Catégorie : Sahara Occidental

  • Resiliencia: una mirada colombiana al Estado Saharaui.

    Con presencia del diplomático saharaui, Mujtar Lebuehi Emboiric, se inauguró la exposición del fotógrafo, casanareño por adopción, Robinson Figueroa, quien, en un periplo por la República Árabe Saharaui Democrática, con su cámara captó una realidad que podremos ver en la Casa Museo 8 de Julio, a partir de hoy 26 de abril desde las 6 pm, por un espacio de un mes.

    Saharaui es la única nación árabe de habla hispana, y eso lo hace muy especial, se encuentra en Sahara Occidental y es muy rico en minerales, especialmente en fosfatos. Era una colonia de España hasta 1975 y que después del retiro de la potencia europea, fue dividido e invadido por Marruecos y Mauritania, esto desencadenó un conflicto internacional.

    Mujtar Lebuehi Emboiric & Robinson Figueroa

    Los ciudadanos de la República Saharaui lograron liberarse del dominio de Mauritania y con la mediación de las Naciones Unidas, se dio un acuerdo de paz y en la actualidad se adelanta un proceso para expulsar a Marruecos del país.

    El país está dividido en 2 regiones por el segundo muro militar más grande del planeta, después de la muralla china. Fue construido por los marroquíes para impedir que los saharauis recuperaran su territorio.

    Este conflicto ha hecho que la población se desplace exiliada hacia el sur de Argelia y es uno de los campamentos más antiguos y grandes del mundo, en el que viven más de 250.000 refugiados

    Este país que tiene escasamente un millón de habitantes, ha logrado la unidad invirtiendo en educación y bienestar social para la comunidad alcanzando a desarrollar una sociedad que supera por mucho, los indicadores en temas sociales de sus vecinos.

    En el gobierno del presidente Andrés Pastrana se congelaron las relaciones con el Estado Saharaui, motivo por el cual en el momento no hay embajador de esta República.

    Fuente: Violeta Stereo

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos,

  • Élections en Espagne : le PSOE et le Sahara occidental

    Pas en notre nom, pas avec notre voix

    Luis Portillo Pasqual del Riquelme*

    Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) déclare dans son programme électoral pour les élections du 28 avril qu’il encouragera l’autodétermination du peuple sahraoui et s’emploiera à encourager la surveillance des droits humains.

    Ne vous laissez pas berner. Non seulement le PSOE n’a rien fait pour le peuple sahraoui, mais il a travaillé dur, et dans l’ombre, contre ses droits et ses intérêts.

    La cause sahraouie a servi à Felipe Gonzalez pour arriver au pouvoir avec de fausses promesses, avec lesquelles il a réussi à mobiliser une bonne partie de l’électorat. Le 14 novembre 1976 (premier anniversaire de la signature des fameux Accords tripartites de Madrid), il se rendait dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf, où il déclarait : « notre parti sera avec vous jusqu’à la victoire finale ». Il a vite oublié ces mots. Et Mariem Hassan pleura amèrement sa trahison dans « Shouka » (L’Épine). Finies les manifestations socialistes avec des drapeaux sahraouis.

    Alors qu’Alfonso Guerra déclarait à un journaliste qui l’interviewait que le Front Polisario avait « perdu des appuis », il tut, cependant, que c’était précisément le PSOE qui lui avait retiré le sien.

    Et Felipe González – pour autant que l’on sache – s’est rendu en Amérique latine pour empêcher plusieurs gouvernements sud-américains de reconnaître la République Sahraouie (RASD).

    Le ministre des Affaires étrangères de l’époque, Miguel Ángel Moratinos, a eu un contact direct avec le monarque alaouite (comme l’a déclaré Ali Lmrabet lui-même) et a cédé sans problème au chantage alaouite, permettant la déportation d’Aminetu Haidar aux îles Canaries, au lieu de demander son retour dans sa patrie sahraouie.

    Trinidad Jiménez, également récompensée par le ministère des Affaires étrangères, s’est cyniquement abstenue de condamner le démantèlement brutal du campement sahraoui de Gdeim Izik par les forces d’occupation marocaines, en terre sahraouie même, à quelques kilomètres d’El Ayoun, la capitale, sous les yeux du monde entier malgré la stricte censure des médias imposée par l’occupant marocain. Et elle a honteusement justifié l’invasion et l’occupation du Sahara occidental par le Maroc au motif qu’elles avaient été menées par « un traité légal » (les accords tripartites illégaux et illégitimes de 1975).

