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  • UN NUEVO ASESINATO, UN NUEVO SILENCIO

    Hoy, por énesima vez, hemos conocido el brutal asesinato de un joven saharaui,Mohamed Fadel uld Jatri uld Ahnan, con tan solo 27 años, a manos de un colono marroquí.
    Según informaciones periodísticas ya plenamente confirmadas, Mohamed Fadel fue brutalmente asesinado ayer por la tarde, crimen perpetrado por un colono marroquí en la ciudadad de Dajla, en los territorios del Sáhara Occidental ilegalmente ocupados por Marruecos.
    Desgraciadamente los asesinatos de civiles saharauis por parte de colonos marroquíes son cada vez más frecuentes, en el marco de lo que parece ser una nueva estrategia del gobierno de ocupación por amedrentar a la población local y tratar así de acallar las protestas pacíficas en defensa de los derechos humanos, en especial el Derecho de Autodeterminación que legalmente asiste al Pueblo Saharaui.
    Conviene recordar, en el marco de esta nueva política de terror que impulsan las autoridades marroquíes de ocupación, que el presunto asesino está aún libre, que Mohamed Fadel es sobrino del conocido defensor saharaui de los derechos humanos Hmad Hamad, y que no es la primera vez que ciudadanos saharauis son impunemente asesinados por colonos marroquíes, tal y como sucedió con Haidala, por citar un solo ejemplo.
    Conviene también recordar, tal y como ha señalado recientemente la propia Justicia Española, que España -conforme a las Naciones Unidas- sigue siendo la Potencia Administradora de iure del Sáhara Occidental, y como tal, hasta que finalice el periodo de la descolonización, tiene las obligaciones recogidas en los artículos 73 y 74 de la Carta de las Naciones Unidas, entre ellas dar protección -incluso jurisdiccional-, a sus ciudadanos y ciudadanas contra todo abuso, para lo cual debe extender su jurisdicción territorial (Ver Auto 40/2014 del pleno de la Sala de lo Penal de la Audiencia Nacional).
    ¿Volverán a callar ahora todas esas organizaciones políticas y medios de comunicación que ven la paja en el ojo ajeno y lejano pero ocultan la viga en el propio y cercano?
    ¿Volverá a callar de forma cómplice un Gobierno Español que reiteradamente se posiciona en Naciones Unidas a favor del ocupante, amparando de esta forma las desapariciones, los juicios injustos bajo corte militar, los hostigamientos, etc.?
    ¿Quién alzará ahora la voz en defensa de los derechos humanos y la libertad?
    Los derechos humanos no son una opción política o mediática que se pueda abrazar en situaciones lejanas y distantes pero silenciar de forma cómplice ante nuestras hermanas y hermanos saharauis, de cuyo destino somos directamente responsables. Libertad y justicia para el Pueblo Saharaui.
  • Moroccoleaks : Le Maroc cherche à impliquer la Russie dans la spoliation des ressources sahraouies

    Dans une note datée du 20 novembre 2014, le ministère des affaires étrangères marocain trace un plan pour « optimiser la position russe ». Impliquer la Russie dans la spoliation des ressources naturelles du Sahara Occidental en fait partie. « Impliquer la Russie dans des actions au Sahara à lʼinstar de ce qui existe déjà dans le domaine de la pêche. La prospection pétrolière, les phosphates, lʼénergie, le développement touristique sont, entre autres, de secteurs qui pourraient être concernés dans ce sens », souligne la note.
    Dans le plan figure aussi les points suivants :
    – Renouveler, enrichir et diversifier son partenariat stratégique avec la Russie, lʼobjectif étant de créer des intérêts importants et structurants dans tous les domaines de coopération (paix et sécurité, relations économiques et investissements, armement etc.)
    – Renforcer la concertation avec Moscou sur les dossiers concernant lʼAfrique et le monde arabe ; Renforcer la coopération sur la sécurité spirituelle qui constitue un défi important pour la Russie au Caucase.
    « En contrepartie, la Russie pourrait garantir un gel du dossier du Sahara au sein de lʼONU, le temps pour le Royaume de mener des actions fortes avec des faits irréversibles de la marocanité du Sahara », conclue la note.

