Catégorie : Sahara Occidental

  • 44ª Eucoco 2019 Vitoria-Gasteiz – Información de interés

    Nos ponemos en contacto contigo para informarte de la 44ª Conferencia Europea de Solidaridad y Apoyo al Pueblo Saharaui (EUCOCO), que se celebrará los días 22 y 23 de noviembre de 2019 en Vitoria Gasteiz con participantes de los cinco continentes.

    La EUCOCO se lleva realizando de forma continuada desde 1975, año del inicio del conflicto, convirtiéndose, sin duda alguna, enla cita anual más importante del Movimiento de Solidaridad Europeo con el Pueblo Saharaui. Representantes de Gobiernos que reconocen a la RASD, Diputados y cargos electos europeos y Nacionales, Gobiernos Autonómicos, Diputaciones y Ayuntamientos del Estado español, Organizaciones Políticas y Sindicales, Asociaciones de Amistad con el Pueblo Saharaui, ONGs en general, juristas y personalidades del ámbito de la cultura…, participan cada año en esta cita obligada de solidaridad de aquellos que defienden el Derecho de Autodeterminación del Pueblo Saharaui.

    La 44ª EUCOCO se desarrolla en un momento decisivo del conflicto en el que resulta fundamental mostrar la solidaridad con la causa, y donde el País Vasco ratificará su apoyo albergando dicha Conferencia que se concibe como una demostración del conjunto de la sociedad vasca.

    Por todos estos motivos, te invitamos a participar en la 44ª EUCOCO y a mostrar tu apoyo y solidaridad en un momento crucial para el Pueblo Saharaui.

    Para más información puedes visitar la página web de la 44 EUCOCO www.eucocovitoria.org o contactar con nosotros a través del correo electrónico info@eucocovitoria.org

    Fuente : CEAS-SAHARA

    Tags : Sahara Occidental, Eucoco 2019, Vitoria, 44ª EUCOCO,

  • Les folles soirées de Hassan II

    Par Fahd Iraqi avec Azzedine El Hadef

    Couche-tard, lève-tard, Hassan II a dédié de longues, longues soirées à sa passion de toujours : la musique. Une vie parallèle où le “roi mélomane” récompensait les artistes, les blâmait, les accompagnait au bendir ou à l’accordéon et parfois même… les inspirait.

    TelQuel a retrouvé les témoins de cette folle époque.

    Le rideau s’ouvre sur un décor d’enchantement : un orchestre philharmonique au grand complet, une brochette des meilleurs musiciens du royaume, des artistes de tous genres, chanteurs, animateurs, conteurs, des invités de marque et des hôtes sur leur 31, emplis de joie, de fierté. Et de stress. Car le roi, le “maâlem”, maître absolu du pays, se tient juste là, confortablement assis, savourant cette ambiance musicale enivrante de son oreille de mélomane. Derrière les moucharabieh qui compartimentent les allées du palais, de là où elles peuvent “tout voir sans êtres vues”, les femmes du harem suivent le spectacle sans oser y prendre part… Non, ce n’est pas une scène droit sortie des mille et une nuits, mais juste le prototype d’une (folle) soirée hassanienne, artistique, musicale, enchanteresse. “Et toujours, toujours, stressante”, comme aiment à le répéter tous les artistes qui y ont pris part. C’est là, au milieu de ce cérémonial d’un autre âge, que Hassan II laissait transparaître sa sensibilité. C’est là qu’il se montrait, à l’occasion, extrêmement généreux, parfois cruel, avec ses hôtes. C’est là, enfin, qu’il a pu trouver, par moments, l’inspiration nécessaire pour réfléchir à d’importantes décisions politiques.

    Chef d’orchestre pour Abdelhalim Hafez

    Passionné de musique, Hassan Ben Mohamed l’est depuis son jeune âge (lire encadré). En dehors des fêtes nationales et religieuses, ou encore des cérémonies familiales, Hassan II ne se fait pas prier pour multiplier les soirées privées en l’honneur de ses invités étrangers : chefs d’Etat ou hommes d’affaires. Il lui arrive aussi d’improviser des soirées simplement “pour se laver les tympans”, au sortir d’une dure journée de travail. Les artistes marocains, trouvant grâce à ses yeux, assurent fièrement le spectacle, et le roi prend un malin plaisir à donner le “la”. Qui joue quoi, quand et comment : Hassan II décide de tout, un peu comme en politique…

    A l’époque, le déroulé de ces cérémonies relève presque du secret défense. Mais, depuis la disparition d’Al Fannane Al Awwal (le premier des artistes), les langues se sont déliées. Les musiciens ne se contentent plus de chanter ou de jouer, ils parlent. Enfin. Dans un livre intitulé Les amis du roi, depuis peu sur les étals, l’écrivain Saïd Houbal concentre les témoignages de plusieurs musiciens. On peut y lire, au hasard des anecdotes, que “lors du mariage de Lalla Asmae à Marrakech, Hassan II avait demandé à voir le programme de la soirée. Il a piqué une colère quand il s’est aperçu que personne n’avait eu l’idée d’inviter le chanteur Mohamed Mezgueldi pour interpréter la fameuse chanson Laâroussa Merhouna (la mariée est promise). Ils ont dû tout arrêter pour le ramener en urgence de son domicile à Fès”.

    En règle générale, Hassan II ne perd pas une seule occasion de mettre en avant son côté mélomane, pour étaler ses connaissances musicales. Surtout devant les grands artistes venus d’Orient. Un soir où le “Rossignol du Nil”, Abdelhalim Hafez, et son orchestre jouent pour Hassan II, le roi décide ainsi de s’emparer de la baguette du chef d’orchestre et de diriger lui-même la formation mythique. “C’était sur la chanson Zayyi L’hawa (comme l’air), se souvient l’écrivain Mohamed Mouak (auteur d’un ouvrage sur la mosquée Hassan II), habitué des soirées musicales du Palais. A la fin, tous les musiciens de la troupe se sont levés pour applaudir le roi, qui avait été magistral en chef d’orchestre”.

