Catégorie : Tunisie

  • Belhassan Trabelsi, dans le collimateur de la justice française

    Le beau-frère de l’ex-président tunisien Ben Ali, Belhassen Trabelsi, a été « mis en examen pour faux aggravé et blanchiment en bande organisée » puis placé en détention provisoire à Marseille.

    Il est le frère de Leila Trabelsi, l’ancienne première dame de Tunisie accusée par la société tunisienne d’être derrière un vaste réseau de corruption et d’enrichissement illicite.

    Des sources judiciaires de Marseille ont annoncé lundi 18 août l’arrestation et la mise en examen de Belhassen Trabelsi pour faux aggravé et blanchiment en bande organisée ».

    En cavale depuis 2016 après avoir quitté le Canada où il s’était réfugié après la révolution tunisienne de janvier 2011, Belhassen Trabelsi avait été arrêté la semaine dernière dans le cadre d’une enquête menée par la juridiction interrégionale spécialisée de Marseille, puis placé en détention à la prison marseillaise des Baumettes, selon une source proche de l’enquête en France.

    La Tunisie a réclamé son extradition aux autorités françaises, a indiqué dimanche à l’AFP le ministère tunisien de la Justice.

    Avec AFP

    Tags : Tunisie, Belhassen Trabelsi, Leïla Trabelsi, Ben Ali,

  • Tunisie: Quand Jacques Chirac complimentait la bière tunisienne

    Le magazine français Paris Match rapporte que Jean-Louis Debré, homme politique français, ministre de l’Intérieur de 1995 à 1997 sous Jacques Chirac, a consacré un documentaire à l’ancien président de la République, qui est aussi son ami. Il y relate leur rencontre, la conquête du pouvoir et la période post-Elysée, mais tout en narrant aussi une série d’anecdotes et des moments de complicité.

    Parmi elles, une particulièrement cocasse qui concerne un moment passé en Tunisie, où Jacques Chirac, attablé avec des hauts responsables tunisiens, ne cache pas son goût pour la… bière tunisienne !

    Alors président de la République, Jacques Chirac est en voyage officiel en Tunisie, chez l’ex-président Ben Ali. Paris Match ne précise pas l’année où cette anecdote se déroule, mais celle-ci est particulièrement cocasse. « Lors d’un déjeuner officiel, le chef de l’Etat français, qui a devant lui un ‘verre avec du liquide blanc’, prend le menu et écrit à son fidèle ami : ‘Ne bois pas ça, ça fout mal au ventre !’. Et il lui demande aussitôt de lui trouver une bière », raconte le magazine.

    « A la table du président de la République tunisienne, on ne boit pas de bière », ajoute Jean-Louis Debré à Paris Match. « Je me penche vers mon homologue tunisien. Je lui dis : ‘J’ai un président, si il n’a pas sa bière, demain je ne suis plus ministre.’ Il appelle un maître d’hôtel qui arrive au bout de quelques minutes avec un verre entouré d’un linge blanc. Je griffonne sur un papier à Chirac : ‘Ne dites rien.’ C’était sans compter sur Jacques Chirac qui prend le verre, le finit et dit tout haut : ‘Elle est excellente cette bière !’. Le président de la République tunisienne et ses ministres ‘tirent une gueule’, se souvient Debré. Mais ‘moi, ça me fait marrer’. »

    La petite pique à Valéry Giscard d’Estaing

    Jean-Louis Debré, ancien président du Conseil constitutionnel, raconte aussi une des séances tenues au sein de cette institution qu’il a dirigée de 2007 à 2016. Chirac est assis d’un côté, son ennemi Giscard d’Estaing de l’autre. Un texte sur la lutte contre l’immigration clandestine est discuté. « Tout d’un coup mon voisin de droite dit : ‘J’ai été président de la République, le problème de la lutte contre l’immigration se posait déjà à cette époque. Mais mon Premier ministre n’était pas très bon sur ces questions’ », se souvient M. Debré. Celui-ci regarde alors à sa gauche : « Mon Chirac ne bouge pas. Je me dis ‘Sauvé ! Il n’a rien entendu’ ». Mais quelques minutes plus tard, Jacques Chirac demande à s’exprimer et réplique : « Moi aussi j’ai été président de la République, mais moi j’ai été réélu. »

    A propos de l’anecdote de la bière, le magazine français ne précise pas s’il s’agit de l’illustre Celtia, mais il y a fort à parier que ce soit le cas. Réponse le 18 mars à 20h30, sur la chaîne française LCP où sera diffusé ce documentaire intitulé « Mon Chirac » et réalisé par Fabrice Pierrot !