    L’ancien président du gouvernement José Luis Rodríguez Zapatero s’est rendu dans la ville occupée de Dakhla pour se faire photographier devant la photo du roi occupant Mohamed VI et la carte du Sahara occidental annexée au Maroc derrière son dos, lors du Forum de Crans Montana, une propagande boycottée par l’Union européenne, l’Unesco, l’Union africaine et même l’ONU elle-même, qui, comme on le sait, maintient la MINURSO (Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental) au Sahara occidental depuis 1991. Les sessions du Forum susmentionné à Dakhla occupé servent au monarque alaouite à attirer et à divertir des agents d’influence, des universitaires, des stars, des (non)experts et des présumés corrompus pour tenter effrontément de blanchir et de légitimer l’occupation coloniale illégale. Même le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel García Margallo, du Parti populaire (droite) devait rappeler à Rodríguez Zapatero que la tenue de « réunions internationales dans les territoires occupés est illégale selon le droit international » et « en contradiction avec les efforts de la communauté internationale pour résoudre le conflit au Sahara occidental ». Mais bon, il est aussi illégal d’envahir et d’occuper les territoires d’autres peuples ; et une fois qu’ils sont au pouvoir,… Qu’ils n’essaient pas alors de nous tromper avec leurs promesses électorales. En fin de compte, le PSOE et le PP, lorsqu’ils sont arrivés au pouvoir, se sont tous deux désengagés de la cause sahraouie.

    Et avec le gouvernement de Pedro Sánchez, son ministre Josep Borrell a fait l’impossible pour que le Parlement espagnol interdise à ses députés – représentants de la souveraineté populaire – de débattre de la situation du Sahara occidental – ex-colonie et ancienne province espagnole encore à décoloniser – afin de ne pas déchaîner la colère du tout-puissant roi du Maroc.

    Le PSOE n’a jamais dit un mot sur les farces judiciaires contre les prisonniers sahraouis de Gdeim Izik (huit condamnés à la prison à vie et d’autres à vingt ans de prison) – sans parler de leur participation en tant qu’observateurs impartiaux-, n’a ni élevé la voix contre la répression systématique des manifestations sahraouies dans les territoires occupés, ni protesté contre la situation des prisonniers politiques sahraouis et la violation permanente de tous les droits usurpés de ce peuple (que le roi émérite Juan Carlos a dit vouloir protéger parce que c’était une obligation pour l’Espagne !). Il ne s’est même pas plaint publiquement de l’invasion de pateras avec laquelle le Makhzen fait chanter l’Espagne et l’Europe entière.

    Bien au contraire, les dirigeants du PSOE n’ont pas mùanqué de bénir ici et là le plan d’annexion marocain et de se précipiter à Bruxelles pour soutenir le pillage continu des ressources naturelles sahraouies, qui va à l’encontre d’ arrêts répétés de la Cour européenne de justice (CEJ).

    Par ailleurs, à l’occasion de la récente visite du roi Philippe VI au Maroc, ils ont non seulement caché à l’opinion publique espagnole et internationale la gravité des exactions commises par les forces d’occupation marocaines sur la population et le territoire sahraouis, mais ils ont également consacré leurs efforts, du Conseil d’Etat, à flatter avec des flagorneries le responsable principal de cette situation.

    Voilà grosso modo l’apport du PSOE à la cause sahraouie. Comment osent-ils dire que ce parti va promouvoir l’autodétermination du peuple sahraoui et œuvrer à la promotion de la surveillance des droits humains ? Il n’a même pas sorti ses militants ou sympathisants pour la manifestation annuelle du 14 novembre (anniversaire de la signature des accords tripartites) à Madrid ! Où, dans quels événements, dans quels médias, avec quels supports, dans quels débats, dans quels centres de décision le PSOE a-t-il soutenu la liberté et la justice pour le peuple sahraoui ?

    « On reconnaît l’arbre à ses fruits », dit l’Évangile, ce à quoi on pourrait ajouter : « Les actes valent mieux que les paroles ».

    Ainsi, lors des élections générales du 28 avril, le geste cohérent sera de voter pour les partis* qui, par leur action (et non par de fausses promesses) ont montré qu’ils soutiennent et continueront à soutenir la noble et légitime cause sahraouie ; une cause qui a la sympathie et la reconnaissance d’une majorité de la population consciente et solidaire et dans laquelle l’Espagne a une énorme responsabilité historique, politique, juridique et éthique.

    NdT

    *Un examen des programmes des six listes en lice à l’échelle de tout l’État espagnol montre qu’une seule exprime un appui clair et net à la cause sahraouie, celle d’Unidas Podemos.

    Source : Tlaxcala 

    *Luis Portillo Pasqual del Riquelme es doctor en Ciencias Económicas, ex profesor de Estructura e Instituciones Económicas en la Universidad Autónoma de Madrid, ex jefe de Redacción del Boletín Económico de ICE y ex responsable de Estudios Económicos e Investigación en Información Comercial Española. Revista de Economía (España). Autor de ¿Alimentos para la Paz? La “ayuda” de Estados Unidos (IEPALA, Madrid, 1987). Miembro de Comisiones obreras y de ATTAC Madrid. Incansable defensor de la causa del pueblo saharaui.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Espagne, PSOE, PP, C’s, Podemos, Juntas Podemos,

  • Pour l’AFP, le Sahara Occidental ne fait pas partie du Maroc

    Il n’y a que les marocains qui croient à la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental. Même l’AFP, l’agence officielle du principal allié de Rabat dans le contentieux sahraoui, refuse de dire que ce territoire appartient au Maroc.