    Le crooner égyptien, idole du public arabe, était aussi le chouchou de Hassan II. Une anecdote, narrée dans les pages de Saïd Houbal, raconte comment Abdelhalim Hafez “a été pris d’un malaise suite à un repas partagé avec le chanteur Mohamed Gharbaoui dans un boui-boui de la capitale. On a dû réveiller le roi à 3 heures du matin…”. La suite ? “Le roi a immédiatement ordonné à un avion militaire de décoller pour emmener Abdelhalim se faire soigner à Londres”. En plus de Hafez, bon nombre de célébrités de la chanson égyptienne ont défilé dans les palais hassaniens. D’Oum Kalthoum à Mohamed Abdelwahab, en passant par Farid Al Atrach ou Sabah, les plus belles voix de l’époque se sont produites en privé pour le monarque.

    Entre Farid Al Atrach et Ahmed Bidaoui

    Devant ces monstres sacrés, Hassan II s’amuse souvent à vanter la qualité des artistes marocains. Exemple : lors d’une soirée avec Farid Al Atrach, il décide de faire découvrir à sa guest star son luthiste préféré. Instructions sont alors données pour ramener Ahmed Bidaoui. Sauf qu’il faut se lever tôt, beaucoup chercher, et s’armer de patience, pour espérer retrouver la trace du jeune compositeur. Qu’à cela ne tienne, les forces de police sont “missionnées” pour mettre la main sur Bidaoui. Qui se terre, quelque part, dans un bistrot casablancais. “Debout, le roi te demande”, lui assènent les policiers. Pris d’un mélange de joie et de panique, le musicien ne tient plus sur ses jambes. Il est alors escorté jusqu’au palais royal de Rabat. Quelques tasses de café et une douche froide plus tard, Ahmed Bidaoui fait son entrée sur scène, où il récupère le luth que vient de poser Farid Al Atrach. Les musiciens de l’orchestre redoutent le pire, mais leur frayeur se dissipe devant les premières notes magiques du compositeur marocain. Sa prestation lui vaut même une standing ovation de Farid Al Atrach et Hassan II himself. Sauf que l’acclamation honorifique provoque en Bidaoui une réaction inattendue. L’homme se lève de son siège et assène un violent coup de pied… à son luth, qui se brise en mille morceaux. Le tout sous le regard médusé de Hassan II. Un ange passe dans la salle… L’assistance reste hagarde, tandis que les serviteurs se mettent à scander : “Que Dieu donne longue vie à Sidi”.

    Fin de la soirée, le monarque se couche, et la vie reprend son tonus normal. Saleh Charki, musicien et fidèle compagnon de Bidaoui, raconte que ce dernier est resté silencieux sur le chemin du retour. Mais il fallait bien qu’il explique son geste, dès le lendemain, devant le souverain. Convoqué par Hassan II après sa sieste, Bidaoui se surpasse en implorations et en improvisations : “Que Dieu donne la vie à Sidi. J’ai cassé le luth car je ne voulais plus que quelqu’un touche l’instrument sur lequel a joué Farid Al Atrach et qui m’a donné toute cette inspiration”. Bonne réponse : le monarque sourit. Et passe l’éponge.

    Hayani et le bain de minuit

    Pour bien moins que cela, Hassan II pouvait se montrer peu commode. Le chanteur Mohamed Hayani l’a appris à ses dépens. Un invité rapporte que lors d’une soirée sur la plage, à la résidence royale de Casablanca, “Hayani est surpris par la main du roi sur son épaule lui demandant si tout allait bien. Hayani répond sur le ton de la rigolade : Que Dieu glorifie Sidi, tout est parfait, il ne nous manque qu’une bonne baignade”. Mal lui en a pris : quelques minutes plus tard, le chanteur est surpris par les membres de la sécurité royale qui lui remettent un maillot de bain en lui hurlant : “Le roi t’ordonne de te jeter à l’eau”.

    De retour sur la plage après son long bain de minuit, Hassan II le sermonne : “Plus jamais tu ne dis qu’il manque quoi que ce soit en ma présence. Je suis le tout, et le tout c’est moi”. On ne badine pas avec le roi…Influencé par les rituels sultaniens d’Orient, le protocole des soirées hassaniennes ne laisse aucune marge à l’improvisation ou à la fausse note.

    Les invitations ressemblent souvent à des arrestations. Mostapha Chater, membre de la troupe Izenzaren, se rappelle encore, en détails, de la première soirée du groupe au palais. C’était à quelques jours du ramadan, en 1981, à Skhirat. “Les membres du groupe étaient dispersés dans les environs d’Agadir quand un message est tombé à 3 heures du matin à la préfecture, qui ordonnait de nous rassembler. Le lendemain à 16 heures, toute la troupe s’est retrouvée à l’aéroport, où un avion spécial nous attendait pour nous emmener jusqu’à Rabat. Nous sommes descendus à l’hôtel Balima et, vers 20 h, nous étions au palais, attendant le début de la soirée”. Sauf qu’Izenzaren ignore tout du protocole musical.

    Une fois sur scène, la troupe n’attend pas l’ordre royal pour se mettre à jouer. Artistes, chambellans, ministres, généraux et autres invités se rendent compte de l’ampleur de “l’offense” faite à Sa Majesté. “Leurs visages étaient livides et un silence de mort pesait sur la salle, se rappelle Chater. On s’est alors arrêtés sec”. Mais Hassan II ne leur en voudra pas et, à la surprise de l’assistance, il saisit même un bendir et se joint aux Izenzaren, heureux de l’étrange retournement de situation.