  • Nasser Bourita pris en flagrant délit d’imposture

    Nasser Bourita avec le faux ministre zambien 
    Les marocains qui se sont empressés de parler d’une prétendue offensive diplomatique adoptent actuellement le silence total sur cette mascarade des autorités marocaines.
    Motus et bouche cousue sur l’imposture de Nasser Bourita, le nouvel héros de la diplomatie marocaine qui selon certains sites qui se disent indépendants représente le courant marocain qui milite contre la chaise vide à l’Union Africaine.
    Celui qui rêve de chasser la RASD de l’organisation panafricaine et réaliser le rêve royal d’affirmer définitivement la « marocanité du Sahara », Bourita, n’hésite pas à s’afficher sur le podium dans un numéro digne des œuvres de théâtre de Shakespeare. A côté de lui dans la représentation, un ministre qui n’en est pas un. Un représentant d’un gouvernement fantôme d’un pays d’Afrique australe, la Zambie. Un gouvernement qui n’a aucune légitimité depuis le 15 mai 2016, date de la dissolution du parlement.
    L’homme qui s’affiche avec Bourita est Harry Kalaba. Selon la Cour Constitutionnelle, il n’a aucune légitimité à représenter la diplomatie de la Zambie et il est condamné à rembourser tout l’argent qu’il a dépensé au nom d’une fonction qu’il squatté au détriment de la législation zambienne.

    Bourita n’a trouvé que cet imposteur pour vendre une « nouvelle victoire diplomatique » dans la bataille que le Maroc livre pour réaffirmer sa colonisation du Sahara Occidental.

    Le peuple zambien attend aujourd’hui les résultats de son vote d’hier qui donnera un nouveau président et un gouvernement légitime dont Harry Kalaba ne fera sûrement pas partie.

  • Sénégal : La diplomatie du mercenariat

    Dans les milieux officiels est un tabou. Mack Sall, Mankeur Ndiaye et consorts en font la « grande muette », mais la réalité est là, inévitable et inaliénable. Si les sénégalais tournent le regard ailleurs, ce n’est pas le cas de la communauté internationale qui en parle sans hésitation et même avec ferme condamnation. Des pays africains, dont le Sénégal et le Maroc, ont offert leurs soldats pour mourir à la place des soldats saoudiens au Yémen.
    Ce n’est plus un secret, Riyad envoie de plus en plus de soldats africains combattre au Yémen pour éviter des pertes saoudiennes. Selon le site Your Middle East, « les pays les plus pauvres de la coalition militaire se voient proposer un renforcement des relations économiques en échange de l’envoi de leurs soldats au sol, dans les opérations les plus dangereuses».
    Le Sénégal a envoyé 2100 militaires au Yémen en échange d’un investissement de Riyad dans son économie, selon YME. Les soldats sénégalais auront l’occasion de faire la connaissance d’autres mercenaires de la société américaine Blackwater et des 450 combattants colombiens recrutés par le Bahrein pour combattre l’armée des houthies. 
    Ainsi, la diplomatie du mercenariat bat de l’aide au Sénégal au point que ses dirigeants n’hésitent pas à recevoir de l’argent « de la main à la main » comme c’est le cas de Macky Sall et Mankeur Ndiaye avec le Maroc.
    Comme bons mercenaires, les autorités sénégalaises se moquent des principes et de la moralité. Seule la loi de l’offre compte pour eux. A Dakar, prime la course au plus offrant. L’alliance stratégique avec l’Arabie Saoudite citée par Mankeur Ndiaye n’est en réalité qu’un contrat de mercenariat.
  • A propos de la disparition de Rachif Rafaa

