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  • Le Maroc essaie de dissuader la Chine de faire partie des donnateurs d’aide aux réfugiés sahraouis

    Le Maroc a tenté de dissuader les autorités chinoises de faire partie des pays donnateurs d’aide aux réfugiés sahraouis en Algérie.
    Une note interne datée du 30 mai 2014 demande aux autorités de « informer la partie chinoise que la présence des autres pays à ces rencontres de donateurs à Tindouf est dû au fait qu’ils font parties du groupe d’amis du secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara, dont la Chine n’est pas membre et, que la présence de l’Ambassadeur Chinois à cette manifestation serait mal exploitée par l’autre partie au conflit ».
    Selon la même note, « les responsables chinois se demandent pourquoi la Chine resterait à l’écart de ce genre de rencontre, au moment où les autres pays membres permanents du Conseil de Sécurité y prennent part, sans que cela ne soit interprété comme une quelconque reconnaissance de la pseudo « rasd ». D’après les responsables chinois, la position de Pékin sur le Sahara étant claire, sans équivoque et inchangée, ils souhaitent cependant être informés sur l’évolution de cette question partout où cela est possible ».
  • Moroccoleaks : Etat actuel des Relations de coopération Maroco-Chinoises (28 mai 2014)

    Etat actuel des Relations de coopération Maroco-Chinoises
    a/- Cadre Juridique
    Les relations bilatérales Maroco-Chinoises prennent appui sur un cadre juridique étoffé, couvrant la majorité des secteurs de la coopération tels que la finance et la fiscalité, la santé, l’agriculture, le commerce et le tourisme.
    b/- Relations Economiques
    1- Coopération Financière
    Le Maroc reste le pays le moins bénéficiaire des financements économiques Chinois destinés à l’Afrique en raison de l’inadéquation de la procédure d’appel d’offre avec les conditions présidant à l’octroi des prêts concessionnels Chinois, qui s’inscrivent dans le cadre de l’aide au développement Sud-Sud.
    A noter dans ce cadre, l’octroi par la Chine à notre pays de sept prêts sans intérêts portant sur un montant global de 477,3 millions DH (construction du complexe sportif Moulay Abdellah à Rabat, de trois piscines couvertes dans les villes de Fès, Marrakech et Kénitra, de polycliniques et de petits barrages).
    En outre, China EximBank a concédé, en avril 2011, une ligne de crédit à hauteur de 2,108 milliards de DH, pour le financement des travaux de l’autoroute Berrechid-Beni Mellal, avec un taux d’intérêt de 2%.
    La Banque d’Etat China Development Bank a octroyé une ligne de crédit de 150 Millions US$ (1,2 Milliard DH), dont 50 Millions US $ (425 millions de DH) à la BMCE, en avril 2011, au profit de la PME opérant dans le secteur de l’Export.
    Au titre de l’année 2010, le montant global des dons octroyés à notre pays est évalué à 164 millions de dirhams, alors que le montant cumulé pour les années 2011, 2012 et 2013 a été de l’ordre de 154,12 millions de DH.
    2- Les Principales Entreprises Chinoises Opérant au Maroc
    L’investissement Chinois au Maroc demeure globalement modeste. Le montant cumulé des investissements Chinois ne dépasse guère, selon les meilleures estimations, les 180 millions de dollars US.
    – Le groupe Huawei, fournisseur de solutions de réseau de télécommunications, est équipementier des grands opérateurs nationaux dont Maroc Telecom, Inwi et Méditel, a implanté au Maroc plus de 200 projets en télécommunications, transport et éducation. En 2010, la filiale marocaine « Huawei technologies Morocco » a réalisé 200 millions de dollars en termes de revenu des ventes, dont 80 % grâce aux télécoms.
    Cette société chinoise a mis en place un Centre de formation dans le domaine des télécommunications « Huawei Morocco Academy », à vocation régionale, destiné aux pays africains francophones, avec un investissement de 60 millions de DH. Ce Centre est le 3ème plus grand de Huawei, après ceux implantés en Chine et en Malaisie ;
    – ZTE Corporation est l’un des principaux constructeurs d’équipements de télécommunications en Chine et fournisseur mondial des solutions réseaux. ZTE fourni ce genre de matériel et de services aux trois opérateurs nationaux ;
