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  • Molenbeek, usine à terroristes ?

    Suite aux attentats de Paris et de Bruxelles, Molenbeek est devenue mondialement célèbre en un week-end. Du Brésil à la Chine, du Canada à l’Afrique du sud, les journalistes découvrent ce foyer de radicalisme situé au cœur de la capitale de l’Europe. Pourtant, rien de neuf sous le soleil. Pour celui qui voulait s’informer, cette situation n’était que trop connue.

    Depuis le début des années 2000, Molenbeek est régulièrement citée dans la plupart des affaires terroristes concernant notre pays. Parmi, les plus connues, citons l’assassinat du commandant Massoud en Afghanistan deux jours avant le 11 septembre 2001, le pittoresque cheikh Bassam et son Centre islamique belge, les attentats de Madrid en 2004 et plus récemment l’attentat de Nemmouche au Musée Juif, la cellule de Verviers, ou encore l’attaque du Thalys, …

    Au pays des aveugles, les borgnes sont rois, dit l’adage. Pas en Belgique. Ceux qui ont tenté de soulever le voile l’ont fait dans une grande solitude. En 2008, le livre, « En sous-marin dans le petit Maroc », d’une journaliste flamande d’origine marocaine, Hind Fraihi, montrait déjà la radicalisation des jeunes molenbeekois. Dès 2004, le site djihadiste assabyle.com du Centre islamique belge avait amené une députée belge à déposer une proposition de loi visant à interdire l’apologie du terrorisme. En 2009, dans « Lettre aux progressistes qui flirtent avec l’islam réac », Claude Demelenne, un journaliste de gauche, tirait la sonnette d’alarme. Plus récemment, dans son livre « L’iris et le croissant », le sociologue Felice Dassetto utilisait le terme de « Molmuslim » pour résumer la situation à Molenbeek.

    Pendant vingt ans, une sorte d’omerta a régné. Ceux qui tentaient de la briser étaient traités d’islamophobes ou de racistes. Au cœur de ce système figurait le puissant Philippe Moureaux, coqueluche des médias, qui a longtemps exercé un véritable magistère moral et politique sur la politique bruxelloise. A la fois Bourgmestre de Molenbeek, Président de la Fédération socialiste de Bruxelles et Vice-Président du PS national, il faisait régner un climat de terreur intellectuelle contre lequel peu osaient se lever. Bien avant que le think tank « Terra Nova », proche du Parti socialiste français, ne le théorise, Philippe Moureaux avait compris que l’avenir du socialisme (bruxellois) passait par les immigrés qui allaient devenir, symboliquement, le nouveau prolétariat, remplaçant une classe ouvrière autochtone en rapide diminution.

    Moureaux devient bourgmestre en 1992. En 1993, il pouvait encore dire ceci : « les clandestins sont en train de détruire complètement notre modèle social. (…) Le CPAS (centre public d’action sociale) de Molenbeek ne peut pas être le CPAS du quart de la Roumanie, du tiers du Pakistan » (Le Vif L’Express, 17 septembre 1993) ou encore « je le dis clairement et durement : nous sommes totalement incapables d’intégrer une nouvelle vague d’immigration. On va arriver à des situations conflictuelles ». (Vlan, 29 septembre 1993). On peine à croire que c’est lui qui a prononcé ces phrases. Par la suite, il se transforma en grand inquisiteur de quiconque osait tenir de tels propos.

    Changement radical de discours et de politique, donc. L’immigration légale (et clandestine) est encouragée. Le regroupement familial est facilité par les services de la commune. Celle-ci ferme les yeux sur les mariages blancs qui permettent de légaliser des centaines de clandestins. Au niveau fédéral, le vigilant sénateur Moureaux est aux premières loges pour simplifier la législation sur le regroupement familial et l’acquisition de la nationalité (qui devient quasi automatique), accorder le droit de vote aux étrangers et, à son initiative, la lutte contre le racisme est érigée en nouveau paradigme du discours politique.

    Molenbeek connait alors la plus forte augmentation de population de la Région bruxelloise et de Belgique. La population recensée (les clandestins sont très nombreux) a augmenté de 12% en 5 ans et de 30% en 15 ans. 30% de plus depuis le prophétique « nous sommes totalement incapables d’intégrer de nouvelles vagues d’immigration » ! Et ce n’est pas fini…

    Parallèlement à cet accroissement incontrôlé, qui se déroule sans que l’on sache si ces nouvelles générations d’immigrés et leurs enfants partagent nos valeurs (le PS s’opposant jusqu’à récemment à un parcours d’intégration obligatoire), un modèle communautariste se met en place. Visites fréquentes dans les mosquées (qui appellent à bien voter lors des campagnes électorales), subventions d’associations musulmanes, mise à disposition des locaux de la commune pour des écoles coraniques, placement sur la liste PS de proches des mosquées, participation visible aux Fêtes de l’Aïd El Kébir ainsi qu’à des défilés anti-israéliens où l’on scande des slogans antisémites.

    L’héritage historique laïc et anticlérical (au sens large) du PS est jeté aux orties au grand dam de quelques socialistes historiques. Pour Jean-Maurice Dehousse, un ancien bourgmestre de Liège : « le sympathique Philippe Moureaux, pour avoir adoré en son jeune temps les icônes staliniennes et fermé les yeux sur le goulag ne se convertit-il pas aujourd’hui certes progressivement mais néanmoins profondément aux charmes des impératifs des mollahs de Molenbeek ? » Dans ses mémoires « L’ami encombrant », Merry Hermanus, un ex-cacique du PS bruxellois raconte son engueulade par Philippe Moureaux :  » J’en ai marre, laïcard, sale laïcard, tu veux minoriser une population fragilisée alors que tes amis juifs, eux, peuvent tout se permettre ! « 

    Pendant vingt ans donc, Philippe Moureaux a, avec succès, intimidé des médias complaisants et l’ensemble du monde politique, véritablement tétanisé par l’idée d’être taxés de racistes. En témoigne spectaculairement l’affaire Deborsu. En avril 2012, Frédéric Deborsu, journaliste à la RTBF, réalise pour « Questions à la Une », un reportage inédit – jusque-là, la RTBF n’a jamais vraiment abordé ces sujets dans un long reportage – dans lequel il montre les dérives communautaristes dans des communes bruxelloises dont Molenbeek et le double discours de certains élus d’origine étrangère pris en flagrant délit de mensonges. Philippe Moureaux compare alors les méthodes du journaliste à celles de… Goebbels, le chef de la propagande d’Hitler ! Depuis, la RTBF n’a plus abordé ces questions en profondeur, pas plus que la plupart des autres médias belges.

    Lors du tournage, les journalistes ont pu constater que la loi sur l’interdiction de la burqa n’était pas respectée sur le marché local, en présence de la police. Des quartiers de Molenbeek sont ainsi devenus progressivement des zones de non-droit où la police ne va plus qu’en force, où les agents des services de l’eau ou de l’électricité doivent se faire accompagner par la police pour couper les compteurs, où presque tous les restaurants sont fermés lors du Ramadan, où « sale juif » est devenu une insulte courante, où les écoles sont désertées lors de la fête de l’Aïd qui n’est pourtant pas un jour de congé légal, et où les blondes et celles qui oseraient porter des jupes trop courtes se font régulièrement traiter de putes ou de salopes. C’est dans ce climat que des organisations radicales comme le Centre islamique belge et d’autres ont pu prospérer toute liberté, sans que la police locale s’en mêle.

