Catégorie : Sahara Occidental

  • Poursuite du glissement vers une sphère publique plus restrictive au Maroc

    Les autorités marocaines continuent de restreindre les activités indépendantes de la société civile et se montrent moins tolérantes à l’égard des médias et de la presse critiques. L’indicateur le plus significatif de la diminution de l’espace d’opinion et d’expression ces dernières années est la série de procès politiques et de condamnations de centaines de militants et de membres de mouvements de protestation dans des zones marginalisées du pays, comme le Rif au nord-ouest et Jerada au au nord-est. Les manifestants ont organisé des manifestations et des sit-in pour réclamer une amélioration des conditions économiques et sociales ou pour rejeter les politiques d’exploitation de l’environnement et les dommages aux ressources naturelles. À la mi-2018, il a été signalé que certains détenus avaient été torturés et maltraités dans des centres de détention. En avril 2019, la Cour d’appel de Casablanca a confirmé des peines sévères pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison contre 40 militants et manifestants, dont Nasser Zefzafi, un éminent leader du mouvement populaire dans le Rif.

    Les manifestations à Jerada ont commencé fin décembre 2017 suite au décès de deux jeunes frères dans une mine de charbon. Ils se sont propagés au premier trimestre de 2018 après qu’un troisième jeune travailleur a perdu la vie dans une autre mine de charbon. Le gouvernement marocain a fermé l’industrie du charbon dans la ville en 1998 sans fournir d’alternatives économiques. En raison de l’augmentation du chômage et des conditions de vie difficiles à la suite de la fermeture, de nombreux résidents de Jerada, en particulier les jeunes, se sont impliqués dans une exploitation minière informelle dangereuse dans les mines abandonnées.

    Les manifestants de Jerada ont exhorté le gouvernement à améliorer les conditions économiques et les infrastructures dans leur ville, exigeant des alternatives à l’exploitation minière dangereuse. Pendant des années, les autorités marocaines ont fermé les yeux sur l’exploitation minière illégale et dangereuse et ont ignoré les plaintes de longue date des habitants concernant la marginalisation, la pauvreté, le chômage et le manque d’infrastructures et de services de base. Après que les manifestants se soient mobilisés sur les réseaux sociaux, le 13 mars, le ministre de l’Intérieur a interdit les manifestations non autorisées dans la ville. Le lendemain, les forces de sécurité ont réprimé les manifestations et le sit-in près des mines de charbon dans le village de Youssef, arrêtant quelque 55 militants.

    Certaines ONG au Maroc, parmi lesquelles l’Association marocaine des droits de l’homme et l’Association culturelle Judhour, ont été confrontées à des restrictions sur leurs activités et sur l’enregistrement des succursales, ou ont été interdites de fonctionner en raison de leurs positions critiques à l’égard de l’État. En avril 2019, la Cour d’appel de Casablanca a rejeté l’appel de Judhour, confirmant ainsi le décret de dissolution de l’association, rendu par le tribunal de première instance le 26 décembre 2018. Le Conseil national des droits de l’homme a récemment appelé les autorités à modifier des articles de la loi pénale qui porter atteinte aux droits personnels et au droit à la vie privée, après que le jeune journaliste Hajar Raissouni et son fiancé ont été inculpés d’avortement et de relations sexuelles illicites.

    L’impasse politique actuelle du différend sur le Sahara occidental entre le Maroc et le Front Polisario a eu des répercussions sur l’exercice des droits et libertés fondamentaux des habitants du Sahara occidental, en particulier ceux qui revendiquent le droit à l’autodétermination. En avril 2018, le Conseil de sécurité de l’ONU a renouvelé son plein soutien au secrétaire général de l’ONU et à son envoyé personnel pour entamer un nouveau cycle de négociations afin de parvenir à une résolution politique acceptable, mais ces efforts n’ont pour l’instant que peu d’impact tangible sur le terrain. . Les autorités marocaines continuent de restreindre les manifestations pacifiques, le droit d’association et le droit de former des associations indépendantes dans la région.

