Catégorie : Sahara Occidental

  • Hmad Hammad, activista saharaui amenazado de detención y víctima de insultos

    El vicepresidente de CODAPSO, Hmad Hamad, se desplazó este viernes desde El Aaiún a Smara en los territorios ocupados del Sáhara Occidental cuando fue retenido en un puesto de control.

    Hamad se reunía con otros activistas saharauis en la ciudad de Smara cuando fue detenido en el puesto de control a la entrada de la Ciudad durante una hora.

    Los agentes de las autoridades de ocupación marroquíes insultaron a Hamad llegando a amenazar con llevarlo a la cárcel. Los insultos y amenazas sufridos son fruto de su actividad no violenta como activista de la causa saharaui.

    Pasada una hora de intensa discusión y la rápida denuncia de lo que se estaba pasando por los activistas de Smara en las redes sociales, Hmad fue liberado.

    El vicepresidente de CODAPSO y expreso político es víctima de represión diaria, de cercos y ferrea vigilancia, teniendo la libertad de circulación limitada al mínimo.

    Por Un Sahara Libre

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, territorios ocupados, Hmad Hammad, represión, derechos humanos,

  • Aplastante fracaso de Marruecos en Addis Abeba – Sólo pudo movilizar 10 de los 55 miembros de la UA

    El jueves pasado fue organizado en Addis Abeba el foro de Partenariado China-Africa. Los marroquíes volvieron a las redadas intentando excluir a la delegación de la RASD y recolectaron un aplastante fracaso. Sólo pudieron movilizar a 10 de los 55 países miembros de la UA, según informaciones reportadas por la web Algérie Patriotique que cita fuentes diplomáticas argelinas.

    Sin embargo, las autoridades de Rabat, empujadas por la necesidad de disimular al pueblo marroquí sus repetidos fracasos en el contencioso del Sáhara Occidental, el Majzén alegó que la delegación saharaui había sido « excluida » de esta reunión. « El Majzén no abandonó sus prácticas pueriles al hacer de la desinformación permanente uno de sus instrumentos de propaganda privilegiados. La última mentira es el Foro de Asociación China-África en Addis Abeba. Los medios de comunicación de Mohammed VI inventan un « estrepitoso revés » de la RASD de la cual una delegación habría sido « excluida », escribe Algérie Patriotique.

    « ¡Disparates! », dice una fuente diplomática argelina. « La reunión a la que se hace referencia [en los medios de comunicación marroquíes] es una reunión de coordinación técnica en la que participaron algunos diplomáticos », dijo nuestra fuente, que afirma que « los embajadores, representantes permanentes de la Unión Africana se reunieron el jueves y el viernes en el marco de una reunión muy importante del Comité Multilateral del Comité de Representantes Permanentes (Corep), relacionada precisamente con el tema altamente sensible del formato de participación de participación en los partenariados internacionales de la UA con el resto del mundo », añade.

    Es en este sentido que la inconsistencia e indigencia de la desinformación del Majzén se vuelve significativa, ya que, después de acalorados y prolongados debates, los representantes permanentes reiteraron formalmente de manera abrumadora « el derecho a la participación de todos los estados miembros, sin distinción, en todas las asociaciones que involucren a la UA con otros grupos geopolíticos internacionales « .

    « Debería anotarse sin vacilación que el 30 de mayo es otra fecha que se puede agregar a la larga lista de fracasos del Majzén que, a pesar de su política de cabildeo que involucra financiamientos dudosos, en última instancia solo ha podido movilizar 10 voces » de insignificantes países aliados de los 55 con los que cuenta la organización panafricana. Esto pasa de todo comentario, sobre todo porque se trata de una nueva y brillante victoria de la RASD, verificable y registrada formalmente en las decisiones oficiales de la UA », señala la fuente citada por la web argelina.

    « Más aún », dice nuestra fuente diplomática muy al corriente del asunto, « el resto de los embajadores y diplomáticos de la Unión Africana están en cónclave para preparar el presupuesto de la UA para 2020, en una ciudad a 500 km de distancia de Addis Abeba », añade.

    Tratándose de la presunta participación de los altos responsables de la Comisión de la UA, ésta se limitó a dos jefes de división y un jefe de la oficina China-África, ya que todo el liderazgo de la Comisión de la Unión Africana se encontraba en desplazamiento, desde el pasado miércoles, en Arabia Saudita para participar en las reuniones iniciadas por este país, concluye.

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Marruecos, Unión Africana, desinformación, foro China-Africa,

  • Quand le Maroc rêvait d’avoir une bombe nucléaire

    Le rêve nucléaire « Une bombe atomique marocaine mort-née »

    Le Maroc a envisagé de se doter de la bombe atomique au début des années 80. Selon les révélations de l’hebdomadaire marocain Tel Quel, le projet baptisé «Gazogène» était nettement avancé grâce à la coopération des services secrets marocains et français et avait pour but de neutraliser militairement l’Algérie.

    Déjà évoqué par «Le Canard Enchaîné» au début des années 80, le projet nucléaire marocain rebondit suite aux révélations de l’hebdo marocain. C’est un Français, Lucien Becker, président de l’institut international des innovations (III), basé à Paris, qui avait proposé aux Marocains, et précisément à la DGED (services de renseignements extérieurs) du général Ahmed Dlimi, ce projet dont le coût a été évalué à 30 millions de dollars.

    Après avoir échoué sur le projet «Méduse», un mur électronique pour isoler le Sahara-Occidental qui a été remplacé, sur les conseils des experts militaires israéliens, par le fameux mur de sable qui sépare les territoires sahraouis occupés du reste du territoire contrôlé par le Front Polisario, les militaires marocains se sont rabattus sur l’idée de se doter de cette bombe H face au voisin algérien.

