Catégorie : Sahara Occidental

  • Les agitations du Maroc : Une réponse aux déclarations du président algérien

    Dans le passé, lorsqu’il est contrarié dans la question du Sahara Occidental, le roi du Maroc procédait à une visite aux villes occupées du Sahara Occidental. Une manie qui a poussé l’ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika à organiser une visite solennelle aux camps des réfugiés sahraouis situés dans la périphérie de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie.

    Mohammed VI, fidèle aux pratiques de son père qu’il a prises comme guide spirituel, a opté pour la provocation pour répondre aux dernières déclaration du président Abdelmajid Tebboune dans lesquelles il réitérait le statut du Sahara Occidental en tant que « problème de décolonisation ».

    C’est ainsi que Rabat a procédé à l’ouverture de consulats dans les villes occupées du Sahara Occidental et à l’organisation du championnat africain de futsal dans la ville d’El Aaiun. Le but est double :

    – Lancer un message d’intransigeance à l’Algérie et à la communauté internationale.

    – Faire du bruit en vue de faire de l’ombre au ballet diplomatique dont la capitale algérienne est le scénario et le leadership de l’Algérie au niveau régional et continental. Des agissements destinés notamment à l’opinion publique marocaine dont le moral a été sérieusement touché en raison des errements de son Makhzen.

    Tags : Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Abdelmajid Tebboune,

  • Les conditions que le Maroc veut imposer au mandat de l’Envoyé onusien pour le Sahara Occidental

    Termes de référence du mandat de l’Envoyé personnel

    1) L’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara a un mandat de facilitation et non de médiation.

    2) L’Exercice de l’Envoyé personnel s’inscrit exclusivement dans le cadre du Chapitre VI de la Charte des Nations Unies.

    3) Aucune modification ne peut être opérée dans le processus sans l’accord explicite des parties.

    4) La facilitation vise à trouver une solution politique, négociée et mutuellement acceptable à un différend régional. Il ne s’agit nullement d’une question de décolonisation ni encore moins de la recherche d’une solution pour un « territoire non autonome ».

    5) L’Algérie est un acteur important pour la recherche d’une solution politique à la question du Sahara. Toute démarche de l’Envoyé personnel doit être quadrilatérale : Maroc, Algérie, Mauritanie et polisario.

    6) L’exercice de la facilitation devrait se faire en conformité avec les résolutions du Conseil pour parvenir à une solution politique qui respecte l’intégrité territoriale et l’unité nationale du Royaume du Maroc.

    7) Ni la question des droits de l’Homme, ni celles des ressources naturelles et des mesures de confiance ne s’inscrivent dans le cadre du mandat de l’Envoyé personnel.

    8) Le processus est mené exclusivement sous l’égide des Nations Unies. Aucune Organisation régionale, notamment l’Union Africaine, ne peut être associée ni impliqué de quelque façon que ce soit et à quelque niveau que ce soit dans le traitement de la question du Sahara.

    Source : Document de la diplomatie marocaine

    Source : Maroc Leaks, 4 feb 2020

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Envoyé Personnel pour le Sahara Occidental, ONU, MINURSO,

  • Quand le Maroc regrette son départ de l’organisation panafricaine

    Royaume du Maroc

    Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération

    Direction des Affaires Africaines

    L’Afrique concentre l’attention du monde entier, qui a pu observer le rythme soutenu de la croissance économique de ce continent au cours de ces dernières années. L’Afrique est aujourd’hui, plus que par le passé, devenue la nouvelle frontière du monde.

    Cette situation se reflète dans le rush de toutes les puissances vers le continent africain. Les multiplications des partenariats avec ce continent et en sont la preuve : Chine/Afrique- Japan/Afrique- UE/Afrique, Brésil/Afrique- Russie/Afrique- ASA- Vietnam/Afrique- Turquie/Afrique- France/Afrique etc…

    « L’Afrique domine le monde ». Cette citation prend aujourd’hui toute sa dimension dans un monde en panne de croissance. Pour notre pays l’Afrique n’est pas seulement un débouché pour le commerce et l’investissement, c’est surtout là où se joue son avenir politique. Les difficultés que notre pays a rencontré dans l’affaire du Sahara trouvent leur origine dans la position hostile prise dans les années 70 et 80 par une grande partie des pays africains à l’égard de l’intégrité territoriale de notre pays.

