Catégorie : Uncategorized

  • «Le Maroc manœuvre pour contourner les débats sur la cause sahraouie » (Said Mekki)

    Dr Mohamed Saïd Mekki est un membre actif du Comité national de solidarité avec le peuple sahraoui. Il est également professeur d’études stratégiques et relations internationales à l’Ecole normale supérieure de sciences politiques (ENSSP) d’Alger.
    Reporters : Dans quelles circonstances se déroule l’université d’été de la Rasd et du Front Polisario ?
    Mohamed Saïd Mekki : L’université d’été de la Rasd et du Front Polisario est devenue une tradition puisqu’elle en est déjà à sa septième édition. Elle se tient dans des circonstances particulières maquées par la disparition du président sahraoui Mohamed Abdelaziz et l’élection de Brahim Ghali à la tête du Front Polisario et en tant que nouveau président de la République sahraouie. Aussi, cette septième édition succède à une énième manœuvre du makhzen, notamment celle consistant à réclamer l’éviction de la Rasd de l’Union africaine, et qui ne vise, en fin de compte, qu’à essayer de torpiller le parcours de la lutte sahraouie. Il s’agit d’un contournement à l’échelle maghrébine de l’affaire sahraouie. En ce moment, la cause sahraouie a atteint une situation d’impasse même si au niveau onusien, elle marque des avancées, notamment à la faveur de la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui a insisté sur le principe même de l’autodétermination des peuples. Or, le Maroc essaye de torpiller tout le processus menant à l’autodétermination et au référendum. Surtout, le régime marocain est gêné par le retour des personnels de la Minurso décidé par la résolution 22-45 et les pressions exercées par le secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon. D’ailleurs, la décision de faire revenir le personnel de la Minurso n’a pas fait l’objet de veto de la part des Etats membres du Conseil de sécurité.
    Pensez-vous que les négociations entre la Rasd et le Maroc ont réellement une chance d’aboutir un jour ?
    Cette fois-ci, le processus vient d’avoir une nouvelle chance. Elle réside tout d’abord dans les résolutions pertinentes et les principes mê- mes de l’ONU qui consacrent le droit des peuples à l’autodétermination et aussi, j’insiste sur le fait que la résolution 22-45 signifiant le retour de la Minurso n’a pas essuyé de veto. Je considère qu’il faut laisser du temps à la diplomatie. Le défunt Mohamed Abdelaziz était luimême un homme de paix. Actuellement, le monde politique, bipolaire qu’il est, a montré sa sensibilité à la cause sahraouie. Ce dossier a été pris en charge par les Etats-Unis. D’ailleurs, un détail mérite attention : le regretté président sahraoui Mohamed Abdelaziz a fait son séjour médical aux Etats-Unis. De son temps, même le shah d’Iran n’a pas bénéficié de cette faveur.
    Le Maroc conditionne son retour à l’Union africaine par l’éviction de la Rasd. Votre commentaire ?
    Ce n’est qu’une manœuvre de plus pour contourner les débats sur la cause sahraouie. Bien au contraire, la République sahraouie a laissé une bonne impression parmi les 54 Etats membres de l’Union africaine. L’université d’été qui se tient en ce moment est un cadre propice de formation pour les cadres militants sahraouis, ceux du Front Polisario et ceux qui ont ou auront en charge de gérer les affaires politique, sociale, économique de la République dont ils rêvent et pour laquelle ils militent. Evidemment, si dans une année ou deux le processus d’autodétermination ne se concrétise pas, il faut s’attendre à ce que les Sahraouis reprennent les armes.
  • Maite Lorenzo nos deja

    por Fernando Llorente
    Maite Lorenzo murió ayer. Entre las muchas causas necesitadas de espíritus solidarios, por las que empeñó buena parte de sus días, ocupó un lugar principal, la saharaui. Ella contribuyó a que el espíritu de resistencia de un pueblo por no ser expulsado a las cunetas de la historia, mantenga su fuerza. Su relación con el pueblo saharaui fue la de un activismo discreto, humanitaria y solidariamente eficaz.
    Su vida estará siempre unida al devenir histórico del Sahara Occidental. Su muerte será siempre un pesar en el corazón de los saharauis. Día a día, hasta que llegue el de la justicia y la libertad, por las que Maite luchó con apasionamiento.
  • Une des factures payées par le Maroc pour s’assurer le soutien du Sénégal