    Rachid Rafaa, Marocain de 40 ans ayant fui le Maroc pour la France en 2009, a disparu dans la nuit du 26 au 27 juillet 2016 de sa résidence surveillée de Morne-Rouge, en Martinique, où il était assigné depuis mai 2014. Le Maroc avait demandé son extradition dès 2009, mais la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) s’y était opposée en 2013 au motif qu’il risquait d’être torturé dans son pays d’origine s’il y était renvoyé. D’autre part, la France lui ayant refusé le droit d’asile, il a finalement été assigné à résidence sur l’île d’Yeu, puis en Martinique à partir de mai 2014.
    Rachid Rafaa, un djihadiste redoutable, depuis près de 7 ans sur le territoire français ? Ou un opposant au régime marocain, sympathisant de la cause sahraouie, un politique inoffensif qui déclare se battre pour le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, qui est poursuivi en raison de cela par le régime marocain, lequel ne supporte pas un instant que l’on touche à sa main mise sur Sahara occidental ?
    D’après la Cour européenne des droits de l’homme (cf. son arrêt du 4 novembre 2013), qui reprend les termes de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) il n’aurait pas fourni de preuves de son engagement en faveur de la cause sahraouie : « …les explications données par le requérant lors de son audition – qui se déroula à huis-clos – étaient demeurées contradictoires et non circonstanciées s’agissant de sa fréquentation des sites de discussion concernant le problème du Sahara occidental, et […] ainsi son engagement et son soutien pour cette cause ne pouvaient être tenus pour établis. »
    S’il affirme qu’il fut arrêté, détenu et torturé par les services secrets marocains pendant 20 jours à Rabat (au début de 2009), ces mêmes services secrets lui auraient proposé ensuite de collaborer avec eux et de surveiller les membres du Front Polisario (pratique qui a déjà été relatée par nombre de militants sahraouis), ce qu’il accepta dans l’espoir d’être libéré (il dit avoir signé une lettre d’engagement et qu’ils lui remirent une somme d’argent). « Par la suite, chaque mois, le requérant recevait deux versements et une personne se rendait à son domicile de Marrakech pour recueillir le fruit de ses observations. ». Il dit avoir pris la fuite dès qu’il en eut la possibilité (fin 2009). La CNDA a toutefois estimé « qu’aucun élément ne permettait de conclure à la réalité de sa détention pendant trois semaines ni aux raisons de cette détention qui seraient le soutien à la cause sahraouie. » Pour autant il y a de quoi s’interroger : un djihadiste, qui depuis fin 2009 où il est arrivé en France, ne cesse de se défendre devant la justice française et européenne, multiplie les recours à l’aide d’avocats, puis reste « gentiment » assigné à résidence en Martinique, à l’hôtel, sans bracelet électronique, depuis mai 2014 jusqu’à cette nuit du 26 au 27 juillet 2016. La thèse officielle marocaine – et française – est qu’il s’est évadé : un djihadiste dans la nature !
    Peut-être. Peut-être pas. Son avocate nancéienne se fait l’écho des craintes de sa famille (cf. L’Est Républicain du 3 août) : Rachid Rafaa pourrait avoir été enlevé par les services secrets marocains, qui auraient des choses importantes à lui reprocher, des choses qui ne remontent peut-être pas si loin que 2009… Impossible de trancher bien sûr. Mais devant cette incertitude, alors qu’un homme est peut-être sous la menace de la torture et/ou de la mort, le gouvernement français doit mettre en œuvre une enquête approfondie sur sa disparition. Les médias et les responsables politiques français doivent l’exiger. Il y a en effet encore un doute à lever : si l’on en croit le360.ma, un site marocain très proche du pouvoir alaouite, dans sa livraison du 29 juillet (tout de suite donc après la disparition de Rachid Rafaa), « il lui a […] été facile de planifier son évasion pour échapper aux autorités françaises. Ceci, malgré les alertes envoyées par leurs homologues marocaines, quelques jours plus tôt, sur ce projet d’évasion par voie de mer que préparait alors Al-Qaïda. Bien sûr, l’alerte n’a pas été prise en compte et le projet d’évasion s’est déroulé tel que les services de renseignement marocains l’avaient prédit… ».
    Bien que les relais médiatiques du Maghzen nous aient habitués à la fabrication des légendes les plus imaginatives, ils allèguent là le fait que les Français ont bien été avertis d’un plan préparé d’avance et qu’ils n’en ont rien fait ? Cela mérite pour le moins que les pouvoirs publics français donnent des éclaircissements sur cette allégation.
  • Tanger, la nouvelle Mecque des prostituées marocaines