    La responsabilité de cette situation n’incombe évidemment pas qu’à Philippe Moureaux. La presse et le monde politique (tous partis confondus, même si certains sont plus responsables que d’autres) ont longtemps préféré se voiler la face.

    Moureaux n’est plus dans le jeu politique. Inutile de lui tirer dessus. Le mal est fait. Le problème est que les racines mentales du système Moureaux sont toujours bien présentes parmi nombre d’élus du PS, qui ont aussi pu émerger grâce au copinage et au clientélisme (sans parler des liens familiaux) qui constituent son second pilier, à côté du communautarisme. Et pour cause, puisque ce système est désormais la clé des victoires électorales du parti à Bruxelles. Philippe Moreaux a réussi à transformer en profondeur une région historiquement libérale.

    Aujourd’hui, la marmite explose. Comme le dit la bourgmestre Françoise Schepmans, on a longtemps vécu dans le déni. Le déni nous explose aujourd’hui à la figure et nous avons la gueule de bois.

    Molenbeek, usine à terroristes ?

    Molenbeek, usine à terroristes ? Sans surprise serait-on tenté d’écrire. Le tueur du musée juif Mehdi Nemmouche, les deux jihadistes présumés tués à Verviers ainsi que le cerveau de la cellule Omar Abaaoud, la soeur du terroriste du Thalys ou, si l’on remonte dans le temps, Abdelkader Belliraj, etc., la très grande majorité des terroristes actifs en Belgique et/ou en France sont tous passés par Molenbeek-Saint-Jean. A tel point que cela en fait LA base arrière de l’islamisme radical européen.

    Malgré l’évidence des faits, les élus locaux s’en défendent. « Ils ne viennent pas tous d’ici », assure la bourgmestre Françoise Schepmans, citant à raison certaines communes voisines. « Et, la plupart du temps, ils ne sont que de passage. » Soit, mais pourquoi tout semble converger vers Molenbeek ? L’hyper-densité de certains quartiers clairement ghettoïsés et la radicalisation galopante d’une partie de la population d’origine maghrébine de Molenbeek (et au délà) permet d’expliquer l’exception aculturelle molenbeekoise : « Dans certains quartiers, la population est très dense, composée de personnes d’origine maghrébine à 80%… L’anonymat est plus facile pour les gens de passage dotés de très mauvaises intentions », poursuit l’élue libérale.

    « Ils débarquent aussi dans des quartiers où le terreau de radicalisation est plus fertile pour des raisons aussi simples que l’absence de politique d’accueil et d’intégration durant de nombreuses années. Il aurait fallu être beaucoup plus ferme dès le départ par rapport aux droits et devoirs de chacun, par rapport à cette exigence de participation à la vie quotidienne au sein de la commune. »

    La faillite de l’ère Moureaux ? Nombreux le reconnaissent, parfois sous couvert d’anonymat comme cet élu de gauche: « Le Molenbeek façonné par l’ancien bourgmestre socialiste Philippe Moureaux est un échec flagrant dans le vivre-ensemble. Il fait pourtant bon vivre au quotidien ici. Les gens sont respectueux les uns envers les autres, on ne rencontre pas de difficultés particulières. Pour preuve, cela fait plusieurs années que nous n’avons plus d’émeutes, la période du ramadan se déroule sans problème. » Pourtant, Françoise Schepmans n’a jamais cru en ce « laboratoire socio-multiculturel ». « Nous avons vécu trop longtemps dans le déni. Entre la fin de la période d’immigration au milieu des années 70 et le début des années 2000, la population d’origine maghrébine a quadruplé ici, par le biais du regroupement familial. Encore fallait-il leur expliquer l’essentiel : c’est à dire leurs droits et devoirs vis-à-vis de la société belge. Même s’il fait bon vivre ici, je suis la première à reconnaître les difficultés d’intégration que rencontrent certains Molenbeekois ».

    Depuis Charlie Hebdo, où nombre de jeunes Molenbeekois (et autres) issus de l’immigration croyaient dur comme fer en la théorie du complot, vantaient même les ‘exploits’ des terroristes, Molenbeek a mis en place une formation destinée à repérer la radicalisation violente de ses concitoyens. Policiers, agents de quartier, éducateurs, fonctionnaires communaux, professeurs, etc. ont tous suivi la formation. Et cela semble fonctionner. « Avant, tu ne pouvais pas expliquer aux éducateurs qu’il y avait des problèmes de radicalisation dans la commune. Aujourd’hui, tout le monde est hyper vigilant. Cela porte ses fruits. Mais le travail est encore long. Ca va prendre des années. »

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    Tags : Belgique, Maroc, Molenbeek, terrorisme, PS,

  • Cigarettes: le fumeur marocain paye ses taxes en Algérie

    La contrebande de cigarettes au Maghreb constitue l’un des principaux atouts d’un paysage commercial illicite très large. Une étude récente de la société de services professionnels KPMG a révélé qu’une cigarette sur huit consommée au Maroc en 2016 était commercialisée illicitement.

    Avec 7 millions de fumeurs au Maroc, dont 500 000 mineurs en 2016, le Maroc est l’un des plus gros consommateurs de tabac au monde.

    Alors que le Maroc importe des cigarettes illicites en provenance de ses deux pays limitrophes, le renforcement croissant de la frontière maroco-algérienne a créé une demande importante de produits de contrebande. Le flux le plus important provient toujours de l’Algérie, représentant 65% du total des cigarettes illicites arrivant au Maroc.

    Pour exemple, un paquet légal de cigarettes Marlboro est vendu au Maroc pour 3,38 USD, alors que le même paquet en provenance de l’Algérie coûte 1,91 USD et celui de la Mauritanie revient à 1,35 USD. Le même paquet peut également être exporté illégalement vers la France pour 7,48 USD.

    Le taux élevé de consommation illicite de cigarettes au Maroc est, selon le rapport, une conséquence de plusieurs raisons, notamment la pratique illégale mais normalisée de l’achat et de la revente de cigarettes individuelles. En 2016, 38% de la consommation de cigarettes au Maroc provenait des achats de cigarettes individuelles.

    Sans le commerce illicites du tabac, des recettes fiscales supplémentaires d’environ 143 millions de dollars auraient été perçues au Maroc.

    En fait ces montants sont perçus par le fisc algérien, puisque la SNTA prélève les taxes à la première vente en direction des distributeurs.

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    Tags : Maroc, Algérie, contrebande, frontières,

  • Algérie : Ouyahia et Sellal enfoncent Bouteflika

    Les deux anciens Premiers ministres ont chargé lourdement l’ancien Président Abdelaziz Bouteflika hier à la cour d’Alger où ils comparaissaient lors du procès en appel de l’automobile. Abdelmalek Sellal n’a pas hésité à demander la présence de l’ex-chef d’État, défendant son «ami» Ahmed Ouyahia qui, comme lui, n’a fait, dit-il, qu’appliquer un programme officiel.
    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Sellal a répondu aux premières questions du juge en déclarant, donc, qu’il était chargé d’appliquer un programme gouvernemental adopté par le Parlement.