    – China Overseas Engineering Corporation (Covec) et Sinohydro sont des sociétés Chinoises opérant au Maroc dans le domaine de construction d’infrastructures, dont notamment les autoroutes ;
    – China Railway major bridge engineering co. Ltd opérant au Maroc dans le cadre du projet de l’autoroute de contournement de Rabat ;
    – SEPCO III (Shandong electric power construction corporation) à laquelle a été confiée récemment le projet d’extension de la centrale thermique de Jerada. Ce projet prévoit la construction d’un nouveau groupe thermique d’une puissance de 318 MW ;
    – Le Groupe chinois « Hangzhou Ding Li Copper Co., Ltd » a crée, en 2011, une filiale à Casablanca « Cathay Atlantic Mining Ltd. Sarlau ». Il a obtenu un permis de recherche et d’exploitation d’une mine de cuivre à Tansrift, Ouaouizerth région de Béni Mellal, pour une période de 4 ans. Le montant de cet investissement est estimé à 255 millions DH. La mise en œuvre de ce projet pourrait générer 150 emplois directs au Maroc ;
    La société HAIER, spécialisée en équipements électroménagers, a conclu un partenariat avec la société Yakelectronics (Groupe Raji), pour développer une unité de production au Maroc.
    3- Echanges commerciaux
    Ils sont marqués par un grand déficit chronique et structurel au détriment du Maroc.
    Le Volume Global des Echanges Commerciaux a connu, à fin 2013, un accroissement de 4,3%, en glissement annuel, en passant à 29.21 milliards de dirhams, contre 27,98 milliards de dirhams, enregistré en 2012  et ce, sachant que la balance commerciale bilatérale reste déficitaire au détriment du Maroc et que la Chine occupe le rang de 3ème fournisseur du Maroc.
    Les exportations Marocaines vers le Chine qui étaient, en 2012, de l’ordre de 2,4 milliards de dirhams ont été portées à 2,9 milliards de dirhams, en 2013, enregistrant de la sorte une augmentation de 20 %.
    Les importations Marocaines de la Chine qui se sont chiffrées, en 2012, à 25,58 milliards de dirhams ont atteint 26,31 milliards de dirhams, en 2013, soit une faible augmentation de l’ordre de 2,8 %.
    Les exportations Marocaines sont constituées principalement de minerais et de leurs concentrés et débris, de circuits intégrés, de phosphates et de produits de la mer, alors que les importations Marocaines sont composées essentiellement de machines et d’appareils électriques, de textiles, de produits manufacturés divers, de thé vert et d’équipements de transport.
    c/- Echanges Humains
    1- Tourime
    Caractérisé par sa faiblesse, le nombre de touristes Chinois ayant visité le Maroc en 2013 est estimé à 8000. En 2012, la Chine a dépensé 102 milliards de dollars US et ce, sachant que d’ici 2020, ce pays sera émetteur d’environ 100 millions de touristes qui visiteront une destination internationale.
    2- Coopération Décentralisée
    Signature d’une convention de coopération entre la Région de Chaouia-Ouardigha et la Région chinoise musulmane autonome Hui du Ningxia (23 mai 2011), ainsi que d’Accords de Jumelage entre Fès et Wuxi, Casablanca et Shanghai, Tanger et Qingdao, Mohammedia et Jiangyin et Meknès et Huzhou.
    d/- Coopération Technique
    1- Formation
    En 2011, 22 hauts responsables marocains ont bénéficié d’un programme de formation en Chine, sur la mise en place et la gestion des parcs industriels,  de même que 53 cadres marocains ont participé en Chine à des séminaires/stages/ateliers portant sur différentes thématiques (technologies nouvelles, énergies renouvelables, administration publique etc. …). en 2012, 97 cadres marocains ont en bénéficié.
    2- Santé

    Soutien technique par l’envoi d’une Mission Médicale Chinoise au Maroc. Depuis 1975, le Maroc a accueilli 137 équipes médicales, totalisant 1500 cadres médicaux, toutes spécialités confondues. Actuellement, 8 équipes sont affectées au Maroc, composées de 79 médecins spécialistes. Ces équipes opèrent dans les régions éloignées des provinces de Settat, Benguérir, Meknès, Mohammedia, Er-Rachidia, Agadir, Chefchaouen et Taza.  
  • Indice de démocratie: le régime marocain est autoritaire…l’Algérie est plus démocratique

     

    Une étude réalisée par un centre américain sur l’indice de démocratie a classé l’Algérie parmi les pays démocratiques tandis que le Maroc figure parmi les pays despotiques aux côtés de certains pays africains, dont le régime est hybride.