    La luxueuse villa du roi d’Arabie saoudite à Tanger
    Le Roi Salman d’Arabie Saoudite est arrivé à Tanger il y a un mois. Selon un twittos saoudien au nom de Mujtahid, il est accompagné de plus de 4000 personnes dont la présence constitue une aubaine pour la ville de Tanger qui en profite pour enregistrer des belles recettes gràce aux dépenses aveugles du cortège royal.
    Selon le twittos saoudien, la délégation royale encourage la prostitution à Tanger avec la protection officielle des autorités marocaines et que cette ville est devenue le lieu de destination de toutes les prostituées du Maroc au point d’enregistrer un encombrement.
    « Au moment où nos jeunes croupissent dans les premières lignes du front, le roi Salman, son fils Mohamed et plus de 4000 accompagnateurs, s’offrent une vie et des dépenses inimaginables », écrit-il.
    « Le premier niveau de la délégation (familles et proches) loge avec le roi et son fils dans trois palais luxueux à Tanger. Chaque palais a les dimensions d’un village avec tous ses services », ajoute-t-il.
    Selon lui, son séjours de 75 jours coûte entre 4 5 milliards de rials, l’équivalent des salaires annuels de 40.000 soldats.
    D’après lui, toutes les prostituées du Maroc sont arrivées à Tanger parce qu’elles gagnent en une journée l’équivalent du salaire d’un an de travail d’une infirmière au Maroc.
  • Les phosphates sahraouis utilisés pour soudoyer des pays