    Les autorités marocaines continuent également de harceler les professionnels des médias, en particulier les initiatives indépendantes de médias pour les jeunes comme Activists for Media and Human Rights et Equipe Media. L’appareil de sécurité a pour instruction d’arrêter toute personne qui filme des policiers, afin d’empêcher la diffusion sur les réseaux sociaux d’images montrant les autorités marocaines utilisant la force contre des manifestants pacifiques au Sahara occidental. Par exemple, le blogueur et journaliste Nozha Khalidi a été interrogé et poursuivi en milieu d’année pour avoir exercé des activités médiatiques sans remplir les conditions professionnelles, conformément à l’article 381 du Code pénal. Le même article a été utilisé à plusieurs reprises pour condamner des journalistes qui publient des articles sur les manifestations dans le Rif, dans le nord-ouest.

    Les militants sahraouis sont toujours détenus, poursuivis dans le cadre de procès politiques ou privés de toute possibilité de travailler, de voyager et d’étudier. Les autorités empêchent également les observateurs internationaux et les médias étrangers d’entrer au Sahara occidental pour examiner la situation des droits de l’homme et entendre les témoignages de groupes de défense des droits de l’homme indépendants. En mai 2019, les forces de sécurité marocaines ont encerclé les bureaux de l’Association sahraouie des victimes de violations graves des droits de l’homme commises par l’État marocain (ASVDH) et ont interdit l’entrée de nouveaux équipements achetés par le personnel de l’association ».

    Cairo Institute for Human Rights Studies

    Tags : Maroc, droits de l’homme, Sahara Occidental, information, médias, presse,

  • Quand le Maroc découvre que le Sénégal ne reconnaît pas sa prétendue souveraineté sur le Sahara Occidental

    13 nov 09

    Note d’alerte

    Compte-rendu de la réunion du conseil des ministres sénégalais

    Le conseil des ministres sénégalais s’est réuni le 12 novembre sous la présidence de Mr Abdullay Wade. Dans le compte-rendu publié sur le site officiel du gouvernement, on peut lire le paragraphe suivant :

    « Madame le Ministre de l’Agriculture a informé le Conseil qu’une sévère résurgence du criquet pèlerin s’est développée dans l’ouest de la Mauritanie, à partir d’une reproduction qui a eu lieu durant l’été. Elle a rassuré le Conseil en affirmant que pour le moment, il n y a pas de menaces pour les pays limitrophes, sauf pour le sud du Maroc et le Sahara occidental où des ailés, venant des zones infestées pourraient disparaître. »

    Observation et alerte

    • On peut relever l’utilisation, dans un cadre officiel sénégalais, de l’appellation « Sahara occidental ».

    • A travers l’utilisation de l’expression « le sud du Maroc et le Sahara occidental », le gouvernement sénégalais donne au « Sahara occidental » les caractéristiques d’un pays souverain en le mettant à un même niveau que le Maroc.

    Note d’alerte

    13 nov 09

    Compte-rendu de la réunion du conseil des ministres sénégalais

    Le conseil des ministres sénégalais s’est réuni le 12 novembre sous la présidence de Mr Abdullay Wade. Dans le compte-rendu publié sur le site officiel du gouvernement, on peut lire le paragraphe suivant :
    « Madame le Ministre de l’Agriculture a informé le Conseil qu’une sévère résurgence du criquet pèlerin s’est développée dans l’ouest de la Mauritanie, à partir d’une reproduction qui a eu lieu durant l’été. Elle a rassuré le Conseil en affirmant que pour le moment, il n y a pas de menaces pour les pays limitrophes, sauf pour le sud du Maroc et le Sahara occidental où des ailés, venant des zones infestées pourraient disparaître. »

    Observation et alerte

    • On peut relever l’utilisation, dans un cadre officiel sénégalais, de l’appellation « Sahara occidental ».