    Dans une dépêche publiée vendredi sur le crash d’un hélicoptère militaire marocain, l’AFP précise que l’accident a eu lieu « au Sahara Occidental sous contrôle de Rabat ».

    Ainsi, 43 ans après l’invasion militaire du Sahara Occidental, aucun pays ni entité internationale ne reconnaît aux marocains un droit quiconque sur l’ancienne colonie espagnole. Une réalité que les citoyens marocains, aveuglés par la propagande noire du régime médiéval de Mohammed VI, refusent d’admettre. Pire encore, le pouvoir peut compter sur leur plein soutien dans sa politique de répression brutale contre la population autochtone. Même ceux qui se disent « démocrates » et de la « gauche ». De la même façon, ils refusent d’admettre que la responsabilité de la fermeture des frontières avec l’Algérie revient aux réactions schizophréniques de Hassan II lors de l’attentat de l’hôtel Hasni de Marrakech en 1994.

    L’aveuglement du peuple marocain et son soutien aux follies aveturières de son régime constituent l’un des principaux obstacles devant la construction du Maghreb. Une autre vérité que les sujets de Mohammed VI ne reconnaîtront jamais.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, AFP, souveraineté,

  • Aziza Brahim : « Soy una activista social »

    Aziza Brahim animó ayer la sala del Pan Piper de París. Con esta ocasión, Le Monde, el mayor diario francés, publicó una entrevista con la cantante saharaui.

    Le Monde recuerda que Aziza vive en Barcelona desde hace 10 años y está terminando el mixage de un quinto álbum cuyo lanzamiento está programado para el otoño.

    En esta entrevista, la cantante saharaui Aziza Brahim habló de la cancelación del concierto que debía dar el 10 de Marzo en el Instituto del Mundo Árabe (IMA): « No es ningún secreto para nadie. El concierto fue cancelado debido a la presión de la Embajada de Marruecos y de los mecenas marroquíes. No entiendo que una institución pública en Francia, que sabe hasta quépunto la libertad de expresión no se respeta en Marruecos, ceda a este chantaje ».

    Le Monde precisa que Aziza cantante estaba programada para clausurar la primera edición del festival Les Arabofolies, subtitulado « Resistencias ». Citado por el diario francés, Greg Connan (Dérapage Productions), agente en Francia de la artista, asegura que un sitio de noticias marroquí cercano al palacio real, Le360, alertó a la embajada marroquí, que se puso en contacto con Jack Lang, presidente de IMA. « El programador me informó que habían recibido una llamada telefónica insistiendo en que Aziza Brahim era una activista del Frente Polisario, lo cual es totalmente falso », explica el Sr. Connan. Les hableé de su carrera, sus ideas. Luego, los responsables de la programación intentaron salvar este concierto, sin resultado. « 

    En conflicto con el Frente Polisario sobre la cuestión del estado del Sáhara Occidental, Marruecos no puede aceptar que una « resistente » saharaui pueda actuar en un establecimiento cultural al que proporciona apoyo financiero puntual, como fue el caso, por ejemplo, para la exposición « Marruecos contemporáneo (2014-2015) ». Le Monde intentó, en vano, obtener una explicación de la dirección de acciones culturales del IMA. Respuesta concisa: « El IMA no desea comunicar sobre los motivos de esta cancelación ».

    « Como artista y como ser humano, sí, estoy en resistencia », dice Aziza. Cierto, mi música y mi trabajo son muy reivindicativos, pero vehiculan ideas de paz y diálogo. Soy una activista social. Mi reivindicación social está relacionada con mi pueblo y con la sociedad en la que vivo en Europa. Todas las mentiras e inventos de los marroquíes no tienen nada que ver con mi trayectoria ».

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, Aziza Brahim, Blues del desierto, música, saharaui, IMA,

  • Para ABC, Dajla se encuentra « al norte de Mauritania »

    Parece ser que este viernes, la redacción de ABC atraviesa un mal momento, tuvo un ataque de amnesia o simplemente necesita que alguien imparta una lección de gerografía a su personal.

    Para el ex-diario franquista, la ciudad de Dajla, Villa Cisneros como la llamaban los españoles, no está en el Sáhara Occidental ni en Marruecos. Tan sólo « al norte de Mauritania », como lo precisa en una noticia publicada en sus columnas con fecha de 26 de Abril. Además, lo escribe en su formato francés (Dakhla).

    En efecto, ABC reporta el desplazamiento a Dajla de una delegación de estudiantes de la Universidad de Las Palmas de Gran Canaria (ULPGC) « para participar en un foro de intercambio de experiencias sobre el negocio del turismo en mercados emergentes » invitados por una entidad fantoche que actúa bajo el nombre de Congreso Internacional sobre la Economía del Desierto de Dakhla ».