    Ainsi, le projet proposé par cette entreprise française, qui servait de société-écran aux services français de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure), a fait mouche du moment qu’il considérait qu’il allait donner à Rabat «une supériorité militaire stratégique face à l’Algérie».

    De ce fait, le processus d’acquisition de la bombe atomique a été mené dans le secret le plus total, même si le journal marocain minimise le rôle du roi Hassan II qui n’aurait pas été au courant de cette démarche qui, dans le Maroc des années 80, est un non-sens. Les Marocains ont chargé l’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Moussa Sâadi, de suivre le dossier du fait qu’il était le premier gestionnaire des mines de phosphate dont les déchets peuvent «être transformés, après traitements multiples, en uranium enrichi, indispensable à la fabrication d’une bombe».

    Les espions de la DGED se chargeant pour leur part de réunir les divers autres matériaux nécessaires sur le marché noir des matières atomiques, notamment en Angleterre. L’institut français va plus loin en indiquant dans sa présentation du projet aux autorités marocaines emballées par cette idée, que: «la bombe ne serait qu’une première étape, la seule que le royaume confierait à des mains étrangères, avant de se doter lui-même d’un programme nucléaire en bonne et due forme».

    Les services marocains font venir en décembre 1980 à Rabat, Lucien Becker et ses collaborateurs, lequel arrive à les convaincre de financer les études de faisabilité. La mise sur écoute de la délégation française dans leur chambre d’hôtel, pratique où excellent les Marocains, fait capoter le projet puisque les services du royaume découvrent la surenchère financière des Français qui veulent tirer un maximum d’argent de cette opération illégale. Les contacts, gelés, reprendront à l’initiative du ministère marocain des Affaires étrangères pour relancer «Gazogène».

    Dans sa lettre, le MAE marocain indique que: «j’ai l’honneur de vous informer que les autorités marocaines désirent aboutir dans ce projet dans les meilleurs délais. En conséquence, je vous saurais gré de bien vouloir préparer un contrat définitif. Il nous avantagerait, sans qu’une impossibilité à ce sujet remette en cause la réalisation du projet Gazogène, que vous puissiez nous trouver un crédit bancaire». Les ambitions marocaines de dominer militairement le Maghreb et d’entrer dans le cercle des puissances nucléaires bute sur un impondérable de taille avec la liquidation en France de l’institut sous-traitant.

    A deux doigts d’aboutir, les Marocains mettront leur prétention en sourdine après avoir découvert que les puissances occidentales suivaient ce processus de près.

    Reste à savoir pourquoi le Maroc, qui s’évertue toujours à pointer du doigt l’Algérie, soit au niveau de l’AIEA, l’agence atomique de Vienne, ou dans le concert international, sous prétexte qu’Alger voulait se doter de l’arme nucléaire à travers l’achat du réacteur de Aïn Oussara, a poussé sa logique jusqu’au bout ? Il faut dire que Hassan II, face à ses difficultés militaires au Sahara-Occidental et n’ayant pas digéré les conflits sahariens avec l’Algérie, voulait certainement se doter d’une capacité de dissuasion à même de neutraliser le voisin algérien.

    Cette approche n’a pas pour autant disparu, même si le Maroc semble actuellement ligoté par une promesse faite aux Etats-Unis et à Israël de ne pas chercher à se doter de l’arme nucléaire. Ne possédant aucune centrale nucléaire, du fait de la suspicion internationale, notamment espagnole qui voyait d’un mauvais oeil l’installation d’une centrale à Tantan, à portée d’un missile des îles Canaries, le Maroc a-t-il pour autant abandonné son rêve de dominer militairement un Maghreb où la position algérienne est prédominante, notamment dans la période actuelle ?

    Mohammed VI a promis une base militaire aux Américains qui, eux, veulent la négocier avec Alger. Sur le nucléaire, aucun pays du Maghreb n’est capable de se doter d’une arme stratégique et l’exemple libyen, très avancé dans la fabrication des armes nucléaires, chimiques et bactériologiques, a eu à faire l’amère expérience de se désarmer et d’expédier son arsenal aux… Etats-Unis.

    Source

    Tags : Maroc, Algérie, Sahara Occidental, bombe nucléaire, France, bombe H

  • Maroc : Mohammed VI, le roi de l’aplaventrisme et la danse du ventre

    Le roi du Maroc a donné un sacré coup de pouce à la danse du ventre en direction de l’aplaventrisme

    Lorsque les anglais sévissaient en Egypte, ils ont vite transformé la danse orientale connue sous le nom de danse du ventre. Les prestations privées des danseuses ont glissé vers le contact physique entre les soldats et les artistes ouvrant la porte aux prestations sexuelles.

    Peu à peu l’image de cette danse a été salie. Si à ses débuts ancestraux la danse orientale n’était pas perçue comme une pratique taboue dans les pays où elle a vu le jour, avec l’arrivée des Européens au Moyen-Orient elle a été déviée de sa conception originelle.

    Avec la realpolitik, qui est devenue synonyme d’hypocrisie et manque d’éthique politique, la danse du ventre a pris d’autres couleurs pour devenir synonyme d’aplaventrisme des regimes dictatoriaux devant ses mentors occidentaux.

    Le roi du Maroc est devenu un exemple dans l’art de rouler dans les avenues de la mesquinité, la médiocrité et la bassesse en vue d’avoir un soutien dans la question du Sahara Occidental.

    Poussée par ses intérêts économiques au Maroc et sa haine envers l’esprit libérateur de l’Algérie et des sahraouis, la France défend son allié au Conseil de Securité contre les vents et les marées du Droit International.