    Les pneus de Doukkali

    Les habits des invités et des artistes n’ont jamais échappé à la rigidité du protocole de Dar Al Makhzen. Tenue de soirée exigée pour ces fêtes où Hassan II reçoit en nœud papillon et smoking. Les femmes, évidemment, sont en caftan. Et ont la formelle interdiction de se mélanger à la gent masculine. “Il y avait une certaine retenue en présence du souverain. Par exemple, personne ne pouvait applaudir si le roi ne l’ordonnait pas”, explique Mohamed Mouak. L’humoriste Gad Elmaleh, invité en 1998 pour jouer son tout premier spectacle au palais, confirme avoir eu affaire à un public particulier.

    Un public courtisan. “Au début, j’avais super peur. Il (Hassan II) était à deux mètres de moi, c’était impressionnant, raconte alors la star internationale. Quelques personnes dans la salle ne se permettaient pas de rire si Hassan II ne riait pas”.Pour le reste, la ponctualité est la moindre des politesses dans les soirées hassaniennes, même si celles-ci ne commencent jamais à l’heure. Abdelouahab Doukkali l’a compris à ses dépends. Saïd Houbal raconte comment Doukkali, un jour, “a décidé de prendre son temps avant d’arriver à une cérémonie à la résidence d’Ifrane. Malheureusement pour lui, Hassan II arrive cette fois-ci à l’heure et apprend que Doukkali n’est pas encore là”. L’artiste le paie très cher : Hassan II le programme exprès en dernier et, quand son tour arrive, il décide subitement que le spectacle était fini.

    Ce n’est pas tout : “Au parking, Doukkali trouve les quatre pneus de sa voiture crevés. Il a failli mourir de froid cette nuit-là, si ce n’était les mokhaznis qui lui sont venus en aide”. La vengeance royale est un plat qui se mange froid, dans le froid.Chez le roi, on ne fait pas non plus de manières devant le buffet. Cherif, joueur de saxophone à l’orchestre national, en a fait les frais. Invité en 1971, le musicien, souffrant d’une rage de dents, fait une grimace à la vue d’un plat de dattes que lui présente un serveur. Hassan II remarque le rictus et se dirige vers Cherif. Le roi pioche dans le plat et propose au musicien de faire de même. “Il m’a dit?: ces dattes sont trop bonnes, n’est-ce pas ? Je n’ai eu d’autre choix que de manger une datte après l’autre tandis qu’il en vantait les mérites”. La rage de dents du saxophoniste est alors à son paroxysme. Comme pour se délecter de la tournure des événements, Hassan II se tourne par la suite vers les autres musiciens, leur lançant : “Voilà ce qui arrive quand on refuse la naâma (nourriture) du palais”.

    Le roi des Ikramiyate… quand tout va bien

    Plus que le buffet, c’est le moment de distribuer les enveloppes qui est généralement le plus attendu. Point de barème précis pour les donations royales. Tout dépend, bien entendu, de l’humeur du monarque. Argent, agréments, propriétés terriennes : c’était selon. Mahmoud Idrissi est ainsi l’un des rares artistes auxquels Hassan II aime offrir ses costumes… quand il joue bien au luth. Sinon, “il lui retire tout simplement la veste qu’il venait de lui offrir”, nous raconte notre source. Une sentence bien clémente quand on rappelle le sort de ces deux musiciens qui, pour avoir multiplié les fausses notes, ont été chassés du palais… pieds nus.

    Les primes royales sont distribuées par l’intermédiaire du compositeur Ahmed Bidaoui. Ce dernier est alors l’objet de toutes les critiques, ses “amis” artistes le soupçonnant d’alléger régulièrement le contenu des enveloppes…. Dans le livre de Saïd Houbal, Omar Sayed, de Nass El Ghiwane, raconte comment Hassan II a insisté, un jour, pour savoir combien ils percevaient. “Quand il a su que nous touchions 8000 DH pour toute la troupe, il s’est mis en colère en criant : je suis entouré de voleurs !”.

    Le verdict est alors sans appel : Ahmed Bidaoui est banni des soirées hassaniennes et même licencié de sa fonction de membre de la commission d’écoute de la radio nationale. Ce n’est pas la première fois que Hassan II sévit pour détournement de donations. Aux premières années de son règne, un de ses chambellans, appelé Haj Larabi, aurait été licencié pour le même motif…Généreux, soucieux que ses dons arrivent à bon port, Hassan II déteste par-dessus tout voir « ses » artistes dans le besoin. Il n’aime pas, non plus, quand ils demandent expressément de l’argent.

    Le chanteur Hamid Zahir, lors d’une soirée en l’honneur d’un homme d’affaires américain, aurait lancé au roi : “Que Dieu glorifie Sidi, la chanson est toujours en attente de votre générosité”. Hassan II le fusille alors du regard avant de rétorquer : “Si tu n’arrêtes pas tes mesquineries, je te fais arrêter sur le champ”. Un autre jour, un artiste serait venu quémander un logement à Hassan II. Riposte royale : “L’Kelb (le chien) me prend pour un agent immobilier”…. Autre coup de sang hassanien : le jour où on lui rapporte que certains artistes marocains reprochent à l’Egyptien Abdelhalim Hafez de repartir avec des valises pleines de dollars. “Le roi a alors rassemblé ses artistes pour leur asséner : sachez que je ramène des artistes internationaux pour que vous puissiez apprendre d’eux. Ce que je donne aux uns et aux autres ne concerne personne. C’est mon argent, pas celui de l’Etat. Compris ?”.