    «J’étais chargé de veiller à son application, dit-il. Le premier responsable, c’est Bouteflika, c’est lui qui devrait normalement être ici pour témoigner, il est vrai que le Président était malade, mais il supervisait absolument tout à travers son frère».

    «Chaque secteur a ses activités, moi j’étais chargé de superviser (…) Aujourd’hui, on m’accuse de corruption, j’aimerais mourir.» Sellal va plus loin dans ses déclarations, affirmant, cette fois, que Abdeslam Bouchouareb échappait à tout contrôle du gouvernement : «j’ai demandé, poursuit l’ancien Premier ministre, à ce qu’il soit isolé car je ne parvenais pas à le contrôler.»

    Question : «Qui a désigné Bouchouareb ?» Réponse de l’ancien Premier ministre : «Abdelaziz Bouteflika.» Lorsque le juge lui demande ensuite les raisons pour lesquelles il n’a pas démissionné dans une telle situation, Sellal répond : «Lorsqu’un haut responsable en fonction à l’époque a osé parler et dénoncer ce qui s’est passé, ils l’ont humilié, chassé de poste et emprisonné son fils, ce dernier a mangé des lentilles et des haricots avec nous en prison.» L’allusion à Abdelmadjid Tebboune et son fils est on ne peut plus claire. Lors de son procès, mercredi dernier, Khaled Tebboune avait affirmé avoir été emprisonné deux années durant pour avoir reçu deux bouteilles de parfum de Kamel Chikhi qui l’avait convié à visiter le nouveau siège de sa société.

    Ahmed Ouyahia s’est, lui aussi, défendu en affirmant que toutes les décisions émanaient de la présidence de la République. Aux différentes questions du juge, il répond : «J’ai été quatre fois Premier ministre, j’étais chargé d’appliquer un programme (…) ce n’est pas le chef du gouvernement qui offre des avantages mais les lois du pays.»

    L’ancien Premier ministre s’est également plaint qu’après «quarante ans de services, vous nous accusez de corruption et de blanchiment d’argent. Nous n’avons fait qu’appliquer un programme officiel.» «Mon épouse, poursuit-il, n’a pas de société, quant à mon fils, il a une société montée grâce à l’Ansej, où est le blanchiment d’argent là-dedans ?» Après une longue série de questions-réponses sur les modalités d’octroi des projets aux concessionnaires automobiles, il annonce avoir « demandé au Président Bouteflika d’établir une loi contre la corruption, il a refusé !» La journée d’hier a été également consacrée à l’audition de Youcef Yousfi.

    Ce dernier est allé, lui aussi, beaucoup plus loin dans ses déclarations que durant le premier procès où il s’est suffi, en quelque sorte, de répondre du mieux qu’il pouvait aux questions du juge de Sidi-M’hamed.

    L’ancien ministre de l’Industrie estime avoir été lésé, déshonoré lui et sa famille par un dossier dans lequel il se dit innocent. Il a évoqué des décisions émanant des plus hautes autorités du pays, il accuse également l’ancien ministre de l’Industrie d’avoir agi à sa guise pour mettre en place des mécanismes flous. «En prenant mes fonctions, poursuit Yousfi, je n’aurais jamais cru en arriver à une telle situation ni être accusé d’avoir porté atteinte aux intérêts de mon pays.»

    Nouvelle stratégie de défense ou révolte à l’égard de ce qu’ils considèrent comme étant une injustice face à l’impunité de l’ancien chef d’État qu’ils considèrent comme étant le premier responsable de tous les faits qui leur sont reprochés ? Hier, leurs propos étaient, en tous les cas, loin d’être passés inaperçus. Conduiront-ils pour autant à la convocation de Abdelaziz Bouteflika ?

    Le Soir d’Algérie, 2 mars 2020

    Tags : Algérie, Hirak, Bouteflika, Abdelmalek Sellal, Ouyahia,

  • La nouvelle Algérie de la citoyenneté

    La lutte contre la corruption se poursuit sans relâche dans la nouvelle Algérie du changement global et profond revendiqué par le peuple avide de liberté et de dignité. Telle est la mission «aussi lourde que les montagnes et aussi vaste que le désert» dévolue, sous l’œil vigilant du hirak, à la justice libérée des pesanteurs d’un régime autocratique et prédateur et appelée à consacrer le «droit de citoyenneté» dans «une Algérie des droits de l’homme où la justice occupe une place éminente».

    Le message de confiance, délivré par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati, lors de la réunion des présidents des cours et des procureurs généraux avec les cadres centraux du ministère, traduit une volonté inébranlable de combattre le fléau de la corruption «sous ses formes» et d’œuvrer à la moralisation de la vie publique entachée, deux décennies durant, par «une collusion criminelle entre l’argent sale et le monde politique».

    Des «acquis reconnus par tout un chacun», concrètement exprimés par le démantèlement d’une oligarchie sans foi ni loi, façonnent le nouveau visage du système judiciaire interpellé par l’urgence d’une adaptation à une aussi «lourde mission». Une réforme globale est ainsi préconisée par le ministre de la Justice pour une optimisation des ressources humaines, la modernisation des instruments et une révision des textes juridiques.

    «La scène nationale connaît depuis plus d’une année une dynamique inédite appelant, haut et fort, à des réformes globales des institutions de l’Etat et à la moralisation de la vie publique au service des fondements de l’Etat démocratique et à la préservation des droits et libertés», a déclaré le ministre.

    La mue de la justice au service des citoyens est fondamentalement tributaire de la qualité de l’appareil judiciaire et du passage sans tarder à l’ère du «tout-numérique» conçu comme «la pierre angulaire» de la réforme judiciaire. Le défi est déterminant pour un secteur sur lequel reposent tous les espoirs de changement.

    Horizons, 1er mars 2020

    Tags : Algérie, Hirak,

  • Le COVID-2019, l’invité surprise : Le monde aux aguets

    Il est devenu un incontournable de la vie quotidienne dans la planète entière. Même les scientifiques s’entremêlent leur écheveau, s’en remettant aux opérateurs de la virologie, et vice-versa. Toute la chaîne de recherches et d’échanges d’informations semble rompue, tellement ce virus qui nargue le monde, reste indentifiable, introuvable. Même son nom de code – Covid-2019 – renvoie les spécialistes de la virologie à leurs études, tellement ils piétinent en conjectures.

    La guerre au Coronavirus s’est installée dans le globe terrestre et ses environs, les grenadiers voltigeurs de l’épidémiologie savent seulement que ce Covid-2019 est le résultat d’une mutation génétique». Entre temps, si cet invité jaillit de Chine n’est ni quadrillé, ni sous contrôle, il se transformera en bombe à fragmentation planétaire.

    A l’origine de son «spectaculaire rayonnement», l’absence jusque-là de tout traitement et pire encore, de vaccin. Avec 78.000 contaminations et 2.700 morts dans notre univers déjà malade par le réchauffement climatique, les crises politiques, les atteintes aux droits de l’homme et de vie comme en Palestine, le Coronavirus s’ajoute aux épreuves du 21ème siècle.