    Le lien marocain avec les Etats-Unis est plutôt géopolitique au lieu d’économique. Le Maroc est obligé, alors, de suivre une autre approche : la soumission et l’aplaventrisme élevés au rang de confort et de pratique machiavéliste.

    Dans l’espoir de s’approprier les ressources naturelles du Sahara Occidental, les marocains ont décidé de faire dans l’abrutissement, de se débarraser du peu de dignité qui leur restait, se taire à la gloire de leur petit confort éphémère.

    Au Maroc, on fait la part belle aux thèmes de la mollesse, de l’aplaventrisme, de la langue de bois, du politiquement correct. A sa place, on a érigé un aveugle suivisme atlantiste au point de faire que les mots indépendance et souveraineté ne sont plus dans le volcabulaire de la monarchie perverse qui gouverne dans ce pays devenu La Mecque des pervers, des pédophiles et des touristes sexuels.

    Le Maroc, soumis et amadoué par ses ambitions expansionnistes, n’est plus que l’ombre de lui-même, relegué au second rang, prisonnier de son mépris envers ses voisins et leurs aspirations libératrices.

    La France, elle, en suivant aveuglement son allié marocain, risque de le perdre à jamais parce que le peuple sahraoui ne capitulera jamais. Quarante-trois ans après, les sahraouis sont plus déterminés que jamais à arracher leur droit par le feu des armes. De nouvelles générations attendent dans les casernes l’ordre de faire payer aux marocains leur aplaventrisme et leur lâcheté.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, France, Etats-Unis, ONU,

  • El helicóptero de la ONU

    Por Chejdan Mahmud

    … Tayara tarat tarat[1]

    … shofu shofu ya salam

    Cada vez que resuena el zumbido estruendoso del helicóptero de la ONU, salen mis hijos corriendo para avistarlo y gritan en voz alta y saltando, el avión el avión y en seguido mi hija, que es la más pequeña, empieza a cantar la canción del avión.

    … Tayara tarat tarat

    … shofu shofu ya salam

    Es inevitable esta escena cada vez que viene y cuando se va el helicóptero blanco de la ONU. Nosotros muchas veces nos sumamos a dicho jolgorio y otras veces nos quedamos en la penumbra de la jaima observándolos y siempre se nos salta una que otra sonrisa y, en otras ocasiones somos nosotros los que les advertimos que se oye a lo lejos el ruido del helicóptero, que, claro, para ellos es un avión, hasta el insecto que merodea por la lámpara es un avión.

    Nosotros estamos afincados a quinientos metros de la sede de la ONU, donde aterriza cada dos o tres días el helicóptero que trae las provisiones a dicha sede. Nos separan de la sede de la ONU, el imponente “rio Miyek”, y al fondo de todo, se yergue el majestuoso “galb[2] Miyek”, como señor, omnipotente y omnipresente.

    “Galb Miyek” es alargado y muy alto, pero de donde quiera que lo mires tiene la misma forma, es algo mágico, sus dos puntas, la este o la oeste, nunca desaparecen a la vista, sea cual sea el punto cardinal en el que te encuentres. Al amanecer, es un espejo, limpio, transparente y mágico a la vista, puedes estar horas observándole sin apartar la mirada. Mediado el día, se convierte en áspero, bravuco y hasta amenazante, con su falda de arena luminosa que desafía a la vista y su cima pedregosa que enseña sus dientes afilados. Al atardecer, Miyek, ya no es bueno, inspira miedo, se reconvierte en monstruo, que escupe calor o frio, depende de la estación, y salen sus fantasmas que ladran sin estupor, y, cuando se adentra la noche, su silueta se convierte en el fantasma más temido que exista.

    Galb Miyek, es un guardián temible que genera riqueza a su alrededor. Los saharauis campan a su alrededor, en busca de amparo y en busca de riqueza, porque, a su sombra crece agua y crece vegetación, todo lo que necesita un nómada.

    Pero Miyek también es un rio, un rio gigante y caudaloso, sin agua, pero parce que siempre está ahí. Sus árboles frondosos verdes y ramas gruesas y largas, parece que te quieran ahorcar o azotar sin remedio, sus arenas movedizas son trampas y, si no andas con cuidado, te pueden tragar hasta el cuello y luego los millones de bichos que lo habitan, terminan la faena. Miyek, es largo y ancho, aunque no tenga agua, solo se puede atravesar por los puntos señalados y de manera rápida, porque, sus trampas no tienen fin y tampoco tienen amistad o predilección con nadie.

    Miyek, es gal, es rio y es región, todos bastos como el cielo que les cubre.
    También Miyek es sinónimo de Tiris, esa región saharaui, lejana en el tiempo y en la distancia. Es amada y querida por todos los que la conocen, sin distinción, los pastores de Mauritania y los autóctonos saharauis, la aman por igual. Quien conoce a Miyek y conoce su valor, le mima, le canta, la ofrece al sediento al hambriento y al de paso. Sabe que su valedor es Dios y y la ha dado al hombre, sin distinción, es tierra sin dueño y sin amigo, solo tiene amantes y nostálgicos cantores.

    El helicóptero de la ONU, sobrevuela Miyek cuando viene y cuando se va, aunque no le guste a nadie que otros tengan privilegios sobre su propia tierra y montañas.

    Y ese helicóptero que trae víveres y material a la misión de la ONU, trae también personas y las lleva, personas non gratas y privilegios no aceptables. Nadie quiere a la ONU, ni su helicóptero, ni muy de lejos, sus potentes focos de luz que no se apagan ni de día ni de noche.