    En la foto de la delegación estudiantil publicada por el diario, se ve en primera fila, a la derecha, el llamado Mohamed Chriyef, un saharaui nativo de Dajla que arrastra con él el título inédito de « doble tránsfuga ». En los años 1980 abandonó los campamentos para pasarse a Marruecos. En los años 1990 se fugó de Dajla para pedir asilo en Holanda. Después de varios años en Roterdam decidió de nuevo volver a Dajla para convertirse en agente de la ocupación marroquí.

    Tags : Sahara Occidental, Dajla, Dakhla, Villa Cisneros, Marruecos, ABC, ULPGC,

  • La España desconocida. Las ciudades españolas de África y el Sáhara occidental

    José Luis Orella. Existe un desconocimiento peligroso de la presencia española en África. Desde el año 42, el norte del vecino continente formó parte del Imperio Romano, y desde el 285, la parte tingitana dependía de la diócesis Hispaniarum. Después vendrán los vándalos, quienes dieron el nombre a Andalucía, y finalmente los musulmanes, que se enseñorearon de ambas partes del estrecho. Sin embargo, siete siglos después, la decadencia islámica se materializó en un puzzle de estados que fueron sucumbiendo bajo el empuje cristiano.

    En 1415 Juan I de Portugal recuperaba la antigua ciudad fenicia de Ceuta. Por parte española, tras la unión de las coronas castellana y aragonesa, se liberaba en 1492 Granada, poniendo fin al poder islámico en la península. No obstante, desde los reinos norteafricanos, que dieron refugio a los musulmanes expulsos, la piratería berberisca obligó a la España renacida a seguir una política de aseguramiento de fronteras en el continente vecino.

    Pedro de Estupiñán iniciaba aquella política con la toma de Melilla en 1497. Será después, el cardenal Cisneros quien la prosiga bajo su regencia, y la de Fernando el Católico, con la ocupación de las plazas piratas de Mazalquivir (1505), Peñón de Vélez de la Gomera (1508), Orán (1509), Bugía (1510) y Trípoli (1510). Quien tomó parte en casi todas aquellas conquistas, fue Pedro Navarro, conde de Oliveto, natural de Navarra, al servicio de España, antes incluso de que el viejo reino pirenaico fuese anexionado. Este hidalgo navarro, es uno de los mayores ingenieros militares y artilleros de la historia militar española. Al cual se le atribuye el éxito de la conquista de aquellos nidos fortificados de piratas.

    Los acontecimientos posteriores impidieron proseguir el avance africano. Pero las correrías de los piratas berberiscos provocaron la toma del Peñón de Alhucemas en 1673. Para entonces es el nacimiento del reino de Marruecos, cuando en 1660 los alauies, actuales gobernantes marroquíes, unificaron varios de los reinos norteafricanos formando el sultanato marroquí, que ocupaba menos de la mitad del actual reino, sin el Sahara occidental. De aquellos territorios, permanecieron para España, hasta hoy, las ciudades de Ceuta y Melilla, y los dos peñones. La ciudad de Ceuta, pasó a la monarquía española en 1580, como el resto del reino luso, pero cuando se independizó de España en 1640, Ceuta se mantuvo española hasta hoy. A estos territorios metropolitanos se añadirían por razones de seguridad contra la piratería, las islas Chafarinas en 1848 y la de Alborán en 1860.

    Será a inicios del siglo XX, cuando las grandes potencias europeas se repartan el continente africano, cuando el sultanato de Marruecos quedó bajo protección francesa, excepto el norte rebelde a su dominio, que fue entregado a España. Estos territorios coloniales fueron devueltos en 1956 a Marruecos cuando recobró su independencia de Francia. No así las ciudades de Ceuta y melilla, ni los peñones, ya que nunca formaron parte de Marruecos, siendo españoles siglos antes de la constitución del primer estado marroquí en 1660.

    La población de las actuales ciudades autonómicas es española, siendo la religión católica la mayoritaria, siendo su minoría bereber de reciente incorporación. La población de ambas ciudades norteafricanas ronda en torno a las 140.000 personas. En cuanto a los peñones, la población civil era de 300 en cada islote. Sin embargo, las dificultades obligaron a su población a instalarse en Ceuta y Melilla, siendo sus habitantes, personal militar exclusivamente.