    La notation se fait sur une échelle allant de -10 à 10, dont l’Algérie a obtenu un score de (2/10) lui permettant de se classer sur la catégorie des pays démocratiques, tandis que le Maroc (- 4/10) se classe dans la catégorie des régimes autoritaires aux côtés d’Angola, le Tchad, le Togo et la Thaïlande.
    L’étude se basant sur un nombre de critère, dont « le fonctionnement du gouvernement » et « la participation politique ».
    Sur ces deux critères, l’Algérie a obtenu un meilleur indice par rapport au Maroc en obtenant respectivement 5 et 4/10 pour le premier critère, 6 et 3/10 pour le second.
    Sur ce dernier, Rabat obtient la très mauvaise note par rapport à ses voisins, l’Algérie, la Mauritanie et la Tunisie.
    Selon des observateurs, les réformes politiques initiées par le chef de l’Etat en 2011 ont eu un écho auprès des institutions occidentales en dépit des critiques émises localement, alors que le Maroc qui se targue des réformes constitutionnellement a fini par être épinglé par ce classement qui lui est défavorable.
    A noter que la Tunisie a obtenu une note de 7/10, la France 9/10 et l’Espagne 10/10 qui se classe ainsi dans la catégorie dont la « démocratie est pleine».
    http://www.echoroukonline.com/ara/articles/495667.html
  • Rabat veut dicter à la communauté internationale ce qu’elle doit écrire sur le Maroc et le Sahara Occidental

    Le gouvernement marocain veut dicter aux institutions internationales ce qu’elles doivent écrire sur la situation au Maroc et au Sahara Occidental. C’est la raison pour laquelle, il a procédé à l’expulsion de la composante civile et politique de la MINURSO.
    Rabat a demandé au Secrétaire Général de l’ONU et à la Commission Européenne d’être « concerté au moment » de la rédaction de leur rapports sur le Maroc et le Sahara Occidental.
    « Le Maroc a toujours exprimé sa désapprobation à l’égard de l’approche prônée dans la rédaction de ce rapport annuel qui est basée sur des appréciations émanant de la société civile, le gouvernement n’étant pas concerté au moment de sa rédaction. Ce qui conduit à la publication de données parfois biaisées voire dépassées », dixit l’argument du Makhzen présenté dans une réunion avec Rupert Joy, l’ambassadeur de l’Union Européenne à Rabat.
    Une note à cet égard datée du 27 janvier 2014 sous le titre de « Appréciation au sujet des questions inscrites à l’agenda des relations Maroc-UE », signale que « Il a été constaté que la position de l’UE par rapport à la question nationale est de plus en plus influencée par les positions de certaines institutions et de ses états membres qui ne s’inscrivent pas dans une logique constructive visant à soutenir les efforts du Maroc afin de parvenir à une solution politique mutuellement acceptable à ce différend. Les questions liées au respect des droits de l’homme et à l’exploitation des ressources naturelles s’invitent de manière récurrente dans les discussions avec la partie européenne. Si le Maroc a jusqu’à présent toléré les manipulations dont font l’objet certaines parties au sein du Parlement et du Conseil, il considère inacceptable que de telles agissements puissent émaner de la Commission européenne qui doit faire preuve de neutralité. Or depuis quelques temps il a été constaté que des initiatives émanant de la commission tendent à instrumentaliser la question nationale et des droits de l’homme pour porter atteinte à ce partenariat. Ceci de porter préjudice à l’évolution et à la qualité des relations privilégiées qui lient les deux parties ».
    Selon la même note, le rapport pays annuel sur la mise en œuvre de la politique européenne au titre de 2013 relève « de nombreuses insuffisances que le Maroc est appelé a combler en vue de garantir un processus démocratique fort et une mise en œuvre optimale de la PEV. L’accent est mis sur la lenteur de la mise en œuvre des reformes annoncées dans le cadre de la nouvelle constitution notamment concernant les nombreuses lois organiques qui n ont toujours pas fait l objet d élaborations ou d’adoption.De nombreux retards ont également été relevés dans ce rapport en ce qui concerne le respect des droits de l homme, le système judiciaire et le rôle de la société civile qui doit être renforcé.Il y est également indiquer que le chantier de la régionalisation avancée a connu très peu d’avancées depuis. La réforme du code de la presse n’a toujours pas été finalisée. Le rapport pointe du doigt les atteintes à la liberté de rassemblement et l’usage disproportionné de la force par les forces de police lors de certaines manifestations pacifiques ».
    « Le Maroc a toujours exprimé sa désapprobation à l’égard de l’approche prônée dans la rédaction de ce rapport annuel qui est basée sur des appréciations émanant de la société civile, le gouvernement n’étant pas concerté au moment de sa rédaction. Ce qui conduit à la publication de données parfois biaisées voire dépassées. Le contenu du rapport consacre une grande partie de son contenu aux retards enregistrés en matière de réformes démocratiques et de l’état de droit en survolant les autres thèmes de la coopération bilatérale », conclue la note.

