Catégorie : Sahara Occidental

  • Las riquezas naturales del Sáhara Occidental : Acuerdo pesquero UE-Marruecos

    Introducción:

    Marruecos comercializa productos procedentes del Sáhara Occidental sin que ello reporte en beneficios para la población saharaui. El Sáhara Occidental es privado de los beneficios generados por Marruecos con la comercialización de productos agrícolas, pescado, fosfatos, sal y No existe ninguna base legal que justifique la presencia de Marruecos en el territorio.
    España no cumple las obligaciones contraídas con las Naciones Unidas como Potencia Administradora del Sáhara Occidental. España tiene la obligación política de facilitar la descolonización del territorio.
    La explotación y comercialización de los recursos naturales del Sáhara Occidental por parte de Marruecos genera obstáculos para la independencia de este Territorio No Autónomo.

    Precedentes judiciales:

    2014: varias sentencias de la Audiencia Nacional de España reafirman que el Sáhara Occidental no pertenece a Marruecos.

    2016: el Tribunal de Justicia de la Unión Europea, dictaminó como valido el acuerdo de liberalización del comercio mantenido entre la UE y Marruecos, argumentando que el acuerdo no hace mención expresa a su aplicación en el Sáhara Occidental.

    2018: El Tribunal Europeo de Justicia de Luxemburgo legitimó el acuerdo de pesca vigente entre la UE y Marruecos, sin embargo, excluyó de dicho acuerdo el mar que limita con el territorio del Sáhara Occidental.

    Acuerdo de pesca entre la UE y Marruecos:

    Entró por primera vez en vigor en el año 2007, por un periodo de 4 años, y ha sido prorrogado en dos ocasiones. El Protocolo de pesca actual se aprobó en diciembre de 2013 y su vigencia expira en julio de 2018.

    El acuerdo permite a 126 buques de la UE (90 pertenecientes a la flota española) faenar en aguas marroquíes a cambio de 30 millones de euros al año. De dicha partida, 14 millones van destinados al desarrollo del sector pesquero de Marruecos.

    A favor del Acuerdo de Pesca aprobado en 2013 se manifestaron 310 europarlamentarios, hubo 50 abstenciones y 204 en contra, aquellos que consideraban una ilegalidad, contraria al Derecho Internacional, incluir las aguas del Sáhara Occidental, Territorio No Autónomo ocupado militarmente por Marruecos.

    La sentencia del Tribunal de Justicia de la UE de febrero de 2018 determina que la inclusión del mar del Sáhara en los acuerdos pesqueros UE-Marruecos, supondría quebrantar el principio de libre autodeterminación recogido en los Tratados de Derecho Internacional suscritos por la UE.

    Actores implicados:

    UE:

    El 91% de las capturas que efectúa la flota comunitaria tienen lugar en aguas del Sáhara, el resto en aguas de Marruecos.

    Reticencias del Parlamento Europeo hacia el acuerdo de pesca comunitario: políticas (acuerdo afectaba a aguas del Sáhara Occidental), ecológicas (sobreexplotación de los caladeros), económicas (baja rentabilidad de las inversiones) y sociales (los fondos europeos no iban hacia la población saharaui).

    Tras la sentencia que excluye las aguas del Sáhara del acuerdo de Pesca UE

    – Marruecos, la Comisión de Pesca del Parlamento Europeo se posicionó a favor de iniciar negociaciones con el Frente Polisario.

    La UE y Marruecos se encuentran actualmente en negociaciones con el fin de acordar un nuevo protocolo de pesca que sustituya al actual, cuya validez expira el próximo mes de julio.
    Marruecos:

    Marruecos ha manifestado su descontento, advirtiendo que no admitirá un acuerdo de pesca que excluya las aguas del Sáhara Occidental.

    El reino alauí advierte que la seguridad en Europa se vería deteriorada de no renovarse el acuerdo. En este sentido, Marruecos amenaza a la UE con el control de sus fronteras, pudiendo favorecer la entrada de terroristas, drogas e inmigración irregular.

    España:

    De las importaciones de pescado realizadas por España, menos del 10% provienen de Marruecos. Existen empresas españolas cuya actividad está vinculada a la pesca en aguas del Sáhara Occidental. Los productos importados por Marruecos procedentes del Sáhara hacen competencia directa a los productos españoles.

    Frente Polisario (FP):

    El FP ha instado a la flota pesquera española para que abandone de forma inmediata el mar del Sáhara.

    El FP amenaza a España con poner fin a los vuelos que operan entre las Islas Canarias y el Sáhara Occidental, amenazando con el deterioro de las relaciones comerciales entre ambos territorios.

    La defensa jurídica del FP exige a la Comisión Europea 240 millones de euros argumentando una explotación ilegal de los recursos naturales del Sáhara Occidental.

    Fuente : GIASP, 02/04/2018

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, recursos naturales riquezas naturales, pesca, Unión Europea, UE,

  • Historique du conflit et principales batailles du Sahara Occidental

    26 décembre 1884 : Colonisation Espagnole –  L’Espagne proclame un protectorat nommé Río de Oro sur la côte allant du Cap Bojador au Cap Blanc (Bahia del Oeste), ostensiblement à la demande de la population locale. Le protectorat permet également de fermer la porte à Donald MacKenzie qui cherchait à établir de nouveaux comptoirs sur cette côte. La conférence de Berlin entérine la revendication espagnole le mois suivant. Villa Cisneros est le chef-lieu administratif et Bonelli y fait construire un fort avec des ouvriers des Canaries.

    6 avril 1887 : Le protectorat espagnol est étendu au Saguia el-Hamra au nord ainsi qu’à 240 kilomètres à l’intérieur des terres où commence l’Emirat d’Adrar. Il est alors placé sous l’autorité du gouverneur-général des Canaries qui nomme un sous-gouverneur.

    27 juin 1900 : La France et l’Espagne signent le traité de Paris qui définit la frontière entre le Río de Oro (espagnol) et la Mauritanie (française).

    4 octobre 1904 : La convention de Paris fixe les frontières du Saguia el-Hamra et de Cap Juby (Maroc espagnol du Sud)

    30 mars 1912 : Protectorat français au Maroc : Signature du traité de protectorat par le sultan Moulay Abd al-Hafid ( convention de Fès ) sur le territoire marocain internationalement reconnu .

    27 novembre 1912 : La convention de Madrid fixe les frontières du Sahara Occidental et celles de l’enclave d’Ifni .

    2 mars 1956 : La France reconnaît la fin du protectorat instauré sur le sultanat du Maroc en 1912

    7 mars 1956 : Indépendance du Maroc : Mohammed V annonce au peuple marocain l’indépendance du Maroc. Le sultan Mohammed ben Youssef prend le titre de roi Mohammed V.

    27 mars 1956 : La Thèse du Grand Maroc : Mohamed Allal El Fassi, le président du Parti politique Marocain l’Istiqlal publie avec le soutien du Roi du Maroc Mohamed V un document pour revendiquer des territoires qui auraient fait partie historiquement du Maroc selon la théorie de Mohamed Allal El Fassi : la Mauritanie, une partie du Mali, 40% du territoire algérien , les Iles Canaries et le Sahara occidental.

    25 février 1958 : Le roi Mohammed V déclare à M’hamid El Ghezlane au sujet des négociations de la France pour l’indépendance de la Mauritanie avec les Indépendantistes Mauritaniens : « Nous continuerons à œuvrer en tout ce qui est notre pouvoir pour recouvrer notre Sahara et tout ce qui, par le témoignage de l’histoire, et par la volonté des habitants, revient de droit à notre royaume ».

    Mokhtar Ould Daddah un des chef des indépendantistes Mauritaniens répond : “Au moment où la France par des institutions généreuses, nous donne le droit de nous gouverner nous-mêmes et de nous déterminer librement, je dis non au Maroc ! Mauritaniens nous étions, Mauritaniens nous sommes, Mauritaniens nous resterons”.

    28 novembre 1960 : Indépendance de la Mauritanie : les Nations Unies reconnaissent formellement la Mauritanie .

    Le Maroc déclare a l’Assemblée générale de l’ONU : “Le Maroc estime l’indépendance de ce qu’on appelle la Mauritanie comme une vaste escroquerie et une grande illusion”.

    Le Maroc qui revendique la Mauritanie ne reconnait pas son indépendance, il projette secrètement dans un premier temps d’intervenir militairement, des plan sont mis en œuvre et le prince hériter Moulay Hassan décide de former une unité de 6.000 hommes recrutés parmi les tribus de Tan-Tan, Assa et Tarfaya dans le sud Marocain, les troupes sont basés à Tan Tan, le Maroc comptait parachuter 200 hommes pour prendre la capitale Nouakchott soutenue par ses avions de chasse mais le projet rencontre de nombreuses difficultés liées à la logistique et à la présence militaire espagnole au Sahara Occidental, le Maroc renonça définitivement a ce projet dans les années qui suivirent.

    30 septembre 1963 : La Guerre des Sables : le Roi du Maroc Hassan II qui exigeait de l’Algérie qu’elle lui cède l’ouest de l’Algérie ( 40 % du territoire algérien ) qu’il revendiquait au nom du grand Maroc et voyant que le président algérien Ahmed Ben Bella rejetait toutes ses revendications territoriales en Algérie décide de profiter d’un soulèvement de Hocine Aït Ahmed contre Ben bella pour envahir et occuper depuis Tagounit au Maroc des points stratégiques en territoire algérien internationalement reconnu à Tinjoub et Hassi Beïda (ancien poste de contrôle de l’armée Française pendant la Guerre d’Algérie) qui contrôlent la piste qui relie la côte de l’Algérie à Tindouf et au Sahara espagnol.

    2 octobre 1963 : Ben Bella apprend l’occupation des villages de Tinjoub et Hassi Beïda, il décrète la Mobilisation générale: La réaction de l’Algérie est immédiate: l’Armée de libération nationale Algérienne contreattaque et s’empare de Tinjoub, Ich et Hassi Beïda. Plusieurs soldats marocains sont tués ou faits prisonniers: L’armée marocaine les reprend à son tour quelques jours après .

    Les combats débordent prêt de Figuig en territoire marocain et de Tindouf en territoire algérien.

    5 novembre 1963 : Cessez-le-feu fragile entre l’Algérie et le Maroc qui entament des négociations pour le règlement du conflit suivi du retrait des troupes marocaines du territoire Algérien .

    20 février 1964 : l’Organisation de l’unité africaine obtient un cessez-le-feu définitif entre l’Algérie et le Maroc, laissant la frontière inchangée.

    16 décembre 1965 : L’Assemblée Générale des Nations Unies adopte sa première résolution sur le Sahara Espagnol et appelle à la décolonisation.

    20 décembre 1966 : Pour la première fois, l’Assemblée Générale des Nations Unies prévoit l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara Espagnol.

    2 mars 1973 : Le Maroc dépossède et expulse des milliers d’algériens qui vivent au Maroc Conformément aux dispositions du dahir portant loi n°1.73.213 .

    10 mai 1973 : Création du Front Populaire pour la Libération de Saguiet El-Hamra et Rio de Oro (FPOLISARIO) à Zouérate en Mauritanie.

    Lancement de la Guerre de libération nationale sahraoui contre l’Espagne coloniale.

    20 mai 1973 : Le Front Polisario attaque le poste de police espagnol d’El Khanga et signifie par ce geste a l’Espagne Coloniale l’ouverture des hostilités vis-à-vis de l’occupation.

    30 septembre 1973 : Le Polisario lance une attaque couronnée de succès contre un poste espagnol dans la région d’Amgala.

    20 août 1974 : Le gouvernement espagnol annonce son intention d’organiser un référendum d’autodétermination. Hassan II s’oppose à ce que l’indépendance en soit l’une des options.