    La suite ? Les artistes se constituent en délégation qui se rend au palais pour implorer le pardon royal. Mais les humeurs du monarque sont changeantes et il lui arrive d’apprécier les plus altruistes parmi ses artistes. Mohamed Mezgueldi, par exemple, a grandi dans l’estime royale le jour où, à la question “Demande-moi ce que tu veux !”, il a choisi de plaider la cause d’un autre chanteur : “Majesté, je ne manque de rien, c’est plutôt Maâti Benkacem qui va très mal et est menacé d’expulsion de son domicile”.

    L’histoire du luth

    Forcément, jalousies, coups bas et autres intrigues de cour ont longtemps caractérisé les rapports entre les artistes du Palais. Un membre de Nass El Ghiwane raconte à Saïd Houbal comment Ahmed Bidaoui a voulu les “cramer” en présence du souverain. “Il lui a dit que nous ne répondions pas aux invitations pour la Fête du trône. Heureusement, Hassan II n’en a pas tenu compte”. Le luthiste Haj Younès a souffert du boycott de ses pairs. “Certains artistes ne voulaient pas que je mette les pieds au palais, mais j’ai fini par avoir ma chance en 1982”, nous raconte l’intéressé. “Je suis resté seul dans le parking quand les services de sécurité m’ont appelé. Je me suis retrouvé à accompagner Abdelhadi Belkhayat et j’essayais de repérer le roi, quand je me suis aperçu qu’il était à un mètre de moi, épris par la chanson. Il m’a demandé de jouer en solo et j’ai improvisé, improvisé”.

    A la fin, le roi, visiblement satisfait, demande à l’un de ses conseillers : “Je veux que vous commandiez un oud pour (Haj) Younès”. Quelques mois plus tard, Haj Younes est à nouveau convoqué au palais et le roi lui offre, alors, son nouveau luth. à la suite de l’épisode Haj Younès, le roi, décidément épris de cet instrument à cordes, va jusqu’à ordonner qu’un luth illustre la nouvelle coupure de 10 dirhams produite dans les années 1980.

    Souvenir, souvenir. Sawt Al Hassan…

    Nombreux sont les artistes qui le soutiennent : Hassan II aurait directement inspiré plusieurs standards connus du patrimoine de la chanson marocaine. “Kheffet Rjel d’Ahmed Ismail, Khali Omar de Tagadda et bien d’autres tubes sont plus ou moins attribués à Hassan II”, souligne le chercheur Saïd Houbal. Le roi défunt chérissait par ailleurs les chansons à sa gloire ou celles vantant les mérites de son royaume. “Ichi ya bladi de Mahmoud Idrissi et Habib Ljamahir de Doukkali appartiennent à cette catégorie”, explique notre source. Plus généralement, les interférences entre art et politique ont toujours été légion. Exemple : quand des artistes émettent le souhait de prendre part à la Marche verte, en 1975, Hassan II leur explique que le mieux à faire est de produire des chansons patriotiques pour exalter l’élan populaire. Les artistes acquiescent et produisent, alors, ce qui reste le meilleur témoignage de ces folles années hassaniennes : “Sawt Al Hassan ynadi (la voix de Hassan II appelle)“, tube transgénérationnel…

    Profil. Le musicien-roi

    Hassan II est littéralement un musicien-né. Déjà enfant, il a apprivoisé l’accordéon. Quelques années plus tard, et alors qu’il était étudiant en droit à Bordeaux, il s’est inscrit en cachette au conservatoire de la ville. Au programme : solfège et piano. La fibre musicale du futur Hassan II est déjà bien palpitante… La légende raconte qu’un rapport secret des renseignements français a prévenu le sultan Mohammed Ben Youssef de l’intérêt grandissant (inquiétant ?) du prince héritier pour la musique. Le sultan décide alors de rendre une visite surprise à Moulay Hassan dans sa résidence bordelaise. Et tombe sur un phonographe et une collection inestimable de vinyles. “Il y avait plus de disques que de livres dans la résidence princière”, raconte le chercheur Saïd Houbal. Pris de colère, Mohammed V piétine la collection de disques et lance à son fils aîné : “Tu veux être roi, marhba. Tu veux suivre l’art, que Dieu te vienne en aide”. Le prince Moulay Hassan a décidé, depuis, de mettre un bémol à sa passion avant de la laisser s’exprimer pleinement, de la manière la plus exubérante, une fois roi.

    Source : Tel Quel, 28 mars 2009

    Tags : Maroc, Makhzen, Hassan II, courtisans, soirées,

  • Cómo Francia y el lobby israelí pro-Makhzen han « liquidado » a Horst Köhler

    Fuente : Algérie Patriotique, 24/05/2019

    Por Karim B.

    Horst Köhler dimitió para no pagar la factura con su salud como su predecesor Christopher Ross », explica una fuente informada a Algérie Patriotique. « Comprendió que el problema no se resolverá a nivel de la ONU », añade nuestra fuente, y señaló que « Francia ha dejado en claro que, en el mejor de los casos, la situación permanecerá tal y como está ». Según nuestra fuente, « los Estados Unidos, a pesar de la voluntad del consejero de Donald Trump, John Bolton, y los esfuerzos del Departamento de Estado siguen siendo sensibles a las presiones israelíes a favor de Marruecos a través del lobby franco-israelí ».

    Después de haber empujado a Horst Köhler a tirar la toalla a través de una serie de trabas, maniobras dilatorias y una campaña de desinformación, el Makhzen, a través de sus relevos oficiales y su prensa, siguió el ejemplo de Argelia e hipócritamente expresó su « pesar ».

    Ningún enviado personal de los sucesivos secretarios generales de las Naciones Unidasque se sucedieron a la cabeza de la organización internacional ha logrado hacer avanzar el expediente saharaui. Todos los planes fueron frustrados por la potencia ocupante marroquí, con la ayuda de Francia, que garantiza al régimen depredador monárquico de Rabat la cobertura diplomática en el Consejo de Seguridad. Otros países de la Unión Europea, España en particular, se empeñan en evitar la celebración de un referéndum para la autodeterminación con el fin de seguir saqueando las riquezas minera y pesquera del Sahara Occidental ocupado.

