hui, le Maroc tergiverse dans le but d’esquiver la médiation de l’Ambassadeur Christopher Ross avec les yeux rivés sur une éventuelle victoire de Hillary Clinton et le départ de Ban Ki-moon. Des faux espoirs pour dissimuler une défaite retentissante résultant de la mauvaise gestion du dossier sahraoui par une équipe qui a fait preuve d’inefficacité,