    17 septembre 1974 : Afin d’amener l’Espagne coloniale a se retirer du Sahara occidental, Hassan II demande l’arbitrage de la Cour internationale de Justice de La Haye sur le statut juridique du Sahara Occidental avant sa colonisation par l’Espagne.

    12 mai 1975 : Arrivé à El Aaiun de la Misión des Nations Unies pour le Sahara Occidental.

    23 mai 1975 : Le gouvernement espagnol annonce son intention de se retirer du Sahara Occidental et de hâter le transfert de souveraineté.

    15 juin 1975 : Hassan II déclare à Rabat que la reprise du Sahara occidental représente une question de vie ou de mort pour le Maroc .

    16 octobre 1975 : Avis consultatif de la Cour International de Justice ( CIJ ) : Les éléments et renseignements portés à la connaissance de la Cour International de Justice n’établissent l’existence d’aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental d’une part, le Royaume du Maroc ou l’ensemble mauritanien d’autre part.

    Réaction du Maroc : Hassan II annonce l’organisation d’une grande marche « pacifique », la « marche verte ».

    31 octobre 1975 : Accrochages entre les combattants sahraouis et les unités marocaines arrivées aux localités de Mahbes et Farsía.

    2 novembre 1975 : Le Conseil de Sécurité « demande instamment à toutes les parties concernées et intéressées, d’éviter toute action unilatérale ou autre qui pourrait encore aggraver la tension dans la région ».

    6 novembre 1975 : La Marche verte – Invasion militaire du Sahara occidental :

    350.000 civils marocains ( Chiffre officiel marocain ) se rendent sur le nord du territoire pour affirmer le caractère marocain du Sahara Occidental (150.000 à 200.000 selon les historiens ).

    Le Président du Conseil de Sécurité se référant aux différentes résolutions sur le Sahara Occidental, « déplore l’exécution de la marche, demande au Maroc de retirer immédiatement tous les participants à la marche du territoire du Sahara Occidental … ».

    14 novembre 1975 : L’Accord de Madrid : un accord tripartite est signé à Madrid entre l’Espagne, le Maroc et la Mauritanie comprennent une déclaration de principes et une série d’accords cadres de coopération économique pour le partage du Sahara Occidental.

    15 novembre 1975 : Alger déclare « nul et non avenu » l’arrangement intervenu à Madrid.

    20 novembre 1975 : Mort du Général Francisco Franco Chef d’état d’Espagne .

    25 novembre 1975 : Le roi Hassan II déclare : «Logiquement, j’attends que l’Algerie me fasse la guerre».

    27 novembre 1975 : Les troupes marocaines s’emparent de Smara

    28 novembre 1975 : Réunion des membres de la Djemaa sahraouis à Guelta Zemmour (Sahara Occidental non occupé), la majorité des membres de la Djemaâ décident « la dissolution définitive » de l’assemblée des chioukh et font état de « leur soutien inconditionnel au Front Polisario » en tant que « seul représentant du peuple sahraoui ».

    Le Président Houari Boumediène ordonne à l’Armée algerienne de venir en aide aux réfugiés et déplacés Sahraouis, y compris sur leurs terres, en leur apportant nourriture et logistique.

    L’Algérie décide de crée des points de transit à Amgala et à Tifariti au nord-est du Sahara occidental pour les milliers de réfugiés sahraouis évacués vers l’Algérie fuyant les bombardement de l’aviation marocaine notamment au napalm, l’Algérie déploie deux bataillons, le 41 bataillon d’infanterie des forces terrestres de l’ANP ( Bataillant spécialisé en Logistique ), commandé par le capitaine Lounes Arib pour assister les réfugiés et leurs fournir de la nourriture et des fournitures médicales à Amgala, un deuxième bataillon fut déployé après à Tifariti.

    10 décembre 1975 : La Mauritanie entre en guerre aux côtés du Maroc .

    11 décembre 1975 : Les troupes marocaines s’emparent de El Aaiun.

    18 décembre 1975 : Expulsion des Marocains d’Algérie : le Président Algérien Houari Boumédiène en concertation avec le Conseil de la Révolution algérienne décide d’expulser en 48 heures des dizaines de milliers de Marocains résidant en Algérie suite a la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays. Le Maroc étant le premier à avoir “exproprié et expulsé” des milliers d’algériens du Maroc en 1963 (avant la Guerre des Sable suivi de mesures de réciprocité coté algérien ) et en 1973 (dispositions du dahir portant loi n°1.73.213) .

    20 décembre 1975 : Les troupes Mauritaniennes s’emparent de Tichla et de Lagouira.

    12 janvier 1976 : Les derniers effectifs de l’armée espagnole quittent le territoire du Sahara occidental.

    L’utilisation de napalm contre des civils sahraoui par l’armée Marocaine est confirmée par le Comité international de la Croix-Rouge.

    21 janvier 1976 : Le Polisario attaque un regroupement militaire Mauritanien dans la région de Dakhla, ils parviennent à tuer une soixantaine de militaires et se replie vers le Nord de la Mauritanie. Ould Dadda président mauritanien de l’époque réclame l’aide urgente de la France et du Maroc.

    Pensant que Boumediène avait envahi le Sahara occidental et le Nord Mauritanien, Hassan II et son commandant des forces armées royales FAR le général Dlimi décidèrent de couper une prétendue ligne d’approvisionnement de l’Armée algerienne vers ses troupes en envoyant massivement des troupes.

    22 janvier 1976 : Des échanges de tirs se font entendre entre des militaires Marocains et mauritaniens d’un coté et Algériens de l’autre dans la région d’Aïn Bentili, près de la frontière mauritanienne. Les forces mauritaniennes sont repoussées après une première attaque. Le Maroc envoie deux avions F5 ratisser la zone où un des deux appareils est abattu par une batterie anti-aérienne sahroui en Mauritanie et son pilote capturé.

    23 janvier 1976 : Six bataillons des FARs encerclent Amgala, ils coupent routes et accès aux puits. Le capitaine Arib qui commande le bataillon Algérien ordonne à ses hommes de tenir leurs positions jusqu’à l’arrivée des renforts. Le bataillon Algérien est spécialisé dans la logistique et l’intendance, ses éléments sont dotés d’armes légères et moyennes, mais rien pour tenir un siège.

    27 janvier 1976 : Première bataille d’Amgala ( AMGALA 1 )

    29 janvier 1976 : Le président algérien Houari Boumediene a déclaré que l’Algérie ne portait que sur le droit à l’autodétermination de leurs frères et voisins du Sahara occidental, qui faisaient face à ce qui équivalait à un génocide. L’Algérie reçoit le soutien de nombreux pays dans le monde notamment les pays non alignés et de la majorité des pays africains.

    2 février 1976 : Le président Valéry Giscard d’Estaing dans une interview remarquée donne raison au Maroc, en termes nuancés.

    La Fédération internationale des droits de l’homme confirme les accusations de répression, torture et assassinats de civils sahraouis par les forces d’occupation marocaines et mauritaniennes.

    14 février 1976 : Seconde bataille d’Amgala (AMGALA 2)

    26 février 1976 : L’Espagne met officiellement fin à sa présence au Sahara Occidental .

    27 février 1976 : Le secrétaire général du Front Polisario proclame l’indépendance de la République Arabe Sahraouie Démocratique à Bir Lahlou au Sahara occidental.

    28 février 1976 : Reconnaissance de la RASD par Madagascar

    29 février 1976 : Reconnaissance de la RASD par le Burundi

    4 mars 1976 : Le premier gouvernement de la R.A.S.D. est formé sous la présidence de Mohammed Lamine Ould Ahmed.

    5 mars 1976 : La République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) dotée d’un gouvernement en exil pose sa candidature pour son entrée à l’ONU, à l’OUA et à la Ligue arabe.

    Le Maroc et la Mauritanie menacent de quitter l’OUA et la Ligue Arabe si ces organisations reconnaissent la RASD.

    6 mars 1976 : L’Algérie est le troisième pays au monde à reconnaitre la Rasd.

    9 mars 1976 : Reconnaissance de la RASD par le Bénin et l’Angola

    11 mars 1976 : Reconnaissance de la RASD par le Mozambique et la Guinée-Bissau

    15 mars 1976 : Reconnaissance de la RASD par la Corée du Nord et le Togo

    30 mars 1976 : Reconnaissance de la RASD par le Rwanda.

    14 avril 1976 : une équipe de médecins suisses confirme l’utilisation de napalm contre des civils sahraouis par l’aviation marocaine .

    Le Maroc et la Mauritanie s’entendent sur la délimitation de leurs frontières au Sahara occidental .

    8 juin 1976 : Le polisario lance un important raid sur Nouakchott, la capitale mauritanienne, avec environ 600 combattants équipés de mortiers de 120 mm, de canons D-30 2A18M 122-mm, de canon anti-aérien ZU-23, plus de 100 Land-Rover et 10 camions pour le transport des ravitaillements, des munitions et du carburant.

    Le Président du Conseil révolutionnaire de la RASD, El-Ouali Moustapha Sayed, fondateur du Front Polisario est a la tête de l’offensive. La surprise est totale : Le Polisario attaque le cartier administratif de la ville aux mortiers et aux canons.

    9 juin 1976 : Le fondateur du Polisario meurt dans un accrochage avec des unités mauritaniennes à Hassi Bennichab.

    10 juin 1976 : Mahfoud Ali Beiba est élu Président par intérim du Conseil révolutionnaire de la RASD.

    8 août 1976 : Moktar Ould Daddah est élu président de la République pour un troisième mandat.

    30 août 1976 : Mohamed Abdelaziz est élu secrétaire général du Front Polisario et président du conseil de commandement de la révolution de la RASD.

    2 Septembre 1976 : La Mauritanie et la France ont remplacé leurs accords de défense par un pacte militaire technique.

    16 Septembre 1976 : Un unité sahraouie attaque la prison de El Aaiun au Sahara Occidental et libéra 20 sahraouis détenus par le Maroc, 19 soldats marocains sont tués et 13 autres sont blessés lors de l’attaque.

    4 Décembre 1976 : Le Polisario abat un avion Lockheed C-130H Hercules Marocain.

    1er mai 1977 : 2 coopérants français sont tués à Zouerate en Mauritanie lors d’une attaque sahraouie contre la garnison mauritanienne défendue par 115 hommes, des voies ferrées servant au transport du minerai de fer sont sabotées, les exportations de fer représentent les trois quarts des apports en devises de la Mauritanie de Mokhtar Ould Daddah soutenu par la France qui en était son principal client.

    10 mai 1977 : Le Secrétaire Général de l’O.U.A, William Eteki M’Boumoua, décide de saisir le Secrétaire Général de l’O.N.U en vue d’une action conjointe O.N.U / O.U.A, à propos du problème du Sahara Occidental.

    13 mai 1977 : Hassan II et Ould Daddah signent un accord de défense mutuelle et créent un haut commandement mixte.

    Plus de 9000 soldats marocains occupent les principales villes mauritaniennes pour faire face au Polisario.

    21 juin 1977 : La délégation du Front Polisario est invitée à la 28ème session du conseil des Ministres à Lomé (Togo). Pour manifester leur désapprobation, le Maroc et la Mauritanie boycottent la séance inaugurale.

    03 Juillet 1977 : Le polisario attaque Nouakchott où il occupe les faubourgs de la capitale mauritanienne d’où ses canons bombardent la présidence de Moktar Ould Daddah.

    26 Septembre 1977 : De violents combats ont lieu à Haouza entre le Maroc et le Front polisario qui durent 2 jours. Le Polisario finit par s’en emparer .

    25 octobre 1977 : Reconnaissance de la RASD par la République des Seychelles.