    Esa especie miniciudad en medio de Miyek, que rompe con todo, es un oasis de la modernidad en medio del desierto y en el corazón de Miyek. Sus vehículos todoterreno con sus ruedas especiales y nuevas, se jactan de la vida sedentaria de las gentes de Miyek.

    La miniciudad de la ONU, que, por la noche se avista a cientos de kms, no es más que un despropósito que no tiene nombre. Parece una nave extraterrestre estacionada en la nada y sus tripulantes hablan una lengua ininteligible y visten una ropa arrogante. A veces la gente se distrae en sus menesteres y olvidan que existe ese monstruo vivo e ineficaz que tienen de vecino, pero es imposible, cada dos días o tres, el helicóptero de la ONU, ondea sus hélices en el cielo nuevamente, y mis hijos salen corriendo de la pequeña jaima a tararear su canción. Al fondo, en la sombra, nos reímos, porque nuestros hijos ya aprenden a hablar y cantar con fluidez en su lengua materna. De momento, la ONU y su helicóptero invaden nuestra tierra y nuestra vida, de forma ininterrumpida, en contra de nuestra voluntad.

    Mi primo es combatiente de la región militar de Miyek y en una ocasión me comentó que su fusil siempre apunta al cielo.

    Me quedé pensando en aquel instante cuando me lo dijo. Años más tarde, cuando visité Miyek, recordé sus palabras, pero no estoy seguro de lo que quiso decir. Quizás, si yo fuera militar y las dijera, lo tenga muy claro e incluso, una bala no se pierda en el infinito.


    [1] Vuela y vuela el avión, mirad qué paz.

    [2] Montaña en hasania o hassaniya, lengua hablada en el Sahara Occidental y Mauritania. Un híbrido de la lengua senhaya, zenaga africana y el árabe clásico.

    Fuente: Generación de la Amistad, 1 jun 2019

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, ONU, MINURSO,

  • Cómo votaron los Eurodiputados españoles sobre los acuerdos UE-Marruecos incluyendo a Sahara occidental

    Los que votaron en contra de los acuerdos defendieron la legalidad internacional y la justicia debida al pueblo saharaui. Los que votaron a favor estaban garantizando el expolio en defensa de unos intereses muy alejados de la ética y de la propia legalidad de la UE.

    Cristina Martínez Benítez De Lugo

    La Pluma, 26 mai, 2019

    Ya sabéis que los nuevos tratados Unión Europea-Marruecos votados en el Parlamento Europeo lo que hacen es dar carta blanca al expolio de los recursos naturales del Sahara Occidental ocupado, aun en contra de varias sentencias del Tribunal de Justicia de la Unión Europea, todas en el mismo sentido de oposición a dicho expolio.

    Aquí tenéis la lista de las votaciones por parte de los españoles. Los que votaron en contra de los acuerdos defendieron la legalidad internacional y la justicia debida al pueblo saharaui. Los que votaron a favor se estaban garantizando el expolio en defensa de unos intereses muy alejados de la ética y de la propia legalidad de la UE.

    Esta lista ya se publicó en su momento en la página wsrw.org, pero ahora sólo se incluyen los parlamentarios que se presentan a la reelección. Observaréis que algunos no están en las mismas formaciones, y es interesante poder seguir la pista y votar a los parlamentarios europeos que han defendido con empeño la causa saharaui. (No hay criterio para el orden de aparición).

    ESPAÑA – Candidatos a las elecciones al Parlamento Europeo

    Votaron CONTRA la aplicación de los acuerdos UE-Marruecos al Sahara Occidental:

    Maria Lidia Senra Rodríguez (Alternativa galega de esquerda en Europa – GUE/NGL. Se presenta por Compromís per Europa)

    Miguel Urbán Crespo (Podemos –GUE/NGL. Se presenta por Unidas Podemos)

    Ana Miranda Paz (Bloque Nacionalista Galego – los Verdes/EFA. Se presenta por Ahora Repúblicas). Votó contra el acuerdo de comercio. No estuvo en la votación para el acuerdo de pesca.

    Jordi Solé i Ferrando (Esquerra Republicana de Catalunya – los Verdes/EFA. Se presenta por Ahora Repúblicas).

    Ernest Urtasun (Iniciativa per Catalunya Verds – los Verdes/EFA. Se presenta por Unidas Podemos).

    Javier Couso Permuy (Independiente – GUE/NGL. Se presenta por Izquierda en Positivo): votó contra el acuerdo de comercio. No estuvo en la votación para el acuerdo de pesca.

    Izaskun Bilbao Barandica (PNV – ALDE. Se presenta por Coalición por una Europa Solidaria): votó contra el acuerdo de comercio y se abstuvo en el de pesca.

    Josep Maria Terricabras i Nogueras (Esquerda Republicana de Catalunya – los Verdes/EFA. Se presenta por Ahora Repúblicas)

    Votaron A FAVOR de la aplicación de los acuerdos UE-Marruecos al Sahara Occidental:Javier Nart (CIUDADANOS – ALDE)

    Maite Pagazaurtundúa Ruiz (UPyD – ALDE. Se presenta por CIUDADANOS)

    Pilar del Castillo Vera (PP – EPP)

    Rosa Ferragut Estaràs (PP – EPP)

    Esteban González Pons (PP – EPP)

    Esther Herranz García (PP – EPP)

    Antonio López-Istúriz White (PP – EPP)

    Gabriel Mato (PP – EPP)

    Francisco José Millán Mon (PP – EPP)

    José Ignacio Salafranca Sánchez-Neyra (PP – EPP)

    Clara Eugenia Aguilera García (PSOE – S&D)

    Jonás Fernández (PSOE – S&D)

    Iratxe García Pérez (PSOE – S&D)

    Eider Gardiazabal Rubial (PSOE – S&D)

    Javi López Fernández (PSOE, ex-PSC – S&D)

    Juan Fernando López Aguilar (PSOE – S&D)

    Inmaculada Rodríguez-Piñero Fernández (PSOE – S&D)

    Cristina Martínez

    Fuente: Tlaxcala, 26 de mayo de 2019

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, Unión Europea, acuerdo de pesca,

  • Sahara Occidental : et maintenant ?

