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  • Comment le Maroc a soudoyé Sao Tomé et Principe

    Une note envoyée le 12 décembre 2012 par Abdellatif Bendahan, ancien directeur des affaires africaines au MAE marocain Saadeddine El Othmani, rapporte un entretien à Paris entre Bendahan et le Premier Ministre de Sao Tomé Et Principe, Patrice Trovoada.

    Selon cette note, ce dernier a demandé le montant de 10 millions de dollars et des tenues pour l’armée, les forces de sécurité et la Garde Républicaine.

    La demande a été transférée par le roi du Maroc à la DGED.

    Bendahan rappelle qu’en 2012, l’Agence Marocaine de Coopération Internationale a financé l’électricité publique de la ville de Sao Tomé et Principe.

    Selon lui, Patrice Trovoada est pro-marocain alors que le Président à l’époque, Manuel Pinto da Costa, le Mouvement pour la libération de Sao Tomé-et-Principe – Parti social-démocrate est pro-sahraoui.

    Mars 2012 : Patrice Trovoada reçu au Maroc par le PM marocain
  • Société australienne Woodside, intéressée par la prospection au Sahara Occidental

    La société australienne Woodside, première firme mondiale dans l’exploitation du gaz offshore et dispose de licences de prospection, d’exploitation et de production, dans plus d’une dizaine de pays, a exprimé sa disposition à faire des prospections au Sahara Occidental en dépit de son statut en tant que territoire non autonome sous responsabilité des Nations Unies.

    Dans un email envoyé à Houda Marrakchi, responsable de la Direction de la Promotion et de la Coopération Economiques, Yassin Khatib, chargé de la Division de la Promotion Economique au MAE marocain, rapporte que M. Brendan Augustin, Directeur des relations internationales auprès de la compagnie pétrolière australienne Woodside, lors d’un entretien avec l’ambassadeur du Maroc en Australie, a fait montre d’un intérêt particulier au sujet des potentialités de coopération notamment avec l’ONHYM et le Ministère de l’Energie et a proposé d’effectuer un mission au Maroc, accompagné du principal géologue de Woodside Mr Lenz, le 19 ou 20 Mai 2014.

  • Les visées du Maroc derrière sa demande d’adhésion à la CEDEAO

    La politique africaine du Maroc est basée sur trois impératifs:

    • 1) Réduire l’influence de l’Algérie dans le Sahel  où elle jouit d’un poids considérable, notamment aux yeux de l’Union Européenne qui a désigné le 18 mars 2013, un Représentant Spécial de l’UE pour le Sahel.

    2) Lutter contre l’engagement de plus en plus de l’Union Africaine, et surtout la Commission Africaine, dans la défense du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

    3) Expulser la RASD de l’Union AFricaine.

    Pour arriver à ses fins, le Maroc compte sur ses alliés dont la majorité sont des pays membres de la CEDEAO. Ceux-ci lui ont conseillé de s’adhérer á l’Union Africaine pour leur donner un argument pour défendre ses intérêts. L’adhésion du Maroc à l’organisation panafricaine était le plan A.

    Le plan B vient de Dakar, mais il a échoué, avec l’échec de la candidature du sénégalais Abdoulaye Bathily  pour pour succéder Mme Dlamini Zuma à la tête de la Commission Africaine.

    L’adhésion du Maroc à la CEDEAO serait le plan C pour s’assurer davantage de soutien des pays membres de cette organisation et bénéficier des avantages économiques offerts par l’Union Européenne à cette assemblée régionale.

    Une fois le loup dans la bergèrie, il pourra sévir en toute liberté, notamment en utilisant l’arme dans laquelle le Maroc excelle : la corruption.

    ANNEXE : Documents marocains s’y référant :

    2 juin 2013 Stratégie pour contrer l’offensive de l’Algérie et de l’Afrique du Sud su sujet de la question du sahara

    6 juin 2013 Plan d’action pour la mise en œuvre de la stratégie du Maroc pour contrer l’offensive menée, en Afrique, par les adversaires de son intégrité territoriale

    6 octobre 2010 Réflexion sur l’attitude à suivre face AUX MANOEUVRES DE NOS ADVERSAIRES au sein des processus bi-régionaux

    13 août 2014 NOTE PROSPECTIVE SUR LES RELATIONS AVEC L1

    18 agosto 2014 PROPOSITION DE PLAN D

    22 avril 2013 Réflexion sur la stratégie du Maroc à l’égard de l’Afrique

    25 juin 2013 Partenariats en relation avec l’Afrique

    L’AFRIQUE AU CENTRE DES PRIORITES DU MAROC 22 juillet 2014

    URGENCES PRIORITAIRES

    Synthése courriers Accra

  • Scandale : Taib Fassi Fihri a touché 550.000 dollars pour l’extradition du ressortissant sénégalais Alkaly Cissé

    Alkaly Cissé, homme d’affaire et ancien parlementaire sénégalais risque la décapitation en Arabie Saoudite sous accusation d’escroquerie sur l’équivalent de la somme de 2,5 millirads de francs CFA.

    Sous ordres de Riyadh, le Maroc l’a maintenu en détention pendant plus de vingt mois avant de l’extrader vers l’Arabie Saoudite sans que les autorités sénégalaises bougent un doigt pour éviter un drame à ce citoyen sénégalais.