    02 Novembre 1977 : Opération Lamantin : l’invasion mauritanienne du sahara occidental au coté du Maroc déstabilise le pays qui se retrouve embourbé dans le conflit du Sahara occidental dont la population mauritanienne est majoritairement opposée, ce qui met la Mauritanie du président Mokhtar Ould Daddah au bord de l’effondrement. La france qui soutient le régime et craignant pour ces intérêts économiques, notamment le minerai de fer, décide d’intervenir militairement avec l’envoi d’une force interarmes d’environ 350 hommes principalement des forces aériennes équipées d’appreils ultrasophistiqués pour l’époque : des avion de combat Jaguars, des ravitailleur C-135F, des Brequet Atlantic en guise de PC volant, des transports aériens DC8, Transall et des Nord 2 501.

    04 Novembre 1977 : le point d’eau de Bir Ganduz situé a quelques kilométrés de la voie ferré au nord de Nouadhibou est attaqué par le Polisario .

    07 Novembre 1977 : Un poste mauritanien au nord est d’Atar est pris par une colonne du Polisario d’une cinquantaine de véhicules.

    22 Novembre 1977 : Une colonne d’une cinquantaine de véhicules attaque le train transportant du fer à Touajil .

    23 Novembre 1977 : Les Forces françaises de l’Opération Lamantin sont opérationnelles en Mauritanie.

    02 Décembre 1977 : Une colonne du Polisario occupe pendant plusieurs heures le poste mauritanien de Bou Lanouar sur la voie ferrée et fait prisonniers des soldats mauritaniens puis se replie. Elle est survolée par les avions de reconnaissance et de combats français mais aucune des deux forces n’ouvre le feu. Les pilotes français n’yant pas encore le feu vert de Paris pour s’engager contre les unités sahraouies.

    12 Décembre 1977 : Le polisario attaque une installation minière au sud de Zouérate et l’occupa pendant plus de 3 heurs , des soldats mauritaniens furent tuer et d’autres capturé durant l’attaque et un train de transport de fer fut incendier , mais lors du replis de la colonne du polisario composé d’une cinquantaine de véhicule ils furent cette foie attaquer par des Jaguar de l’armée français , la colonne se dispersa dans toutes les directions dés la première attaque ce qui rendit la tache plus difficile aux pilotes français et minimisa les pertes du polisario mais il perdit un quart de ces véhicules , le jour suivant le 13 Décembre alors que la colonne c’était regroupé pour se replier un deuxième raid des Jaguar de l’armée français les attaque ou le polisario cette foie réplique avec des tire de canon ZU-2 et des tire de missile portatif SA-7 Grail mais il perdis une vingtaine de véhicules de plus et se replia sans causé de dégât aux avions français , l’armée mauritanienne réussit à récupéré 13 de ces soldats fait prisonnier auparavant par le polisario .

    17 décembre 1977 : Nouakchott est bombardée au mortier par un contingent de 40 véhicules, et une centaine de combattants.

    Les forces de l’armée française engagent la riposte avec deux SEPECAT Jaguar qui étaient basés à Dakar au Sénégal, sur la B.A. 160 Ouakam et détruit une partie de la colonne motorisée dans le désert qui doit battre en retraite .

    18 Décembre 1977 : Le Polisario attaque le poste mauritanien de Tméimichatt avec une colonne d’une cinquantaine de véhicules, trois patrouilles de Jaguars français stationnés à Dakar interviennent et détruisent la moitié de la colonne. Un Jaguar de l’armée français est légèrement endommagé par un tire de ZPU-2. L’armée mauritanienne récupère un important lot de matériel militaire.

    25 Janvier 1978 : Le Polisario attaque avec succès la garnison mauritanienne de Touagil et l’occupa pendant plusieurs heurs, les forces Mauritaniennes réussissent difficilement à le repousser.

    02 février 1978 : Une colonne du Polisario attaque la garnison de Tichla mais elle est repoussée.

    Reconnaissance de la RASD par le Yémen du Sud.

    28 février 1978 : Une colonne du Polisario attaque a nouveau la garnison de Touagil, le Polisario abat un un Northrop F-5A Freedom Fighter Marocain envoyer en renfort puis se replis .

    25 Mars 1978 : Les forces mauritanienne et l’aviation française interceptent et repoussent une colonne du Polisario en mouvement vers la voie ferrée de la Région de Zouérate .

    02 Mai 1978 : Une colonne sahraouie d’une trentaine de véhicules attaque et encercle une garnison mauritanienne a Choum (Mauritanie), des Jaguars de l’armée française interviennent pour dégager les troupes mauritaniennes mais ils eurent des difficultés à engager les troupes du Polisario car ces derniers se sont rapproché dangereusement des positions mauritaniennes rendant la tache plus difficile aux pilotes pour différencier les unités des deux camps, le Polisario se replie pendant la nuit mais a l’aube du 03 Mai il fut rattrapé par l’aviation française ou il perdit plusieurs véhicules toute foie ces tactiques de dispersion face aux raids aériens permis a la colonne de ne pas être entièrement décimé, se fut le dernier engagement de l’armée française contre le Polisario en Mauritanie .

    3 juin 1978 : Reconnaissance de la RASD par le Congo et la Guinée Equatoriale.

    20 juin 1978 : Reconnaissance de la RASD par la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe.

    22 juin 1978 : Reconnaissance de la RASD par le Panama

    10 juillet 1978 : Dans un contexte de crise suscité par la guerre avec le Polisario et les difficultés financières qui en résultent, 60% du budget est consacré à l’armée et le pays est au bord de la cessation de paiements, accentuées par une période de sécheresse qui décime le bétail et une opposition majoritaire de la population à la guerre du Sahara Occidental dont une partie soutenait le Polisario même au sein de l’armée mauritanienne, Moktar Ould Daddah est déposé par un coup d’État. Le Comité militaire de redressement national (CMRN) dirigé par le lieutenant-colonel Mustapha Ould Saleck, placé quelques mois plus tôt à la tête de l’armée par le président Daddah, prend le pouvoir.

    12 juillet 1978 : Le Front Polisario annonce un cessez-le-feu unilatéral avec la Mauritanie, où le pouvoir vient de changer de main, en raison du refus de la guerre contre les Sahraouis, exprimé par la quasi-majorité de la population mauritanienne.

    10 Septembre 1978 : Un missile sol air du Polisario abat un Northrop F-5A Freedom Fighter Marocain a 50 km au nord de Smara, le pilote (Ali Najab) est fait prisonnier.

    9 novembre 1978 : Reconnaissance de la RASD par la Tanzanie.

    10 décembre 1978 : Dans un Contexte de près-transition au pouvoir en Algérie où le président algérien Houari Boumediène est mourant, un avion militaire pénètre l’espace aérien algérien et parachuta sur la Kabylie près du Cap Sigli des armes et des munitions pouvant équiper 300 hommes. L’Armée algérienne qui détecta l’incursion de l’avion militaire intercepte la cargaison .

    16 décembre 1978 : Réunion conjointe du Conseil de la Révolution et du gouvernement algérien près du lieu de parachutage où six algériens furent arrêtés ayant à leur tête un affairiste qui révéla qu’il s’agissait du Maroc. Rabat opposa un démenti et qualifia l’incident « d’opération inventée de toutes pièces pour détourner l’opinion des véritable problèmes ». Il s’agissait pour le Maroc d’apporter son appui a des opposants algériens à un moment particulièrement critique et de créer des difficultés au régime.

    27 décembre 1978 : Décès du président Algérien Houari Boumediene.

    Le Maroc souhaita envoyer une délégation aux obsèques mais l’Algérie refusa en raison d’une campagne particulièrement virulente de la presse marocaine contre le président Houari Boumediene les dernières semaines avant ça mort où son état de santé était connue internationalement alors qu’il était mourant, ce qui dégrada un peu plus les relations entre les deux pays.

    1er janvier 1979 : Le polisario lance une offensive majeur contre les forces marocaines au Sahara Occidental avec le nom de code d’« offensive Houari Boumédiène » qui durera toute l’année, nom en reconnaissance du soutien du président Algérien Houari Boumédiène à la cause Sahraoui qui décéda le 27 décembre 1978 .

    28 janvier 1979 : Pour la première foie depuis le début du conflit armé avec le Maroc en 1975, le Polisario lance des raids en territoire marocain incontesté. La nouvelle secoue tout le pays où la presse et les partis politiques marocains se déchainent contre l’Algérie.

    Première attaque contre la ville de TanTan : Dans le cadre de l’offensive Houari Boumédiène une colonne du Polisario d’environ un millier de combattants avec 200 véhicules et un armement perfectionné attaque et occupe Tan-Tan pendant plus de 4 heurs en territoire marocain incontesté, Elle libéra 118 prisonniers sahraouis et fit 18 prisonniers marocains, un Northrop F-5E Freedom Fighter Marocain est abattue.

    7 février 1979 : Chadli Bendjedid est élu nouveau Président Algérien .

    24 février 1979 : Reconnaissance de la RASD par l’Éthiopie.

    02 Mars 1979 : Reconnaissance de la RASD par le Vietnam

    08 Avril 1979 : Nouvelle Opération du Polisario à 80 Km au sud-ouest de Tan-Tan, le Polisario déploie pour la première fois des BMP-1 avec canon de 73mm.

    10 Avril 1979 : Reconnaissance de la RASD par le Cambodge.

    09 mai 1979 : Reconnaissance de la RASD par le Laos

    23 mai 1979 : Reconnaissance de la RASD par l’Afghanistan.

    04 juin 1979 : Dans le cadre de l’offensive Houari Boumédiène le Polisario lance des attaque dans les montagnes du Ouargziz où se trouve l’importante base marocaine de Zag a 60 km de la frontiere algérienne. Il attaque Assa au nord de l’Oued Draà et isole la base .

    13 juin 1979 : Deuxième attaque contre la ville de Tan-Tan : le Polisario attaque et occupe a nouveau la ville pendant plus de 6 heures.

    27 juin 1979 : Troisième attaque contre la ville de TanTan.

    04 Juillet 1979 : Reconnaissance de la RASD par le Cap-Vert

    12 juillet 1979 : Le Front Polisario annonce la reprise des hostilités contre la Mauritanie et rompe le cessez-le-feu unilatéral qu’il avait décrété un an auparavant le 12 juillet 1978 et exige le retrait immédiat des troupes mauritaniennes du Sahara occidental et la restitution de la partie qu’il contrôle à la RASD .

    Le Polisario attaque la garnison de Tichla en Mauritanie faisant de nombreux morts et la capture de 71 soldats mauritaniens.

    29 juillet 1979 : A la demande du chef d’Etat du Mali et du Nigeria le Polisario libère 71 soldats mauritaniens capturés lors de l’attaque de Tichla.

    31 juillet 1979 : Le premier ministre Mauritanien déclare que son pays a «choisi de sortir définitivement de cette guerre fratricide et injuste» et «qu’il n’avait pas de revendication territoriale sur le Sahara occidental».

    01 août 1979 : Le Ministre des affaires étrangère mauritanien déclare lors de sa visite à Paris que la Mauritanie souhaitait respecter le droit a l’autodétermination du peuple sahraoui.

    02 août 1979 : Plusieurs attaques du polisario dans l’Ouarkziz visant a encercler la base marocaine de Zag. Un Canon ZPU-23 du Polisario abat un Dassault Mirage F1CH.

    05 août 1979 : La Mauritanie signe l’accord d’Alger avec le Front Polisario : elle renonce ainsi à sa souveraineté sur le Sahara Occidental.

    09 août 1979 : Le Maroc déclare que « cet accord est nul et non avenu ».

    14 août 1979 : Le Maroc envahit le sud du territoire sahraoui qui était occupé par la Mauritanie.

    18 août 1979 : Le Polisario attaque Touizgui.