    SÁHARA, ELDORADO PERDIDO

    Una rápida descripción del Sahara nos permite descubrir como aquel erial, hermoso para los exploradores, y recorrido históricamente por algunas tribus nómadas de larga ascendencia árabe, podría con el tiempo convertirse en un Eldorado, gracias al trabajo de miles de españoles que pusieron su ilusión en aquel territorio. La soberanía española en aquel desierto prestó su protección a una serie de tribus nómadas que de ese modo, después de haber evitado la soberanía del sultán marroquí, no querían quedar bajo la colonial francesa. Aquel enorme territorio planteó los problemas de controlar los límites y censar una población, que por los hábitos del lugar, quedan condenados a vivir del nomadeo continuo junto a sus camellos y sus cabras. En 1950, la administración española cifraba en 13.627 personas la población del territorio, de los cuales 1.120 eran europeos. Las poblaciones más importantes eran El Aaiun con 1.291 habitantes, Villa Cisneros con 922 y Villa Bens con 2.256. Tendría que pasar el tiempo, para que en 1960 se llegase a los 23.283 habitantes. Con aquellas cifras, había un par de matrimonios anuales de españoles europeos y una veintena de nacimientos, con respecto a la población autóctona, los matrimonios eran de doscientos cincuenta y unos quinientos nacimientos. Cifras que contrastan con las posteriores del censo de 1970, único reconocido para un referéndum por la ONU, donde la población total era de 76.425 habitantes, de los cuales 16.648 eran europeos y 59.777 autóctonos. La capital El Aaiun se había transformado en una moderna ciudad de servicios con 24 mil habitantes, de los cuales la mitad eran europeos.

    El milagro de aquella transformación se debía a los fosfatos y a los recursos pesqueros. España estableció una alfabetización primaria casi universal, en todos los centros sedentarios para la totalidad de la población, a pesar de la dificultad de un territorio muy extenso con parte de la población viviendo de la trashumancia de sus rebaños. Sin embargo, era cada vez mayor la sedentarización de la población autóctona y la atracción que sufrían sus familiares más allá de las fronteras oficiales, en emprender una nueva vida ofertada por España. El Sahara disponía de una biblioteca, dos cines, dos campos de fútbol, dos piscinas, cuatro parroquias, dos conventos, tres capillas y tres mezquitas. El personal religioso católico estaba compuesto en su máxima amplitud por catorce capellanes militares y una decena de misioneros oblatos. De esto últimos todavía hay una minúscula representación. Antes era una iglesia naciente con varios miles de españoles y algún nómada converso. Ahora los técnicos extranjeros son los únicos asistentes a la única parroquia que celebra la Misa en inglés. Los tiempos de una provincia que crecía y se convertía en un polo de desarrollo acabaron con su abandono en 1975. La solución hubiese sido el establecimiento de un Estado Libre Saharaui, soberano sobre su gente, pero protegido por España en sus relaciones internacionales y defensivas. Tanto Marruecos como Argelia, peones de EEUU y la antigua URSS, han jugado sus bazas con la gente de aquel lugar. De momento, para la ONU, España sigue siendo la depositaria del Sahara, por la imposibilidad de reconocer un abandono unilateral, en desacuerdo con la opinión del pueblo saharaui.

    CRONOLOGÍA

    Siglo XV.- Establecimiento de Santa Cruz del Mar Pequeña por pescadores canarios

    1884.- Se inicia la colonización española en Río de Oro.

    1934-36.- Ocupación efectiva del territorio por parte española.

    1956.- Se proclama la independencia del Reino de Marruecos.

    1958.- Se designa al Sahara como provincia española

    1965.- La ONU pide a España la descolonización.

    1973.- El Polisario ataca Tifariti y en dos días de combates mueren 100 soldados españoles.

    1974.- España anuncia a la ONU la intención de celebrar un referéndum.

    16-X-1975.- Hassan II anuncia la Marcha Verde después de que el Tribunal Internacional de Justicia dictaminara que no existen vínculos entre Marruecos y el Sahara.

    1-XI-75.- El príncipe Juan Carlos visita El Aaiún.

    6-XI-1975.- La Marcha Verde cruza la frontera.

    20-XI-1975.- Muere Franco.

    11-XII-1975.- Tropas marroquíes llegan a El Aaiún. Mauritania invade el sur.

    28-II-1976.- El teniente coronel Valdés arría la bandera española

    Fuente: Diarioya.es

    Tags : Sahara Occidental, España, provincia española, Marruecos, Ceuta, Melilla,

  • Algérie – France: Le Maroc pris en flagrant délit d’intox

    Suite à la publication par Maghreb Intelligence d’une information sur une intervention officielle des autorités françaises auprès de leurs homologues algériennes concernant le cas de l’homme d’affaire Issad Rebrab, l’ambassade de la République Française en Algérie dément, dans un communiqué envoyé aux rédactions, toute « demande de renseignements sur les éléments du dossier judiciaire de l’homme d’affaires Issad Rebrab ».

    L’ambassade de la république française à Alger rappelle que la France « respecte la souveraineté de l’Algérie et celle de son peuple ami » et qu’elle ne s’ingère pas dans ses affaires intérieures et qu’elle n’a aucune volonté de le faire.