    • A travers l’utilisation de l’expression « le sud du Maroc et le Sahara occidental », le gouvernement sénégalais donne au « Sahara occidental » les caractéristiques d’un pays souverain en le mettant à un même niveau que le Maroc.

    Tags : Marocleaks, Maroc, Sénégal, Sahara Occidental,

  • La diaspora gabonaise dénonce la colonisation du Sahara occidental par le Maroc

    Lors d’une manifestation organisée à Paris le 29 décembre dernier dans le cadre de la semaine de Résistance pacifique pour défendre la souveraineté du peuple, la diaspora du Gabon a transformé l’événement en une manifestation de solidarité avec le peuple du Sahara Occidental. Ils scandaient le slogan « Mohammed VI, le Gabon n’est pas le Polisario que tu occupes ».

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Gabon, Ali Bongo, Mohammed VI, 

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=RLUt84mWM14&w=560&h=315]
  • Wikileaks et la visite de Sarkozy au Maroc

    Ce document est signé par le Chef adjoint de la Mission Diplomatique, Robert P. Jackson, le 7/10/2007

    Extraits

    Objet : SARKOZY BALAIE LE MAROC DE SES PIEDS

    Dans une interview avec le quotidien pro-Palais Le Matin juste avant son arrivée, Sarkozy décrit la proposition d’autonomie du Maroc pour le Sahara comme « sérieuse et crédible. » S’adressant à une séance commune du Parlement à Rabat le 23 octobre, Sarkozy semble avancer d’un pas dans le soutien français explicite au plan du Maroc, en le qualifiant de « nouvel élément, » dans un long processus abouti à l’impasse, utilisant la formuledu gouvernement des EU qui prône qu’il pourrait « servir de base pour la négociation dans la recherche d’une solution raisonnable à la question du Sahara Occidental. » Les remarques de Sarkozy sur le Sahara semblent rmettre la France tout près de la position marocaine et ont été embrassées comme tel par la majorité de la presse marocaine, qui a qualifié les remarques du président comme une percée de la politique française dans la question du Sahara. (Nous comprenons que la direction du Polisario ait protesté contre les remarques de Sarkozy.)

    (…)

    Quoique la couverture de presse de la visite de Sarkozy soit, pour une grande majorité, positive, quelques commentateurs ont exprimé un certain ressentiment – Al Massae, quotidien indépendant (arabe) a ronchonné que la diplomatie française « continue à être dirigés par des concepts traditionnels et obtus » et a accusé le Président d’être condescendant avec le Maroc en émettant « un certificat de bonne conduite » au régime. Un quotidien Islamiste important a qualifié d’insulte l’affirmation de Sarkozy pendant son speech au Parlement que l’Islam signifie bonté, tolérance et paix, tandis que l’Islam politique signifie séparation et engendre l’hostilité vers « l’autre. » Le quotidien arabe affilié au PJD Islamiste a dénoncé la remarque de Sarkozy en la qualifiant de gifle aux visages des DÉPUTÉS Islamistes présents dans l’audience.

    (…)

    Tandis que Sarkozy était généralement bien reçu, il y avait beaucoup de commérage dans les salons marocains sur un président « trop détendu » confortablement penché sur sa chaise comme lorsque lui et le Roi ont présidé le 22 octobre la cérémonie de signature au Palais Royal à Marrakech. En une image, on a vu Sarkozy croisant ses jambes et dirigeant la pointe de sa chaussure vers le Roi – un geste tabou dans le monde Islamique. Sarkozy a été accompagné au cours de la visite, y compris dans un banquet avec la famille royale par sa Ministre de la Justice (d’origine marocaine) Rachida Dati.