    24 août 1979 : Le Maroc subit une importante défaite. Dans le cadre de l’offensive Houari Boumédiène avec 5.000 combattants le Polisario engage de violents combats contre la garnison de Lebouirate a une 100 de Km à l’ouest de la base marocaine de Zag. Attaquée par surprise, la garnison marocaine de 1500 soldats est rapidement prise apràs de lourdes pertes et ses soldats restants s’enfuient dans le désert: Le Polisario libère 166 prisonniers, détruit une centaine de blindés dont 26 chars T-54 soviétiques fournis par l’Égypte et capture une importante quantité de matériel. Bilan: plus de 800 mort et 92 prisonniers marocains.

    Reconnaissance de la RASD par Grenade et le Ghana .

    01 septembre 1979 : Reconnaissance de la RASD par la Guyana, Sainte-Lucie et la Dominique.

    04 septembre 1979 : Reconnaissance de la RASD par la Jamaïque.

    06 septembre 1979 : Reconnaissance de la RASD par le Nicaragua et l’Ouganda.

    08 septembre 1979 : Reconnaissance de la RASD par le Mexique

    12 septembre 1979 : Bataille de Bir Anzarane.

    16 septembre 1979 : Importante attaque du Polisario dans la région de Zag. Huit journalistes internationaux dons trois français constatent les dégâts sur la garnison de Lebouirate attaqués quelques semaines plutôt et leur fait rencontrer les prisonniers marocains.

    06 octobre 1979 : Bataille de Smara.

    09 octobre 1979 : Reconnaissance de la RASD par le Royaume du Lesotho.

    12 octobre 1979 : Reconnaissance de la RASD par la Zambie.

    19 novembre 1979 : Le Polisario abat un Dassault Mirage F1 autour la base de Zag.

    21 novembre 1979 : La résolution 34/37 adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU qualifie le Front Polisario, « d’unique représentant du peuple sahraoui » en se fondant sur les succès militaires remportés sur le terrain et sur l’accord de paix mauritano-sahraoui. Elle demande « instamment au Maroc de s’engager lui aussi dans la dynamique de paix et de mettre fin à l’occupation du Sahara Occidental ».

    06 Decembre 1979 : Les 7000 soldats marocains de la base de Zag sont complétement encerclés et privés de ravitaillement pendant plusieurs mois par les troupes sahraouies.

    20 Janvier 1980 : Reconnaissance de la RASD par Cuba

    27 fevrier 1980 : Reconnaissance de la RASD par l’Iran.

    Le Polisario abat un Dassault Mirage F1 au Sahara occidental (piloté par le Lt. Houari).

    1er mars 1980 : Opération Imane : avec 7.000 soldats marocains l’Opération est lancée par le colonel Dlimi dans le but de repousser le Polisario du sud du Maroc (dans ses frontières internationalement reconnues) vers le Sahara Occidental et de reprendre le contrôle de la région de l’Ouarkziz en préparation de la visite officielle du Roi Hassan II à Dakhla au Sahara Occidental.

    Première grande bataille de l’opération : la Bataille d’Ametti alors que la colonne marocaine de Zellaka se dirigeait sur Lebouirate pour la reprendre au Polisario, celle-ci est attaquée par les forces du Polisario qui l’obligeaient à se replier sur Ametti en pleine débandade. Les commandos de la colonne Ohoud étaient également débandés et pendant six jours ces unités de l’armée marocaine étaient poursuivies et violemment attaquées. Elles subirent de lourdes pertes. D’autres renforts marocains envoyés de M’sied étaient immobilisés et la colonne Larak venue de Zag pour rejoindre les deux autres unités à Lebouirate étaient-elles aussi repoussées dans les monts de l’Ouarkziz. Au bout de six jours de combats, l’opération Imane était démantelée, et la base de Zaag complètement encerclée.

    4 mars 1980 : Visite officielle du Roi Hassan II à Dakhla, au Sahara Occidental (ça première visite officiel au Sahara occidental )

    09 mars 1980 : Deuxieme grande bataille de l’opération Imane

    L’opération Imane mise en échec, le commandement marocain décide alors de regrouper ses forces et de les déployer entre Lengab et Zag. Forts accrochages à Lengab et dans la plaine de Tighzert au pied de l’Ouarkziz du 9 au 12 mars.

    27 mars 1980 : Reconnaissance de la RASD par la Sierra Leone.

    15 Avril 1980 : Reconnaissance de la RASD par la Syrie et la Libye.

    28 Avril 1980 : Reconnaissance de la RASD par le Royaume du Swaziland

    1er Mai 1980 : Mauritanie : Le Comité militaire de redressement national (CMRN) expulsent 200 conseillers militaires français déployés en Mauritanie depuis l’Opération Lamantin en Novembre 1977 et du personnel technique, mettant ainsi fin à des programmes de formation en français au port de Nouadhibou et à la base aérienne militaire de Nouakchott.

    14 Mai 1980 : Reconnaissance de la RASD par le Botswana.

    18 Juin 1980 : Lors du conseil des Ministres préparant le 17ème sommet de l’O.U.A à Freetrown, la R.A.S.D, qui est reconnue par la majorité des Etats de l’organisation, demande son admission en vertu de l’article 28 de cette institution: Le Maroc annonce s’y opposer.

    03 Juillet 1980 : Reconnaissance de la RASD par le Zimbabwe.

    04 Juillet 1980 : Reconnaissance de la RASD par le Mali et le Tchad.

    9 septembre 1980 : Le comité ad-hoc de l’O.U.A sur le Sahara Occidental recommande le cessez-le-feu avant la fin de l’année et l’organisation d’un référendum d’autodétermination de la population Sahraoui sous l’égide de l’O.U.A.

    30 octobre 1980 : Reconnaissance de la RASD par le Costa Rica.

    26 novembre 1980 : Reconnaissance de la RASD par le Vanuatu.

    2 mars 1981 : Hassan II réaffirme à son peuple que « l’affaire du Sahara est close »

    16 mars 1981 : Tentative de coup d’Etat ´echouée par le parti d’opposition Alliance pour une Mauritanie démocratique (AMD). La Mauritanie, qui accuse le Maroc d’avoir soutenu la tentative de l’AMD, rompt ses relations diplomatiques avec le Maroc.

    La Mauritanie se tourna vers l’Algérie, qui a commencé à lui fournir des armements sophistiqués antiaériens qu’elle ne pouvait pas acquérir auparavant. Durant l’année 1981, l’Algérie prêtte une assistance militaire a la Mauritanie sous forme de formation et de matériel.

    1er juin 1981 : Hassan II affirme à son peuple qu’il se rend au sommet de l’O.U.A de Nairobi afin de « mettre un point final au problème du Sahara ».

    24 juin 1981 : Hassan II annonce que le Maroc accepte l’idée d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.

    26 juin 1981 : Le roi du Maroc annonce au sommet de l’O.U.A qu’il accepte la tenue d’un « référendum contrôlé ».

    2 juillet 1981 : Lors d’une conférence de presse, Hassan II précise, que le référendum sera confirmatif et non d’autodétermination. Il déclare que les chiffres donnés par le recensement espagnol de 1974 doivent constituer une base pour l’élaboration du corps électoral.

    12 Août 1981 : Reconnaissance de la RASD par la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Tuvalu, le Kiribati, la République de Nauru et les Îles Salomon.

    24 août 1981 : Le comité de mise en œuvre sur le Sahara Occidental de l’O.U.A se réunit à Nairobi en présence du roi du Maroc et du Président algérien.

    Une résolution est adoptée, définissant les modalités du référendum : Le recensement espagnol et les listes établies par le Haut Commissariat aux réfugiés serviront de base à l’établissement du corps électoral. L’âge du vote est fixé à 18 ans, le choix se fera entre indépendance et intégration, les troupes seront cantonnées dans leurs bases, une administration intérimaire travaillera avec les structures existantes et sera épaulée de forces – en nombre adéquat – de maintien de la paix de l’O.U.A et/ou de l’O.N.U.

    13 Octobre 1981 : Plusieurs avions militaires marocains abatus à Guelta Zemmour par un SAM-6 Gainful du Polisario: 1 Lockheed C-130H Hercules marocain version (command & control), 2 Dassault Mirage F1, 1 North American OV-10 Bronco et un hélicoptère.

    2 février 1982 : Annonce de l’ouverture à Paris d’une représentation officielle du Front Polisario.

    22 février 1982 : La R.A.S.D. est admise officiellement comme membre de l’Organisation de l’Unité Africaine en tant que 51ème membre de l’organisation..

    3 mars 1982 : Le roi Hassan II déclare à son peuple qu’il a accepté la tenue d’un référendum « pour confirmer l’allégeance des populations des provinces sahariennes ». Mais, en même temps, il affirme qu’il ne renoncera pas à ses « engagements concernant le comité de mise en œuvre et l’organisation du référendum au Sahara » prôné par l’organisation de l’Unité africaine.

    6 mai 1982 : Rabat annonce la fin des travaux concernant l’édification du premier « mur de sable », commencé en janvier 1980.

    16 Juillet 1982 : Reconnaissance de la RASD par la République de Maurice.

    04 août 1982 : Reconnaissance de la RASD par le Venezuela.

    09 août 1982 : Le polisario abat un Dassault Mirage F1 au Sahara Occidental

    21 août 1982 : Reconnaissance de la RASD par le Suriname.

    27 septembre 1982 : Le polisario abat un Dassault Mirage F1 au Sahara Occidental, le pilote est fait prisonnier.

    11 octobre 1982 : Le polisario abat un Dassault Mirage F1 au Sahara Occidental (nom du pilote Lt. Hamri).

    17 décembre 1982 : Reconnaissance de la RASD par la Bolivie.

    22 janvier 1983: Le Général Ahmed DLIMI chef des Forces Armées Royales marocaines meurt dans un mystérieux accident de voiture .

    11 juin 1983 : La résolution A H G / Res.104 est adoptée par la conférence de l’O.U.A, réunie à Addis Abeba. Elle demande « aux parties en conflit, le royaume du Maroc et le Front Polisario, d’entreprendre des négociations directes en vue de parvenir à un cessez-le-feu, pour créer les conditions nécessaires à un référendum équitable et pacifique pour l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental, sous les auspices de l’O.U.A et des Nations Unies ».

    14 novembre 1983 : Reconnaissance de la RASD par l’Équateur.

    27 février 1984 : Reconnaissance de la RASD par la Mauritanie.

    04 Mars 1984 : Reconnaissance de la RASD par le Burkina Faso.

    19 août 1984 : Reconnaissance de la RASD par le Pérou.

    11 novembre 1984 : Lors du sommet de l’O.U.A à Addis Abeba, la R.A.S.D est invitée à siéger officiellement en tant qu’Etat membre.

    Reconnaissance de la RASD par le Nigeria.

    12 novembre 1984 : Le Maroc proteste en se retirant de l’Organisation de l’Unité Africaine, qui a accueilli la RASD comme nouveau membre Officiellement.

    28 novembre 1984 : Reconnaissance de la RASD par la Yougoslavie.

    12 Janvier 1985 : Un Northrop F-5E Freedom Fighter Marocain est abattue par le Polisario.

    15 janvier 1985 : Les travaux d’édification du quatrième mur de défense Marocain sont achevés.

    21 Janvier 1985 : Un North American OV-10 Bronco marocain (le 2e et dernier exemple de cet appreil chez les FAR) est abattue par le Polisario.

    05 Mars 1985 : Reconnaissance de la RASD par la Colombie.

    30 juin 1985 : Reconnaissance de la RASD par le Liberia.

    8 juillet 1985 : Un grand emprunt national pour l’effort de guerre au Sahara est annoncé par le roi Hassan II à son peuple.

    1er octobre 1985 : Reconnaissance de la RASD par l’Inde.