    Grâce aux révélations du cyber-activiste Chris Coleman, nous savons maintenant pourquoi le Maroc a cédé aux pressions saoudiennes. Un email envoyé par Mohamed Methqal, conseiller du ministre marocain des affaires étrangeres, à Salaheddine Mezouar an date du 9 mai 2014, dévoile un véritable scandale politique au Maroc. L’Arabie Sadoudite a versé 550.000 dollars au conseiller du roi Taib Fassi Fihri pour obtenir l’extradition du ressortissant sénégalais.

    Il y a lieu de se demander porquoi les saoudiens ont payé si cher pour avoir la tête de ce malheureux et si le conseiller de Mohammed VI n’a pas donné une partie de cet argent au président Macky Sall.

  • Khairalla Khairalla, le relais médiatique de la DGED au Liban

    Khairalla Khairalla, journaliste libanais du journal Elaph, fait partie de la liste des relais de la propagande du Makhzen marocain. Son principal contact était Mohamed Khabbach, l’un des adjoints de Mourad El Ghoul, le chef de cabinet de Yassine Mansouri. Il a été mobilisé dans la campagne de propagande des élections de 2011 qui ont suivi la pseudo réforme constitutionnelle avec un article paru sur Elaph le 27 novembre 2011 sous le titre de « Qui a gagné au Maroc? ».

    Il a été utilisé, entre autres, dans le but de :
    – Médiatiser les propos anti-algériens du ministre nigérian des affaires étrangères, Mohamed Bazoum
    – Engager Max Scott pour écrire un livre sur le roi Mohammed VI
    – faire de la publicité à l’avion suisse Solar Impulse qui s’est posé au Maroc provenant de Madrid

    – médisatisation d’un faux démantèlement d’une cellule terroriste

  • Un cadre du PJD dénonce les complots du palais contre le gouvernement de Benkirane

    Le PJD a été porté au pouvoir au Maroc sous pression des manifestations du Printemps Marocain de 2011. Il symbolisait le changement parvenu avec les pseudo-réformes de la Constitution. Les cadres de ce parti, victimes de leur naîveté, rêvaient de donner à leur gouvernement l’initiative pour prendre des décisions visant à poursuivre le processus de réformes, lutter contre la corruption. Ile se sont vite heurtés à la réalité amère du véritable pouvoir au Maroc : le palais et ses acolytes.
    Dans une réunion avec les responsables locaux du parti célébrée á Bouznika le 26 mai 2012, ils ont vite fait le bilan des obstacles qu’ils affrontent dans l’accomplissement de leur travail.
    Le ministre des Affaires étrangères, Saâd-Eddine El Othmani, dénonce certains fonctionnaires qui se sont éternisés comme ambassadeurs parce qu’ils sont proches de personnalités influentes.
    “Nous ne sommes pas un parti au pouvoir, c’est une illusion. Nous exerçons le pouvoir avec d’autres partenaires”, a déclaré, pour sa part, Lahbib Choubani, ministre chargé des Relations avec le parlement.
    Mustapha El Khalfi, avec amertume, dénonce des tentatives d’isoler le gouvernement à chaque fois qu’un chantier de réformes est lancé.
    Trois semaines avant, MAGHREB-TV, une chaîne fondée par la DGED marocaine en Belgique a consacrer une émission pour dénigrer violemment le Premier Ministre Abdelilah Benkirane, à l’occasion de la visite du ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders et Annemie Turtelboom, ministre de la justice (voir vidéo).
    Dans ce contexte, un email envoyé par Bellahsen Mohamed, membre de la Commission de Relations Internationales PJD, Directeur du Cabinet du Président de la Commune de Martil et Chef de Division des Ressources Humaines. En voici le texte intégral :

    « Vous êtes, sans doute, au courant des mouvements de certaines associations marocaines et l’activité pro-défense de la marocanité de Ceuta et Melilla et les autres îles. Ce sont ddes activités qui arrivent trop souvent dans des circonstances qui soulèvent de nombreuses questions.
    J’aimerais vous soumettre certaines observations à ce sujet:
    1- les leaders de ces mouvements sont le conseiller Yahia Yahia et l’avocat Hajji, deux personnalités dont les intérêts se limitent, apparemment, à la question de Ceuta et Mellla.
    2- Les deux ont des problèmes avec certaines associations qu’ils ont fondées et qui s’activent soit dans le domaines des droits de l’homme ou autre. Leurs tentatives concernant la question de Ceuta et Melilla sont des tentatives visant à attirer l’attention sur leurs personnes.
    3 -Les deux partagent leur haine chronique envers le PJD. Cela je peux le confirmer du moins en ce qui concerne l’avocat Hajji que je connais bien.
    4 – J’ai appris que les deux associations de Nador et Tétouan ont l’intention de mettre le gouvernement, et le PJD en particulier, entre le marteau et l’enclume. Elles ont décidé d’organiser, lors du sommet hispano-marocain, plusieurs marches vers Ceuta et Melilla, et de mettre le gouvernement, et le MAE en particulier, en position de faiblesse vis-à-vis de la défense de la marocanité de Ceuta et Melilla. Elles pourraient même les accuser de trahison en cas de riposte de la part des forces publiques. Leur objectif serait de créer de créer d’autres problèmes au PJD. Ils l’accusent déjà de ne pas être capable de gérer les affaires du pays et résoudre ses problèmes.
    5 – D’après mes discussions avec les espagnols, ces derniers pensent que ce genre d’activités ne peut se faire sans le consentement du palais et que c’est une tentative marocaine de faire pression sur l’Espagne, en particulier dans les circonstances économiques et politiques difficiles traversée par l’Espagne et en perspective du prochain sommet bilatéral ».