    N.B.

    Le Diplomate Tunisien

    Tags: Ben Ali, Bière Tunisienne, Jacques Chirac, Jean-Louis Debré, Tunisie,

  • Tunisie: Sur les toits de Hammamet, ce calligraphe tunisien peint un somptueux dôme !

    Safouene Miled est un jeune artiste et calligraphe tunisien passionné. Sa dernière œuvre ? Après les dômes de l’association Kairouanaise sur les toits de la ville près de la somptueuse mosquée Okba Ibn Nafaa, il embellit le toit d’une maison d’hôtes à Hammamet.

    Les traits s’ondulent et s’entremêlent, pour donner lieu à un tableau calligraphique qui épouse le dôme, en harmonie avec le bleu de la mer méditerranée.

    Safouene opte pour des couleurs gaies qui fondent avec le ciel ensoleillé de Hammamet.

    Source

    Tags : Tunisie, art, Safouene Miled, peinture, calligraphie,

  • Billets d’avion pour l’été, les Tunisiens de l’étranger doivent se préparer au pire !

    Les premiers posts de Tunisiens de l’étranger désappointés commencent à pointer sur facebook. Autant être franc et direct, venir cet été en Tunisie sera un luxe tant les prix risquent de flamber à un niveau jamais atteint.

    C’est l’amer constat qu’à fait Selim, un cadre franco-tunisien vivant à Paris qui s’est vu proposer un billet à 500 euros pour cet été via notre compagnie nationale. « En s’y prenant plusieurs mois à l’avance, le prix du billet est plus élevé qu’un Paris New-York aux mêmes dates. » se désole-t-il !

    Et les déçus comme Selim risquent de se compter par milliers d’ici l’été ! Avec la convergence de facteurs tous négatifs aux Tunisiens de l’étranger (TRE), les prix vont culminer et comme les TRE ne sont pas la priorité du gouvernement, ils auront toujours le choix d’aller voir ailleurs ou de reporter leur voyage.

    En cause, la hausse attendue des touristes européens qui font que beaucoup de sièges sur les vols réguliers seront réservés aux clients des « Tours Operators ». Ces derniers pas encore convaincus de la relance durable de la destination ont tendance à opter pour le scénario moins risqué de la réservation de bloc sièges sur les vols réguliers plutôt que l’affrètement de charters !

    Secundo, les capacités amoindries de la flotte Tunisair qui devant les problèmes financiers de la compagnie doit se passer en permanence d’1 avion sur 3 cloué au sol pour défaut de maintenance (actuellement, 11 avions sont hors de services).

    Enfin et surtout, année électorale oblige, il y a la volonté publique en Tunisie de tout faire pour relancer le tourisme européen et de contenter 100% des desideratas des Tours Operators quitte à sacrifier les Tunisiens de l’étranger pourtant premières rentrées de devises en Tunisie !

    Année électorale oblige, les 1,5 millions de Tunisiens de l’étranger seraient bien inspirés de hausser le ton et de faire valoir leur droit légitime à venir passer les vacances (et le Aïd) en familles à des prix justes ! A bons entendeurs…

    Samir bouzidi

    Allo, Bledi

    Tags : Tunisie, billets, voyages, tickets, vols,

  • LE TOURISME TUNISIEN HONORÉ À SADEEM

    «Sadeem», le plus grand programme numérique de compétition dans le monde arabe, est de retour pour sa deuxième édition. Quatre Tunisiens sont en lice.

    Ce concours est destiné aux influenceurs actifs sur les réseaux sociaux à travers le monde arabe. Les jeunes créateurs de contenu fort influents, se rencontrent pour remporter le titre du «plus grand influenceur» de l’année. Le lauréat sera récompensé d’un million de riyals.

    Une participation distinguée du tunisien Rabii ben Brahim (The dreamer) vue la particularité de son message « Aujourd’hui, j’ai commencé par mon pays natal, dont je suis fier, mais je me vois aussi comme un citoyen du monde; dans le futur je prévois d’étendre ma vision à l’échelle mondiale, j’essayerai à travers ma caméra d’inspirer le monde à franchir le pas vers ce monde vert et serein, à voir la beauté dans l’authentique et le naturel, à se surpasser afin de tracer leurs propres chemins, à conquérir leur peurs et suivre leurs instincts; en un mot: à rêver d’un monde meilleur». Un slogan adapté d’un vers d’une chanson tunisienne qui peu être traduit par : Regardez avec mes yeux.