    Depuis l’épicentre de Wuhan où la mortalité oscille aujourd’hui entre 2 et 4%, le Covid-2019 jette l’effroi. La chine, l’Iran, l’Arménie, la Turquie, la Jordanie, le Pakistan, l’Irak et l’Afghanistan, ont déjà bouclé leurs frontières avec tout pays potentiellement porteur du virus le plus dangereux en ces temps, les dernières technologies de l’information.

    La Chine a annoncé mercredi, un bilan de 52 morts du Coronavirus au cours des dernières 24 heures, portant à 2.715 le total cumulé depuis l’apparition de la pneumonie virale en décembre dans le Hubei, au centre du pays. Une consolation dans la gestion de ce drame, ces 52 nouveaux décès, chiffre le plus bas depuis 3 semaines dans cette province.

    Le Hubei compte également 401 des 406 nouveaux cas de contamination répertoriés hier. La situation semble s’améliorer en Chine, laquelle compte désormais plus de 78.000 cas de contamination, suivie dans ce lugubre bréviaire par la Corée du Sud, deuxième foyer mondial derrière la Chine.

    Séoul qui semblait contenir l’épidémie, a enregistré lundi dernier, 231 nouvelles contaminations, avec soudainement un pic de 7 décès et un autre de 833 contaminés, des chiffres qui ont explosé lors des dernières 48 heures.

    A l’évidence, le monde dans sa totalité, n’est pas prêt à contenir l’avance, particulièrement l’éparpillement de la contagion. L’Iran, l’Europe, notamment l’Italie et la France, sont confrontés à la même progression de la maladie, impuissants à juguler son avancée rampante. 324 nationaux contaminés, 12 morts, le pays de la majestueuse Rome et de son rayonnant Colisée vidé de ses traditionnels touristes, vit aux bruits de la peur. Cette destination vit sous la psychose, puisqu’en 4 jours, de 6 personnes infectées, ce nombre a flambé, atteignant le seuil dangereux de 229 cas ! Un cordon sanitaire a été dressé autour de 11 villes du Nord, le fameux festival de Venise annulé et les marchés boursiers en Europe, aux Etats-Unis et au Japon volant en éclats.

    La France n’échappe pas à cette série et à la règle de la proximité: 17 cas notifiés depuis l’apparition de Covid-2019 dont 3 confirmés positifs hier et surtout, une première victime de 62 ans. Elle venait de Chine, un cas qui a jeté le froid ce mercredi 26 février dans les pouvoirs publics et la société civile. Et même si 11 personnes contaminées ont été guéries, le nouveau ministre français de la Santé, a confirmé «le risque d’épidémie existe».

    L’Italie et sa voisine ont déclenché le branle-bas de la mobilisation, interpellés par le déficit d’un guide de méthodologie pour enrayer la propagation du fléau. On retiendra enfin, que le Covid-2019 voyage apparemment vite et bien, y compris dans les décors développés, puisque le Canada a identifié un autre cas présumé de Coronavirus en Ontario, une femme d’une soixantaine d’années ayant séjourné en Iran. Ce qui porte à cinq le nombre de cas présumés ou confirmés dans la province et à 12, le nombre total de cas au pays.

    Et quid de l’Algérie ? Le premier cas avéré reconnu et pris en charge par les autorités sanitaires, prend déjà la dimension d’un test concluant de la part des opérateurs concernés. Les mesures de contrôle et de vigilance établies depuis le rapatriement des Algériens se trouvant à Wuhan, ont été renforcées. Les jours et l’actualité à venir, nous édifierons sur la qualité et la fiabilité de cette mobilisation.

    En attendant, nous n’avons pas vu dans les structures hospitalières du pays, toutes envergures comprises, le personnel médical et paramédical exercer avec les masques et les gants de protection. Est-ce qu’aucune instruction n’a encore été diligentée ?

    Par Fayçal Haffaf

    Ouest Tribune, 26 fév 2020

    Tags : coronavirus, pandémie, Chine, Algérie, Italie, France, contagion,

  • La Cédéao et l’UA renoncent à leurs missions d’observation des scrutins

    La Cédéao se désolidarise du processus électoral en cours en Guinée. Un sujet sur lequel l’Union africaine affiche une ligne similaire.

    Dans un communiqué publié ce vendredi, le président de la Commission de l’UA se dit : « préoccupé par les récents développements pré-électoraux en Guinée ».

    Il parle de « forte controverse sur le fichier électoral » et rappelle l’impossibilité du déploiement de la mission des chefs d’État de la Cédéao.

    L’organisation régionale a en effet tenté d’envoyer une délégation de plusieurs chefs d’état à Conakry pour y rencontrer le président Condé – officiellement pour porter un message de paix et de solidarité. Mission a laquelle le président Condé a opposé une fin de non recevoir; en raison de ses engagements et contraintes liés au calendrier électoral.

    En conséquence, explique Moussa Faki Mahamat, « l’UA rappelle la mission d’observation qui était déployée pour suivre les scrutins ». D’après un haut responsable de l’Union africaine, le fichier électorale et le refus de recevoir la délégation de la Cédéao ont rendu impossible toute caution de ces élections.

    Agences

    Tags : Guinée, Union Africaine, CEDEAO, Alpha Condé,

  • Jeffrey Epstein « a installé une douche pour orgies pour 10 peronnes » sur sa fameuse « île de pédo », selon un témoin

    Steve Scully, 70 ans, qui a travaillé pour Epstein sur Little St James a fait des réclamations

    Il affirme qu’Epstein a remodelé sa chambre, ajoutant la douche pour dix personnes

    Il affirme également qu’il y avait des photos dans la salle de bain de jeunes filles semi-nues

    Jeffrey Epstein a installé une « douche de dix personnes pour des orgies » sur son île des Caraïbes et a rempli les murs de la salle de bain de photos de filles nues, a-t-on affirmé.

    Steve Scully, 70 ans, qui a maintenu les lignes téléphoniques et Internet sur Little St James dans les îles Vierges américaines, a fait la révélation dimanche à The Sun.

    Cela survient une semaine après que Steve – qui a travaillé pour le magnat en tant que spécialiste du téléphone et d’Internet entre 1999 et 2006 – ait déclaré avoir vu le prince Andrew «  tâtonner  » Virginia Roberts à la maison de l’île des Caraïbes du pédophile.

    Le prince Andrew a fermement nié avoir eu des contacts sexuels avec elle.

    Le père de trois enfants, Steve, a déclaré à la publication qu’Epstein avait rénové sa chambre à plusieurs reprises et pendant ces rénovations, il a installé une «douche à dix pommes de douche – pour les douches de groupe».

    « Il y avait plus de photos dans la salle de bain que partout ailleurs – y compris de jeunes filles à peine vêtues ou à moitié nues », a-t-il ajouté.

    Steve prétend également qu’Epstein ferait garer son Boeing 727 – surnommé le Lolita Express – dans le terminal privé de St Thomas et emmènerait les jeunes filles sur son île en hélicoptère.

    Cela vient après que Mme Roberts – maintenant connue sous le nom de Mme Giuffre – affirme également avoir été contrainte à avoir une orgie avec Andrew sur le refuge de luxe d’Epstein.

    C’était sur ce trou de soleil ensoleillé où M. Scully insiste pour avoir vu Andrew et Mme Roberts devenir intimes entre 2001 et 2004.