    Aujourd’hui, le Maroc se trouve sans gouvernement depuis plus de 4 mois. Le palais bloque la formation du nouveau gouvernement dans la but de désigner à sa tête une personnalité qui n’appartient pas au parti des barbus dont la mission a été accomplie.

  • Rapport sur les travaux du XXéme Sommet de l’Union Africaine (Addis Abeba 21-28 janvier 2013

    UA Rapport sur les travaux du 20ème Sommet de l’UA SOMMAIRE :

    I- LA QUESTION DU SAHARA …………….………………………………………………………………………………..3

    1- Rapport de la Commission Africaine des droits de l’Homme et des Peuples………………3

    2- Rapport de la Présidente de la CUA en 2012 ……………………………………………………………..5

    3- Rapport du Conseil de Paix et de Sécurité………………………………………………………………….6

    II- LES QUESTIONS A CARACTERE POLITIQUE ET STRATEGIQUE … …………………………………. .7

    1- La Réorientation Stratégique de l’Action de la CEA en appui à l’UA ……………… ……….7

    2- Rapport Annuel de la Commission pour ses activités en 2012………… …………………………7

    3- Les Candidatures Africaines au Sein du Système International……………………………………8

    III- LES QUESTIONS DE PAIX ET DE SECURITE………… …… …………………………………………..9

    1- La décision de la Conférence sur le rapport du CPS…………………………… ………………….9

    2- Déclaration de Solidarité avec l’Algérie ……………………………………………………… ………..10

    3- Déclaration Solennelle de la Conférence de l’Union sur la Situation au Mali………… . .11

    4- Election de nouveaux membres du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA…………… …11

    IV- LES QUESTIONS DE DEVELOPPEMENT ET DE COOPERATION MULTILATERALE……… ….11

    1- Les Partenariats avec l’Afrique ………………………… ………………………………………11

    2- Décision sur l’Intégration du NAASP dans l’UA……………………… ……………………………….13

    3- La Coordination du CAHOSCC… ……………………………………………………………………………….14

    4- La Coalition Sud-Sud et Triangulaire en faveur de l’Afrique Post 2015……… …………….14

    5- Décision sur le rapport du Comité des Dix sur la Réforme des nations Unies … ……..15

    6- Comité d’Orientation des Chefs d’Etat et de Gouvernement du NEPAD…………… ……15

    V- Questions juridiques administratives et financières……… ……………………..15

    1- Les arriérés du Maroc………………………………………… ………………………………………………15

    2- Budget Supplémentaire…………………… …………………………………………………………………….16

    3- Les Sources Alternatives de Financement de l’Union africaine ………………………………..16

    4- Décision Concernant l’Election des membres de la Commission………………………………17

    VI- La Présence de la Délégation Marocaine ……………………………………… …..17

    (…)

    V- Questions juridiques administratives et financières
    1- Les arriérés du Maroc
    Parmi les observations faites par le COREP lors de la présentation du rapport du Sous-comité sur les contributions des États membres au budget 2012 de L’Union africaine la présence du Maroc parmi les pays qui ont des arriérés à l’égard du budget de l’UA. Il a été proposé que « le Maroc ne devrait pas figurer parmi les États membres qui n’ont pas payé leurs contributions, mais sa situation peut être mentionnée sous la forme d’une note de bas de page ». Ainsi, le COREP a demandé
    16
    à la Commission de retirer le Maroc de la liste des États membres accusant des arriérés de contribution et de le mettre dans une catégorie distincte étant donné que le Maroc n’est pas un État membre de l’UA.
    Il y a lieu de signaler que dans son intervention, le Vice-président a convenu que le Maroc ne devrait pas figurer dans la liste des États membres, mais a ensuite mis en évidence un problème plus fondamental à aborder, celui du traitement des créances irrécouvrables et de la formulation d’une politique appropriée en la matière. Il a demandé à ce que soit donné à la Commission des directives lui permettant de traiter la question des créances irrécouvrables dans les livres de la Commission.
    Par la suite, le Conseil exécutif dans sa décision Doc. EX.CL/751(XXII) vi a autorisé la Commission à ne pas déclarer le solde non acquitté des contributions du Maroc sous la rubrique « État des contributions des États membres », mais de le faire plutôt figurer dans les autres états financiers, comme toute autre contribution non acquittée de l’Union africaine.

    (…)

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  • Fiche : Stratégie de l’ONU au Sahel (3 octobre 2012)

    Le Maroc, jaloux du leadership algérien dans la région et son rôle décisif dans la médiation visant à résoudre la crise malienne, a tenté à plusieurs reprises de courcircuiter les efforts de l’Algérie visant à restaurer la paix au Mali.

    En plus de cela, Rabat a demandé à la France de supprimer de la Résolution 2056 du 5 juillet 2012 sur le Mali, la référence à l’extension du mandant du Représentant Spécial du Secrétaire Général en Afrique de l’Ouest (l’Algérien Said Djinnit) à l’ensemble du Sahel.

    Fiche : Stratégie de l’ONU au Sahel

    La stratégie Onusienne au Sahel est directement liée aux développements que connaît le nord Mali actuellement.