    Tags : Wikileaks, Maroc, Nicolas Sarkozy, TGV, LGV,

  • Wikileaks : Le Maroc utilise les accords commerciaux avec la France pour attirer son soutien dans le conflit du Sahara Occidental

    Le premier câble de l’Ambassade des États-Unis cite un accord de 3 milliards d’Euros pour Sarkozy, comme la politique française sur le Sahara Occidental penche vers la position marocaine. Parmi les accords signés par Sarkozy il y a l’accord sur le nucléaire avec l’OCP, le pilleur marocain de phosphates. (Office Chérifien des Phosphates)

    « Lors de la visite, Sarkozy et son entourage ont conclu des accords commerciaux et ventes militaires, dont une frégate navale, pour presque 3 milliards d’euros, », remarque l’ambassade dans le document daté du 29 octobre 2007, en relation avec la visite de Sarkozy au Maroc. La lettre constitue le premier document de l’ambassade des États-Unis sur le Sahara Occidental révélé par le site Web controversé Wikileaks.

    La lettre mentionne spécifiquement l’accord signé par le groupe nucléaire français Areva et la Compagnie Nationale des Phosphates (OCP). L’accord consistait à extraire l’uranium du acide phosphorique marocain.

    L’OCP pratique l’extraction minière au Sahara Occidental occupé, en violation du droit international comme décrit dans l’opinion légal de l’ONU du 2002. La compagnie nationale OCP extrait du phosphate au Maroc et au Sahara Occidental.

    Au même temps, l’ambassade des États-Unis a remarqué que Sarkozy, à travers ses affirmations, avait agacé les représentants du peuple Sahraoui:

    « Les réflexions de Sarkozy sur le Sahara montrent comme la France se place vers la position marocaine et ont été accueillies comme telles par la plupart de journaux marocains, qui ont caractérisé les remarques du président comme une avanée de la politique française sur la question du Sahara. (nous comprenons que les dirigeants du Polisario aient protesté contre les réflexions de Sarkozy) », note l’ambassade des États-Unis à Rabat dans la première lettre confidentielle sur le Sahara Occidental publiée aujourd’hui sur Wikileaks.

    Le Maroc occupe illégalement le Sahara Occidental, prétendant qu’il fait partie de son propre territoire. Aucun pays au monde reconnaît la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental, une revendication qui a été rejetée de façon catégorique par la Cour Internationale de Justice en 1975.

    WSRW

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, France, TGV, LGV, Nicolas Sarkozy,

  • Quand El Pais recommandait l’élargissement du mandat de la MINURSO au respect des droits humains au Sahara Occidental

    Sous le titre de «  Le conflit du Sahara dans l’impasse », El País a demandé dans un éditorial de l’édition du 01/09/2008 l’élargissement du mandat de la MINURSO aux monitoring des droits de l’homme dans l’ancienne colonie espagnole.

    Texte intégral de cet article

     Le conflit du Sahara dans l’impasse 

    El Pais Editorial, 01/09/2008

     »Les envoyés personnels du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Occidental se retirent successivement et le conflit de l’ex colonie espagnole s’éternise.

    De sa part, Van Walsum vient de jeter l’éponge. Son retrait place à nouveau le contentieux du Sahara dans l’impasse. Le processus de paix entamé il y a plus d’une année à New York est bloqué ».

     »Walsum a mis le doigt sur la plaie, lorsqu’il a affirmé que le fait que la légalité internationale est du côté du Polisario et que le Conseil de la Sécurité n’est pas capable de l’imposer, le conflit n’a pas une solution. À moins que le mouvement sahraoui fasse des concessions et négocie une autre solution hormis l’indépendance totale ».

     »La constatation de Van Walsum met en relief les déficiences de l’ONU et tire la sonnette d’alarme sur l’éternisation du conflit. À défaut de pouvoir le résoudre, la Communauté internationale ainsi que l’ex puissance coloniale doivent s’atteler, sans plus attendre, à en contenir les effets collatéraux.

    En effet, il faut faire pression sur l’Algérie pour qu’il accepte l’ouverture de la frontière avec le Maroc. Il faut faire pression sur le Maroc pour qu’il cesse les violations des droits de l’homme au Sahara.

    L’Espagne et la France ne doivent plus faire la sourde oreille devant ces violations systématiques des droits humains par un pays très gâté par l’Europe ».