  • Moroccoleaks : Modèle de déclaration pour soutenir le retour du Maroc à l’Union Africaine

    Document pour le K
    (Version Francaise)
    Le gouvernement du …..a toujours privilégié le dialogue et la négociation pour résoudre les différends régionaux. Le différend sur le Sahara constitue une entrave à l’unité africaine et à l’intégration maghrébine.
    Le gouvernement du …. soutient le processus des négociations conduit, sous les auspices des Nations Unies, et considère que l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc comme étant sérieuse et crédible.
    Afin de s’inscrire positivement dans le cadre des efforts des Nations Unies, le …….a toujours défendu une position équilibrée, afin de rapprocher les positions des parties.
    Dans cet esprit, le gouvernement du …… avait suspendu la reconnaissance de la « rasd ». La position du gouvernement du …… est inchangée.

    Le gouvernement du …… estime que le retour du Maroc au sein de l’Union Africaine est nécessaire. Il est de nature à renforcer le rôle de l’Union Africaine et l’unité de l’ensemble du Continent Africain. 


    Document pour N
    (Version Française)
    Le gouvernement de…… soutient les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies, en vue d’une solution politique définitive au différend sur le Sahara. Profondément attaché à la stabilité du continent africain le gouvernement du….. souhaite que toutes les chances du succès soient préservées pour faire aboutir le processus de négociations conduit actuellement sous les auspices du Secrétaire Général des Nations Unies.
    Les parties à ce différend doivent faire preuve d’esprit de flexibilité et de compromis pour parvenir à un accord définitif autour d’une solution gagnante. Le Maroc a fait un pas important en proposant une initiative d’autonomie. Afin de s’inscrire dans une dynamique positive et équilibrée a même de promouvoir une solution politique définitive à ce différend, le gouvernement du ……a décidé de geler / retirer sa reconnaissance à la « rasd »

    Tout doit être entrepris pour favoriser l’unité de l’Afrique. Le retour du Maroc au sein de l’Union Africaine contribuera à cette unité et renforcera le rôle de l’UA.

     



    Document for K
    (Version Anglaise)
    The Government of ……. has always privileged dialogue and negotiation to resolve regional disputes. The dispute over the Sahara is an obstacle to the African Unity and the integration of the Maghreb.
           The Government of…… supports the negotiation process under the auspices of the United Nations, and considers the autonomy initiative presented by Morocco as serious and credible.
          To be in line with the efforts of United Nations, ……has always advocated a balanced approach with the aim to reconcile the positions of the parties.
          In this spirit, the Government of ……has suspended its recognition to  » SADR”. The position of the Government of ……remains unchanged.