    Plusieurs événements depuis l’élection d’António Guterres au poste de Secrétaire Général des Nations Unies ont conduit certains sympathisants de la cause sahraouie à penser que la résolution du conflit était en bonne voie. On a pu aussi observer cette « tendance de réflexion » dans les réseaux sociaux, les blogs et les médias.

    En fait, j’ai toujours été surprise par l’enthousiasme suscité par le nouveau Secrétaire général, qui a été pendant une décennie Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés et a souscrit à des réductions successives de de l’aide humanitaire aux camps de réfugiés sahraouis.

    Les attentes suscitées autour de l’ancien Premier ministre portugais étaient dues au fait qu’il était sympathique et bien élevé, une qualité que, heureusement, presque tous les politiciens portugais, de gauche à droite, partagent. Mais la bonne éducation et la sympathie n’ont rien à voir avec les prises de positions politiques.

    Le manque de connaissance et d’analyse de la carrière politique du nouveau secrétaire général, de ses « alliances » et de ses « sympathies » sur la scène internationale a suscité un enthousiasme peu réaliste.

    On a vu ensuite le choix de Horst Köhler comme envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental. Une nouvelle vague d’enthousiasme incompréhensible a déferlé sur les réseaux sociaux, les blogs et les médias. Köhler est un homme de la finance, pas de l’économie, mais de la finance, des grandes entreprises. Sa démission du poste de président de l’Allemagne avait été le résultat de déclarations scandaleuses sur la « valeur ajoutée » et l’ »intérêt positif » que la guerre en Afghanistan et ailleurs avait pour l’économie allemande. Tout ce qu’il a fait, c’est de dire la vérité : presque tous les pays occidentaux profitent des guerres qu’ils fomentent, soutiennent et financent, publiquement ou en coulisse, des guerres qui détruisent des pays et des peuples.

    Köhler a développé le  » Plan Marshall pour l’Afrique « , une ligne de pensée maintenant également adoptée par les USA, qui croit que les accords économiques peuvent prendre le pas sur la souveraineté des peuples et que ceux-ci vont se vendre pour des  » avantages économiques  » aux occupants, tortionnaires, violeurs et assassins.

    Köhler a entamé de nouvelles rencontres entre le Front Polisario et le Maroc avec la participation de la Mauritanie et de l’Algérie comme observateurs. Ces négociations ont été une sorte de pansement pour calmer le mécontentement et la désillusion de la population sahraouie envers la communauté internationale.

    Il faut rappeler que pendant et après le démantèlement du campement de Gdeim Izik en 2010, il y a eu aussi des  » conversations  » alors que ce qui aurait dû être fait immédiatement était une action militaire des Nations Unies pour protéger la population sahraouie attaquée par le Maroc, en violation manifeste du cessez-le-feu.

    Köhler s’est rendu dans les territoires occupés et son communiqué était claire sur ce à quoi on pouvait s’attendre, c’est-à-dire rien. Un communiqué dans lequel l’envoyé personnel exprimait sa préoccupation quant à la possibilité de trouver une solution afin de « permettre les investissements étrangers » et le développement économique.

    Pas un mot sur les atrocités subies par la population sahraouie sous occupation marocaine, pas un mot sur la manifestation pour l’indépendance du Sahara occidental pendant sa visite et qui a été brutalement réprimée par les autorités d’occupation.

    Entre-temps, les documents produits au sein de l’ONU changent progressivement la terminologie lorsque l’on parle du Sahara Occidental. Cette tendance a commencé à l’époque de Ban Ki Moon, qui était secrétaire général avant António Guterres et qui continue à être suivi.

    Un petit mot ici, un adjectif là, un nom, un verbe, peu à peu et presque silencieusement, sont introduits dans les rapports et les résolutions.

    Tout indique que le plan d’autonomie proposé par le Maroc est une solution  » viable, pratique et pragmatique « , une realpolitik à l’état pur sans tenir compte de la volonté du peuple sahraoui, sans respecter les résolutions des Nations Unies, de l’Union africaine, de la Courl internationale de Justice, de la Cour de justice de l’Union européenne ou l’accord de cessez-le-feu signé par les parties (Maroc et Front Polisario).

    La grande préoccupation dans la recherche d’une solution n’est pas le droit inaliénable du peuple sahraoui à la souveraineté, la fin d’une occupation marocaine brutale et la décolonisation définitive du territoire par l’Espagne, mais les intérêts économiques et géostratégiques du  » groupe des amis du Sahara « . Un nom hilarant et hypocrite qui inclut l’Espagne (au regard de la loi, la puissance colonialeà ce jour), la France (un partisan du Maroc et dépendant du Maroc pour ses aventures et ses vols en Afrique), les USA (qui utilisent aussi le Maroc pour faire avancer les positions d’Israël au-delà des opérations « noires » au Moyen-Orient et en Afrique du Nord), le Royaume-Uni, un membre de l’OTAN avec l’Espagne, la France et les USA, et enfin le joker, la Russie.

    La démission de Köhler n’est pas surprenante, la raison officielle en est son état de santé, mais même la presse allemande a des doutes : c’était déjà l’excuse officielle quand il a démissionné de la présidence de son pays.