    27 Décembre 1985 : Un Alpha Jet est abattue par le Polisario au Sahara Occidental

    16 février 1986 : Les travaux du sixième et dernier mur de défense marocain au Sahara Occidental commence.

    5 avril 1986 : Reconnaissance de la RASD par le Guatemala.

    25 Juin 1986 : Reconnaissance de la RASD par la République dominicaine.

    3 novembre 1986 : Reconnaissance de la RASD par la République de Trinité-et-Tobago

    18 novembre 1986 : Reconnaissance de la RASD par le Belize.

    21 Février 1987 : Reconnaissance de la RASD par la Fédération de Saint-Christophe-et-Niévès.

    28 Février 1987 : Reconnaissance de la RASD par les îles Antigua-et-Barbuda.

    16 Mars 1987 : Le Polisario abat un Dassault Mirage F-1 au Sahara Occidental

    27 avril 1987 : L’Algérie offre son soutien à l’armée mauritanienne. Le président algérien, Chadli Bendjedid s’est rendu en Mauritanie le 27 avril 1987 pour discuter du conflit du Sahara occidental. La Mauritanie avait des craintes au sujet du 6e mur de défense marocain qu’il n’englobait Lagüera, près de Nouadhibou. Chadli Bendjedid a exprimé « l’appui de l’Algérie au peuple mauritanien et de leur chef dans tout ce qui touche à la sécurité, la stabilité et l’unité de la Mauritanie » en particulier, il a offert d’envoyer des troupes algériennes en Mauritanie pour protéger la raffinerie de pétrole de Nouadhibou, qui avait été rénovée et était gérée par l’Algérie pour la Mauritanie.

    Le gouvernement mauritanien a toutefois refusé son offre, invoquant sa stricte neutralité dans le conflit du Sahara occidental.

    16 avril 1987 : Les travaux du sixième et dernier mur de défense marocain au Sahara Occidental sont terminés, le mur atteint la côte atlantique, le Sahara occidental est désormais séparé en deux parties.

    21 août 1987 : Un Northrop F-5E Freedom Fighter Marocain est abattue.

    29 Décembre 1987 : Reconnaissance de la RASD par l’Albanie.

    27 février 1988 : Reconnaissance de la RASD par le Barbade.

    11 août 1988 : L’O.N.U et l’O.U.A présentent au Maroc et au Polisario une proposition de paix appelée « propositions de règlement » qui prévoit un cessez-le-feu et maintien de celui-ci, établissement du corps électoral, amnistie, retour des réfugiés, campagne électorale, tenue du référendum.

    25 août 1988 : Le Polisario abat un Dassault Mirage F1 au Sahara Occidental (nom du pilote STDT Tazerny).

    30 août 1988 : Les deux parties acceptent officiellement la proposition de règlement de l’ONU et de l’OUA.

    20 septembre 1988 : La résolution S/RES/621 du Conseil de Sécurité de l’onu prend note de l’accord de principe des parties et autorise le Secrétaire Général à nommer un représentant spécial pour le Sahara Occidental.

    19 octobre 1988 : A la surprise générale, Hassan II reçoit à Marrakech une délégation de haut rang du Front Polisario. Le roi informe les dirigeants des partis politiques marocains de ses conversations avec le Front Polisario.

    Hector Gros Espiell (Uruguay) est nommé par le Secrétaire Général des Nations Unies comme son représentant spécial pour le Sahara Occidental.

    1er août 1989 : Reconnaissance de la RASD par le Salvador

    8 novembre 1989 : Reconnaissance de la RASD par le Honduras

    19 janvier 1990 : Hector Gros Espiell, représentant spécial de l’onu pour le sahara occidental annonce ça démission, il est remplacé par Johannes Manz (Suisse).

    11 juin 1990 : Reconnaissance de la RASD par la Namibie.

    20 juin 1990 : Le Secrétaire général de l’O.N.U., Javier Perez de Cuellar, rend public le plan conjoint de l’O.N.U. et de l’O.U.A pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental .

    27 juin 1990 : Le Conseil de sécurité de l’O.N.U. adopte sa Résolution 690 qui approuve le rapport du Secrétaire général et crée la MINURSO (Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental).

    12 octobre 1990 : Hassan II affirme que le « Sahara est marocain pour l’éternité »

    19 avril 1991 : Le rapport du Secrétaire Général recommande de créer la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental (MINURSO), une commission d’identification devra identifier les personnes habilitées à voter, délivrer les cartes d’électeurs, établir et organiser les procédures de recours.

    29 avril 1991 : La résolution 690 du Conseil de Sécurité approuve le rapport et décide de la création de la MINURSO.

    02 août 1991 : Le Polisario abat un Dassault Mirage F1 au Sahara Occidental (nom du pilote CPT B. E. Alaoui)

    06 septembre 1991 : Entrée en vigueur du cessez-le-feu entre le Maroc et le Front Polisario. Conformément au plan de règlement des Nations Unies, le référendum devra avoir lieu vingt semaines plus tard, soit dans le courant du mois de février 1992.

    Le Président de la commission d’identification, Macaire Pédanou (Togo), entre en fonction. Il effectue la révision de la liste des personnes recensées en 1974 (référendum espagnol) sur la base des informations fournies par les deux parties. Il transmet la liste révisée aux parties.

    22 octobre 1991 : Débuts de la MINURSO (Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental).

    19 décembre 1991 : Le rapport du Secrétaire Général au Conseil de Sécurité S/23299 définit les critères d’admissibilité de participation au référendum dont trois sont nouveaux ajouté a la demande du Maroc.

    31 décembre 1991 : La résolution 725 du Conseil de Sécurité accueille favorablement le rapport du Secrétaire Général.

    1er janvier 1992 : La Commission d’identification est suspendue : Le représentant spécial, Johannes Manz, démissionne de ses fonctions au sein de la MINURSO pour protester contre les transferts massifs de populations issues du Maroc en direction du Sahara Occidental. Il les qualifie de seconde marche verte.

    29 mars 1992 : Le nouveau Secrétaire Général de l’O.N.U, Boutros Ghali (Égypte) nome Sahabzada Yacoub Khan (Pakistan) comme son représentant spécial pour le Sahara occidental.

    2 mars 1993 : Dans sa résolution 809, le Conseil de Sécurité invite le Secrétaire Général à entreprendre les préparatifs pour l’organisation du référendum en commençant par les listes mises à jour du recensement de 1974.

    22 avril 1993 : Rétablissement par le Secrétaire Général de l’O.N.U de la Commission d’identification et nomination d’Erik Jensen (Malaisie) comme nouveau Président.

    La date limite de réception des inscriptions est fixée au 15 octobre 1994.

    15 octobre 1994 : La date limite de réception des inscriptions est prolongée en raison du grand nombre de demandes d’inscriptions dans les territoires occupés.

    Lors de la deuxième quinzaine d’octobre, la Commission croule sous les demandes d’inscription d’origine marocaine qui furent rejetées par la commission après avoir été traitées. Cette technique sera employée tout au long de la période d’identification, ce qui entrava le travail de la MINURSO.

    16 novembre 1994 : Reconnaissance de la RASD par le Malawi

    14 décembre 1994 : Le rapport S/1994/1420 du Secrétaire Général de l’ONU demande au Conseil de Sécurité d’étoffer les ressources en personnel de la MINURSO afin de faire face au grand nombre de demandes.

    19 mai 1995 : Boutros Boutros Ghali dans son rapport S/1995/404 estime que si la MINURSO est en mesure de procéder rapidement à l’identification, « le référendum pourra se dérouler en début de l’année prochaine ».

    16 décembre 1995 : En raison de multiples incidents et des pressions marocaines pour faire inscrire des personnes n’appartenant pas au territoire, le processus d’identification sur le terrain est suspendu.

    8 mai 1996 : Le rapport S/1996/343 du Secrétaire Général, constatant la difficulté de reprendre et d’achever le processus d’identification dans un délai prévisible, recommande la suspension officielle du processus et la réduction des effectifs de la composante militaire de 20% et propose le maintien d’un bureau politique dirigé par son représentant spécial par intérim et comprenant un petit nombre d’agents à El Aaiun et Tindouf.

    29 mai 1996 : Le recensement électoral est officiellement suspendu : le Maroc n’a cessé de faire pression sur les Nations Unies pour que soient modifiés les critères de sélection des votants au référendum d’autodétermination, ce que l’ONU refuse : le Plan de paix accepté auparavant par le Maroc et le Front Polisario prévoyait que seules les familles recensées par l’administration espagnole en 1974 et certains cas spécifiques sous condition seraient invitées à prendre part au vote, soit environs 75000 personnes.

    Le Maroc qui voit l’Algérie sombré dans la guerre civile a partir de 1992 mise sur un effondrement de l’État qui la pousserait à lâcher les sahraouis, le Maroc commence à faire marche arrière et exigea le recensement des populations marocaines du sud marocain (internationalement reconnu) qui se sont installés au Sahara occidental après son invasion en 1975 alors que depuis 1991 des dizaines de milliers de Marocains ont été invités par leur gouvernement à franchir la frontière et qui sont installés au Sahara occidental afin d’augmenter d’autant les éventuels votants favorables à un rattachement du Sahara occidental au Maroc, ce qui bloqua le recensement de l’ONU.

    Les archives de l’identification sont transférées à Genève.

    1997
    Kofi Annan (secrétaire général de l’ONU) relance le processus de paix et nomme James Baker, ancien Secrétaire d’État américain, comme envoyé personnel pour le Sahara occidental.

    1999 : Publication, mercredi, d’une liste de quelque 84 000 personnes «provisoirement habilitées à [y] participer» par la Minurso, la mission des Nations unies pour le référendum au Sahara. Cet organisme ne fournit cependant aucun détail quant au contenu de ces listes, se bornant seulement à souligner que ces personnes ont été identifiées entre 1994 et 1998.

    Mort de Hassan II et limogeage de son ministre des «basses œuvres», Driss Basri. Les Sahraouis manifestent publiquement leur hostilité au Maroc et réclament un référendum.

    Violente répression d’un sit-in pour des revendications sociales à El Ayoune (22 septembre).

    2000 : Le Plan « Baker I » offre une large autonomie locale dans le cadre de l’État marocain, dont les compétences seraient limitées à la défense et aux affaires étrangères. Ce plan est accepté par le Maroc, mais rejeté par le Polisario.

    2003 : Nouveau plan de règlement « Baker II » qui prévoit l’établissement d’une Autonomie au Sahara occidental pour cinq ans, puis la tenue du référendum auquel les Marocains non originaires du Sahara occidental participeraient et dans lequel la nouvelle option d’une « autonomie permanente » figurerait. Plan qualifié par le Conseil de sécurité de l’ONU de solution politique optimale (résolution 1495 juillet 2003).

    2004 : Mohamed VI abandonne le recours au référendum, reniant ainsi les engagements internationaux pris par son pays. L’ONU maintient toutefois son agenda.

    Démission de James Baker (en juin).

    2005 : Manifestations et émeutes surnommées « Intifada pour l’indépendance » ont lieu dans plusieurs villes du Sahara occidental. Vives réserves d’Amnesty International et d’Human Rights Watch sur les conditions des procès de 14 militants sahraouis.

    Libération par le Front Polisario des derniers prisonniers de guerre marocains (18 août).

    2006 : Mise en place par Mohamed VI du Conseil Royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS) afin de proposer une troisième voie entre l’annexion et l’indépendance, celle de l’autonomie. Le Maroc conserverait alors la défense nationale, les affaires étrangères et la monnaie.

    2007 : Signature d’un accord de pêche incluant le Sahara occidental entre le Maroc et l’Union européenne.

    Malgré les divergences (autonomie / référendum d’autodétermination), début d’un nouveau cycle de négociation entre le Maroc et le Polisario (juin).