    Le communiqué de l’ambassade de France en Algérie a poussé Maghreb Online à supprimer la flagrante fake news dont le but était de semer la zizanie dans les relations franco-algériennes dans l’espoir de ralentir le rapprochement entre les deux pays initié par l’ancien président Abdelaziz Bouteflika. Rabat craint que ce rapporchement n’affecte la position de la France sur le conflit du Sahara Occidental. Paris assure les intérêts du Maroc au Conseil de Sécurité lors des débats sur le processus de paix entamé par l’ONU il y plus de 30 ans en vue de régler ce contentieux qui dure depuis plus de 43 ans.

    Le Sahara Occidental étant une « cause sacrée » pour le Maroc, tous les coups sont permis, y compris l’intox.

    Pour rappel, Issad Rebrab est le PDG de la société Cevital et l’une des plus grosses fortunes de l’Algérie. Il a été arrêté dans la nuit du 30 au 31 mars pour « suspicion de fausses déclarations relatives au transfert de capitaux de et vers l’étranger et de surfacturation dans des opérations d’importation de matériel et importation de matériels usagés alors qu’il avait bénéficié des avantages douaniers, fiscaux et bancaires ».

    Les frères Kouninef et Ali Haddad sont d’autres hommes forts du monde algérien des affaires qui ont aussi été arrêtés pour différents motifs.

    Tags : Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Front Polisario, France, ONU,

  • El pueblo español, una retarguadia para el frente de resistencia saharaui

    Una de las pesadillas que no dejan a Mohamed VI concilie el sueño es el inquebrantable apoyo del pueblo español a la causa saharaui. La sociedad civil intenta, contra vientos y mareas, de guardar el lazo con el pueblo saharaui que los gobernantes de España cortaron a raíz de los Acuerdos Tripartitos de Madrid de 1975.

    Ese apoyo del pueblo español a la causa saharaui tiene su peso en la diplomacia de Madrid. Según un comentario aparecido en los documentos diplomáticos revelados por el hacker Chris Coleman y citado por el periodista Ignacio Cembrero, en octubre de 2013, García-Margallo explicó a su homólogo marroquí, Salaheddine Mezouar, por qué el apoyo de Madrid a Rabat sobre el Sahara no podía ser más explícito. Hay, dice, « la presión de la sociedad civil y las fuerzas políticas [a la izquierda de los socialistas], así como los medios de comunicación y la opinión pública para tratar de influir en la posición oficial de España ».

    Según Cembrero, no hay una ciudad ni pueblo en España que no tenga una asociación de amistad con el pueblo saharaui organizando actividades solidarias. « La mayor expresión de solidaridad, añade, es sin duda el recibimiento durante dos meses de verano de 5000 niños saharauis por familias españolas a menudo muy modestas ».

    « Para no ofender a la sociedad civil muy sensible a la cuestión saharaui y al mismo tiempo no ofender a Marruecos, señala el ex-corresponsal de El País en Rabat, los gobiernos españoles juegan el papel de equilibrio. « Me sentí como un trapecista; siempre en la cuerda floja « , reconoció un diplomático español que recordaba el momento en que era Director General de África del Norte y Oriente Medio en el Ministerio de Asuntos Exteriores … » Y luego, tuvimos que tragar serpientes « , lamentó ».

    A esto se añade la ayuda humanitaria enviada por las diversas asociaciones y que contribuyen a mejorar el cotidiano de muchas familias en los campamentos de refugiados saharauis de Tinduf.

    Por eso, el pueblo español es para la causa saharaui una sólida retaguardia que asegura una logística material y moral a la lucha del pueblo saharaui.

    Los saharauis siempren recordarán ese gesto que nunca ha fallado a lo largo de los más de 43 años de conflicto, éxodo y penas. Un gesto oportuno y de un innegable valor.

    Tags : Sahara Occidental, pueblo saharauis, Vacaciones en Paz, campamentos de refugiados, España, sociedad civil,

  • Sahara : L’abracadabrante histoire d’un agent de la DGED à Las Palmas

    Rabat.- La méthode est ancienne. Des fois ça marche et d’autres fois non. Cette fois-ci ça n’a pas marché. Un « fonctionnaire » du consulat général du Maroc à Las Palmas, dans les îles Canaries, vient d’apprendre à ses dépens que quand on monte une petite opération de discrédit il faut bien la ficeler, sinon elle vous explose à la figure.

    C’est l’histoire d’une barbouzerie. Afin de contrer l’activisme du Sahraoui Messaoud Ould Remdane, l’ex membre du Conseil royal consultatif pour les affaires sahraouies (CORCAS), devenu après les événements de Gdeim Izik et sa fuite en Espagne l’un des plus grands pourfendeurs de la politique officielle au Sahara, ce « fonctionnaire » a monté une petite opération de « sensibilisation » auprès de quelques journalistes espagnols travaillant à Las Palmas.

    Le but était de les convaincre que Remdane n’était pas seul et qu’il avait un « patron » et des « complices ».