    Cette tendance n’a pas été totalement inversée, un tiers des pays africains continuent à reconnaître cet « Etat non existant » qui est le pseudo « RASD ».

    L’intérêt de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, que dieu l’assiste et la priorité que Sa Majesté accorde à l’Afrique, l’importance de plus en plus grande accordée par les entreprises Marocaines au continent Africain, n’ont pas trouvé leur traduction au niveau diplomatique.

    Les Ambassades du Maroc en Afrique continuent à être les moins bien dotées en ressources comparativement aux Ambassades en Europe et ailleurs. Les Ambassadeurs nommés en Afrique sont dans la quasi-totalité des cas, des ambassadeurs dont c’est le premier poste, contrairement à ceux qui sont nommés auprès de l’Europe et même comparativement aux ambassadeurs des pays Africains au Maroc.

    La Croatie est-elle plus importante pour le Maroc que le Sénégal ? La Hongrie est-elle plus importante pour notre pays que le Gabon ? Le Canada est-elle plus importante pour le Maroc que la Côte d’ivoire ?

    L’Ambassadeur de la RCA au Maroc a été plusieurs fois Ministre- celui du Burkina également, le personnel diplomatique affecté dans les ambassades en Afrique, se compose dans la plupart des cas de jeunes diplomates dont c’est la première affectation à l’étranger. Les postes en Afrique sont perçus encore comme une affectation de seconde zone, les indemnités et les dotations budgétaires ne sont pas motivants. Le budget « Action diplomatique » est dans sa quasi-totalité affecté aux postes diplomatiques en Europe et en Amérique.

    Les Ambassadeurs sont une pièce maîtresse de toute action diplomatique. Leur rôle est primordial et conditionne l’échec ou la réussite de toute entreprise d’envergure. Il convient donc que ceux affectés en Afrique soient en mesure de traduire dans les faits les ambitions politiques et diplomatiques de notre pays.

    De plus le Maroc ne peut indéfiniment continuer à tourner le dos à l’Afrique Australe et orientale. Six Ambassades seulement pour vingt-quatre pays, c’est le ratio très bas pour prétendre renverser le rapport de force actuellement très favorables au camp adverse.

    L’inversion de cette situation et une condition sine quanon pour la réussite de toute stratégie vers l’Afrique. Il faudrait procéder à la nomination d’Ambassadeurs chevronnés et de personnel expérimenté partout où cela est nécessaire à Dakar-Libreville-Abidjan-Ouagadogou- Yaoundé.

    La Mission du Maroc à Addis-Abeba est réduite à sa plus simple expression alors qu’elle devrait être au diapason des représentations diplomatiques à Genève, Bruxelles ou New York.

    De même qu’il faudrait doter ces missions de moyens conséquents leurs permettant de jouer pleinement leur rôle.

    Il faudrait également procéder à l’ouverture d’Ambassades, même embryonnaire dans un premier temps, en Tanzanie, Zambie, Zimbabwe, Rwanda, Namibie et Mozambique(le budget d’une ambassade moyen ne dépasse guère trois millions de dirhams et n’est pas au dessus des moyens de notre pays.

    Source : Document confidentiel de la diplomatie marocaine

    Tags : Maroc, Afrique, Union Africaine, Sahara Occidental,

  • Maroc : Fiche succincte de la République du Cameroun (document confidentiel)

    I. Données générales :

    • Superficie : 475.440 km²

    • Population : 23.130.708 hab. (Juillet 2014 est.)