    ¿Continuará el relevo de Horst Köhler la aplicaicón de la hoja de ruta heredada de su predecesor, o relanzará el proceso de negociaciones entre el Makhzen y el Frente Polisario de otrs manera? Si aún no tenemos una respuesta a esta precoz pregunta, no es menos seguro que lo que le espera al futuro enviado personal de Antonio Guterres está lejos de ser una sinecura.

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, ONU, Horst Köhler, lobby israélien, France, Conseil de Sécurité,

  • La dimisión de Horst Köhler es un duro golpe al Consejo de Seguridad

    En su última resolución sobre el Sáhara Occidental, el Consejo de Seguridad expresó su unánime apoyo a los esfuerzos del Enviado Personal del Secretario General de la ONU para el Sáhara Occidental. En menos de un mes, el ex-presidente alemán les devuelve el ascensor con la dimisión. Qué ha sucedido para que Horst Köhler reaccione tirando la toalla ?

    Es muy probable que haya decidido dimitir el día que el Consejo de Seguridad adoptó la resolución 2468(2019) y desde entonces intentan disuadirlo porque su decisión supone un duro golpe al propio Consejo de Seguridad. Dicha resolución no comportaba sus exigencias en materia de libertad de acción para la MINURSO y la vigilancia de los derechos humanos en los territorios ocupados. Sólo contenía el lenguaje habitual de las resoluciones precedentes caracterizadas por un juego de equilibrismo para satisfacer el gusto de las dos partes en conflicto sin voluntad de implicarse para hacer avanzar el proceso ni poner fin a las graves violaciones del alto el fuego y de los derechos humanos.

    La dimisión destapa ese doble juego del Consejo de Seguridad que expresa su deseo de poner fin al statu quo al mismo tiempo que establece los ingredientes para que sea duradero favoreciendo a una de las partes y haciendo la vista gorda con respecto a la intransigencia y arrogancia marroquíes.

    Köhler acaba de asestar una dura bofetada al Consejo de Seguridad en un momento en que dos de los miembros del Consejo habían expresado sus reservas a causa de la flagrante parcialidad del denominado Grupo de Amigos del Sáhara Occidental que, desvergonzadamente, intenta imponer el dictamen que Francia ha cocido para defender los intereses de su protegido alauita.

    La decisión del responsable alemán es también un duro golpe a la administración de Donald Trump que ha impuesto el plazo de 6 meses con el fin de acelerar el proceso hacia una solución definitiva del conflicto. Kohler ha colocado a americanos y franceses en una posición poco envidiable ya que los expone a las consecuencias de su propio juego con la cuestión saharaui.

    La situación embarazosa en la que se encuentra el Consejo de Seguridad es la que obliga Antonio Guterres a evocar las razones de salud porque las verdaderas razones constituyen un escándalo que algún día será revelado por el propio Horst Köhler. De momento, han conseguido que se calle. Hasta cuando?

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, Horst Kohler,

  • Dimisión de Horst Köhler: un inesperado y duro golpe al proceso de paz en el Sahara Occidental

    Se acaba de anunciar por varios medios que Horst Köhler, Enviado Personal del Secretario General de Naciones Unidas para el Sahara Occidental, ha dimitido. Según los medios, por motivos de « salud ». Esta dimisión supone un durísimo golpe al proceso de paz.@Desdelatlantico.

    I: KÖHLER, EL CUARTO ENVIADO PERSONAL DE NACIONES UNIDAS QUE NO CONSIGUE VER CORONADOS SUS ESFUERZOS EN EL SAHARA OCCIDENTAL

    La figura del « Enviado Personal » del Secretario General de la ONU para el Sahara Occidental se creó, por primera vez, en 1997, para superar el bloqueo entonces existente al proceso de paz para el Sahara Occidental auspiciado por Naciones Unidas. Desde entonces son cuatro los Enviados Personales que han sido nombrados:

    – James Baker III (1997-2004), gran peso pesado de la diplomacia internacional, ex-Secretario de Estado norteamericano, que consiguió grandes avances (los Acuerdos de Houston de 1997 y el « plan Baker » de 2003) pero que dimitió en junio de 2004 una vez que tras el atentado terrorista del 11-M el gobierno de Rodríguez Zapatero negara su apoyo al Plan Baker.

    – Peter van Walsum (2005-2008), diplomático holandés que no tuvo éxito en sus gestiones.

    – Christopher Ross (2009-2017), diplomático norteamericano que intentó reactivar el proceso pero que no encontró apoyo del Consejo de Seguridad para hacer frente al boicoteo practicado por Marruecos.

    – Horst Köhler (2017-2019), ex-presidente alemán y ex-director del FMI, que ha dimitido, supuestamente, por motivos de salud.

    II. KÖHLER, EL ENVIADO PERSONAL QUE CONSIGUIÓ REAVIVAR LA ESPERANZA

    El nombramiento de Horst Köhler como Enviado Personal del Secretario General de Naciones Unidas para el Sahara Occidental, consiguió reavivar la esperanza en el proceso de paz de Naciones Unidas para el Sahara Occidental. Después de que el diplomático norteamericano Christopher Ross terminara su mandato sin lograr apoyo político del Consejo de Seguridad para superar el bloqueo impuesto por Marruecos al proceso de paz, el 25 de mayo de 2017 (NO en julio, como dice el medio marroquí « Le Desk ») el Secretario General de la ONU, Antonio Guterres, comunicó al presidente del Consejo de Seguridad su intención de nombrar a Horst Köhler como su nuevo Enviado Personal.