    M. Scully a déclaré: «Il lui attrapait le cul et des trucs comme ça. Ils s’embrassaient.

    «Il la broyait contre elle et la cherchait.

    En regardant le couple, M. Scully a déclaré qu’il était parfaitement conscient du fait que la femme était plus jeune et qu’elle «  se tenait comme un enfant se tiendrait derrière un parent  ».

    Cela le mettait mal à l’aise car il pensait que leur relation «n’était pas appropriée».

    Mais M. Scully a également affirmé que la femme que l’on croyait être Mme Roberts ne résistait pas aux avances d’Andrew, dont le visage était une image «d’excitation».

    La relation d’Andrew avec le pédophile maintenant décédé a accablé le royal, 60 ans, au cours des 12 derniers mois.

    Mme Roberts affirme que le prince a abusé d’elle trois fois – une fois dans l’appartement d’Epstein à New York, une fois dans les Caraïbes et une fois au domicile londonien de Ghislane Maxwell, la prétendue madame d’Epstein. Le prince Andrew nie fermement ces allégations.

    Parlant de sa première rencontre présumée avec Andrew à Londres, elle a dit qu’elle avait été emmenée à la boîte de nuit Tramp où elle se souvient avoir dansé avec le prince «  transpirant  ».

    Après avoir quitté la boîte de nuit, Mme Roberts a déclaré: « Dans la voiture, Ghislaine me dit que je dois faire pour Andrew ce que je fais pour Jeffrey. »

    Son avocat a précédemment décrit M. Scully comme un «témoin important».

    Andrew a été attaqué par des avocats américains pour les victimes présumées d’Epstein pour ne pas avoir coopéré avec l’affaire.

    La semaine dernière, un bus scolaire le pressant de se conformer est sorti de Buckingham Palace.

    Buckingham Palace a refusé de commenter.

    Source : Daily Mail, 20 fév 2020

    Tags : Jeffrey Epstein, pédophilie, sexe, mineurs,

  • Guinée-Bissau : Selon Sissoco Embaló, il n’y a pas de coup d’Etat

    Le président autoproclamé Sissoco Embaló a limogé le Premier ministre en place et nommé un autre politicien à ce poste. Le personnel militaire a repris la radio et la télévision publiques, suspendant les émissions. Les portugais ont conseillé de restreindre la circulation à Bissau.

    Le président autoproclamé de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, a déclaré samedi qu’il n’y avait « pas de coup d’État » dans le pays et qu’aucune restriction des droits et libertés des citoyens n’avait été prise.

    « Je veux lancer un appel au calme au peuple guinéen et dire que, contrairement aux informations qui ont été transmises par certains secteurs des médias, la Guinée-Bissau ne connaît aucune situation de coup d’Etat », a déclaré Umaro Sissoco Embaló, dans un discours prononcé après la nomination de Nuno Nabian au poste de Premier ministre.

    « En fait, aucune mesure n’a été prise pour restreindre les droits et libertés fondamentaux des citoyens, encore moins pour compromettre le fonctionnement normal des institutions de l’Etat », a ajouté Umaro Sissoco Embaló.

    Le général a également expliqué qu’il avait décidé en « usant des pouvoirs que la Constitution » lui attribue » de mettre fin à l’anarchie, au désordre et au manque de respect envers les organes souverains, surtout le président de la République, perpétré par un gouvernement qui, par détermination de la Constitution de la République, répond politiquement au chef de l’Etat ».

    Umaro Sissoco Embaló, donné comme vainqueur du second tour des élections présidentielles du pays par la Commission électorale nationale, a pris officiellement ses fonctions de président jeudi, lors d’une cérémonie marquée par l’absence du gouvernement, des partis de la majorité parlementaire et des principaux partenaires internationaux du pays, au moment où un recours en contentieux électoral est déposé par la candidature de Domingos Simões Pereira à la Cour suprême de justice.

    Umaro Sissoco Embaló a été nommé par le premier vice-président du Parlement de l’époque, Nuno Nabiam, qui a pris ses fonctions de Premier ministre ce samedi, après que le général Embaló a limogé le leader du gouvernement, Aristides Gomes.

    D’autre part, à la fin de vendredi, 52 des 102 députés du Parlement de Guinée-Bissau ont nommé le président du Parlement, Cipriano Cassamá, comme chef d’État par intérim, considérant que le président sortant, José Mário, supprimé lors de la présidence du général Umaro Sissoco Embaló.

    Pendant ce temps, des militaires guinéens ont renvoyé vendredi des responsables de la radio et de la télévision publiques de Guinée-Bissau et ordonné la suspension des émissions, a déclaré un journaliste à Lusa. Cette action militaire a eu lieu après que le président autoproclamé Sissoco Embaló a limogé Aristides Gomes du poste de Premier ministre et nommé Nuno Nabian pour le remplacer.

    Le Premier ministre désormais nommé est le chef de l’Assemblée populaire unie – Parti démocratique de Guinée-Bissau (APU-PDGB), qui faisait partie de la coalition gouvernementale, mais qui a soutenu Sissoco Embaló au second tour des élections présidentielles.

    Vendredi, Sissoco Embaló a publié le décret de nomination de Nuno Nabian sur son compte Twitter.

    Nabian est également le premier vice-président de l’Assemblée populaire nationale et c’est en cette qualité qu’il a symboliquement nommé Sissoco Embaló président jeudi, lors d’une cérémonie tenue dans un hôtel de la capitale guinéenne, qualifié de « coup d’État » par le gouvernement guinéen.

    Embaló a limogé Aristides Gomes du poste de Premier ministre, a justifié sa démission par la « performance grave et inappropriée » d’avoir convoqué le corps diplomatique présent dans le pays et l’incitant à ne pas assister à l’inauguration d’Embaló, en plus de « faire appel à guerre et bouleversements en cas d’investiture du chef de l’Etat « , ce qu’Aristides Gomes considère comme un coup d’État.

    Sur les réseaux sociaux, Aristides Gomes a déclaré vendredi que les institutions de l’Etat étaient envahies par l’armée, dans un « acte de consommation du coup d’Etat » clair.

    « Pendant environ une demi-heure, les institutions de l’Etat ont été envahies par l’armée, dans un acte clair de consommation du coup d’État qui a débuté hier (jeudi) avec l’investiture d’un candidat à l’élection présidentielle », a déclaré Aristides Gomes dans sa page Facebook officielle.

    Les Portugais conseillés

    L’ambassade du Portugal à Bissau a conseillé aux Portugais résidant en Guinée-Bissau de restreindre la circulation, après les mouvements militaires après le limogeage du Premier ministre par le président guinéen autoproclamé.

    « Suite aux mouvements militaires qui ont eu lieu cet après-midi et à une possible augmentation des tensions, avec d’éventuels réflexes en matière de sécurité, la communauté portugaise de Guinée-Bissau, notamment à Bissau, est invitée à restreindre la circulation aux strictement nécessaire jusqu’à ce que la situation soit normalisée « , explique l’ambassade, sur le réseau social Facebook.