     »Peut-être la première mesure devrait consister à accorder à la Minurso de nouvelles compétences pour qu’elle veille au respect des droits humains dans la région ».

    Tags : El País, Sahara Occidental, Maroc, MINURSO, Van Walsum, ONU, droits de l’homme,

  • Sahara Occidental : Le Polisario met à nu la France

    Djamel Boukrine.

    «Nous ne demandons pas à la France de bombarder le Maroc comme elle le fait en Libye».«Nous espérons voir le Conseil de sécurité décider un mécanisme de surveillance et de contrôle des droits de l’homme au Sahara Occidental», déclare Abdelkader Taleb Omar, le Premier ministre sahraoui, en marge du 6e congrès de l’Union nationale des femmes sahraouies (UNFS) qui a clôturé ses travaux hier à Aousserd.

    Cet appel, le énième du genre, sera-t-il entendu vendredi prochain par l’instance onusienne lors de sa réunion pour proroger le mandat de la Minurso, mission des Nations unies pour un référendum au Sahara Occidental? Peu probable. Tout comme l’adoption d’une résolution pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination promis aux Sahraouis par l’ONU en 1991 selon lequel «le peuple du Sahara Occidental choisira, librement et démocratiquement, entre l’indépendance et l’intégration au Maroc».

    Fait nouveau, les responsables sahraouis souhaitent cette fois voir le Conseil de sécurité renouveler le mandat de la Minurso pour six mois seulement et non pour une année, comme il est d’usage depuis la création de ce mécanisme onusien.

    Le prochain congrès du Polisario pourrait opter pour le recours à l’action armée. En attendant ce congrès, les Quinze discutent sur la possibilité de confier au Haut commissariat pour les réfugiés installé à Genève la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental. Raison de cette réponse «honteuse» : la France, la patrie des droits de l’homme et dont l’engagement pour la défense des droits de l’homme dans le monde et des «révoltes arabes» est connu, s’oppose, dans la continuité de sa «relation privilégiée» avec le Palais royal, à tout élargissement de la Minurso.

    Même si de l’avis de tous les connaisseurs de ce vieux conflit, un changement de cap de la position française pourrait faire avancer les négociations entre le Maroc et le Front Polisario, sous les auspices de Christopher Ross et enlever à la Minurso sa singularité : celle de la seule mission de maintien de la paix de l’ONU à ne pas avoir une composante «droits de l’Homme» dans son mandat.

    Omar Mansour, le représentant du Front Polisario en France, appelle Paris à revoir sa position comme elle l’a revue lors de la «révolution du Jasmin» en Tunisie. «Nous ne demandons pas à la France de bombarder le Maroc comme elle le fait en Libye, au nom des droits de l’homme, mais d’exercer une pression sur la monarchie marocaine afin de l’amener à respecter les droits de l’homme bafoués dans les territoires occupés», dit-il.

    Horizons, 24 avr 2011

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, France, droits de l’homme, ONU; MINURSO,

  • l’UE est le principal donateur pour l’activité du PAM en appui aux réfugiés sahraouis en Algérie

    L’Union européenne aide le PAM à lutter contre la malnutrition chez les réfugiés Sahraouis

    ALGER – Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies a salué une contribution de 1,3 million d’euros (1,4 million de dollars) de l’Union européenne (UE) pour traiter et prévenir la malnutrition chez les enfants et les femmes réfugiés sahraouis dans les cinq camps situés près de Tindouf en Algérie.

    Le soutien de l’UE aux activités de nutrition du PAM intervient à un moment clé. La dernière enquête nutritionnelle, menée cette année conjointement par le PAM et le HCR, a révélé que les taux de malnutrition aiguë globale (MAG) chez les enfants sahraouis réfugiés de moins de cinq ans ont atteint 7,6% en 2019 contre 4,7% en 2016. L’enquête a également révélé que la moitié des enfants de moins de cinq ans et des femmes âgées de 15 à 49 ans souffrent d’anémie.