    • Capitale : Yaoundé

    • Pays limitrophes : Nigeria, Tchad, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale

    • Chef de l’Etat : S.E M. Paul BIYA (au pouvoir depuis 1982, élu en 1992, réélu en 1997, 2004, 2011, 2012 et en 2013)

    • Premier Ministre, Chef du gouvernement : M. Philemon YANG (30 juin 2009)

    • Ministre des Relations Extérieures : M. Pierre MBONJO MOUKOKO (décembre 2011)

    • Principales ressources : pétrole, gaz, bauxite, bois, café, manioc

    • Dette extérieure : 3,45 milliards USD (Décembre 2013 est.)

    • PIB/hab. : 2.400 USD (2013 est.)

    • Indépendance : 01 janvier 1960

    • Fête Nationale : Republic Day, 20 mai (1972)

    • Classement selon l’IDH : 150ème sur 187 pays (PNUD 2012)

    • Ambassadeur de Sa Majesté le Roi au Cameroun : M. Lahcen SAILE (nommé le 06 décembre 2011. Présentation des lettres de créance, le 18 mai 2012)

    • Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Cameroun au Maroc : M. Mohamadou YOUSSIFOU (05 septembre 2008)

    • Date d’établissement des relations diplomatiques : 1965 (Le premier Ambassadeur marocain accrédité dans ce pays fut nommé le 13 août 1965)

    • Communauté marocaine au Cameroun : 90 personnes (2012) (employées et salariés des entreprises marocaines installées au Cameroun, commerçants, femmes marocaines mariées à des camerounais)

    II – Situation intérieure :

    Le processus de démocratisation, lancé en juin 1990, a abouti à l’organisation des premières élections présidentielles pluralistes en octobre 1992. Remporté par le Président sortant, Paul BIYA, ce scrutin a été contesté par l’opposition.

    Dans un pays marqué par le bilinguisme (français et anglais) et une grande diversité géographique, ethnique et religieuse, le Président Paul BIYA incarne la stabilité et le consensus. Il a été reconduit pour un nouveau mandat, le 11 octobre 2004, avec 70,9 % des suffrages et a disposé de la majorité à l’Assemblée Nationale.

    Le Cameroun a été secoué, du 23 au 27 février 2008, par des troubles à caractère social et politique qui ont fait, selon les autorités camerounaises, de nombreux blessés et des dégâts matériels évalués à 15 millions €.

    Le Ministre de la Justice camerounais n’a pas manqué de pointer le doigt sur le Social Democratic Front « SDF », principal parti d’opposition, et sur son leader, Ni John Fru Ndi, qu’il accuse d’être le cerveau de cette opération dont l’objectif serait de renverser le régime en place.

    Le Président BIYA a promulgué, le 14 avril 2008, la loi portant sur la révision de l’article 6 de la Constitution, qui supprime la limitation du nombre de mandats présidentiels. Ce texte a été adopté par l’Assemblée Nationale camerounaise, le 10 avril 2008, par 156 voix contre 05.

    Dans le cadre de l’opération d’assainissement « Opération épervier » engagée par les autorités camerounaises, sous la pression des bailleurs de fonds internationaux (la Banque Mondiale et le FMI), pour lutter contre la corruption et le détournement des deniers publics, la police judiciaire a procédé à l’arrestation de plusieurs anciens Ministres et hauts responsables (une soixantaine).

    A l’oc­ca­sion des fes­ti­vi­tés mar­quant le cin­quan­te­naire de l’in­dé­pen­dance du Ca­me­roun, le Chef de l’Etat ca­me­rou­nais M. Paul BIYA a dé­cla­ré, le 17 mai 2010, dans un dis­cours radio té­lé­vi­sé à la Na­tion, que l’ob­jec­tif de son gou­ver­ne­ment est de faire du Ca­me­roun un pays émergent à l’ho­ri­zon 2035. L’adop­tion d’un Do­cu­ment de stra­té­gie pour la crois­sance et l’em­ploi (DSCE) cou­vrant la pé­riode dé­cen­nale 2010-​2020 fixe les ob­jec­tifs de la pre­mière phase de cette vi­sion stra­té­gique à long terme.