    Selon ce qu’a pu savoir Demain, d’après une source journalistique espagnole, le « patron » de Messaoud Ould Remdane serait le prince Hicham El Alaoui, « Moulay Hicham ». Et les « complices », les suspects habituels, seraient la députée sahraouie du PPS Guejmoula Bent Abbi, le journaliste et écrivain Ali Amar, auteur du best seller « Le grand malentendu », le journaliste Ali Lmrabet, et enfin un invité spécial assez inattendu : Mohamed Réda Taoujni qui n’est rien moins que le président de l’Association Sahara marocain, dont l’idéologie saharienne, si on peut l’appeler ainsi, est pourtant à des années lumières de celle de Remdane.

    Informé par une de ses sources locales, Mohamed Reda Taoujni, a pris son téléphone et a appelé le « fonctionnaire » en question qui s’avère être un certain « Abdellah » et serait rien moins qu’un « vice-consul » en poste au consulat de Las Palmas. Comme le raconte Taoujni sur sa page Facebook, après avoir « juré » qu’il n’y était pour rien dans cette rocambolesque histoire, « Abdellah » a subitement mis fin à l’entretien en raccrochant et en refusant par la suite de reprendre la conversation.

    Contacté par Demain, l’entourage du prince Hicham nie que le cousin du roi maintienne une quelconque relation avec des Sahraouis, de « tous bords ». Messaoud Ould Remdane, enchanté qu’on parle de lui, affirme n’avoir jamais eu de contact avec ce prince ni avec aucun autre membre de la famille royale. Quant à la députée Guejmoula Bent Abbi, si elle déclare avoir été mise au courant de cette « affaire », elle ne veut pas en parler pour l’instant.

    Demain a contacté un journaliste espagnol qui a fait partie du briefing d’«Abdellah». Selon cette source, le « vice-consul » cité par Taoujni est en fait un certain Abdellah Toukhmi, et il serait le chef de l’antenne locale de la DGED, les services secrets extérieurs marocains, à Las Palmas.

    Demain Online, 14/06/2011

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, DGED, Ramdane Messaoud, Abdellah Toukhmi, consulat Las Palmas,

  • A la caza del espía marroquí

    El servicio secreto de Mohamed VI es, tras el ruso, el que más agentes pierde en el Viejo Continente
    Yassin Mansouri, compañero de estudios del rey, dirige lo dirige desde 2005

    Ignacio Cembrero

    El País, 14 DIC 2012

    Bagdad A., marroquí, de 59 años, se movía con soltura en el seno de la inmigración magrebí en Alemania. Recopilaba “informaciones sobre manifestaciones organizadas por grupos de oposición”, según la fiscalía federal germana. En 2007 se ofreció a los servicios secretos de su país alegando que poseía “una amplia red de contactos” en el seno de la comunidad marroquí. Le contrataron. Cinco años después, el 7 de diciembre, la fiscalía de Karlsruhe le imputó por “actividades por cuenta de servicios secretos extranjeros”.

    Bagdad A. es el cuarto marroquí detenido por espionaje en Alemania desde 2011. Todos se consagraban a informar sobre las actividades de sus 230.000 compatriotas allí residentes, excepto Mohamed B., de 56 años, apresado en febrero en Berlín, y que se dedicaba a vigilar a los miembros del Frente Polisario. Cobró por ello 22.800 euros, según la fiscalía.

    De todos los agentes marroquíes caídos estos últimos años en Europa, el que hizo más ruido fue, en 2008, Redouane Lemhaouli, de 42 años, un policía de origen marroquí que tenía acceso a las bases de datos del Ministerio del Interior de los Países Bajos. De ahí sacó información sobre “actuaciones contra el rey de Marruecos”, “terrorismo” y “tráfico de armas”, para comunicársela a los espías que, con cobertura diplomática, le habían reclutado.

    El caso de Re, el apodo que habían puesto sus compañeros al policía, ha sido el que más repercusión tuvo porque el agente llegó a codearse con la princesa Máxima, esposa del príncipe Orange, y con un miembro del Gobierno holandés. Se sentó a su lado, en primera fila, durante una ceremonia en la que 57 chavales inmigrantes, muchos de ellos de origen marroquí, recibieron diplomas que les habilitaban para trabajar como personal de tierra en el aeropuerto de Rotterdam. Re les había formado.

    Meses después, el policía fue expulsado del cuerpo y condenado a 240 horas de trabajos sociales. El que era entonces ministro de Exteriores holandés, Maxime Verhagen, envió una carta a los diputados lamentando “la intervención de sectores o servicios para influir a los ciudadanos de origen marroquí”.

    En total, desde 2008 han trascendido 10 detenciones y procesamientos de agentes o expulsiones de diplomáticos de Marruecos en Europa —Mauritania echó también a un undécimo confidente el año pasado—, un número solo superado por Rusia, que en los últimos cinco años perdió a 31 espías en el Viejo Continente.

    Los 11 agentes marroquíes trabajaban para la Dirección General de Estudios y Documentación (DGED), el servicio de espionaje exterior de Yassin Mansouri, de 50 años, el primer civil que lo dirige. Es el único servicio de inteligencia que formalmente depende del palacio real de Marruecos y se ha convertido en algo más que un servicio secreto. Es un instrumento de la diplomacia marroquí. La personalidad de su jefe lo explica.