    Dans le message, l’ambassade ajoute qu ‘ »elle continuera de suivre la situation », déclarant qu’en cas d’urgence, les Portugais pourront contacter le service d’urgence consulaire par les numéros 961 706 472 et 217 929 714 et les adresses e-mail gec @ mne .pt et bissau@mne.pt.

    Costa et Marcelo ont reçu Embaló

    Le 19 janvier, le Premier ministre et le président de la République ont reçu Sissoco Embaló. Le candidat était à l’époque désigné comme vainqueur de la présidentielle de Guinée-Bissau, mais il y avait déjà des doutes sur la possibilité de prendre ses fonctions.

    Pour leurs opposants, ce sont des réunions privées, sans honneurs d’État. Pour Embaló, il y a eu des réunions officielles où l’avenir des relations entre Bissau et Lisbonne a été discuté.

    Dans son compte personnel sur le réseau social Twitter, le Premier ministre portugais, António Costa, a écrit qu’il avait rencontré Umaro Sissoco Embaló, une vieille connaissance, avec qui il avait déjeuné, discuté des récentes élections présidentielles guinéennes et aussi de l’avenir des relations entre les deux pays.

    Avec le président, la seule note était qu’Umaro Sissoco Embaló a ensuite invité Marcelo Rebelo de Sousa à assister à la cérémonie d’inauguration qui, selon lui, allait avoir lieu le 19 février. Il a fini par prendre ses fonctions jeudi 27, sans la présence d’un représentant international.

    Source : dn.pt, 29 fév 2020

    Tags : Guinée Bissau, Umaro Sissoco Embaló, coup d’Etat,

  • Alain Finkielkraut défend Roman Polanski (vidéo)

    Alain Finkielraut s’exprime sur l’affaire Polansky

    Q: Alain Finkielraut s’exprime sur l’affaire Polansky?

    R : Depuis le déclenchement de cette affaire infernale, je vis dans l’épouvante. La France est en proie à une véritable fureur de la persécution. Il n’y a pas que la France, c’est toute la planète Internet qui est devenue une immense foule lyncheuse. Alors, soyons clairs, je pense que tout le monde aujourd’hui est d’accord que l’enfance est sacrée, qu’on ne touche pas aux enfants. Mais, précisément parce que ce crime est grave on ne doit pas accuser à tort et à travers.

    Q: C’est le cas ?

    Bien sûr, c’est le cas. L’inhumanité commence, nous devrions qu’en même finir de le savoir, quand, au nom de l’humanité souffrante, on cesse de faire des distinctions, on fait des amalgames. L’amalgame c’est la figure par excellence, l’amalgame c’est le péché capital, alors distinguons, au lieu de parler de soutien maladroit à Polanski. Polanski n’est pas le violeur de l’Esonne, Polanski n’est pas pédophile. Sa victime, la plaignante, quia retiré sa plainte,qui n’a jamais voulu de procès public, qui a obtenu réparation, n’était pas une fillette, une petite fille, une enfant au moment des faits…

    Q: 13 ans

    R: C’était une adolescente qui posait nue, dénudée pour Vogue Hommes. Vogue Hommes n’est pas un journal pédophile. C’est qu’en même une chose à prendre en considération. Polanski a toujours, il faut aussi s’en souvenir, niait le viol. Il reconnaît des relations sexuelles illicites avec une mineure et je ne réclame pas, moi, une quelconque impunité pour un artiste. Mais il faut quand même comprendre que sa qualité d’artiste, depuis le début de l’histoire, n’est pas pour Polanski un privilège, c’est un handicap. C’est parce qu’il est un artiste que les juges mégalomanes américains refusent de lâcher l’affaire et c’est parce que c’est un artiste que la foule des internautes se déchaînent contre lui. Dans une société démocratique, l’art est comme un outrage à l’égalité, alors on adore voir les artistes tomber et c’est exactement ce qui se passe avec Polansi aujourd’hui.

    Q: Pourquoi l’amalgame, Alain Fik¡nkielkraut, d’après vous, pour reprendre votre terme, eh bien vous comprendre ?

    R: Pourquoi l’amalgame ? Moi, je ne sais rien. Je pense que cette fureur de la persécution, c’est une tentation constante aujourd’hui aggravée aussi par l’immédiateté d’Internet et, sans doute, parce que le sentiment de pitié pour une victime qui demande une seule chose : qu’on la laisse tranquille, n’est, en fait, que l’alibi d’un immense ressentiment démocratique. Vous savez que certains internautes vous expliquent aujourd’hui que les mêmes artistes qui veulent mettre en prison des enfants qui téléchargent illégalement les viols ou sont les complices des violeurs. Voilà la réalité. Pourquoi l’amalgame ? C’est l’œuvre du ressentiment. Le ressentiment c’est le mauvais visage de la démocratie.

    Q: On a compris que vous apportez un soutient plein et entier à Roman Polanski.

    R: Oui, je soutiens, dans cette affaire, Roman Polanski, qui vit un cauchemar parce qu’il est, 30 ans après, retrouvé par une bureaucratie cruelle et les suisses tout de même, qui relâchent le fils barbare de Kadhafi et qui maintiennent aujourd’hui Polanski en prison. C’est cela qui devrait susciter le scandale. Outre cette bureaucratie, il y a contre lui aussi la foule lyncheuse. Il ne faut se leurrer, s’il est extradé, il peut aller finir ses jours en prison car le procureur américain que la peine qu’il allait requérir était très sévère. Il a des électeurs, c’est ça aussi la justice en Amérique. En plus, on a dépensé des sommes considérables depuis le début de cette affaire, alors on va pas, après tout cet argent, déboucher sur un non lieu. Voilà ce qui l’attend et j’ai peur que, demain, les lyncheurs, dessaoulent, mais ce sera trop tard.

    Q: Vous apportes également votre soutien plein et entier à Frédérique Mitterand, ministre de la culture ? Car il l’a dit lui-même hier, l’affaire Polanski est devenue l’affaire Mittérand.

    R: L’affaire Polanski n’est pas devenue l’affaire Mittérand. L’affaire Polanski demeure et on ne doit pas l’oublier. L’affaire Polanski a été victime d’un procédé totalitaire. On prend un texte, on change le registre, on prélève des citations, on les tronque et on lui demande de se justifier. Mais ce qui est terrible c’est de voir tant de journalistes bien pensants, tant de responsables politiques prétendument respectables prendre maintenant le train conduit à toute vitesse par Marine Le Pen. Je ne croyais pas de mon vivant, assister à cet événement exceptionnel, l’étreinte sauvage du politique correct et du Front National. Voir des socialistes, si vous voulez, céder à cette tentation, c’est terrible. Faute d’idées, ils sombrent dans la démagogie. Face à la crise, on avait besoin d’une gauche mondaiciste. Manque de pot, on a une gauche lyncheuse et ordurière. Mais j’ajoute aussi que la droite est en très mauvais état aussi.

    Q:Pourquoi la droite ?

    Je ne sais pas ! En tout cas, on sent qu’à l’UMP on a qu’un désir, c’est se débarrasser de ce ministre de l’ouverture et les députés UMP n’étaient pas en reste dans la condamnation d’un Polanski dont tout le monde, en plus, savait qu’il avait dû fuir l’Amérique en 1998 pour une affaire de détournement de mineurs. Il n’y a rien de nouveau et tout d’un coup on veut sa peau.