    La Résolution 2056, du 5 juillet 2012 a prié le Secrétaire général « d’arrêter et de mettre en oeuvre, en consultation avec les organisations régionales, une stratégie intégrée de l’ONU pour la région du Sahel touchant les questions de sécurité, de gouvernance, de développement et de droits de l’homme et les questions humanitaires, notamment en y associant le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, et lui demande de le tenir informé (CS), d’ici au 15 septembre 2012, des progrès qui auront été accomplis ». (Rés 2056, OP28)

    Il est à noter, que dans le cadre des travaux sur le projet de la Résolution 2065, la France a accepté, à la demande du Maroc, de supprimer la référence à l’extension du mandant du Représentant Spécial du Secrétaire Général en Afrique de l’Ouest (l’Algérien Said Djinnit) à l’ensemble du Sahel.

    Suite à l’adoption de cette résolution, deux réunions ont eu lieu :

    1. Réunion du 17 Septembre :

    Le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques au Nations Unies, M. Jeffrey Feltman, a appelé le Conseil de sécurité et la communauté internationale, lors de cette réunion, à soutenir les efforts des Nations Unies dans le développement d’une stratégie régionale intégrée pour le Sahel.

    L’Objectif de cette stratégie étant de conforter les capacités des Etats de cette région à maintenir la paix et la stabilité

    M. Feltman a affirmé qu’une stratégie intégrée « fournit un cadre conceptuel et des priorités stratégiques pour diriger l’engagement de l’ONU au Sahel au niveau régional et établir les bases de consultations et de suivi avec les organisations régionales, les gouvernements et les acteurs clefs dans la région. »

    Il a souligné, en outre, que « les frontières des Etats de la région, longues et poreuses, facilitent les activités de la criminalité transnationale organisée et des groupes terroristes, en particulier dans les zones isolées et faiblement administrées, de même que les trafics d’armes, de drogues et de personnes. »

    1. Réunion de haut niveau du 26 Septembre :

    • Le Secrétaire général a convoqué une Réunion de haut niveau sur le Sahel au cours de laquelle les États et les organisations régionales et internationales ont appuyé l’élaboration d’une Stratégie régionale intégrée des Nations Unies pour le Sahel. Il a aussi souligné la nécessité d’en discuter davantage avec les organisations nationales, régionales et sous-régionales ainsi que d’autres partenaires.

    • Les participants à la Réunion ont :

      • Reconnu la nature « complexe, multidimensionnelle et transfrontière »  des menaces auxquelles fait face la région du Sahel. Les défis les plus pressants pour la sécurité de la région demeurent la présence des groupes terroristes, la traite des êtres humains, le trafic de drogues et celui des armes.

      • Discuté de l’impact de la situation au Mali sur la région du Sahel et ont exprimé leur détermination à appuyer le plein rétablissement de l’ordre constitutionnel dans le pays ainsi que son intégrité territoriale, à travers une feuille de route claire pour une transition devant mener au règlement du conflit dans le nord du Mali et à la tenue des élections le plus rapidement possible

      • Appelé la CEDEAO, l’UA, les Nations Unies et les pays voisins à travailler avec le Gouvernement intérimaire du Mali pour promouvoir une solution à la crise qui ne peut être trouvée que si le Gouvernement et le peuple malien s’approprient le processus et dirigent le dialogue.

    • Enfin les participants ont salué l’intention du Secrétaire général de nommer un Envoyé spécial pour le Sahel chargé d’entamer des consultations avec les pays de la région et les partenaires internationaux. Ils ont aussi lancé un appel au Conseil de sécurité pour qu’il adopte une résolution fondée sur la résolution 2056 (2012) pour mobiliser les efforts internationaux. 

    A l’issue de cette réunion de Secrétaire Général de l’ONU a affirmé que :

    • Toute proposition pour une solution militaire à la crise sécuritaire que connaît le nord du Mali devrait être examinée avec beaucoup de précaution. Une telle initiative pourrait avoir des conséquences humanitaires importantes, augmentant davantage le nombre de personnes déplacées et entravant l’accès humanitaire.

    • A la demande du Conseil de sécurité, l’ONU est en train d’élaborer une stratégie régionale intégrée pour le Sahel pour renforcer les capacités régionales dans le but de combattre l’insécurité, de prévenir et de répondre aux crises à large échelle et de promouvoir la gouvernance démocratique et le respect des droits de l’homme.

    • La finalisation et la mise en œuvre de la stratégie nécessiteront de vastes consultations avec les partenaires de l’ONU et une solide coordination entre les différentes institutions des Nations Unies présentes dans la région.

    Axes de l’intervention algérienne lors de cette réunion :

    • Les véritables menaces sont le terrorisme, le crime transnational organisé et l’extrême pauvreté due à une crise humanitaire grave.

    • Appel à une grande mobilisation de la Communauté internationale en vue de soutenir la stratégie des Nation Unies au Sahel.

    • Le processus en cours est le prolongement de la conférence de haut niveau sur le partenariat, la sécurité et le développement tenue à Alger les 7 et 8 Septembre 2011, à l’initiative des pays du champ. L’Algérie veut contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre de la stratégie.

    • Cette stratégie devrait :

      • Tenir compte des vues et évaluations des pays de la région.

      • Etre complémentaire avec les stratégies régionales existantes.

      • Créer des synergies avec les stratégies déjà existantes (surtout celles de l’UE et des USA).

      • Eviter les duplications, les chevauchements et les mesures d’accompagnement sans valeur ajoutée.

    M. Feltman avait fait le point sur les progrès réalisés dans l’élaboration d’une stratégie régionale intégrée pour le Sahel englobant la sécurité, la gouvernance, le développement, les droits de l’homme et les dimensions humanitaires. 