    Cette démission arrive à un moment intéressant, au milieu d’un changement politique en cours en Algérie, qui est un partisan inébranlable du peuple sahraoui et de la proposition de « l’Accord du siècle » de Trump pour Israël/Palestine.

    Les USA soutiennent traditionnellement le plan d’autonomie du Maroc, bien qu’il y ait eu des voix discordantes au sein des différentes administrations au cours des dernières décennies. La situation interne volatile au Maroc signifie que les USA ont un « monarque dans le tiroir » au cas où le roi Mohamed VI serait destitué. Le prince Hicham Alaoui, cousin du roi actuel, dont la famille a été décimée et qui vit le plus clair de son temps aux USA. Chaque fois qu’il y a des signes de crise au Royaume du Maroc, le Prince Hicham a droit à une interview aux heures de grande écoute sur des télévision US. Une pratique usaméricaine récurrente qui ne semble pas tirer de leçons de l’histoire.

    Trump a besoin du Maroc pour convaincre les pays du Moyen-Orient et d’Afrique de soutenir ou du moins de ne pas s’opposer à l’ »Accord du siècle ». Cet accord qui prévoit des concessions économiques aux Palestiniens et des avantages économiques pour Israël est tout à fait conforme à la pensée de Köhler , c’est-à-dire qu’ils pensent que les peuples peuvent être « convaincus » par des solutions économiques plutôt que politiques.

    Le plan Trump regorge d’éléments qui ne seront jamais acceptés par le peuple palestinien, mais la « proposition » de changer la frontière égyptienne pour qu’une partie du territoire égyptien devienne palestinienne est encore plus folle.

    Trump et son administration semblent ignorer le fait que l’Égypte est un pays africain et que, outre le fait que les habitants de ce pays devraient accepter de « donner » une partie de leur territoire, il y a un autre facteur qui est l’acte constitutif de l’Union africaine, qui est clair sur le fait de ne pas modifier les frontières existantes au moment de la décolonisation.

    Selon les analystes et les journalistes que PUSL/Tornado a contactés au Moyen-Orient et en Afrique, cet accord marquera le début d’une nouvelle guerre sans précédent et le Maroc soutient une fois de plus les USA en échange de son plan d’autonomie.

    Le statu quo mis en œuvre est tel que dans un article récent de Modern Diplomacy, l’auteur Ali El Aallaoui a soutenu que la question du Sahara occidental devrait être transférée du Chapitre VI des Nations Unies – règlement pacifique des différends – au Chapitre VII – Actions concernant les menaces à la paix, les violations de la paix, et les actes d’agression.

    Le Maroc et la communauté internationale

    Les ressources naturelles et les activités économiques dans le territoire du Sahara Occidental occupé par le Maroc sont d’une extrême importance pour le royaume alaouite. Sans ces ressources et le déplacement d’une partie de la population marocaine vers ce territoire, la situation déjà explosive du Maroc serait catastrophique.

    Le Maroc joue avec la communauté internationale le jeu des échanges et des faveurs afin de maintenir le statu quo de l’occupation. Il n’y a aucune raison pour que la communauté internationale ne puisse pas négocier, investir et même exploiter les richesses si c’étaient les Sahraouis qui administraient le territoire.

    Le Maroc utilise le chantage aux flux migratoires vers l’Europe, les enclaves de Ceuta et Mellila, le contrôle du trafic de drogue, les négociations en Afrique pour favoriser les amis français, le soutien aux USA et à Israël et d’autres ficelles pour continuer à avoir le soutien silencieux de la communauté internationale.

    Le moment

    La situation actuelle avec la démission de Köhler et le rapport du SG qui est franchement décevant (à l’exception de la partie concernant les droits humains due à l’action constante et cohérente de l’avocate de la défense des prisonniers politiques sahraouis et de certains observateurs internationaux), pose de graves problèmes au Front Polisario.

    Le mouvement de libération et représentant légitime du peuple sahraoui se trouve une fois de plus à la croisée des chemins du fait qu’il continue à respecter les décisions des Nations unies.

    Une tâche difficile, une épreuve décisive attend le POLISARIO, qui est face à une population entière totalement déçue par la communauté internationale et qui voit une fois de plus une solution pacifique différée sine die.

    Source : Tlaxcala

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, Horst Köhler,

  • Groupe Total : La France paye ses méfaits au Sahara Occidental

    Nouvelles tensions en vue entre Alger et Paris. « L’Algérie empêchera le groupe pétrolier Total d’acquérir les actifs algériens appartenant à l’américain Anadarko », a déclaré le 26 mai le ministre algérien de l’Energie, Mohamed Arkab, cité par l’APS.

    Cela ressemble à une riposte algérienne à l’arrogance de l’Ellysée dans la question du Sahara Occidental et son obsession de maintenir le statu quo dans ce territoire classé non autonome par les Nations Unies.

    A l’Hexagone, les responsables ne cachent pas leur amertume suite à la décision d’Alger de freiner la gourmandise des entreprises françaises. Apparemment, Paris le beurre et l’argent du beurre. Les matons de la françafrique cherchent le businee avec l’Algérie tout en maintenant leur appui inconditionnel au régime médiéval de la pédophilie et le tourisme sexuel ainsi que sa politique de répression et assassinat pratiquée au Sahara Occidental depuis plus de 43 ans.

    Certaines opinions françaises soutiennent que les raisons de ce « blocage » sont « très politiques ». Un argument très plausible qui s’explique par la déception des autorités algériennes vis-à-vis de la politique coloniale de la France au Maghreb qui, au nom des intérêts géopolitiques, est prête à enflammer la région quitte à asoutenir son protégé alaouite.