    « La tendance à la malnutrition croissante dans les camps de réfugiés sahraouis est inquiétante car elle peut entraîner davantage de décès et de maladies », a déclaré Patrick Barbier, chef du bureau de la protection civile et de l’aide humanitaire en Algérie. « Avec cette nouvelle subvention au PAM, l’UE veut s’assurer que les enfants et les mères réfugiés sont aidés et évitent des souffrances inutiles. Les familles de réfugiés sahraouis peuvent continuer à compter sur l’UE pour un soutien humanitaire vital. »

    Les fonds permettront au PAM de fournir aux enfants et aux femmes des produits nutritionnels spéciaux pour traiter et prévenir la malnutrition pour les 18 prochains mois. Ils permettront aussi de promouvoir les habitudes alimentaires saines, à travers une sensibilisation accrue à la nutrition et à des activités d’éducation.

    « Le PAM est reconnaissant de la généreuse contribution de la Commission européenne à nos programmes de nutrition, qui ont été chroniquement sous-financés dans le passé », a déclaré le représentant du PAM et directeur pays en Algérie, Imed Khanfir. « Le PAM a besoin d’un financement régulier et prévisible pour traiter et prévenir la malnutrition dans les camps de réfugiés à Tindouf. »

    Cette contribution s’ajoute à une contribution de 4 millions d’euros (4,6 millions de dollars) cette année pour couvrir les besoins alimentaires de base de milliers de familles de réfugiés sahraouis. l’Union européenne est le principal donateur pour l’activité du PAM en appui aux réfugiés sahraouis en Algérie, couvrant 30 pour-cent des fonds requis en 2019 pour cette opération.

    Les réfugiés sahraouis vivent depuis 40 ans dans des conditions difficiles dans le désert du Sahara, dans le sud-ouest de l’Algérie. Hébergées dans cinq camps de réfugiés près de la ville algérienne de Tindouf, les familles de réfugiés dépendent principalement de l’assistance du PAM pour leurs besoins alimentaires. Les possibilités d’emploi et de subsistance sont limitées.

    La Commission européenne est le plus grand donateur des activités du PAM en faveur des réfugiés sahraouis en Algérie. En 2019, ECHO a couvert 30% des besoins de financement du PAM pour cette opération.

    Le PAM soutient les réfugiés du Sahara occidental en Algérie depuis 1986. Les opérations du PAM en Algérie sont menées et surveillées en collaboration avec des organisations nationales et internationales pour garantir que l’aide alimentaire parvienne aux personnes auxquelles elle est destinée.

    Source

    Tags : Sahara Occidental, PAM, UE, aide humanitaire, réfugiés sahraouis,

  • Fuerteventura : comunicado del colectivo Saharafuerte

    Con motivo de la celebración estos días en Fuerteventura de Africagua Canarias 2019, encuentro empresarial internacional de agua y energías renovables del que Marruecos es invitado especial; desde Saharafuerte, colectivo amigo del pueblo saharaui, recordamos que el Sáhara Occidental no es Marruecos, y nos pronunciamos completamente en contra de acuerdos ilegales.

    Hacemos un llamamamiento a todas las empresas Europeas, también españolas, que continúan colaborando con la ocupación marroquí en la ilegal explotación económica en los territorios ocupados del Sáhara Occidental, para que respeten el derecho internacional y pongan fin al saqueo de sus recursos naturales, asegurando el CONSENTIMIENTO PREVIO, LIBRE E INFORMADO del Pueblo del Sáhara Occidental en relación a toda exploración, desarrollo o utilización de sus recursos naturales.

    La UE debe cumplir su propia ley y evitar toda actividad económica que afecte negativamente a los intereses del Pueblo Saharaui, negociando para ello con su único y legítimo representante, el Frente POLISARIO, y poniendo en marcha vías de reparación y restitución para el Pueblo Saharaui tras años de saqueo ilegal de sus recursos.