    Le soutien du Sénégal au Maroc au niveau de l’Union Africaine coûte cher, très cher au gouvernement marocain.
    En plus des cadeaux, des pots-de-vin et de l’argent remis de la main á la main, le Maroc doit payer des factures très chères.
    Un fax envoyé le 1er août 2014 par l’ambassadeur du Maroc à Dakar, Taleb Barrada, rend compte d’une délégation de la DGED marocaine (Direction Générale d’Etude et Documentation), le service de renseignement extérieur marocain qui s’est rendu au Sénégal dans le but d’assister ce pays dans l’organisation du 15ème Sommet de la Francophonie prévu à Dakar les 29 et 30 novembre 2014.
    La délégation a été reçue par le président Macky Sall qui a réitéré le souhait que le Maroc est sollicité pour fournir 475 millions de Francs CFA (soit environ un millions USD) qui sera affecté á l’achat de tunnels à rayons X pour la détection de métal et la fouille de bagages, 3 barrières mobiles, 3 lots de Plots hydrauliques et 20 appareils portables de détection de métal « garrette ».
    Le Maroc est sollicité aussi pour contribuer à la prise en charge des dépenses d’hébergement des délégations pour un budget de 585 millions de francs CFA (soit environ 1.170.000 USD).
  • Les pots-de-vin du Maroc mis à nu en Zambie

    La justice vient de se prononcer sur l’affaire. Harry Kalaba qui a annoncé à Rabat le retrait par la Zambie de la reconnaissance de la RASD a été accusé de recevoir de pots-de-vin du gouvernement marocain et condamné à rembourser l’argent qu’il a dépensé pendant qu’il exerçait illégalement le titre de ministre des affaires étrangères de la Zambie.
    Lors de sa visite au Maroc et sa participation au 27e Sommet de l’Union Africaine à Kigali il n’avait plus le droit de représenter la Zambie depuis la dissolution de l’Assemblée Nationale, le Parlement zambien, le 12 mai 2016.
    « Lundi, la Cour constitutionnelle a ordonné au Cabinet, aux députés et ministres provinciaux de quitter le bureau sans délai parce que leur séjour prolongé dans ces postes était contraire à l’esprit de la Constitution modifiée après la dissolution de l’Assemblée Nationale », rapportait mercredi The Zambian Observer.
    Le journal a ajouté que « la Cour a également ordonné aux ministres de rembourser tous les salaires, indemnités et autres rémunérations qu’ils ont obtenu de la trésorerie depuis le 12 mai 2016, date de la dissolution du Parlement ».
    Kalaba a été le plus sévèrement touchés parmi les près de 70 ministres concernés, parce qu’il a le montant le plus grand à rembourser.
    « Au cours de la période dans laquelle il s’était auto-proclamé ministre des Affaires étrangères, Kalaba a fait de nombreux voyages dans différents pays en utilisant l’argent des contribuables alors qu’il n’en avait pas le droit », rappelle la même source. « Parmi ses destinations en classe d’affaires se trouve le Maroc et le Rwanda, où il a représenté illégalement la Zambie lors du Sommet de l’Union africaine. Au Maroc, il a retiré illégalement la reconnaissance de la Zambie du Sahara occidental », a-t-il ajouté soulignant que « dans ces pays, Kalaba a séjourné dans des hôtels cinq étoiles, a mangé des coûteux repas et a pris des vins de choix en utilisant l’argent dont il n’avait pas le droit. Il a également reçu des per diem et d’autres allocations spéciales ».
    Pour sa part, le journal Zambian Watchdog, rappelle que « la Zambie a reconnu la RASD le 12 octobre 1979 sous la direction du combattant de la liberté Kenneth Kaunda et le 29 mars 2011, le gouvernement de Rupiah Banda a retiré cette reconnaissance en échange de quelques pots-de-vin ».
    « Le 19 Février, 2016, Edgar Lungu a décidé de reconnaître à nouveau le Sahara occidental et a accusé le Maroc de coloniser un autre pays d’Afrique » ajoute le journal signalanyt que Lungu a promis à l’ambassadeur sahraouie en Zambie Salam El-Mami du soutien de Lusaka « sans relâche pour l’indépendance du peuple de LA République arabe sahraouie démocratique. » 
    SOURCES :
  • L’ONU appelée à prendre des « mesures fermes et urgentes » pour mettre fin à l’escalade marocaine (président sahraoui)