    Les élections présidentielles du 09 octobre 2011 ont connu la participation de 23 candidats, en plus du Président sortant, M. Paul BIYA (Rassemblement démocratique du Peuple Camerounais), ainsi que le chef de l’opposition, M. John FRU NDI, Président national du parti Social Democratic Front (SDF). Ces élections ont conduit à une victoire attendue du Président Paul BIYA avec presque 78 % des suffrages exprimés et ce, loin devant son opposant historique du SDF, John Fru NDI, qui n’a remporté que 10 % des voix.

    Comme prévu, le RDPC, parti au pouvoir, a remporté ces élections avec 56 sièges, suivi par le SDF (Front Social Démocratique) qui n’a obtenu que14 places. L’UNDP et l’UDC n’ont eu aucun siège au niveau du Sénat.

    Le 14 avril 2013, des élections sénatoriales se sont déroulées au Cameroun. Quatre formations politiques étaient en lice : le RDPC, parti au pouvoir, le SDF, principal parti d’opposition, l’UNDP (L’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès) et l’UDC (l’Union Démocratique du Cameroun).

    Le 12 juin 2013, M. Niat Njifenji MARCEL a été élu premier Président du Bureau du Sénat camerounais. L’un des plus fidèles au Président BIYA, M. MARCEL est désormais la 2ème personnalité de la République qui, selon la constitution camerounaise, assurera l’intérim du Président en cas de vacance à la Présidence, de démission, d’empêchement et de décès.

    Le 04 novembre 2013, le Président sortant de l’Assemblée Nationale, M. Cavaye Yeguié Djibril, membre du parti au pouvoir (RDPC), a été réélu à la tête de l’Assemblée Nationale camerounaise, dont il assurait la présidence depuis plus de 20 ans.

    Suite à l’augmentation des prix de carburants en juin 2014, le Gouvernement camerounais a décidé en juillet 2014, d’augmenter de 5 % les salaires de base des fonctionnaires civils et militaires de l’Etat. Cette augmentation des prix des carburants avait suscité les critiques de l’opposition et certains syndicats qui avaient lancé des appels à la grève.

    III- Politique extérieure :

    (…)

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    Tags : Maroc, Cameroun, Sahara Occidental, Union Africaine, Front Polisario, UA,

  • Donald Trump avorte un plan concocté par Netanyahu et le roi du Maroc (média israélien)

    Selon Channel 13, a essayé de pousser les Etats-Unis à reconnaître la prétendue marocanité du Sahara Occidental en échange d’une normalisation entre le Maroc et Israël.

    « Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a tenté de conclure un accord tripartite entre Israël, les États-Unis et le Maroc, par lequel Washington reconnaîtrait la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental contesté et Rabat normaliserait les relations avec Israël », rapporte la chaîne de télévision israélienne.

    Le média indique que Netanyahu a fait plusieurs ouvertures à Washington au cours de la dernière année pour promouvoir un tel accord, mais l’ancien conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, y était fermement opposé. Ces derniers mois, après la destitution de Bolton, Netanyahu a de nouveau tenté par l’intermédiaire du secrétaire d’État Mike Pompeo, mais jusqu’à présent la Maison Blanche n’a pas accepté la proposition.

    Le déception marocaine était telle que le roi du Maroc a annulé une réception qu’il avait programmée en honneur de Pompeo.

    La chaîne israélienne a indiqué qu’aucun pays ne reconnaît la prétendue marocanité du Sahara Occidental.

    Malgré l’unanimité marocaine dans l’agression contre le peuple sahraoui, ce dernier a fini par les jetter dans les bras du sionisme. Mohammed VI est prêt à établir des relations officielles avec Israël en échange de l’affirmation de son occupation définitive du territoire sahraoui, ce qui n’arrivera jamais parce que ce territoire n’est pas un terra nulius, il appartient à un peuple courageux soutenu par une nation qui est un modèle pour les mouvement de libération africains alors que le pays agresseur, le Maroc, est un modèle en terrorisme, trafic de drogues, chantage à l’émigration et prostitution.