    Mansouri forma parte del círculo de estrechos colaboradores del rey Mohamed VI, con el que estudió en el colegio real. Es además el único entre los íntimos del monarca que no ha sido salpicado por un escándalo económico o político.

    Su lealtad al futuro rey le provocó incluso, en 1997, ser apartado del puesto que desempeñaba en el Ministerio del Interior por su titular, Driss Basri. Sospechaba que le espiaba por cuenta del príncipe heredero, al que él sí vigilaba por encargo de su padre, Hassan II. Mansouri fue, sin embargo, el único de los amigos de juventud del príncipe que cayó bien a Basri. Ensalzó ante Hassan II su capacidad de trabajo y el rey le envió en 1992 a EE UU para que le formase el FBI.

    Nacido en Beejad, en el centro del país, hijo de un alem (sabio del islam), Mansouri recibió una educación religiosa, algo trastornada por las amistades izquierdistas de su hermano, hasta que se le ofreció plaza en el colegio real. Aún hoy día sigue siendo un hombre piadoso que intenta rezar con frecuencia, que no bebe alcohol, ni fuma, ni hace ostentación.

    Su travesía del desierto acabó tras la entronización de Mohamed VI, que en 1999 le nombró director de la MAP, la agencia de prensa oficial, desde donde regresó en 2003, esta vez por la puerta grande, a Interior. Durante dos años estuvo al frente de la más importante dirección general del ministerio del que Basri ya había sido expulsado. De ahí dio el salto al espionaje y a la diplomacia discreta.

    Mansouri formó, por ejemplo, parte de la delegación marroquí que acudió a Nueva York en 2007 a presentar al secretario general de la ONU la oferta de autonomía para el Sáhara; se sentó varias veces a negociar con el Polisario y se entrevistó en secreto en París, en 2007, con la ministra israelí de Exteriores, Tzipi Livn. En 2008 recibió en Rabat al secretario de Estado adjunto norteamericano, David Welsh, al que expresó su preocupación por la fragilidad del régimen tunecino y la “codicia” de su dictador Ben Ali, según revelaron posteriormente los cables de Wikileaks. Tres años después, Ben Ali fue derrocado. Mansouri fue de los pocos que acertaron en su pronóstico sobre Túnez..

    La DGED se ha dedicado, desde su creación en 1973, a vigilar a los exiliados enemigos de la monarquía alauí, antes izquierdistas y ahora más bien islamistas y a los independentistas saharauis. Pero a medida que la emigración marroquí ha ido creciendo también se esfuerza en supervisarla para que no germine en ella el extremismo, para que sea leal al trono.

    En España, Marruecos ha elaborado “una estrategia de gran magnitud”, señalaba en mayo de 2011 un informe del Centro Nacional de Inteligencia (CNI) enviado por su director, el general Félix Sanz, a tres ministros. “Su objetivo es extender su influencia e incrementar el control sobre las colonias marroquíes utilizando la excusa de la religión”, añadía. Esta supervisión la ejerce, según el CNI, “a través de su embajada y consulados (…), personal afín”, es decir, agentes de la DGED con cobertura diplomática y confidentes reclutados sobre el terreno. También colabora la Fundación Hassan II, que preside la princesa Lalla Meryem, hermana de Mohamed VI, cuyo presupuesto no está sometido al control del Parlamento.

    Prueba del interés de la DGED por la religión fue la intervención de Mansouri, en noviembre de 2008, ante un nutrido grupo de imanes, procedentes de España e Italia, e invitados a Marraquech por el Ministerio de Asuntos Islámicos. Un año antes, Mansouri viajó a Mallorca para reunirse con el que era entonces su homólogo español, Alberto Saiz, y advertirle de que estaba “jugando con fuego” al fomentar en Ceuta el auge de los tablig, una corriente islámica de origen indio, en detrimento del islam malekita que impera en Marruecos.

    Acaso sea porque quieren evitar tensiones con Rabat o porque necesitan más su cooperación en la lucha antiterrorista —la DGED ayudó al CNI a resolver el secuestro por Al Qaeda, en Malí, de tres voluntarios catalanes—, lo cierto es que los países del sur de Europa como España, Francia e Italia, aquellos en los que hay más inmigración marroquí, no expulsan ni detienen a agentes de Marruecos. “Sí se producen, pero no trascienden”, matiza un antiguo colaborador del CNI que trabajó en el Magreb.

    En 2010, Rabat expulsó a tres agentes españoles, con cobertura diplomática, destinados en Marruecos, pero en el último cuarto de siglo solo una trama de espionaje marroquí en España saltó a la palestra: la infiltración de un topo en Exteriores, en 1990, que obtuvo un informe sobre la conversación del ministro, entonces Francisco Fernández Ordóñez, con un responsable del Frente Polisario.

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