    Au lieu de regarder vers la situation interne de l’Algérie, les autorités françaises feraient mieux de chercher les raisons de la crise dans la démission de Horst Köhler et la fâcheuse manie de Paris à provoquer les algériens.

    La société Total est un des premiers effects collatéraux du soutien de la France au Maroc au détriement de la légalité internationale. D’autres effets suivront, dont la fin de la monarchie alaouite. Parce que la détermination des sahraouis est resté intacte et leur slogan pérénne est : No Pasarán! Même pas avec le soutien américain!

    Tags : Sahara Occidental, France, Algérie, Total, Maroc,

  • Sahara occidental: Après la démission de l’émissaire de l’ONU, la France et l’Union européenne doivent prendre une initiative de paix

    L’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, Horst Kohler, vient d’annoncer sa démission. En fonction depuis 2017, son action avait permis de rétablir le dialogue entre le Front Polisario, le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie.

    Depuis 1975, le Maroc a annexé et pille en toute illégalité cette région riche en phosphate et en eaux poissonneuses bloquant toute solution politique à cette occupation coloniale. Cette prédation est encouragée par l’Union européenne qui, en violation de sa propre législation, vient de donner son feu vert à une extension au Sahara occidental de l’accord d’association qui l’unit au Maroc.

    Avec l’appui et la connivence de parlementaires européens, Rabat se voit confortée dans son intransigeance lui offrant l’opportunité de poursuivre sa politique répressive et de bloquer l’organisation d’un référendum d’autodétermination.

    Les parlementaires, les députés européens communistes demeurent sans ambiguïté au côté du Front Polisario, véritable force de paix, dans un Maghreb qui connaît une recrudescence dangereuse des tensions.

    La France et l’Union européenne doivent dans ce nouveau contexte prendre une initiative qui s’inscrit dans le sillage de l’ONU: abroger l’accord d’association UE/Maroc et peser pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination.

    Le Parti communiste français (PCF) est dans ce combat aux côtés du peuple sahraoui pour la paix.

    Parti communiste français,

    Paris, le 24 mai 2019

    Source: PCF, 24 mai 2019

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, France, ONU, MINURSO, Horst Köhler,

  • SÁHARA OCCIDENTAL – ¿Y AHORA QUE?

    Por Isabel Lourenço, colaboradora de PUSL/Tornado

    PUSL / Jornal Tornado .- Varios acontecimientos desde la elección de António Guterres como Secretario General de las Naciones Unidas llevaron a algunos simpatizantes de la causa saharaui a pensar que la resolución del conflicto estaría bien encaminada. Esta “tendencia de reflexión” también fue apoyada en las redes sociales, blogs y medios de comunicación social.

    En verdad, siempre me sorprendió todo el entusiasmo en torno al nuevo Secretario General que durante una década fue el Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Refugiados y suscribió corte tras corte en la ayuda humanitaria a los campos de refugiados saharauis.

    Las expectativas creadas en torno al ex primer ministro de Portugal, fueron debido a que es agradable y educado, una cualidad que, afortunadamente, casi todos los políticos en Portugal, desde la izquierda hacia la derecha, comparten. Pero la educación y la simpatía no tienen nada que ver con los posicionamientos políticos.

    La falta de conocimiento y análisis del recorrido político del nuevo secretario general, de sus alianzas y simpatías en la arena internacional llevaron a un entusiasmo poco realista.

    Se sigue con la elección de Horst Koehler para enviado personal del SG al Sáhara Occidental. Una nueva ola de entusiasmo poco comprensible barre las redes sociales, blogs y medios de comunicación social. Koehler es un hombre de las finanzas, no de la economía, sino de las finanzas del gran capital. Su dimisión al cargo de Presidente de Alemania fue fruto de declaraciones escandalosas sobre la “plusvalía” e “intereses positivos” que la guerra de Afganistán y otras tienen para la economía alemana. No ha hecho más que decir la verdad, casi todos los países occidentales ganan con las guerras que fomentan, apoyan y financian públicamente o detrás del escenario guerras que destruyen a países y pueblos.

    Koehler desarrolló el “Plan Marshall para África“, una línea de pensamiento ahora adoptada por EEUU que piensa que los acuerdos económicos pueden superponerse a la soberanía de los pueblos y que los mismos se venden por “beneficios económicos” a los ocupantes, torturadores, violadores y asesinos.

    Koehler inicia nuevos encuentros entre el Frente Polisario y Marruecos con la participación de Mauritania y Argelia como observadores. Negociaciones éstas que fueron una especie de pienso rápido para calmar el descontento y desilusión de la población saharaui con la comunidad internacional.

    Se recuerda que durante y después del desmantelamiento de Gdeim Izik también hubo “conversaciones” cuando lo que debería haber sido hecho de inmediato era una acción militar de las Naciones Unidas para proteger a la población saharaui atacada por Marruecos, en una clara violación del alto el fuego.

    Koehler visita los territorios ocupados y su comunicado fue claro en lo que se podría esperar, o sea nada. Un comunicado en el que el enviado personal se muestra preocupado por encontrar una solución que permita la inversión extranjera y el desarrollo económico.

    Ni una palabra sobre las atrocidades vividas por la población saharaui bajo ocupación marroquí, ni una palabra sobre la manifestación por la independencia del Sáhara Occidental durante su visita y que fue brutalmente reprimida por las autoridades de ocupación.

    Mientras tanto, los documentos generados en el seno de la ONU cambian poco a poco la terminología cuando se habla del Sáhara Occidental. Una tendencia iniciada durante el tiempo de Ban Ki Moon, que fue secretario general antes de Guterres, y que continúa vigente.