    Le Maroc a offert gracieusement au Panama 3000 tonnes de fertilisants (156 conteneurs), provenant des gisements de Boucrâa. Ces fertilisants ont été livrées au mois de juin 2014 et sont restés abandonnés au port du Panama City pendant de longs mois accumulant les frais d’entreposage. Ce don a été accordé avant l’investiture, le 1er juillet 2014, de l’actuel Président panaméen, M.Juan Carlos Varela et la mise en place du nouveau Gouvernement du Panama qui a décidé la réouverture de l’ambassade sahraouie au Panama.
    En outre, la livraison de ces fertilisants a été gérée par l’ex-Ambassadeur du Panama à Rabat, M.Demetrio Olaciregui, qui, avant son départ définitif du Maroc, n’en aurait laissé aucune trace au niveau de son Ambassade et n’en aurait pas informé son successeur, l’actuel Chargé d’affaires panaméen.
    Le Ministère panaméen des Relations Extérieures, vient à peine de s’enquérir de ce don et n’en avait jamais été informé auparavant, sachant que cette livraison de fertilisants aurait été coordonnée à travers l’Agence Marocaine de Coopération Internationale, avec l’entremise de l’ex-Ambassadeur panaméen à Rabat.
    L’entreposage de ces 156 conteneurs de fertilisants au port a engendré, depuis plusieurs mois, un coût total de 1.000.000 (un million) de dollars US, que le Gouvernement panaméen est dans l’impossibilité de régler aux autorités portuaires privées. Afin d’éviter que les frais d’entreposage au port ne s’élévent davantage, les autorités panaméennes ont préconisé aux Marocains de revendre ces fertilisants à une compagnie privée, à un prix presque dérisoire, afin de permettre le paiement du montant de 1.000.000 de dollars que le Gouvernement panaméen doit régler aux autorités portuaires.
    Cette question a fait l’objet de discussions, en marge des travaux de la 69ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, entre le MAE marocain et son homologue la Vice-présidente et Ministre des Relations Extérieures du Panama, Mme Isabel de Saint Malo de Alvarado.
    L’opacité entourant cette affaire rappelle les procécédés utilisés par la mafia pour couvrir ses activités de blanchiment, en se débarassant des piéces administratives compromettantes; C’est le cas pour cette affaire de livraison.
    Voici le texte intégral d’une note marocaine á cet égard:
    PANAMA / FERTILISANTS
    Le Chargé d’Affaires a.i. du Panama à Rabat, M. Pablo Garrido Arauz a été instruit par son Ministère afin d’effectuer une démarche urgente auprès de notre Département pour l’informer de ce qui suit :
    – Notre pays a bien voulu offrir au Panama un don de près 3000 tonnes de fertilisants (156 conteneurs) livrées depuis plus de deux mois et se trouvant actuellement dans un port panaméen ;
    – ce don a été accordé avant l’investiture, le 1er juillet 2014, de l’actuel Président panaméen, M. Juan Carlos Varela et la mise en place du nouveau gouvernement du Panama, sachant que la livraison de ces fertilisants a été gérée par l’ex-Ambassadeur du Panama à Rabat, M. Demetrio Olaciregui, qui, avant son départ définitif du Maroc, n’en aurait laissé aucune trace au niveau de son Ambassade et n’en aurait pas informé son successeur, l’actuel Chargé d’affaires a.i. panaméen ; 
    – le Ministère panaméen des Relations Extérieures, vient à peine de s’enquérir de ce don et n’en avait jamais été informé auparavant, sachant que cette livraison de fertilisants aurait été coordonnée à travers l’Agence Marocaine de Coopération Internationale, avec l’entremise de l’ex-Ambassadeur panaméen à Rabat ;
    – en conséquence, l’entreposage de ces 156 conteneurs de fertilisants au port a engendré, depuis plus de deux mois, un coût total de 1.000.000 (un million) de dollars US, que le gouvernement panaméen est dans l’impossibilité de régler aux autorités portuaires privées ;
    – le Chargé d’affaires a.i. a indiqué que la seule solution préconisée par son Département pour éviter que les frais d’entreposage au port ne puissent s’élever davantage consiste à revendre ces fertilisants à une compagnie privée, à un prix presque dérisoire, afin de permettre le paiement du montant de 1.000.000 de dollars que le Gouvernement panaméen doit régler aux autorités portuaires ;
    – Aussi, le Ministère panaméen des Relations Extérieures souhaite vivement connaître l’avis de notre Département quant à la solution proposée, sachant qu’il n’entreprendrait pas une telle démarche si elle venait à être interprétée par notre pays comme un geste abusif ou inamical, en tenant compte du fait que seule cette revente est de nature à débloquer l’impasse administrative et financière à laquelle ce pays se trouve actuellement confronté.
    Il convient de signaler qu’une rencontre bilatérale entre Monsieur le Ministre et la Vice-présidente et Ministre des Relations Extérieures du Panama, Mme Isabel de Saint Malo de Alvarado, est prévue à New York en marge des travaux de la 69ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, et qu’elle constituera l’occasion de traiter de cette question ; les autorités panaméennes souhaitant obtenir une prompte réponse en l’objet.
    Les instructions de Monsieur le Ministre sont sollicitées en l’objet.
  • Morocco can rejoin AU in a manner that wouldn’t upset Polisario’s self-determination demand (Ethiopian official)

    Mr Girma Temesgen, African Affairs Director General in the ethiopian Ministry of Foreign Affairs said that if Morocco asks to rejoin the AU, it can do so but it should be in a manner that wouldn’t upset Polisario’s self-determination demand, reported today ethiopian daily The Ethiopian Herald
    On the occasion of the reception given by Ethipian Prime Minister Hailemarian Dessalegn to Saharawi Minister delegate to Africa Hamdi Jalil coming to deliver a message from saharawi president, Mr Temesgen highlighted that Morocco, as former member, has the right to rejoin the AU as long as its fulfills the procedures to do so.
    The Director General also noted that Ethiopia’s position on Polisario has been very clear and it is the same position as the AU and if Morocco wants to rejoin it can do so but should not be at the cost of SADR.
    Hamdi Jalil had talks with the Ethiopian Premier on bilateral relations and Ethiopia’s position with regard to Morocco’s request to rejoin African Union.
  • Nouvel assassinat commis par un colon à Dakhla