           The Government of …….believes that the return of Morocco to the African Union is necessary. It will likely strengthen the role of the African Union and the unity of the entire African continent.
    Document for N
    (Version Anglaise)
    The Government of….. supports United Nations Security Council resolutions to find a final political solution to the dispute over the Sahara issue. Deeply committed to the stability of the African Continent, the government of …… hopes to preserve chances for the success of the negotiation process currently conducted under the auspices of the Secretary General of United Nations.
          The parties to the dispute must demonstrate a spirit of flexibility and compromise in order to reach a final agreement based on win-win solution. Morocco has made an important step by proposing an autonomy initiative.
          In order to contribute constructively to the ongoing dynamic aimed at promoting a lasting political solution to the dispute over Sahara, the government of….. has decided to freeze / remove its recognition to the  » SADR « .
          Everything must be done to promote the unity of Africa. In this context the return of Morocco to the African Union will contribute to its unity and strengthen the role of the AU.
  • Les élucubrations d’un roi en perte de vitesse

    Dans son dernier discours, le roi du Maroc a laissé une grande place à la question du terrorisme. 
    Pour la première fois, Mohammed VI annonce officiellement que personne, au Maroc, n’est à l’abri de cette menace.
    Cette déclaration est venu aprèsr une longue série d’annonces de présumés démantèlement de cellules liées au terrorisme visant à instrumentaliser au maximum la menace terroriste.
    Le régime marocain a beau crier que le destin de la monarchie alaouite est assujéti à la conquête du Sahara Occidental. En vain. Le Conseil de Sécurité reste attaché au principe sacré de l’autodétermination et le plan d’autonomie est aux oubliettes.
    Aujourd’hui, Mohammed VI lance un cri de détresse à ses alliés traditionnels. Il prétend que son régime est en danger à cause de la menace terroriste. Ce sont les alléas d’un flagrant échec de sa politique de fuite en avant dans le dossier du Sahara Occidental basée sur le mensonge et la tromperie.
    Le dernier discours était une grande déception pour le peuple marocain. Ce dernier s’attendait à ce que son roi lui dise que le problème sahraoui a été résolu. Il n’en a même pas parlé. 
    Les marocains s’attendaient à ce que leur roi leur dise qu’il a écrasé l’Algérie à jamais, leur ennemi juré à cause de son soutien aux sahraouis. Loin de là, il a plutôt fait preuve de ses qualités de gamin instable et égaré. Hier il insultait l’Algérie et la menaçait dans ses discours, aujourd’hui il lui fait les yeux doux !
    Les marocains s’attendaient à ce qu’il annonce des mesures contre le groupe de hauts fonctionnaires qui se sont accaparés pour un prix symbolique des terrains de l’Etat situés dans le quartier le plus cher du royaume. Ils ont constaté qu’il n’en a rien à cirer.
  • Je t’aime, moi non plus !

    Moncef Waf
     Publié dans Le Quotidien d’Oran le 23 – 08 – 2016
    Difficile de croire à une lune de miel dans le couple algéro-marocain tant les tensions ont caractérisé leurs relations ces dernières années. Pourtant, le dernier échange épistolaire entre les deux capitales suggère d’un apaisement ou au moins laisse entrevoir un retour au calme. Répondant à un message de vœux de Bouteflika, adressé à l’occasion de la célébration de l’anniversaire de la Révolution du roi et du peuple où il était question de raffermissement des liens de fraternité et de solidarité entre les deux peuples frères, Mohammed VI a rappelé la nécessité d’une solidarité avec l’Algérie pour faire face aux défis sécuritaires et de développement dans la région. 
    On est loin des discours musclés traditionnels du roi marocain où il s’en prenait systématiquement à l’Algérie la rendant responsable de la situation au Sahara Occidental et de la fermeture des frontières terrestres. Si l’opinion publique estime que les choses évoluent dans le bon sens, les observateurs pensent que ces messages sont dictés par les événements de l’heure. Principalement du côté marocain. Sans aller jusqu’à les accuser de mauvaise foi, il ne fait aucun doute que le discours conciliant du roi alaouite répond à des considérations liées au dossier du retour du Maroc dans le giron africain. Voulant passer en force, en posant des conditions inacceptables pour le reste de l’Afrique, le Maroc a joué et perdu cette bataille. L’Algérie, ne dérogeant pas à ses habitudes diplomatiques, a toujours évité de répondre aux provocations de son voisin, se prévalant du droit international et appelant toujours au renforcement des relations bilatérales. La nouveauté dans le discours royal, c’est son absence de référents au dossier sahraoui, lu comme un signe du Maroc d’éviter les sujets qui fâchent. Mais cette volonté s’arrête à ces lignes puisque, concrètement, les relations entre Rabat et Alger ont plus tendance à s’inscrire dans la tension que dans le dégel. Les exemples de provocations sont nombreux et on voit mal comment les choses vont changer alors que la politique du Maroc dans la région dit tout le contraire. Le trafic de drogue, le conflit sahraoui sont autant de griefs qu’on peut reprocher aux Marocains.
    Si l’heure est à l’optimisme de circonstance et aux signes de bon voisinage, le prochain incident entre les deux pays nous renseignera sur la nature même de ce retour aux sources.
  • Moroccoleaks : Réunion avec le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies au Sahara, M. Wolfgang Weisbrod-Weber.