    Una palabrita aquí, un adjetivo allí, un nombre, un verbo, poco a poco y casi silenciosamente se introducen en los informes y resoluciones.

    Todo indica el plan de autonomía propuesto por Marruecos como esa solución “viable, práctica y pragmática” la real politique sin contemplar la voluntad del pueblo saharaui, sin respetar las resoluciones de las Naciones Unidas, de la Unión Africana, del Tribunal Internacional, del Tribunal de Justicia de la Unión Europea ni del propio acuerdo de alto el fuego firmado por las partes (Marruecos y Frente Polisario).

    La gran preocupación en la búsqueda de una solución no es el derecho inalienable del pueblo saharaui a la soberanía, y el fin de una ocupación brutal y la descolonización definitiva del territorio por España, sino los intereses económicos y geoestratégicos del “grupo de amigos del Sáhara”. Una denominación hilarante y llena de hipocresía que engloba a España (colonizador ante la ley hasta los días de hoy), Francia (partidario de Marruecos y dependiente de Marruecos para sus aventuras y robos en África);EEUU (Que también utilizan Marruecos para avanzar las posiciones de Israel además de operaciones “negras” en el Oriente Medio y el norte de África), Reino Unido (miembro de la OTAN justamente con España, Francia y Estados Unidos) y por fin la carta suelta, Rusia.

    La dimisión de Koehler no es sorprendente, la razón oficial es su estado de salud, pero incluso la prensa alemana duda de tal hecho que ya había sido la excusa oficial cuando dimitió de la presidencia de su país.

    Esta dimisión tiene un momento interesante, en medio de un cambio político de Argelia, que es un sostenedor inquebrantable del pueblo saharaui y la propuesta del “acuerdo del siglo” de Trump para Israel / Palestina.

    Estados Unidos apoya tradicionalmente el plan de autonomía de Marruecos, a pesar de que hay algunas voces discordantes dentro de las diversas administraciones en las últimas décadas. La situación volátil interna de Marruecos hace que EEUU tenga un “monarca en el cajón” en caso de que el Rey Mohamed VI sea depuesto. El principe Hicham Alaoui, primo del Rey actual, cuya familia fue troceada y vive gran parte de su tiempo en Estados Unidos. Siempre que hay indicios de crisis en el Reino de Marruecos, el Hicham tiene derecho a una entrevista en horario de máxima audiencia en los Estados Unidos. Una práctica recurrente de los EEUU que parecen no aprender de la historia.

    Trump necesita a Marruecos para convencer a los países del medio oriente y África apoyen o al menos no se opongan al “acuerdo del siglo”. Este acuerdo que prevé concesiones económicas a los palestinos y ventajas económicas para Israel es muy en la línea del pensamiento de Koehler, o sea, piensan que los pueblos pueden ser “convencidos” a través de soluciones económicas y no políticas.

    El plan de Trump está lleno de elementos que nunca serán aceptados por el pueblo palestino, pero aún más grave es la “propuesta” de cambiar la frontera de Egipto de forma que parte del territorio egipcio pase a ser Palestino.

    Trump y su administración parecen ignorar que Egipto es un país africano y además del detalle de que el pueblo de este país tendría que aceptar “dar” parte de su territorio, hay otro factor que es el acto constitutivo de la Unión Africana que es claro en cuanto a la no alteración de las fronteras existentes en el acto de la descolonización.

    Según analistas y periodistas con los que PUSL / Tornado se puso en contacto en Oriente Medio y África este acuerdo será el inicio de una guerra sin precedentes y Marruecos está una vez más apoyando a Estados Unidos a cambio del apoyo a su plan de autonomía.

    El Satatus Quo implementado es de tal forma que en un reciente artículo del Modern Diplomacy , el autor Ali El Aallaoui defendía que la cuestión del Sáhara Occidental debía ser transferida del capítulo VI de la ONU -resolución pacífica de disputas- para el capítulo VII -Acciones con respecto a amenazas de paz, violaciones de la paz, y actos de agresión-.

    Marruecos y la comunidad internacional

    Los recursos naturales y las actividades económicas en el territorio del Sáhara Occidental ocupado por Marruecos son de extrema importancia para el reino alauita. Sin estos recursos y el desplazamiento de parte de la población marroquí hacia este territorio la situación ya de sí explosiva de Marruecos, sería catastrófica.

    Marruecos juega con la comunidad internacional el juego de intercambios y favores para poder mantener el statu quo de la ocupación. No hay razón por la cual la comunidad internacional no pudiera negociar e invertir e incluso explorar las riquezas siendo los saharauis los administradores del territorio. Marruecos utiliza el chantaje del flujo migratorio hacia Europa, los enclaves de Ceuta y Melilla, el control de Narcotráfico, las negociaciones en África para favorecer a los amigos franceses y otras artimañas para seguir teniendo el apoyo silencioso de la comunidad internacional.

    El momento

    La situación actual con la dimisión de Koehler y el informe del SG que es francamente decepcionante, excepto en la parte relativa a los derechos humanos debido a la acción constante y consistente de la abogada de defensa de los presos políticos saharauis y de algunos observadores internacionales, plantea serios problemas al frente POLISARIO.

    El movimiento de liberación y legítimo representante del pueblo saharaui se encuentra de nuevo en una encrucijada debido al hecho de continuar respetando las decisiones de las Naciones Unidas. Una tarea difícil, una prueba de fuego está ante POLISARIO que tiene una población entera totalmente decepcionada con la comunidad internacional y ve ahora una vez más la solución pacifica aplazada sine die.

    Fuente : Por un Sáhara Libre

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, Horst Köhler,