    Q: Mais qu’est-ce que ça dit, d’après vous, sur l’état du débat public ou du débat politique en France?

    R: Vous dites soutien maladroit…

    Q:  Frédérique Mitterand le reconnaît lui-même…

    R: Oui, il a dit aussi que cette Amérique me fait peur. Moi, c’est la France qui me fait peur aussi. Le soutien n’était pas maladroit. Il y avait quelque chose d’évident. Tout le monde savait que Polanski avait été accusé de détournement de mineurs, il est incarcéré en Suisse, les français disent « ça suffit, on ne fait pas ça». Et que se passe-t-il ? Les internautes protestent et à ce moment-là tout le monde a peur et on va faire la chasse aux électeurs. On va faire la chasse parce qu’on veut rester proches du peuple, même quand le peuple montre ce visage absolument effrayant et tout le monde fait fi, avec une cruauté extrême, une cruauté épidémique, de l’histoire de Roman Polanski. Souvenons-nous quand même de ce qu’il a vécu. Il est un enfants du ghetto de Cracovie, sa mère a été déportée et assassinée par les nazis, il a vécu le cauchemar du communisme, il a vécu le cauchemar de la tragédie américaine, l’assassinat de Sharon Tate. Donc, il a lui-même à répondre auprès d’une presse à scandales qui disant qu’il avait inspiré avec son film « Rose Marie’s babies ». Il a traversé ça et tout le monde s’en fiche… mais dans quel monde vit-on ? Cette planète me fait peur.

    Q: Vous pensez que quelque chose a basculé vraiment en France ces 15 derniers jours?

    Peut-être pas, nous verrons bien. Si vous voulez, c’est un phénomène de contagion magnétique. Peut-être, les gens finiront-ils par se réveiller, peut-être au contraire. Vais-je, moi-même à mon tour, pour ce que je dis, être lynché, à mon petit niveau, comme les deux personnes dont nous parlons.

    Depuis le déclenchement de cette affaire infernale, je vis dans l’épouvante. La France est en proie à une véritable fureur de la persécution. Il n’y a pas que la France, c’est toute la planète Internet qui est devenue une immense foule lyncheuse. Alors, soyons clairs, je pense que tout le monde aujourd’hui est d’accord que l’enfance est sacrée, qu’on ne touche pas aux enfants. Mais, précisément parce que ce crime est grave on ne doit pas accuser à tort et à travers.

    Q: C’est le cas ?

    Bien sûr, c’est le cas. L’inhumanité commence, nous devrions qu’en même finir de le savoir, quand, au nom de l’humanité souffrante, on cesse de faire des distinctions, on fait des amalgames. L’amalgame c’est la figure par excellence, l’amalgame c’est le péché capital, alors distinguons, au lieu de parler de soutien maladroit à Polanski. Polanski n’est pas le violeur de l’Esonne, Polanski n’est pas pédophile. Sa victime, la plaignante, quia retiré sa plainte,qui n’a jamais voulu de procès public, qui a obtenu réparation, n’était pas une fillette, une petite fille, une enfant au moment des faits…

    – 13 ans

    C’était une adolescente qui posait nue, dénudée pour Vogue Hommes. Vogue Hommes n’est pas un journal pédophile. C’est qu’en même une chose à prendre en considération. Polanski a toujours, il faut aussi s’en souvenir, niait le viol. Il reconnaît des relations sexuelles illicites avec une mineure et je ne réclame pas, moi, une quelconque impunité pour un artiste. Mais il faut quand même comprendre que sa qualité d’artiste, depuis le début de l’histoire, n’est pas pour Polanski un privilège, c’est un handicap. C’est parce qu’il est un artiste que les juges mégalomanes américains refusent de lâcher l’affaire et c’est parce que c’est un artiste que la foule des internautes se déchaînent contre lui. Dans une société démocratique, l’art est comme un outrage à l’égalité, alors on adore voir les artistes tomber et c’est exactement ce qui se passe avec Polansi aujourd’hui.

    Q: Pourquoi l’amalgame, Alain Fik¡nkielkraut, d’après vous, pour reprendre votre terme, eh bien vous comprendre ?

    Pourquoi l’amalgame ? Moi, je ne sais rien. Je pense que cette fureur de la persécution, c’est une tentation constante aujourd’hui aggravée aussi par l’immédiateté d’Internet et, sans doute, parce que le sentiment de pitié pour une victime qui demande une seule chose : qu’on la laisse tranquille, n’est, en fait, que l’alibi d’un immense ressentiment démocratique. Vous savez que certains internautes vous expliquent aujourd’hui que les mêmes artistes qui veulent mettre en prison des enfants qui téléchargent illégalement les viols ou sont les complices des violeurs. Voilà la réalité. Pourquoi l’amalgame ? C’est l’œuvre du ressentiment. Le ressentiment c’est le mauvais visage de la démocratie.

    Q: On a compris que vous apportez un soutient plein et entier à Roman Polanski.

    Oui, je soutiens, dans cette affaire, Roman Polanski, qui vit un cauchemar parce qu’il est, 30 ans après, retrouvé par une bureaucratie cruelle et les suisses tout de même, qui relâchent le fils barbare de Kadhafi et qui maintiennent aujourd’hui Polanski en prison. C’est cela qui devrait susciter le scandale. Outre cette bureaucratie, il y a contre lui aussi la foule lyncheuse. Il ne faut se leurrer, s’il est extradé, il peut aller finir ses jours en prison car le procureur américain que la peine qu’il allait requérir était très sévère. Il a des électeurs, c’est ça aussi la justice en Amérique. En plus, on a dépensé des sommes considérables depuis le début de cette affaire, alors on va pas, après tout cet argent, déboucher sur un non lieu. Voilà ce qui l’attend et j’ai peur que, demain, les lyncheurs, dessaoulent, mais ce sera trop tard.

    Q: Vous apportes également votre soutien plein et entier à Frédérique Mitterand, ministre de la culture ? Car il l’a dit lui-même hier, l’affaire Polanski est devenue l’affaire Mittérand.

    L’affaire Polanski n’est pas devenue l’affaire Mittérand. L’affaire Polanski demeure et on ne doit pas l’oublier. L’affaire Polanski a été victime d’un procédé totalitaire. On prend un texte, on change le registre, on prélève des citations, on les tronque et on lui demande de se justifier. Mais ce qui est terrible c’est de voir tant de journalistes bien pensants, tant de responsables politiques prétendument respectables prendre maintenant le train conduit à toute vitesse par Marine Le Pen. Je ne croyais pas de mon vivant, assister à cet événement exceptionnel, l’étreinte sauvage du politique correct et du Front National. Voir des socialistes, si vous voulez, céder à cette tentation, c’est terrible. Faute d’idées, ils sombrent dans la démagogie. Face à la crise, on avait besoin d’une gauche mondaiciste. Manque de pot, on a une gauche lyncheuse et ordurière. Mais j’ajoute aussi que la droite est en très mauvais état aussi.

    Q: Pourquoi la droite ?