    Le premier épisode a été diffusé sur la chaine YouTube Sadeem le 2 mars 2019. Restez branchez sur le page Facebook Sadeem. Encouragez nos représentants !

    Source

    Tags: Tunisie, Sadeem, création, réseaux sociaux,

  • Seifeddine Abbassi, Le Tunisien Qui « Brille » En Pologne

    À la poursuite de ses rêves, de Hammam-Lif vers la Pologne Ni la barrière de la langue, ni l’éloignement géographique, ni la méconnaissance du milieu… ne pouvait l’arrêter.

    Ce jeune Tunisien natif de Hammam-lif a relevé un défi de taille : se faire un nom en Pologne et s’imposer dans le domaine de la conception graphique et du design.

    Aujourd’hui, les décorations lumineuses conçues par le Tunisien Seifeddine Abbassi transforment des espaces oubliés après la tombée de la nuit et font sourire les gens de différents coins du monde.

    Natif de Hammam-Lif, petite ville balnéaire en Tunisie, le jeune Seifeddine Abbassi (30 ans) habite depuis 8 ans en Pologne et maîtrise parfaitement le polonais.

    Déjà au lycée, le jeune homme s’intéressait à la conception graphique et au design.

    Pour élargir ses horizons et surtout réaliser son désir d’être designer, il décide d’aller étudier à l’étranger. Le choix se portera sur la Pologne.

    Après des études de design industriel dans une université de Varsovie, la capitale polonaise, Seifeddine décroche du travail dans une industrie plutôt inhabituelle: il devient concepteur de décorations lumineuses spectaculaires.

    C’est ainsi qu’à l’occasion de diverses fêtes, le jeune hammam-lifois, en collaboration avec les designers de Multidecor, faisait montre de tout son talent en décorant des villes entières, des centres commerciaux ou même les meilleurs hôtels.

    Ainsi commence son ascension fulgurante si bien que rien ne pouvait plus l’arrêter.

    Le partage d’une passion

    Ses premiers pas professionnels, Seifeddine les exécute il y a moins de trois ans lorsqu’il a rejoint l’équipe de designers internationaux de la société Multidekor.

    Il développe ainsi, avec d’autres designers de la même société, des décorations lumineuses de formes géométriques minimalistes pour des centres commerciaux prestigieux, à l’instar du plus grand centre commercial de France, La Part-Dieu à Lyon.

    Ils conçoivent également des décorations classiques à thèmes à l’occasion de fêtes nationales ou des décorations uniques et innovantes en vue du Ramadan et créent des solutions adaptées aux conditions architecturales et culturelles d’un espace donné.

    Qu’est-ce qui a bien pu distinguer le jeune Tunisien ? La réponse est donnée par Grzegorz Podogrocki, président de Multidekor.

    « Un regard neuf sur le design, la compréhension des contextes de l’espace culturel européen et des régions du Moyen-Orient, ainsi qu’une grande capacité de se déplacer librement pour concevoir des éléments de la plus haute qualité dans la conception des éclairages », déclare-t-il. Et d’ajouter: « Ses connaissances, étayées par notre expérience, nous permettent de créer des solutions originales et sur-mesure, parfaitement adaptées aux marchés extrêmement exigeants du Moyen-Orient ».

    Des projets pour la Tunisie

    Intéressée par le marché tunisien, la société a préparé une collection originale de décorations qui, grâce à la synergie de motifs et symboles traditionnels, de technologies lumineuses et modernes, permet de ressentir l’atmosphère vraiment festive de Ramadan d’une manière tout à fait nouvelle.

    Sans compter les illuminations et les sculptures légères qui donneraient un caractère raffiné aux cérémonies de mariage.

    « Je suis content d’avoir atteint mon objectif et d’être là où je suis maintenant. La conception de décors dans lesquels la lumière joue un rôle-clé est une activité fascinante », témoigne Seifeddine avec le sourire.

    « J’aime regarder les réactions des gens qui apprécient nos décorations. Ils se plaisent dans les éléments individuels tout en prenant beaucoup de photos qui circulent ensuite sur les réseaux sociaux. Et c’est précisément leur joie et leur sourire qui me procurent le plus de satisfaction », ajoute-t-il.

    Mais Seifeddine a un rêve pieux: « J’aimerais que les illuminations que j’ai conçues aient l’occasion d’être vues par des Tunisiens en direct, et en particulier par mes proches. J’espère que ce sera possible bientôt ».

    Ses réalisations professionnelles sur le marché européen n’ont pas laissé de marbre.