    Objet : Question du Sahara marocain/Réunion avec le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies au Sahara, M. Wolfgang Weisbrod-Weber.
    J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que Monsieur Nasser Bourita, Secrétaire général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération a tenu, le 7 mai 2014, une réunion avec le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies au Sahara, à sa demande, M. Wolfgang Weisbrod-Weber (RSSG).
    Cette réunion a porté sur le dernier rapport du Secrétaire Général sur la question du Sahara, l’action de la Minurso et la récente visite technique de représentants de l’Office du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH) à Lâayoune.
    Rapport du Secrétaire Général de l’ONU sur le Sahara: 
    M. Wolfgang Weisbrod-Weber a tenté de présenter les améliorations portées au Rapport ses efforts pour rendre le rapport équilibré et acceptable.
    En réaction, je lui ai fait part de ce qui suit : 
    Le Maroc a été déçu par le contenu biaisé et les recommandations périlleuses de ce rapport, qui sont, au demeurant, dangereux, aussi bien pour le processus politique que pour l’existence même de la Minurso. 
    L’entretien de Sa Majesté le Roi avec le SG de l’ONU est venu apporter des mises au points nécessaires et à rappeler les fondamentaux de la position marocaine 
    Le rapport n’est basée sur aucune logique et ne répond à aucun esprit de démonstration rationnelle. Au contraire, il s’éloigne de l’essentiel et se démarque de la ligne de conduite de l’ONU établie depuis des années. Les discussions préliminaires qui ont eu lieu avec le RSSG, avant son élaboration, afin d’éviter toute surprise ou dérapage de nature à compromettre les relations du Maroc avec la Minurso, se sont révélées vaines 
    Certains éléments du rapport sont « surréalistes », car ils créent un précédent dangereux et infondé, en établissant un parallélisme entre la coopération d’un Etat membre des Nations Unies avec le HCDH, et celle d’un acteur non-étatique (le rapport se félicité de la coopération du polisario avec le HCDH, se félicite de la mise en place du Conseil Sahraoui des Droits de l’Homme, etc…). 
    Le rapport dédouane l’Algérie par rapport à ses responsabilités politiques et humanitaires dans le dossier du Sahara 
    Le rapport, soumis au Conseil de sécurité, considère, pour la première fois, que le Sahara est un territoire non-autonome, alors que le Conseil est saisi de cette question en tant que différend régional sous le chapitre VI de la Charte de l’ONU. 
    Le rapport avance que l’exploitation des ressources naturelles au Sahara est contraire à l’article 73 de la Charte de l’ONU. 
    L’ONU « innove » en défi à toute logique politique ou consideration juridique et ouvre la porte à des voix périlleuses en reconnaissant aux entités non-étatiques non reconnues, tels Al Qaida, Al-Shabbab, Azaouad etc…., la possibilité de se doter d’institutions nationales de droits de l’Homme et d’inviter des procédures du Conseil des droits de l’Homme. 
    Il accommode, à plusieurs titres, l’Algérie et le Polisario (Aucune référence n’est faite dans le rapport aux deux jeunes sahraouis abattus par l’Armée algérienne en janvier dernier). 
    Le rapport fixe un ultimatum, en vue de procéder, en 2015, à une évaluation globale du processus politique, alors que l’approche innovante de la diplomatie navette proposée par l’Envoyé Personnel de l’ONU est à sa phase de balbutiement. De même, le processus politique n’appartient ni à l’ONU, ni à l’Envoyé personnel du SG. C’est l’œuvre du Conseil de sécurité à la faveur de l’initiative de la présentation de l’initiative d’autonomie par le Maroc. En fait, il s’agit d’un dépassement flagrant des termes de références de la facilitation. 
    2. Actions de la Minurso : 