    Tags : Maroc, Israël, Sahara Occidental, Front Polisario,

  • Guinée Bissau : Les raisons de l’ouverture d’un consulat au Sahara Occidental

    Le président de l’Assemblée Populaire de Guinée-Bissau avait sollicité, le 23 juillet 2014 à travers une lettre à son homologue marocain un soutien financier de la Chambre des Représentants, d’au moins 600 millions de FCFA (soit 916.000 euros).

    Selon le président, ce soutien a permis de couvrir une partie des besoins en budget de fonctionnement et de remise en marche des services de son institution, qui s’élèvent à 2 milliards 500 millions de FCFA (soit 3186793 euros).

    En 2018 le roi du Maroc avait acheté 90 véhicules « 4×4 » à l’assemblée Nationale de Guinée-Bissau. C’est ce soutien qui justifie l’ouverture d’un consulat Sahara Occidental dans un pays où laGuinée-Bissau n’a aucun résidant.

    Source : QNA, 3 fév 2020

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Guinée-Bissau, corruption,

  • Les mesures CAF-KAIENNES d’Ahmad Ahmad pour plaire au Maroc

    POUR S’ALIGNER SUR LES THÈSES DU MAKHZEN, AHMAD AHMAD SANCTIONNE LOURDEMENT LES RÉCALCITRANTS DU TOURNOI FUTSAL ORGANISÉ À LAYOUNE : CAF-KAIEN !

    Par Ferhat Zafane :

    Pour avoir opté pour le boycott de ce tournoi, l’île Maurice vient d’être lourdement sanctionnée par la Confédération africaine de football (CAF). Le choix de l’Île Maurice a été motivé par des raisons de » politique internationale.

    «En agissant ainsi, le gouvernement mauricien s’alignerait sur la politique de boycott de l’Afrique du Sud. L’attitude de l’Île Maurice est intervenue, après la notification faite le 28 janvier par le ministère des Sports à la Mauritius Football Association (MFA), précisant que le tournoi aura lieu dans la ville de Laâyoune dans le sud du Maroc.

    Face à ce comportement, la réaction de la Confédération africaine de football (CAF) ne s’est pas fait attendre. L’instance de gestion du football a infligé à l’Île Maurice, une amende de 75 000 dollars ainsi que deux CAN de suspension. La Confédération africaine de football (CAF) a lourdement sanctionné l’Île Maurice après son retrait de la Coupe d’Afrique des Nations 2020 de futsal, qui se tient actuellement à Laâyoune.

    Le jury disciplinaire de l’instance panafricaine a examiné ce jeudi 30 janvier 2020 tous les documents relatifs au retrait de l’île Maurice. Considérant les statuts de la CAF et le règlement de la CAN de futsal, le jury a décidé d’imposer à la fédération mauricienne de football une amende de 75.000 dollars (722.018 dirhams) et de suspendre l’équipe mauricienne pour les deux prochaines éditions de la CAN de futsal.

    Pour rappel, l’Afrique du Sud a mis la pression sur l’Île Maurice pour qu’elle quitte la ville marocaine et le tournoi africain. Selon des sources proches du dossier, la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC, Southern African Development Community), manipulée par l’Afrique du Sud, a menacé le petit pays de l’océan indien de l’exclure de l’organisation et ainsi de le priver des subventions annuelles dont il bénéficie.

    Le double-jeu de la FIFA

    Censée dissocier sa discipline de la politique, la Fédération internationale de football (Fifa) est en train de faire dans le double jeu dans l’affaire de la domiciliation par le Maroc de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations de futsal (28 janvier-7 février) dans la ville sahraouie occupée de Laâyoune.

    Alors qu’elle a considéré la République arabe sahraouie démocratique (RASD) comme étant un pays à part entière dans un appel à concurrence pour les droits TV des éliminatoires africaines des deuxième et troisième tours de la Coupe du monde 2022, l’instance internationale s’est contredite en reconnaissant le déroulement de la CAN-2020 de futsal dans la ville de Laâyoune occupée qui relève du territoire de la RASD.