    • Les fragilités profondes qui s’étendent dans l’ensemble du Sahel constituaient une source de profonde inquiétude de la part des peuples et des gouvernements de la région, ainsi que de la communauté internationale et du Conseil de sécurité.  « Les menaces et les défis ne connaissent pas de frontières et de domaines, et leurs solutions doivent être l’objet d’une action coopérative et globale ».

    • A insisté sur la fragilité économique et sociale des États du Sahel, dont l’indice de développement humain est un des plus faibles du monde, les défis dans la région ne sont pas uniquement politiques, mais concernent également la sécurité, la résilience humanitaire et les droits de l’homme.

    • M. Feltman, qui faisait le point sur les progrès réalisés dans l’élaboration d’une stratégie régionale intégrée pour le Sahel englobant la sécurité, la gouvernance, le développement, les droits de l’homme et les dimensions humanitaires, telle que requise dans la résolution 2056 (2012) adoptée le 5 juillet dernier, a assuré le Conseil de sécurité de l’engagement des Nations Unies en vue de consolider les capacités des États du Sahel à maintenir la paix et la stabilité dans la région.

    • Les fragilités profondes qui s’étendent dans l’ensemble du Sahel constituaient une source de profonde inquiétude de la part des peuples et des gouvernements de la région, ainsi que de la communauté internationale et du Conseil de sécurité.  « Les menaces et les défis ne connaissent pas de frontières et de domaines, et leurs solutions doivent être l’objet d’une action coopérative et globale », a-t-il dit.

    • Pour M. Feltman, qui a insisté sur la fragilité économique et sociale des États du Sahel, dont l’indice de développement humain est un des plus faibles du monde, les défis dans la région ne sont pas uniquement politiques, mais concernent également la sécurité, la résilience humanitaire et les droits de l’homme.

    • Les frontières des États de la région, longues et poreuses, facilitent les activités de la criminalité transnationale organisée et des groupes terroristes, en particulier dans les zones isolées et faiblement administrées, de même que les trafics d’armes, de drogues et de personnes.  « Associées aux effets de la poursuite du conflit armé interne, ces différentes menaces sapent le développement économique », a-t-il expliqué.

    • « Les défis posés aux droits de l’homme dans la région résultent de la combinaison de la faiblesse, de longue date, de l’état de droit, de l’exclusion sociale et de la discrimination », a ajouté M. Feltman, soulignant notamment le manque de responsabilité en matière judiciaire et des pratiques discriminatoires contre les femmes et les minorités trop répandues.

    • Le Secrétaire général adjoint a en outre mis l’accent sur la situation humanitaire que vivent les populations du Sahel, dont le niveau de gravité et d’urgence, cette année, est le troisième depuis 2005.  On estime à plus de 18 millions le nombre de personnes exposées au risque d’insécurité alimentaire en 2012, plus d’un million d’enfants de la région étant menacés de malnutrition aiguë.

    • Selon M. Feltman, sur les 1,6 milliard de dollars nécessaires pour répondre à cette crise, seul 54% ont été versés à ce jour.  Six millions de personnes ont reçu une aide alimentaire depuis le début de l’année et plus de 520 000 enfants ont bénéficié de traitements, a-t-il dit, affirmant néanmoins qu’un nombre de secteurs essentiels demeuraient sous-financés, en particulier ceux de la santé, de l’éducation, de l’eau et de l’assistance aux réfugiés.

    • Il a souligné que la stratégie intégrée fournissait un cadre conceptuel et des priorités stratégiques pour diriger l’engagement de l’ONU au Sahel au niveau régional et établir les bases de consultations et de suivi avec les organisations régionales, les gouvernements et les acteurs clefs dans la région.

    • L’un des domaines stratégiques importants d’engagement où l’ONU est en mesure d’apporter une valeur ajouté est, a-t-il déclaré, l’établissement d’un forum pour les partenaires régionaux et internationaux afin de discuter de leurs stratégies pour le Sahel, et de les coordonner. 

    • L’ONU, a-t-il ajouté, peut promouvoir la conciliation, la médiation et l’arbitrage, y compris le renforcement des capacités locales et régionales visant à prévenir les tensions transfrontalières, aider à développer des stratégies et des approches régionales intégrées pour lutter contre le terrorisme et le crime organisé, ainsi que des approches régionales coordonnées face à la prolifération d’armes et pour améliorer la gestion des frontières et la coopération.

    • Le Secrétaire général adjoint a jugé essentiel de reconnaître l’importance de la coordination avec d’autres partenaires du Sahel.  « L’ONU, a-t-il dit, est prête à œuvrer avec eux dans la mise en œuvre de la stratégie, en s’appuyant sur les initiatives déjà mises en place en vue d’offrir un soutien international cohérent et coordonné aux populations et aux États du Sahel. »

    • M. Feltman a indiqué que, dans le cadre de ce processus consultatif, le Secrétaire général réunirait une réunion de haut niveau sur le Sahel le 26 septembre prochain, en marge de la soixante-septième session de l’Assemblée générale. 

    • L’objectif premier de cette réunion, a-t-il précisé, est de présenter les grandes lignes de la stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel et de générer un appui international à sa mise en œuvre.  Il s’agira également, selon lui, de redynamiser la réponse internationale aux demandes d’assistance des gouvernements de la région du Sahel et des agences des Nations Unies visant à satisfaire les besoins les plus immédiats de la population.