    BOUMERDES-Le Secrétaire général du Front polisario et président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Ibrahim Ghali a appelé, mardi à Boumerdes, le Conseil de sécurité de l’ONU à prendre des mesures « ferme et urgentes » pour mettre fin « à l’escalade » marocaine dans la dernière colonie en Afrique.
    Intervenant à l’ouverture de la 7ème édition de l’université d’été des cadres du Front Polisario et de la RASD, le président sahraoui a souligné que « le Conseil de sécurité doit prendre en urgence des mesures concrètes et fermes pour mettre fin à l’attitude marocaine qui constitue une grave violation de la charte de l’ONU, une ingérence éhontée dans ses prérogatives et une menace pour la paix et la stabilité internationales ».
    « Face à l’intransigeance et à l’escalade de l’occupant marocain qui jouit du soutien ignominieux de la France et de parties internationales connues pour leur passé colonial, l’ONU est appelée à assumer pleinement ses responsabilités dans le parachèvement du processus de décolonisation au Sahara Occidental, dernière colonie en Afrique », a-t-il poursuivi.
    Il a, dans ce sens, exhorté l’ONU « à prendre les mesures nécessaires et à imposer des sanctions à l’Etat d’occupation, afin de l’amener à se conformer à la légalité internationale et à définir en urgence la date de l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui ».
    Le président sahraoui a également plaidé pour la levée du siège imposé aux territoires occupés du Sahara occidental et à l’arrêt de la répression, préconisant la mise en place d’un mécanisme onusien de protection et de surveillance des droits de l’Homme dans ces territoires.
    Il a, en outre, souligné l’impératif de libérer les détenus politiques sahraouis qui croupissent dans les geöôles marocaines et faire toute la lumière sur le sort des disparus sahraouis, appelant à l’arrêt du pillage des ressources naturelles sahraouies.
    « La politique de l’Etat d’occupation ne s’est pas limitée à ce stade », a prévenu le président sahraoui, arguant que le Maroc « contribue aujourd’hui à la prolifération dans la région d’un grave fléau qu’est le trafic de drogue car étant l’un des plus grands pays producteurs et exportateurs de cannabis, outre son appui au crime organisé et au financement des groupes terroristes ».
    M. Ghali a mis en avant « le rôle de la RASD dans la lutte contre ces dangers et fléaux en collaboration et en coordination avec les pays voisins, frères et amis, et ce en application de ses engagements internationaux et dans le cadre de l’Union africaine (UA) ».
    Les efforts des Nations unies pour le règlement du conflit « se heurtent toujours à l’obstination du Maroc et à sa politique de fuite en avant, notamment après l’expulsion de la composante civile de la Minurso », a-t-il indiqué.
    Le président sahraoui a évoqué les dernières manoeuvres entreprises par le Maroc à l’égard de l’UA en tentant de porter atteinte à son union, à sa cohésion et à sa résistance face aux politiques coloniales ».
    Intervenant à l’ouverture de l’université d’été des cadres du Front Polisario et de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), le président sahraoui a souligné que « l’invasion militaire des territoires sahraouis était motivée par l’idéologie expansionniste hostile du royaume du Maroc ».
    M. Ghali a saisi cette occasion pour appeler le Conseil de sécurité de l’ONU à prendre des mesures concrètes et urgentes pour mettre un terme à de tels comportements qui menacent la paix et la stabilité.
    La 7ème édition de l’université d’été des cadres du Front Polisario et de la RASD, a ouvert ses travaux à l’Université Mohamed Bouguerra (Boumerdes), sous la présidence du ministre sahraoui du Bâtiment et de la Construction des Territoires sahraouis libérés, Mohamed Lamine Bouhali.
    Quelque 400 cadres, des membres de la société civile algérienne et des
    personnalités internationales activant dans la défense des droits de l’homme participent à ce rendez-vous.
    Ibrahim Ghali a été élu le 9 juillet dernier à la majorité écrasante des participants au congrès extraordinaire du Front Polisario, responsable du secrétariat politique du Front Polisario, secrétaire général du front et président de la RASD.
    M. Ibrahim Ghali a été élu en remplacement de l’ancien président sahraoui feu Mohamed Abdelaziz, décédé le 31 mai dernier des suites d’une longue maladie.
  • «La lutte armée est un devoir national pour tous les Sahraouis»

    Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, a réaffirmé que la lutte armée n’est pas une menace ou un moyen de pression politique, mais un devoir national pour tous les Sahraouis. «La lutte armée n’est pas une menace ou un moyen de pression politique. Elle est tout simplement, un devoir national pour tous les Sahraouis et un droit reconnu par l’ONU aux peuples et pays colonisés», a déclaré le président sahraoui, également secrétaire général du Front Polisario, dans une interview lundi pour le journal italien La Stampa.
    «La décision du Front Polisario d’aller aux négociations avec le Maroc sous les auspices de la communauté internationale pour parvenir à une solution négociée, pacifique et juste garantissant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, ne signifie pas l’écart de la lutte armée pour libérer les parties de la République sahraouie de l’occupation militaire marocaine», a-t-il ajouté.
    «Le 14e Congrès du Front Polisario a réaffirmé que la formation d’une force militaire, puissante et prête à toute éventualité – y compris le retour à la lutte armée si c’est nécessaire- est une priorité stratégique permanente», a rappelé le chef de l’Etat sahraoui. Répondant à une question concernant la stratégie diplomatique pour les années à venir, M. Ghali a souligné qu’«elle demeure une priorité pour les autorités sahraouies qui usent de leurs efforts pour récolter plus de reconnaissance à la République sahraouie à travers l’ouverture de nouvelles ambassades et bureaux du Front Polisario à travers le monde, y compris à l’ONU qui reconnaît le Front Polisario comme seul représentant légitime du peuple sahraoui». 
    «En mars dernier, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, accompagné de son envoyé personnel Christopher Ross, a effectué une visite historique pour la première fois aux camps des réfugiés sahraouis et les territoires libérés de la République sahraouie à Bir Lahlou durant laquelle il a qualifié la présence marocaine au Sahara occidental d’occupation illégale», a-t-il rappelé.
  • Le message de Ghali

    par Moncef Wafi

    Brahim Ghali a tenu à rappeler à la communauté internationale que la lutte armée pour le recouvrement de l’indépendance du Sahara Occidental est une obligation pour tous les Sahraouis. «Un devoir national», plaidera-t-il, loin d’être une parade conjoncturelle ou de simples manœuvres militaires. Même s’il n’exclut pas la voie diplomatique, «une priorité» pour le gouvernement sahraoui, le nouvel homme fort du Polisario veut que tout le monde sache, les Marocains en premier, que la formation d’une armée puissante, préparée à la guerre, reste une «priorité stratégique permanente». 
    Le message est clair et s’inscrit en droite ligne de la politique sahraouie qui, tout en acceptant de participer aux négociations directes avec Rabat sous un parapluie onusien pour parvenir à une solution garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, n’hésitera pas à reprendre la lutte armée. Une option sérieusement étudiée au lendemain de l’expulsion des civils de la Minurso. En avril dernier, le message envoyé était clair: «Préparer les troupes en prévision de toute urgence», a été l’explication officielle des manœuvres militaires effectuées dans les territoires libérés du Sahara Occidental par l’Armée de libération populaire sahraouie. Et ce qui n’était que verbe depuis la décision marocaine, s’était concrétisé sous forme d’une mobilisation conséquente. On se rappelle, ces manœuvres militaires sahraouies nous ont plus rapprochés d’une confrontation armée avec l’occupant marocain que d’une solution pacifique sous l’égide onusienne.
    La personnalité même du président sahraoui, son long parcours militaire puisqu’il sera de tous les combats, participant aux différentes grèves générales organisées par les militants sahraouis avant de passer à la lutte armée en menant des raids pour procurer armes et équipements militaires au Front, font de lui un homme plus proche de l’action. Même s’il se défend de cultiver un discours où la lutte armée serait une menace ou un moyen de pression politique, il n’en demeure pas moins que son verbe se veut être une réponse à la mollesse des initiatives diplomatiques mais aussi à l’offensive marocaine déclenchée dernièrement dans les coulisses du 27e sommet de l’UA. Rabat qui avait claironné son retour au giron africain avait fait de l’expulsion de la RASD son objectif avoué. En clair, Ghali prévient: on est là quel que soit le combat. Diplomatique, c’est une priorité. Armé, c’est une priorité stratégique permanente. Au Maroc de voir.
  • La déclaration d’allégeance de Mankeur Ndiaye