    Pas plus tard que dimanche, la Fifa a présenté ce rendez-vous continental dans ses différents supports médiatiques comme un événement devant se dérouler dans une ville du Maroc, alors que Laâyoune est considérée par l’ONU comme territoires non autonomes sous occupation marocaine

    F.Z.

    La Tribune des lecteurs, 1 fév 2020

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, CAF, FIFA, Ahmad Ahmad, futsal,

  • Le Maroc manœuvre pour perturber le prochain sommet africain

    POUR ÉVITER LE DÉBAT SUR SES VIOLATIONS DE LA CHARTE DE L’UA : Le Maroc manœuvre pour perturber le prochain sommet africain

    Le Maroc, qui conduit actuellement une diplomatie à « l’israélienne » faisant fi du processus de paix onusien pour le règlement de la question du Sahara occidental , cherche à travers une vaste campagne d’intox et de propagande à perturber le prochain sommet de l’Union africaine (UA) .

    Pour ce faire, des sites marocains, dépendant des services de renseignement du royaume chérifien, relaient depuis quelques jours une campagne insidieuse contre l’Algérie visant à fausser la réalité à quelques jours du Sommet de l’UA, qui devrait aborder les violations flagrantes de la charte de l’UA par le Maroc, en subornant une poignée de pays africains. Ces sites, créés pour s’attaquer à l’Algérie, et la lutte du peuple sahraoui, cible le chef de la Commission paix et sécurité de l’UA, l’Algérien Smaïl Chergui, que le Maroc veut faire partir de son poste.

    Cette agitation traduit en effet une démarche propagandiste qui vise à fragiliser le CPS en prévision du sommet d’Addis Abeba. Au-delà de l’organe décisionnel de l’UA, c’est toute l’organisation panafricaine que Rabat tente de fragiliser par sa politique de fait accompli, à l’instar du « modèle » de Rabat admirateur des coups tordus d’Israël.

    Il n’hésite pas à sortir des sommes énormes issues du trafic de drogue pour pousser des pays africains qui lui ont toujours été fidèles a ouvrir des « consulats » à El Ayoun et Dakhla occupées . II fait aussi dans le fait accompli en annexant les eaux du Sahara occidental, au grand dam de Madrid , qui est pourtant son complice.

    Des faits qui constituent bel et bien une violation des actes constitutifs de l’UA et du droit international et que le sommet de l’UA devra condamner et rappeler à l’ordre qui se révèle un cheval de troie qui veut saper l’organisation continentale dont la RASD est membre fondateur , alors que la Maroc ne l’est pas et qu’il est entré par la petite porte grâce à des complicités qu’il faudra bien révéler un jour.

    Au Maroc même, certains organes de presse pourtant acquis au Maghzen sur cette frénésie du MAE Bourita , qui, pour masquer ses échecs diplomatiques calque les coups fourrés d’Israel et dépense sans compter dans l’achat des consciences africaines qui se soucient peu de la volonté de leur peuple . Il est vrai que le Maroc, où la révolte sociale gronde achète des petits pays africains au prix de millions d’euros issus du blanchiment d’argent sale et du trafic de drogue , dont il est le premier producteur mondial . Rabat s’affole au moment où la présidence tournante de l’UA en 2020 devrait revenir au Sud-Africain, Cyril Ramaphosa, appelé à assurer également les commandes de la Troïka sur le Sahara occidental, instituée lors du sommet de Nouakchott en juillet 2018 et devrait l’impulser de manière décisive.