    • Le Secrétaire général est convaincu, a ajouté M. Feltman, que la question du Sahel nécessite une attention et un suivi soutenus, notamment par la nomination d’un Envoyé spécial.

    • « Même si des progrès ont été réalisés sur les fronts politiques et sécuritaires bien des défis restent à relever », a estimé de son côté, au nom de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le représentant de la Côte d’Ivoire, M. Youssoufou Bamba.  M. Bamba a particulièrement regretté que les décisions de la CEDEAO, au sujet du Mali, continuaient de rencontrer une solide opposition de la part des éléments les plus extrémistes de l’ex-Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État (CNRDRE) et d’une minorité « bruyante » des « forces patriotiques sociales », qui se sont coalisées autour d’Oumar Mariko et de la Convergence patriotique pour le Mali (COPAM). 

    • Il a dit que cette situation risque de diminuer les chances de créer un environnement propice au déploiement de la Mission des forces en attente de la CEDEAO au Mali (MICEMA).  Il a exhorté le Mali à accepter le déploiement de la MICEMA dès la première phase du concept des opérations (CONOPS), en ajoutant qu’il serait imprudent de déployer les troupes dans le nord du Mali en phase III, sans disposer d’un centre de coordination à Bamako. 

    • M. Bamba a regretté la division entre deux factions de la CNRDRE, l’une conduite par le capitaine Amadou Sanogo favorable à l’intervention de la CEDEAO, et l’autre par le lieutenant Amadou Konaré, qui s’y oppose avec véhémence. 

    • Face aux signaux confus envoyés par les dirigeants maliens et à une situation humanitaire qui s’aggrave dans le nord du Mali et constitue une menace sérieuse à la paix et à la sécurité régionales, M. Bamba a jugé essentiel d’encourager les efforts de médiation du Président du Burkina Faso, M. Blaise Compaoré. 

    • Par ailleurs, M. Bamba a précisé que la réunion des ministres de la défense et des ministres des affaires étrangères de la CEDEAO, tenue aujourd’hui à Abidjan, en Côte d’Ivoire, dans le cadre du Conseil de médiation et de la sécurité de la CEDEAO, avait validé les décisions intervenues lors de la réunion des chefs d’état-major. 

    • Des décisions, a-t-il ajouté, qui doivent être endossées par les chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO avant d’être adoptées par les organes pertinents de l’Union africaine, puis soumises au Conseil de sécurité de l’ONU. 

    • M. Bamba a exprimé le souci de la Commission d’intensifier ses contacts avec les pays voisins du Mali que sont l’Algérie et la Mauritanie, afin de travailler à un consensus favorable au déploiement de la force de stabilisation au Mali. 

     
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  • Création au MAE marocain d’un instrument de propagande

    Plan d’action de la Direction de la Diplomatie Publique

    et des Acteurs Non Etatiques

    Depuis l’entrée en vigueur du nouvel organigramme du Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération et la mise en place  de la Direction de la Diplomatie Publique  et des Acteurs Non-Etatiques, cette dernière  s’est engagée sur une réflexion approfondie, visant à identifier les priorités, à délimiter son champ d’action et à tracer les objectifs et les actions concrètes.

    En plus d’assurer un maximum d’efficacité et de célérité dans sa mission d’information et de communication, la Direction s’est penchée sur les moyens à même de permettre aux différents acteurs non gouvernementaux d’apporter leur contribution à la Diplomatie marocaine, et ce à travers une démarche proactive, participative et anticipative.

    Ainsi, la participation du Parlement, des partis politiques, des ONG et des groupes de réflexion, à l’action en matière d’Affaires Etrangères, s’inscrit dans le cadre des réformes politiques et constitutionnelles globales, lancées au Maroc, notamment avec le Discours Royal du 09 mars 2011, qui prône le renforcement du rôle des institutions démocratiques. Conformément à cette vision, la mise en œuvre de cette politique d’ouverture du Département sur son environnement, constitue un axe de travail que cette Direction considère comme une priorité.

    Partie I : Objectifs et descriptif des actions

    Le renforcement des capacités de veille informationnelle, médiatique et audiovisuelle, la mise en place de nouveaux supports de promotion et de communication et l’accompagnement de la diplomatie parlementaire et partisane et le développement du partenariat avec les Organisations Non Gouvernementales et les Centres de recherches constituent les grands axes de l’action de cette Direction durant les cinq prochaines années.

    Le renforcement des capacités de veille informationnelle, médiatique et audiovisuelle

    • La Direction assure une veille informationnelle visant à disposer en temps réel, des informations stratégiques (politique, économique, sécuritaire, etc.) pouvant permettre aux responsables du Ministère de prendre des décisions qui s’imposent en temps opportun. Elle poursuivra la diffusion des produits d’information qui répondent aux besoins des Responsables et des Diplomates d’une manière générale. La Direction compte mettre en place un système de diffusion d’alertes par SMS, destiné aux hauts responsables du Ministère.
    • Consciente du rôle de la coopération en matière de médias, la Direction veille à la mise en place des partenariats, des programmes de coopération avec les média nationaux et internationaux. Il est souhaitable de faire bénéficier quelques journalistes des pays africains, notamment subsahariens, d’une formation sur les techniques journalistiques et les technologies de l’information, notamment la création des sites web.
    • La Direction vise à mettre en place une cellule de veille audiovisuelle, dotée de l’équipement de réception, de visionnage, d’enregistrement. Il s’agit d’assurer l’autonomie du Ministère en matière de documentation audiovisuelle, notamment en ce qui concerne les événements qui se déroulent au sein du Département. Cette approche permet ainsi, de faciliter la diffusion des vidéos des activités sur le Portail du Département.