    Encore une fois un citoyen sahraoui a été assassiné par un colon marocain dans la ville occupée de Dakhla.
    Mohamed Fadel Ould Hnane a été sauvagement poignardé après avoir été aspergé avec un acide corrosif par un colon marocain qui pratiquait la vente ambulante de cigarettes.
    La victime, neveu de l’activiste des droits de l’homme, Hmad Hammad, avait à peine 27 ans et exerçait le métier de marin dans le port de Dakhla.
    Ce nouveau meurtre vient s’ajouter á la série de crimes perpétrés par les colons marocains au Sahara Occidental qui agissent sous l’effet de la haine inculquée par la politique de l’administration coloniales marocaine en procédant ainsi à la condamnation des citoyens sahraouis sans passer par les tribunaux et sans impliquer les forces de répression marocaines.
    Dans la ville de El Aaiun, Mohamed Lamine Haidala a été assassiné par des colons le 8 février 2015 et enterré sans le consentement de sa famille qui revendiquait la réalisation d’une autopsie.

  • « Pas de Maghreb sans le peuple sahraoui » (Sadek Bougettaya)

    Plusieurs représentants officiels, des représentants des institutions et d’associations civiles sont unanimes à réaffirmer la légitimité des revendications du peuple sahraoui, dont l’organisation d’un référendum pour décider du statut de ce territoire qui reste en grande partie occupé par le royaume marocain.
    Ils ont plaidé également pour la levée du siège imposé aux territoires occupés du Sahara occidental et à l’arrêt de la répression, préconisant la mise en place d’un mécanisme onusien de protection et de surveillance des droits de l’homme et libérer les détenus politiques qui croupissent dans les geôles, faire toute la lumière sur le sort des disparus sahraouis, appelant à l’arrêt du pillage des ressources naturelles de ce pays.
    Plusieurs représentants de la société civile venus de plusieurs pays ont saisi l’occasion de la présence des médias, venus en nombre assister à cette manifestation, pour mettre en exergue le fait que le peuple sahraoui demeure, hélas, le dernier peuple du continent africain sous oppression coloniale. 
    C’est en substance ce que révèle l’ouverture de la 7e édition de l’université d’été des cadres du Front Polisario, qui se tient à Boumerdès, en présence de diplomates, chefs de partis politiques, de personnalités internationales, d’associations et de centaines d’étudiants. Les participants ont saisi l’opportunité pour traiter de nombreux problèmes touchant à la sécurité dans la région et dans le territoire sahraoui, le déni de droit orchestré par le Maroc malgré le fait que cette cause soit, depuis longtemps, posée sur la scène internationale.
    Il est affirmé, à cette occasion, que l’organisation de l’université d’été est une initiative de la société civile algérienne concrétisée selon les orientations du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, qui a apporté son appui à la cause sahraouie depuis le début du conflit. Un appui qui émane des principes du 1er Novembre.
    Le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Saïd Ayachi, a salué le rôle des autorités algériennes pour le succès de cet évènement qui a constitué une tribune de dialogue et d’échange entre cadres du Polisario avec leurs homologues, précisant que les interventions des enseignants algériens sont une contribution directe en faveur de la lutte du peuple sahraoui pour son droit immuable et reconnu par l’ONU mais aussi par l’UE, l’UA ainsi que de nombreux pays.
    Dans ce cadre, le premier responsable du CNASPS a rassuré les Sahraouis sur le fait que les Algériens demeurent solidaires des mouvements de libération qu’il s’agisse du Sahara occidental ou de la Palestine, rappelant que la position de l’Algérie envers eux est « claire, nette et précise ». 
    Pour sa part, Sadek Bouguettaya, membre du secrétariat général du parti du FLN, a affirmé que « le peuple algérien restera engagé vis-à-vis de la cause sahraouie juste et légitime, car il s’agit d’une question de décolonisation. »
    « Pas de Maghreb sans le peuple sahraoui »