    Au demeurant, les attaques visant le chef du CPS ne sont pas nouvelles, et s’inscrivent dans le cadre d’une campagne permanente orchestrée par le Maroc et ses relais médiatiques étrangers, y compris israéliens, pour déstabiliser ce panafricaniste dont les réalisations en matière de consolidation de la paix dans le continent dérangent au plus haut niveau au Maroc. Rien d’étonnant à cela : les auteurs sont connus pour être les porte-voix des services de renseignement marocain, et même israéliens, à l’instar de Farid Mnebhi, un anti-algérien notoire qui ne cache pas sa collaboration avec Israël Flash quand il s’agit de l’Algérie.

    Il y a lieu de souligner que la vision du chef du CPS sur le règlement de la crise sécuritaire à laquelle est confronté le continent, en particulier la région du Sahel, contrarie les objectifs d’un membre influent du Conseil de sécurité, allié du Maroc.

    Chergui plaide pour une implication plus grande des Africains dans la résolution des conflits, soulignant que les droits d’auteur pour la force conjointe, G5 Sahel, reviennent aux cinq pays contributeurs et non pas à ce membre qui veut être promoteur de cette initiative. Encouragé par le succès de sa récente médiation en Centrafrique, le chef du CPS travaille d’arrache-pied pour que l’Union africaine reprenne le dossier libyen et appuie une solution politique inclusive en Libye.

    Le CPS prévoit déjà une réunion au sommet, début février, pour examiner la situation en Libye et ses répercussions sur la région du Sahel. En reconnaissance de son engagement inflexible pour le seul agenda africain, le commissaire Chergui a été décoré en décembre par le président Keïta. Il a été élevé à la dignité de Commandeur de l’Ordre national du Mali à titre étranger pour service rendu au Mali et au continent africain. C’est aussi dans le cadre de ses efforts pour la consolidation de la paix, qu’il a lancé le réseau panafricain des femmes africaines dans la prévention et la médiation des conflits (Fem-Wise-Africa).

    À ce jour, c’est plus de 200 femmes qui ont été déployées comme médiatrices dans des régions d’Afrique, dont Juba et Khartoum.

    M. Bendib

    Le Courrier d’Algérie

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, CPS, Union Africaine, Commission paix et sécurité, Smaïl Chergui,

  • Maroc : Les milliards dépensés n’ont pas empêché l’Algérie de devenir le leader régional

    Mohammed VI et ses acolytes traversent actuellement l’un de ses pires moments. Ils ont de quoi déprimer, l’Algérie a été publiquement, officiellement et en haute voie la première puissance régionale et leader au Sahel et en Afrique du Nord.

    Depuis des années, le Maroc se bat en vue d’arracher ce titre. Pour cela, il comptait sur le soutien de la France. C’est grâce à Paris que Rabat a réussi à organiser le 17 décembre 2015 une réunion entre les belligérants libyens qui a abouti à la signature de l’Accord de Skhirat.

    La communauté internationale a octroyé le statut de puissance régionale pour plusieurs raisons :

    – Le gouvernement algérien a gagné la bataille contre les terroristes qui sévissait en Algérie et réussi le processus de réconciliation nationale

    – L’armée algérienne a été consolidée et équipée avec les armes les plus sophistiquées. Ses performances ont été mis à l’épreuve lors de l’opération de Tiguentourine.

    – Sa politique pacifiste et sa stricte neutralité par rapport aux conflits internationaux.

    – Son prestige et respect à l’échelle régionale, continentale et internationale.

    Alors que le poids et l’influence d’Alger ne cessait d’augmenter, le Maroc, malgré le soutien de la France et les milliards dépensés en lobbying, n’a pas réussi l’ascension fulgurante de celle qui fut depuis toujours « La Mecque des révolutionnaires ».

    Obsédées par les richesses du Sahara Occidental, les autorités marocaines ont tout misé sur le contrôle de ce territoire au point de conditionner leur diplomatie et leur politique interne à cette obsession. Elles n’ont pas hésité à brandir la menace de baisser la garde contre les mouvements migratoires. Pire encore, plusieurs pays suspectent l’implication de l’État Marocain dans les attentats terroristes qui ont secoué l’Europe au moment où celle-ci révisait ses positions par rapport aux accords commerciaux signés suite à l’avis prononcé par la Cour Européenne de Justice que la question. Le timing de ces attentats est beaucoup trop embarrassant pour Rabat.