    Les trois filles sénégalaises assassinées au Maroc en avril 2015
    « Les Etats Unis, la France, le Maroc et l’Arabie Saoudite sont les piliers essentiels de la diplomatie sénégalaise. Remettre en cause cette relation revient à mettre en péril la sécurité intérieure du Sénégal », a déclaré hier Mankeur Ndiaye, le ministre sénégalais des affaires étrangères. 
    Dans des déclarations qui semblent avoir l’intention d’excuser le traitement réservé par l’Arabie Saoudite et le Maroc aux ressortissants sénégalais, M. Ndiaye n’a pas mâché ses mots pour louers les « bienfaits » de ces pays sur le Sénégal. 
    « Les relations avec ces pays constituent autant de « piliers essentiels de notre diplomatie. Celui qui les remet en cause, remettra en cause la stabilité du pays », a insisté le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur », a-t-il dit avec des paroles qui ont l’air d’une menace claire dirigée à tous ceux qui osent dénoncer l’argent que lui et son patron, Macky Sall, reçoivent du Maroc et de l’Arabie Saoudite.
    A cet égard, la presse sénégalaise a été muselée sous menace de ne plus bénéficier des subventions de l’Etat. C’est ainsi qui a été enterrée l’affaire des 8 millions reçus du Maroc par Mankeur Ndiaye « de la main à la main » selon la lettre de l’ambassadeur Taleb Barrada. Sans aucune gêne, Mankeur avait demandé cet argent sous pretexte de vouloir aider des parents à faire le Pèlerinage à la Mecque.
    Concernant les relations avec les voisins, qu’est-ce qui peut justifier le comportement des autorités sénégalaises lors de la décision d’expulser les troupeaux mauritaniens qui se trouvaient sur terre du Sénégal? Est-ce cela la diplomatie du bon voisinage prétendue par le chef de la diplomatie de Dakar? Là, il est carrément question de diplomatie de voyous. S’en prendre à la Mauritanie, un pays pacifique avec lequel le Sénégal partage des liens de sang et de langue, pour satisfaire les impulsions malades du Maroc provoquées par la défaite dans son plan de conquérir le territoire du Sahara Occidental, délatte la façon de penser très peu diplomatique des autorités sénégalaises et leur comportement guidé par le goût de l’argent et l’intérêt personnel et non pas l’intérêt du Sénégal.
    Par rapport à la politique de « bon voisinage » prétendu par Ndiaye, il faudrait lui demander où se situe la Gambie, un autre pays dont les citoyens sont des frères de sang et de culture du peuple sénégalais.
    Il y a lieu de parier qu’après ces déclarations, ce mercenaire qui conduit la diplomatie du noble peuple sénégalais se rendra dans les sièges des ambassades du Maroc et de l’Arabie Saoudite pour recevoir sa récompense pour ses « bonnes paroles ».
    Les femmes sénégalaises sont soumises à l’esclavage en Arabie Saoudite sous le silence du gouvernement de Dakar
  • Des points communs entre Erdogan et Mohammed VI

    La Turquie et le Maroc partagent actuellement un dénominateur commun : la dictature. Ses acteurs, Erdogan et Mohammed VI, deux hommes qui, malgré leur idéologies antagonistes, partagent des similitudes très curieuses.
    Le style de leurs gouvernements répondent aux canons autocratiques : accumulation de tous les pouvoirs, fomenter le culte à la personnalité jusqu’à la satiété, suppression des libertés individuelles et des droits fondamentaux, répression des autres entités politiques existantes, élimination des radios et télévisions de l’opposition, répression des organisations syndicales et l’utilisation des manifestants millénaires comme marque de légitimité.
    Ils n’hésitent pas au moment de lyncher les dissidents, même s’il s’agit de collaborateurs très proches. Et les deux sont prêts à faire vivre leurs peuples les conséquences de l’isolement international. 
    Le réflexe commun entre Erdogan et Mohammed VI pour dissimuler leur isolement leur pousse à se jeter entre les bras de Putin pour exprimer leur colère contre leurs anciens mentors occidentaux.