    Son Excellence Zghaier Fatnassi, Ambassadeur de Tunisie en Pologne, a lui aussi exprimé sa fierté pour son jeune compatriote. « J’habite à Varsovie depuis trois ans. Chaque année, j’admire les illuminations hivernales de la capitale de la Pologne.

    J’ai également eu l’occasion de visiter le jardin magique du parc du palais de Wilanów qui fait une impression incroyable.

    Je suis extrêmement heureux qu’un Tunisien ait contribué à la création de cette exposition extraordinaire qui attire des foules de touristes polonais et étrangers », déclare-t-il.

    D’ailleurs, le jeune hammam-lifois, conscient du déficit énorme « d’illuminations nocturnes » dans nos contrées, rêve de mettre son expertise au service de son pays natal. Le succès engendré par Seifeddine n’a pas échappé aux médias polonais qui lui ont consacré des articles, tant ses réalisations ont ébloui nombre de Polonais férus de décors lumineux.

    Multidekor, un des leaders du secteur

    Considérée comme un des leaders du secteur, la société Multidekor conçoit et fabrique des décorations lumineuses et festives depuis plus de deux décennies.

    A l’heure actuelle, plus d’un millier de projets ont été réalisés pour des villes et des bâtiments commerciaux en Europe et dans le monde: Lyon, Tokyo, Berlin, Londres, Moscou, Belgrade, Bucarest, Émirats arabes unis…la liste est longue. La manière dont les concepteurs de Multidekor envisagent le rôle de la lumière dans l’espace est appréciée dans divers concours internationaux.

    En 2018, la société a remporté le prestigieux concours International Contest of Festive, Event and Environmental Design a Moscou, considéré comme la capitale européenne de l’éclairage.

    La conception originale et l’effet spectaculaire de la transformation de l’espace fournis par les illuminations de Multidekor n’ont pas laissé indifférents les médias internationaux.

    « National Geographic » était émerveillé par le splendide Light Kremlin, qui se trouvait devant la galerie Evropeyski à Moscou.

    À son tour, le Figaro a apprécié, en 2013, l’illumination de Noël de Varsovie, que la société réalise depuis de nombreuses années. Grâce à Multidekor, Varsovie s’est même retrouvée dans la liste des villes les plus joliment décorées du monde.

    En 2018 « Deutsche Welle » ne s’est pas fait prier quand il évoquait le décor hivernal de la capitale polonaise, aux côtés de l’illumination de la Rue Oxford de Londres ou les Champs-Élysées à Paris. Un autre lieu est devenu un point de repère hivernal de Varsovie.

    Composé d’un million de lampes à économie d’énergie, le « jardin royal de lumières » situé dans le musée du palais de Wilanów attire, depuis sa création, plus d’un million de visiteurs.

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  • Tunisie: Le « rêve français » de ces trois immigrés tunisiens tourne au cauchemar !

    C’est histoire parmi tant d’autres de trois amis éleveurs qui devant la précarité de leur situation en Tunisie, décident de tenter leurs chances en France, via l’immigration saisonnière légale. En novembre dernier, ils candidatent via l’OFII (Office français de l’immigration et l’intégration) à Tunis pour aller faire les vendanges dans la région d’Angoulême (vignes du célèbre « Cognac ») contre la promesse d’un rémunération mensuelle de 1400 euros ( soit environ 4800,00 DT/mois) plus avantages !

    Deux mois après leur arrivée, ils viennent d’assigner en justice leur employeur assistés d’un grand syndicat français. En cause selon eux, le non-respect de leurs conditions de rémunération et des conditions «inhumaines» de travail !

    Pour corroborer ces plaintes, le syndicat CGT présente des fiches de paie, allant de 200 à 1000 euros sans justifications. En plus d’une caution versée de 200 euros à leur arrivée pour l’hébergement, les ouvriers tunisiens logent dans des mobile homes payants (240 euros par personne) et disposent d’une voiture, elle aussi payante. Résultat en fin de mois, ils ne touchent qu’entre 200 et 1000 euros pour un travail de 9 heures par jour (6j/7), avec une demi-heure de pause, sans broncher ! Même leur droit légitime à ouvrir un compte bancaire leur est refusé par l’employeur.