    Hoy 14 de noviembre hace 44 años de los ilegales acuerdos tripartitos de Madrid, recordamos que España, en su calidad de potencia administradora, continúa siendo RESPONSABLE LEGAL Y POLÍTICO DE LA SITUACIÓN DEL PUEBLO SAHARAUI. Mientras el Pueblo Saharaui no pueda decidir libremente su futuro, el estado Español seguirá siendo responsable moral y jurídicamente del sufrimiento y de la violación permanente de los derechos humanos en el Sahara Occidental.

    MARRUECOS CULPABLE – ESPAÑA RESPONSABLE

    DENUNCIAMOS la violación sistemática y a gran escala de los derechos humanos del Pueblo Saharaui y REAFIRMAMOS nuestro compromiso con el derecho inalienable, permanente e incondicional de los Saharauis a la libre determinación y a la soberanía permanente sobre sus riquezas y recursos naturales.

    Por todo ello recordamos tanto a las empresas privadas como a las instituciones públicas participantes de este encuentro bienal, que más allá de sus intereses económicos respeten los derechos de los países donde realizan sus ensayos y proyectos.

    Frente anti-imperialista

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, UE,

  • El Sàhara, La terra promesa

    Presentació de llibre

    Jueves 21/11 de 2019 19.00

    Centre del Carme

    Valencia (Ciutat Vella)

    Entrada libre

    PRESENTACIÓ DE LLIBRECIUTAT VELLAENTRADA LIBRE

    La Institució Alfons el Magnànim-Centre Valencià d’Estudis i d’Investigació presentará el próximo jueves 21 de noviembre el libro de la colección de Periodismo El Sàhara. La terra promesa en el Aula Capitular del Centre del Carme de Cultura Contemporània (calle Museu, 2, València), a las 19 horas.

    El autor y periodista Vicent Garcia Devís nos relata un viaje real de un equipo de televisión al epicentro del conflicto saharaui, el muro de arena de 2700 kilómetros que separa el Sáhara ocupado por Marruecos y los territorios controlados por la RADS (República Árabe Democrática Saharaui) y el Frente Polisario, su gobierno en el exilio.

    El periodista conductor de Telenoticias Mediodíade TV3, Carles Prats, experimentado reportero en diferentes conflictos como la guerra de Siria y testigo de la vida en los campos de refugiados en Grecia o en Afganistán será el encargado de acompañar al autor en la presentación junto al director del Magnànim, Vicent Flor.

    La entrada será libre y gratuita hasta completar el aforamiento de la sala.

    La historia de un pueblo sometido

    El Sáhara Occidental formaba parte de una de las rutas comerciales más importantes de África, la ruta del oro y la sal. Entre 1958 y 1976, este territorio constituía una provincia española más. Mientras el dictador Franco agonizaba, el rey Hassan de Marruecos daba apoyo a la Marcha Verde que acabó ocupando una parte importante de la excolonia española. Desde entonces, unas 200.000 personas viven en una eterna pesadilla en el exilio argelino. Y mientras huían de la tierra ocupada, las filas de hombres, mujeres y niños que huían de sus pueblos y ciudades eran bombardeados con napalm por el ejército del aire marroquí.

    El referéndum que nunca llega

    El libro hace un repaso a la historia de aquel pecado español, con apoyo de Francia y de todos los gobiernos españoles posteriores, una descolonización enquistada por multitud de intereses económicos (el nuevo colonialismo) mientras todo un pueblo sufre desde hace más de 44 años en un rincón olvidado del desierto de Argelia.

    El relato de Devís pasa revista a la actualidad de la diáspora saharaui y también analiza los errores que, en todo el proceso, ha podido protagonizar el Frente Polisario. Una ONU totalmente ineficaz y una situación geoestratégica y geopolítica del reino de Marruecos han dejado en el olvido el dolor de los habitantes de la excolonia española con la exigencia de un referéndum por la independencia que nunca llega.

    Agenda Urbana, 20 nov 2019

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, España, referéndum, ONU, autodeterminación,