    2010 : « Camp de la dignité » installé le 10 octobre à Gdeim Izik (15 km à l’est d’El Ayoun, capitale sahraouie occupée) : jusqu’à 20 000 personnes dénoncent la marginalisation socio-économique des Sahraouis. Assaut donné le 8 novembre faisant 13 morts, plus d’une centaine de personnes arrêtées, violentées voire torturées puis relâchées sans jugement ni chefs d’inculpation.

    Violentes agressions d’étudiants et chômeurs sahraouis par des colons marocains, assistés des forces de sécurités marocaines à El Aaiun, Smara, et Dakhla.

    2011 : Multiplication des manifestations de la résistance sahraouie sur tout le territoire (en février à Dakhla puis le 25 septembre, après un match de foot, des affrontements entre Marocains -soutenus par la police et l’armée marocaines- et sahraouis, toujours à Dakhla, font 7 morts dont 2 policiers et provoquent l’embrasement de la ville).

    Prolongement du mandat de la Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental (27 avril). Ce prolongement se répète chaque année depuis.

    Rejet par le Parlement européen du prolongement de l’accord de pêche UE-Maroc (14 décembre).

    2013: Condamnation du Maroc pour torture par le Comité International contre la Torture de l’ONU suite à la condamnation de 25 militants sahraouis sur la base d’aveux obtenus sous la torture.

    2015: Adoption par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine d’une résolution historique pour la tenue urgente d’un référendum au Sahara Occidental (27 mars). Résolution de premier ordre car elle aborde l’ensemble des aspects du conflit du Sahara Occidental et propose des mécanismes de sorties de crise.

    2016: Décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) selon laquelle l’accord agricole et de pêche entre l’UE et le Maroc n’est pas applicable au Sahara occidental.(21 décembre). La CJUE souligne que le Maroc et le Sahara occidental sont deux territoires distincts, relevant de souverainetés distinctes, et qu’ »il ne peut y avoir aucune exploitation économique au Sahara occidental sans le consentement du peuple sahraoui ».

    2017: Réintégration du Maroc au sein de l’Union Africaine, lors du sommet d’Addis Abeba, sans qu’il ait pu obtenir l’exclusion de la RASD (30 janvier).

    Démission de l’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, après huit ans passés à tenter de régler le conflit entre le Maroc et le Front Polisario (6 mars). Cette démission souligne l’échec des Nations unies à faire avancer ce conflit vieux de plusieurs décennies vers un dénouement.
    Vote à l’unanimité des quinze membres du Conseil de sécurité des Nations Unies de la résolution n°2351 sur le Sahara Occidental qui préconise « une solution politique » au conflit, et presse le Maroc et le Polisario à une reprise des négociations de paix sans définir sur quelles bases précises celles-ci devraient être engagées (28 avril).

    Réaffirmation du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination par les représentants de plusieurs Etats membres de l’ONU et des organisations régionales de l’Amérique Latine et des Caraïbes, qui appellent l’ONU à accélérer le processus de décolonisation du Sahara occidental. (3 octobre).

  • La cuestión del Sáhara casi 45 años después

    Fuente : Diario La Realidad Saharaui

    ARTICULO DE OPINON: La cuestión del Sáhara Occidental casi 45 años después.

    Ricardo Ruiz de la Serna, es profesor en la Universidad CEU San Pablo e investigador asociado del Instituto CEU de Estudios Históricos.

    La Gaceta, periódico de información alternativa. En su edición del jueves 27 de diciembre publica en su tribuna un artículo de opinión de Ricardo de la Serna sobre el conflicto del Sahara Occidental que cumple sus 45 años. De la Serna explica que la cuestión del Sáhara sigue gravitando sobre la vida política española como un invitado incómodo en una fiesta. Los 43 años transcurridos desde la Marcha Verde y el Acuerdo Tripartito de Madrid sólo han agravado un contencioso que sigue enquistado en el norte de África y condiciona no sólo las relaciones entre España y los saharauis, sino la vecindad entre Argelia y Marruecos. Para colmo de males, sobre todo este asunto se ha alzado un muro de silencio que sólo se rompe de vez en cuando. Apenas se oye hablar del Sáhara en los medios de comunicación españoles. El debate público suele soslayar el problema. Los políticos españoles, en general, lo evitan. Desde una perspectiva más amplia, la presencia española en África sigue siendo un tema que muchos prefieren olvidar.

    Sólo el ámbito académico resiste. La producción científica sigue dando obras interesantes en distintos campos desde la Historia Contemporánea al Derecho Constitucional. Ahí está, por ejemplo, el profesor Carlos Ruiz-Miguel, director del Centro de Estudios del Sáhara Occidental de la Universidad de Santiago de Compostela (USC). De entre las filas de los historiadores, ha salido Alberto Maestre Fuentes con “Un pueblo abandonado. Los engaños en la descolonización del Sáhara Occidental” (Chiado Editorial, 2018) un libro basado en tu tesis doctoral y que se ha publicado este año. Por cierto, Ruiz Miguel lo presentó el pasado 12 de diciembre en la Facultad de Derecho de la USC.

    El breve espacio de una columna no alcanza para resumir las casi 400 páginas de una investigación extensa y prolija. Baste señalar, sin embargo, que no decepcionará ni satisfará a ninguna de las partes en conflicto en torno al Sáhara. Ni siquiera el Frente Polisario -que a la vista del título podía jactarse de una obra que salvaba su posición- ha podido evitar quejarse de las conclusiones de Maestre Fuentes respecto a los motivos del apoyo argelino “a la lucha del pueblo saharaui” y de la consideración que el autor hace de Polisario como “movimiento de tendencia socialista”. Sin embargo, ninguno de los dos puntos de discrepancia -hay algún otro- queda sin fundamento ni prueba admitida en el campo de las ciencias históricas. De ahí que su secretario general, el Sr. Brahim Ghali, afirme, en la presentación del libro, que “el hecho de no compartir algunos datos o ideas del libro no impide, de ninguna manera, que con orgullo firmemos la presentación de este trabajo, cuyo autor ha realizado un excepcional esfuerzo acudiendo a un elevado número de fuentes, siguiendo rigurosamente los métodos más científicos”.

    El libro tiene datos jugosísimos, por ejemplo, sobre el apoyo libio al Frente Polisario, que fue incluso anterior al argelino. Descarta, por no probada, la tesis de que Argelia y España se pusieron de acuerdo potenciar la creación de un «“Estado fantoche” controlado por ambos países en detrimento de Marruecos”». Es muy interesante, no obstante, recordar lo mucho que la inteligencia militar española sabía sobre lo que estaba sucediendo entre los saharauis y del apoyo popular que tenía el Polisario, así como de su proyecto político más allá de la distribución de “las riquezas del territorio entre sus habitantes de forma justa”.

    La mirada más crítica se la reserva el autor, sin embargo, a las autoridades españolas que a lo largo de más de cuarenta años han eludido, traicionado y utilizado la causa de los saharauis: “España, finalmente, sólo consideró primordial que sus relaciones con el Reino de Marruecos no se vieran afectadas, bajo ningún concepto, a causa del Sáhara Occidental”. A este interés se sumó a una desestabilización del reino alauita y la implantación en Marruecos “de un régimen revolucionario”. El autor considera que España jugó la baza del engaño no sólo a los saharauis sino a toda la comunidad internacional “ya que se había comprometido con la autodeterminación del territorio y no lo iba a cumplir puesto que se lo cedería a Marruecos y a Mauritania y no en base siquiera a un tratado, sino a una mera declaración de principios entre los tres países”.

    Así, en el fondo de esta investigación histórica, palpita un asunto de la máxima importancia para España: cuál ha de ser la relación con Marruecos y cuáles han de ser sus fundamentos. En efecto, junto a la monarquía y el islam, la reivindicación de las Provincias del Sur es el tercer eje de construcción nacional del Marruecos posterior a 1956. Ignace Dalle recordaba en “Los tres reyes” (Galaxia Gutenberg, 2006), que “fiel a otra enseñanza de De Gaulle según la cual «sólo las grandes causas pueden unir a los pueblos», Hassan II […] lanzó durante el verano de 1974 una vasta campaña en favor del «retorno a la madre patria» del Sáhara”. Ante esta acción y las que siguieron, España dio siempre prioridad al compromiso y el mantenimiento de una buena relación con Marruecos.

    Concluye el profesor e investigador « Pues bien, Alberto Maestre Fuentes se atreve a proponer otro camino: “denunciar los llamados «Acuerdos de Madrid», reconocer diplomáticamente a la República árabe Saharaui Democrática, establecer con ella relaciones al máximo nivel, que incluyan acuerdos de cooperación militar. […] Sería un acto de justicia con el cual España podría enmendar sus errores del pasado y asumir sus compromisos con una población que ha sufrido, y sigue sufriendo, debido a una mala política descolonizadora y a la cual se consideró española hasta 1975”.

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, España, ONU, Acuerdo de Madrid, Marcha Verde,

  • Mesa redonda : La resistencia de la mujer saharaui

    Estimadas y estimados,

    La Asociación de Amigos del Pueblo Saharaui de las Islas Baleares os invita a la mesa redonda «La resistencia de la Mujer Saharaui». Conmemoración del 46º aniversario de la creación del Frente Polisario, el viernes 17 de mayo a las 19h, en Ca’n Oleo (c / de la Almudaina, 4. Palma).

    En la mesa contaremos con la presencia de la Sra. Minetu Larabas, presidenta, recién electa, de la Unión Nacional de Mujeres Saharauis, representante de una nueva generación de mujeres saharauis que siguen luchando por sus derechos. Participarán también, la Sra. Jira Boulahi, delegada del Frente Polisario para España y la Sra. Rosa Cursach, directora del Instituto Balear de la Mujer.

    En este encuentro se tratará la resistencia y la lucha de la mujer saharaui y de su pueblo desde el inicio del conflicto y la formación de los campamentos de refugiados saharauis en Tindouf (Argelia) hace ahora 43 años. Asimismo, se hablará de la lucha interna de la mujer saharaui para conseguir, de cada vez, más presencia dentro de su propia sociedad en todos los niveles: político, cultural, productivo…

    ¡Os esperamos!

    Fuente : Asociación de Amigos del Pueblo Saharaui de las Islas Baleares

    Tags: Sahara Occidental, Frente Polisario, mujer saharaui, refugiados saharauis, Tinduf,

  • Pour sortir du guêpier saharien, le Maroc invoque les rabbins

    Parmi les expressions populaires très utilisées se trouve « ne plus savoir à quel saint se vouer ». Cependant, cette expression n’est pas applicable qu roi roi du Maroc. Il a des centaines de saint d’un genre très particulier : les rabbins. Il les honore constamment avec ses « wissam » et il a Mème demandé leur bénédiction, selon une vidéo publiée sur Youtube. Il a même épousé une femme des Bennani, une famille d’origine juive convertie à l’Islam.

    Dans ses opérations de lobbying, le Maroc s’appuie ses relations tissées depuis des années avec les lobby juifs aux Etats-Unis, le pays « porte-plumes » des résolutions du Conseil de Sécurité sur le Sahara Occidental qui constitue l’essence de la diplomatie marocaine en vue d’affirmer son occupation de ce territoire riche en ressources naturelles.

    Les Etats-Unis, c’est aussi le pays qui a bousculé la politique marocaine qui, jusqu’à présent, s’accomodait, à l’aide de la France, du statu quo.

    En effet, Washington a tapé sur la table pour dire qu’il faut mettre fin au financement à une mission de paix présente sur le territoire du Sahara Occidental depuis 28 ans sans rien faire.

    A cela s’ajoute que la détermination de la population autochtone n’a pas bougé d’un iota et elle est prête à reprendre les armes si l’ONU jette l’éponge.