    Face à la situation, l’un de nos concitoyens entreprend d’aller demander à son employeur pourquoi lui et ses compagnons de labeur n’étaient pas rétribués du salaire minimal garanti par leur contrat et la loi française ! En réponse, l’employeur ulcéré aurait tenu ces propos qu’il nie depuis : « Vous, les Tunisiens, vous êtes tous des terroristes, ici, c’est moi qui fais la loi, c’est la loi de Jean-Luc. »

    Aujourd’hui, les trois salariés tunisiens ont été licenciés du jour au lendemain pour motif d’insuffisance professionnelle. Ils errent de foyer en foyer sans un sou, autour d’Angoulême et n’envisagent pas de rentrer en Tunisie sans avoir de quoi garantir quelques mois de répit à leur famille….leur principal objectif en posant les pieds en France.

    Samir bouzidi

    Source: Allô Bledi

  • El terrorismo amenaza con rebrotar en Túnez

    Desde que arrancó la transición democrática, el país ha padecido atentados con más intensidad que durante la dictadura
    “Cada vez que la transición democrática está a punto de dar un paso importante surge una actuación terrorista que pone trabas en el camino”. Rachid Ghanouchi, el líder de Ennahda, el partido islamista mayoritario en Túnez, hizo esta observación a finales de diciembre cuando la Asamblea Nacional Constituyente (ANC) acometía la recta final de la aprobación de la primera Constitución democrática en la historia del país.
    En esta ocasión el golpe terrorista no se ha producido, pero el peligro subsiste. Todas las miradas se dirigen hacia los grupos islamistas radicales, pero estos no constituyen la única amenaza. “También podrían recurrir a la violencia grupos de excluidos”, como miembros de las fuerzas de seguridad señalados por la justicia transicional, advierte Amine Ghali, director del Centro Kawakibi para la Transición Democrática.
    Desde que arrancó la transición democrática —en enero de 2011—, Túnez ha padecido el terrorismo con más intensidad que durante la dictadura. Los asesinatos, en febrero y en julio pasados, de dos diputados izquierdistas a manos de salafistas en la capital son los atentados que más repercusión han tenido. Un año antes, en septiembre de 2012, cientos de manifestantes intentaron asaltar la Embajada de EE UU.
    “Lo que de verdad me desconcierta y suscita preguntas es, sin embargo, la resistencia de un grupúsculo en la sierra de Chaambi”, en el oeste del país, cerca de la frontera con Argelia, afirma el tunecino Haykel Ben Mahfoud, profesor y, hasta 2013, vicedirector del Centro para el Control Democrático de las Fuerzas Armadas con sede en Ginebra.
    Desde hace algo más de un año varias decenas de terroristas resisten allí los embates del Ejército tunecino, cuya aviación les bombardea, ayudado, a veces, por Argelia. “Me pregunto sobre la fiabilidad de la estrategia antiterrorista”, señala Mahfoud. “Urge reformar el aparato de seguridad, muy tocado tras la caída de la dictadura, sin esperar a las próximas citas electorales”, prosigue. “Hay que mejorar sobre todo la calidad de la información de inteligencia”.
    “Túnez pasa por una situación frágil que los pescadores en río revuelto —como el crimen organizado, los terroristas o los traficantes de seres humanos— tratan de aprovechar”, según Mahfoud. Pero si grupos islamistas como Ansar al Sharía (Partidario de la Sharía) se han radicalizado y han optado por la lucha armada es también porque “el Estado no les ha puesto límites y les ha otorgado un margen de tolerancia que les ha permitido desarrollarse”.
    Cuando se refiere al Estado, Mahfoud apunta ante todo a los islamistas de Ennahda que han gobernado Túnez hasta hace poco. Comparte así la acusación que formulan los laicos tunecinos contra ese partido, pero con matices. “No creo que haya habido una voluntad deliberada de dejarles crecer, sino más bien una falta de visión y de experiencia”.
    El entorno geográfico de Túnez ayuda también al auge del terrorismo. Abu Iyad, el líder de Ansar al Sharía, en busca y captura desde que intentó tomar la Embajada norteamericana, ha huido a Libia donde se entrenan también muchos jóvenes tunecinos. Expulsados del norte de Malí hace un año por la operación militar francesa Serval, unos cuentos terroristas curtidos se han refugiado en Túnez.
    Al oeste, la vecina Argelia y su poderoso Ejército —es el mayor de África del norte— auxilian a los militares tunecinos con su asesoramiento y otorgándoles facilidades. Pero a través de esa larga frontera común argelino-tunecina penetró también recientemente en Túnez un conocido terrorista argelino, Khaled Chaieb, experto en explosivos, según el Ministerio del Interior tunecino. Lleva 15 años luchando en Argelia y la dirección de la rama magrebí de Al Qaeda le ha enviado ahora a Túnez.
    El Pais, 18/01/2014