    Le rapport dévoile que la Minurso entretient une « relation ambiguë » avec le polisario. 
    La Minurso est entrain de perdre sa neutralité et son impartialité, en ajoutant que la réaction de l’ONU est en-deçà des attentes du Maroc. 
    Aucune réponse claire et ferme n’a été donnée à ce dernier au sujet de l’inacceptabilité par le Maroc que les documents officiels de la Minurso soient tamponnés par le polisario. Il s’agit d’un acte inacceptable et non-négociable pour le Maroc, a souligné M. le Secrétaire général. Ce à quoi, il a réagit que la MINURSO a rejeté l’initiative du polisario pour des raisons politiques et juridiques. 
    Le Maroc s’interroge sur l’asymétrie entre l’absence de surveillance nocturne à l’Ouest du mur et la surveillance de la Minurso, qui accepte d’être escorté par le polisario à l’est du mur du sable. 
    Le Maroc va examiner ultérieurement la question des plaques numérologiques (we will come back to this issue), en attendant de tirer les leçons au sujet du devenir de nos relations avec la Minurso dans le contexte du rapport du Secrétaire Général de l’ONU. 
    3. Visite technique des représentants du HCDH à Lâayoune: 
    La visite a été organisée sur la base des termes de référence agrées par le Maroc et le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme-HCDH-. 
    Le Maroc exprime son étonnement au sujet de l’encouragement de la Minurso de certaines ONGs séparatistes à rencontrer la délégation du HCDH à son siège. 
    Le Maroc considère, à ce sujet, que l’attitude de la Minurso est inacceptable et ne relève pas de son mandat. Ce à quoi, le RSSG a répondu que la Minurso n’a, à aucun moment, encouragé de telles rencontres. Ajoutant que les services de la Minurso ont été sollicités uniquement pour faciliter les aspects logistiques. 
    Les procédures spéciales qui ont visité le Sahara, ont tenu leurs réunions soit à l’hôtel où elles logeaient, soit dans les lieux de résidence des ONGs séparatistes. 
    La Minurso doit comprendre qu’aucun traitement spécial ou préférentiel ne doit être accordé ni l’ASVDH, ni au CODESA, a conclu Mr. Le secrétaire Général. 
    4. Appréciations générales : 
    La réunion s’est déroulée dans une ambiance tendue et a été marquée par une discussion franche. 
    Les messages transmis et véhiculés, et qui ont été très bien reçus par le RSSG, sont comme suit : 
    Le rapport est un complot contre le processus politique. 
    L’ONU est entrain d’ouvrir la voie à des options risquées. 
    Le référentiel de la facilitation onusienne et de la présence de la Minurso a été défini par l’entretien téléphonique entre Sa Majesté le Roi et M. Ban Ki Moon, Secrétaire Général de l’ONU en août 2012 (pas de changement dans le mandat de la Minurso, la recherche d’une solution politique mutuellement acceptable et l’amélioration des relations entre le Maroc et l’Algérie). 
    Le RSSG n’a trouvé aucun argument pour répondre aux griefs du Maroc, tout en restant dans l’incapacité de réagir, et en se contentant de préciser qu’il va rapporter ces éléments à New York.
  • Sahara Occidental : Arrestation de la journaliste sahraouie Nazha El Khalidi

    Foum El Ouad, Sahara Occidental, 22 août 2016.- La correspondante de RASD-TV et membre d’Equipe Media, Nazha Elkhalidi, a été arrêtée lorsqu’elle faisait la couverture d’une manifestation organisée par les femmes sahraouies dans la ville de Foum El Ouad.
    Lors de son arrestation, Nazha a été agressée et sa caméra fut confisquée par les forces de répression marocaines.
    Cette détention rentre dans le cadre de la nouvelle loi marocaine relative à la supposée liberté de presse.
    Equipe Media lance un appel aux organisations internationales pour la libération de la journaliste sahraouie, Nazha El Khalidi.
    Equipe Media

    ACTUALISATION : Nazha El Khalidi a été libéré le lendemain.