    Bien sûr, la situation est édulcorée par la presse jaune (pour ne pas dire rose) en vue d’entretenir le délire du peuple marocain sur cette terre qui ne lui appartient que dans les textes de la MAP et dans ses rêves les plus fous.

    Cependant, il y a un détail qui ne trompe pas sur l’état de désespoir du Makhzen dans ce contentieux et c’est l’invocation des liens du Maroc avec le judaïsme. Dernièrement, ce thème est quotiennement invoqué par la presse marocaine dans le cadre d’une campagne lancé par le roi en personne deux semaines avant l’adoption de la résolution 2468(2019) lorsqu’il et même Mohammed VI a demandé le 16 avril la construction d’un nouveau musée juif.

    A titre d’exemple, nous citons les titres suivants :

    13 mai : « Egoz ou le drame du « hrig » des juifs du Maroc » Le site Zamane rappelle l’histoire du bateau qui a coulé avec des juifs à bord qui fouillaient l’enfer du Maroc (Zamane)

    12 mai : Rapporte qu’un pèlerinage juif est organisé chaque année à Essaouira par le grand rabbin David Pinto, autour de la tombe du grand rabbin Rabbi Haïm Pinto. Un véritable moment de recueillement et de retrouvailles pour toute la communauté juive marocaine en provenance des quatre coins du monde (Le Matin)

    11 mai : Le statut des juifs marocains pendant le Protectorat (Discovery Morocco)

    8 mai : Plus de 2000 Marocains ont visité Israël en 2018 (H24)

    7 mai : [+212] De l’importance de redonner un visage à la diaspora juive marocaine (Huffpost)

    3 mai : Une exposition à Bruxelles met en exergue la cohabitation millénaire entre Juifs et Musulmans au Maroc (L’observateur du Maroc)

    2 mai : André Azoulay : « Musulmans et Juifs au Maroc ont cultivé une mémoire partagée, devenue le fondement de leur destinée et de leur identité contemporaine» (Le Matin)

    30 avr : Maroc : ce que pense la communauté israélite des élections de ses membres (Marocains du monde)

    29 avr : Canada: La communauté juive marocaine célèbre la Mimouna à Toronto (MAP)

    20 avr : Le roi ordonne la tenue des élections des Instances représentatives des communautés juives du Maroc – Des élections non tenues depuis 1969 (Huffpost)

    16 avr : Mohammed VI la construction d’un nouveau musée juif (le360)

    Tags : Maroc, Mohammed VI, lobbying, Sahara Occidental, Etats-Unis, rabbins, ONU, MINURSO,

  • Mali: les donnateurs satisfaits du compte rendu sur les réalisations de la MINUSMA 

    BAMAKO, Mali, 14 mai 2019/ — Le rapport global annuel narratif du Fonds Fiduciaire des Nations Unies pour la Paix et la Sécurité au Mali a été présenté vendredi 10 mai 2019 au groupe de donnateurs.

    La Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations Unies au Mali, Mme Joanne Adamson a assisté à la cérémonie ainsi que plusieurs ambassadeurs dont ceux d’Allemagne, du Canada, du Danemark, des États-Unis, de Norvège et des Pays-Bas.

    Pour ne pas rater cet importante événement, des Chefs de services de coopérations internationales comme ceux de la France et de la Suède, ont également fait le déplacement, ainsi que des représentants des ambassades de Belgique, du Royaume-Uni et de Suède, et des représentants de la délégation de l’Union Européenne. Plusieurs représentants des composantes de la MINUSMA, y compris le Commandant de la Force, le Commissaire d’UNPOL, et les Chefs des Divisions des Affaires Civiles, de Droit de l’Homme, de Justice et Corrections, et de SSR/DDR étaient présents aussi lors du compte rendu sur les réalisations concrètes et tangibles du Fonds Fiduciaire en soutien à la mise en œuvre du mandat de la MINUSMA.

    Entre Mars 2018 et Avril 2019, 98 projets étaient en cours de mise en œuvre et/ou planifiés. Dans la même période, le fonds fiduciaire a, entre autre, permis la réhabilitation de la piste d’atterrissage de Gao, remis au mois d’août 2018, la formation de 2 615 éléments des Forces de Sécurité Maliennes à Gao, Mopti et Tombouctou, la construction de plusieurs camps pour les Forces de Défense et de Sécurité Maliennes, dont le camp de Kouakoura dans le cercle de Djenné, remis au mois de Décembre 2018 et ayant permis le déploiement de 60 gardes nationaux dans le contexte de la mise en œuvre du Plan de Sécurisation Intégrée des Régions du Centre (PSIRC), ou encore le renforcement de cinq postes de contrôle pour les FAMa à Mopti, remis au mois de janvier 2019, et six postes de contrôle pour les FAMa à Tombouctou, remis au mois de janvier 2019.

    Les donateurs ont exprimé leur satisfaction quant aux réalisations concrètes et tangibles du Fonds Fiduciaire en soutien à la mise en œuvre du mandat de la MINUSMA. Parmi celles-ci, il y a lieu de citer l’appui à la mise en place des principaux mécanismes énoncés dans l’Accord de paix, tels que la Commission d’enquête internationale pour le Mali, les Autorités Intérimaires et les Collèges Transitoires, l’Observateur indépendant de la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation, le processus accéléré de DDR, lancé au mois de novembre 2018 et l’appui au redéploiement des services de l’Etat, y compris les Forces de Défense et de Sécurité Maliennes.

    Lors de la cérémonie, les présents ont échangé dans une ambiance de franchise sur les modalités d’intervention du Fonds Fiduciaire. Les donateurs ont également esquissé quelques lignes directrices pour le Fonds et encouragé l’organisation à avoir des échanges similaires à l’avenir.

    Tags : MINUSMA, Mali, Sahel, terrorisme, donateurs, ONU,

  • Efemérides 14/05/1975 – La misión de la ONU visitó las instalaciones de Bucraa

    El Aaiun, ABC, 14 mayo 1975.- La misión de las Naciones Unidas que se encuentra en el Sáhara visitó esta mañana las instalaciones mineras de Fos Bucraa, distantes cien kilómetros de El Aaiún. Esta tarde continuarán su trabajo de intercambios de impresiones con los nativos que lo deseen.

    Ayer por la tarde, y tras la visita del poblado de Daora y al Instituto de Segunda de Enseñanza, los miembros de la misión de la ONU fueron obsequiados por las autoridades saharauis a una fiesta típica en una jaima, a la que asistieron los representantes de la prensa internacional y extranjera llegados para informar sobre la labor que realiza dicha comisión de las Naciones Unidas –(Cifra).

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, España, misión de naciones unidas, 12 mayo 1975, sahara español, autodeterminación, referéndum,

  • Un pueblo silenciado: el movimiento nacionalista saharaui en la agenda de la prensa nacional española (1970-2009)

    Antonio José Planells

    El Sáhara Occidental, el último territorio del mundo pendiente de descolonización, hasufrido durante treinta años el olvido de España y la invasión marroquí.

    Por ello, elmovimiento nacionalista saharaui ha intentado acceder a la agenda política ymediática española para obtener una solución política al conflicto y el apoyo de laopinión pública de nuestro país.

    El presente proyecto de investigación propone un acercamiento totalmente inédito; el conflicto saharaui desde el punto de vista comunicativo.

    A través de las teorías de la agenda-setting y el framing se propone analizar qué marcos políticos ha construido el movimiento saharaui a lo largo de los últimos treinta años y qué incidencia ha obtenido en la prensa nacional española a través de los marcos mediáticos.

    Extractos del estudio:

    Un caso propicio para el Polisario sucedió el 17 de febrero de 2008 cuando la provincia serbia de Kosovo declaró de manera unilateral su independencia siendo ésta aceptada y reconocida por, entre otros países, Estados Unidos y el G7 al completo (Francia, Reino Unido, Alemania, Canadá, Japón, Italia). Ante este hecho, el Polisario manifestó en los medios de comunicación su intención de modificar su marco político; de confiar en Naciones Unidas a plantearse volver a la guerra. Por lo tanto, la independencia de Kosovo fue un suceso relevante para el Polisario para modificar su marco político y, además, le dio mayor visibilidad mediática.

    En el caso saharaui distintos actores han ocupado la posición de responsables en función del marco político vigente. Los más relevantes son:

    1. España. Como potencia colonial España tenía la responsabilidad de descolonizar el territorio a través de un referéndum de autodeterminación. De hecho, lo anunció en 1974 pero la presión establecida por Marruecos (forzando la situación al borde de la guerra con la Marcha Verde) y la enorme incertidumbre por el estado de salud de Franco y el futuro del país desembocaron en los Acuerdos de Madrid. En ellos, España se comprometió a abandonar la zona sin cumplir con el Derecho Internacional y partir de ese momento se desentendió del conflicto. Pero la responsabilidad de España no acaba con la descolonización. En la actualidad, España sigue sin reconocer a la RASD (por lo tanto le niega un importante apoyo diplomático para su presencia en las esferas internacionales) y además viola el derecho internacional al incluir en los acuerdos de pesca con Marruecos los recursos naturales costeros propios del Sáhara Occidental.

    2. Estados Unidos. El Estado norteamericano apoyó sin reparos la Marcha Verde (1974) ya que no veía con buenos ojos la creación de un estado socialista con costa atlántica (su posición geoestratégica podía poner en riesgo la costa este norteamericana si se disponían baterías de misiles). Además, apoyó al régimen de Hassan II con armamento y entrenamiento de tropas. A día de hoy, Estados Unidos ya no colabora directamente en el mantenimiento del status quo de la zona sino que simplemente ignora la violación de más de 100 resoluciones de Naciones Unidas, incluida la promesa de referéndum que se estableció en 1991.

    Ejemplo de marco mediático y codificación

    Descripción del marco mediático

    I. Introducir el tema

    – Promotores informativos En este caso, los organizadores a través del acto en Madrid de presentación de la plataforma “todos con el Sahara” se constituyen como promotores, en especial Javier Bardem. –

    Cobertura del tema

    Considerando la magnitud de la iniciativa, el periódico realiza una cobertura más bien discreta al conceder sólo una tercera parte de la página. Además, con el titular “Bardem apoya la lucha saharaui” reduce la importancia del movimiento al establecer un apoyo meramente nominal cuando en realidad se trata de un soporte constituido por la mayor parte del star system español. En proporción la siguiente noticia sobre los actores de Hollywood en Roma es la información más importante de esta página y sobre la que más se focaliza. –

    Acceso como fuente

    Hay una coincidencia entre los promotores y el acceso como fuentes. No obstante, la noticia cita a todos los promotores que aparecen en la foto y da acceso como fuente al portavoz del manifiesto, Javier Bardem. Las citas literales que realiza el periódico sobre las palabras de Bardem le otorgan la capacidad de definir el problema, las causas, los responsables, soluciones y la evaluación moral.

    II. Determinar el marco discursivo:

    – Definir el problema políticamente

    En palabras de Bardem, el problema consiste en la falta de libertad de los saharauis, 200.000 personas antes españolas que fueron abandonadas en el desierto hace 33 años.

    – Explicar las causas e Identificar a los responsables Desgraciadamente, la brevedad de la noticia no permite determinar ni las causas ni los responsables de conflicto. En realidad, la única mención que se realiza en toda la noticia es la solución por lo que implícitamente parece construirse un responsable, aunque éste no sea el responsable directo del conflicto.

    – Identificar las soluciones

    La plataforma “todos con el Sahara” propone que el Gobierno de España conceda reconocimiento diplomático al representante del Frente Polisario en España. En la noticia la solución aparece sin mayor mención del responsable del conflicto (prioritariamente, Marruecos) por lo que parece construirse la plataforma para oponerse al Gobierno español o al menos adjudicarle la culpa de la situación de los refugiados sin mencionar otras causas.