    Aunque desde un primer momento Marruecos mostró su hostilidad hacia Köhler, Köhler pareció imponer su estrategia cuando en una tensa reunión del Consejo de Seguridad en agosto de 2018 tanto los Estados Unidos como Rusia le mostraron su apoyo. Ese apoyo de las grandes potencias me hizo pensar que quizá podríamos encontrarnos en la recta final del conflicto.

    Köhler fue el segundo Enviado Personal en visitar el territorio ocupado del Sahara Occidental, tras haberlo hecho Christopher Ross. Pero ha sido pionero en dos aspectos:

    1) Por un lado, ha sido el primero en tratar con responsables de la Unión Europea y de la Unión Africana sobre el asunto.

    2) Por otro lado, ha sido el primero en lanzar un formato de mesa redonda agrupando a las dos partes en el conflicto (Marruecos y Frente Polisario) y a dos de los Estados vecinos (Mauritania y Argelia). Con este formato celebró dos mesas redondas en Ginebra, una el 5-6 de diciembre de 2018 y la otra el 21-22 de marzo de 2019.

    III. ¿Y AHORA?

    La dimisión de Köhler, oficialmente, se debe a motivos de salud. Esto es lo que se ha comunicado por los medios. De entrada, podemos cuestionar si esta es la verdadera razón. En su comparecencia pública tras el encuentro de Ginebra, el 22 de marzo de 2019, hace dos meses, Köhler no parecía padecer problemas de salud. ¿Tenía ya entonces algún problema que ahora se ha agravado o requiere de un tratamiento más intensivo? Si es así, la dimisión tendría como causa, simplemente, la mala fortuna.

    Podría ser también que la alusión a la « salud » haya sido un expediente para ocultar las verdaderas razones que podrían ser otras.

    En su reciente resolución 2468, de 30 de abril de 2019, hace menos de un mes, el Consejo de Seguridad observó « la intención del Enviado Personal de invitar a Marruecos, el Frente POLISARIO, Argelia y Mauritania a que vuelvan a celebrar reuniones con el mismo formato », lo que indicaría que en esa fecha el Enviado Personal no tenía los problemas de salud que ahora se alegan. En esa misma resolución el Consejo de Seguridad alentaba a que el diálogo permitiera retomar las negociaciones. Ese proceso queda interrumpido en un momento crítico.

    Nada más conocerse la dimisión de Köhler, el Frente Polisario ha emitido un comunicado en el que urge al Secretario General a que nombre un nuevo Enviado Personal para que su marcha no sea utilizada por Marruecos para dilatar o hacer descarrilar el progreso hecho desde que Köhler consiguiera que en diciembre de 2018, por primera vez desde 2008, Marruecos y el Frente Polisario se sentaran en la misma mesa para hablar de la solución del conflicto. El requerimiento del Frente Polisario, muy significativamente, no se ha hecho por Marruecos en su declaración tras la dimisión de Köhler. Esto significa que a partir de este momento, Guterres asume la responsabilidad histórica sobre el éxito o el fracaso del proceso de paz y de las consecuencias que ello conlleve.

    En este momento de vacancia del puesto del Enviado Personal, la Unión Africana debe, urgentemente, retomar su papel en el conflicto para evitar, precisamente, que la falta de un Enviado Personal se pueda utilizar para dilatar el asunto.

    Fuente: Desde El Atlántico, 23/05/2019

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, Horst Köhler,

  • Horst quería mandar una misión independiente para investigar sobre los derechos humanos e implicar a la UA en la solución (DW)

    Fuente : Deutsche Wele

    Horst Köhler renuncia como enviado especial de la ONU para el Sáhara Occidental

    Horst Köhler, el ex presidente alemán, ha logrado desde 2017 llevar a Marruecos y a los saharauis a la mesa de negociaciones.

    Horst Köhler se retira de su misión como enviado especial de las Naciones Unidas para el Sáhara Occidental. El ex presidente alemán de 76 años habla de « razones de salud ». Una renuncia comentada inmediatamente después por el secretario general de la ONU, Antonio Guterres, quien saluda los « esfuerzos intensos e incansables » de Horst Köhler para renovar el diálogo entre Marruecos y los saharauis.

    El reino jerifiano solo está dispuesto a otorgar una « autonomía » a los saharauis. Sin embargo, el Ministerio de Asuntos Exteriores y Cooperación Internacional (MAECI) observa « con pesar » la ida de Horst Köhler. Nuestros intentos de contactar a la Embajada de Marruecos en Berlín no tuvieron éxito.

    El Sáhara Occidental, designado por los marroquíes como « Provincias del Sur », reclama su independencia y solicita la celebración de un referéndum según lo acordado bajo los auspicios de la ONU en la década de 1990. Una solicitud apoyada por Alemania en nombre del derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación.

    El Frente Polisario en Alemania no ha respondido a nuestras petición de entrevista, pero, en su comunicado, está « profundamente entristecido » por la dimisión de Horst Köhler.

    Avances…

    Regina Dietzold, de la asociación pro-saharaui Freiheit für die Westsahara en Bremen fue sorprendida y decepcionada por la ida de Horst Köhler, quien, gracias a su experiencia en diplomacia y su conocimiento de África, había logrado, desde su designación en agosto de 2017, relanzar las discusiones entre las dos partes:

    « El Sr. Köhler es alguien que conoce bien África, tiene mucha experiencia en diplomacia y hace falta un enviado especial. No creemos que el proceso vaya seguir entre las partes concernidas a solas. Con Alemania en el Consejo de Seguridad en Nueva York, así como con el personaje del Sr. Köhler, como alemanes, pensabamos que iríamos un poco más lejos. También hubo líderes del Frente Polisario que, por primera vez, fueron recibidos por coloboradores del Ministerio de Relaciones Exteriores de Alemania. Después, hubo una conferencia muy importante en Pretoria, Sudáfrica, con todos los estados de la SADC, con sus primeros ministros, sobre el Sahara Occidental … eventos bastante importantes, hay que seguir en ese camino ».