    Il a précisé que cette 7e édition est marquée par les victoires diplomatiques réalisées par le Front Polisario à l’échelle internationale et qui ont débouché sur l’« échec » du Roi Mohamed VI face à l’ONU à propos de l’expulsion des territoires sahraouis des membres de la MINURSO.
    Il ajoute que « la poursuite de l’occupation du territoire sahraoui représente une menace pour l’Afrique de l’Ouest, en raison de la prolifération du trafic de drogues dans la région », soulignant que le Maghreb ne serait jamais stable tant que la tension persistera dans la région à travers l’occupation du Sahara occidental. « Nous n’accepterons pas un Maghreb sans le peuple sahraoui, et par conséquent, ce dernier peut compter sur le soutien de l’Algérie ».
    Il a mis en garde les parties qui tentent de déstabiliser l’Algérie ou de porter atteinte à sa sécurité affirmant, que l’ « Algérie est forte de ses hommes qui veillent à sa protection », saluant par la même, les efforts consentis par les éléments de l’ANP. En revanche, M. Bouguettaya a salué « la compétence de l’armée et des combattants sahraouis, à leur tête le président sahraoui Brahim Ghali ».
    De son côté, le président du parti Front El Mostakbal, Belaïd Abdelaziz, a affirmé que le peuple algérien demeurera toujours aux côtés des Sahraouis et appuiera leur cause juste dans les tribunes internationales. 
    Président Sahraoui : Plaidoyer pour des mesures fermes et urgentes de l’ONU
    Lors de son allocution, le président de la République, SG du Front Polisario, Brahim Ghali, a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à prendre des mesures fermes et urgentes, pour mettre fin à l’escalade marocaine au Sahara occidental.
    Le président Ghali, élu en juillet dernier en obtenant plus de 90% de voix des participants au congrès extraordinaire du Front Polisario, responsable du secrétariat politique du Front Polisario, secrétaire général du front et président de la RASD, en remplacement de l’ancien président feu Mohamed Abdelaziz, décédé le 31 mai dernier des suites d’une longue maladie, a souligné que « le Conseil de sécurité doit prendre dans l’urgence des mesures concrètes et fermes pour mettre fin à l’attitude marocaine qui constitue une grave violation de la charte de l’ONU, une ingérence éhontée dans ses prérogatives et une menace pour la paix et la stabilité internationales ». En outre que « face à l’intransigeance et à l’escalade de l’occupant marocain qui jouit du soutien de parties internationales connues pour leur passé colonial, l’ONU est appelée à assumer pleinement ses responsabilités dans le parachèvement du processus de décolonisation au Sahara occidental ».
    Il a, dans ce sens, exhorté l’instance onusienne « à prendre les mesures nécessaires et imposer des sanctions à l’Etat d’occupation, afin de l’amener à se conformer à la légalité internationale et à définir dans l’immédiat la date de l’organisation d’un référendum d’autodétermination ».
    Le président sahraoui a précisé que « la politique de l’Etat d’occupation contribue à la prolifération dans la région d’un grave fléau qu’est le trafic de drogue car étant l’un des plus grands pays producteurs et exportateurs de cannabis, outre son appui au crime organisé et au financement des groupes terroristes », en revanche, le rôle de la RASD est actif dans la lutte contre ces dangers en collaboration et en coordination avec les pays voisins, frères et amis, et ce en application de ses engagements internationaux et dans le cadre de l’Union africaine (UA) ».
    Dans le même cadre, le président de la RASD a indiqué que les efforts des Nations unies pour le règlement du conflit « se heurtent toujours à l’obstination du Makhzen et à sa politique de fuite en avant, notamment après l’expulsion de la composante civile de la (mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental) Minurso ». 
    Dans ce conteste il rappellera, « les dernières manœuvres entreprises par le Maroc à l’égard de l’UA, tentant de porter atteinte à son union, à sa cohésion et à sa résistance face aux politiques coloniales ».
    Hichem Hamza /Agences