    Je ne sais pas ! En tout cas, on sent qu’à l’UMP on a qu’un désir, c’est se débarrasser de ce ministre de l’ouverture et les députés UMP n’étaient pas en reste dans la condamnation d’un Polanski dont tout le monde, en plus, savait qu’il avait dû fuir l’Amérique en 1998 pour une affaire de détournement de mineurs. Il n’y a rien de nouveau et tout d’un coup on veut sa peau.

    Q: Mais qu’est-ce que ça dit, d’après vous, sur l’état du débat public ou du débat politique en France?
    A dit des choses terribles. Vous dites soutien maladroit…

    – Frédérique Mitterand le reconnaît lui-même…

    Oui, il a dit aussi que cette Amérique me fait peur. Moi, c’est la France qui me fait peur aussi. Le soutien n’était pas maladroit. Il y avait quelque chose d’évident. Tout le monde savait que Polanski avait été accusé de détournement de mineurs, il est incarcéré en Suisse, les français disent « ça suffit, on ne fait pas ça». Et que se passe-t-il ? Les internautes protestent et à ce moment-là tout le monde a peur et on va faire la chasse aux électeurs. On va faire la chasse parce qu’on veut rester proches du peuple, même quand le peuple montre ce visage absolument effrayant et tout le monde fait fi, avec une cruauté extrême, une cruauté épidémique, de l’histoire de Roman Polanski. Souvenons-nous quand même de ce qu’il a vécu. Il est un enfants du ghetto de Cracovie, sa mère a été déportée et assassinée par les nazis, il a vécu le cauchemar du communisme, il a vécu le cauchemar de la tragédie américaine, l’assassinat de Sharon Tate. Donc, il a lui-même à répondre auprès d’une presse à scandales qui disant qu’il avait inspiré avec son film « Rose Marie’s babies ». Il a traversé ça et tout le monde s’en fiche… mais dans quel monde vit-on ? Cette planète me fait peur.

    – Vous pensez que quelque chose a basculé vraiment en France ces 15 derniers jours?

    Peut-être pas, nous verrons bien. Si vous voulez, c’est un phénomène de contagion magnétique. Peut-être, les gens finiront-ils par se réveiller, peut-être au contraire. Vais-je, moi-même à mon tour, pour ce que je dis, être lynché, à mon petit niveau, comme les deux personnes dont nous parlons.

    Tags : France, Roman Polanski, pédophilie, viol, sexe, mineurs, Alain Finkielkraut,

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  • La question de Jackie Speier au MJ sur la question de savoir si Epstein était un informateur du FBI soulève les sourcils au sein du comité Intel

    Dans un briefing à huis clos aux contributeurs du Congrès sur la surveillance du gouvernement, un haut responsable du ministère de la Justice de bonne réputation était sollicité pour une interrogation choquante.

    La requête est arrivée ici lorsque des agents du renseignement et de la sécurité à l’échelle nationale ont été contactés la semaine dernière par des contributeurs transitoires du House Intelligence Committee sur la Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA), un règlement avec un gouvernement qui pourrait expirer dans quelques semaines. La représentante Jackie Speier, démocrate de Californie, a préfacé sa requête en déclarant qu’elle était un peu hors sujet. Selon deux actifs avec sagesse du briefing, Speier a ensuite demandé à John Demers, le procureur général adjoint de la Division de la sécurité nationale du ministère de la Justice, si Jeffrey Epstein avait déjà travaillé comme un actif infiltré du FBI. Puis elle l’a pressé de savoir s’il avait ou non une sagesse non publique d’Epstein – un pédophile reconnu coupable qui est décédé en prison à la fin du mois d’août, en attendant son procès – en travaillant avec le FBI.

    Demers a répondu qu’il travaillait pour le ministère de la Justice, maintenant pas pour le FBI, et qu’il n’avait aucune sagesse d’Epstein faisant de telles peintures. La requête a soulevé des sourcils, car elle donnait l’impression d’être principalement basée sur une idée que les flics auraient tourné le regard sur le violeur en série car il les avait aidés à accumuler des connaissances.

    Un porte-parole du ministère de la Justice a refusé de faire une remarque, et un porte-parole de Speier n’a pas fourni de remarque officielle.

    Le Miami Herald a rapporté en novembre 2018 que, dans le cadre d’un accord de plaidoyer particulièrement bénéfique, il avait gagné de l’époque aux États-Unis. Lieu de travail de l’avocat Alexander Acosta en 2007, « Epstein a fourni ce que le gouvernement a appelé » une considération précieuse « pour les informations non spécifiées qu’il a fournies aux enquêteurs fédéraux. » Le Herald a déclaré qu’il n’était pas clair quelles connaissances, le cas échéant, Epstein partageait avec l’application de la réglementation.

    Et Vicky Ward a rapporté pour la fermeture du Daily Beast en août qu’Acosta avait par la suite informé les officiers d’état-major de transition de Trump que le cas d’Epstein était lié à des questions de renseignement. Il est ensuite devenu secrétaire du Travail. « On m’a dit qu’Epstein » appartenait au renseignement « et de le laisser tranquille », a expliqué en privé Acosta aux officiers d’état-major de transition de Trump avant son affirmation, conformément au récit de Ward.

    Le 8 juillet 2019, le ministère de la Justice a accusé Epstein de trafic sexuel de femmes mineures. Dans une longue convention de presse deux jours plus tard, Acosta a demandé si oui ou non le prédateur sexuel était ou non un «atout pour le renseignement».

    « Donc, il y a eu des rapports à cet effet », a-t-il déclaré en oblique, conformément à The Washington Examiner. « Et permettez-moi de dire, il y a eu beaucoup d’effets dans ce cas. Pas seulement maintenant, mais au fil des ans. Et encore une fois, je le ferais, j’hésiterais à considérer ce reportage comme un fait. »

    Les efforts d’Acosta pour expliquer le recours de son bénéficiaire au violeur en série n’ont pas suffi à sauver sa tâche; après avoir traité un grief torride, il a démissionné de la direction de Trump le 19 juillet.

    Epstein avait été découvert sans vie dans sa cellule de prison pas plus d’un mois plus tard. Le bureau du médecin légiste de la ville de New York a déclaré que la mort était auparavant un suicide; un pathologiste personnel employé par le frère d’Epstein a déclaré qu’il s’agirait d’un meurtre, comme l’a rapporté le New York Times. Le procureur général William Barr a déclaré que le chien de garde le plus sensé du ministère de la Justice enquêtait sur les cas de décès d’Epstein.

    Epstein et sa filiale de longue date Ghislane Maxwell avaient de nombreux amis et connaissances difficiles. En 2002, le président à long terme Donald Trump a déclaré qu’Epstein appréciait «les belles femmes autant que moi, et beaucoup d’entre elles sont plus jeunes.» Bill Clinton a volé sur le tristement célèbre jet non public d’Epstein. Et le candidat démocrate à la présidentielle Michael Bloomberg avait l’habitude d’être photographié lors d’un match public avec Maxwell en 2013. Les relations d’Epstein se sont même prolongées jusqu’à la royauté littérale; Le prince Andrew a passé une période de temps importante avec lui avant sa perte de vie et a renoncé à ses tâches royales après avoir accordé une interview à la BBC sur sa rencontre avec le violeur d’enfants en série.

    News Parliament, 29 fév 2020

    Tags : Pédophilie, Jeffrey Epstein, sexe, mineurs, viol,