    Por lo tanto, Horst Köhler ha sentado « la base de un proceso de negociación », « después de más de una década de inmovilismo », como fue subrayado esta mañana por el Ministro de Relaciones Exteriores alemán, Heiko Maas, en su comunicado para agradecer la mediación del ex-presidente federal.

    … pero aún no hay acuerdo

    Sin embargo, los esfuerzos y reuniones de Horst Köhler en Suiza el pasado diciembre y marzo realmente no permitieron acercar a las dos partes. El Frente Polisario incluso ha criticado la terquedad de Marruecos después de las últimas discusiones en las que también participaron los paises vecinos, Argelia y Mauritania. Un nuevo encuentro estaba previsto para principios de junio.

    Algunos creen que el ex presidente también podría haber estado decepcionado por el bloqueo del expediente saharaui, después de la prórroga, a finales de abril, de la misión onusina de la MINURSO para seis meses más y el hecho de haber impedido a una misión independiente de observadores de los derechos humanos que acceda al territorio.

    Otro fracaso de Horst Köhler: implicar a la Unión Africana en la resolución del conflicto, idea a la que Marruecos sigue oponiéndose.

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, MINURSO, Horst Köhler, derechos humanos, Unión Africana, UA,

  • Sahara Occidental: Horst Kohler se va después de veinte meses de intensa mediación (APS)

    WASHINGTON – El ex presidente alemán Horst Kohler decidió retirarse de su papel como enviado de la ONU para el Sahara Occidental después de veinte meses de intensa mediación que le vieron dar un nuevo impulso al proceso de paz de la ONU para la solución del conflicto.

    El miércoles, las Naciones Unidas anunciaron su dimisión por motivos de salud, una decisión tomada después de un conversación por teléfono con el Secretario General Antonio Guterres.

    La ida del ex presidente alemán, de 76 años, era de hecho previsible: « no se encontraba en una situación cómoda y no es su estilo », confió a APS una fuente cercana al expediente.

    Su dimisión responde a un problema de salud, pero « el doble juego de Marruecos » sin duda habría fortalecido su convicción de renunciar a su misión de mediación.

    Con la ida del Sr. Kohler, el Sahara Occidental habrá consumido cuatro mediadores después de los dos estadounidenses James Baker y Christopher Ross y el holandés Peter Van Walssun.

    Su nombramiento, conviene señalarlo, tuvo lugar en un contexto difícil, caracterizado por el bloqueo del proceso de la ONU que tuvo que tenía que reanimar.

    Pero respaldado por la experiencia de más de 35 años en el seno de su gobierno y de organizaciones internacionales, el enviado personal de Guterres logró sobrepasar el primer desafío, el de volver a colocar sobre los railes el proceso político después de seis años de bloqueo de las negociaciones entre el Frente Polisario y Marruecos.

    Expeditivo, Kohler organizó el pasado mes de diciembre una primera mesa redonda en Ginebra a la que invitó a las dos partes en conflicto y a los dos países vecinos, Argelia y Mauritania.

    A esta reunión inicial siguió una segunda mesa redonda celebrada también en Suiza bajo los auspicios de las Naciones Unidas. El objetivo es « consolidar la dinámica positiva creada por la primera reunión y comenzar a abordar las cuestiones más sustanciales ».

    Político prudente, el ex emisario reconoció al final de esta segunda reunión que la tarea no era fácil y que no se debe « esperar un resultado rápido porque las posiciones siguen fundamentalmente divergesntes ».

    Al mismo tiempo, declaró que « verdaderos esfuerzos » por parte de los dos protagonistas eran necesarios para crear la confianza que falta en el progreso de las negociaciones.

    A este respecto, Marruecos no ha cooperado rechazando las medidas de fomento de la confianza en las que hizo hincapié el emisario Horst Kohler, especialmente las relativas al desminado y la reanudación de las visitas entre las familias saharauis.

    Después de Ginebra, Kohler quiso observar un alto antes de lanzar una tercera ronda de discusiones, según la misma fuente.

    El enviado personal, que parece estar insatisfecho con el ritmo impuesto por algunos miembros permanentes del Consejo de Seguridad, quiso tomarse el tiempo necesario para asegurarse de que todo el mundo está a bordo y remando en la misma dirección.

    Kohler, quien evocó « soluciones innovadoras » al conflicto durante su última declaración de prensa ante el Consejo de Seguridad, preveía celebrar la tercera reunión en septiembre, mientras que una agenda paralela apostaba por un plan de paz atado hasta antes de octubre.

    Además, el ex presidente alemán no ha escapado a los obstáculos impuestos a su predecesor, Christopher Ross, que le impidieron consolidar su misión de mediación.

    Trabado en su libertad de movimiento, se le negó el acceso a los interlocutores saharauis en los territorios ilegalmente ocupados por Marruecos.

    El Secretario General no falló en señalar estos obstáculos en su último informe sobre el Sáhara Occidental, lamentando el hecho de que a la Minurso se le impida « cumplir con esta parte de su mandato de brindar asistencia a su enviado personal ». .

    Marruecos ya saboteó en el pasado los esfuerzos de otro enviado estadounidense en 2004 cuando rechazó el plan de paz propuesto por James Baker, que mantenía el principio de autodeterminación exigiendo la celebración de un referéndum al cabo de cinco años de su puesta en práctica.

    El miércoles por la noche, el Frente Polisario expresó su tristeza por esta dimisión, instando al « Secretario General de las Naciones Unidas a actuar rápidamente para nombrar a un nuevo enviado personal, que comparta la convicción, la estatura y la determinación del Presidente Kohler ».