    – Evaluación moral

    El marco mediático consigue sintonizar con el previsto por el Polisario al establecer una evaluación positiva hacia un conjunto de refugiados ninguneados por el Estado Español.

    Leer toda la publicación

    Tags : Sahara Occidental, España, prensa, Marruecos, medios de comunicación,

  • Voces saharauis en femenino: Los cuentos del erizo

    Casualidades. Puede ser. Llevo varias semanas inmersa por varios costados en torno a la literatura africana y el papel que en relación a ella la mujer ha desempeñado y tiene en la actualidad.

    Sin embargo, he de decir que desde que comencé mi andadura literaria-africana con este blog una y otra vez me he tropezado con escritoras que afirmaban que su primera escuela literaria había sido el fuego. Alrededor del cual sus madres, sus abuelas, les contaban relatos del pasado y del presente. La mujer fue la gran portadora de la palabra en el continente africano, pero cuando se dio el paso a la letra escrita, sus voces quedaron silenciadas por diversas razones (falta de acceso a la educación…) en favor de la de los hombres.

    Muchas de aquellas niñas señalan estos relatos contados al calor de la hoguera como primera fuente literaria y una poderosa razón por la que, una vez adultas y en otras circunstancias diferentes, se convirtieron en escritoras.

    A Ana Cristina Herreros y a Daniel Tornero, los principales artífices del libro que hoy os traigo, les gustan los libros bien hechos. Esto es algo que siempre se nota y se agradece. Ya en El dragón que se comió el sol y otros cuentos de la Baja Casamance dieron muestras sobradas del interés que sienten por la cultura africana, por la literatura oral y por la importancia del proceso de recuperación de historias y relatos que han ido pasando de generación en generación. Así, aquel libro es una maravilla de contenido y forma.

    De nuevo han querido recorrer e ilustrar los caminos recogiendo voces que nos invitan a seguir oyendo trozos de sus vivencias e historia. Y esta vez lo han hecho desde los campamentos de refugiados del Tinduf (Sáhara Occidental). Así, mientras una recopilaba y se sumergía en la tarea de escribir los relatos que las ancianas querían contarle, el otro trabaja con los niños y niñas para conseguir ilustraciones delicadas y llenas de significados. Tornero realizó varios talleres tanto dentro de las actividades del FiSáhara como en varias bibliotecas Bubisher.

    Ana, la encargada de los textos, fue grabando estas narraciones en su lengua original hassanía para después adaptarlas y traducirlas de la manera más fiel posible gracias a la labor de un grupo de traductores. Algunos de los audios se pueden escuchar en la página web de la editorial.

    En la “hoja de ruta” de Los cuentos del erizo Ana (que cambia su apellido por el de Griott, en lo que es toda una declaración de intenciones) afirma lo siguiente: “Son fundamentalmente las mujeres saharauis las que en las noches de antaño, noches sin televisión, convocaban a la familia en torno a ellas y contaban los cuentos y las historias que ellas habían oído de labios de sus madres, tías o abuelas. Son ellas las que conservan la memoria de un pueblo nómada dedicado al pastoreo, son ellas las que transmiten los valores que hallamos en su rica tradición oral: que el cuidado del otro es la única fuerza que nos permite sobrevivir en un mundo hostil, que el amor a la familia es el mayor tesoro que uno puede tener, que la tenacidad y la inteligencia son más poderosas que la fuerza…”.

    Junto a los cuentos aparecen hermosos collages y dibujos realizados con henna, con colores muy unidos a la tierra y apenas unas trazas de color azul.

    El erizo, que incluso da título a este libro, es un animal que se encuentra con frecuencia en el desierto del Sáhara. “El Ganfud (el erizo), es el más listo de los animales”, nos recuerda el escritor Bahia Mahmud Awah. Y Ana Griott añade: “Muchos niños, en lugar de gatos, tienen erizos como mascotas. Y sobre todo porque es un símbolo (o arquetipo) de la resistencia del pueblo saharaui. Es un animal pequeño, con púas, que con su inteligencia y su tenacidad consigue vencer a leones y lobos. Es el cadí, el juez, el que consigue con su capacidad de razonar, y de resistir, que la justicia se restituya.”

    Junto al erizo, aparecen otros personajes como Chertat (o Shertat) que solo existe en los cuentos saharauis y es el personaje más conocido de los relatos orales. “Nadie saber decir cómo es, hay quien dice que es peludo como un oso, otros dicen que tiene la cabeza muy grande, es en nuestra tradición oral Jaimito o los de Lepe. Por su aspecto peludo y cabezón yo diría que somos nosotros, el extranjero”, comenta Ana. Además están “Yuhaa que es un personaje típico de todas las culturas mediterráneas: en Sicilia se llama Guifà, en Turquía es Nasrudin, en el norte de África es Yehaa. Es un personaje un poco clown, porque su sabiduría radica en su inocencia”- afirma Ana y añade: “Hay además muchos cuentos con protagonistas femeninas y en los cuentos de animales, el hombre es el antagonista de los animales que protagonizan la historia, pero las mujeres son seres que conviven con los animales, como en El erizo, el burro y el carnero, que, por cierto, parece Los músicos de Bremen”.

    A través de estos cuentos se enseña que el “cuidado mutuo es lo que nos salva” y algo tan sabido pero tan olvidado como que “la unión hace la fuerza”, nos comenta Ana. Ella, una apasionada de la cultura oral, nos invita a escuchar con atención, mejor si lo hacemos de noche en medio de un descampado cubiertos solo por el cielo, voces que nuestra cultura ha insistido (insiste) en silenciar. Las primeras las de la Baja Casamance (Senegal) y las segundas (que sabemos no serán las últimas) las de las mujeres del Sahara Occidental. Libros-joya. Altamente recomendables ambos.

    Los cuentos del erizo. Editorial Libros de las Malas Compañías., 2017. Textos: Ana Cristina Herreros e ilustraciones: Daniel Tornero. “Todos los libros de la colección Serie Negra estarán vinculados a un proyecto solidario en la zona, que apoyaremos con la venta del libro y que podréis seguir en esta página web”. Email: info@librosdelasmalascompanias.com

    Fuente : Literafrica, 5 jui 2015

    Tags : Sahara Occidental, literatura, erizo, cuentos,

  • Nazha El Khalidi: “No van a frenar mi trabajo de periodista”

    La periodista saharaui será juzgada el 20 de mayo por informar sin tener título oficial sobre una manifestación en El Aaiún

    Nazha pertenece a un grupo de periodistas que luchan contra el bloqueo informativo impuesto por Marruecos en el Sáhara Occidental, donde no se permite la entrada de la prensa internacional.

    “Estamos bajo una ocupación y tenemos que informar, no hay alternativa”

    Alfonso Lafarga.-

    “No van a frenar mi trabajo como periodista”. Son las palabras de la saharaui Nazha El Khalidi ante la posibilidad de ser condenada por el tribunal marroquí que la juzgará el próximo 20 de mayo por informar de lo que ocurre en el Sáhara Occidental ocupado, bajo la acusación de usurpar un titulo al no tener acreditación oficial.

    Ejercer como periodista sin título oficial puede suponer, según el Código Penal marroquí, una pena que va de tres meses a dos años de cárcel y una multa de 120 dírham (12 €) a 5.000 (500€).

    El “delito” de Nazha fue transmitir una manifestación saharaui, el 4 de diciembre de 2018 en El Aaiún, con motivo de las negociaciones en Ginebra entre el Frente Polisario y Marruecos. Fue detenida, golpeada y confiscado su móvil y en la comisaría sufrió un interrogatorio de cuatro horas. En otra ocasión, el 21 de agosto de 2016, también fue detenida mientras cubría una manifestación de mujeres,

    Nazha El Khalidi nunca pensó que sería periodista, pero todo cambió cuando fue contactada en 2010 por la RASDTV. “Estaba estudiando y era militante, como todos; hacia trabajos clandestinos, pintadas, grafitis, levantaba banderas saharauis e iba a manifestaciones”, cuenta a Contramutis, y añade: “Yo no tenía conocimientos periodísticos y empecé haciendo fotos, estuve en contacto con el director de la televisión saharaui y fui aprendiendo”.

    Mostrar una realidad tapada

    Y aunque no tiene un título oficial, Nazha se considera periodista. “Estamos bajo la ocupación y tenemos que informar, no hay alternativa”, dice tajante, y agrega: “La prensa debe mostrar la verdad, una realidad que está tapada y que la propaganda manipula. En el Sáhara Occidental no hay prensa internacional y el mundo debe reconocernos como periodistas”.

    Nazha pertenece al grupo de comunicación saharaui Equipe Media, que trabaja en la clandestinidad para romper el bloqueo informativo impuesto por Marruecos en el territorio que España abandonó hace mas de 43 años: “Informamos sobre la represión policial, hacemos entrevistas y programas sobre víctimas, desapariciones forzosas, presos políticos, fenómenos sociales, la educación, la sanidad y, también, sobre la resistencia de las mujeres en las zonas ocupadas”.

    Dice que es “una labor muy complicada, en circunstancias difíciles, sin un espacio de trabajo y siempre bajo la amenaza de sufrir detenciones y tortura y que el material sea confiscado; trabajamos con la permanente sensación de que nos persiguen”.

    Equipe Media, un grupo de jóvenes periodistas que recibió en marzo el XII Premio Internacional de Periodismo Julio Anguita Parrado, es una fuente de información para muchos medios de comunicación y organizaciones internacionales, “y eso es una prueba de que soy periodista, aunque no lo reconozca Marruecos”, afirma Nazha, que ha participado en eventos y conferencias internacionales. Asegura que “hacer periodismo no significa que tenga que tener carné del Instituto de Prensa marroquí”.

    Periodistas activistas

    A la acusación de trabajar sin título, responde: “no lo niego, lo he dicho en los interrogatorios, que soy periodista saharaui, que hago un trabajo, que he grabado un vídeo de una manifestación con mi móvil y lo he comunicado por facebook explicando lo que pasa”.

    Nazha insiste en que los informadores y las informadoras saharauis luchan por una causa justa, son “activistas que dedican la vida a la liberación de su pueblo a pesar de los peligros que corren, de la represión y de la propaganda que ejercen contra ellos”.

    “Queremos romper el bloqueo informativo y obligar a Marruecos a abrir las zonas ocupadas a la prensa internacional, que vengan al Sáhara Occidental; esto motiva a las masas saharauis a hacer muchas manifestaciones”.

    La periodista saharaui compara la situación del Sáhara Occidental, donde no hay prensa, con la de Palestina, de la que se habla en todas partes: “Nuestra imagen no llega más allá, mientras que la de Palestina es conocida en todo el mundo, allí van periodistas internacionales para contar lo que ocurre”.

    El juicio del día 20 será el primero contra alguien de la prensa saharaui bajo la acusación de ejercer sin título oficial y aunque en esta ocasión se trata de una mujer, la violación de los Derechos Humanos no distingue entre hombres y mujeres.

    No obstante, Nazha afirma que “en el caso de las mujeres, que son mayoría en las manifestaciones, el régimen marroquí, que es un patriarcado, ejerce la represión para frustrarlas y que desistan de su militancia: la policía las golpea por todas partes, hay mujeres que han estado muchos años en cárceles secretas y otras que murieron en prisión”.

    Nazha El Khalidi reflexiona sobre las posibles consecuencias del juicio: “Pueden meterme en la cárcel, pueden meter a otro y después a otro, pero no somos dos o tres activistas periodistas, hay muchos más que luchan contra esta estrategia marroquí. Yo puedo pagar el impuesto de entrar en la cárcel por mi trabajo, pero otros lo van a seguir haciendo para mostrar al mundo lo que está pasando”.

    Fuente : Contramutis, 14/05/2019

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, territorios ocupados, Nazha El Khalidi, periodismo, represión, activismo,