    La mise en place de nouveaux supports de promotion et de communication

    • Il s’agit essentiellement de faire connaître le Maroc, de mettre en exergue ses avantages et d’améliorer la connaissance du Royaume auprès des pays étrangers, en accroissant la présence médiatique et les parutions concernant notre pays. Promouvoir l’image du Maroc. Les pays scandinaves et d’Amérique Latines sont les cibles prioritaires de cette action, en contrecarrant les campagnes de désinformation orchestrées par les ennemis de notre intégrité territoriale.
    • Le portail du Ministère constitue le moyen idoine pour toucher des publics partout, à travers un contenu varié et diversifié concernant la politique étrangère du Maroc, l’action diplomatique ainsi que sur sa position sur des questions régionales et internationales. A cet égard, il faudrait traduire le contenu du site en langues anglaise et espagnole en vue d’atteindre les internautes anglophone et hispanophone, assurer la maintenance et la mise à jour régulière du portail, notamment, en concluant un contrat de maintenance.

    • Sur le plan de la promotion, il est essentiel de se pencher sur la confection de supports promotionnels susceptibles de promouvoir davantage le Maroc et assurer une meilleure visibilité à l’étranger. A cet effet, il convient de développer et produire des moyens d’information imprimés et audiovisuels sur le Maroc et les faire distribuer, notamment aux journalistes, aux universités et écoles, ou lors des manifestations, par le biais des représentations diplomatiques et consulaires du Maroc.

    • Ainsi, la Direction projette de réaliser un film institutionnel sur le Maroc notamment un DVD comportant toutes les réformes entreprises par le Royaume, des Clés USB compilant des informations qu’il possible d’adapter aux besoins de chacune de nos représentations et des brochures institutionnelles de promotion de l’action de Diplomatie Publique.

    • La Direction projette de se doter d’une Revue trimestrielle. Véritable courroie de transmission de l’information et relais incontournable de l’intense activité du Département, ce magazine est à même de refléter l’image authentique d’un Maroc en constante évolution politique, économique et social. D’une périodicité trimestrielle, ce magazine, d’une cinquantaine de pages, mettra en exergue l’action diplomatique, les questions d’ordre national et international et abordera les sujets d’actualité qui intéressent la politique étrangère du Maroc.

    L’accompagnement de la diplomatie parlementaire et partisane et le développement du partenariat avec les Organisations Non Gouvernementales et les Centres de recherches

    La défense et la promotion des intérêts de notre pays sur la scène internationale sont des missions dans lesquelles la contribution de tous les acteurs non étatiques est de plus en plus sollicitée. Partant de ce constat, la Direction a élaboré, dans le cadre d’une approche concertée et intégrée, une stratégie de travail avec le Parlement, les Partis politiques, les ONG et les Centre de réflexion et de recherches.

    • L’accompagnement de la diplomatie parlementaire: Le développement d’un partenariat avec l’institution parlementaire revêt un caractère prioritaire. Ainsi, la Direction envisage un certain nombre d’actions concrètes qui pourrait contribuer à la consolidation de cette relation notamment l’organisation de réunions régulières avec les membres des Commissions des Affaires Etrangères des deux chambres; la poursuite de la diffusion d’une revue de l’actualité diplomatique hebdomadaire; la mise à la disposition des Députés des notes et des fiches sur l’état des relations de notre pays avec des pays étrangers, notamment lors de leur déplacement à l’étranger ou à l’occasion de leur rencontre avec des délégations étrangères en visite au Maroc et instruire nos missions diplomatiques et consulaires pour assister les parlementaires marocains lors de leurs déplacements à l’étranger.

    • L’ouverture sur les Partis politiques : L’objectif étant de favoriser l’activisme politique au niveau international des partis marocains, au service de la défense des intérêts suprêmes de la Nation; de contrer l’activisme des adversaires de l’intégrité territoriale au niveau des partis politiques des pays étrangers et de renforcer, ainsi, l’ancrage international des partis marocains, dans le cadre des institutions et événements d’envergure mondiale. Pour atteindre ces objectifs, la Direction veillera, dans le cadre de la concertation, à encourager les Partis à participer aux Congrès et manifestations de leurs homologues étrangers ; contribuer à organiser des visites de leurs membres dans des pays connus pour leur hostilité aux intérêts de notre pays; les informer régulièrement, sur les activités des partis politiques étrangers ; et leur diffuser des bulletins sur différentes activités de la diplomatie marocaine et sur les développements de la question du Sahara marocain.

    • Le Renforcement du partenariat avec les Organisations Non Gouvernementales : Compte tenu de l’importance des ONG dans le processus de prise de décision dans plusieurs pays et leur impact sur l’opinion publique, il est nécessaire, désormais, de tisser des partenariats avec les ONG marocaines les plus crédibles et certaines ONG internationales. Ce partenariat consiste, entre autres, à améliorer l’accès des ONG à des informations fiables et correctes sur le Maroc, renforcer le cadre partenarial des ONG marocaines avec leurs homologues étrangères ; leur apporter une assistance pour l’organisation d’activités de nature à faire connaître davantage notre pays sur la scène internationale ;  les aider à assister aux réunions internationales consacrées à la société civile, pour faire entendre la voix du Maroc et pour contrecarrer les visées hostiles à notre pays.