    APS

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, Horst Köhler, Conseil de Sécurité, MINURSO,

  • Dimisión de Köhler : Reacción de la UE

    Declaración del portavoz sobre la renuncia del enviado de la ONU para el Sahara Occidental Köhler

    Horst Köhler, enviado personal del secretario general de la ONU para el proceso de paz del Sáhara Occidental, ha anunciado su renuncia por motivos personales.

    La Unión Europea encomia el progreso realizado por el presidente Köhler. Durante su mandato, ha contribuido a aportar un nuevo dinamismo al proceso del Sáhara Occidental. La UE espera con interés el nombramiento de su sucesor por el Secretario General de las Naciones Unidas, para que se mantenga el impulso en el proceso y se pueda llevar a cabo el trabajo.

    La UE espera que todos los actores involucrados en el proceso de la mesa redonda de Ginebra preserven lo que se ha logrado durante los últimos dos años y continúen participando en las conversaciones en un espíritu de compromiso y conciliación. La UE continuará brindando su pleno apoyo al proceso de la ONU.

    El conflicto del Sáhara Occidental ha durado demasiado tiempo, causando fricciones políticas en la región y actuando como un impedimento para la cooperación regional, además de provocar sufrimiento entre las personas desplazadas.

    Fuente : UE

    Tags : Sahara occidental, Front Polisario, Marruecos, ONU, UE, Horst Köhler,

  • Dimisión de Horst Köhler: Argelia expresa su « profundo pesar »

    Argelia expresó su « profundo pesar » tras la dimisión del enviado especial del Secretario General de la ONU para el Sáhara Occidental.

    « Con un profundo pesar, Argelia recibió la noticia de la dimisión de Horst Köhler de su cargo como enviado personal del Secretario General de la ONU para el Sáhara Occidental », dijo un comunicado del Ministerio de Relaciones Exteriores citado por el diario Algérie Patriotique.

    « En esta ocasión, Argelia desea rendir un merecido homenaje a Köhler por el compromiso y la determinación que ha demostrado para la reactivación del proceso de arreglo del conflicto del Sáhara Occidental que lleva demasiado tiempo en un punto muerto », subraya Comunicado firmado por el portavoz del Ministerio argelino de Asuntos Exteriores, Abdelaziz Benali Cherif.

    « A lo largo del proceso liderado por Köhler para que las dos partes en conflicto, el Reino de Marruecos y el Frente Polisario, negociaran de buena fe y sin condiciones previas una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable que prevea la « autodeterminación del Sáhara Occidental, Argelia, como estado vecino, no ha fallado en brindar su apoyo total a los esfuerzos del enviado personal del Secretario General », agrega el comunicado, señalando que Argelia « sigue convencida de que la solución a la cuestión del Sáhara Occidental es la que permite al pueblo del Sáhara Occidental ejercer su derecho inalienable e imprescriptible a la libre determinación, de conformidad con el derecho internacional y la doctrina y la práctica de las Naciones Unidas en materia de descolonización « .

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, Horst Köhler, autodeterminación,

  • Dimisión de Kohler : La ONU intenta cubrir a su protegido alegando razones de salud

    Horst Köhler dimitió de su cargo como Enviado Personal del Secretario General de la ONU para el Sáhara Occidental. Según la ONU, lo hizo el miércoles aunque es muy posible que lo haya hecho antes. Antes de anunciar la noticia, Guterres tuvo que hacer consultas con el mal llamado Grupo de Amigos del Sáhara Occidental, Francia en especial. Una dimisión sorpresa que supone un considerable revés para las mesas redondas que consiguió arrancar a las partes, sobre todo a Marruecos que se negaba a sentarse con los negociadores saharauis.

    El ex-presidente alemán empezó su misión en el Sáhara Occidental con mucho optimismo y confianza, pero no tardó en chocar con la amarga realidad : Francia no está dispuesta a aceptar una « solución mutuamente aceptable » que no sea la ocupación definitiva de la antigua colonia española por su aliado marroquí. Se dió cuenta de que detrás del apoyo que le fue expresado verbalmente por París se encuentra otro apoyo mucho más sólido y sustancial : el que brinda a Marruecos por razones de pura geopolítica.

    La dimisión de Köhler supone también una decepción para todos aquellos que habían nutrido un cierto optimismo en los encuentros de Ginebra y en los buenos oficios de la ONU para resolver este conflicto cuadragenario sobre la base del respeto del derecho de autodeterminación de los pueblos colonizados.

    Desgraciadamente, esta dimisión va a retrasar, una vez más, el proceso de paz en el Sáhara Occidental si el SG de la ONU no hace un esfuerzo para reavivar la dinámica iniciada por Horst Köhler a pesar de que deberá afrontarse a los obstáculos colocados en su camino por Francia y Marruecos, además de las ambiguas resoluciones del Consejo de Seguridad en las que tiene la fastidiosa manía de jugar al equilibrismo entre las partes alabando a la autonomía marroquí al mismo tiempo que recuerda el derecho a la autodeterminación. Dos soluciones incompatibles y de sentido contrario.

    Guterres evocó razones de salud porque Francia le tiene prohibido hacer cualquier declaración que irritaría a las autoridades de Rabat que son las culpables del fracaso de la mediación del Señor Horst Köhler al igual que son las responsables de la instabilidad que sacude la región del Magreb desde hace 43 años. La ONU y Francia defienden los intereses de un país en conflicto conflicto con todos sus vecinos y cuya política interior está basada en la represión y la violación diaria de los derechos humanos más fundamentales.

    Con certeza, se puede decir que con el fin de defender los intereses de su protegido, Guterres habrá pedido a Horst que, además de evocar las razones de salud, se abstenga también de hacer declaraciones contra Marruecos.

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, Horst köhler, Antonio Guterres, Consejo de Seguridad,