    En vue d’obtenir le soutien de l’Occidental dans son agression contre le peuple sahraoui, le Maroc n’a pas hésité, au nom de la Guerre contre le communisme, à prendre part dans toutes les campagnes militaires de la France et des Etats-Unis que ce soit contre les irakiens, les yéménites, la Catangais… Ils ont tout donné en espérant que leurs alliés leur aideront à raffermir leur contrôle définitif du territoire sahraoui. Ils ont même fait du pays la première destination du tourisme sexuel. En Vain !

    Le communisme n’existe plus. L’Algérie est le leader dans la lutte antiterroriste. Il reste l’élément principal généré aujourd’hui par la crise financière : l’échange commercial. Là aussi, le Maroc n’y peut rien étant donné le manque flagrant de ressources. L’économie marocaine est morte et n’a rien à offrir à un monde capitaliste qui cherche à remonter la pointe. L’empathie idéologique a laissé place au gain économique.

    La plus grosse erreur des marocains est d’avoir estimé qu’ils pouvaient toujours se présenter en serviteur d’un Occident dont le principal souci actuel est économique.

    Tags : Algérie, Maroc, lobbying, terrorisme, guerre froide, Sahara Occidental, Front Polisario,

  • Avec la CAN de futsal, la FIFA encourage l’occupation du Sahara Occidental

    Cette semaine a commencé la Coupe d’Afrique des nations de futsal qui se déroule jusqu’au 7 février 2020. Sponsorisée par Total, cette CAN de futsal est organisée par le Maroc, vainqueur de la dernière édition.

    Loin d’être seulement une rencontre sportive, cet événement est un vrai message politique de la part du Maroc. En effet, la compétition se tient à Laâyoune, au Sahara occidental occupé. Depuis 1975, le Maroc revendique le territoire sahraoui et en occupe illégalement la plus grande partie.

    L’organisation de la CAN de futsal dans cette ville vise donc à illustrer et normaliser l’occupation marocaine, Laâyoune étant de plus revendiquée comme étant la capitale de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).

    Cette situation a été contestée par l’Afrique du Sud et l’Algérie. Bien que non qualifiée pour la phase finale de la compétition, l’Algérie a exprimé son fort désaccord avec le lieu de celle-ci. Le Comité olympique algérien a dénoncé dans un communiqué le choix de Laâyoune, ville « ayant un statut de zone occupée, et ce, en violation des statuts de la CAF, de la FIFA, des principes de la Charte et des idéaux olympiques ainsi que de la charte de l’Union africaine », visant à « la normalisation de l’occupation du Sahara Occidental et à mettre la communauté africaine et internationale devant le fait accompli ».

    L’Afrique du Sud a, elle, renoncé à participer à la CAN en la boycottant, afin de respecter la position de son gouvernement et les résolutions de l’Union africaine sur le Sahara occidental. La nation australe a été remplacée par Maurice, qui, après avoir joué un match de la compétition, s’en est également retirée le 30 janvier.

    La FIFA a fait le choix d’ignorer délibérément la situation politique entre le Maroc et les indépendantistes du Front Polisario, et de considérer Laâyoune comme faisant partie du Maroc, niant l’occupation illégale du Sahara Occidental. Si, comme le relève le journal algérien El Watan, le président de la FIFA, Gianni Infantino, a préféré ne pas se rendre dans la ville occupée par crainte du scandale, il a par la suite affirmé dans un tweet en arabe que « Le tournoi Futsal CAN-2020 se déroulera du 28 janvier 2020 au 7 février 2020 dans la ville marocaine de Laâyoune ».

    La moralisation de la FIFA est décidément loin d’être achevée.

    Sabrina Chatouani

    Source: L’Avant-garde, 1 fév 2020

    Tags : Sahara Occidental, CAN, Futsal, FIFA, Maroc, Algérie, sport,