    • Au vu du rôle majeur des Think tank, en tant que vecteurs d’idées et de groupes de pression, il est fondamental, dans le cadre de l’approche de Diplomatie Publique de favoriser l’établissement d’un partenariat à long terme, avec ces institutions. Il convient, ainsi, d’assurer un suivi régulier et pertinent des publications et activités des centres de réflexion sur le Maroc et les grandes thématiques intéressant la Diplomatie marocaine et promouvoir le processus national de réformes et les actions de la Diplomatie marocaine auprès de ces institutions et de l’opinion publique internationale. A cet égard, la Direction a constitué une banque de données sur les Think Tanks et les Centres de recherches et de réflexion marocains et étrangers et suit de près leurs activités et les informe des activités de notre Département. Dans un proche avenir, la Direction compte conclure des partenariats avec des Centres marocains de réflexion, et ce dans le but de faire bénéficier note Département des études de ces Centres et organiser, conjointement, des séminaires et des tables rondes sur des thématiques ayant un lien avec les priorités du Département.

    Partie II : Ressources humaines et besoins budgétaires

    Afin de mener à bien toutes ces actions et leur assurer la pérennité requise et par delà renforcer ses capacités d’analyse et d’anticipation, cette Direction nécessite un renforcement quantitatif et qualitatif de ses ressources humaines et un accompagnement budgétaire adéquat.

    Les ressources humaines

    Ainsi, la Direction de la Diplomatie Publique  et des Acteurs Non-Etatiques devrait être renforcée à travers le recrutement de 10 cadres supplémentaires afin de s’acquitter, de façon efficace, de ses taches d’information interne et de communication externe.

    Ces recrutements devraient concerner de profils spécifiques et pointus, capable à même de répondre aux besoins urgents et incessants de la Direction. Il s’agit notamment de :

    • Deux Journalistes : Diplôme de master en journalisme ;

    • Deux nouveaux cadres pour renforcer le team qui veille sur la diffusion de l’information ;

    • Deux Traducteurs anglophone et espagnole: Master spécialisé en traduction, avec un diplôme d’Etat ;

    • Un Développeur web : Diplôme d’Etat en développement web (Back office), (bac+4). Les compétences techniques requises sont la maîtrise des langages : Dotnet et C # et la Pratique du web et des outils multimédia ;

    • Un Web designer : Diplôme d’Etat en développement d’interface (Front office), (bac+4) Les compétences techniques requises sont la maîtrise des outils: CSS, Photoshop, Web illustrator, Flash ;

    • Un Data Administrateur (Administrateur de bases de données) : Diplôme en gestion de bases de données. Les compétences techniques requises seraient la maîtrise de Mysql et Système de Gestion de Bases de Données Relationnelles (SGBDR) et Oracle Data Base ;

    • Un cameraman spécialisé, maîtrisant les techniques de montage et de mixage des documents vidéo ; et

    • Afin de développer et de promouvoir davantage la relation du Ministère avec les acteurs Non Gouvernementaux, il serait opportun la création, au sein de nos missions diplomatiques et consulaires, d’un poste de « Chargé des relations avec les acteurs non étatiques ».

    Les besoins budgétaires

    Axe

    Actions

    Définition de l’action

    Budget annuel

    Axe 1

    Organisation de visites de journalistes étrangers au Maroc

    A raison de deux journalistes par mois

    Billets d’avion et séjour

    300.000 Dhs

    Magazine promotionnel sur l’action de la Diplomatie marocaine

    Coût d’impression de 2500 exemplaires, pour quatre parutions annuelles

    336.000 Dhs

    Mettre en place un système de diffusion d’alertes par SMS

    Coût d’installation et celui des communications

    340.000 Dhs

    Mettre en place un dispositif de veille audiovisuelle

    Poste TV LCD, Système de réception satellitaire et terrestre, Système de réception sur PC, Système d’enregistrement

    75.000 Dhs

    Axe 2

    Contrat de maintenance pour site

    Contrat de maintenance

    270.000 Dhs

    Traduire le contenu du site en langues anglaise et espagnole

    1000 pages à traduire

    150.000 Dhs

    Mettre en place de nouveaux supports de promotion et de communication – Réaliser un film institutionnel
    – DVD comportant toutes les réformes entreprises par le Royaume
    – Clé USB compilant des informations qu’il possible d’adapter aux besoins de chacune de nos représentations.
    – Brochures institutionnelles de promotion de l’action de Diplomatie Publique du Ministère

    1.000.000 Dhs

    Cellule de tournage et de réalisation de documents audiovisuels sur les événements du Ministère

    -Achat d’une caméra

    -Matériel de montage

    100.000 Dhs

    Axe 3

    Actions de Diplomatie partisane Consacrer une enveloppe budgétaire aux partis politiques selon l’ordre de leur représentativité au Parlement et leur engagement.
    100 000 Dhs pour ceux représentés (18) au Parlement et 25000 Dhs pour les autres(16).

    2.200.000 Dhs

    Actions avec ONG Actions ciblées avec 20 associations préalablement identifiées, par la DDP, à raison de 50.000 Dhs, par action et par ONG

    1.000.000 Dhs

    Séminaires avec Groupes de réflexion Organisation de 4 séminaires par an,
    à titre de 200 000 Dhs par événement

    800.000 Dhs

    Total

    6.571.000 Dhs

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